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HASIDÉENS, HASIDIM

(=les fidèles, ou pieux).

1. Apparition de ce titre dans l'histoire. Ce nom

(qu'on écrit aussi Assidéens ou Assidiens) est celui dont s'appelèrent, vers la fin du III e et le début du II° siècle av. J. -C, les Juifs qui, avant même les Macchabées, opposèrent à l'hellénisation de leur peuple une résistance que rien ne put briser. Ils ne formèrent pas d'abord un parti politique ; leur but était, non de délivrer Israël du joug étranger, mais de maintenir intégralement, en face du paganisme envahissant, l'idéal religieux d'Esdras. C'étaient les « puritains » de l'époque, farouchement hostiles à tout compromis, décidés à maintenir la stricte observation de la Loi, et ils comptèrent de nombreux martyrs pendant la persécution d'Antiochus IV Ils soutinrent la révolte des Macchabées occasionnellement (1Ma 2:42 7:13,2Ma 14:6), mais sans s'intéresser à ses conséquences politiques autres que le maintien du culte du Temple ; et lorsqu'ils reprirent leur indépendance à l'égard de Judas Macchabée, cet affaiblissement contribua à sa chute.

Il semble qu'à la longue deux tendances se soient manifestées chez les rigoristes formant le parti des Hasidim : les uns s'en tenant au point de vue religieux, les autres y ajoutant des préoccupations politiques et aspirant au rétablissement de la puissance temporelle du peuple juif, qu'on attendait du Messie. Les premiers ont donné naissance aux Esséniens (voir ce mot), tandis que les Pharisiens (voir ce mot) sont les héritiers directs des seconds.

Le même titre a désigné, au XVIII e siècle, une secte juive née en Pologne qui combinait le mysticisme et le plaisir des sens, et par contre, dans les temps modernes, d'enthousiastes messianistes qui se vouaient aux mortifications corporelles. Il est donc devenu un nom de secte dans le judaïsme, quelque chose comme « les purs ».

2. Origine de ce titre dans la Bible. Son sens premier était au contraire spécifiquement religieux. « Une des idées fondamentales, non seulement des Psaumes, mais de l'A. T, tout entier, au sujet des rapports qui peuvent exister entre Dieu et l'homme, se rattache au mot hébreu khésed ou hésed, souvent traduit « bonté » (Ps 103:4,8,11,17). De ce mot dérive l'adjectif khâsid ou hâsîd, souvent traduit « fidèle » (Ps 18:26), et qui devient facilement substantif, surtout au pluriel, exactement comme notre mot fidèle (Ps 148:14). C'est de ce nom commun, répété par ex. dans Ps 149:1,5-9, que les fidèles de l'époque macchabéenne firent le nom propre Hasidim. Mais son sens religieux doit d'autant plus être tiré au clair que les mots des traductions françaises sont changeants, vagues et incolores.

« Le khésed est le sentiment qu'éprouvait le Sémite primitif, le nomade du désert, envers les membres de sa famille ou de sa tribu. Ce n'est pas la miséricorde qu'il octroyait dédaigneusement aux vaincus, ni la faveur qu'il montrait sans raison--et qu'il retirait de même--à qui lui avait plu ; c'est l'affection loyale qu'il ressentait pour ses pairs. Tout étranger étant présumé un ennemi et traité comme tel, la vie en général était dure et les moeurs violentes ; seul, l'égard mutuel que ceux du même sang avaient les uns pour les autres apportait de la tendresse, de la beauté même, dans les rapports d'homme à homme. Et ce privilège inaliénable de tous les membres de la tribu était accordé aussi, mais exceptionnellement, à des personnes du dehors, en vertu d'un arrangement spécial conclu avec le chef, d'une « alliance ». Un Européen voyageant dans le désert se fera ainsi admettre dans une tribu afin d'avoir sa protection dans les escarmouches qui ne manqueront pas de se produire, et un colporteur juif en fera autant en vue de poursuivre son petit commerce ; tous alors, au sein de la tribu, se traitent avec khésed, mais il est évident que ce qui est de la camaraderie entre deux chefs de famille sera de la condescendance chez le cheik tout-puissant et une vénération sans bornes chez le colporteur juif. Les nuances de traduction varient donc suivant le contexte ; le psalmiste loue Dieu parce qu'il est riche en bonté (Ps 103:8) ; les serviteurs de Ben-Hadad ont appris que les rois d'Israël sont des rois cléments (1Ro 20:31) ; Osée (Os 6:4) pleure de ce que la piété d'Israël--son khésed envers Dieu--est « comme la rosée qui se dissipe », et Ésaïe (Esa 40:6) déclare que « toute la grâce des mortels » --tout leur khésed, tout ce qui orne leur vie--est passagère « comme la fleur des champs ». Dans le langage journalier, le mot tendait à être employé dans un sens général, mais pour les psalmistes et pour les prophètes il garde toujours l'arôme du désert. « La bonté de l'Éternel envers ceux qui le craignent » (Ps 103:11), « l'affection qu'avait Israël pour Lui au temps de sa jeunesse » (Jer 2:2), et la « bienveillance » que David jura de ne jamais retirer à la maison de Jonathan (1Sa 20:15) sont en dernière analyse le même sentiment : l'amour de Dieu pour l'homme, l'amour de l'homme pour Dieu et l'amour des hommes les uns pour les autres. La loyauté et la bonté d'homme à homme ne sont pas conséquences de la relation établie entre Dieu et l'homme, elles sont partie intégrante de cette relation (comp. Os 4:12 avec Os 6 4,6). Dieu nous admet dans sa famille ; il nous aime d'un amour familial, nous l'aimons à notre tour et nous nous aimons les uns les autres.

« Évidemment, les psalmistes, quand ils parlaient du khésed de Dieu, n'avaient pas toujours présente à l'esprit l'idée dé la tribu ; ils voulaient indiquer le sentiment le plus chaud et le plus sûr qu'ils connussent, quelque chose de durable auquel on pût se fier, quelque chose de bon qui reposât le coeur. Ils peuvent s'écrier : (Ps 36:8) « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! » et compléter l'affirmation : (Ps 62:12) « La force appartient à Dieu », par cette autre : « A toi aussi, Seigneur, la bonté ! » Mais la qualité spéciale de cette bonté, qui la rend particulièrement précieuse, c'est la promptitude et l'énergie qu'elle déploiera à défendre celui qui en est l'objet. Ainsi au Ps 13:6 nous lisons : « Pour moi je me confie en ta bonté, ton salut remplira mon coeur de joie ; je chanterai à la gloire de l'Éternel parce qu'il m'a fait du bien », ce qui a l'air d'une expression générale de joyeuse confiance en Dieu ; mais le psalmiste vient de crier : « Regarde, ô Éternel, de peur que l'ennemi ne dise : Je l'ai vaincu ! » « Je me confie en ta bonté » ne veut pas dire : « Je me rendors en paix, sachant combien tu es bon », mais : « Je fais appel à ta fidélité : tu ne resteras pas inactif ! » C'est le Civis romanus sum de l'apôtre Paul.

« L'emploi du mot est malheureusement masqué par la trop grande variété des traductions. Si le mot bonté est trop fade et n'a rien de l'âpre intensité du sentiment sémitique, il est peut-être le seul à notre disposition, à moins de suivre le prophète Osée et d'écrire carrément : amour. On le trouve dans l'hébreu des Ps 78 fois, plus 33 fois dans le refrain liturgique : « Car sa miséricorde dure éternellement » ; 33 fois il est seul, 22 fois il est associé avec fidélité, 5 fois avec compassion, 5 fois avec justice, 4 fois avec salut, 3 fois avec bonheur, 3 fois avec alliance, 2 fois avec force et 1 fois avec délivrance. Cette statistique suffit à prouver que les psalmistes, lorsqu'ils parlent de la bonté de Dieu, visent surtout l'attribut qui les autorise à s'adresser à Lui sans crainte, sûrs qu'il interviendra en leur faveur. Il n'y a qu'un mot plus tendre encore, celui que nous trouvons dans la bouche de Jésus quand il dit : « Votre Père sait que vous en avez besoin » (Mt 6:32).

« Donc, celui qui exerce du khésed ou envers qui il est exercé est appelé khâsîd. Dans Ps 4:4, si l'on, traduit : amour de Dieu, il s'agit indifféremment de celui qui aime Dieu ou de celui que Dieu aime ; le contexte seul peut décider. Ainsi on lit, dans Ps 86:2 : « Protège mon âme ; car je suis de ceux qui t'aiment » (litt. : car je suis hasîd), et dans Ps 31:24 : « Aimez l'Éternel, vous tous, ses bien-aimés » (litt, ses hasîdim)  ; mais on lui suppose en général le sens actif : les fidèles ou les pieux, mots qui pèchent par manque d'émotion. Les membres de la tribu n'étaient pas seulement fidèles à leur chef, ne lui rendaient pas seulement un hommage respectueux, ils avaient de l'affection pour lui et surtout leurs coeurs tressaillaient d'orgueil et d'enthousiasme à la pensée qu'ils étaient du même sang que lui et s'appelaient du même nom. Probablement, si le dérivé actif du verbe aimer (aimant) s'était prêté même autant que la forme passive--bien-aimé--à un emploi religieux, les traducteurs l'auraient préféré aux adjectifs quelque peu fades qu'ils nous donnent. Il est bon, en tout cas, de se rappeler que lorsque le psalmiste dit : (Ps 4:4) « Sachez que l'Éternel s'est choisi un hasîd », il pensait à la protection immédiate, efficace, infatigable que le cheik accordait à son « fils », et au dévouement enthousiaste et à la loyauté passionnée que celui-ci vouait à son « père ». La bonté de Dieu n'était pas une bienveillance passagère, elle était inséparable de la relation que Dieu avait établie une fois pour toutes avec Israël quand il avait « traité alliance » avec lui. Tout bon Israélite se reposait en elle et s'efforçait de rendre à Dieu la pareille, de l'amour loyal, inébranlable, intéressant toutes ses activités.

« Quand le pharisaïsme du parti conservateur usurpa à son profit exclusif le titre de hasîdim, « pieux », « peuple de Dieu », et abusa de ses victoires pour opprimer ceux qui ne pensaient pas comme lui, les vrais enfants de Dieu abandonnèrent les noms de fidèles, pieux, en faveur de ceux de pauvres, humbles qui convenaient mieux à la fois à leur situation sociale et à leur expérience religieuse. Le sentiment du péché devient plus vif, l'abîme qui sépare le Dieu saint de l'homme pécheur se creuse plus profondément, on sent davantage son insuffisance. Ce sont là les « pauvres » que notre Seigneur proclame heureux. » (Mt 5) (Ch. Greig.)

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      1 Samuel 20

      15 Tu ne retrancheras jamais ta bienveillance envers ma maison, pas même lorsque l’Éternel retranchera chacun des ennemis de David de la surface du sol.

      Psaumes 4

      4 Reconnaissez que l’Éternel s’est choisi un homme fidèle ; L’Éternel entend, quand je crie à lui.

      Psaumes 13

      6 Mais moi, j’ai confiance en ta bonté, Mon cœur est dans l’allégresse, à cause de ton salut ; Je chanterai à l’Éternel, car il m’a fait du bien.

      Psaumes 18

      26 Avec celui qui est loyal tu te montres loyal, Avec l’homme intègre tu te montres intègre,

      Psaumes 31

      24 Aimez l’Éternel, vous tous ses fidèles ! L’Éternel garde les croyants, Et il punit sévèrement celui qui agit avec orgueil.

      Psaumes 36

      8 Combien est précieuse ta bienveillance, ô Dieu ! A l’ombre de tes ailes les humains se réfugient.

      Psaumes 62

      12 Dieu a parlé une fois ; Deux fois j’ai entendu ceci : C’est que la force est à Dieu.

      Psaumes 78

      1 Poème d’Asaph. Mon peuple, prête l’oreille à mon enseignement ! Tendez l’oreille aux paroles de ma bouche !
      2 J’ouvre la bouche pour une parabole, J’énonce les énigmes des temps anciens.
      3 Ce que nous avons entendu, ce que nous connaissons, Ce que nos pères nous ont redit,
      4 Nous ne le dissimulerons pas à leurs fils, Redisant à la génération future les louanges de l’Éternel, Et sa puissance, et les miracles qu’il a opérés.
      5 Il a dressé un témoignage en Jacob, Il a mis une loi en Israël, Qu’il a ordonné à nos pères de faire connaître à leurs fils.
      6 Pour que (la) connaissent ceux de la génération future : Des fils naîtront, Ils se dresseront et la rediront à leurs fils.
      7 Ils mettront leur assurance en Dieu. Ils n’oublieront pas les actes de Dieu, Ils observeront ses commandements,
      8 Ils ne seront pas comme leurs pères, Une génération indocile et rebelle, Une génération dont le cœur n’est pas ferme, Et dont l’esprit n’est pas fidèle à Dieu.
      9 Les fils d’Éphraïm, armés et tirant de l’arc, Tournèrent le dos au jour du combat.
      10 Ils ne gardèrent pas l’alliance de Dieu Et refusèrent de marcher dans sa loi.
      11 Ils oublièrent ses hauts-faits, Ses miracles qu’il leur avait fait voir.
      12 Devant leurs pères il avait fait un miracle, Au pays d’Égypte, dans les campagnes de Tsoân.
      13 Il fendit la mer et les fit traverser, Il fit dresser les eaux en une masse.
      14 Il les conduisit le jour par la nuée, Et toute la nuit à la lumière d’un feu.
      15 Il fendit des rochers dans le désert Et (leur) donna à boire des flots abondants ;
      16 Du roc il fit sortir des ruissellements Et descendre des eaux comme des fleuves.
      17 Mais ils continuèrent à pécher contre lui, A se révolter contre le Très-Haut dans le désert aride.
      18 Ils tentèrent Dieu dans leur cœur, En demandant de la nourriture selon leur désir.
      19 Ils parlèrent contre Dieu, Ils dirent : Dieu pourrait-il Dresser une table dans le désert ?
      20 Voici qu’il a frappé le rocher, des eaux ont afflué, Et des torrents se sont répandus ; Pourra-t-il aussi donner du pain Ou fournir de la viande à son peuple ?
      21 Oui, l’Éternel entendit et fut en courroux ; Un feu s’alluma contre Jacob, Et la colère s’éleva contre Israël,
      22 Parce qu’ils ne croyaient pas en Dieu, Parce qu’ils n’avaient pas confiance en son salut.
      23 Il donna des ordres aux nuages d’en haut, Il ouvrit les portes du ciel ;
      24 Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, Il leur donna le blé du ciel.
      25 Chacun eut à manger du pain des grands, Il leur envoya de la nourriture à satiété.
      26 Il fit souffler dans les cieux le vent d’est Et amena par sa puissance le vent du sud ;
      27 Il fit pleuvoir sur eux la viande comme de la poussière, Et comme le sable des mers les oiseaux ailés
      28 Qu’il fit tomber au milieu de leur camp, Tout autour de leurs demeures.
      29 Ils mangèrent et se rassasièrent tout à fait : (Dieu) leur apporta ce qu’ils avaient désiré.
      30 Ils n’avaient pas satisfait leur désir, Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche,
      31 Lorsque la colère de Dieu s’éleva contre eux ; Il tua les plus vigoureux, Il abattit les jeunes hommes d’Israël.
      32 Malgré tout cela, ils péchèrent encore Et ne crurent pas à ses miracles.
      33 Il mit fin à leurs jours dans la vanité, A leurs années dans l’épouvante.
      34 Quand il allait les tuer, ils le cherchaient, Ils revenaient et recherchaient Dieu ;
      35 Ils se souvenaient que Dieu était leur rocher, Que le Dieu Très-Haut était leur rédempteur.
      36 Mais ils voulaient le séduire par leur parole Et ils lui mentaient de la langue ;
      37 Leur cœur n’était pas fermement à lui, Et ils n’étaient pas fidèles à son alliance.
      38 Mais lui, qui est compatissant, Faisait l’expiation de la faute et ne détruisait pas ; Il multipliait (les occasions) de retenir sa colère Et n’éveillait pas toute sa fureur.
      39 Il se souvenait qu’ils n’étaient que chair, Un souffle qui s’en va et ne revient pas.
      40 Que de fois ils se révoltèrent contre lui dans le désert ! Que de fois ils l’attristèrent dans la solitude !
      41 Ils recommencèrent à tenter Dieu, A provoquer le Saint d’Israël.
      42 Ils ne se souvinrent pas de sa puissance, Ni du jour où il les avait libérés de l’adversaire,
      43 Ni de ses signes qu’il avait fait paraître en Égypte, Ni de ses prodiges dans les campagnes de Tsoân.
      44 Il changea (les bras de) leur Nil en sang, Et ils ne purent en boire les ruissellements.
      45 Il envoya contre eux des mouches venimeuses qui les dévorèrent Et des grenouilles qui les détruisirent.
      46 Il livra leurs récoltes aux criquets, Le produit de leur fatigue aux sauterelles.
      47 Il fit périr leurs vignes par la grêle Et leurs sycomores par la gelée.
      48 Il livra leur bétail à la grêle Et leurs troupeaux à la foudre.
      49 Il lança contre eux son ardente colère, La fureur, la rage et la détresse, Une mission d’anges de malheurs.
      50 Il donna libre cours à sa colère, Il n’épargna pas la mort à leur âme, Il livra leur vie à la peste.
      51 Il frappa tout premier-né en Égypte, Les prémices de la vigueur sous les tentes de Cham.
      52 Il fit partir son peuple comme le menu bétail, Il les conduisit comme un troupeau dans le désert.
      53 Il les dirigea en sécurité, ils ne tremblèrent pas, Et la mer recouvrit leurs ennemis.
      54 Il les amena vers sa frontière sainte, Vers cette montagne que sa droite avait acquise.
      55 Il chassa des nations devant eux, Leur attribua un héritage au cordeau Et fit demeurer dans leurs tentes les tribus d’Israël.
      56 Mais ils tentèrent le Dieu Très-Haut, Se révoltèrent contre lui Et ne prirent pas garde à ses préceptes.
      57 Ils s’éloignèrent et furent des traîtres, comme leurs pères, Ils dévièrent comme un arc faussé.
      58 Ils l’irritèrent par leurs hauts lieux Et ils excitèrent sa jalousie par leurs statues.
      59 Dieu entendit et fut en courroux ; Il eut un grand mépris pour Israël.
      60 Il délaissa la demeure de Silo, La tente où il demeurait parmi les humains ;
      61 Il livra sa puissance à la captivité Et sa splendeur entre les mains de l’adversaire.
      62 Il livra son peuple à l’épée Et fut en courroux contre son héritage.
      63 Le feu dévora ses jeunes hommes, Et ses vierges ne reçurent pas de louanges ;
      64 Ses sacrificateurs tombèrent par l’épée, Et ses veuves ne pleurèrent pas.
      65 Le Seigneur s’éveilla comme celui qui a dormi, Comme un héros rendu triomphant par le vin.
      66 Il frappa ses adversaires par-derrière, Il les couvrit d’un déshonneur éternel.
      67 Cependant il eut du mépris pour la tente de Joseph, Il n’a pas fait de la tribu d’Éphraïm son élue.
      68 Il a élu la tribu de Juda, La montagne de Sion qu’il aimait.
      69 Il a bâti son sanctuaire comme les lieux élevés, Comme la terre qu’il a fondée pour toujours.
      70 Il a élu David, son serviteur ; Il l’a tiré des bergeries ;
      71 Il l’a pris derrière les (brebis) qui allaitent, Pour lui faire paître Jacob, son peuple, Et Israël, son héritage.
      72 Et David les a fait paître avec un cœur intègre Et les a conduits avec des mains habiles.

      Psaumes 86

      2 Garde mon âme, car je suis fidèle ! Toi, mon Dieu, sauve ton serviteur qui se confie en toi !

      Psaumes 103

      4 Qui rachète ta vie du gouffre, Qui te couronne de bienveillance et de compassion,
      8 L’Éternel est compatissant et il fait grâce, Il est lent à la colère et riche en bienveillance ;
      11 Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, Autant sa bienveillance est efficace pour ceux qui le craignent ;
      17 Mais la bienveillance de l’Éternel (dure) d’éternité en éternité pour ceux qui le craignent, Et sa justice pour les fils de leurs fils,

      Psaumes 148

      14 Il a relevé la force de son peuple : (Sujet de) louange pour tous ses fidèles, Pour les Israélites, le peuple qui lui est proche. Louez l’Éternel !

      Psaumes 149

      1 Louez l’Éternel ! Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ! (Chantez) sa louange dans l’assemblée des fidèles !
      5 Que les fidèles exultent dans la gloire, Qu’ils lancent des acclamations (même) sur leurs lits !

      Esaïe 40

      6 Une voix dit : Crie ! Et l’on répond : Que crierai-je ? – Toute chair est de l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs.

      Jérémie 2

      2 Va, et crie aux oreilles (des gens) de Jérusalem : Ainsi parle l’Éternel : Je me souviens de ton amour de jeune fille, De ton affection de fiancée, Quand tu me suivais au désert, Dans une terre stérile

      Osée 4

      12 Mon peuple consulte son bois, Et c’est son bâton qui lui parle ; Car l’esprit de prostitution égare, Et ils se prostituent loin de leur Dieu.

      Osée 6

      4 Que te ferai-je, Éphraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Votre loyauté est comme la nuée du matin, Comme la rosée matinale qui disparaît.
      6 Car je veux la loyauté et non le sacrifice, Et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes.

      Matthieu 5

      1 Voyant la foule, Jésus monta sur la montagne, il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui.
      2 Puis il ouvrit la bouche et se mit à les enseigner :
      3 Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux !
      4 Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !
      5 Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre !
      6 Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés !
      7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde !
      8 Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu !
      9 Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !
      10 Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux !
      11 Heureux serez-vous, lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra sur vous toute sorte de mal, à cause de moi.
      12 Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
      13 C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade avec quoi le salera-t-on ? Il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes.
      14 C’est vous qui êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée.
      15 On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
      16 Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et glorifient votre Père qui est dans les cieux.
      17 Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
      18 En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé.
      19 Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
      20 Car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux.
      21 Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, celui qui commet un meurtre sera passible du jugement.
      22 Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sera passible du jugement. Celui qui dira à son frère : Raca ! sera justiciable du sanhédrin. Celui qui lui dira : Insensé ! sera passible de la géhenne du feu.
      23 Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi,
      24 laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande.
      25 Arrange-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es encore en chemin avec lui, de peur que l’adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et que tu ne sois mis en prison.
      26 En vérité je te le dis, tu ne sortiras point de là que tu n’aies payé jusqu’au dernier centime.
      27 Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu ne commettras pas d’adultère.
      28 Mais moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis adultère avec elle dans son cœur.
      29 Si ton œil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne.
      30 Si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi, car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier n’aille pas dans la géhenne.
      31 Il a été dit : Que celui qui répudie sa femme lui donne une lettre de divorce.
      32 Mais moi, je vous dis : Quiconque répudie sa femme, sauf pour cause d’infidélité, l’expose à devenir adultère, et celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.
      33 Vous avez encore entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne te parjureras pas mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments.
      34 Mais moi, je vous dis de ne pas jurer : ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu,
      35 ni par la terre, parce que c’est son marchepied, ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi.
      36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu.
      37 Que votre parole soit oui, oui ; non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin.
      38 Vous avez entendu qu’il a été dit : O ! Eil pour œil, et dent pour dent.
      39 Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre.
      40 Si quelqu’un veut te traîner en justice, et prendre ta tunique, laisse-lui encore ton manteau.
      41 Si quelqu’un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui.
      42 Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi.
      43 Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
      44 Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent], et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent.
      45 Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes.
      46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant ?
      47 Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi, eux-mêmes, n’en font-ils pas autant ?
      48 Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait.

      Matthieu 6

      32 Car cela, ce sont les païens qui le recherchent. Or votre Père céleste sait que vous en avez besoin.
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