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HOMME

Le mot homme est pris dans des sens divers, mais son emploi est si commun qu'il n'y a pas lieu de les définir longuement. Il désigne l'espèce à laquelle nous appartenons, par opposition aux espèces animales ; il désigne également un individu de cette espèce ; au sens restreint, il en désigne le mâle, par opposition à la femme.

Origine de l'homme.

L'homme fut longtemps considéré comme un être à part, distinct du reste de la création. Mais si ses facultés spéciales autorisent une séparation fondamentale entre lui et les autres êtres vivants, les analogies indéniables de son économie physiologique avec celle des animaux invitent à le rapprocher de ceux-ci.

Tous les êtres vivants furent considérés comme le produit de créations spéciales, chacun selon son espèce ; les espèces animales, nées par génération spontanée, étaient réputées fixes et immuables à travers le temps. Ces conceptions s'appuyaient à tort sur une interprétation abusive et erronée du récit de la création que nous trouvons dans la Genèse. Mais l'étude de la nature a montré qu'elles étaient absolument dépourvues de vraisemblance : il faut considérer le monde, non comme une scène où jouent des acteurs, mais comme un véritable laboratoire où s'élaborent progressivement des formes nouvelles. Les êtres vivants ont entre eux une parenté, à telle enseigne qu'on a pu imaginer qu'ils descendent purement et simplement les uns des autres et que leurs différences sont dues seulement à l'intensification, au cours des générations, de variations individuelles originairement sans importance. L'évolution du monde et des êtres vivants est une donnée aujourd'hui incontestablement acquise : aucun être organisé n'a vu le jour par une véritable génération spontanée, et aucun être ne se maintient identique à lui-même à travers le temps : les êtres vivants ont évolué et évoluent encore sous nos yeux.

La biologie a tenté d'expliquer l'Évolution ; elle s'est efforcée de la ramener à n'être que le résultat de l'action de forces naturelles agissant aveuglément dans le monde, et produisant, au hasard, la différenciation des êtres. Plusieurs théories ont été élaborées pour expliquer que l'Évolution se fait mécaniquement et naturellement. Ces théories prétendent montrer que d'infimes variations peuvent donner naissance, à la longue, à des espèces nouvelles, sans qu'aucune ordonnance surnaturelle ait à intervenir : c'est le transformisme. Le transformisme n'est qu'une manière d'expliquer l'Évolution et ne doit pas être confondu, comme on le fait communément, avec l'Évolution elle-même.

L'Évolution montre que les êtres vivants, y compris l'homme, n'ont pas toujours existé, mais sont apparus successivement sur la terre et se sont modifiés au cours des âges pour devenir ce qu'ils sont de nos jours ; un simple examen de la nature impose ces constatations. Des recherches diverses ont mis à jour des crânes et des squelettes humains dont les caractères animaux ou simiesques sont très marqués : ces fossiles pré-humains ont reçu des noms divers. Citons par ordre d'antiquité : pithecanthropus de Java, sinanthropus, homo Hei-delbergensis, h. Neanderthalensis, etc. Les premiers appartiennent nettement à l'animalité ; les derniers se rapprochent un peu de l'homme, mais sont encore des animaux. On connaît ensuite trois grandes races qui correspondent aux races actuelles et sont nettement des races humaines : Grimaldi (Négroïde), Cro-Magnon (Blanche), Chancelade (Jaune). Voir Préhistoire de l'humanité.

On pense généralement que les fossiles animaux, dont nous venons de citer les noms, témoignent de l'existence d'ancêtres animaux de la race humaine et prouvent l'ascendance animale de l'homme. On ne saurait le contester : la recherche scientifique doit être respectée aussi longtemps qu'elle demeure l'expression de l'observation scrupuleuse et impartiale des faits de la nature. L'évolution des êtres vivants est un fait et leur descendance a toute chance d'être l'expression d'une vérité. Mais il convient de se garder des doctrines scientifiques qui prétendent faire de la métaphysique avec des observations naturelles : le transformisme, nous l'avons dit, est une de ces doctrines. Il entend prouver que l'Évolution s'est opérée mécaniquement et naturellement ; par là, il devient exclusif de tout créationisme, puisque Dieu n'a rien à faire dans une nature qui se fait toute seule.

De telles vues sont absolument erronées et contraires à la fois à la Bible et à l'observation de la nature. En effet, il est incontestable que l'Évolution est progressive, c'est-à-dire que les derniers êtres présentent une supériorité sur leurs antécédents. On doit, par pure logique, conclure que le plus ne peut, naturellement, sortir du moins, c'est-à-dire sans un apport extérieur. Ceci devient évident si l'on considère la supériorité des espèces nouvelles : ce n'est pas une supériorité purement animale, la seule que le transformisme puisse expliquer ; par exemple, l'augmentation du volume des membres ou la modification mécanique, par l'usage, d'organes existants. L'Évolution nous montre des organisations nouvelles, des remaniements profonds de l'économie animale, devant lesquels il est vain d'invoquer le jeu des forces naturelles. Au cours de la série animale, nous voyons les êtres vivants acquérir une indépendance toujours plus grande vis-à-vis du milieu extérieur (locomotion, circulation close, milieux internes, homéothermie, etc.). Cette constatation contredit la théorie de l'adaptation.

Enfin l'homme apparaît comme un être tout à fait désadapté du point de vue naturel et animal. Il est l'aboutissement d'une lignée animale qu'il renie par tous ses caractères spécifiques. Aucune cause naturelle ne peut expliquer le désarmement de l'homme, sa nudité, sa physiologie anormalement délicate, son développement d'une lenteur incomparable, la formation hypertrophique de son cerveau, etc. L'homme manifeste une désadaptation naturelle proportionnelle à une adaptation nouvelle : l'adaptation à la vie psychique et à la vie consciente, et par là, à la vie morale et à la vie religieuse. Son apparition implique un acte créateur : il exprime une volonté expresse de Dieu à son. égard.

Il n'est pas convenable de nier l'évidence et de répudier les principes d'Évolution que l'observation nous impose. Une telle attitude manquerait de loyauté et ne saurait se justifier, puisqu'une évolution bien comprise, loin de contredire le créationisme, l'implique et le démontre au contraire. Il ne s'agit plus, sans doute, d'une incompréhensible création ex nihilo, mais il est question d'une intervention ou d'interventions miraculeuses du Créateur pour façonner sa créature et en faire ce que sa divine sagesse décide pour elle.

Nous avons cru devoir insister quelque peu sur ce point, car les principes d'Évolution sont trop souvent confondus avec les doctrines transformistes qui s'en sont octroyé le monopole. Ces doctrines en viennent à chasser Dieu de sa création, ce qui serait une inadmissible conséquence.

Bible.

La Bible ne contredit en rien les principes évolutionnistes, et son enseignement conserve toute sa valeur et sa portée en dépit des éclaircissements que l'observation naturelle peut y apporter. Il est absolument vain, pour ne pas dire impie, de chercher dans la Bible une cosmologie ou une anthropologie. Ces questions, qui regardent exclusivement la curiosité humaine, ne sont nullement abordées dans les Saintes Écritures. La Révélation divine est d'ordre religieux et la Bible n'envisage l'homme que dans ses relations avec Dieu. Le contexte, qui accompagne les déclarations bibliques, a simplement pour but de permettre au coeur avide d'être éclairé sur sa situation vis-à-vis de Dieu, de comprendre la portée religieuse de son enseignement spirituel : l'homme, créé comme le couronnement d'une création matérielle et animale (Ge 1:26 2:19), est l'effet d'une volonté créatrice de Dieu (Ge 1:26 2:7). Au commencement, Dieu créa toutes choses (Ge 1:1,25 2:1,6) ; puis il créa l'homme (Ge 1:28-31 2:7).

On a voulu, par des procédés divers, extraire de la Bible des théories scientifiques plus ou moins évolutionnistes. C'est ainsi que certains proposèrent de traduire le mot jour par période et de voir, dans les six jours bibliques, six périodes géologiques. Toutes ces explications présentent deux vices qui contraignent à les rejeter : le premier est un vice principiel : c'est de construire, à partir de la Bible, une doctrine scientifique, ce qui est une extrême méconnaissance du caractère religieux de la Bible. Le second est un vice de méthode, car toute tentative de conciliation entre une prétendue science biblique et la science naturelle, contraint à mutiler l'une ou l'autre, à faire dire à l'une ou à l'autre ce qu'elle n'est pas en mesure de dire.

Pour les jours-périodes, par exemple, il est question dans la Bible de jours qui ont un soir et un matin, qui se comptent comme ceux de la semaine et dont le septième est le jour du sabbat ! en sorte qu'il est inadmissible de vouloir y trouver ce qui ne saurait y être exprimé. La création est racontée dans Ge 1:1-31 2:1-3 et dans Ge 2:4,7 2:18-24 ; on pourrait penser qu'il s'agit de deux récits différents, ce qui prouverait le peu d'importance que la Bible attache au processus de la création. Les deux récits s'accordent pour montrer la basse origine de l'homme qui, malgré les dons spéciaux qu'il reçoit de son Créateur, n'est que poussière (Ge 2:7), et la haute valeur que lui confère l'acte créateur de Dieu, puisque Dieu fait l'homme à son image (Ge 1:26 et suivant). Ainsi la Bible ne nous enseigne rien qui touche à la biologie générale ou à l'anthropologie : il n'est pas un seul verset qui ait la moindre prétention scientifique, mais il n'en est aucun qui n'ait une portée religieuse. Sous le vêtement figuré que le langage impose à toute pensée, c'est cet enseignement religieux qu'il convient d'y chercher.

La création de la femme est également présentée sous deux aspects différents. Dans Ge 1:27, Dieu créa l'homme mâle et femelle, en sorte que la création d'Adam et d'Eve procède d'un même acte créateur de l'Éternel. Dans Ge 2:18-23, l'homme nomma les animaux avant que la femme fût créée : c'est d'une côte impaire de l'homme que Dieu créa la femme (Ge 2:21,23). Ce récit symbolique ne prétend pas enseigner que la femme soit inférieure à l'homme, mais au contraire qu'elle a avec lui la plus étroite solidarité (Ge 2:23) et qu'elle est la compagne normale et nécessaire de l'homme (Ge 2:24, Mt 19:5, Mr 10:7, Pr 31:10-28 Eph 5:31,1Pi 3:7).

Nature de l'homme.

L'homme est, en tant qu'être vivant, d'origine animale. Il possède un corps dont les caractères spécifiques sont : la station verticale, la bimanie, la nudité, le volume crânien, etc. Ce corps, physiologiquement, à part ces quelques particularités spécifiques, est entièrement analogue à celui des mammifères (voir Corps). Ce qui fait de l'homme un être à part, c'est la capacité conceptuelle dont il est doué. Il peut abstraire ses perceptions de l'objet qui les a provoquées et concevoir des relations entre des images abstraites. Par là s'ouvre devant lui un monde nouveau : le monde de l'idée auquel préside l'intelligence. Cette particularité d'abstraire les phénomènes aboutit chez l'homme à un état nouveau : celui où l'être pensant, non content de s'abstraire du milieu extérieur, s'abstrait en quelque sorte de lui-même, se regarde penser, c'est-à-dire prend conscience de lui-même.

L'homme sera désormais en mesure de se proposer des fins ; toutes ses facultés physiologiques se trouveront modifiées par cette conscience de soi ; il ne vivra plus exclusivement d'instincts dictés par la nature, mais il raisonnera ; il ne vivra plus seulement d'impressions reçues du dehors, mais il fera acte de volonté ; il ne connaîtra plus seulement les tendances physiologiques, mais il aura accès à un domaine nouveau : le sentiment. De plus, sa faculté conceptuelle trouvera dans le langage un moyen de s'exprimer (Ge 2:19) et l'homme sera en mesure d'avoir avec ses semblables des échanges abstraits, d'idées et de sentiments. Mais cette conscience de soi, qui marque l'achèvement et le couronnement de la création physiologique, met l'homme dans une situation nouvelle : il est un être appelé à l'indépendance complète vis-à-vis de la nature ; il sera ce qu'il se fera ; il est conduit au seuil d'un monde nouveau auquel Dieu le convie : le monde spirituel.

Bible. La Bible n'offre pas plus de doctrine sur la psychologie humaine, qu'elle ne renferme de théorie biologique. Les conceptions qu'elle met en oeuvre sont des conceptions élémentaires susceptibles d'être comprises de tous les temps ; elles varient d'ailleurs d'un livre à l'autre. L'analyse des facultés humaines n'y est nullement tentée ; la Bible n'en tient compte que pour mettre l'homme en garde contre les déviations dont sa nature physiologique ou psychologique pourrait être cause.

La chair, le corps caractérisent l'être humain dans son apparence terrestre, sa faiblesse, ses instincts, sa corruptibilité, le siège des tentations et finalement du péché (Php 3:3, Ge 6:3, Ps 78:39, Mr 14:38, Jn 3:6,1Jn 2:16, Eph 2:1-5, Ro 7:14 etc.). Voir Chair.

L'âme est le plus souvent le principe vital ; (1Ro 17:21,1Sa 1:26 17:55 25:26, Job 12:10, Mt 16:26, Mr 8:36, Ac 10:20) ce principe vital de nature organique, commun à l'homme et aux animaux (Ge 9:4, De 12:23, Le 17:11, Ps 74:19, Jas 2:26), est souvent confondu avec le principe spirituel proprement dit, qui est particulier à l'homme fait à l'image du Créateur (Esa 61:10 66:3, Mt 10:28, Jn 12:27, Ac 15:24,1Co 15:45). Voir Image, parag. 11.

L'esprit (voir ce mot) exprime tantôt le souffle, (Ps 104:29, La 2:12, Za 12:1 etc.) tantôt la capacité religieuse de l'homme, la puissance divine qui agit en lui, (1Sa 16:13, No 11:25, Esa 61:1, Mic 3:8 etc.) tandis que le coeur est le for intérieur, le foyer de la vie personnelle, le siège des sentiments, voire de la conscience morale (Mt 5:8 9:4, Ro 1:24, Ga 4:6,1Co 4:5 etc.). Voir Coeur, Entrailles.

Doctrine de l'homme.

Adam est le type de l'humanité : ce mot hébreu signifie « l'homme ». Il apparaît dans la Bible comme le premier être vivant qui porte ce nom, mais non pas comme le seul être humain qui existe, puisqu'il est question ailleurs des filles des hommes (Ge 6:2). Sa nature propre, comme celle du reste de l'animalité, n'est que poussière (Ge 2:7, Ec 3:20), mais il reçoit un don spécial qui ne provient pas de la terre : il est créé à l'image de Dieu (Ge 1:26,1Co 11:7, Col 3:10, Jas 3:9). Ce n'est pas à dire que Dieu puisse être découvert par la contemplation de l'homme, auquel il aurait servi de patron ; ce n'est ni dans les caractères physiques, ni dans les caractères psychologiques qu'il faut chercher la ressemblance de l'homme avec Dieu (Col 3:10), mais dans une personnalité capable de connaître un développement spirituel, puisque capable de s'affranchir de la nature d'abord et de soi-même ensuite, pour se donner soi-même à son Dieu qui l'appellera.

Par son intelligence, l'homme dominera la création et, par l'appel de Dieu, il pourra devenir un être spirituel. En effet, par le fait même de la création spéciale dont il vient d'être l'objet, l'homme trouve deux voies ouvertes devant lui : l'une est la voie naturelle, l'autre est la voie divine. L'une le portera à poursuivre, avec le concours des capacités intellectuelles dont il est doté, l'évolution organique et naturelle qu'il devrait clôturer, et à régner pour son propre intérêt sur la création. L'autre l'invitera à dépasser le monde naturel et à continuer l'évolution spirituelle que Dieu a amorcée en lui, s'affranchissant de la nature et régnant sur lui-même pour s'offrir à Dieu. Cette alternative est illustrée de façon symbolique et magnifiquement éloquente par le fruit défendu (Ge 2:15-17). Manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est faire servir son intelligence à des fins organiques et terrestres, c'est s'ériger en juge du bien et du mal et prendre en main, pour soi-même, la direction de sa vie (Ge 3:6,22) ; voir Chute. Respecter le fruit selon la défense divine, c'est éviter cet écueil et poursuivre, par le moyen des facultés reçues ; une évolution spirituelle, laissant à Dieu la direction de sa vie pour parachever l'oeuvre de la création.

L'homme, tenté par la nature qui parle en lui, refuse de répondre à l'appel de Dieu : (Job 15:14,16) ce qui fait la force du serpent tentateur, l'animal qui se meut tout près de la terre, c'est qu'il fait entendre la voix de la nature (Ge 3:1). Dès ce moment, l'essor de l'évolution créatrice est arrêté, car la dernière création de Dieu, la plus délicate, vient d'avorter (Ge 3:23). La création du corps a suivi l'ordonnance divine ; il en est de même de l'intelligence qui y est partiellement liée ; mais la mystérieuse intervention du serpent a empêché le Créateur de faire sortir l'homme de cet état organique pour réaliser une communion spirituelle avec lui.

Le refus de l'homme exprime sa volonté de se complaire en lui-même et de négliger Dieu. Désormais tout homme héritera de ces dispositions hostiles à l'égard de Dieu (Ro 5:12,18) et se trouvera naturellement porté vers les choses animales, égoïstes ou rationnelles, auxquelles il ramènera toute son activité (Job 11:12, Jer 10:14). Son seul régulateur sera la contrainte sociale, et encore ne par-viendra-t-il à l'accepter que par la force (lois), restant toujours prêt à dévorer son semblable sous de pieux prétextes (guerres). Un cruel désarroi sera dans son coeur, qu'il tentera de résoudre de bien des manières (magisme, fétichisme, rationalisme, civilisation scientifique ou morale), sans en obtenir aucun apaisement.

Dieu avait confié à l'homme son image et l'homme a dégradé cette image, profitant, si l'on peut ainsi dire, du cadre et négligeant le portrait. Dieu laissa évoluer l'humanité sur le plan organique où elle était restée, humanité morale du point de vue naturel, dévoyée du point de vue divin. Au sein de cette humanité, par un lent travail dont l'A. T, nous apporte les échos, il sauva les restes de son image. Puis, le moment venu (Ga 4:4), il tenta une nouvelle création, non plus organique, car la création organique avait réussi ; non plus psychologique, car la création psychologique avait réussi ; mais purement spirituelle : ce sera la création du second Adam (Ga 4:4, Mr 1:15). Cette création n'est pas plus que les précédentes une création ex nihilo, mais l'aboutissement d'une lente évolution, une intervention créatrice de Dieu dans le monde. Pleinement homme, puisqu'issu de la création organique et psychologique antérieure, le Christ sera pleinement Dieu, puisqu'il sera une création spirituelle venant directement du Créateur. Il est la réincarnation de Dieu dans l'humanité ; il est la restitution de Dieu à l'humanité.

L'image de Dieu a été brisée par l'homme : l'original, en Christ, sera déposé dans l'humanité, afin qu'il devienne possible, à quiconque lèvera les yeux vers cette image, de voir se recomposer en lui l'image de Dieu (Jn 3:14,17,1Co 15:45 etc.).

Cependant l'état de péché de l'humanité demeure : (Ro 7:14) l'image de Dieu, à laquelle Adam avait été créé, ne peut plus être naturelle en l'homme, comme elle l'eût été si Adam nous l'avait conservée (Ro 5:14). L'échec que l'homme fit au plan divin est, naturellement, irréparable, et si le salut sera désormais, par amour (Jn 3:16), mis gratuitement à la disposition de l'homme, ce salut sera conditionné par une naissance nouvelle (Jn 3:3) qui le fera mourir au péché (Ro 6:1-23) pour renaître à la vie spirituelle et divine (Esa 17:7, Ézéch, 11:19 36:27, Jean 3:6, Ac 1:8, Ro 3:28 8:5-9, 1Co 2:14, Ga 4:6 5:5,18,25 6:1 ; 1P. 2:2, etc.). H. L.

Au mot « homme » se rattachent des locutions particulières :

Homme de Dieu. Ce titre désigne dans l'A. T, une fois un envoyé céleste (Jug 13:6,8) et dans tous les autres cas « un prophète » (De 33:1, Jos 14:6,1Sa 2:27 9:6,1Ro 12:22 13:1-31 20:28,2Ro 1:9 4:9-40 5:8,14 6:6 et suivant, 1Ch 23:14,2Ch 8:14 28:9 30:16, Esd 3:2, Ne 12:24 ; voir Prophète).

Le vieil homme et le nouvel homme. Par ces termes saint Paul désigne dans Ro 6:6, Eph 4:22 et suivant, Col 3:9 et suivant l'homme selon la chair (voir Chair) et l'homme selon l'Esprit ou le régénéré (voir Esprit).

L'homme intérieur ou l'homme extérieur Ces expressions répondent, comme les précédentes, à la condition spirituelle ou charnelle de la créature devant Dieu (Ro 7:22, Eph 3:16,2Co 4:16). Le conflit entre ces deux hommes au point de vue moral est dépeint dans Ro 7. Mais 2Co 4:16 rappelle que le contraste est ici dans le fait que l'homme extérieur subit les lois de la nature, se détruit et meurt, tandis que l'être intérieur, par la vertu de l'Esprit, se renouvelle sans cesse et s'affermit dans la vie éternelle. Nous rejoignons ici la théologie de Jean.

L' homme de péché, ou d'iniquité (2Th 2:3) =l'Antéchrist (voir ce mot, et art. suiv.).

Le Fils de l'homme. Cette locution désigne, dans quelques passages des Écritures, simplement la créature humaine (Job 25:6, Esa 51:12 etc.) ; on la trouve aussi au pluriel : « les fils des hommes » (Ps 4:3, Eph 3:5 etc.). Dans Da 7:13 et suivant, il s'agit d'un être spécial, d'un personnage qui vient du ciel et qui est le représentant de Dieu sur la terre. De très bonne heure on a vu dans ce terme une allusion au Messie. Jésus s'est servi de cette expression avec prédilection pour se désigner lui-même, dans la réalité de sa nature humaine et aussi comme type accompli de l'humanité fille de Dieu. On retrouve cette expression 31 fois dans Matthieu, 14 fois dans Marc 25 fois dans uLc, 12 fois dans Jean ; et c'est toujours dans la bouche de Jésus se désignant lui-même. On la retrouve encore dans le discours d'Etienne (Ac 7:55) et dans les visions d'Apocalypse apparentées à Daniel (Apoc, 1:13 14:14). Devant l'imposante concordance des témoignages, il paraît difficile d'accorder un crédit quelconque à la théorie d'une école critique moderne, qui fait argument de l'absence de cette expression dans les épîtres de Paul et ailleurs, pour la refuser à Jésus-Christ et la considérer comme une création de la littérature chrétienne entre les années 60 et 90. Paul, apôtre des païens, évangélise un milieu dans lequel les prophéties de Daniel et l'Apocalypse messianique ne jouaient nullement le rôle qu'elles avaient dans les auditoires palestiniens auxquels Jésus s'adressait. Une expression qui disait tout à ceux-ci n'aurait rien dit à ceux-là. Voir les art. sur Jésus-Christ.

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      Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
      2 La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
      3 Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut.
      4 Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.
      5 Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
      6 Dieu dit : Qu'il y ait une étendue entre les eaux, et qu'elle sépare les eaux d'avec les eaux.
      7 Et Dieu fit l'étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l'étendue d'avec les eaux qui sont au-dessus de l'étendue. Et cela fut ainsi.
      8 Dieu appela l'étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour.
      9 Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse. Et cela fut ainsi.
      10 Dieu appela le sec terre, et il appela l'amas des eaux mers. Dieu vit que cela était bon.
      11 Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l'herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.
      12 La terre produisit de la verdure, de l'herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres donnant du fruit et ayant en eux leur semence selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      13 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
      14 Dieu dit : Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ;
      15 et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
      16 Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
      17 Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
      18 pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
      19 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
      20 Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel.
      21 Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon.
      22 Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre.
      23 Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le cinquième jour.
      24 Dieu dit : Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
      25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
      26 Puis Dieu dit : Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
      27 Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme.
      28 Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.
      29 Et Dieu dit : Voici, je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.
      30 Et à tout animal de la terre, à tout oiseau du ciel, et à tout ce qui se meut sur la terre, ayant en soi un souffle de vie, je donne toute herbe verte pour nourriture. Et cela fut ainsi.
      31 Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.

      Genèse 2

      1 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.
      2 Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite : et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite.
      3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée en la faisant.
      4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
      6 Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
      7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
      15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
      16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;
      17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
      18 L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.
      19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme.
      20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui.
      21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.
      22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.
      23 Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.
      24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
      6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
      22 L'Éternel Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
      23 Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.

      Genèse 6

      2 les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent.
      3 Alors l'Éternel dit : Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans.

      Genèse 9

      4 Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang.

      Lévitique 17

      11 Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.

      Nombres 11

      25 L'Éternel descendit dans la nuée, et parla à Moïse ; il prit de l'esprit qui était sur lui, et le mit sur les soixante-dix anciens. Et dès que l'esprit reposa sur eux, ils prophétisèrent ; mais ils ne continuèrent pas.

      Josué 14

      6 Les fils de Juda s'approchèrent de Josué, à Guilgal ; et Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, lui dit : Tu sais ce que l'Éternel a déclaré à Moïse, homme de Dieu, au sujet de moi et au sujet de toi, à Kadès Barnéa.

      Juges 13

      6 La femme alla dire à son mari ; Un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l'aspect d'un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom.
      8 Manoach fit cette prière à l'Éternel : Ah ! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire pour l'enfant qui naîtra !

      1 Samuel 1

      26 Anne dit : Mon seigneur, pardon ! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui me tenais ici près de toi pour prier l'Éternel.

      1 Samuel 2

      27 Un homme de Dieu vint auprès d'Éli, et lui dit : Ainsi parle l'Éternel : Ne me suis-je pas révélé à la maison de ton père, lorsqu'ils étaient en Égypte dans la maison de Pharaon ?

      1 Samuel 16

      13 Samuel prit la corne d'huile, et l'oignit au milieu de ses frères. L'esprit de l'Éternel saisit David, à partir de ce jour et dans la suite. Samuel se leva, et s'en alla à Rama.

      1 Chroniques 23

      14 Mais les fils de Moïse, homme de Dieu, furent comptés dans la tribu de Lévi.

      2 Chroniques 8

      14 Il établit dans leurs fonctions, telles que les avait réglées David, son père, les classes des sacrificateurs selon leur office, les Lévites selon leur charge, consistant à célébrer l'Éternel et à faire jour par jour le service en présence des sacrificateurs, et les portiers distribués à chaque porte d'après leurs classes ; car ainsi l'avait ordonné David, homme de Dieu.

      Esdras 3

      2 Josué, fils de Jotsadak, avec ses frères les sacrificateurs, et Zorobabel, fils de Schealthiel, avec ses frères, se levèrent et bâtirent l'autel du Dieu d'Israël, pour y offrir des holocaustes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, homme de Dieu.

      Néhémie 12

      24 Les chefs des Lévites, Haschabia, Schérébia, et Josué, fils de Kadmiel, et leurs frères avec eux, les uns vis-à-vis des autres, étaient chargés de célébrer et de louer l'Éternel, selon l'ordre de David, homme de Dieu.

      Job 11

      12 L'homme, au contraire, a l'intelligence d'un fou, Il est né comme le petit d'un âne sauvage.

      Job 12

      10 Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d'homme.

      Job 15

      14 Qu'est-ce que l'homme, pour qu'il soit pur ? Celui qui est né de la femme peut-il être juste ?
      16 Combien moins l'être abominable et pervers, L'homme qui boit l'iniquité comme l'eau !

      Job 25

      6 Combien moins l'homme, qui n'est qu'un ver, Le fils de l'homme, qui n'est qu'un vermisseau !

      Psaumes 4

      3 (4 : 4) Sachez que l'Éternel s'est choisi un homme pieux ; L'Éternel entend, quand je crie à lui.

      Psaumes 74

      19 Ne livre pas aux bêtes l'âme de ta tourterelle, N'oublie pas à toujours la vie de tes malheureux !

      Psaumes 78

      39 Il se souvint qu'ils n'étaient que chair, Un souffle qui s'en va et ne revient pas.

      Psaumes 104

      29 Tu caches ta face : ils sont tremblants ; Tu leur retires le souffle : ils expirent, Et retournent dans leur poussière.

      Proverbes 31

      10 Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.
      11 Le coeur de son mari a confiance en elle, Et les produits ne lui feront pas défaut.
      12 Elle lui fait du bien, et non du mal, Tous les jours de sa vie.
      13 Elle se procure de la laine et du lin, Et travaille d'une main joyeuse.
      14 Elle est comme un navire marchand, Elle amène son pain de loin.
      15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.
      16 Elle pense à un champ, et elle l'acquiert ; Du fruit de son travail elle plante une vigne.
      17 Elle ceint de force ses reins, Et elle affermit ses bras.
      18 Elle sent que ce qu'elle gagne est bon ; Sa lampe ne s'éteint point pendant la nuit.
      19 Elle met la main à la quenouille, Et ses doigts tiennent le fuseau.
      20 Elle tend la main au malheureux, Elle tend la main à l'indigent.
      21 Elle ne craint pas la neige pour sa maison, Car toute sa maison est vêtue de cramoisi.
      22 Elle se fait des couvertures, Elle a des vêtements de fin lin et de pourpre.
      23 Son mari est considéré aux portes, Lorsqu'il siège avec les anciens du pays.
      24 Elle fait des chemises, et les vend, Et elle livre des ceintures au marchand.
      25 Elle est revêtue de force et de gloire, Et elle se rit de l'avenir.
      26 Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.
      27 Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.
      28 Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; Son mari se lève, et lui donne des louanges :

      Ecclésiaste 3

      20 Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne à la poussière.

      Esaïe 17

      7 En ce jour, l'homme regardera vers son créateur, Et ses yeux se tourneront vers le Saint d'Israël ;

      Esaïe 51

      12 C'est moi, c'est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l'homme mortel, Et du fils de l'homme, pareil à l'herbe ?

      Esaïe 61

      1 L'esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, Car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la liberté, Et aux prisonniers la délivrance ;
      10 Je me réjouirai en l'Éternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu ; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la fiancée se pare de ses joyaux.

      Esaïe 66

      3 Celui qui immole un boeuf est comme celui qui tuerait un homme, Celui qui sacrifie un agneau est comme celui qui romprait la nuque à un chien, Celui qui présente une offrande est comme celui qui répandrait du sang de porc, Celui qui brûle de l'encens est comme celui qui adorerait des idoles ; Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, Et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations.
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