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JEAN (évangile de) 3.

III But et caractère du livre.

Quel est le but de ce livre qui, tout en s'apparentant aux Synoptiques, en diffère sur des points importants et, par le choix de ses matériaux tout autant que par la coloration qu'il leur donne, témoigne de son intention de créer chez le lecteur une impression plus profonde et plus définie que celle qu'ils sont capables de produire ? Il peut y avoir eu chez l'auteur l'intention de corriger, sur quelques points que nous avons indiqués, les données de la tradition synoptique ; mais cette intention, à elle seule, n'aurait suffi ni à lui faire prendre la plume, ni à lui faire écrire un ouvrage de cette envergure. On est déjà plus près de la vérité en disant qu'il a voulu compléter cette tradition et sauver de l'oubli un certain nombre de traits importants et significatifs ; en effet, si l'on fait abstraction du récit de la purification du temple, que l'auteur paraît avoir voulu replacer à sa véritable date, de l'histoire de la multiplication des pains, dont il avait besoin pour introduire le discours sur le pain de vie et, naturellement, des scènes de la passion et de la résurrection, qui ne pouvaient manquer dans aucun tableau du ministère de Jésus et sur lesquelles il avait, du reste, des renseignements originaux à fournir, on constate que presque tout le surplus, sans manquer absolument de parallèles dans la tradition synoptique, lui est cependant étranger.

Quiconque prendra la peine de relire ces pages spécialement johanniques : la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples, les entretiens avec Nicodème et avec la Samaritaine, la guérison du paralytique de Béthesda, le discours sur le pain de vie, la guérison de l'aveugle-né, la parabole du bon berger, la résurrection de Lazare, le lavement des pieds et les dernières instructions, se rendra compte de ce qui manquerait au N.T. si ces trésors sans prix ne nous avaient pas été conservés. Mais, manifestement, le 4 e évang, est et veut être autre chose qu'un recueil de pages oubliées ; il forme une unité non seulement parce qu'il a un prologue et un épilogue, ou parce qu'une même coloration s'étend sur les faits et les discours et leur donne un air de famille, mais parce que tout y procède de la même inspiration et tend au même but.

Dira-t-on peut-être que l'auteur de ce livre s'est donné pour tâche de décrire le ministère de Jésus non plus du dehors et dans son incessante variété, mais du dedans et dans son unité permanente ? Ou bien encore qu'il a rédigé son récit moins au point de vue de l'historien qui a recueilli des informations, comme Luc, qu'au point de vue du témoin qui a été mêlé au drame et qui s'efforce de marquer, d'une part, les étapes de la foi chez les disciples, des intuitions de la première rencontre à la confession délibérée de Pierre (Jn 6:68 et suivant) et à l'acte d'adoration de Thomas (Jn 20:28), et, d'autre part, le développement de l'incrédulité, de l'enquête soupçonneuse faite auprès de Jean-Baptiste par les autorités religieuses du peuple (Jn 1:19-28), aux tentatives de lapidation (Jn 8:59 10:31) et à la décision d'en finir avec un rival dangereux ? (Jn 11:47-53) Toutes ces opinions ont été émises et, s'il en valait la peine, nous pourrions les faire suivre des noms des théologiens éminents qui les ont soutenues. Toutes renferment un élément de vérité, que nous sommes heureux de recueillir, mais aucune ne va véritablement au fond des choses. Pour atteindre celui-ci, il faut les subordonner à une intention plus haute qu'heureusement pour nous nous n'avons pas besoin de rechercher péniblement, puisque l'auteur lui-même, parvenu au terme de son ouvrage, l'a formulée avec toute la netteté désirable : « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jn 20:31).

Mettre le lecteur en présence d'un choix de traits et de paroles suffisamment caractéristiques pour que le vrai sens de l'apparition de Jésus éclate avec une pleine clarté ; le montrer sous un jour tel qu'il ne subsiste aucun doute ni sur son origine, ni sur sa mission ; établir entre le lecteur et lui ce lien personnel qui s'appelle la foi et qui engendre la vie, voilà le but premier de l'auteur ; il a voulu faire connaître et communiquer à d'autres ce qu'il a trouvé lui-même au contact de Jésus et dans sa communion.

On le voit, c'est par l'histoire, soulignée et éclairée par son expérience personnelle, que l'auteur du 4 e évang, se propose de conduire ses lecteurs à la foi ; il veut leur faire voir ce qu'il a vu, entendre ce qu'il a entendu, éprouver ce qu'il a lui-même ressenti au cours des années mémorables qu'il a passées à l'école de Jésus. Mais pouvons-nous accepter son témoignage, admettre que les choses qu'il raconte ont été réellement vues et entendues, en un mot qu'elles constituent de l'histoire authentique ? Tout le problème johannique, en dépit de ses multiples aspects, se ramène à cette question fondamentale. Si nous parvenions à l'élucider, toutes les autres questions qui se posent à propos de notre livre ou bien trouveraient assez facilement une solution, ou bien pourraient, sans grand inconvénient, demeurer sans réponse. Nous avons par conséquent à passer en revue les arguments que l'on avance pour combattre et pour défendre le caractère historique du 4 e évangile.

1.

LA THESE NEGATIVE.

Depuis un peu plus de cent ans que la question de la valeur historique du 4 e évang, est posée et âprement débattue, un grand nombre de savants ont émis l'opinion qu'en dépit de sa forme et de la prétention qu'il affiche de se placer sur le terrain des faits, le 4 e évang, est un ouvrage de philosophie religieuse dans lequel il serait vain de chercher des informations authentiques sur la carrière de Jésus ; c'est plutôt une sorte d'allégorie, dont tout l'intérêt réside dans sa conception de la vie chrétienne, considérée à la fois dans sa source profonde, la communion spirituelle avec Jésus, dans sa manifestation essentielle, l'amour, et dans son fruit, la vie éternelle. Approprions-nous ce message ; efforçons-nous de nous en pénétrer ; reconnaissons que c'est Jésus qui nous fait vivre de la vraie vie ; peu nous importera, dans la suite, de savoir si les personnages auxquels il est censé avoir communiqué sa doctrine, la Samaritaine, Nicodème, et ceux qu'il aurait guéris ou même rappelés à la vie, le paralytique, l'aveugle-né et Lazare, sont des personnages réels ou fictifs ; peu importera de même qu'il ait changé l'eau en vin et multiplié les pains ou que son corps soit sorti du tombeau ; l'essentiel c'est que, par son Esprit, il soit devenu notre vie, qu'il nous ait nous-mêmes guéris, ramenés de la mort à la vie, spirituellement abreuvés et nourris.

Il faut assurément de graves motifs pour substituer cette interprétation à l'opinion traditionnelle, qui a de tout temps considéré ce livre comme le tableau le plus fidèle qui ait jamais été tracé de la vie personnelle et de l'activité de Jésus. En quoi consistent-ils ?

Les différences constatées entre les données des Synoptiques et celles du 4 e évang, sont évidemment d'un grand poids aux yeux de ceux dont nous cherchons à exposer la manière de voir.

Les miracles qu'il rapporte donnent lieu à une double observation : d'une part, ils tiennent davantage du prodige que ceux qui ont trouvé place dans la narration synoptique : c'est l'eau changée en vin à Cana ; c'est le fils de l'officier royal de Capernaüm guéri à une distance de plusieurs lieues ; c'est la multiplication des pains et la marche nocturne de Jésus sur les eaux ; c'est la guérison d'un paralytique malade depuis trente-huit ans et c'est celle d'un aveugle-né ; c'est enfin la résurrection de Lazare, quatre jours après sa mise au tombeau, fait inouï, que la tradition synoptique aurait certainement recueilli s'il était authentique ; d'autre part, on ne peut se défendre de l'impression que ces miracles, tout en étant donnés pour des signes attestant la mission divine de Jésus, sont racontés moins pour eux-mêmes que pour introduire les discours qui les commentent et qui sont pour l'évangéliste l'élément essentiel (voir ch. 5, 6, 10 et 11).

Les discours, en comprenant sous ce terme les assez nombreux entretiens relatés dans l'évangile, présentent aussi une double particularité : celle, déjà relevée, d'être coulés dans le même moule et de se revêtir des mêmes expressions que la pensée de l'évangéliste, à telles enseignes que l'on est parfois amené à se demander si les déclarations attribuées à Jésus (ou à Jean-Baptiste) ne se muent pas, sans que le lecteur en soit prévenu, en réflexions de l'écrivain (voir spécialement Jn 3:3,21,27-36) ; puis, celle, plus frappante encore, de ramener le témoignage rendu à Jésus et le témoignage que Jésus se rend à lui-même à une série de types empruntés, les uns à l'A.T., les autres à l'idéologie chrétienne : l'agneau de Dieu (Jn 1:29), le serpent du désert (Jn 3:14), l'eau vive (Jn 4:10 7:37), le pain de vie (Jn 6:35), la lumière du monde (Jn 8:12 9:5), la vraie porte (Jn 10:7), le vrai berger (Jn 10:11), la résurrection et la vie (Jn 11:25), le vrai cep (Jn 15:1).

Au reste, l'ouvrage tout entier, comparé aux Synoptiques, fait l'impression d'appartenir à un stade plus avancé de la réflexion chrétienne, surtout dans le domaine de la christologie. Sans doute, il est aisé de constater que, pour les Synoptiques aussi, le Christ, même durant sa vie terrestre, occupait une situation exaltée ; néanmoins leur christologie rentre encore dans les cadres de ce que l'on peut appeler la christologie prophétique ou pneumatique (du grec pneuma, esprit) : Jésus reste pour eux « un prophète puissant en oeuvres et en paroles » (Lu 24:19) ; l'appellation Fils de Dieu est chez eux une désignation messianique (Mt 16:16, cf. Mr 14:61).

C'est le don de l'Esprit, accordé à Jésus au moment de son baptême, qui l'a revêtu de la dotation inséparable de sa haute vocation. Cette conception, que l'on retrouve, à peu de chose près, dans les premières épîtres de Paul (1 et 2 Thess.) et qui est en voie de transformation dans les épîtres de la période des grandes luttes (1Co 8:6,2Co 8:9), cède la place, dans les épîtres de la captivité, principalement Col et Phil., à une doctrine qui fait du Christ un être divin, par qui et pour qui tout a été créé et qui, par un miracle de condescendance et d'amour, consentit à venir ici-bas et à donner sa vie pour notre rédemption. Cette christologie, qui ne s'affirme clairement chez Paul qu'en deux endroits de ses lettres, est, si l'on peut dire, l'alpha et l'oméga de la théologie johannique. On trouverait sans doute encore dans le 4 e évangile des passages où les termes Christ et Fils de Dieu sont juxtaposés comme des équivalents (Jn 11:27 20:31) ; mais il saute aux yeux que le livre dans son ensemble donne à l'expression Fils de Dieu une signification beaucoup plus riche et plus haute. Le prologue voit dans l'apparition du Christ le résultat de l'incarnation de la Parole qui « était au commencement avec Dieu », qui « était Dieu » et « par qui toutes choses ont été créées » (Jn 1:1 et suivant). Ce prologue donne la note à l'évangile entier et en fournit la clé ; c'est à sa lumière que toutes ses pages doivent être interprétées ; du commencement à la fin, le Christ se présente comme celui qui, descendu du ciel, continue cependant à y vivre (Jn 3:13), qui, venu du Père, retourne au Père (Jn 13:3), qui, ne possédant ici-bas qu'une gloire voilée, discernable seulement par les yeux de la foi, aspire à rentrer en possession de la gloire qu'il avait auprès de Dieu avant que le monde fût (Jn 17:5).

Ainsi parlent les théologiens qui nient le caractère historique du 4 e évangile Passons à l'argumentation de ceux qui s'en sont constitués les défenseurs.

2.

LA THESE AFFIRMATIVE.

Si la valeur historique du 4 e évang, a été fréquemment contestée, elle a trouvé également des défenseurs nombreux et convaincus. La tâche de ceux-ci était tout d'abord de répondre aux objections des assaillants, soit en montrant l'inexactitude de leurs allégations et en rétablissant les faits, soit en s'élevant contre les interprétations erronées que l'on donne de ceux-ci. Il est bien vrai, observent-ils, qu'il y a sur plusieurs points, et tout d'abord dans la narration des faits, d'assez nombreuses différences entre les Synoptiques et le 4 e évangile Mais, à supposer, ce qui n'est pas prouvé dans tous les cas, que ces différences soient aussi accentuées qu'on le prétend, de quel droit met-on systématiquement l'erreur du côté du 4 e évangile ? N'est-ce pas lui qui a raison lorsqu'il assigne au ministère de Jésus une durée d'au moins deux ans ? Les huit ou dix mois auxquels on prétend le réduire, d'après les Synoptiques, sont insuffisants pour contenir tout ce qui doit y trouver place, pour rendre compte des phases successives du ministère de Jésus, du développement graduel de la foi chez les uns, de l'opposition chez les autres, et de l'éducation prolongée qui prépara les Douze à l'accomplissement de la tâche qui les attendait. De même, on ne conçoit guère que Jésus, s'il s'est regardé comme le Christ, ait systématiquement confiné son action à la Galilée et n'ait fait qu'une unique et vaine tentative pour gagner la Judée ; et l'on a décidément de la peine à admettre qu'il ne se soit rendu à Jérusalem que pour y mourir. Au reste, à y regarder de près, on s'aperçoit qu'il subsiste chez les Synoptiques eux-mêmes quelques traces de son activité judéenne. Jésus connaissait la famille de Béthanie et s'était arrêté chez elle (Lu 10:38,42) ; Joseph |d'Arimathée était certainement de ses amis et même de ses disciples (Mr 15:43). A rapprocher de ces indices l'exclamation attristée de Jésus : « Jérusalem, Jérusalem... combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants ! » (Lu 13:34). Les corrections discrètes que le 4 e évang, apporte aux Synoptiques n'ont rien de tendancieux et sont faciles à légitimer. Si Jésus était mort le 15 nisan, jour solennel de la Pâque, comment eût-on rencontré ce jour-là quelqu'un qui revenait des champs (ou du travail des champs), comme ce fut le cas de Simon de Cyrène (Mr 15:21), et où Joseph d'Arimathée aurait-il fait l'achat d'un linceul ? (Mr 15:46) Si les Synoptiques ont placé la purification du temple dans la toute dernière semaine, c'est qu'ayant gardé le souvenir de cet événement, mais ne connaissant qu'un seul voyage de Jésus à Jérusalem, ils ne pouvaient le situer à un autre moment ; mais il est parfaitement possible qu'il soit plus ancien ; la chose est même probable ; la difficulté que l'on eut à rétablir la teneur des paroles que Jésus avait prononcées à cette occasion (Mr 14:58 et suivant) tendrait à l'établir. Le silence des Synoptiques relativement à la résurrection de Lazare est embarrassant ; ne pourrait-on pas l'expliquer toutefois en disant, d'une part, que les souvenirs recueillis par les Synoptiques sont essentiellement galiléens, et, d'autre part, que pendant de longues années la plus élémentaire prudence commanda aux amis de Jésus de faire oublier Lazare pour ne pas le signaler à la vindicte des chefs ?

Passons à des questions plus générales. Il est manifeste que le langage de Jésus chez Jean, différent de ce qu'il est chez les Synoptiques, se rapproche, au point de se confondre avec lui, du langage de l'apôtre dans l'épître. Remarquons néanmoins que certaines locutions très caractéristiques du langage synoptique : le royaume de Dieu, le Fils de l'homme, ne sont point étrangères à Jean et que les termes que ce dernier affectionne : lumière, ténèbres, vie, mort, etc., sont des expressions courantes de la piété hébraïque et chrétienne. Admettons que Jean, au terme de cinquante ou soixante années de témoignage chrétien, ait fini par transposer, inconsciemment sans doute, les paroles de Jésus dont il avait gardé le souvenir, il a parfaitement pu le faire sans en altérer la substance. Les miracles racontés par Jean, même le changement de l'eau en vin, qui n'a rien de plus stupéfiant que la multiplication des pains, ne sont pas plus voisins du prodige que ceux que rapportent les Synoptiques. Les Synoptiques aussi racontent des guérisons à distance (Mt 8:5,13, Mr 7:24,30), des guérisons d'infirmes qui l'étaient de naissance (Mr 7:32-37) ou depuis de longues années (Lu 13:31), des résurrections de morts (Mr 5:21,43, Lu 7:31,17), et même des miracles opérés sur la nature inanimée (Mr 4:35-41). Au reste, il est piquant d'observer que c'est précisément chez Jean que les exigences des Juifs et leur soif de merveilleux sont le plus rigoureusement condamnées (Jn 4:42,48 6:30-33 20:29) et que les conditions morales de la foi sont le plus nettement affirmées (Jn 3:19,21 7:17 8:47). Et quant à la façon dont Jésus se présente, il faut constater que, lorsqu'il s'exprime en public et surtout lorsqu'il a devant lui des adversaires, il est chez Jean aussi fermé et réticent que chez Marc ou Luc lorsqu'il refuse de faire un miracle pour lever les doutes des pharisiens ou d'Hérode (Mr 8 : et suivant, Lu 23:8). Il ne faut rien systématiser relativement au rapport des faits et des discours ; certains faits (miracle de Cana, guérison du fils de l'officier royal, résurrection de Lazare) ne sont suivis d'aucun discours ; et tels discours, ceux des ch. 7 et 8, par exemple, ne sont amenés par aucun fait particulier.

Les types auxquels on s'achoppe et sur lesquels on se fonde pour prétendre que les discours qui les contiennent sont fabriqués de toutes pièces sont bien loin d'être amenés avec une telle insistance, et quantité de gens ont lu l'évangile toute leur vie sans s'apercevoir qu'il y aurait là quelque chose de systématique et de cherché. Quant à l'allégation que la théologie johannique et notamment la christologie du 4 e évang, dénoteraient un stade très avancé de la réflexion chrétienne, il suffit, pour en faire justice, de rappeler que cette christologie est aussi celle des épîtres de Paul, dont la rédaction est antérieure de bien des années à celle des Synoptiques, et qu'à bien considérer les choses, elle est celle du N.T. tout entier ; elle constitue l'atmosphère qu'on y respire de la première à la dernière page ; elle est le fondement inébranlable du message chrétien.

Les objections et les négations des adversaires étant ainsi écartées ou réduites, il est possible à ceux qui affirment le caractère historique du 4 e évangile de passer aux raisons qui les engagent à voir dans ce livre un portrait authentique de Jésus et une description fidèle de son activité.

Deux de ces raisons sont d'un caractère général.

L'une se tire de l'unanimité de la tradition chrétienne, qui, dès ses origines et à la seule exception de l'infime secte des Aloges (négateurs de la doctrine du Verbe ou Logos), a mis sans hésiter le 4 e évang, au même rang que les Synoptiques, les opposant ensemble à la masse grandissante des évangiles apocryphes qui envahissaient l'Église et mettaient en péril l'unité de sa foi.

L'autre consiste à alléguer l'impossibilité dans laquelle on se trouve de se représenter la mentalité spéciale d'un écrivain qui aurait enrichi le patrimoine spirituel de l'humanité de son plus précieux joyau et se serait rendu en même temps coupable d'un faux parfaitement caractérisé ; on a beau nous rappeler qu'en matière d'honnêteté littéraire, l'antiquité avait de tout autres idées que les nôtres, et que les historiens anciens placent sans sourciller dans la bouche des généraux et des hommes d'État des discours de leur propre fabrication, notre sens chrétien ne peut que s'élever contre un tel rapprochement.

Mais les défenseurs de la valeur historique du 4 e évang, ont autre chose à avancer que ces considérations générales. Ils allèguent le témoignage de l'évangile lui-même, qui se donne (Jn 1:14 19:35) et est donné (Jn 21:24) pour l'oeuvre d'un disciple du Christ et qui, en maint endroit, justifie pleinement cette assertion.

Bien que l'auteur ait cherché à s'effacer le plus possible, comme il convenait dans un ouvrage qui ne devait attirer l'attention que sur une seule figure, il n'a pu éviter de se révéler par toute une série de traits. Il s'est révélé, par exemple, comme un homme parfaitement au courant de la géographie et des usages palestiniens, capable de conduire sans hésitation ses lecteurs de Galilée en Judée et de Jérusalem dans les régions situées à l'orient du Jourdain, bien au fait des rapports des autorités juives et des autorités romaines, au courant des fêtes juives (Pâque, fête des Tabernacles, fête de la Dédicace) et du moment de leur célébration (Jn 10:22), sachant combien il s'était écoulé d'années depuis le commencement de la restauration du temple par Hérode (Jn 2:20) et connaissant le nom de la localité obscure où Jean baptisait (Jn 3:23), familiarisé avec les préventions des Juifs contre les Samaritains (Jn 4:9), ainsi qu'avec leurs conceptions particulières sur l'origine de la souffrance (Jn 9:2), en état d'indiquer avec précision la situation de Béthesda (Jn 5:2), du Trésor (Jn 8:20), du portique de Salomon (Jn 10:23) et jusqu'au nombre, à la contenance et à la destination des vases que Jésus fit remplir d'eau en vue du miracle de Cana (Jn 2:6). Ce même homme se révèle, en second lieu, par l'insertion d'un certain nombre de traits d'une précision autobiographique qui sont à l'évangile ce que la signature du peintre est au tableau. On a toujours considéré comme tels le récit de la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples (Jn 1:35-51), celui de la guérison de l'aveugle-né (Jn 9), du lavement des pieds, de la passion, de la course au tombeau le matin de Pâques, des remarques comme celles de Jn 2:11,17,22 4:35 12:16 19:35 20:8, et surtout les suprêmes entretiens, où la figure de Jésus se dresse, sublime, au milieu des disciples, qui ne se doutent de rien et que pourtant étreint et accable le sentiment de la solennité de l'heure. Seul, en somme, un témoignage comme celui qui est rendu ici au Christ terrestre explique les liens qui se nouèrent entre les disciples et le Christ ressuscité et glorifié. Maintenez ce témoignage et vous donnez à l'existence de l'Église une base solide. Otez-le et vous rendez inintelligible tout le développement postérieur du christianisme. Telles sont les raisons sur lesquelles on s'appuie pour affirmer, en dépit de toutes les difficultés, la valeur historique du 4 e évangile.

La force de cette argumentation a été reconnue par un groupe imposant, et peut-être faudrait-il dire croissant, de théologiens qui, tout en continuant à regarder le 4 e évang, comme un ouvrage composé avec une certaine liberté par un chrétien de la deuxième ou de la troisième génération, reconnaissent que l'auteur a introduit dans son récit bien des traits authentiques, dont il devait la connaissance soit à la tradition orale, soit à des sources écrites qu'il avait réussi à recueillir. Cette conception intermédiaire se rapproche beaucoup de l'opinion traditionnelle quand elle va jusqu'à admettre que le 4 e évang, a vu le jour dans un milieu qui, ayant connu l'apôtre Jean, avait bénéficié de ses souvenirs et subi l'influence de sa remarquable personnalité.

Il serait sans intérêt pour nous d'essayer de dresser la liste des critiques et des théologiens qui se sont prononcés pour l'une ou pour l'autre des manières de voir que nous venons de caractériser.

Mais qui décidera entre ces opinions contradictoires et appuyées par tant de savants éminents, et peut-on espérer qu'une fois ou l'autre la force des arguments, dans un sens ou dans l'autre, réussira à établir l'unanimité parmi les hommes de science ? Cela ne nous paraît guère probable ; car, au fond, les savants eux-mêmes, sans qu'ils s'en rendent compte, sont influencés, jusque dans des questions de pure érudition, par leur conception générale de la religion et par leur attitude personnelle à l'égard du Christ.

Le regardent-ils comme un homme semblable aux autres, bien que les dépassant par la pureté de sa vie, par l'ardeur de sa piété et par la profondeur et la richesse de sa connaissance de Dieu ? Dans ce cas, les miracles qui lui sont attribués et bien des paroles mises dans sa bouche par les évangélistes leur paraîtront incroyables et aucun ensemble de considérations historiques ne parviendra à leur faire admettre que ceux qui rapportent ces choses puissent en avoir été les témoins.

Regardent-ils, au contraire, le Christ comme un être parfaitement saint, en pleine communion, durant toute sa vie, avec Celui qu'il appelait son Père, et dont l'apparition parmi les hommes est, elle-même, le plus grand miracle de l'histoire ? Ils ne seront alors nullement choqués d'entendre que cet être qui les surpasse à tous égards a guéri les malades, dominé sur la nature et même ramené les morts à la vie, non point sans doute dans l'exercice arbitraire d'un pouvoir magique, mais dans la pleine obéissance aux directions de Celui qui lui avait confié son autorité et sa puissance ; dès lors il ne leur répugnera point d'admettre que le tableau tracé par les évangélistes (car c'est d'eux tous qu'il s'agit) est véritablement de l'histoire. C'est de ce côté qu'en dépit de difficultés que nous ne songeons pas à nier et que nous ne sommes pas en mesure d'écarter, nous nous sentons contraints de nous ranger.

Révision Yves Petrakian 2005

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    • Lévitique 4

      1 L’Éternel parla à Moïse et dit :
      2 Parle aux fils d’Israël et dis : Lorsque quelqu’un péchera involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, en commettant un acte illicite :
      3 Si c’est le sacrificateur ayant reçu l’onction qui a péché et qui a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l’Éternel, pour le péché qu’il a commis, un jeune taureau sans défaut (en sacrifice) pour le péché.
      4 Il amènera le taureau à l’entrée de la tente de la Rencontre, devant l’Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau ; il égorgera le taureau devant l’Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau et l’apportera dans la tente de la Rencontre ;
      6 il trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel en face du voile du sanctuaire.
      7 Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel des parfums aromatiques, qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang du taureau sur le socle de l’autel des holocaustes qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau offert pour le péché, la graisse qui couvre les entrailles et toute la graisse qui est sur les entrailles,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et la membrane qui couvre le foie, qu’il détachera près des rognons.
      10 Comme il les enlève du taureau dans le sacrifice de communion, le sacrificateur les brûlera sur l’autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l’emportera hors du camp dans un lieu pur où l’on jette les cendres, et il le consumera au feu sur du bois ; c’est sur le tas de cendres qu’il sera consumé.
      13 Si c’est toute la communauté d’Israël qui a péché involontairement sans que l’assemblée s’en aperçoive, en commettant contre l’un des commandements de l’Éternel des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      14 et lorsqu’on s’apercevra du péché qu’elle a commis, l’assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l’amènera devant la tente de la Rencontre.
      15 Les anciens de la communauté poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Éternel, et l’on égorgera le taureau devant l’Éternel.
      16 Le sacrificateur ayant reçu l’onction apportera du sang du taureau dans la tente de la Rencontre ;
      17 le sacrificateur trempera son doigt dans le sang et il en fera sept fois l’aspersion devant l’Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l’autel qui est devant l’Éternel dans la tente de la Rencontre ; et il répandra tout le sang sur le socle de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l’autel.
      20 Il fera de ce taureau comme du taureau offert pour le péché ; il fera de même. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l’expiation, et il leur sera pardonné.
      21 Il emportera le taureau hors du camp et le consumera comme il a consumé le premier taureau. C’est un sacrifice pour le péché de l’assemblée.
      22 Lorsqu’un prince péchera en commettant involontairement contre l’un des commandements de l’Éternel, son Dieu, des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      23 s’il s’aperçoit du péché qu’il a commis ; il présentera en oblation un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc, qu’il égorgera dans le lieu où l’on égorge les holocaustes devant l’Éternel. C’est un sacrifice pour le péché.
      25 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime offerte pour le péché, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra le sang sur le socle de l’autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l’autel, comme la graisse du sacrifice de communion. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour ce prince l’expiation de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Si c’est quelqu’un du peuple qui a péché involontairement en commettant contre l’un des commandements de l’Éternel des actes illicites et en se rendant ainsi coupable,
      28 s’il s’aperçoit du péché qu’il a commis, il présentera en oblation une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu’il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime offerte pour le péché ; il égorgera (la victime offerte pour) le péché à l’endroit des holocaustes.
      30 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra tout le sang sur le socle de l’autel.
      31 Il détachera toute la graisse, comme on détache la graisse du sacrifice de communion, il la brûlera sur l’autel, et elle sera d’une agréable odeur à l’Éternel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation, et il lui sera pardonné.
      32 S’il présente une brebis en oblation pour le péché, il présentera une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime offerte pour le péché ; il l’égorgera en sacrifice pour le péché dans le lieu où l’on égorge les holocaustes.
      34 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime pour le péché, il en mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes et répandra tout le sang sur le socle de l’autel.
      35 Il détachera toute la graisse, comme on détache la graisse de l’agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l’autel par-dessus les sacrifices consumés par le feu devant l’Éternel. C’est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l’expiation du péché qu’il a commis, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 15

      1 L’Éternel parla à Moïse et à Aaron et dit :
      2 Parlez aux Israélites et dites-leur : Tout homme qui a une gonorrhée est par là même impur.
      3 C’est à cause de sa gonorrhée qu’il est impur : que sa chair laisse couler son flux, ou qu’elle le retienne, il est impur.
      4 Tout lit sur lequel celui qui a le flux couchera sera impur, et tout objet sur lequel il s’assiéra sera impur.
      5 Celui qui touchera son lit nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      6 Quiconque s’assiéra sur l’objet sur lequel celui qui a le flux s’est assis, nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      7 Quiconque touchera le corps de celui qui a le flux nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      8 Si celui qui a le flux crache sur un homme pur, (cet homme) nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      9 Toute selle sur laquelle sera monté celui qui a le flux sera impure.
      10 Quiconque touchera un objet quelconque qui a été sous lui sera impur jusqu’au soir ; et celui qui portera de tels objets nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      11 Quiconque sera touché par celui qui a le flux, et qui ne se sera pas rincé les mains dans l’eau, nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      12 Le récipient de terre que celui qui a le flux aura touché sera brisé, et tout récipient de bois sera rincé dans l’eau.
      13 Lorsque celui qui a la gonorrhée sera purifié de son flux, il comptera sept jours pour sa purification ; il nettoiera ses vêtements, il lavera son corps dans l’eau courante et il sera pur.
      14 Le huitième jour, il prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il ira devant l’Éternel, à l’entrée de la tente de la Rencontre, et il les donnera au sacrificateur
      15 qui fera de l’un un sacrifice pour le péché et de l’autre un holocauste ; le sacrificateur fera pour lui l’expiation devant l’Éternel, à cause de son flux.
      16 L’homme qui aura une pollution nettoiera tout son corps dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      17 Tout vêtement et toute peau atteints par la pollution seront nettoyés dans l’eau et seront impurs jusqu’au soir.
      18 Si un homme a des rapports sexuels avec une femme, ils se laveront et seront impurs jusqu’au soir.
      19 La femme qui aura un flux de sang qui coule de son corps restera sept jours dans son indisposition menstruelle. Quiconque la touchera sera impur jusqu’au soir.
      20 Tout lit sur lequel elle couchera pendant son indisposition sera impur, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur.
      21 Quiconque touchera son lit nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      22 Quiconque touchera un objet sur lequel elle s’est assise nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      23 S’il y a quelque chose sur le lit ou sur l’objet sur lequel elle s’est assise, en y touchant l’on se rendra impur jusqu’au soir.
      24 Si un homme couche avec elle et que le flux menstruel de cette femme vienne sur lui, il sera impur pendant sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera impur.
      25 La femme dont le flux de sang coulera pendant plusieurs jours hors des époques de son indisposition menstruelle, ou dont le flux durera au-delà de son indisposition, sera impure tout le temps de son flux, comme au temps de son indisposition menstruelle.
      26 Tout lit sur lequel elle couchera pendant la durée de ce flux sera comme le lit de son indisposition menstruelle, et tout objet sur lequel elle s’assiéra sera impur comme lors de son indisposition.
      27 Quiconque y touchera sera impur ; il nettoiera ses vêtements, se lavera dans l’eau et sera impur jusqu’au soir.
      28 Lorsqu’elle sera purifée de son flux, elle comptera sept jours, après lesquels elle sera pure.
      29 Le huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, qu’elle apportera au sacrificateur, à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      30 Le sacrificateur fera de l’un un sacrifice pour le péché et de l’autre un holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l’expiation devant l’Éternel, à cause du flux qui la rendait impure.
      31 Vous éloignerez les Israélites de leurs impuretés, de peur qu’ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s’ils souillent ma Demeure qui est au milieu d’eux.
      32 Telle est la loi pour celui qui a une gonorrhée ou qui est souillé par une pollution,
      33 pour celle qui est atteinte par son indisposition menstruelle, pour l’homme ou la femme qui a un flux, et pour l’homme qui couche avec une femme impure.

      Matthieu 8

      5 Comme Jésus était entré dans Capernaüm, un centenier l’aborda
      13 Puis Jésus dit au centenier : Va, qu’il te soit fait selon ta foi. Et à l’heure même le serviteur fut guéri.

      Matthieu 16

      16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

      Marc 4

      35 Ce même jour sur le soir, Jésus leur dit : Passons sur l’autre rive.
      36 Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmenèrent dans la barque où il se trouvait, et il y avait aussi d’autres barques avec lui.
      37 Il s’éleva une forte bourrasque, et les vagues se jetaient dans la barque au point qu’elle se remplissait déjà.
      38 Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ?
      39 Il se réveilla, menaça le vent et dit à la mer : Silence, tais-toi. Le vent cessa et un grand calme se fit.
      40 Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous tellement peur ? Comment n’avez-vous pas de foi ?
      41 Ils furent saisis d’une grande crainte et se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, car même le vent et la mer lui obéissent ?

      Marc 5

      21 Jésus regagna en barque l’autre rive et, une fois de plus, une grande foule s’assembla près de lui. Il était au bord de la mer.
      43 Jésus leur fit de vives recommandations, afin que personne ne le sache, et il leur dit de donner à manger à la jeune fille.

      Marc 7

      24 Jésus partit de là et s’en alla dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison ; il voulait que personne ne le sache, mais il ne put rester caché.
      30 Et quand elle rentra dans sa maison, elle trouva que l’enfant était étendue sur le lit, et que le démon était sorti.
      32 On lui amena un sourd qui avait de la difficulté à parler, et on le supplia de lui imposer les mains.
      33 Il le prit à l’écart loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles et lui toucha la langue avec de la salive ;
      34 puis il leva les yeux au ciel, soupira et dit : Ephphatha, c’est-à-dire : ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, sa langue se délia, et il se mit à parler correctement.
      36 Jésus leur recommanda de n’en parler à personne, mais plus il le leur recommandait, plus ils publiaient (la nouvelle).
      37 Ils étaient dans un étonnement extraordinaire et disaient : Il fait tout à merveille, il fait même entendre les sourds et parler les muets.

      Marc 8

      1 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une foule nombreuse, et qu’elle n’avait pas de quoi manger, Jésus appela ses disciples et leur dit :
      2 J’ai compassion de cette foule ; car voilà trois jours que ces gens restent près de moi et n’ont pas de quoi manger.
      3 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, car quelques-uns d’entre eux sont venus de loin.
      4 Ses disciples lui répondirent : Comment pourrait-on les rassasier de pain ici dans un lieu désert ?
      5 Jésus leur demanda : Combien avez-vous de pains ? Sept, dirent-ils.
      6 Alors il invita la foule à s’asseoir par terre, prit les sept pains et après avoir rendu grâces il les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer ; ils les distribuèrent à la foule.
      7 Ils avaient encore quelques petits poissons. Et Jésus après la bénédiction dit de les distribuer également.
      8 Ils mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta sept corbeilles pleines de morceaux qui restaient.
      9 Ils étaient environ quatre mille ; ensuite Jésus les renvoya.
      10 Aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples et se rendit dans le territoire de Dalmanoutha.
      11 Les Pharisiens survinrent, commencèrent à discuter avec Jésus et, pour l’éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel.
      12 Jésus soupira profondément en son esprit et dit : Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération.
    • Lévitique 4

      1 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël, en disant : Lorsque quelqu'un aura péché par erreur contre l'un des commandements de l'Éternel, sur ce qui ne doit pas être fait, et qu'il aura fait quelqu'une de ces choses ;
      3 Si c'est le sacrificateur ayant reçu l'onction qui a péché, rendant par là le peuple coupable, il offrira à l'Éternel, pour le péché qu'il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché ;
      4 Il amènera le taureau à l'entrée du tabernacle d'assignation devant l'Éternel ; il appuiera sa main sur la tête du taureau, et il égorgera le taureau devant l'Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l'onction prendra du sang du taureau et l'apportera dans le tabernacle d'assignation ;
      6 Et le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera sept fois aspersion du sang devant l'Éternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Puis le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums d'aromates, qui est devant l'Éternel, dans le tabernacle d'assignation ; et il répandra tout le sang du taureau au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du tabernacle d'assignation.
      8 Et il enlèvera toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, la graisse qui couvre les entrailles, et toute la graisse qui tient aux entrailles,
      9 Et les deux rognons, la graisse qui est dessus, ce qui est sur les lombes, et la membrane qui recouvre le foie, et qu'il détachera près des rognons,
      10 Comme on enlève ces parties du taureau du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur les fera fumer sur l'autel de l'holocauste.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments,
      12 Le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur, où l'on jette la cendre, et il le brûlera sur du bois, au feu ; il sera brûlé sur le tas de cendres.
      13 Et si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché par erreur, et que la chose soit ignorée de l'assemblée ; s'ils ont fait contre l'un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire, et qu'ils se soient rendus coupables,
      14 Et que le péché qu'ils ont commis soit connu, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l'amènera devant le tabernacle d'assignation.
      15 Les anciens de l'assemblée appuieront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Éternel, et on égorgera le taureau devant l'Éternel ;
      16 Le sacrificateur ayant reçu l'onction portera du sang du taureau dans le tabernacle d'assignation.
      17 Puis le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et en fera sept fois aspersion devant l'Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel, qui est devant l'Éternel, dans le tabernacle d'assignation ; et il répandra tout le sang au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du tabernacle d'assignation.
      19 Il enlèvera aussi toute la graisse, et la fera fumer sur l'autel ;
      20 Et il fera de ce taureau comme il a fait du taureau expiatoire ; il en fera de même. Ainsi le sacrificateur fera expiation pour eux, et il leur sera pardonné.
      21 Puis il emportera le taureau hors du camp, et le brûlera, comme il a brûlé le premier taureau ; c'est le sacrifice pour le péché de l'assemblée.
      22 Si c'est un des principaux du peuple qui a péché, en faisant par erreur contre l'un des commandements de l'Éternel, son Dieu, ce qui ne doit pas être fait, et s'est rendu coupable ;
      23 Quand on lui aura fait connaître le péché qu'il a commis, il amènera pour son offrande un bouc mâle, sans défaut ;
      24 Il appuiera sa main sur la tête du bouc, et l'égorgera au lieu où l'on égorge l'holocauste devant l'Éternel ; c'est un sacrifice pour le péché.
      25 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang du sacrifice pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste ; et il répandra le sang au pied de l'autel de l'holocauste ;
      26 Et il fera fumer toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de prospérités. Ainsi le sacrificateur fera pour lui l'expiation de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché par erreur, en faisant contre l'un des commandements de l'Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et qu'il se rende coupable ;
      28 Lorsqu'on lui aura fait connaître le péché qu'il a commis, il amènera pour son offrande une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis ;
      29 Il appuiera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et il égorgera le sacrifice pour le péché au même lieu que l'holocauste.
      30 Puis le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste ; et il répandra tout le sang au pied de l'autel ;
      31 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice de prospérités ; et il la fera fumer sur l'autel, en agréable odeur à l'Éternel. Ainsi le sacrificateur fera expiation pour cet homme, et il lui sera pardonné.
      32 S'il amène un agneau comme son offrande pour le péché, il amènera une femelle sans défaut.
      33 Il appuiera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et l'égorgera pour le péché, au lieu où l'on égorge l'holocauste.
      34 Puis le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il répandra tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse de l'agneau du sacrifice de prospérités, et il les fera fumer sur l'autel, à la manière des sacrifices de l'Éternel faits par le feu. Ainsi le sacrificateur fera l'expiation pour cet homme, pour le péché qu'il a commis, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 15

      1 L'Éternel parla aussi à Moïse et à Aaron, en disant :
      2 Parlez aux enfants d'Israël, et dites-leur : Tout homme qui a un flux en sa chair, son flux le rend souillé.
      3 C'est dans son flux que consiste sa souillure : que sa chair laisse couler son flux ou qu'elle le retienne, il est souillé.
      4 Tout lit sur lequel couchera celui qui est atteint d'un flux sera souillé, et tout objet sur lequel il s'assiéra sera souillé.
      5 Celui qui touchera son lit, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      6 Celui qui s'assiéra sur l'objet sur lequel celui qui est atteint d'un flux se sera assis, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      7 Celui qui touchera la chair d'un homme atteint d'un flux, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      8 Et si l'homme atteint d'un flux crache sur celui qui est pur, celui-ci lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      9 Et tout char sur lequel celui qui est atteint d'un flux aura monté sera souillé.
      10 Quiconque touchera quoi que ce soit qui aura été sous lui, sera souillé jusqu'au soir. Et qui portera ces choses lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      11 Quiconque sera touché par celui qui est atteint d'un flux, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l'eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      12 Le vase de terre que celui qui est atteint d'un flux touchera sera brisé, et tout vase de bois sera lavé dans l'eau.
      13 Or, quand celui qui est atteint d'un flux en sera purifié, il comptera sept jours pour sa purification ; il lavera ses vêtements, lavera sa chair avec de l'eau vive, et il sera pur.
      14 Et au huitième jour il prendra pour lui deux tourterelles ou deux pigeonneaux, et il viendra devant l'Éternel à l'entrée du tabernacle d'assignation, et il les donnera au sacrificateur.
      15 Et le sacrificateur les offrira, l'un en sacrifice pour le péché, et l'autre en holocauste ; et le sacrificateur fera l'expiation pour lui devant l'Éternel, à cause de son flux.
      16 L'homme qui aura une pollution lavera dans l'eau toute sa chair, et sera souillé jusqu'au soir.
      17 Et tout vêtement, et toute peau, qui en seront atteints, seront lavés dans l'eau, et seront souillés jusqu'au soir.
      18 Et quand une femme et un homme coucheront et auront commerce ensemble, ils se laveront dans l'eau, et seront souillés jusqu'au soir.
      19 Et quand une femme aura un flux, un flux de sang en sa chair, elle sera dans son impureté pendant sept jours ; quiconque la touchera sera souillé jusqu'au soir.
      20 Tout objet sur lequel elle aura couché pendant son impureté sera souillé ; et toute chose sur laquelle elle se sera assise sera souillée.
      21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      22 Et quiconque touchera un objet quelconque sur lequel elle se sera assise lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      23 Et s'il y a quelque chose sur le lit ou sur l'objet sur lequel elle s'est assise, celui qui y touchera sera souillé jusqu'au soir.
      24 Si un homme couche avec elle, et que son impureté le touche, il sera souillé sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera souillé.
      25 Et quand une femme aura un flux de sang pendant plusieurs jours, hors du temps de son impureté, ou quand elle perdra au-delà du temps de son impureté, elle sera souillée tout le temps de son flux, comme au temps de son impureté.
      26 Tout lit sur lequel elle couchera, pendant tout le temps de son flux, sera pour elle comme le lit de son impureté ; et tout objet sur lequel elle s'assiéra sera souillé, comme pour la souillure de son impureté.
      27 Et quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      28 Lorsqu'elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, et après elle sera pure.
      29 Et au huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, et les apportera au sacrificateur, à l'entrée du tabernacle d'assignation ;
      30 Le sacrificateur offrira l'un en sacrifice pour le péché, et l'autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l'expiation devant l'Éternel, à cause du flux qui la souillait.
      31 Ainsi vous séparerez les enfants d'Israël de leur souillure, afin qu'ils ne meurent point à cause de leur souillure, en souillant ma Demeure qui est au milieu d'eux.
      32 Telle est la loi concernant celui qui est atteint d'un flux ou qui est souillé par une pollution,
      33 Et concernant celle qui est indisposée pour son impureté, et toute personne atteinte d'un flux, soit homme, soit femme, et l'homme qui couche avec une femme souillée.

      Matthieu 8

      5 Et Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant :
      13 Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu'il te soit fait selon que tu as cru ; et à l'heure même son serviteur fut guéri.

      Matthieu 16

      16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

      Marc 4

      35 Ce jour-là, quand le soir fut venu, il leur dit : Passons de l'autre côté de l'eau.
      36 Et après avoir renvoyé le peuple, ils emmenèrent Jésus dans la barque comme il y était ; et il y avait aussi d'autres petites barques qui l'accompagnaient.
      37 Alors s'éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu'elle commençait à s'emplir.
      38 Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ?
      39 Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme.
      40 Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n'avez-vous point de foi ?
      41 Et ils furent saisis d'une fort grande crainte, et ils se disaient l'un à l'autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ?

      Marc 5

      21 Jésus étant repassé dans la barque à l'autre bord, une grande foule de peuple s'assembla auprès de lui et il était près de la mer.
      43 Et il leur commanda fortement que personne ne le sût ; et il dit qu'on donnât à manger à la petite fille.

      Marc 7

      24 Puis, étant parti de là, il s'en alla aux frontières de Tyr et de Sidon ; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût ; mais il ne put être caché.
      30 Et étant de retour dans sa maison, elle trouva le démon sorti, et sa fille couchée sur le lit.
      32 Et on lui amena un sourd, qui avait la parole empêchée ; et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Et l'ayant tiré de la foule à part, il lui mit les doigts dans les oreilles ; et ayant pris de sa salive, il lui toucha la langue.
      34 Puis levant les yeux au ciel, il soupira et lui dit : Ephphatha, c'est-à-dire, Ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles furent ouvertes, et sa langue fut déliée, et il parlait sans peine.
      36 Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient.
      37 Et frappés d'étonnement ils disaient : Tout ce qu'il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets.

      Marc 8

      1 En ces jours-là, il y avait avec Jésus une grande multitude de gens, et comme ils n'avaient rien à manger, il appela ses disciples, et leur dit :
      2 J'ai compassion de ce peuple ; car il y a déjà trois jours qu'ils ne me quittent point, et ils n'ont rien à manger.
      3 Et si je les renvoie à jeun dans leurs maisons, les forces leur manqueront en chemin ; car quelques-uns sont venus de loin.
      4 Et ses disciples lui répondirent : D'où pourrait-on avoir des pains pour les rassasier dans ce désert ?
      5 Et il leur demanda : Combien avez-vous de pains ?
      6 Et ils dirent : Sept. Alors il commanda aux foules de s'asseoir à terre ; et ayant pris les sept pains, et rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils les distribuèrent au peuple.
      7 Ils avaient aussi quelques petits poissons ; et Jésus, ayant rendu grâces, ordonna qu'on les leur présentât aussi.
      8 Ils en mangèrent et furent rassasiés ; et on remporta sept corbeilles pleines des morceaux qui étaient restés.
      9 Or, ceux qui mangèrent étaient environ quatre mille ; après quoi il les renvoya.
      10 Puis entrant aussitôt dans la barque avec ses disciples, il alla aux quartiers de Dalmanutha.
      11 Et il vint là des pharisiens, qui se mirent à disputer avec lui, lui demandant, en le tentant, un miracle du ciel.
      12 Et Jésus, gémissant en son esprit, dit : Pourquoi cette race demande-t-elle un miracle ? Je vous dis en vérité, qu'il ne lui en sera donné aucun.
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