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JEAN-BAPTISTE

Les sources.

L'historien juif Josèphe, parlant de Jean-Baptiste (Ant., XVIII, 5:2), rapporte l'opinion populaire d'après laquelle la défaite d'Hérode Antipas, tétrarque de Galilée, et de Pérée, par le père de la femme qu'il avait répudiée pour épouser Hérodias, le roi des Nabatéens Arétas, aurait été un châtiment divin de la mise à mort du Baptiste. « Celui-ci était, dit-il, un homme excellent qui exhortait les Juifs à s'appliquer à la vertu, à la pratique de la justice entre eux et de la piété envers Dieu. Il les invitait à s'unir par un baptême. Ce baptême devait être agréable à Dieu s'il servait, non à obtenir le pardon des fautes commises, mais à purifier le corps, l'âme l'ayant déjà été par la pratique de la vertu. Comme d'autres gens venaient à lui--car sa parole soulevait une grande excitation--, Hérode eut peur qu'une telle influence sur le peuple ne provoquât des émeutes, car tous avaient l'habitude de suivre les conseils de Jean. Il préféra prévenir par une exécution ce qu'il pourrait entreprendre plutôt que d'avoir à regretter un fait accompli. Jean, emprisonné à cause de la jalousie d'Hérode, fut envoyé à Machéronte, la forteresse dont il a déjà été parlé, et là il fut mis à mort. » Dans l'ensemble, ces renseignements--sauf sur l'interprétation du baptême de Jean--confirment les données du N.T. Celles-ci sont fournies par les évangiles synoptiques, l'évangile de Jean et les Actes. Les témoignages extra-canoniques ne les modifient pas sensiblement.

--Les synoptiques (Mt 3:1-17 4:12 9:14 11:2-19 14:1-13 16:14 17:13 21:24-27 21:32) (Mr 1:1-14 2:18 6:14-16,17,29 8:28 9:9-13 11:29-33) (Lu 1:5-80 3:21 5:33 7:18-35 9:7-9 9:19 11:1 16:16 20:3-7) sont généralement concordants sur le ministère de Jean au désert, ses conceptions religieuses, sa pratique du baptême, ses relations avec Jésus, ses rapports avec le groupe des disciples qui le suivaient. Cependant Luc ne rapporte pas les circonstances de la mort de Jean, et Mr est silencieux sur la députation des disciples de Jean prisonnier auprès de Jésus. D'autre part, Luc est seul à relater la naissance du Baptiste, avec l'annonciation qui la précède.

--L'évangile de Jean (Jn 1:6-8,15,19-37 3:22-4:3 5:33-36 10:40) diffère assez sensiblement des synoptiques. Il ne mentionne pas le baptême de Jésus par Jean, relatant seulement l'effusion de l'Esprit saint. Il rapporte plusieurs rencontres de Jésus avec Jean, dont la dernière serait séparée des précédentes par un assez long espace de temps au cours duquel se placerait un voyage en Galilée et à Jérusalem. Il donne comme raison de la séparation entre Jésus et Jean et du retour de Jésus en Galilée des divergences entre leurs disciples, aiguisées par les remarques de quelques pharisiens, tandis que les synoptiques expliquent ce retour par l'arrestation du Baptiste.

--Les Actes (Ac 1:5,22 10:37 11:16 13:24 18:24-26 19:1-8) confirment l'existence, dans les cercles apostoliques, de la conception traditionnelle relative à Jean, précurseur de Jésus, en même temps qu'ils attestent la présence d'un certain nombre de disciples restés fidèles au Baptiste malgré sa mort et les développements du ministère de Jésus.

De l'étude des textes, certains critiques ont cru pouvoir conclure à la non-historicité de telles parties des données évangéliques. Plusieurs d'entre eux ont rejeté le récit de Luc sur la naissance, comme poétique et légendaire, inspiré par des réminiscences de la naissance d'Isaac, de Samson et de Samuel (Ge 17:15-21, Jug 13:2-24,1Sa 1:1,23). On a également contesté l'ambassade des disciples de Jean auprès de Jésus et, parmi les circonstances de sa mort, les détails relatifs à une intervention d'Hérodiade. Enfin, M. Goguel a cru découvrir dans l'évangile de Jean les traces d'une tradition ancienne selon laquelle Jésus aurait été collaborateur, sinon disciple de Jean, et aurait un certain temps baptisé à ses côtés à Énon près de Salim, jusqu'à la séparation provoquée par des divergences portant sur le baptême. Ainsi s'expliquerait le baptême de Jésus par Jean, inintelligible si Jésus n'a pas été en quelque mesure disciple du Baptiste. Ces conclusions paraissent trop conjecturales pour justifier cette altération des conceptions traditionnelles. (Voir à l'article Jésus tout ce qui concerne la signification du baptême du Christ, que nous envisageons ici dans la seule mesure où il nous renseigne sur Jean lui-même).

La personne de Jean et son activité.

Il est difficile de fixer la chronologie du Baptiste si l'on conteste les données de Luc relatives à sa naissance ; elle dépend également de la chronologie de Jésus. En tout cas il est vraisemblable que sa mort a précédé de quelques mois celle du Christ. --D'après le récit de Luc, Jean-Baptiste était fils de Zacharie et d'Elisabeth, tous deux de race sacerdotale ; sa mère était la cousine de la Vierge Marie. Sa naissance fut prédite à son père, dans une vision, par l'ange Gabriel (Lu 1:18 et suivants) et saluée par un cantique de louanges dans lequel Zacharie prophétise la vocation de son enfant comme précurseur du Seigneur. La plupart des critiques s'accordent en tout cas pour admettre que Jean-Baptiste était judéen, que sa famille ne demeurait pas à Jérusalem, mais dans « la région montagneuse de Juda » (Lu 1:39). Malgré son ascendance, il ne subit pas d'influence sacerdotale et ne témoigne d'aucune préoccupation rituelle ni d'une hostilité particulière contre la classe des prêtres. A son foyer et dans les groupes populaires qu'il dut fréquenter, il se nourrit des Psaumes et des écrits des prophètes, dont il reproduit souvent la forme et l'accent. Il partage leur espérance apocalyptique en la « délivrance d'Israël ». Jeune, il adopte la vie des anachorètes du désert, assez nombreux à cette époque ; se retire dans les steppes voisines de la mer Morte et y mène une vie ascétique, se contentant de la nourriture la plus frugale et d'un vêtement grossier. Malgré les indications de la prophétie de Lu 1:15, il ne paraît pas avoir été Naziréen. Il sortit un jour de cette solitude pour prêcher et baptiser (l'an 15 du règne de Tibère César, d'après Lu 3:1). Reprenant les thèmes prophétiques d'un Amos et d'un Joël, il dresse sa protestation indignée contre les péchés de son peuple, contre les illusions nationalistes d'un salut obtenu par la descendance d'Abraham (Lu 3:8) ; il n'a d'égard à aucune condition ou situation et condamne avec une particulière violence les pharisiens et les Sadducéens, qu'il menace de la colère à venir (Mt 3:7). Car le fond de son enseignement consiste dans l'annonce du jugement prochain qui prononcera l'anéantissement des pécheurs. A la différence radicale des apocalypticiens de son temps, il ne considère pas le jour redoutable qui s'annonce comme la restauration d'Israël opprimé, mais comme l'exécution implacable de la justice divine s'exer-çant sur toute l'humanité. Son messianisme ne ressemble en rien à celui des Zélotes ; il est tout vibrant de la plus haute passion éthique. La proximité de ce jugement doit produire au fond des consciences la repentance par laquelle seule peut être obtenu le salut ; repentance qui n'est pas vague effusion du coeur, mais choix d'une vie renouvelée, décision de la volonté. Jean veut provoquer l'angoisse salutaire qui fera « produire des fruits dignes d'une vraie repentance ». (Lu 3:8)

--A l'ouïe de cet appel, qui faisait écho par-dessus les siècles à la voix des derniers prophètes, la foule accourut, immense, de Judée et de Pérée et même de Galilée ; toutes les classes sociales sont représentées dans l'auditoire qui se presse aux environs du Jourdain ; même, soit pour l'observer, soit peut-être poussés par une émotion sincère, des pharisiens et des Sadducéens se joignent à la foule des péagers, des soldats, de tous les pèlerins venus des champs et des villes. A chacun, des instructions particulières sont données pour l'exécution de ses devoirs particuliers (Lu 3:10-14).

--Mais Jean ne se borne pas à exhorter et à reprendre : s'il agit surtout par sa parole, sans faire de miracles (Jn 10:41), il exige des actes immédiats : notamment la confession des péchés et le baptême (Mt 3:6). Qu'était ce baptême ? Il n'a rien de commun avec les ablutions rituelles des Esséniens, qui ne comportaient pas d'élément moral et qui devaient d'ailleurs se répéter quotidiennement. Peut-être inspiré par des souvenirs de l'A.T. (2Ro 5:10, Ps 51:4, Eze 36:25 etc.), par des réflexions sur la signification symbolique des ablutions légales du judaïsme, c'est sans doute une création originale du génie religieux du Baptiste, une image de la purification morale indispensable (voir Régénération). L'interprétation de Josèphe, qui considère le baptême comme un rite d'initiation à une communauté religieuse, ne peut être vraie que dans la mesure où la confirme la persistance des groupes baptistes attestée par les Ac (Ac 18:24-26 19:1-8). Ce n'est que plus tard aussi que le baptême de Jean a pu être rapproché de celui des prosélytes chrétiens (voir Baptême). Mais Jean ne s'est pas considéré seulement comme le prédicateur de la repentance, il s'est donné lui-même comme le précurseur du Messie et c'est sur ce rôle que la tradition chrétienne, à la suite des évangiles, a primordialement insisté. Nous y reviendrons à propos des relations de Jean-Baptiste et de Jésus.

La carrière publique de Jean fut tôt interrompue par Hérode Antipas. Celui-ci, craignant de voir l'immense mouvement religieux suscité par le prophète du désert dégénérer en mouvement politique (quoique rien dans la prédication du Baptiste ne révélât des intentions temporelles), blessé aussi par la critique, publique ou privée, infligée à sa conduite adultère, fit arrêter Jean et, après une captivité que les Synoptiques nous présentent comme relativement douce--le prisonnier pouvait recevoir ses disciples et par eux entretenir des relations avec l'extérieur (Lu 7:18) --, ordonna sa décapitation à la requête d'Hérodiade (Mr 6:17,20, Mt 14:1-12, Lu 9:7,9).

--Mais la renommée de Jean-Baptiste lui survécut. Son exécuteur lui-même, qui toujours avait subi son ascendant moral et spirituel (Mr 6:20), se demande après sa mort avec inquiétude si Jésus ne serait pas Jean ressuscité (Mt 14:2). Les auditeurs du Christ entendent celui-ci rendre témoignage à plusieurs reprises au prophète du désert. La foule lui reste si fidèle que les autorités juives n'osent, devant elle, s'attaquer à sa réputation (Mt 21:23-27). Surtout ses disciples, qu'il paraît avoir organisés fortement, leur enseignant des prières et des pratiques (Lu 5:33 11:1, Mt 9:14), ont continué son influence. Très jaloux de l'école religieuse à laquelle ils appartenaient, ils se sont souvent heurtés aux disciples de Jésus (voir textes ci-dessus) et beaucoup sont demeures groupés en petites communautés fermées, même après le premier développement de l'Église chrétienne. (Toutefois, dès le début, plusieurs ont quitté le précurseur pour s'attacher à Jésus : tels Pierre et André, d'après Jn 1:35. Le fait doit sans doute se reproduire par la suite). Progressivement, cependant, ces groupes « se sont perdus dans les sectes gnostiques plus ou moins apparentées aux derniers débris du judéo-christianisme ; ce n'est que sous une forme complètement altérée que le baptême peut avoir été--et encore n'est-il pas certain qu'il l'ait été--un des facteurs de la genèse du mandéisme ». (Goguel).

Relations de Jean-Baptiste et de Jésus.

Jean-Baptiste s'est considéré comme le précurseur du Messie, de celui qui devait venir et qu'il concevait sans doute, selon les traditions apocalyptiques, comme l'être transcendant qui exercerait le jugement et instaurerait le baptême d'Esprit saint et de feu (Mt, 3:11, Lu 3:16 et suivant). Pourtant il ne s'est pas tenu pour le prophète Élie qui d'après la doctrine juive devait, avant l'apparition du Messie rédempteur, rétablir l'ordre dans le monde (Jn 1:21, Mt 10:11) ; humilité d'autant plus saisissante que le Christ a vu en lui ce prophète annonciateur du Royaume (Mt 11:14 17:10). Mais dans quelle mesure Jean a-t-il reconnu en Jésus le Messie attendu ? C'est ce qu'ont mis en doute certains critiques, se fondant sur les données qu'ils estiment confuses des évangiles et notamment sur la contradiction qui existerait entre les scènes synoptiques du baptême, de l'onction par l'Esprit, la déclaration johannique : « Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1:29), et la députation envoyée plus tard par le prisonnier de Machéronte pour poser cette question : « Es-tu Celui qui devait venir ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11:3). Plusieurs solu-tions ont été proposées pour résoudre ces difficultés, telles que la non-historicité totale ou partielle de l'un ou de l'autre des épisodes. Il ne semble pas qu'il soit nécessaire, pour lever les contradictions signalées, d'avoir recours à ces opinions extrêmes. Il paraît en effet incontestable que Jean a baptisé Jésus à la requête de celui-ci et qu'il a été témoin de la manifestation surnaturelle qui a suivi ce baptême ; que, soit lors de la première rencontre, soit lors de l'immersion et de l'effusion du Saint-Esprit sous la forme d'une colombe, il a reconnu en Jésus le « plus puissant que lui » dont il se savait le précurseur, et qu'il l'a désigné à ses disciples, voire à la foule, comme le Messie. Qu'ensuite cette intuition ait perdu peu à peu de son évidence, que l'hésitation, puis le doute aient envahi l'esprit du Baptiste, c'est ce qui résulte clairement de divers indices : d'abord le fait qu'il continue de garder des disciples au lieu de s'effacer totalement et que ceux-ci se heurtent aux disciples du Christ, ensuite la question qu'il fait de sa prison adresser à Jésus et la relative sévérité de ce dernier, incompréhensible si le précurseur avait toujours été vraiment fidèle à sa mission et s'il ne s'agissait là que d'une défaillance passagère. L'explication la plus simple et psychologiquement la plus vraisemblable est que le prophète du désert, tout pénétré de l'idée d'un Messie apocalyptique, après avoir un moment entrevu que Jésus était « celui qui devait venir », a été surpris de l'humilité persistante de ce ministère qu'il attendait glorieux, et d'autant plus que le Christ ne paraissait en rien se soucier de sa propre captivité. Il s'est alors laissé reprendre par ses anciennes conceptions et gagner par un scepticisme amer. En un mot, Jean-Baptiste n'a pas su comme le Christ surmonter durablement la tentation d'un ministère charnel.

Quant à l'opinion du Christ sur Jean-Baptiste, elle est très claire. Quelque interprétation que l'on donne à sa volonté de se faire baptiser par lui, on ne peut méconnaître que, pour Jésus, Jean est vraiment le précurseur par sa prédication prophétique, par sa rigueur sainte, le deuxième Élie, le plus grand parmi ceux de l'ordre ancien. Mais il lui a manqué d'avoir compris la loi nouvelle du Royaume ; il est encore de l'Ancienne Alliance et c'est pourquoi le plus petit de ce Royaume lui est supérieur (Mt 11:7 et suivants) quand il comprend que la réalité spirituelle n'est pas la colère de Dieu, le jugement, mais l'amour rédempteur témoigné au delà de toute repentance et de tout mérite, par pure grâce. Cette opinion du Maître éclaire entièrement l'âme et le destin du Baptiste. Elle a été vérifiée par l'histoire, qui nous fait voir dans ce messager de la repentance le « précurseur » du Sauveur au sens fort, et en même temps limité, de ce mot. Jean a annoncé le christianisme sans en pénétrer l'originalité souveraine ; et l'humble voeu, qui donne toute la mesure de ce coeur brûlant, s'est réalisé : « Il faut qu'il croisse et que je diminue. » CONSULTER : M. Goguel, Jean-Baptiste. Payot, Paris 1928 (seule étude d'ensemble importante parue en français depuis quelques années).

P. M.

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      Ezéchiel 36

      Matthieu 3

      1 En ce temps-là, Jean-Baptiste commença son ministère. Il se mit à prêcher dans le désert de Judée.
      2 Son message peut se résumer ainsi : — Changez, car le règne des cieux est proche.
      3 C’est Jean que le prophète Ésaïe a annoncé lorsqu’il dit : On entend la voix de quelqu’un qui crie
      au milieu de la solitude :
      Préparez le chemin pour le Seigneur,
      Aplanissez-lui la route,
      Faites-lui des sentiers bien droits.
      4 Jean portait une tunique en poil de chameau serrée autour de la taille par une ceinture de cuir. Il se nourrissait de sauterelles (séchées) et de miel d’abeilles sauvages.
      5 On venait à lui de Jérusalem, de la Judée entière et de toutes les contrées riveraines du Jourdain.
      6 Tous ces gens se faisaient baptiser par lui dans les eaux du Jourdain, en confessant publiquement leurs péchés.
      7 Un jour, il vit un groupe important de pharisiens et de sadducéens qui voulaient aussi se faire baptiser par lui. Il les apostropha : — Espèces de vipères ! Qui vous a fait croire (qu’en vous faisant baptiser) vous pourriez esquiver (le jugement) imminent de la colère (de Dieu) ?
      8 Prouvez donc par vos actes que votre changement est réel !
      9 Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : « Nous sommes les descendants d’Abraham ». En effet, regardez ces pierres, je vous déclare que Dieu a le pouvoir d’en faire des enfants d’Abraham.
      10 Attention ! (le temps est court :) la hache est sur le point d’attaquer la racine des arbres. Chaque arbre qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu.
      11 Moi, je vous baptise dans l’eau, en signe de votre changement de vie. Mais quelqu’un va venir après moi, quelqu’un de bien plus puissant que moi, je ne mérite même pas de lui ôter ses sandales. Lui, il vous baptisera dans le Saint-Esprit et le feu.
      12 Il tient en main sa pelle à vanner pour séparer le grain de la balle, il va nettoyer parfaitement son aire de battage, il amassera le blé dans son grenier. Quant à la balle, elle sera brûlée dans un feu qui ne s’éteindra jamais.
      13 C’est à cette époque que Jésus parut. Il quitta la Galilée et se rendit auprès de Jean, au Jourdain, pour se faire baptiser par lui.
      14 Mais celui-ci essaya de le dissuader en lui disant : — C’est moi qui aurais besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens vers moi ?
      15 Jésus lui répondit : — Accepte, pour le moment, qu’il en soit ainsi. Il est bon que nous accomplissions ainsi tout ce que Dieu demande. Là-dessus, Jean accepta de le baptiser.
      16 Dès que Jésus eut été baptisé, au moment où il sortit de l’eau, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre sous la forme d’une colombe et s’arrêter sur lui.
      17 En même temps, une voix retentit du ciel, disant : — Voici mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie.

      Matthieu 4

      12 Quand Jésus apprit que Jean avait été arrêté et emprisonné, il regagna la Galilée,

      Matthieu 9

      14 Alors, les disciples de Jean abordèrent Jésus et lui demandèrent : — Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent jamais, alors que nous, tout comme les pharisiens, nous respectons les jeûnes (réglementaires) ?

      Matthieu 10

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      Matthieu 11

      2 Lorsque, du fond de sa prison, Jean apprit tout ce que faisait le Christ, il envoya vers lui deux de ses disciples pour lui demander : —
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      7 Tandis que les envoyés s’éloignaient, Jésus se mit à parler de Jean à la foule : — Pourquoi êtes-vous allés au désert ? leur demanda-t-il. Qu’est-ce que vous avez vu ? Un roseau, ballotté çà et là par le vent ? Certainement pas !
      14 Et, que vous le croyiez ou non, c’est lui, cet Élie qui doit revenir.

      Matthieu 14

      1 C’est à cette époque qu’Hérode, le gouverneur de la Galilée, entendit parler de Jésus. —
      2 Cet homme, dit-il à ses courtisans, c’est certainement Jean-Baptiste. Le voilà ressuscité des morts ! C’est pour cela qu’il détient ce pouvoir de faire des miracles.
      3 Il faut dire qu’Hérode avait ordonné d’arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et jeter en prison à la demande d’Hérodiade, la femme de son (demi-) frère Philippe.
      4 En effet, Jean ne cessait de lui dire : — Tu n’as pas le droit de vivre avec cette femme.
      5 À cause de cela, et depuis longtemps, Hérode aurait bien voulu le supprimer, mais il avait peur du peuple qui, unanimement, tenait Jean pour un prophète.
      6 Or, pendant que l’on célébrait l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade exécuta une danse devant tous les invités.
      7 Elle plut à Hérode à tel point qu’il lui promit, avec serment, de lui donner tout ce qu’elle demanderait.
      8 À l’instigation de sa mère, elle lui dit : — Donne-moi tout de suite ici, sur un plateau, la tête de Jean-Baptiste.
      9 Le roi fut attristé par cette demande, mais comme il avait promis avec serment devant tous ses convives, il donna ordre de la lui accorder.
      10 Il envoya le bourreau dans la prison et fit décapiter Jean.
      11 La tête du prophète fut apportée sur un plateau et remise à la jeune fille qui la porta à sa mère.
      12 Les disciples de Jean vinrent prendre le corps pour l’enterrer, puis ils se rendirent auprès de Jésus et lui rapportèrent ce qui s’était passé.

      Matthieu 16

      14 Ils répondirent : — Pour les uns, tu es Jean-Baptiste, pour d’autres, Élie, pour d’autres encore, Jérémie ou un autre prophète. —

      Matthieu 17

      10 Les disciples lui posèrent alors cette question : — Pourquoi donc les interprètes de la loi prétendent-ils toujours qu’Élie doit revenir avant l’arrivée du Messie ?
      13 Les disciples comprirent alors qu’il leur avait parlé de Jean-Baptiste.

      Matthieu 21

      23 Jésus se rendit au temple et se mit à enseigner. Dès que les chefs des prêtres et les anciens du peuple le virent, ils vinrent le trouver et l’interpellèrent : — De quel droit agis-tu ainsi ? Qui t’a donné le droit de faire cela ?
      24 Jésus leur répondit : — Moi aussi, j’ai une question à vous poser. Une seule. Si vous me répondez, je vous dirai à mon tour de quel droit je fais cela.
      25 De quel droit Jean-Baptiste baptisait-il ? Tenait-il son mandat de Dieu ou des hommes ? Alors, ils se mirent à raisonner intérieurement : « Si nous disons que c’est Dieu qui l’a envoyé, il va nous demander : “Pourquoi alors n’avez-vous pas cru en lui ?”
      26 En revanche, si nous répondons que l’origine de sa mission était purement humaine, nous risquons de tourner le peuple contre nous, car tout le monde tient Jean pour un prophète ».
      27 Ils répondirent donc à Jésus : — Nous ne saurions le dire. Et lui de répliquer : — Alors, moi non plus, je ne vous dirai pas de quel droit je fais cela. —
      32 En effet, Jean est venu, il vous a montré comment vivre pour être juste (aux yeux de Dieu). et vous n’avez pas cru en lui… tandis que les voleurs et les prostituées ont cru en lui. Et bien que vous ayez eu leur exemple sous vos yeux, vous ne vous êtes pas repentis de votre attitude pour croire finalement quand même en lui. —

      Marc 1

      1 1L’Évangile de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, a commencé
      2 par l’accomplissement de ce qui est écrit dans le prophète Ésaïe : Voici, j’envoie un messager pour te précéder.
      Il t’ouvrira la voie.
      3 Dans le désert, sa voix criera :
      Préparez le chemin pour le Seigneur,
      Aplanissez les sentiers par lesquels il doit passer.
      4 (Réalisant cette prophétie,) Jean-Baptiste se trouvait dans la steppe inhabitée (des bords du Jourdain). Il prêchait et demandait à ceux qui venaient : — Faites-vous baptiser pour indiquer que vous voulez changer de vie, et Dieu vous pardonnera vos péchés.
      5 Tous les habitants de la Judée et de Jérusalem se rendaient auprès de lui. Ils confessaient leurs péchés et Jean les plongeait dans les eaux du Jourdain.
      6 Il était vêtu d’un tissu en poil de chameau, serré autour des reins par une ceinture de cuir. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
      7 Il disait dans sa prédication : — Voici, il va venir, celui qui est plus grand, plus puissant que moi. Il me suit. Je ne serais même pas digne de m’agenouiller devant lui pour dénouer les lanières de ses sandales.
      8 Moi, je vous baptise dans l’eau, mais lui, il vous baptisera dans l’Esprit saint.
      9 Or, en ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, un village de la Galilée, et il se fit baptiser par Jean dans le Jourdain.
      10 Soudain, au moment où il sortit de l’eau, il vit le ciel s’entrouvrir et l’Esprit descendre sous la forme d’une colombe pour reposer sur lui.
      11 Au même instant, une voix retentit des cieux disant : — Tu es mon Fils, celui que j’aime, tu fais toute ma joie.
      12 Aussitôt après (son baptême), l’Esprit fit partir Jésus au désert.
      13 Il y séjourna quarante jours, pendant lesquels Satan le mit à l’épreuve en le tentant de diverses manières. Seules les bêtes sauvages lui tenaient compagnie et les anges le servaient.
      14 Par la suite, Jean fut arrêté. On le jeta en prison. Après cela, Jésus se rendit en Galilée. Il y proclama la Bonne Nouvelle qui vient de Dieu.

      Marc 2

      18 Les disciples de Jean et les pharisiens observaient strictement les jours de jeûne. Certains d’entre eux vinrent demander à Jésus : — Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent jamais alors que ceux de Jean et les pharisiens respectent les jeûnes (réglementaires) ?

      Marc 6

      14 Entre-temps, la réputation de Jésus se répandait partout. Son nom était dans toutes les bouches. Même le roi Hérode entendit parler de lui. On disait : — C’est Jean le Baptiseur ressuscité d’entre les morts ! Voilà pourquoi cette puissance qui opère des miracles agit par lui.
      17 En effet, Hérode lui-même avait fait arrêter Jean et avait ordonné de le faire enchaîner et jeter en prison. Il avait agi ainsi sur la demande d’Hérodiade, la femme de son demi-frère Philippe, qu’il avait épousée.
      20 car Hérode avait du respect pour Jean. Il savait que c’était un homme droit, il le tenait pour un saint. Il le gardait sous sa protection et veillait sur lui. Il s’entretenait volontiers avec lui et, après l’avoir consulté, il était profondément troublé et se trouvait fort embarrassé.
      29 Lorsque les disciples de Jean apprirent ce qui s’était passé, ils vinrent prendre le corps de leur Maître pour l’ensevelir dans un tombeau.

      Marc 8

      28 Ils lui répondirent : — Pour les uns, tu es Jean-Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, l’un des prophètes.

      Marc 9

      9 Pendant qu’ils descendaient de la montagne, Jésus leur défendit de raconter à personne ce qu’ils venaient de voir, avant que le Fils de l’homme ne soit ressuscité d’entre les morts.

      Marc 11

      29 Il leur répond : — Moi aussi, j’ai une question à vous poser, une seule. Si vous me répondez, je vous dirai de quel droit je fais cela.

      Luc 1

      5 Tout a commencé à l’époque où Hérode était roi de Judée. En ce temps-là, il y avait un prêtre nommé Zacharie. Il faisait partie de la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme Élisabeth appartenait (comme lui) à la descendance d’Aaron.
      6 Tous deux étaient pieux et vivaient sous le regard de Dieu. Ils observaient fidèlement tous les commandements du Seigneur et leur conduite était irréprochable.
      7 Ils vivaient sans enfant : Élisabeth ne pouvait pas en avoir et tous deux étaient déjà très âgés.
      8 Un jour, alors que la classe (d’Abia) était chargée des fonctions sacerdotales, Zacharie assurait son service devant Dieu.
      9 En effet, suivant la coutume des prêtres, il avait été désigné par le sort pour offrir l’encens dans le sanctuaire du Seigneur.
      10 C’était l’heure de l’offrande des parfums, toute la multitude des fidèles se tenait dehors (dans le parvis) pour prier.
      11 Tout à coup, un ange du Seigneur apparut, debout à la droite de l’autel des parfums.
      12 Quand Zacharie le vit, il fut troublé, et la peur s’empara de lui.
      13 Mais l’ange lui dit : — N’aie pas peur, Zacharie, car Dieu a entendu ta prière fervente. Ta femme Élisabeth te donnera un fils. Tu l’appelleras Jean.
      14 Il sera pour toi un sujet de joie et de bonheur ; beaucoup de gens se réjouiront de sa naissance.
      15 Il sera un grand homme, précieux aux yeux de Dieu. Il ne boira ni vin ni boisson alcoolisée. Dès avant sa naissance, il sera rempli de l’Esprit saint.
      16 Par son action, beaucoup d’Israélites se convertiront et reviendront au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera en précurseur sous le regard de Dieu, dans le même esprit et avec la même puissance que le prophète Élie, pour réconcilier les parents avec leurs enfants, pour amener ceux qui sont désobéissants à penser comme des hommes justes et pour former ainsi un peuple bien disposé, prêt à accueillir le Seigneur.
      18 Zacharie demanda à l’ange : — Comment reconnaîtrai-je que tu dis vrai ? Car je suis moi-même déjà vieux et ma femme est très âgée.
      19 L’ange lui répondit : — Je suis Gabriel. Je me tiens devant Dieu pour le servir, il m’a envoyé pour te parler et t’annoncer cette heureuse nouvelle.
      20 Mais, puisque tu n’as pas cru à mes paroles, tu vas devenir muet et tu ne pourras prononcer un seul mot jusqu’au jour où tout ce que je t’ai dit se réalisera, car, sois-en certain, mes paroles s’accompliront au temps prévu.
      21 Pendant ce temps, la foule attendait Zacharie et s’étonnait de le voir rester si longtemps dans le sanctuaire.
      22 Lorsqu’il sortit enfin, il fut incapable de leur parler, il pouvait seulement s’expliquer par gestes. Ils comprirent alors qu’il avait eu une vision dans le sanctuaire. Et il resta muet.
      23 Lorsqu’il eut terminé son temps de service au temple, il rentra chez lui.
      24 Quelque temps après, sa femme Élisabeth remarqua qu’elle était enceinte et, pendant cinq mois, elle vécut retirée dans sa maison. Elle se disait : —
      25 C’est l’œuvre du Seigneur ! Il a jeté un regard favorable sur moi, il a voulu effacer le déshonneur qui pesait sur moi aux yeux de tous.
      26 Six mois plus tard, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une ville de Galilée appelée Nazareth
      27 chez une jeune fille fiancée à un homme appelé Joseph, un descendant du roi David. Cette jeune fille s’appelait Marie.
      28 En entrant dans sa chambre, l’ange lui dit : — Réjouis-toi ! Le Seigneur est avec toi et t’accorde sa faveur.
      29 Marie fut profondément troublée par ces paroles, elle se demanda ce que pouvait bien signifier cette salutation.
      30 L’ange lui dit alors : — N’aie pas peur, Marie, car Dieu t’a accordé sa faveur.
      31 Bientôt, tu seras enceinte et tu mettras au monde un fils ; tu le nommeras Jésus.
      32 Il sera grand. Il portera le titre de « Fils du Très-Haut », et le Seigneur Dieu lui donnera un pouvoir royal semblable à celui de David, son ancêtre.
      33 Il régnera éternellement sur la maison de Jacob et son règne ne cessera jamais.
      34 Marie dit à l’ange : — Comment est-ce possible, puisque je n’ai de relations avec aucun homme ?
      35 Mais l’ange lui répondit : — L’Esprit saint descendra en toi, et la puissance du Dieu très-haut t’enveloppera comme d’une ombre. C’est pourquoi l’enfant auquel tu donneras naissance sera saint, et on l’appellera Fils de Dieu.
      36 D’ailleurs, ta cousine Élisabeth, malgré son grand âge, attend, elle aussi, un fils. On disait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, et voici qu’elle en est maintenant à son sixième mois,
      37 car pour Dieu, rien n’est impossible et aucune de ses promesses ne demeure sans accomplissement.
      38 Alors, Marie répondit : — J’appartiens au Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu viens de le dire. Et l’ange la quitta.
      39 Peu après, Marie s’empressa de partir pour la région montagneuse du territoire de Juda (où vivait sa cousine).
      40 Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth.
      41 Au moment où celle-ci entendit la salutation de Marie, elle sentit son enfant remuer en elle. Elle fut elle-même remplie du Saint-Esprit
      42 et s’écria à haute voix : — Bénie sois-tu entre toutes les femmes, et béni soit l’enfant que tu portes en toi !
      43 Comment ai-je mérité l’honneur d’une visite de la mère de mon Seigneur ?
      44 Car, vois-tu, au moment même où je t’ai entendue me saluer, mon enfant s’est mis à bondir de joie en moi.
      45 Tu es heureuse, toi qui as cru que la promesse du Seigneur s’accomplira.
      46 Alors, Marie se mit à chanter : Mon âme déborde de louanges
      et chante la grandeur du Seigneur.
      47 Mon esprit exulte de joie
      et triomphe en Dieu, mon Sauveur.
      48 Car il a bien voulu jeter les yeux
      sur son humble servante.
      C’est pourquoi, dans tous les âges à venir,
      on dira que je suis la plus heureuse des femmes.
      49 Car le Tout-Puissant a fait pour moi un grand miracle.
      Saint est son nom.
      50 Il témoigne sa bonté de génération en génération
      à tous ceux qui le révèrent.
      51 Il est intervenu avec toute sa puissance
      pour disperser ceux qui portent dans leur cœur
      des desseins orgueilleux.
      52 Il a précipité les puissants de leur trône,
      mais il a élevé les humbles au premier rang.
      53 Il a comblé de biens ceux qui étaient affamés
      et renvoyé les mains vides ceux qui étaient riches et satisfaits.
      54 Il a pris en main la cause d’Israël, du peuple qui le sert,
      et il est venu à son secours.
      55 Il s’est souvenu de sa bonté envers Abraham
      et il n’a pas oublié de la manifester à ses descendants.
      Il a tenu la promesse qu’il avait faite à nos ancêtres.
      Sa parole demeure à jamais.
      56 Marie resta environ trois mois avec Élisabeth, puis elle retourna chez elle.
      57 Le moment arriva où Élisabeth devait accoucher. Elle donna naissance à un fils.
      58 Ses voisins et les membres de sa famille avaient appris quelle faveur le Seigneur lui avait témoignée. Ils se réjouirent avec elle.
      59 Le huitième jour après la naissance, ils vinrent pour la circoncision du nouveau-né. On voulait l’appeler Zacharie comme son père,
      60 mais sa mère intervint et dit : — Non, il s’appellera Jean. —
      61 Mais, lui fit-on remarquer, personne dans ta famille ne porte ce nom-là !
      62 Alors, ils interrogèrent le père par des signes, pour savoir comment il voulait que l’enfant soit appelé.
      63 Zacharie se fit apporter une tablette à écrire. Au grand étonnement de tous, il y traça ces mots : — Son nom est Jean.
      64 Au même instant sa bouche et sa langue furent déliées, et il put de nouveau parler ; il se mit à louer Dieu.
      65 Tous les gens du voisinage furent remplis d’un saint respect, et l’on se racontait ces événements partout dans les montagnes de Judée.
      66 Tous ceux qui en entendaient parler étaient profondément impressionnés et se demandaient : — Que deviendra cet enfant ? Car, visiblement, le Seigneur le bénissait.
      67 Zacharie, son père, fut rempli de l’Esprit saint et prophétisa en ces termes :
      68 Loué et béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël,
      car il est venu visiter et libérer son peuple !
      69 Il a fait naître pour nous, parmi les descendants
      du roi David, un puissant libérateur.
      70 Depuis le commencement des temps,
      il l’avait annoncé par la voix de ses saints prophètes
      et il vient d’accomplir sa promesse.
      71 Ce Sauveur nous délivrera de nos ennemis
      et de l’emprise de tous ceux qui nous haïssent.
      72 Il nous a témoigné ainsi sa compassion,
      comme à nos ancêtres,
      et il s’est souvenu de son alliance sainte,
      73 conformément à ce qu’il avait juré
      à Abraham, notre ancêtre,
      74 qu’après nous avoir délivrés
      du pouvoir de nos ennemis,
      il nous accorderait la grâce
      75 de le servir sans crainte
      et de marcher en sa présence
      dans la sainteté et la droiture
      tous les jours de notre vie.
      76 Et toi, petit enfant,
      tu seras appelé prophète du Dieu très-haut,
      car tu précéderas le Seigneur
      et tu prépareras le chemin pour sa venue.
      77 Tu feras savoir à son peuple
      qu’il peut être sauvé et tu lui diras
      que ses péchés lui seront pardonnés.
      78 Que la compassion de notre Dieu est merveilleuse !
      Dans sa bonté paternelle,
      il a fait lever pour nous un jour nouveau
      sur lequel brille la lumière céleste,
      une lumière aussi éclatante que celle du soleil levant.
      79 Elle éclairera ceux qui vivent
      dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort,
      et elle guidera nos pas sur le chemin de la paix. Le petit enfant grandissait et se développait spirituellement. Plus tard, il vécut dans des endroits déserts, jusqu’au jour où il commença son ministère public au milieu du peuple d’Israël.

      Luc 3

      1 C’était la quinzième année du règne de l’empereur Tibère. Ponce Pilate était alors gouverneur de la Judée, Hérode régnait sur la Galilée avec le titre de tétrarque, son frère Philippe sur l’Iturée et la Trachonite, Lysanias sur l’Abilène.
      8 Prouvez donc, par vos actes, que votre désir est sincère et que vous voulez réellement changer (de vie). Ne vous imaginez pas qu’il vous suffit de répéter : « Nous sommes les descendants d’Abraham ». En effet, regardez ces pierres, je vous déclare que Dieu pourrait en faire des enfants d’Abraham.
      10 Les gens lui demandèrent alors : — Que faut-il donc faire ?
      11 Et lui de répondre : — Si quelqu’un a deux chemises, qu’il en donne une à celui qui n’en a pas. Si quelqu’un a de quoi manger, qu’il partage avec celui qui n’a rien.
      12 Il y avait des collecteurs d’impôts qui venaient se faire baptiser. Ils demandèrent à Jean : — Maître, que devons-nous faire ? —
      13 N’exigez rien au-delà des tarifs prescrits, leur répondit-il.
      14 Des soldats le questionnèrent à leur tour : — Et nous, que devons-nous faire ? — Ne brimez personne et ne commettez pas de violences. Ne cherchez pas querelle aux gens. N’extorquez pas d’argent sous la menace. Contentez-vous de votre solde.
      16 Pour répondre à ces questions, Jean leur fit cette déclaration publique : — Il est vrai que je vous baptise, mais ce n’est que dans l’eau. Quelqu’un va venir, quelqu’un de plus puissant que moi. Je ne mérite même pas de dénouer les lanières de ses sandales. Lui, il vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu.
      21 Tout le peuple accourait vers Jean pour se faire baptiser. Jésus fut aussi baptisé. Or, pendant qu’il priait, le ciel s’ouvrit

      Luc 5

      33 Comment se fait-il, lui demandèrent certains, que les disciples de Jean, tout comme ceux des pharisiens, d’ailleurs, se soumettent à des jeûnes fréquents et respectent des temps de prière, alors que les tiens ne font que festoyer et boire ? —

      Luc 7

      18 Lorsque Jean (dans sa prison) apprit par ses disciples tout ce qui se passait, il en appela deux d’entre eux

      Luc 9

      7 Quand Hérode le tétrarque, gouverneur de la province (de Galilée), apprit tout ce qui se passait, il fut embarrassé et anxieux. En effet, certains disaient : — C’est Jean (-Baptiste) qui est ressuscité d’entre les morts !
      9 Mais Hérode se dit : — Jean ? Je l’ai moi-même fait décapiter. Mais alors, qui est cet homme dont j’entends dire de si grandes choses ? Et il désirait vivement faire sa connaissance.
      19 Les uns disent que tu es Jean-Baptiste. D’autres pensent que tu es Élie. Pour d’autres, tu es l’un des prophètes d’autrefois, ressuscité d’entre les morts. —

      Luc 11

      1 Un jour, Jésus s’était retiré pour prier. Quand il eut fini, un de ses disciples lui demanda : — Maître, apprends-nous à prier, comme Jean l’a appris à ses disciples !

      Luc 16

      16 Jusqu’à la venue de Jean-Baptiste, tout était régi par la loi et les prophètes. Depuis lors, la Bonne Nouvelle du royaume de Dieu est annoncée, et chacun s’efforce d’entrer dans ce royaume.

      Luc 20

      3 J’ai, moi aussi, une question à vous poser, répliqua-t-il, une seule. À vous de répondre :

      Jean 1

      6 Un homme parut, envoyé par Dieu : il s’appelait Jean (-Baptiste).
      7 Il est venu pour être un témoin, pour dire la vérité au sujet de la lumière, afin d’amener tous les hommes à la foi.
      8 Il n’était pas lui-même la lumière, il avait seulement pour mission de rendre témoignage à la lumière.
      15 Jean, son témoin, a proclamé publiquement : — Voici celui dont je voulais parler lorsque je disais : « Mon successeur m’a précédé, il a priorité sur moi car il existait déjà avant que je sois né ».
      19 Voici le témoignage de Jean, lorsque les responsables des Juifs lui envoyèrent de Jérusalem une délégation de prêtres et de lévites. Ils lui demandent : — Qui es-tu ?
      21 Je ne suis pas le Christ, le Messie promis. — Mais alors, continuent-ils, es-tu Élie ? — Je ne le suis pas. — Es-tu le prophète ? — Non. —
      29 Le lendemain, Jean aperçoit Jésus qui se dirige vers lui. Il s’écrie alors : — Voici celui que Dieu lui-même a destiné à se sacrifier comme un agneau pour enlever le péché du monde.
      35 Le lendemain, de nouveau, Jean est là, au même endroit, avec deux de ses disciples.

      Jean 3

      22 Après cela, Jésus se rendit en Judée avec ses disciples. Il y resta quelque temps avec eux et y baptisait.

      Jean 5

      33 Vous avez envoyé une commission d’enquête auprès de Jean (-Baptiste), et il vous a rendu témoignage conformément à la vérité.

      Jean 10

      40 Après cela, Jésus se retira de l’autre côté du Jourdain, au lieu même où Jean avait commencé à baptiser. Il y resta quelque temps.
      41 Beaucoup de gens vinrent l’y rejoindre. On disait : — Jean, il est vrai, n’a fait aucun miracle, mais tout ce qu’il a dit de cet homme s’est révélé vrai.

      Actes 1

      5 car rappelez-vous : Jean a baptisé en immergeant dans l’eau, mais vous, dans peu de jours, c’est dans le Saint-Esprit que vous serez baptisés.
      22 depuis le moment où Jean l’a baptisé jusqu’au jour où il a été enlevé du milieu de nous. Que cet homme devienne, avec nous, un témoin de sa résurrection.

      Actes 10

      37 Vous avez sans doute appris ce qui s’est passé et comment cette Bonne Nouvelle s’est répandue dans toute la Judée. C’est dans la Galilée que tout a commencé après le temps où Jean appelait les foules à se faire baptiser.

      Actes 11

      16 Aussitôt, je me suis souvenu de cette parole du Seigneur : Jean a baptisé dans de l’eau mais vous,
      vous serez baptisés dans le Saint-Esprit.

      Actes 13

      24 Sa venue a été précédée par celle de Jean, qui a prêché à tout le peuple d’Israël de se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie.

      Actes 18

      24 C’est vers cette époque qu’Apollos, un Juif originaire d’Alexandrie, vint à Éphèse. C’était un homme très éloquent, connaissant à fond les Écritures.
      25 Il s’était informé sur la doctrine chrétienne et se mit à parler avec enthousiasme de Jésus. Il enseignait avec exactitude ce qui le concernait, bien qu’il ait seulement connu le baptême de Jean-Baptiste.
      26 Un jour, avec beaucoup de courage et d’assurance, il prit la parole dans la synagogue. Priscille et Aquilas, qui l’avaient entendu, l’invitèrent chez eux et lui expliquèrent encore plus exactement la voie de Dieu.

      Actes 19

      1 Ce fut durant ce séjour d’Apollos à Corinthe que Paul, après avoir parcouru la région montagneuse d’Asie Mineure, descendit à Éphèse. Il y rencontra un petit groupe de disciples.
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