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IDOLÂTRIE

L'idolâtrie, ou culte des images, présente en Israël deux aspects également inconciliables avec le culte de Jéhovah selon la loi et les prophètes ; et cela malgré la persistance--jusqu'après l'exil--avec laquelle le peuple et ses chefs, même souvent ses prêtres, ont voulu associer l'un et l'autre culte. Le premier aspect de l'idolâtrie est celui du culte des faux dieux représentés par des objets naturels ou artificiels. Le deuxième est celui du culte dont l'objet est bien Jéhovah, mais représenté par un objet visible le plus souvent artificiel. Nous les étudierons successivement.

I L'idolâtrie ou culte des faux dieux.

Le mot idolâtrie est grec et n'a pas d'équivalent en hébreu. Quand nos traductions de l'A. T, l'emploient, c'est pour rendre, par exemple, une expression comme celle-ci : « La désobéissance obstinée est comme faux dieux et idoles » (1Sa 15:23). Par contre les termes hébreux pour rendre la notion d'idoles sont très nombreux et équivalent à : images (taillées ou de fonte suivant les cas), dieux domestiques (théraphim), choses de néant, objets de terreur, abominations, non-dieux, dieux de fumier. Ces cinq derniers termes, fréquents dans les prophètes, marquent le suprême dédain ou la suprême répugnance pour des objets dont on évite à dessein de prononcer le nom particulier.

Quelle que soit la religion des pères d'Abraham (culte des astres, des ancêtres ou d'objets, tels que fontaines, arbres ou pierres, animés par un esprit ou un dieu protecteur), il est certain qu'au moment où Israël apparaît dans l'histoire il y a, en principe, rupture entre sa religion et le polythéisme des autres nations et que, des siècles plus tard, Moïse incarne la religion spirituelle de Jéhovah opposée au culte de toutes les autres divinités. Jéhovah est le seul Dieu d'Israël en attendant d'être, pour Israël d'abord, le seul Dieu de toute l'humanité. Les récits du veau d'or (Ex 32) et du culte de Baal-Péor des Moabites (No 25) ne font qu'accentuer la vigueur du culte spirituel et saint de Jéhovah dès son origine, au désert.

Dès qu'il occupe Canaan, Israël adopte le culte idolâtre de ceux au milieu desquels il vit et qui sont beaucoup plus civilisés que le peuple de nomades qu'il a été jusqu'alors. Baal et Astarté (figurés par le Soleil et la Lune ou par des statues humaines ou par des symboles significatifs des dieux mâle et femelle), déifications des forces de la nature, sont bien à la portée du primitif Israël qui s'essaye à la vie sédentaire du cultivateur. Le culte de débauche et de cruauté qui faisait de la prostitution et des sacrifices d'enfants des actes sacrés ne répugnait point aux Israélites. Gédéon avait dans son domaine un autel élevé à Baal et surmonté d'une idole (Jug 6:25). C'est la guerre qui tourne le coeur des chefs vers Jéhovah. Il en sera ainsi pendant des siècles, jusqu'à l'exil, et malgré les réformateurs et les prophètes ; Baal et Astarté, les théraphim (dieux domestiques que l'on trouve encore chez David : 1Sa 19:13) ; mêlés à la vie du foyer et des champs, paraissent plus proches de l'Israélite et plus facilement accessibles que Jéhovah, toujours invisible : on peut les toucher et les voir, et tenter de les émouvoir par des sacrifices de chair humaine. Le culte des faux dieux peut être efficace pour la vie courante, notamment pour conjurer la sécheresse, protéger les moissons ; mais, quand il s'agit de guerres qui engagent la vie nationale, alors il convient d'aller jusqu'à Jéhovah, le maître des armées célestes et le haut protecteur du peuple. Quand, plusieurs siècles après Gédéon, Elie reproche au peuple de « boiter des deux côtés » (1Ro 18:21), il blâme l'association de son idolâtrie au culte de Jéhovah : l'Éternel seul, ou Baal et les faux dieux, mais point de mélange. Le conflit des deux cultes qui s'affrontent ou qui essayent de se confondre fait tout le drame moral et politique de l'histoire d'Israël jusqu'à l'exil. Si David et Salomon paraissent un moment faire triompher le culte spirituel, aussitôt après eux reparaît le régime de l'idolâtrie, avec ses superstitions, cruautés et débauches. Après le schisme, le culte des faux dieux subsiste dans les deux royaumes. En Juda, qui possède le Temple unique et la dynastie de David, l'idolâtrie va parfois jusqu'à dresser ses faux dieux dans le sanctuaire ; mais les réactions sont vigoureuses aussi. La réforme d'Asa (1Ro 15) et surtout celle d'Ézéchias (2Ro 18), inspirée par Ésaïe, font momentanément triompher le culte spirituel. Mais l'effroyable règne de Manassé vient tout détruire. La dernière réforme, celle de Josias, inspirée par Jérémie, et qui tente de donner au peuple la loi du Deutéronome, n'est, elle aussi, que passagère. Elle n'empêche pas la ruine de Jérusalem, du Temple et l'exil en Caldée de l'élite du peuple. Le royaume du N., Samarie, était, depuis plus de cent ans, tombé sous les coups des Assyriens. Ce royaume de Samarie avait été constitué par Jéroboam, en partie pour réagir contre l'idolâtrie dans laquelle Roboam, fils de Salomon, entraînait le peuple. Mais les sanctuaires établis à Dan et à Béthel, avec les taureaux qui devaient représenter l'Éternel, n'avaient fait que favoriser le culte idolâtre et des faux dieux. Achab était allé jusqu'à élever à Samarie un temple à Baal et une idole à Astarté. La dynastie d'Achab détruite, celle des Nimsides ne valut guère mieux : Jéhu et Jéroboam II apportèrent à Samarie la prospérité politique mais développèrent une idolâtrie formaliste et hypocrite qu'Amos flétrit par ses sombres discours de sévère spiritualité. Les hauts-lieux, les bocages, les jardins sacrés où l'on offrait des sacrifices de sang et de débauche se multipliaient malgré les deux sanctuaires qui passaient pour être consacrés à Jéhovah. L'Assyrien trouve un peuple asservi d'avance et Samarie tombe entre ses mains.

Ce sont les grands adversaires du culte des faux dieux, les témoins vivants du Dieu saint, les prophètes, qui nous montrent à quel degré d'idolâtrie le peuple du royaume du S. parvint en ses dernières années de vie indépendante. « O Juda, s'écrie Jérémie (Jer 2:28), tu as autant de dieux que de villes ! » Et, à la même époque, au commencement du VI e siècle, c'est Ézéchiel (Eze 8) qui, après avoir parlé de « l'idole de la jalousie » (Astarté), érigée à l'entrée de la porte intérieure de la ville, énumère les faux dieux qui régnent en Juda sous leur triple forme : animaux, Thammuz (Adonis ou le printemps qui par sa mort entraîne les femmes aux larmes et aux débauches rituelles), et le Soleil ou Baal que l'on adore en tournant le dos au Temple de Jéhovah. Il fallut l'exil, ses souffrances et la rencontre brutale de tout le paganisme babylonien, pour guérir à tout jamais de l'idolâtrie au moins la partie du peuple--la meilleure--qui revint en Palestine. La réforme d'Esdras, la loi interdisant les mariages avec des païens, la publication de la loi de Moïse eurent raison du culte idolâtre ; et le peuple, dépendant des Perses, puis des Grecs, puis des Romains, vécut fidèle, au moins extérieurement, et jusqu'au fanatisme, à sa loi et à son culte restauré ; il fut même capable de souffrir avec héroïsme les persécutions d'Antiochus Épiphane. C'est l'histoire des Macchabées.

II Le culte idolâtre de Jéhovah.

C'est bien à ce culte du Dieu national que Jéroboam attire son peuple quand il élève un taureau à Dan, un autre à Béthel, aux deux extrémités du royaume de Samarie. En dehors du Décalogue, dont l'édition actuelle portant des commentaires n'est certainement pas antérieure au VIIIe siècle, c'est dans ce siècle même que nous trouvons les premières protestations jéhovistes contre le culte des images, même des images de Jéhovah. « Ton veau d'or, ô Samarie, est rejeté ! » s'écrie avec mépris le prophète Osée (Os 8:5), vers l'an 750, à peu près à l'époque où Jéroboam II pontifiait à Béthel sous les diatribes d'Amos.

Mais auparavant, l'horreur sainte du culte des images dont on trouve des échos dans le Pentateuque et qui a parfaitement pu exister en effet à l'époque de Moïse, ne laisse pas de trace dans l'histoire du prophète Élie. Il est l'ennemi du baalisme, il ne semble pas l'être des images et il ne l'est certainement pas des hauts-lieux puisqu'il sacrifie, en sûreté de conscience, sur le Carmel. D'autre part, il est positivement question d'images qui doivent être des représentations, tout au moins des symboles, de l'Éternel, dans les livres des Juges et de Samuel. Gédéon a détruit, sur l'ordre de Dieu, l'autel de Baal et la statue d'Astarté ; mais, après sa victoire sur Madian, il construit en toute bonne conscience, avec l'or pris à l'ennemi, un éphod qui est certainement une sorte de statue (Jug 8:27). Cet éphod, il est vrai, provoqua sans tarder un culte idolâtre abominable. « Il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison. » Dans l'épisode si caractéristique de Mica d'Éphraïm (Jug 17), l'éphod est mentionné comme un objet indispensable au culte que Mica doit à Jéhovah, tout aussi indispensable que le prêtre lui-même. David va chercher dans le sanctuaire de Nob, chez le prêtre Ahimélec, l'épée de Goliath qui était « derrière l'éphod » (1Sa 21:9). Plus tard, lorsque menacé par Saül il éprouve le besoin de consulter l'Éternel, il dit au prêtre Abiathar : (1Sa 23:9) « Apporte l'éphod », comme on parle d'un objet connu et indispensable. Et l'Éternel répond aux questions que David lui pose ainsi devant l'éphod (voir ce mot).

La guerre aux images, à toute image, commence en réalité au VIIIe siècle ; ce sont les prophètes qui la déchaînent pour fonder ou restaurer le culte spirituel du Dieu saint. C'est Amos à Béthel ; Osée prêchant contre « le veau de Samarie » ; Ésaïe à Jérusalem inspirant les réformes d'Ézéchias : (2Ro 18:4) ce fut alors qu'on mit en pièces le fameux serpent d'airain dont la place était légitime dans le Temple ; ce Néhustan était devenu un piège, une idole pour les Israélites. Au VII e siècle, la réforme de Josias (2Ro 23) chassa du Temple toutes les idoles qu'y avait installées le règne de Manassé. Le Deutéronome (De 16:21 et suivant) est d'un bout à l'autre contre les images ; or il date de l'époque de Josias. Les prophètes d'après l'exil, notamment le deuxième Ésaïe (Esa 40:19 41:7 46:6), parlent des idoles et de l'idolâtrie avec le mépris des choses vaincues qui ne sont plus que des choses étrangères. Mais l'horreur de l'idolâtrie restera désormais au fond du coeur juif. Au I er siècle de l'ère chrétienne, les Juifs de Corinthe convertis au christianisme ne pouvaient voir sans répulsion un de leurs frères manger la viande qui avait participé aux sacrifices idolâtres. Il fallait que le Juif Saul de Tarse eût remporté une victoire bien décisive sur son vieux judaïsme pour pouvoir exhorter avec sérénité les Juifs chrétiens à ne plus se formaliser de telles choses : « Il n'y a point d'idoles dans le monde, il n'y a qu'un seul Dieu ! » (1Co 8:4). Et quand, auparavant, il avait trouvé à Athènes tant d'autels idolâtres et tant d'idoles, son coeur de croyant outré pour l'honneur de Dieu n'en avait conçu aucune répulsion pour ses frères païens ; au contraire il n'avait vu là que l'occasion d'élever plus haut leur regard, vers le Dieu inconnu qu'ils cherchaient à tâtons, trop bas, au milieu des images terrestres (Ac 17:16 et suivants, cf, 1Co 5:10). Toutefois, chez les chrétiens, il dénonce comme idolâtrie non seulement les cultes de faux dieux (Ga 5:20,1Co 6:10), mais aussi la participation aux fêtes païennes (1Co 10:7), et, au figuré, l'avarice comme culte de Mammon (Col 3:5, Eph 5:5). Cf (1Pi 4:3, Ap 2:1 22:16, 1Jn 5:21)..

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      Exode 32

      1 Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron, et lui dit : Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
      2 Aaron leur dit : Otez les anneaux d'or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi.
      3 Et tous ôtèrent les anneaux d'or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron.
      4 Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte.
      5 Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s'écria : Demain, il y aura fête en l'honneur de l'Éternel !
      6 Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d'actions de grâces. Le peuple s'assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.
      7 L'Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu.
      8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! voici ton dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte.
      9 L'Éternel dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.
      10 Maintenant laisse-moi ; ma colère va s'enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation.
      11 Moïse implora l'Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel ! ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par une grande puissance et par une main forte ?
      12 Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l'ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.
      13 Souviens-toi d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j'ai parlé, et ils le posséderont à jamais.
      14 Et l'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.
      15 Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l'un et de l'autre côté.
      16 Les tables étaient l'ouvrage de Dieu, et l'écriture était l'écriture de Dieu, gravée sur les tables.
      17 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse : Il y a un cri de guerre dans le camp.
      18 Moïse répondit : Ce n'est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus ; ce que j'entends, c'est la voix de gens qui chantent.
      19 Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s'enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne.
      20 Il prit le veau qu'ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l'eau, et fit boire les enfants d'Israël.
      21 Moïse dit à Aaron : Que t'a fait ce peuple, pour que tu l'aies laissé commettre un si grand péché ?
      22 Aaron répondit : Que la colère de mon seigneur ne s'enflamme point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal.
      23 Ils m'ont dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu.
      24 Je leur ai dit : Que ceux qui ont de l'or, s'en dépouillent ! Et ils me l'ont donné ; je l'ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau.
      25 Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu'Aaron l'avait laissé dans ce désordre, exposé à l'opprobre parmi ses ennemis.
      26 Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : A moi ceux qui sont pour l'Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent auprès de lui.
      27 Il leur dit : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu d'Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ; traversez et parcourez le camp d'une porte à l'autre, et que chacun tue son frère, son parent.
      28 Les enfants de Lévi firent ce qu'ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée.
      29 Moïse dit : Consacrez-vous aujourd'hui à l'Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu'il vous accorde aujourd'hui une bénédiction.
      30 Le lendemain, Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l'Éternel : j'obtiendrai peut-être le pardon de votre péché.
      31 Moïse retourna vers l'Éternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d'or.
      32 Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit.
      33 L'Éternel dit à Moïse : C'est celui qui a péché contre moi que j'effacerai de mon livre.
      34 Va donc, conduis le peuple où je t'ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché.
      35 L'Éternel frappa le peuple, parce qu'il avait fait le veau, fabriqué par Aaron.

      Nombres 25

      1 Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la débauche avec les filles de Moab.
      2 Elles invitèrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux.
      3 Israël s'attacha à Baal Peor, et la colère de l'Éternel s'enflamma contre Israël.
      4 L'Éternel dit à Moïse : Assemble tous les chefs du peuple, et fais pendre les coupables devant l'Éternel en face du soleil, afin que la colère ardente de l'Éternel se détourne d'Israël.
      5 Moïse dit aux juges d'Israël : Que chacun de vous tue ceux de ses gens qui se sont attachés à Baal Peor.
      6 Et voici, un homme des enfants d'Israël vint et amena vers ses frères une Madianite, sous les yeux de Moïse et sous les yeux de toute l'assemblée des enfants d'Israël, tandis qu'ils pleuraient à l'entrée de la tente d'assignation.
      7 A cette vue, Phinées, fils d'Éléazar, fils du sacrificateur Aaron, se leva du milieu de l'assemblée, et prit une lance, dans sa main.
      8 Il suivit l'homme d'Israël dans sa tente, et il les perça tous les deux, l'homme d'Israël, puis la femme, par le bas-ventre. Et la plaie s'arrêta parmi les enfants d'Israël.
      9 Il y en eut vingt-quatre mille qui moururent de la plaie.
      10 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      11 Phinées, fils d'Éléazar, fils du sacrificateur Aaron, a détourné ma fureur de dessus les enfants d'Israël, parce qu'il a été animé de mon zèle au milieu d'eux ; et je n'ai point, dans ma colère, consumé les enfants d'Israël.
      12 C'est pourquoi tu diras que je traite avec lui une alliance de paix.
      13 Ce sera pour lui et pour sa postérité après lui l'alliance d'un sacerdoce perpétuel, parce qu'il a été zélé pour son Dieu, et qu'il a fait l'expiation pour les enfants d'Israël.
      14 L'homme d'Israël, qui fut tué avec la Madianite, s'appelait Zimri, fils de Salu ; il était chef d'une maison paternelle des Siméonites.
      15 La femme qui fut tuée, la Madianite, s'appelait Cozbi, fille de Tsur, chef des peuplades issues d'une maison paternelle en Madian.
      16 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      17 Traite les Madianites en ennemis, et tuez-les ;
      18 car ils se sont montrés vos ennemis, en vous séduisant par leurs ruses, dans l'affaire de Peor, et dans l'affaire de Cozbi, fille d'un chef de Madian, leur soeur, tuée le jour de la plaie qui eut lieu à l'occasion de Peor.

      Juges 6

      25 Dans la même nuit, l'Éternel dit à Gédéon : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans. Renverse l'autel de Baal qui est à ton père, et abats le pieu sacré qui est dessus.

      Juges 8

      27 Gédéon en fit un éphod, et il le plaça dans sa ville, à Ophra, où il devint l'objet des prostitutions de tout Israël ; et il fut un piège pour Gédéon et pour sa maison.

      Juges 17

      1 Il y avait un homme de la montagne d'Éphraïm, nommé Mica.
      2 Il dit à sa mère : Les mille et cent sicles d'argent qu'on t'a pris, et pour lesquels tu as fait des imprécations même à mes oreilles, voici, cet argent est entre mes mains, c'est moi qui l'avais pris. Et sa mère dit : Béni soit mon fils par l'Éternel !
      3 Il rendit à sa mère les mille et cent sicles d'argent ; et sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l'Éternel, afin d'en faire pour mon fils une image taillée et une image en fonte ; et c'est ainsi que je te le rendrai.
      4 Il rendit à sa mère l'argent. Sa mère prit deux cents sicles d'argent. Et elle donna l'argent au fondeur, qui en fit une image taillée et une image en fonte. On les plaça dans la maison de Mica.
      5 Ce Mica avait une maison de Dieu ; il fit un éphod et des théraphim, et il consacra l'un de ses fils, qui lui servit de prêtre.
      6 En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.
      7 Il y avait un jeune homme de Bethléhem de Juda, de la famille de Juda ; il était Lévite, et il séjournait là.
      8 Cet homme partit de la ville de Bethléhem de Juda, pour chercher une demeure qui lui convînt. En poursuivant son chemin, il arriva dans la montagne d'Éphraïm jusqu'à la maison de Mica.
      9 Mica lui dit : D'où viens-tu ? Il lui répondit : Je suis Lévite, de Bethléhem de Juda, et je voyage pour chercher une demeure qui me convienne.
      10 Mica lui dit : Reste avec moi ; tu me serviras de père et de prêtre, et je te donnerai dix sicles d'argent par année, les vêtements dont tu auras besoin, et ton entretien. Et le Lévite entra.
      11 Il se décida ainsi à rester avec cet homme, qui regarda le jeune homme comme l'un de ses fils.
      12 Mica consacra le Lévite, et ce jeune homme lui servit de prêtre et demeura dans sa maison.
      13 Et Mica dit : Maintenant, je sais que l'Éternel me fera du bien, puisque j'ai ce Lévite pour prêtre.

      1 Samuel 15

      23 Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les théraphim. Puisque tu as rejeté la parole de l'Éternel, il te rejette aussi comme roi.

      1 Samuel 19

      13 Ensuite Mical prit le théraphim, qu'elle plaça dans le lit ; elle mit une peau de chèvre à son chevet, et elle l'enveloppa d'une couverture.

      1 Samuel 21

      9 Le sacrificateur répondit : Voici l'épée de Goliath, le Philistin, que tu as tué dans la vallée des térébinthes ; elle est enveloppée dans un drap, derrière l'éphod ; si tu veux la prendre, prends-la, car il n'y en a pas d'autre ici. Et David dit : Il n'y en a point de pareille ; donne-la-moi.

      1 Samuel 23

      9 David, ayant eu connaissance du mauvais dessein que Saül projetait contre lui, dit au sacrificateur Abiathar : Apporte l'éphod !

      Esaïe 40

      19 C'est un ouvrier qui fond l'idole, Et c'est un orfèvre qui la couvre d'or, Et y soude des chaînettes d'argent.

      Esaïe 41

      7 Le sculpteur encourage le fondeur ; Celui qui polit au marteau encourage celui qui frappe sur l'enclume ; Il dit de la soudure : Elle est bonne ! Et il fixe l'idole avec des clous, pour qu'elle ne branle pas.

      Esaïe 46

      6 Ils versent l'or de leur bourse, Et pèsent l'argent à la balance ; Ils paient un orfèvre, pour qu'il en fasse un dieu, Et ils adorent et se prosternent.

      Jérémie 2

      28 Où donc sont tes dieux que tu t'es faits ? Qu'ils se lèvent, s'ils peuvent te sauver au temps du malheur ! Car tu as autant de dieux que de villes, ô Juda !

      Ezéchiel 8

      1 La sixième année, le cinquième jour du sixième mois, comme j'étais assis dans ma maison, et que les anciens de Juda étaient assis devant moi, la main du Seigneur, de l'Éternel, tomba sur moi.
      2 Je regardai, et voici, c'était une figure ayant l'aspect d'un homme ; depuis ses reins en bas, c'était du feu, et depuis ses reins en haut, c'était quelque chose d'éclatant, comme de l'airain poli.
      3 Il étendit une forme de main, et me saisit par les cheveux de la tête. L'esprit m'enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à Jérusalem, à l'entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l'idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l'Éternel.
      4 Et voici, la gloire du Dieu d'Israël était là, telle que je l'avais vue en vision dans la vallée.
      5 Il me dit : Fils de l'homme, lève les yeux du côté du septentrion ! Je levai les yeux du côté du septentrion ; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte de l'autel, à l'entrée.
      6 Et il me dit : Fils de l'homme, vois-tu ce qu'ils font, les grandes abominations que commet ici la maison d'Israël, pour que je m'éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu verras encore d'autres grandes abominations.
      7 Alors il me conduisit à l'entrée du parvis. Je regardai, et voici, il y avait un trou dans le mur.
      8 Et il me dit : Fils de l'homme, perce la muraille ! Je perçai la muraille, et voici, il y avait une porte.
      9 Et il me dit : Entre, et vois les méchantes abominations qu'ils commettent ici !
      10 J'entrai, et je regardai ; et voici, il y avait toutes sortes de figures de reptiles et de bêtes abominables, et toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille tout autour.
      11 Soixante-dix hommes des anciens de la maison d'Israël, au milieu desquels était Jaazania, fils de Schaphan, se tenaient devant ces idoles, chacun l'encensoir à la main, et il s'élevait une épaisse nuée d'encens.
      12 Et il me dit : Fils de l'homme, vois-tu ce que font dans les ténèbres les anciens de la maison d'Israël, chacun dans sa chambre pleine de figures ? Car ils disent : L'Éternel ne nous voit pas, l'Éternel a abandonné le pays.
      13 Et il me dit : Tu verras encore d'autres grandes abominations qu'ils commettent.
      14 Et il me conduisit à l'entrée de la porte de la maison de l'Éternel, du côté du septentrion. Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz.
      15 Et il me dit : Vois-tu, fils de l'homme ? Tu verras encore d'autres abominations plus grandes que celles-là.
      16 Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l'Éternel. Et voici, à l'entrée du temple de l'Éternel, entre le portique et l'autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l'Éternel et le visage vers l'orient ; et ils se prosternaient à l'orient devant le soleil.
      17 Et il me dit : Vois-tu, fils de l'homme ? Est-ce trop peu pour la maison de Juda de commettre les abominations qu'ils commettent ici ? Faut-il encore qu'ils remplissent le pays de violence, et qu'ils ne cessent de m'irriter ? Voici, ils approchent le rameau de leur nez.
      18 Moi aussi, j'agirai avec fureur ; mon oeil sera sans pitié, et je n'aurai point de miséricorde ; quand ils crieront à haute voix à mes oreilles, je ne les écouterai pas.

      Osée 8

      5 L'Éternel a rejeté ton veau, Samarie ! Ma colère s'est enflammée contre eux. Jusques à quand refuseront-ils de se purifier ?

      Jean 5

      21 Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.

      Actes 17

      16 Comme Paul les attendait à Athènes, il sentait au dedans de lui son esprit s'irriter, à la vue de cette ville pleine d'idoles.

      1 Corinthiens 5

      10 non pas d'une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde.

      1 Corinthiens 6

      10 ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu.

      1 Corinthiens 8

      4 Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu'il n'y a point d'idole dans le monde, et qu'il n'y a qu'un seul Dieu.
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