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HOMME

Le mot homme est pris dans des sens divers, mais son emploi est si commun qu'il n'y a pas lieu de les définir longuement. Il désigne l'espèce à laquelle nous appartenons, par opposition aux espèces animales ; il désigne également un individu de cette espèce ; au sens restreint, il en désigne le mâle, par opposition à la femme.

Origine de l'homme.

L'homme fut longtemps considéré comme un être à part, distinct du reste de la création. Mais si ses facultés spéciales autorisent une séparation fondamentale entre lui et les autres êtres vivants, les analogies indéniables de son économie physiologique avec celle des animaux invitent à le rapprocher de ceux-ci.

Tous les êtres vivants furent considérés comme le produit de créations spéciales, chacun selon son espèce ; les espèces animales, nées par génération spontanée, étaient réputées fixes et immuables à travers le temps. Ces conceptions s'appuyaient à tort sur une interprétation abusive et erronée du récit de la création que nous trouvons dans la Genèse. Mais l'étude de la nature a montré qu'elles étaient absolument dépourvues de vraisemblance : il faut considérer le monde, non comme une scène où jouent des acteurs, mais comme un véritable laboratoire où s'élaborent progressivement des formes nouvelles. Les êtres vivants ont entre eux une parenté, à telle enseigne qu'on a pu imaginer qu'ils descendent purement et simplement les uns des autres et que leurs différences sont dues seulement à l'intensification, au cours des générations, de variations individuelles originairement sans importance. L'évolution du monde et des êtres vivants est une donnée aujourd'hui incontestablement acquise : aucun être organisé n'a vu le jour par une véritable génération spontanée, et aucun être ne se maintient identique à lui-même à travers le temps : les êtres vivants ont évolué et évoluent encore sous nos yeux.

La biologie a tenté d'expliquer l'Évolution ; elle s'est efforcée de la ramener à n'être que le résultat de l'action de forces naturelles agissant aveuglément dans le monde, et produisant, au hasard, la différenciation des êtres. Plusieurs théories ont été élaborées pour expliquer que l'Évolution se fait mécaniquement et naturellement. Ces théories prétendent montrer que d'infimes variations peuvent donner naissance, à la longue, à des espèces nouvelles, sans qu'aucune ordonnance surnaturelle ait à intervenir : c'est le transformisme. Le transformisme n'est qu'une manière d'expliquer l'Évolution et ne doit pas être confondu, comme on le fait communément, avec l'Évolution elle-même.

L'Évolution montre que les êtres vivants, y compris l'homme, n'ont pas toujours existé, mais sont apparus successivement sur la terre et se sont modifiés au cours des âges pour devenir ce qu'ils sont de nos jours ; un simple examen de la nature impose ces constatations. Des recherches diverses ont mis à jour des crânes et des squelettes humains dont les caractères animaux ou simiesques sont très marqués : ces fossiles pré-humains ont reçu des noms divers. Citons par ordre d'antiquité : pithecanthropus de Java, sinanthropus, homo Hei-delbergensis, h. Neanderthalensis, etc. Les premiers appartiennent nettement à l'animalité ; les derniers se rapprochent un peu de l'homme, mais sont encore des animaux. On connaît ensuite trois grandes races qui correspondent aux races actuelles et sont nettement des races humaines : Grimaldi (Négroïde), Cro-Magnon (Blanche), Chancelade (Jaune). Voir Préhistoire de l'humanité.

On pense généralement que les fossiles animaux, dont nous venons de citer les noms, témoignent de l'existence d'ancêtres animaux de la race humaine et prouvent l'ascendance animale de l'homme. On ne saurait le contester : la recherche scientifique doit être respectée aussi longtemps qu'elle demeure l'expression de l'observation scrupuleuse et impartiale des faits de la nature. L'évolution des êtres vivants est un fait et leur descendance a toute chance d'être l'expression d'une vérité. Mais il convient de se garder des doctrines scientifiques qui prétendent faire de la métaphysique avec des observations naturelles : le transformisme, nous l'avons dit, est une de ces doctrines. Il entend prouver que l'Évolution s'est opérée mécaniquement et naturellement ; par là, il devient exclusif de tout créationisme, puisque Dieu n'a rien à faire dans une nature qui se fait toute seule.

De telles vues sont absolument erronées et contraires à la fois à la Bible et à l'observation de la nature. En effet, il est incontestable que l'Évolution est progressive, c'est-à-dire que les derniers êtres présentent une supériorité sur leurs antécédents. On doit, par pure logique, conclure que le plus ne peut, naturellement, sortir du moins, c'est-à-dire sans un apport extérieur. Ceci devient évident si l'on considère la supériorité des espèces nouvelles : ce n'est pas une supériorité purement animale, la seule que le transformisme puisse expliquer ; par exemple, l'augmentation du volume des membres ou la modification mécanique, par l'usage, d'organes existants. L'Évolution nous montre des organisations nouvelles, des remaniements profonds de l'économie animale, devant lesquels il est vain d'invoquer le jeu des forces naturelles. Au cours de la série animale, nous voyons les êtres vivants acquérir une indépendance toujours plus grande vis-à-vis du milieu extérieur (locomotion, circulation close, milieux internes, homéothermie, etc.). Cette constatation contredit la théorie de l'adaptation.

Enfin l'homme apparaît comme un être tout à fait désadapté du point de vue naturel et animal. Il est l'aboutissement d'une lignée animale qu'il renie par tous ses caractères spécifiques. Aucune cause naturelle ne peut expliquer le désarmement de l'homme, sa nudité, sa physiologie anormalement délicate, son développement d'une lenteur incomparable, la formation hypertrophique de son cerveau, etc. L'homme manifeste une désadaptation naturelle proportionnelle à une adaptation nouvelle : l'adaptation à la vie psychique et à la vie consciente, et par là, à la vie morale et à la vie religieuse. Son apparition implique un acte créateur : il exprime une volonté expresse de Dieu à son. égard.

Il n'est pas convenable de nier l'évidence et de répudier les principes d'Évolution que l'observation nous impose. Une telle attitude manquerait de loyauté et ne saurait se justifier, puisqu'une évolution bien comprise, loin de contredire le créationisme, l'implique et le démontre au contraire. Il ne s'agit plus, sans doute, d'une incompréhensible création ex nihilo, mais il est question d'une intervention ou d'interventions miraculeuses du Créateur pour façonner sa créature et en faire ce que sa divine sagesse décide pour elle.

Nous avons cru devoir insister quelque peu sur ce point, car les principes d'Évolution sont trop souvent confondus avec les doctrines transformistes qui s'en sont octroyé le monopole. Ces doctrines en viennent à chasser Dieu de sa création, ce qui serait une inadmissible conséquence.

Bible.

La Bible ne contredit en rien les principes évolutionnistes, et son enseignement conserve toute sa valeur et sa portée en dépit des éclaircissements que l'observation naturelle peut y apporter. Il est absolument vain, pour ne pas dire impie, de chercher dans la Bible une cosmologie ou une anthropologie. Ces questions, qui regardent exclusivement la curiosité humaine, ne sont nullement abordées dans les Saintes Écritures. La Révélation divine est d'ordre religieux et la Bible n'envisage l'homme que dans ses relations avec Dieu. Le contexte, qui accompagne les déclarations bibliques, a simplement pour but de permettre au coeur avide d'être éclairé sur sa situation vis-à-vis de Dieu, de comprendre la portée religieuse de son enseignement spirituel : l'homme, créé comme le couronnement d'une création matérielle et animale (Ge 1:26 2:19), est l'effet d'une volonté créatrice de Dieu (Ge 1:26 2:7). Au commencement, Dieu créa toutes choses (Ge 1:1,25 2:1,6) ; puis il créa l'homme (Ge 1:28-31 2:7).

On a voulu, par des procédés divers, extraire de la Bible des théories scientifiques plus ou moins évolutionnistes. C'est ainsi que certains proposèrent de traduire le mot jour par période et de voir, dans les six jours bibliques, six périodes géologiques. Toutes ces explications présentent deux vices qui contraignent à les rejeter : le premier est un vice principiel : c'est de construire, à partir de la Bible, une doctrine scientifique, ce qui est une extrême méconnaissance du caractère religieux de la Bible. Le second est un vice de méthode, car toute tentative de conciliation entre une prétendue science biblique et la science naturelle, contraint à mutiler l'une ou l'autre, à faire dire à l'une ou à l'autre ce qu'elle n'est pas en mesure de dire.

Pour les jours-périodes, par exemple, il est question dans la Bible de jours qui ont un soir et un matin, qui se comptent comme ceux de la semaine et dont le septième est le jour du sabbat ! en sorte qu'il est inadmissible de vouloir y trouver ce qui ne saurait y être exprimé. La création est racontée dans Ge 1:1-31 2:1-3 et dans Ge 2:4,7 2:18-24 ; on pourrait penser qu'il s'agit de deux récits différents, ce qui prouverait le peu d'importance que la Bible attache au processus de la création. Les deux récits s'accordent pour montrer la basse origine de l'homme qui, malgré les dons spéciaux qu'il reçoit de son Créateur, n'est que poussière (Ge 2:7), et la haute valeur que lui confère l'acte créateur de Dieu, puisque Dieu fait l'homme à son image (Ge 1:26 et suivant). Ainsi la Bible ne nous enseigne rien qui touche à la biologie générale ou à l'anthropologie : il n'est pas un seul verset qui ait la moindre prétention scientifique, mais il n'en est aucun qui n'ait une portée religieuse. Sous le vêtement figuré que le langage impose à toute pensée, c'est cet enseignement religieux qu'il convient d'y chercher.

La création de la femme est également présentée sous deux aspects différents. Dans Ge 1:27, Dieu créa l'homme mâle et femelle, en sorte que la création d'Adam et d'Eve procède d'un même acte créateur de l'Éternel. Dans Ge 2:18-23, l'homme nomma les animaux avant que la femme fût créée : c'est d'une côte impaire de l'homme que Dieu créa la femme (Ge 2:21,23). Ce récit symbolique ne prétend pas enseigner que la femme soit inférieure à l'homme, mais au contraire qu'elle a avec lui la plus étroite solidarité (Ge 2:23) et qu'elle est la compagne normale et nécessaire de l'homme (Ge 2:24, Mt 19:5, Mr 10:7, Pr 31:10-28 Eph 5:31,1Pi 3:7).

Nature de l'homme.

L'homme est, en tant qu'être vivant, d'origine animale. Il possède un corps dont les caractères spécifiques sont : la station verticale, la bimanie, la nudité, le volume crânien, etc. Ce corps, physiologiquement, à part ces quelques particularités spécifiques, est entièrement analogue à celui des mammifères (voir Corps). Ce qui fait de l'homme un être à part, c'est la capacité conceptuelle dont il est doué. Il peut abstraire ses perceptions de l'objet qui les a provoquées et concevoir des relations entre des images abstraites. Par là s'ouvre devant lui un monde nouveau : le monde de l'idée auquel préside l'intelligence. Cette particularité d'abstraire les phénomènes aboutit chez l'homme à un état nouveau : celui où l'être pensant, non content de s'abstraire du milieu extérieur, s'abstrait en quelque sorte de lui-même, se regarde penser, c'est-à-dire prend conscience de lui-même.

L'homme sera désormais en mesure de se proposer des fins ; toutes ses facultés physiologiques se trouveront modifiées par cette conscience de soi ; il ne vivra plus exclusivement d'instincts dictés par la nature, mais il raisonnera ; il ne vivra plus seulement d'impressions reçues du dehors, mais il fera acte de volonté ; il ne connaîtra plus seulement les tendances physiologiques, mais il aura accès à un domaine nouveau : le sentiment. De plus, sa faculté conceptuelle trouvera dans le langage un moyen de s'exprimer (Ge 2:19) et l'homme sera en mesure d'avoir avec ses semblables des échanges abstraits, d'idées et de sentiments. Mais cette conscience de soi, qui marque l'achèvement et le couronnement de la création physiologique, met l'homme dans une situation nouvelle : il est un être appelé à l'indépendance complète vis-à-vis de la nature ; il sera ce qu'il se fera ; il est conduit au seuil d'un monde nouveau auquel Dieu le convie : le monde spirituel.

Bible. La Bible n'offre pas plus de doctrine sur la psychologie humaine, qu'elle ne renferme de théorie biologique. Les conceptions qu'elle met en oeuvre sont des conceptions élémentaires susceptibles d'être comprises de tous les temps ; elles varient d'ailleurs d'un livre à l'autre. L'analyse des facultés humaines n'y est nullement tentée ; la Bible n'en tient compte que pour mettre l'homme en garde contre les déviations dont sa nature physiologique ou psychologique pourrait être cause.

La chair, le corps caractérisent l'être humain dans son apparence terrestre, sa faiblesse, ses instincts, sa corruptibilité, le siège des tentations et finalement du péché (Php 3:3, Ge 6:3, Ps 78:39, Mr 14:38, Jn 3:6,1Jn 2:16, Eph 2:1-5, Ro 7:14 etc.). Voir Chair.

L'âme est le plus souvent le principe vital ; (1Ro 17:21,1Sa 1:26 17:55 25:26, Job 12:10, Mt 16:26, Mr 8:36, Ac 10:20) ce principe vital de nature organique, commun à l'homme et aux animaux (Ge 9:4, De 12:23, Le 17:11, Ps 74:19, Jas 2:26), est souvent confondu avec le principe spirituel proprement dit, qui est particulier à l'homme fait à l'image du Créateur (Esa 61:10 66:3, Mt 10:28, Jn 12:27, Ac 15:24,1Co 15:45). Voir Image, parag. 11.

L'esprit (voir ce mot) exprime tantôt le souffle, (Ps 104:29, La 2:12, Za 12:1 etc.) tantôt la capacité religieuse de l'homme, la puissance divine qui agit en lui, (1Sa 16:13, No 11:25, Esa 61:1, Mic 3:8 etc.) tandis que le coeur est le for intérieur, le foyer de la vie personnelle, le siège des sentiments, voire de la conscience morale (Mt 5:8 9:4, Ro 1:24, Ga 4:6,1Co 4:5 etc.). Voir Coeur, Entrailles.

Doctrine de l'homme.

Adam est le type de l'humanité : ce mot hébreu signifie « l'homme ». Il apparaît dans la Bible comme le premier être vivant qui porte ce nom, mais non pas comme le seul être humain qui existe, puisqu'il est question ailleurs des filles des hommes (Ge 6:2). Sa nature propre, comme celle du reste de l'animalité, n'est que poussière (Ge 2:7, Ec 3:20), mais il reçoit un don spécial qui ne provient pas de la terre : il est créé à l'image de Dieu (Ge 1:26,1Co 11:7, Col 3:10, Jas 3:9). Ce n'est pas à dire que Dieu puisse être découvert par la contemplation de l'homme, auquel il aurait servi de patron ; ce n'est ni dans les caractères physiques, ni dans les caractères psychologiques qu'il faut chercher la ressemblance de l'homme avec Dieu (Col 3:10), mais dans une personnalité capable de connaître un développement spirituel, puisque capable de s'affranchir de la nature d'abord et de soi-même ensuite, pour se donner soi-même à son Dieu qui l'appellera.

Par son intelligence, l'homme dominera la création et, par l'appel de Dieu, il pourra devenir un être spirituel. En effet, par le fait même de la création spéciale dont il vient d'être l'objet, l'homme trouve deux voies ouvertes devant lui : l'une est la voie naturelle, l'autre est la voie divine. L'une le portera à poursuivre, avec le concours des capacités intellectuelles dont il est doté, l'évolution organique et naturelle qu'il devrait clôturer, et à régner pour son propre intérêt sur la création. L'autre l'invitera à dépasser le monde naturel et à continuer l'évolution spirituelle que Dieu a amorcée en lui, s'affranchissant de la nature et régnant sur lui-même pour s'offrir à Dieu. Cette alternative est illustrée de façon symbolique et magnifiquement éloquente par le fruit défendu (Ge 2:15-17). Manger le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, c'est faire servir son intelligence à des fins organiques et terrestres, c'est s'ériger en juge du bien et du mal et prendre en main, pour soi-même, la direction de sa vie (Ge 3:6,22) ; voir Chute. Respecter le fruit selon la défense divine, c'est éviter cet écueil et poursuivre, par le moyen des facultés reçues ; une évolution spirituelle, laissant à Dieu la direction de sa vie pour parachever l'oeuvre de la création.

L'homme, tenté par la nature qui parle en lui, refuse de répondre à l'appel de Dieu : (Job 15:14,16) ce qui fait la force du serpent tentateur, l'animal qui se meut tout près de la terre, c'est qu'il fait entendre la voix de la nature (Ge 3:1). Dès ce moment, l'essor de l'évolution créatrice est arrêté, car la dernière création de Dieu, la plus délicate, vient d'avorter (Ge 3:23). La création du corps a suivi l'ordonnance divine ; il en est de même de l'intelligence qui y est partiellement liée ; mais la mystérieuse intervention du serpent a empêché le Créateur de faire sortir l'homme de cet état organique pour réaliser une communion spirituelle avec lui.

Le refus de l'homme exprime sa volonté de se complaire en lui-même et de négliger Dieu. Désormais tout homme héritera de ces dispositions hostiles à l'égard de Dieu (Ro 5:12,18) et se trouvera naturellement porté vers les choses animales, égoïstes ou rationnelles, auxquelles il ramènera toute son activité (Job 11:12, Jer 10:14). Son seul régulateur sera la contrainte sociale, et encore ne par-viendra-t-il à l'accepter que par la force (lois), restant toujours prêt à dévorer son semblable sous de pieux prétextes (guerres). Un cruel désarroi sera dans son coeur, qu'il tentera de résoudre de bien des manières (magisme, fétichisme, rationalisme, civilisation scientifique ou morale), sans en obtenir aucun apaisement.

Dieu avait confié à l'homme son image et l'homme a dégradé cette image, profitant, si l'on peut ainsi dire, du cadre et négligeant le portrait. Dieu laissa évoluer l'humanité sur le plan organique où elle était restée, humanité morale du point de vue naturel, dévoyée du point de vue divin. Au sein de cette humanité, par un lent travail dont l'A. T, nous apporte les échos, il sauva les restes de son image. Puis, le moment venu (Ga 4:4), il tenta une nouvelle création, non plus organique, car la création organique avait réussi ; non plus psychologique, car la création psychologique avait réussi ; mais purement spirituelle : ce sera la création du second Adam (Ga 4:4, Mr 1:15). Cette création n'est pas plus que les précédentes une création ex nihilo, mais l'aboutissement d'une lente évolution, une intervention créatrice de Dieu dans le monde. Pleinement homme, puisqu'issu de la création organique et psychologique antérieure, le Christ sera pleinement Dieu, puisqu'il sera une création spirituelle venant directement du Créateur. Il est la réincarnation de Dieu dans l'humanité ; il est la restitution de Dieu à l'humanité.

L'image de Dieu a été brisée par l'homme : l'original, en Christ, sera déposé dans l'humanité, afin qu'il devienne possible, à quiconque lèvera les yeux vers cette image, de voir se recomposer en lui l'image de Dieu (Jn 3:14,17,1Co 15:45 etc.).

Cependant l'état de péché de l'humanité demeure : (Ro 7:14) l'image de Dieu, à laquelle Adam avait été créé, ne peut plus être naturelle en l'homme, comme elle l'eût été si Adam nous l'avait conservée (Ro 5:14). L'échec que l'homme fit au plan divin est, naturellement, irréparable, et si le salut sera désormais, par amour (Jn 3:16), mis gratuitement à la disposition de l'homme, ce salut sera conditionné par une naissance nouvelle (Jn 3:3) qui le fera mourir au péché (Ro 6:1-23) pour renaître à la vie spirituelle et divine (Esa 17:7, Ézéch, 11:19 36:27, Jean 3:6, Ac 1:8, Ro 3:28 8:5-9, 1Co 2:14, Ga 4:6 5:5,18,25 6:1 ; 1P. 2:2, etc.). H. L.

Au mot « homme » se rattachent des locutions particulières :

Homme de Dieu. Ce titre désigne dans l'A. T, une fois un envoyé céleste (Jug 13:6,8) et dans tous les autres cas « un prophète » (De 33:1, Jos 14:6,1Sa 2:27 9:6,1Ro 12:22 13:1-31 20:28,2Ro 1:9 4:9-40 5:8,14 6:6 et suivant, 1Ch 23:14,2Ch 8:14 28:9 30:16, Esd 3:2, Ne 12:24 ; voir Prophète).

Le vieil homme et le nouvel homme. Par ces termes saint Paul désigne dans Ro 6:6, Eph 4:22 et suivant, Col 3:9 et suivant l'homme selon la chair (voir Chair) et l'homme selon l'Esprit ou le régénéré (voir Esprit).

L'homme intérieur ou l'homme extérieur Ces expressions répondent, comme les précédentes, à la condition spirituelle ou charnelle de la créature devant Dieu (Ro 7:22, Eph 3:16,2Co 4:16). Le conflit entre ces deux hommes au point de vue moral est dépeint dans Ro 7. Mais 2Co 4:16 rappelle que le contraste est ici dans le fait que l'homme extérieur subit les lois de la nature, se détruit et meurt, tandis que l'être intérieur, par la vertu de l'Esprit, se renouvelle sans cesse et s'affermit dans la vie éternelle. Nous rejoignons ici la théologie de Jean.

L' homme de péché, ou d'iniquité (2Th 2:3) =l'Antéchrist (voir ce mot, et art. suiv.).

Le Fils de l'homme. Cette locution désigne, dans quelques passages des Écritures, simplement la créature humaine (Job 25:6, Esa 51:12 etc.) ; on la trouve aussi au pluriel : « les fils des hommes » (Ps 4:3, Eph 3:5 etc.). Dans Da 7:13 et suivant, il s'agit d'un être spécial, d'un personnage qui vient du ciel et qui est le représentant de Dieu sur la terre. De très bonne heure on a vu dans ce terme une allusion au Messie. Jésus s'est servi de cette expression avec prédilection pour se désigner lui-même, dans la réalité de sa nature humaine et aussi comme type accompli de l'humanité fille de Dieu. On retrouve cette expression 31 fois dans Matthieu, 14 fois dans Marc 25 fois dans uLc, 12 fois dans Jean ; et c'est toujours dans la bouche de Jésus se désignant lui-même. On la retrouve encore dans le discours d'Etienne (Ac 7:55) et dans les visions d'Apocalypse apparentées à Daniel (Apoc, 1:13 14:14). Devant l'imposante concordance des témoignages, il paraît difficile d'accorder un crédit quelconque à la théorie d'une école critique moderne, qui fait argument de l'absence de cette expression dans les épîtres de Paul et ailleurs, pour la refuser à Jésus-Christ et la considérer comme une création de la littérature chrétienne entre les années 60 et 90. Paul, apôtre des païens, évangélise un milieu dans lequel les prophéties de Daniel et l'Apocalypse messianique ne jouaient nullement le rôle qu'elles avaient dans les auditoires palestiniens auxquels Jésus s'adressait. Une expression qui disait tout à ceux-ci n'aurait rien dit à ceux-là. Voir les art. sur Jésus-Christ.

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      8 Heureux ceux qui sont sincères et droits ; car ils verront Dieu.

      Matthieu 9

      4 Mais Jésus, lisant ce qui se passait en eux, leur dit : — Pourquoi ouvrez-vous vos cœurs à ces mauvaises pensées ?

      Matthieu 10

      28 Ne tremblez donc pas devant ceux qui peuvent tuer le corps, mais qui n’ont pas le pouvoir de faire mourir l’âme. Craignez plutôt celui qui peut vous faire périr corps et âme dans l’enfer.

      Matthieu 14

      1 C’est à cette époque qu’Hérode, le gouverneur de la Galilée, entendit parler de Jésus. —
      2 Cet homme, dit-il à ses courtisans, c’est certainement Jean-Baptiste. Le voilà ressuscité des morts ! C’est pour cela qu’il détient ce pouvoir de faire des miracles.
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      6 Or, pendant que l’on célébrait l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant tous les invités.
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      17 Mais, répondirent-ils, nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. —
      18 Apportez-les-moi, leur dit-il.
      19 Il ordonna aux gens de s’installer sur l’herbe, puis il prit les cinq pains et les deux poissons, leva son regard vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Ensuite, il partagea les pains en morceaux et les donna aux disciples qui les distribuèrent à la foule.
      20 Chacun mangea à sa faim. Les morceaux qui restaient furent ramassés : on en remplit douze paniers.
      21 Or, il y avait bien cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants, qui furent ainsi nourris.
      22 Aussitôt après, Jésus pressa ses disciples de remonter dans la barque et leur demanda de le devancer sur la rive opposée, pendant qu’il renverrait la foule.
      23 Quand tout le monde se fut dispersé, il gravit une colline pour prier à l’écart. À la tombée de la nuit, il était là, tout seul.
      24 Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres du rivage, la barque, fouettée par le vent contraire, luttait péniblement contre les vagues.
      25 Vers le petit matin, Jésus alla rejoindre ses disciples en marchant sur les eaux.
      26 Quand ils le virent marcher sur le lac, ils furent affolés. — C’est un fantôme ! se dirent-ils et, dans leur panique, ils se mirent à pousser des cris de frayeur.
      27 Mais soudain, Jésus leur parla : — Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur.
      28 Alors, Pierre lui dit : — Si c’est bien toi, Seigneur, donne-moi l’ordre de venir te rejoindre sur l’eau. —
      29 Viens, lui dit Jésus. Aussitôt, Pierre sauta de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus.
      30 Mais quand il remarqua à quel point le vent soufflait, il prit peur et, comme il était sur le point de couler, il s’écria : — Seigneur ! Au secours !
      31 Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le rattrapa. — Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ?
      32 Quand ils furent tous deux remontés dans la barque, le vent cessa.
      33 Alors, les hommes qui se trouvaient dans l’embarcation vinrent se prosterner devant lui en disant : — Tu es vraiment le Fils de Dieu.
      34 Après avoir traversé le lac, ils abordèrent à Génézareth.
      35 Dès que les habitants de l’endroit eurent reconnu Jésus, ils firent prévenir tout le voisinage. On lui amena alors tous les malades,
      36 en le suppliant de leur permettre simplement de toucher le bord de son vêtement. Et tous ceux qui le touchèrent furent complètement guéris.

      Matthieu 16

      26 Si un homme arrivait à posséder le monde entier au prix de sa vie, à quoi cela lui servirait-il ? Que pourrait-il bien donner pour la racheter ?

      Matthieu 19

      5 et qu’il a dit : À cause de cela, l’homme quittera père et mère pour se lier à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un,

      Marc 1

      15 Il dit : — Le moment est venu. Les temps sont accomplis. Le règne de Dieu est tout proche. Changez et acceptez avec foi la Bonne Nouvelle.

      Marc 8

      36 Si un homme gagnait le monde entier au prix de sa vie, à quoi cela lui servirait-il ?

      Marc 10

      7 C’est pourquoi il est dit : L’homme quittera père et mère pour se lier à sa femme,

      Marc 14

      38 Veillez et priez pour ne pas céder à la tentation. Certes, l’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible.

      Jean 2

      16 puis il ordonna aux marchands de pigeons : — Hors d’ici avec tout cela ! C’est la maison de mon Père. N’en faites pas une maison de commerce.

      Jean 3

      3 Jésus lui répondit : — Vraiment, je te l’assure : celui qui ne passe pas par une nouvelle naissance ne saurait voir le règne de Dieu. —
      6 La naissance naturelle ne transmet que la vie humaine naturelle. Seule une naissance spirituelle peut transmettre la vie de l’Esprit.
      14 Dans le désert, Moïse a élevé le serpent d’airain sur un poteau. C’est ainsi que le Fils de l’homme doit, lui aussi, être élevé
      16 Oui, Dieu a tant aimé les hommes qu’il a donné son Fils, son unique, pour qu’aucun de ceux qui se confient en lui ne soit perdu, mais que chacun accède à la vie éternelle.
      17 En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner les hommes, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

      Jean 12

      27 À présent, je suis angoissé, mon cœur est en émoi. Que dois-je faire ? Vais-je dire : « Père, épargne-moi cette heure de souffrance ? » Mais c’est précisément pour passer par cette heure-là que je suis venu !

      Actes 1

      8 Mais bientôt, le Saint-Esprit descendra sur vous et vous revêtira de force pour vous rendre capables d’être mes témoins à Jérusalem, à travers toute la Judée et la Samarie et jusqu’au bout du monde.

      Actes 7

      55 Mais lui, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux au ciel et vit apparaître Dieu dans sa gloire, et Jésus debout à sa droite. —

      Actes 10

      20 Va, descends tout de suite et pars avec eux sans te faire aucun scrupule, car c’est moi qui les ai fait venir.

      Actes 15

      24 Nous avons appris que certains frères venus de chez nous, mais sans mandat de notre part, ont jeté le trouble parmi vous et que, par leurs paroles et leurs exigences, ils vous ont ébranlés.

      Romains 1

      9 Je prie constamment pour vous, Dieu m’en est témoin, lui que je sers de toutes mes forces en proclamant la Bonne Nouvelle qui concerne son Fils.
      24 C’est pourquoi Dieu les a abandonnés à eux-mêmes pour être le jouet des passions et des convoitises de leur cœur. Il les a laissé s’enliser dans l’immoralité, de sorte qu’ils ont avili leur propre corps.

      Romains 3

      28 Voilà donc ce que nous affirmons : l’homme retrouve sa vraie position vis-à-vis de Dieu, il est déclaré juste, non pas en accomplissant les œuvres qu’exige la loi, mais en plaçant sa confiance en Dieu et en acceptant ce qu’il lui offre.

      Romains 4

      9 Une question se pose : ce bonheur n’est-il réservé qu’aux Juifs ou bien est-il aussi accessible à tous les hommes ? Nous disons qu’Abraham a été déclaré juste parce que Dieu a porté son acte de foi à son crédit.

      Romains 5

      8 Mais le Christ, lui, est mort pour nous alors que nous vivions encore en conflit avec lui. N’est-ce pas la meilleure preuve que Dieu nous aime ?
      12 Résumons : par un seul homme (Adam), le péché a fait son entrée dans le monde. À sa suite est venue la mort qui a étendu sa domination sur toute l’humanité : aucun homme n’a encore réussi à se soustraire à son pouvoir, car aucun n’est libre du péché.
      14 La preuve, c’est que la mort (sanction normale du péché) a régné d’Adam jusqu’à Moïse, même sur les hommes qui n’avaient pas transgressé un ordre précis comme Adam – Adam préfigurait celui qui devait venir (le Christ).
      18 Ainsi donc, un homme est tombé et toute l’humanité a été entraînée dans la chute et la condamnation. De même, parce qu’un homme a obéi et a parfaitement accompli ce que la justice divine demande, l’acquittement qui donne la vie est devenu accessible à tous les hommes.

      Romains 6

      1 Quelle conclusion tirerons-nous de tout cela ? Dirons-nous comme certains : « Continuons donc à pécher afin que la grâce de Dieu puisse s’exercer pleinement et qu’elle en apparaisse encore plus glorieuse » ? Nous faut-il « demeurer dans le péché » ?
      2 Certes non ! Puisque nous sommes morts au péché, nous n’existons plus pour lui ; comment pourrions-nous vivre encore sous son empire ?
      3 Auriez-vous oublié que tous les baptisés ont fait acte de mort au péché ? Ou bien ne savez-vous pas que nous tous qui avons été immergés en Jésus-Christ, nous avons été plongés en sa mort ?
      4 Par le baptême, nous avons donc été ensevelis avec lui afin de partager sa mort. Tout ce que nous étions autrefois est à présent mort et enterré. Et pourquoi cela ? Vous savez que le Christ a été ressuscité d’entre les morts par la puissance glorieuse du Père : nous aussi, nous avons reçu une nouvelle vie et nous sommes appelés à mener notre existence sur un plan nouveau.
      5 En effet, nous sommes devenus un seul et même être avec lui. Nous lui avons été incorporés, comme le greffon à son porte-greffe. Si donc nous avons été implantés en sa mort pour mourir avec lui, nous le serons aussi en sa résurrection pour revivre comme lui.
      6 Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été cloué à la croix avec le Christ afin que le péché soit réduit à l’impuissance et que le corps, instrument docile du péché, soit neutralisé. Nous avons été crucifiés avec le Christ pour que le mal n’ait plus de prise sur nous et que nous n’ayons plus besoin d’obéir comme des esclaves à ses sollicitations.
      7 Un mort est quitte envers le péché, il est dégagé de sa responsabilité ; le mal a beau l’appeler : il ne répond plus.
      8 Donc, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons aussi que nous partagerons la vie du Christ : en union avec lui, nous accéderons à la vie nouvelle.
      9 Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne mourra plus jamais : la mort a perdu tout droit et tout pouvoir sur lui.
      10 Il est mort pour le péché, une fois pour toutes. Mais à présent, étant ressuscité, il vit pour Dieu, dans une communion parfaite avec lui.
      11 À vous de prendre la même attitude : vous êtes morts pour le péché, considérez-vous donc comme des morts à l’égard de ses appels, considérez votre relation avec lui comme rompue, d’une part. Regardez-vous, d’autre part, comme vivants pour Dieu dans une communion ininterrompue avec lui, puisque vous êtes en Jésus-Christ notre Seigneur.
      12 Ne permettez donc plus au péché d’exercer sa domination sur votre corps mortel ni de se servir de vos membres pour vous asservir à ses convoitises. Son règne sur vous est fini : refusez donc de lui obéir et de céder aux désirs de vos passions.
      13 Vous n’avez plus le droit de mettre vos membres à la disposition du péché ni de placer vos facultés à son service : il s’en servirait comme armes contre Dieu. Présentez-vous plutôt vous-mêmes à Dieu et placez-vous, une fois pour toutes, à sa disposition. Offrez-vous entièrement à lui. N’avez-vous pas été arrachés à une mort certaine et ressuscités à une vie nouvelle ? Consacrez donc vos facultés au service de Dieu et faites de vos membres des instruments de sa volonté. Remettez-les entre les mains de Dieu afin qu’il s’en serve comme armes pour accomplir ses desseins.
      14 Car votre maître n’est plus le péché ; il ne conserve aucun droit sur vous et ne pourra, par conséquent, ni vous dominer ni vous vaincre. Vous ne relevez plus de la loi, votre vie est placée sous le signe de la grâce divine.
      15 Cela signifierait-il que « nous pouvons maintenant faire le mal » ? Allons-nous nous mettre à pécher sous prétexte que notre salut ne dépend pas de l’accomplissement de la loi, mais de la grâce qui couvre tout ? Allons donc !
      16 Vous savez très bien qu’en vous mettant corps et âme au service de quelqu’un, vous êtes tenus de lui obéir et d’accomplir toutes ses volontés. Vous devenez ainsi effectivement les esclaves du maître auquel vous vous êtes voués et que vous avez choisi de servir. Il en est de même de vos relations avec le péché ou avec Dieu : ou bien vous servez le péché et vous allez à la mort, ou bien vous obéissez à Dieu et vous trouvez une nouvelle vie juste.
      17 Dieu soit loué ! Si, jadis, vous étiez les esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout cœur à l’enseignement que vous avez reçu. Vous vous êtes volontairement soumis au modèle présenté par la doctrine qui vous a été transmise.
      18 À présent, affranchis de votre ancien maître, le péché, vous êtes entrés au service de ce qui est juste.
      19 J’emploie cette image de l’esclavage parce que vous avez de la peine à comprendre votre nouvelle position, mais elle n’est pas rigoureusement exacte : autrefois, en fidèles valets du péché, vous aviez placé toutes vos facultés et vos membres au service de l’immoralité et du désordre. Pour arriver à quoi ? Au mépris de toute règle, à l’anarchie morale complète, à la révolte contre Dieu. Eh bien, maintenant, servez Dieu avec le même dévouement. Mettez tout votre être à la disposition de ce qui est juste. C’est là le chemin d’une vie sainte. Vous réjouirez Dieu en le suivant.
      20 Lorsque vous étiez encore esclaves du péché, vous préoccupiez-vous de la volonté de Dieu ? Vous vous considériez à son égard comme des hommes libres, n’est-il pas vrai ? Vous estimiez qu’elle n’avait pas d’ordre à vous donner.
      21 Qu’avez-vous gagné ? Quels étaient les fruits d’une telle attitude ? Rien que des actes dont le seul souvenir vous fait rougir de honte aujourd’hui, car ils vous entraînaient à la ruine. À la longue, ces choses ne mènent qu’à une seule issue : la mort.
      22 Tout a changé maintenant : affranchis de l’esclavage du péché, vous n’avez plus aucune obligation envers lui. C’est Dieu qui vous a engagés comme serviteurs. Votre récompense actuelle est de lui appartenir toujours davantage, en progressant dans une conduite toujours plus conforme à sa volonté. Les fruits que vous portez, ce sont des actions qui le réjouissent. Et, au terme de votre route, se trouve la vie pour toujours.
      23 Car si la solde payée par le péché à ses esclaves est la mort, Dieu nous offre comme cadeau gratuit la vie éternelle en communion avec Jésus-Christ notre Seigneur.

      Romains 7

      1 Mes frères, vous connaissez bien la loi juive ; en tout cas, vous possédez tous suffisamment de notions juridiques pour savoir qu’une personne est soumise à la loi seulement de son vivant. Si elle meurt, la loi perd toute emprise sur elle.
      2 Ainsi, par exemple, une femme mariée est liée légalement à son mari tant que celui-ci est en vie. S’il vient à mourir, elle est dégagée de la loi matrimoniale qui l’unissait à lui.
      3 Si, du vivant de son époux, elle se donnait à un autre homme, elle serait taxée d’adultère. Après le décès de son conjoint, elle est légalement libre et ne commet donc pas d’adultère en épousant quelqu’un d’autre.
      4 Il en est de même pour vous, mes frères : la mort subie par le Christ est aussi la vôtre, puisque vous êtes devenus un avec lui. Cette mort a creusé un fossé infranchissable entre la loi et vous. Si vous êtes morts, le lien qui vous unissait à la loi est donc rompu. La loi n’a plus de pouvoir sur vous. Vous êtes par conséquent libres d’appartenir à un autre, de contracter une union avec lui, je veux dire : avec le Christ, le Ressuscité, qui vous a arrachés à la mort avec lui. Unis à lui, vous pouvez à présent porter des fruits pour Dieu et accomplir ce qui lui est agréable.
      5 Lorsque, livrés à nous-mêmes, nous croyions mener notre vie selon notre bon plaisir, c’étaient en fait nos instincts corrompus qui nous dictaient notre comportement. La loi ne réussissait qu’à exciter et attiser nos passions. Les désirs coupables, exaspérés par l’interdiction, nous poussaient au mal. Ils étaient si actifs dans nos membres que les fruits de notre vie nous destinaient à la mort.
      6 Mais maintenant, nous avons été soustraits au pouvoir de la loi. Oui, le tyran n’a pu retenir ses esclaves : la mort nous a fait sortir de la prison où la loi nous gardait captifs. À présent, nous possédons une nouvelle vie. Nous sommes libres de servir Dieu, et nous le servons, non plus comme sous le régime périmé du code légal, en étant assujettis à des prescriptions écrites, mais d’une manière spirituelle, avec les forces que nous donne l’Esprit du Christ en nous.
      7 Faudrait-il en conclure que « loi et péché sont une seule et même chose » ? Certes non ! Mais, par la loi, j’ai appris à identifier le péché et à prendre conscience de ma culpabilité. Par exemple, je n’aurais pas su que c’est mal de désirer ce que les autres possèdent, si la loi ne m’avait pas dit : Tu ne convoiteras pas. Je ne me serais jamais senti coupable sans cette déclaration.
      8 Mais alors, le péché qui était en moi a trouvé dans le commandement une occasion de se manifester ; il s’en est forgé une arme contre moi. L’interdiction même lui a servi pour susciter en moi toutes sortes de convoitises, la défense n’a fait qu’exciter mes mauvais désirs. Or, là où il n’y a pas de loi, le péché est inerte.
      9 Ah ! autrefois, avant d’être soumis à la loi, je vivais tranquille. Mais dès que survint le commandement, le péché s’éveilla à la vie –
      10 et moi, je mourus. Je pris conscience d’être un pécheur, c’est-à-dire un condamné à mort. Ainsi, la loi qui devait me servir de guide sur le chemin de la vie m’a, en fait, mené vers la condamnation et la mort.
      11 En réalité, le commandement devint l’instrument du mal qui a saisi cette occasion pour me séduire et me tuer,
      12 car la loi en elle-même est sainte et chaque commandement est saint, juste et bon.
      13 Est-il donc possible que quelque chose de bon en soi ait des conséquences si néfastes ? Le bien peut-il me faire mourir ? Évidemment non ! L’auteur de ce crime, c’est le péché. Sa véritable nature devait être démasquée. Or, en me donnant la mort par une bonne chose, il a montré son vrai visage : grâce au commandement, il est apparu dans toute sa virulence. Sa nature foncièrement maléfique a donc paru au grand jour.
      14 Nous savons que la loi a été inspirée par l’Esprit de Dieu. Elle est donc spirituelle, mais moi, je ne le suis pas. Je préfère laisser mes propres pensées me diriger. Et voilà pourquoi je suis comme un homme livré à lui-même, à la merci du péché, comme un esclave entre ses mains.
      15 Vraiment, je ne me comprends pas moi-même : mon comportement me désoriente et je ne reconnais pas mes propres actes : ma façon d’agir me paraît étrangère à moi-même. Je fais, non ce que ma volonté a décidé, mais ce que je déteste et que mon sens moral réprouve.
      16 Par mes convictions intimes, je rends hommage à la loi, mon être profond l’approuve et en reconnaît l’excellence. Mais c’est plus fort que moi. Je ne puis faire autrement.
      17 Le véritable acteur, ce n’est donc plus moi, mais le péché qui s’est installé en moi. C’est lui qui me pousse irrésistiblement à de mauvaises actions.
      18 Par expérience, je sais qu’en moi, c’est-à-dire dans mon être naturel, n’habite rien de bon. Ce n’est pas la bonne volonté qui me manque, mais plutôt la force de réaliser mes bonnes intentions.
      19 Je n’arrive pas à accomplir le bien que je me propose et je commets, malgré moi, le mal que j’étais pourtant décidé à éviter.
      20 Si donc je fais ce que je ne veux pas, je ne suis pas vraiment maître de moi-même. Celui qui me gouverne et me fait agir, ce n’est plus mon moi, c’est le péché qui a élu domicile en moi.
      21 Je vis en constante contradiction avec moi-même : je voudrais faire le bien, mais je constate que seul le mal est à ma portée, et je ne puis résister à ses sollicitations.
      22 Mon être intérieur adhère de tout cœur à la loi divine, il en approuve joyeusement les exigences.
      23 Cependant, je suis bien obligé de constater, en mon corps, l’empreinte d’une autre loi. Mes facultés humaines sont régies par un principe opposé à celui de ma raison et qui me met sans cesse en conflit avec la loi de ma conscience. Et cette force mauvaise me domine si bien que je me retrouve prisonnier sous la férule du péché qui est à l’œuvre dans mes membres.
      24 Quel déchirement terrible ! Infortuné que je suis ! Qui me libérera de l’emprise de ma nature pécheresse ? Qui affranchira mon corps de l’esclavage des mauvais instincts ?
      25 Dieu merci ! Il existe une issue : Dieu lui-même m’a délivré par Jésus-Christ notre Seigneur. (En résumé,) livré à moi-même et à mes propres forces, je suis, d’un côté, lié à la loi de Dieu par ma conscience et ma raison, mais d’un autre côté, je suis, dans ce que je vis concrètement, esclave de la loi du péché.

      Romains 8

      5 Aussi longtemps que l’homme veut disposer seul de sa vie, il ne parvient pas à se détacher de lui-même : tous ses désirs, ses intérêts et ses plans tournent autour de sa personne. Livré à lui-même, il tend vers ce qui est conforme à la nature de l’homme non régénéré. Mais ceux qui suivent les suggestions de l’Esprit se préoccupent de ce que Dieu désire et concentrent leur recherche sur les richesses spirituelles.

      Romains 13

      1 Que chaque homme soit loyalement soumis au gouvernement du pays où il vit. Qu’il lui obéisse et en reconnaisse de bonne grâce la légitimité, car tous ceux qui possèdent quelque autorité en ce monde, la détiennent de Dieu et l’exercent sous son contrôle.

      1 Corinthiens 2

      14 L’homme qui n’a que ses facultés naturelles n’est pas en mesure de percevoir ce qui vient de l’Esprit de Dieu : il n’accepte pas ses dons et n’admet pas les vérités spirituelles ; elles sont, à ses yeux, « pure folie » et il est incapable de les comprendre. Pourquoi ? Parce que seul l’Esprit de Dieu permet de les discerner ; et c’est à la lumière de cet Esprit qu’elles demandent à être jugées.

      1 Corinthiens 4

      5 C’est pourquoi il vaut mieux vous abstenir de juger de façon hâtive et prématurée un serviteur de Dieu. Attendez que le Seigneur revienne. Il mettra en lumière tout ce qui se cachait dans les ténèbres : il dévoilera les mobiles véritables de nos actions et les desseins secrets des cœurs. Alors, chacun recevra du Seigneur l’approbation qui lui revient.

      1 Corinthiens 11

      7 L’homme ne doit pas avoir la tête couverte, puisqu’il représente la personne de Dieu et reflète sa gloire. La femme, par contre, est le reflet de la gloire de l’homme.

      1 Corinthiens 15

      45 C’est bien ce que nous lisons dans l’Écriture : Le premier homme (Adam) fut créé âme vivante. Le dernier Adam (le Christ) est « un Esprit créateur de vie ».

      2 Corinthiens 4

      16 Voilà donc pourquoi rien ne saurait abattre notre courage et pourquoi nous ne faiblissons pas. Bien au contraire : si, extérieurement, notre corps s’épuise et se détériore, intérieurement, nous sommes renouvelés et revêtus de forces neuves de jour en jour.

      Galates 4

      4 Mais, lorsque les temps de notre minorité furent révolus, au terme fixé par Dieu, il envoya son Fils qui naquit d’une femme, comme tous les hommes, et se soumit à la juridiction de la loi.
      6 Nous sommes bien des fils. Un fait le prouve : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit s’adresse à Dieu, comme Jésus-Christ, en l’appelant Abba, c’est-à-dire : Père, cher Père.

      Galates 5

      5 Pour nous, fortifiés par l’Esprit, c’est par la foi que nous espérons être déclarés justes. Oui, une parfaite justice nous sera accordée parce que nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ. C’est là notre espérance, et l’Esprit la confirme en nous.
      18 Mais si vous vous laissez guider par l’Esprit, vous avez échappé à la domination de la loi, vous ne dépendez plus d’elle. (Si, par contre, vous vous laissez mener par votre être naturel, vous ferez ce qui est contraire à la loi.)
      25 Puisque l’Esprit est la source de notre vie, laissons-nous aussi conduire par lui, suivons ses indications et agissons comme il le désire, c’est-à-dire que notre vie, elle aussi, soit spirituelle.

      Galates 6

      1 Mes frères, s’il arrivait à quelqu’un de faire, par mégarde, un faux pas, si, cédant à une impulsion soudaine, il tombait dans quelque faute et que vous veniez à le découvrir, agissez à son égard en hommes spirituels : sous la conduite de l’Esprit, ramenez-le avec affection et douceur dans le droit chemin, en évitant tout sentiment de supériorité. Et soyez vous-mêmes sur vos gardes, de crainte d’être aussi induits en tentation !

      Ephésiens 2

      1 (Vous aussi, vous avez expérimenté cette puissance vivifiante de Dieu.) Vous étiez (spirituellement) morts à cause de vos fautes et de vos péchés,
      2 lorsque vous vous laissiez emporter par le courant de ce monde. Autrefois, toute votre manière de vivre et votre comportement étaient modelés par les habitudes de ce monde. En fait, vous obéissiez à (Satan) qui règne en maître sur l’atmosphère spirituelle que nous respirons et qui influence la mentalité ambiante. Vous viviez dans la dépendance des esprits mauvais qui accomplissaient leurs œuvres en vous, comme ils le font encore en ceux qui refusent d’entrer dans le plan de Dieu.
      3 Notre comportement, à nous tous, nous était dicté par nos instincts et nos passions : nous nous laissions aveuglément gouverner par les impulsions de notre être naturel. Tout ce que désiraient nos pensées et notre imagination corrompues, nous l’exécutions, car nous étions comme obligés de céder à tous les caprices de notre nature humaine et de nos sens. Aussi (nous les Juifs) étions-nous, par nature, l’objet de la colère de Dieu comme tout le reste des hommes.
      4 Mais Dieu est si riche en bonté ! Lorsque nous étions encore plongés dans la mort à cause de nos désobéissances,
      5 il s’est chargé de nous avec amour et nous a conduits vers une vie nouvelle en nous communiquant la vie même du Christ – n’est-ce pas pure grâce que vous ayez pu être sauvés ?

      Ephésiens 3

      5 Ce secret, Dieu l’a tenu caché aux hommes des générations passées. Il l’a dévoilé maintenant par le Saint-Esprit aux apôtres, ses porte-parole, qu’il a mis à part.
      16 Ses ressources sont infinies. Il tient des trésors de grâce à votre disposition. Je lui demande que, par son Esprit, vous puissiez vous en saisir. Qu’il vous fortifie et qu’il renouvelle votre être intérieur afin que vous puissiez grandir et progresser !

      Ephésiens 4

      22 Si donc vous avez reçu le véritable enseignement chrétien, vous avez appris qu’en communion avec lui, vous devez quitter les vieilles hardes de votre ancienne manière de vivre, vous dépouiller de votre vieux moi d’avant votre conversion. C’était là votre vieille nature qui allait à sa ruine, se corrompant sous la poussée des désirs séducteurs en suivant les illusions décevantes qu’engendraient les passions.

      Ephésiens 5

      31 C’est pourquoi l’homme délaissera père et mère pour s’unir à sa femme et les deux ne feront plus qu’un seul être.

      Colossiens 3

      9 Ne mentez plus les uns aux autres ! Car vous avez déposé le vieil homme avec tous ses agissements
      10 et revêtu l’homme nouveau qui ne cesse de se renouveler sur le modèle de son Créateur, et s’achemine progressivement vers une connaissance toujours plus exacte (de Dieu).

      2 Thessaloniciens 2

      3 Ne vous laissez surtout pas troubler si vite. Que personne ne vous égare sur ce point. Car le jour du Seigneur n’arrivera pas avant la grande rébellion finale contre Dieu, où les hommes jetteront toute foi par-dessus bord. Il faut qu’apparaisse d’abord l’homme sans foi ni loi destiné à la perdition, le mal incarné.

      Jacques 2

      26 Sans l’esprit, notre corps est sans vie ; de même, si elle ne produit pas d’actes, la foi est morte.

      Jacques 3

      9 Tantôt nous nous en servons pour chanter les louanges du Seigneur, notre Père, tantôt nous l’utilisons pour maudire les hommes créés pourtant à l’image de Dieu.

      1 Pierre 2

      2 Les nouveau-nés réclament leur lait à cor et à cri. Vous aussi, vous êtes des enfants nouvellement nés (à la vie d’en haut) : recherchez donc avidement le pur lait spirituel de la parole, afin qu’il vous fasse grandir dans la vie nouvelle.

      1 Pierre 3

      7 Quant à vous, maris, essayez de comprendre vos femmes, ayez beaucoup d’égards pour elles dans votre vie commune ; souvenez-vous qu’elles ont une nature plus fragile et plus délicate. Traitez-les avec respect et honneur, non seulement parce qu’elles sont plus faibles, mais parce qu’elles héritent avec vous la vie (éternelle) que Dieu vous accorde dans sa grâce. Sinon, vous faites vous-mêmes obstacle à l’exaucement de vos prières.

      1 Jean 2

      16 En effet, tout ce qui fait partie du monde : les mauvais désirs de l’homme livré à lui-même, la soif de voir et de posséder ce qui attire nos yeux, ainsi que l’orgueil inspiré par la richesse et la puissance, tout cela ne vient pas du Père, mais du monde.

      Apocalypse 1

      13 et, au milieu d’eux, je distinguai un être ressemblant à un homme. Il portait une longue tunique qui lui allait jusqu’aux pieds ; elle était serrée à la taille par une ceinture d’or.

      Apocalypse 14

      14 Lorsque je levai les yeux, j’aperçus tout à coup un nuage blanc sur lequel siégait quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme. Sa tête était ceinte d’une couronne d’or, il tenait à la main une faucille tranchante.
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