Paramètres de lecture

Afficher les numéros de versets
Mode dyslexique
Police d'écriture
Taille de texte

Merci à Bibles et Publications Chrétiennes pour la conception du processus d’affichage DYS.

Un outil révolutionnaire de lecture et d'étude de la Bible en ligne. Démarrez dès aujourd'hui le plan de lecture offert dont vous avez besoin.

JEAN (évangile de) 3.

III But et caractère du livre.

Quel est le but de ce livre qui, tout en s'apparentant aux Synoptiques, en diffère sur des points importants et, par le choix de ses matériaux tout autant que par la coloration qu'il leur donne, témoigne de son intention de créer chez le lecteur une impression plus profonde et plus définie que celle qu'ils sont capables de produire ? Il peut y avoir eu chez l'auteur l'intention de corriger, sur quelques points que nous avons indiqués, les données de la tradition synoptique ; mais cette intention, à elle seule, n'aurait suffi ni à lui faire prendre la plume, ni à lui faire écrire un ouvrage de cette envergure. On est déjà plus près de la vérité en disant qu'il a voulu compléter cette tradition et sauver de l'oubli un certain nombre de traits importants et significatifs ; en effet, si l'on fait abstraction du récit de la purification du temple, que l'auteur paraît avoir voulu replacer à sa véritable date, de l'histoire de la multiplication des pains, dont il avait besoin pour introduire le discours sur le pain de vie et, naturellement, des scènes de la passion et de la résurrection, qui ne pouvaient manquer dans aucun tableau du ministère de Jésus et sur lesquelles il avait, du reste, des renseignements originaux à fournir, on constate que presque tout le surplus, sans manquer absolument de parallèles dans la tradition synoptique, lui est cependant étranger.

Quiconque prendra la peine de relire ces pages spécialement johanniques : la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples, les entretiens avec Nicodème et avec la Samaritaine, la guérison du paralytique de Béthesda, le discours sur le pain de vie, la guérison de l'aveugle-né, la parabole du bon berger, la résurrection de Lazare, le lavement des pieds et les dernières instructions, se rendra compte de ce qui manquerait au N.T. si ces trésors sans prix ne nous avaient pas été conservés. Mais, manifestement, le 4 e évang, est et veut être autre chose qu'un recueil de pages oubliées ; il forme une unité non seulement parce qu'il a un prologue et un épilogue, ou parce qu'une même coloration s'étend sur les faits et les discours et leur donne un air de famille, mais parce que tout y procède de la même inspiration et tend au même but.

Dira-t-on peut-être que l'auteur de ce livre s'est donné pour tâche de décrire le ministère de Jésus non plus du dehors et dans son incessante variété, mais du dedans et dans son unité permanente ? Ou bien encore qu'il a rédigé son récit moins au point de vue de l'historien qui a recueilli des informations, comme Luc, qu'au point de vue du témoin qui a été mêlé au drame et qui s'efforce de marquer, d'une part, les étapes de la foi chez les disciples, des intuitions de la première rencontre à la confession délibérée de Pierre (Jn 6:68 et suivant) et à l'acte d'adoration de Thomas (Jn 20:28), et, d'autre part, le développement de l'incrédulité, de l'enquête soupçonneuse faite auprès de Jean-Baptiste par les autorités religieuses du peuple (Jn 1:19-28), aux tentatives de lapidation (Jn 8:59 10:31) et à la décision d'en finir avec un rival dangereux ? (Jn 11:47-53) Toutes ces opinions ont été émises et, s'il en valait la peine, nous pourrions les faire suivre des noms des théologiens éminents qui les ont soutenues. Toutes renferment un élément de vérité, que nous sommes heureux de recueillir, mais aucune ne va véritablement au fond des choses. Pour atteindre celui-ci, il faut les subordonner à une intention plus haute qu'heureusement pour nous nous n'avons pas besoin de rechercher péniblement, puisque l'auteur lui-même, parvenu au terme de son ouvrage, l'a formulée avec toute la netteté désirable : « Ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu'en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jn 20:31).

Mettre le lecteur en présence d'un choix de traits et de paroles suffisamment caractéristiques pour que le vrai sens de l'apparition de Jésus éclate avec une pleine clarté ; le montrer sous un jour tel qu'il ne subsiste aucun doute ni sur son origine, ni sur sa mission ; établir entre le lecteur et lui ce lien personnel qui s'appelle la foi et qui engendre la vie, voilà le but premier de l'auteur ; il a voulu faire connaître et communiquer à d'autres ce qu'il a trouvé lui-même au contact de Jésus et dans sa communion.

On le voit, c'est par l'histoire, soulignée et éclairée par son expérience personnelle, que l'auteur du 4 e évang, se propose de conduire ses lecteurs à la foi ; il veut leur faire voir ce qu'il a vu, entendre ce qu'il a entendu, éprouver ce qu'il a lui-même ressenti au cours des années mémorables qu'il a passées à l'école de Jésus. Mais pouvons-nous accepter son témoignage, admettre que les choses qu'il raconte ont été réellement vues et entendues, en un mot qu'elles constituent de l'histoire authentique ? Tout le problème johannique, en dépit de ses multiples aspects, se ramène à cette question fondamentale. Si nous parvenions à l'élucider, toutes les autres questions qui se posent à propos de notre livre ou bien trouveraient assez facilement une solution, ou bien pourraient, sans grand inconvénient, demeurer sans réponse. Nous avons par conséquent à passer en revue les arguments que l'on avance pour combattre et pour défendre le caractère historique du 4 e évangile.

1.

LA THESE NEGATIVE.

Depuis un peu plus de cent ans que la question de la valeur historique du 4 e évang, est posée et âprement débattue, un grand nombre de savants ont émis l'opinion qu'en dépit de sa forme et de la prétention qu'il affiche de se placer sur le terrain des faits, le 4 e évang, est un ouvrage de philosophie religieuse dans lequel il serait vain de chercher des informations authentiques sur la carrière de Jésus ; c'est plutôt une sorte d'allégorie, dont tout l'intérêt réside dans sa conception de la vie chrétienne, considérée à la fois dans sa source profonde, la communion spirituelle avec Jésus, dans sa manifestation essentielle, l'amour, et dans son fruit, la vie éternelle. Approprions-nous ce message ; efforçons-nous de nous en pénétrer ; reconnaissons que c'est Jésus qui nous fait vivre de la vraie vie ; peu nous importera, dans la suite, de savoir si les personnages auxquels il est censé avoir communiqué sa doctrine, la Samaritaine, Nicodème, et ceux qu'il aurait guéris ou même rappelés à la vie, le paralytique, l'aveugle-né et Lazare, sont des personnages réels ou fictifs ; peu importera de même qu'il ait changé l'eau en vin et multiplié les pains ou que son corps soit sorti du tombeau ; l'essentiel c'est que, par son Esprit, il soit devenu notre vie, qu'il nous ait nous-mêmes guéris, ramenés de la mort à la vie, spirituellement abreuvés et nourris.

Il faut assurément de graves motifs pour substituer cette interprétation à l'opinion traditionnelle, qui a de tout temps considéré ce livre comme le tableau le plus fidèle qui ait jamais été tracé de la vie personnelle et de l'activité de Jésus. En quoi consistent-ils ?

Les différences constatées entre les données des Synoptiques et celles du 4 e évang, sont évidemment d'un grand poids aux yeux de ceux dont nous cherchons à exposer la manière de voir.

Les miracles qu'il rapporte donnent lieu à une double observation : d'une part, ils tiennent davantage du prodige que ceux qui ont trouvé place dans la narration synoptique : c'est l'eau changée en vin à Cana ; c'est le fils de l'officier royal de Capernaüm guéri à une distance de plusieurs lieues ; c'est la multiplication des pains et la marche nocturne de Jésus sur les eaux ; c'est la guérison d'un paralytique malade depuis trente-huit ans et c'est celle d'un aveugle-né ; c'est enfin la résurrection de Lazare, quatre jours après sa mise au tombeau, fait inouï, que la tradition synoptique aurait certainement recueilli s'il était authentique ; d'autre part, on ne peut se défendre de l'impression que ces miracles, tout en étant donnés pour des signes attestant la mission divine de Jésus, sont racontés moins pour eux-mêmes que pour introduire les discours qui les commentent et qui sont pour l'évangéliste l'élément essentiel (voir ch. 5, 6, 10 et 11).

Les discours, en comprenant sous ce terme les assez nombreux entretiens relatés dans l'évangile, présentent aussi une double particularité : celle, déjà relevée, d'être coulés dans le même moule et de se revêtir des mêmes expressions que la pensée de l'évangéliste, à telles enseignes que l'on est parfois amené à se demander si les déclarations attribuées à Jésus (ou à Jean-Baptiste) ne se muent pas, sans que le lecteur en soit prévenu, en réflexions de l'écrivain (voir spécialement Jn 3:3,21,27-36) ; puis, celle, plus frappante encore, de ramener le témoignage rendu à Jésus et le témoignage que Jésus se rend à lui-même à une série de types empruntés, les uns à l'A.T., les autres à l'idéologie chrétienne : l'agneau de Dieu (Jn 1:29), le serpent du désert (Jn 3:14), l'eau vive (Jn 4:10 7:37), le pain de vie (Jn 6:35), la lumière du monde (Jn 8:12 9:5), la vraie porte (Jn 10:7), le vrai berger (Jn 10:11), la résurrection et la vie (Jn 11:25), le vrai cep (Jn 15:1).

Au reste, l'ouvrage tout entier, comparé aux Synoptiques, fait l'impression d'appartenir à un stade plus avancé de la réflexion chrétienne, surtout dans le domaine de la christologie. Sans doute, il est aisé de constater que, pour les Synoptiques aussi, le Christ, même durant sa vie terrestre, occupait une situation exaltée ; néanmoins leur christologie rentre encore dans les cadres de ce que l'on peut appeler la christologie prophétique ou pneumatique (du grec pneuma, esprit) : Jésus reste pour eux « un prophète puissant en oeuvres et en paroles » (Lu 24:19) ; l'appellation Fils de Dieu est chez eux une désignation messianique (Mt 16:16, cf. Mr 14:61).

C'est le don de l'Esprit, accordé à Jésus au moment de son baptême, qui l'a revêtu de la dotation inséparable de sa haute vocation. Cette conception, que l'on retrouve, à peu de chose près, dans les premières épîtres de Paul (1 et 2 Thess.) et qui est en voie de transformation dans les épîtres de la période des grandes luttes (1Co 8:6,2Co 8:9), cède la place, dans les épîtres de la captivité, principalement Col et Phil., à une doctrine qui fait du Christ un être divin, par qui et pour qui tout a été créé et qui, par un miracle de condescendance et d'amour, consentit à venir ici-bas et à donner sa vie pour notre rédemption. Cette christologie, qui ne s'affirme clairement chez Paul qu'en deux endroits de ses lettres, est, si l'on peut dire, l'alpha et l'oméga de la théologie johannique. On trouverait sans doute encore dans le 4 e évangile des passages où les termes Christ et Fils de Dieu sont juxtaposés comme des équivalents (Jn 11:27 20:31) ; mais il saute aux yeux que le livre dans son ensemble donne à l'expression Fils de Dieu une signification beaucoup plus riche et plus haute. Le prologue voit dans l'apparition du Christ le résultat de l'incarnation de la Parole qui « était au commencement avec Dieu », qui « était Dieu » et « par qui toutes choses ont été créées » (Jn 1:1 et suivant). Ce prologue donne la note à l'évangile entier et en fournit la clé ; c'est à sa lumière que toutes ses pages doivent être interprétées ; du commencement à la fin, le Christ se présente comme celui qui, descendu du ciel, continue cependant à y vivre (Jn 3:13), qui, venu du Père, retourne au Père (Jn 13:3), qui, ne possédant ici-bas qu'une gloire voilée, discernable seulement par les yeux de la foi, aspire à rentrer en possession de la gloire qu'il avait auprès de Dieu avant que le monde fût (Jn 17:5).

Ainsi parlent les théologiens qui nient le caractère historique du 4 e évangile Passons à l'argumentation de ceux qui s'en sont constitués les défenseurs.

2.

LA THESE AFFIRMATIVE.

Si la valeur historique du 4 e évang, a été fréquemment contestée, elle a trouvé également des défenseurs nombreux et convaincus. La tâche de ceux-ci était tout d'abord de répondre aux objections des assaillants, soit en montrant l'inexactitude de leurs allégations et en rétablissant les faits, soit en s'élevant contre les interprétations erronées que l'on donne de ceux-ci. Il est bien vrai, observent-ils, qu'il y a sur plusieurs points, et tout d'abord dans la narration des faits, d'assez nombreuses différences entre les Synoptiques et le 4 e évangile Mais, à supposer, ce qui n'est pas prouvé dans tous les cas, que ces différences soient aussi accentuées qu'on le prétend, de quel droit met-on systématiquement l'erreur du côté du 4 e évangile ? N'est-ce pas lui qui a raison lorsqu'il assigne au ministère de Jésus une durée d'au moins deux ans ? Les huit ou dix mois auxquels on prétend le réduire, d'après les Synoptiques, sont insuffisants pour contenir tout ce qui doit y trouver place, pour rendre compte des phases successives du ministère de Jésus, du développement graduel de la foi chez les uns, de l'opposition chez les autres, et de l'éducation prolongée qui prépara les Douze à l'accomplissement de la tâche qui les attendait. De même, on ne conçoit guère que Jésus, s'il s'est regardé comme le Christ, ait systématiquement confiné son action à la Galilée et n'ait fait qu'une unique et vaine tentative pour gagner la Judée ; et l'on a décidément de la peine à admettre qu'il ne se soit rendu à Jérusalem que pour y mourir. Au reste, à y regarder de près, on s'aperçoit qu'il subsiste chez les Synoptiques eux-mêmes quelques traces de son activité judéenne. Jésus connaissait la famille de Béthanie et s'était arrêté chez elle (Lu 10:38,42) ; Joseph |d'Arimathée était certainement de ses amis et même de ses disciples (Mr 15:43). A rapprocher de ces indices l'exclamation attristée de Jésus : « Jérusalem, Jérusalem... combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants ! » (Lu 13:34). Les corrections discrètes que le 4 e évang, apporte aux Synoptiques n'ont rien de tendancieux et sont faciles à légitimer. Si Jésus était mort le 15 nisan, jour solennel de la Pâque, comment eût-on rencontré ce jour-là quelqu'un qui revenait des champs (ou du travail des champs), comme ce fut le cas de Simon de Cyrène (Mr 15:21), et où Joseph d'Arimathée aurait-il fait l'achat d'un linceul ? (Mr 15:46) Si les Synoptiques ont placé la purification du temple dans la toute dernière semaine, c'est qu'ayant gardé le souvenir de cet événement, mais ne connaissant qu'un seul voyage de Jésus à Jérusalem, ils ne pouvaient le situer à un autre moment ; mais il est parfaitement possible qu'il soit plus ancien ; la chose est même probable ; la difficulté que l'on eut à rétablir la teneur des paroles que Jésus avait prononcées à cette occasion (Mr 14:58 et suivant) tendrait à l'établir. Le silence des Synoptiques relativement à la résurrection de Lazare est embarrassant ; ne pourrait-on pas l'expliquer toutefois en disant, d'une part, que les souvenirs recueillis par les Synoptiques sont essentiellement galiléens, et, d'autre part, que pendant de longues années la plus élémentaire prudence commanda aux amis de Jésus de faire oublier Lazare pour ne pas le signaler à la vindicte des chefs ?

Passons à des questions plus générales. Il est manifeste que le langage de Jésus chez Jean, différent de ce qu'il est chez les Synoptiques, se rapproche, au point de se confondre avec lui, du langage de l'apôtre dans l'épître. Remarquons néanmoins que certaines locutions très caractéristiques du langage synoptique : le royaume de Dieu, le Fils de l'homme, ne sont point étrangères à Jean et que les termes que ce dernier affectionne : lumière, ténèbres, vie, mort, etc., sont des expressions courantes de la piété hébraïque et chrétienne. Admettons que Jean, au terme de cinquante ou soixante années de témoignage chrétien, ait fini par transposer, inconsciemment sans doute, les paroles de Jésus dont il avait gardé le souvenir, il a parfaitement pu le faire sans en altérer la substance. Les miracles racontés par Jean, même le changement de l'eau en vin, qui n'a rien de plus stupéfiant que la multiplication des pains, ne sont pas plus voisins du prodige que ceux que rapportent les Synoptiques. Les Synoptiques aussi racontent des guérisons à distance (Mt 8:5,13, Mr 7:24,30), des guérisons d'infirmes qui l'étaient de naissance (Mr 7:32-37) ou depuis de longues années (Lu 13:31), des résurrections de morts (Mr 5:21,43, Lu 7:31,17), et même des miracles opérés sur la nature inanimée (Mr 4:35-41). Au reste, il est piquant d'observer que c'est précisément chez Jean que les exigences des Juifs et leur soif de merveilleux sont le plus rigoureusement condamnées (Jn 4:42,48 6:30-33 20:29) et que les conditions morales de la foi sont le plus nettement affirmées (Jn 3:19,21 7:17 8:47). Et quant à la façon dont Jésus se présente, il faut constater que, lorsqu'il s'exprime en public et surtout lorsqu'il a devant lui des adversaires, il est chez Jean aussi fermé et réticent que chez Marc ou Luc lorsqu'il refuse de faire un miracle pour lever les doutes des pharisiens ou d'Hérode (Mr 8 : et suivant, Lu 23:8). Il ne faut rien systématiser relativement au rapport des faits et des discours ; certains faits (miracle de Cana, guérison du fils de l'officier royal, résurrection de Lazare) ne sont suivis d'aucun discours ; et tels discours, ceux des ch. 7 et 8, par exemple, ne sont amenés par aucun fait particulier.

Les types auxquels on s'achoppe et sur lesquels on se fonde pour prétendre que les discours qui les contiennent sont fabriqués de toutes pièces sont bien loin d'être amenés avec une telle insistance, et quantité de gens ont lu l'évangile toute leur vie sans s'apercevoir qu'il y aurait là quelque chose de systématique et de cherché. Quant à l'allégation que la théologie johannique et notamment la christologie du 4 e évang, dénoteraient un stade très avancé de la réflexion chrétienne, il suffit, pour en faire justice, de rappeler que cette christologie est aussi celle des épîtres de Paul, dont la rédaction est antérieure de bien des années à celle des Synoptiques, et qu'à bien considérer les choses, elle est celle du N.T. tout entier ; elle constitue l'atmosphère qu'on y respire de la première à la dernière page ; elle est le fondement inébranlable du message chrétien.

Les objections et les négations des adversaires étant ainsi écartées ou réduites, il est possible à ceux qui affirment le caractère historique du 4 e évangile de passer aux raisons qui les engagent à voir dans ce livre un portrait authentique de Jésus et une description fidèle de son activité.

Deux de ces raisons sont d'un caractère général.

L'une se tire de l'unanimité de la tradition chrétienne, qui, dès ses origines et à la seule exception de l'infime secte des Aloges (négateurs de la doctrine du Verbe ou Logos), a mis sans hésiter le 4 e évang, au même rang que les Synoptiques, les opposant ensemble à la masse grandissante des évangiles apocryphes qui envahissaient l'Église et mettaient en péril l'unité de sa foi.

L'autre consiste à alléguer l'impossibilité dans laquelle on se trouve de se représenter la mentalité spéciale d'un écrivain qui aurait enrichi le patrimoine spirituel de l'humanité de son plus précieux joyau et se serait rendu en même temps coupable d'un faux parfaitement caractérisé ; on a beau nous rappeler qu'en matière d'honnêteté littéraire, l'antiquité avait de tout autres idées que les nôtres, et que les historiens anciens placent sans sourciller dans la bouche des généraux et des hommes d'État des discours de leur propre fabrication, notre sens chrétien ne peut que s'élever contre un tel rapprochement.

Mais les défenseurs de la valeur historique du 4 e évang, ont autre chose à avancer que ces considérations générales. Ils allèguent le témoignage de l'évangile lui-même, qui se donne (Jn 1:14 19:35) et est donné (Jn 21:24) pour l'oeuvre d'un disciple du Christ et qui, en maint endroit, justifie pleinement cette assertion.

Bien que l'auteur ait cherché à s'effacer le plus possible, comme il convenait dans un ouvrage qui ne devait attirer l'attention que sur une seule figure, il n'a pu éviter de se révéler par toute une série de traits. Il s'est révélé, par exemple, comme un homme parfaitement au courant de la géographie et des usages palestiniens, capable de conduire sans hésitation ses lecteurs de Galilée en Judée et de Jérusalem dans les régions situées à l'orient du Jourdain, bien au fait des rapports des autorités juives et des autorités romaines, au courant des fêtes juives (Pâque, fête des Tabernacles, fête de la Dédicace) et du moment de leur célébration (Jn 10:22), sachant combien il s'était écoulé d'années depuis le commencement de la restauration du temple par Hérode (Jn 2:20) et connaissant le nom de la localité obscure où Jean baptisait (Jn 3:23), familiarisé avec les préventions des Juifs contre les Samaritains (Jn 4:9), ainsi qu'avec leurs conceptions particulières sur l'origine de la souffrance (Jn 9:2), en état d'indiquer avec précision la situation de Béthesda (Jn 5:2), du Trésor (Jn 8:20), du portique de Salomon (Jn 10:23) et jusqu'au nombre, à la contenance et à la destination des vases que Jésus fit remplir d'eau en vue du miracle de Cana (Jn 2:6). Ce même homme se révèle, en second lieu, par l'insertion d'un certain nombre de traits d'une précision autobiographique qui sont à l'évangile ce que la signature du peintre est au tableau. On a toujours considéré comme tels le récit de la rencontre de Jésus avec ses premiers disciples (Jn 1:35-51), celui de la guérison de l'aveugle-né (Jn 9), du lavement des pieds, de la passion, de la course au tombeau le matin de Pâques, des remarques comme celles de Jn 2:11,17,22 4:35 12:16 19:35 20:8, et surtout les suprêmes entretiens, où la figure de Jésus se dresse, sublime, au milieu des disciples, qui ne se doutent de rien et que pourtant étreint et accable le sentiment de la solennité de l'heure. Seul, en somme, un témoignage comme celui qui est rendu ici au Christ terrestre explique les liens qui se nouèrent entre les disciples et le Christ ressuscité et glorifié. Maintenez ce témoignage et vous donnez à l'existence de l'Église une base solide. Otez-le et vous rendez inintelligible tout le développement postérieur du christianisme. Telles sont les raisons sur lesquelles on s'appuie pour affirmer, en dépit de toutes les difficultés, la valeur historique du 4 e évangile.

La force de cette argumentation a été reconnue par un groupe imposant, et peut-être faudrait-il dire croissant, de théologiens qui, tout en continuant à regarder le 4 e évang, comme un ouvrage composé avec une certaine liberté par un chrétien de la deuxième ou de la troisième génération, reconnaissent que l'auteur a introduit dans son récit bien des traits authentiques, dont il devait la connaissance soit à la tradition orale, soit à des sources écrites qu'il avait réussi à recueillir. Cette conception intermédiaire se rapproche beaucoup de l'opinion traditionnelle quand elle va jusqu'à admettre que le 4 e évang, a vu le jour dans un milieu qui, ayant connu l'apôtre Jean, avait bénéficié de ses souvenirs et subi l'influence de sa remarquable personnalité.

Il serait sans intérêt pour nous d'essayer de dresser la liste des critiques et des théologiens qui se sont prononcés pour l'une ou pour l'autre des manières de voir que nous venons de caractériser.

Mais qui décidera entre ces opinions contradictoires et appuyées par tant de savants éminents, et peut-on espérer qu'une fois ou l'autre la force des arguments, dans un sens ou dans l'autre, réussira à établir l'unanimité parmi les hommes de science ? Cela ne nous paraît guère probable ; car, au fond, les savants eux-mêmes, sans qu'ils s'en rendent compte, sont influencés, jusque dans des questions de pure érudition, par leur conception générale de la religion et par leur attitude personnelle à l'égard du Christ.

Le regardent-ils comme un homme semblable aux autres, bien que les dépassant par la pureté de sa vie, par l'ardeur de sa piété et par la profondeur et la richesse de sa connaissance de Dieu ? Dans ce cas, les miracles qui lui sont attribués et bien des paroles mises dans sa bouche par les évangélistes leur paraîtront incroyables et aucun ensemble de considérations historiques ne parviendra à leur faire admettre que ceux qui rapportent ces choses puissent en avoir été les témoins.

Regardent-ils, au contraire, le Christ comme un être parfaitement saint, en pleine communion, durant toute sa vie, avec Celui qu'il appelait son Père, et dont l'apparition parmi les hommes est, elle-même, le plus grand miracle de l'histoire ? Ils ne seront alors nullement choqués d'entendre que cet être qui les surpasse à tous égards a guéri les malades, dominé sur la nature et même ramené les morts à la vie, non point sans doute dans l'exercice arbitraire d'un pouvoir magique, mais dans la pleine obéissance aux directions de Celui qui lui avait confié son autorité et sa puissance ; dès lors il ne leur répugnera point d'admettre que le tableau tracé par les évangélistes (car c'est d'eux tous qu'il s'agit) est véritablement de l'histoire. C'est de ce côté qu'en dépit de difficultés que nous ne songeons pas à nier et que nous ne sommes pas en mesure d'écarter, nous nous sentons contraints de nous ranger.

Révision Yves Petrakian 2005

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • Contenus
  • Versions
  • Commentaires
  • Strong
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Versets favoris

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Créer un verset illustré

Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Versets relatifs

    • Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Lévitique 15

      1 Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron
      2 de communiquer aux Israélites les instructions suivantes : « Quand un homme est atteint d’une infection de ses organes sexuels, l’écoulement qui en résulte est impur.
      3 Cet écoulement peut s’échapper des organes ou les obstruer, de toute façon l’homme est impur.
      4 Par conséquent, tout lit où cet homme se couche et tout siège sur lequel il s’assied devient impur.
      5 Celui qui touche ce lit doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      6 Celui qui prend place sur un siège où l’homme malade s’est assis, doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      7 Celui qui touche l’homme malade doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      8 Si l’homme malade crache sur un homme en état de pureté, ce dernier doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      9 Toute selle sur laquelle l’homme malade a voyagé devient impure.
      10 Quiconque touche un objet qui a été placé sous l’homme malade est impur jusqu’au soir. Celui qui transporte un tel objet doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      11 Celui que l’homme malade touche sans s’être lavé les mains, doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      12 Tout récipient en terre que l’homme malade touche doit être brisé ; tout récipient en bois doit être rincé à grande eau.
      13 « Quand l’écoulement qui rendait l’homme impur prend fin, l’homme doit attendre une semaine avant d’être en état de pureté ; il lave ses vêtements et se lave lui-même à l’eau de source, après quoi il est purifié.
      14 Le huitième jour, il prend deux tourterelles ou deux pigeons et va les remettre au prêtre, devant le Seigneur, à l’entrée de la tente de la rencontre.
      15 Le prêtre offre l’un des oiseaux en sacrifice pour obtenir le pardon et l’autre en sacrifice complet. Ensuite il effectue sur l’homme, devant le Seigneur, le geste rituel qui le purifie de son écoulement.
      16 « Quand un homme a eu des pertes séminales, il doit se laver entièrement ; il reste impur jusqu’au soir.
      17 Tout vêtement ou toute couverture de peau taché par le sperme doit être lavé et reste impur jusqu’au soir.
      18 « Quand un homme et une femme ont eu des relations sexuelles, ils doivent se laver tous les deux ; ils restent impurs jusqu’au soir. »
      19 « Quand une femme a ses règles, que du sang s’écoule de son corps, elle est tenue pour impure pendant une semaine. Celui qui la touche devient impur et le reste jusqu’au soir.
      20 Tout lit où elle se couche et tout siège sur lequel elle s’assied, alors qu’elle a ses règles, devient impur.
      21 Celui qui touche ce lit ou ce siège doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      23 Si un objet se trouvait sur le lit ou le siège où elle a pris place, quiconque touche cet objet est impur jusqu’au soir.
      24 Si, au moment où un homme couche avec elle, le sang de ses règles s’écoule et l’atteint, l’homme devient impur pour une semaine aussi, et tout lit sur lequel il se couche devient impur.
      25 « Quand une femme a des pertes de sang pendant plusieurs jours en dehors de ses règles ou que ses règles se prolongent au-delà du temps normal, elle est impure aussi longtemps que dure l’écoulement, comme pendant ses règles.
      26 Tout lit sur lequel elle se couche ou tout siège sur lequel elle s’assied est impur, comme pendant ses règles.
      27 Celui qui touche ce lit ou ce siège doit laver ses vêtements et se laver lui-même ; il reste impur jusqu’au soir.
      28 « Quand l’écoulement prend fin, la femme doit attendre une semaine pour être de nouveau pure.
      29 Le huitième jour, elle prend deux tourterelles ou deux pigeons et les apporte au prêtre, à l’entrée de la tente de la rencontre.
      30 Le prêtre offre l’un des oiseaux en sacrifice pour obtenir le pardon et l’autre en sacrifice complet. Ensuite il effectue sur la femme, devant le Seigneur, le geste rituel qui la purifie de son écoulement.
      31 « Vous demanderez aux Israélites de se tenir à l’écart du sanctuaire quand ils sont en état d’impureté ; ainsi ils ne risqueront pas de mourir pour avoir rendu impure la tente où je demeure au milieu d’eux. »
      32 Telles sont les instructions concernant l’homme atteint d’un écoulement ou de pertes séminales qui le rendent impur,
      33 la femme au moment de ses règles – celui donc ou celle qui est atteint d’un écoulement –, ainsi que l’homme qui couche avec une femme en état d’impureté.

      Matthieu 8

      5 Au moment où Jésus entrait dans Capernaüm, un capitaine romain s’approcha et lui demanda son aide
      13 Puis Jésus dit au capitaine : « Retourne chez toi, Dieu t’accorde ce que tu as demandé avec foi ! » Et le serviteur du capitaine fut guéri à ce moment même.

      Matthieu 16

      16 Simon Pierre répondit : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. »

      Marc 4

      35 Le soir de ce même jour, Jésus dit à ses disciples : « Passons de l’autre côté du lac. »
      36 Ils quittèrent donc la foule ; les disciples emmenèrent Jésus dans la barque où il se trouvait encore. D’autres barques étaient près de lui.
      37 Et voilà qu’un vent violent se mit à souffler, les vagues se jetaient dans la barque, à tel point que, déjà, elle se remplissait d’eau.
      38 Jésus, à l’arrière du bateau, dormait, la tête appuyée sur un coussin. Ses disciples le réveillèrent alors en criant : « Maître, nous allons mourir : cela ne te fait donc rien ? »
      39 Jésus, réveillé, menaça le vent et dit à l’eau du lac : « Silence ! calme-toi ! » Alors le vent tomba et il y eut un grand calme.
      40 Puis Jésus dit aux disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ? N’avez-vous pas encore confiance ? »
      41 Mais ils éprouvèrent une grande frayeur et ils se dirent les uns aux autres : « Qui est donc cet homme, pour que même le vent et les flots lui obéissent ? »

      Marc 5

      21 Jésus revint en barque de l’autre côté du lac. Une grande foule s’assembla autour de lui alors qu’il se tenait au bord de l’eau.
      43 Mais Jésus leur recommanda fermement de ne le faire savoir à personne ; puis il leur dit : « Donnez-lui à manger. »

      Marc 7

      24 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison et il voulait que personne ne sache qu’il était là, mais il ne put pas rester caché.
      30 Elle retourna donc chez elle et, là, elle trouva son enfant étendue sur le lit : l’esprit mauvais l’avait quittée.
      32 On lui amena un homme qui était sourd et avait de la peine à parler, et on le supplia de poser la main sur lui.
      33 Alors Jésus l’emmena seul avec lui, loin de la foule ; il mit ses doigts dans les oreilles de l’homme et lui toucha la langue avec sa propre salive.
      34 Puis il leva les yeux vers le ciel, soupira et dit à l’homme : « Effata ! » – ce qui signifie « Ouvre-toi ! » –
      35 Aussitôt, les oreilles de l’homme s’ouvrirent, sa langue fut libérée et il se mit à parler normalement.
      36 Jésus recommanda à tous de n’en parler à personne ; mais plus il le leur recommandait, plus ils répandaient la nouvelle.
      37 Et les gens étaient impressionnés au plus haut point ; ils disaient : « Tout ce qu’il fait est vraiment bien ! Il fait même entendre les sourds et parler les muets ! »

      Marc 8

      1 En ce temps-là, une grande foule s’était de nouveau assemblée. Comme elle n’avait rien à manger, Jésus appela ses disciples et leur dit :
      2 « J’ai pitié de ces gens, car voilà trois jours qu’ils sont avec moi et ils n’ont plus rien à manger.
      3 Si je les renvoie chez eux le ventre vide, ils se trouveront mal en chemin, car plusieurs d’entre eux sont venus de loin. »
      4 Ses disciples lui répondirent : « Où pourrait-on trouver de quoi les faire manger à leur faim, dans cet endroit désert ? »
      5 Jésus leur demanda : « Combien avez-vous de pains ? » Et ils répondirent : « Sept. »
      6 Alors, il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis il prit les sept pains, remercia Dieu, les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer à tous. C’est ce qu’ils firent.
      7 Ils avaient encore quelques petits poissons. Jésus remercia Dieu pour ces poissons et dit à ses disciples de les distribuer aussi.
      8 Chacun mangea à sa faim. Les disciples emportèrent sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.
      9 Or, il y avait là environ quatre mille personnes. Puis Jésus les renvoya,
      10 monta aussitôt dans la barque avec ses disciples et se rendit dans la région de Dalmanoutha.
      11 Les Pharisiens arrivèrent et commencèrent à discuter avec Jésus pour lui tendre un piège. Ils lui demandèrent de montrer par un signe miraculeux qu’il venait de Dieu.
      12 Jésus soupira profondément et dit : « Pourquoi les gens d’aujourd’hui réclament-ils un signe miraculeux ? Je vous le déclare, c’est la vérité : aucun signe ne leur sera donné ! »
    • Lévitique 4

      Lévitique 15

      Matthieu 8

      5 Au moment où Jésus entrait à Capernaüm, un officier romain l’aborda et le supplia : —
      13 Puis Jésus dit à l’officier : — Va, tu peux rentrer chez toi, et que tout ce que tu attends dans ta foi s’accomplisse pour toi. Et, à l’heure même, son serviteur se trouva guéri.

      Matthieu 16

      16 Ce fut Simon Pierre qui lui répondit : — Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.

      Marc 4

      35 Ce même jour, à la tombée de la nuit, il leur dit : — Passons de l’autre côté du lac.
      36 Ils renvoyèrent la foule et emmenèrent Jésus dans la barque. D’autres bateaux les accompagnaient.
      37 Or, voilà que, soudain, un vent violent se déchaîne, les vagues se jettent contre la barque. L’eau commence à la remplir.
      38 Pendant ce temps, Jésus dort à l’arrière du bateau, la tête posée sur un coussin. Les disciples le secouent pour le réveiller : — Maître, lui crient-ils, tu ne vois pas que nous sommes en train de périr ? Tu ne t’en soucies pas ?
      39 Alors, il se lève, lance au vent un ordre impératif et crie à la mer : — Silence ! Tais-toi ! Le vent tombe, l’orage cesse. Un grand calme se répand sur les eaux.
      40 Puis il dit à ses disciples : — Pourquoi avez-vous eu si peur ? Qu’est-il arrivé à votre foi ? N’avez-vous pas encore confiance ?
      41 Mais eux sont saisis d’une grande crainte et ils chuchotent entre eux : « Qui peut bien être cet homme, pour que même le vent et les eaux du lac lui obéissent ? »

      Marc 5

      21 Jésus regagne l’autre rive en barque. Là, une foule immense s’assemble sur le rivage autour de lui.
      43 Jésus leur recommande instamment de n’en parler à personne et il leur ordonne de faire manger la jeune fille.

      Marc 7

      24 En partant de là, Jésus se rendit dans la région de Tyr. Il entra dans une maison et ne voulut pas qu’on sache qu’il était là, mais il ne réussit pas à cacher sa présence.
      30 Elle rentra chez elle et trouva effectivement l’enfant reposant calmement sur son lit : le démon était parti.
      32 En chemin, on lui amena un sourd qui parlait difficilement et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Jésus l’emmena seul avec lui loin de la foule, il lui mit ses doigts dans les oreilles et, après les avoir humectés avec sa propre salive, il lui toucha la langue.
      34 Puis il leva les yeux au ciel, poussa un profond soupir et dit : — Ephphatha, ce qui veut dire : ouvre-toi.
      35 Aussitôt, les oreilles de cet homme s’ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler distinctement comme tout le monde.
      36 Jésus recommanda aux assistants de n’en rien dire à personne, mais plus il le leur défendait, plus ils en parlaient.
      37 Remplis d’une admiration sans bornes, ils s’écriaient : — Tout ce qu’il fait est magnifique. Il fait même entendre les sourds et parler les muets !

      Marc 8

      1 En ces jours-là, une grande foule s’assembla de nouveau autour de lui et, une fois de plus, elle n’avait rien à manger. Jésus fit approcher ses disciples et leur dit : —
      2 Ces gens me font pitié, voilà déjà trois jours qu’ils ne me quittent pas et ils n’ont rien à manger.
      3 Si je les renvoie maintenant chez eux à jeûn, ils vont tomber en défaillance en chemin, car certains d’entre eux sont venus de loin.
      4 Ses disciples lui répondirent : — Comment veux-tu qu’on trouve ici, dans cette solitude, assez de pain pour les faire manger à leur faim ? —
      5 Combien avez-vous de pains ? — Nous en avons sept, répondirent-ils.
      6 Alors, il pria tout le monde de s’asseoir par terre, il prit les sept pains et, après avoir prononcé la bénédiction, il les partagea et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ce qu’ils firent.
      7 Ils avaient aussi quelques menus poissons à leur disposition. Jésus les bénit et les fit aussi distribuer.
      8 Tous mangèrent à leur faim. Finalement, on ramassa sept corbeilles pleines de restes.
      9 Or, environ quatre mille hommes (sans compter les femmes) avaient été nourris ainsi. Jésus leur dit ensuite de partir.
      10 Aussitôt après, il s’embarqua avec ses disciples et se rendit au pays de Dalmanoutha.
      11 Les pharisiens l’accostèrent et commencèrent à discuter avec lui et à lui poser toutes sortes de questions pour l’embarrasser. Ils voulaient lui tendre un piège et exigeaient qu’il leur fasse voir quelque signe miraculeux dans le ciel pour montrer que Dieu l’avait envoyé.
      12 Jésus poussa un profond soupir et dit : — Pourquoi ces gens de notre temps réclament-ils un miracle ? Vraiment, je vous assure qu’ils n’en auront aucun !
    • Lévitique 4

      1 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël, en disant : Lorsque quelqu'un aura péché par erreur contre l'un des commandements de l'Éternel, sur ce qui ne doit pas être fait, et qu'il aura fait quelqu'une de ces choses ;
      3 Si c'est le sacrificateur ayant reçu l'onction qui a péché, rendant par là le peuple coupable, il offrira à l'Éternel, pour le péché qu'il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché ;
      4 Il amènera le taureau à l'entrée du tabernacle d'assignation devant l'Éternel ; il appuiera sa main sur la tête du taureau, et il égorgera le taureau devant l'Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l'onction prendra du sang du taureau et l'apportera dans le tabernacle d'assignation ;
      6 Et le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et fera sept fois aspersion du sang devant l'Éternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Puis le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums d'aromates, qui est devant l'Éternel, dans le tabernacle d'assignation ; et il répandra tout le sang du taureau au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du tabernacle d'assignation.
      8 Et il enlèvera toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, la graisse qui couvre les entrailles, et toute la graisse qui tient aux entrailles,
      9 Et les deux rognons, la graisse qui est dessus, ce qui est sur les lombes, et la membrane qui recouvre le foie, et qu'il détachera près des rognons,
      10 Comme on enlève ces parties du taureau du sacrifice de prospérités ; et le sacrificateur les fera fumer sur l'autel de l'holocauste.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments,
      12 Le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur, où l'on jette la cendre, et il le brûlera sur du bois, au feu ; il sera brûlé sur le tas de cendres.
      13 Et si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché par erreur, et que la chose soit ignorée de l'assemblée ; s'ils ont fait contre l'un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire, et qu'ils se soient rendus coupables,
      14 Et que le péché qu'ils ont commis soit connu, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice pour le péché, et on l'amènera devant le tabernacle d'assignation.
      15 Les anciens de l'assemblée appuieront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Éternel, et on égorgera le taureau devant l'Éternel ;
      16 Le sacrificateur ayant reçu l'onction portera du sang du taureau dans le tabernacle d'assignation.
      17 Puis le sacrificateur trempera son doigt dans le sang, et en fera sept fois aspersion devant l'Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel, qui est devant l'Éternel, dans le tabernacle d'assignation ; et il répandra tout le sang au pied de l'autel de l'holocauste, qui est à l'entrée du tabernacle d'assignation.
      19 Il enlèvera aussi toute la graisse, et la fera fumer sur l'autel ;
      20 Et il fera de ce taureau comme il a fait du taureau expiatoire ; il en fera de même. Ainsi le sacrificateur fera expiation pour eux, et il leur sera pardonné.
      21 Puis il emportera le taureau hors du camp, et le brûlera, comme il a brûlé le premier taureau ; c'est le sacrifice pour le péché de l'assemblée.
      22 Si c'est un des principaux du peuple qui a péché, en faisant par erreur contre l'un des commandements de l'Éternel, son Dieu, ce qui ne doit pas être fait, et s'est rendu coupable ;
      23 Quand on lui aura fait connaître le péché qu'il a commis, il amènera pour son offrande un bouc mâle, sans défaut ;
      24 Il appuiera sa main sur la tête du bouc, et l'égorgera au lieu où l'on égorge l'holocauste devant l'Éternel ; c'est un sacrifice pour le péché.
      25 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang du sacrifice pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste ; et il répandra le sang au pied de l'autel de l'holocauste ;
      26 Et il fera fumer toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de prospérités. Ainsi le sacrificateur fera pour lui l'expiation de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché par erreur, en faisant contre l'un des commandements de l'Éternel, ce qui ne doit pas se faire, et qu'il se rende coupable ;
      28 Lorsqu'on lui aura fait connaître le péché qu'il a commis, il amènera pour son offrande une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis ;
      29 Il appuiera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et il égorgera le sacrifice pour le péché au même lieu que l'holocauste.
      30 Puis le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste ; et il répandra tout le sang au pied de l'autel ;
      31 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice de prospérités ; et il la fera fumer sur l'autel, en agréable odeur à l'Éternel. Ainsi le sacrificateur fera expiation pour cet homme, et il lui sera pardonné.
      32 S'il amène un agneau comme son offrande pour le péché, il amènera une femelle sans défaut.
      33 Il appuiera sa main sur la tête du sacrifice pour le péché, et l'égorgera pour le péché, au lieu où l'on égorge l'holocauste.
      34 Puis le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime pour le péché, et le mettra sur les cornes de l'autel de l'holocauste, et il répandra tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse de l'agneau du sacrifice de prospérités, et il les fera fumer sur l'autel, à la manière des sacrifices de l'Éternel faits par le feu. Ainsi le sacrificateur fera l'expiation pour cet homme, pour le péché qu'il a commis, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 15

      1 L'Éternel parla aussi à Moïse et à Aaron, en disant :
      2 Parlez aux enfants d'Israël, et dites-leur : Tout homme qui a un flux en sa chair, son flux le rend souillé.
      3 C'est dans son flux que consiste sa souillure : que sa chair laisse couler son flux ou qu'elle le retienne, il est souillé.
      4 Tout lit sur lequel couchera celui qui est atteint d'un flux sera souillé, et tout objet sur lequel il s'assiéra sera souillé.
      5 Celui qui touchera son lit, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      6 Celui qui s'assiéra sur l'objet sur lequel celui qui est atteint d'un flux se sera assis, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      7 Celui qui touchera la chair d'un homme atteint d'un flux, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      8 Et si l'homme atteint d'un flux crache sur celui qui est pur, celui-ci lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      9 Et tout char sur lequel celui qui est atteint d'un flux aura monté sera souillé.
      10 Quiconque touchera quoi que ce soit qui aura été sous lui, sera souillé jusqu'au soir. Et qui portera ces choses lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      11 Quiconque sera touché par celui qui est atteint d'un flux, et qui ne se sera pas lavé les mains dans l'eau, lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      12 Le vase de terre que celui qui est atteint d'un flux touchera sera brisé, et tout vase de bois sera lavé dans l'eau.
      13 Or, quand celui qui est atteint d'un flux en sera purifié, il comptera sept jours pour sa purification ; il lavera ses vêtements, lavera sa chair avec de l'eau vive, et il sera pur.
      14 Et au huitième jour il prendra pour lui deux tourterelles ou deux pigeonneaux, et il viendra devant l'Éternel à l'entrée du tabernacle d'assignation, et il les donnera au sacrificateur.
      15 Et le sacrificateur les offrira, l'un en sacrifice pour le péché, et l'autre en holocauste ; et le sacrificateur fera l'expiation pour lui devant l'Éternel, à cause de son flux.
      16 L'homme qui aura une pollution lavera dans l'eau toute sa chair, et sera souillé jusqu'au soir.
      17 Et tout vêtement, et toute peau, qui en seront atteints, seront lavés dans l'eau, et seront souillés jusqu'au soir.
      18 Et quand une femme et un homme coucheront et auront commerce ensemble, ils se laveront dans l'eau, et seront souillés jusqu'au soir.
      19 Et quand une femme aura un flux, un flux de sang en sa chair, elle sera dans son impureté pendant sept jours ; quiconque la touchera sera souillé jusqu'au soir.
      20 Tout objet sur lequel elle aura couché pendant son impureté sera souillé ; et toute chose sur laquelle elle se sera assise sera souillée.
      21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      22 Et quiconque touchera un objet quelconque sur lequel elle se sera assise lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      23 Et s'il y a quelque chose sur le lit ou sur l'objet sur lequel elle s'est assise, celui qui y touchera sera souillé jusqu'au soir.
      24 Si un homme couche avec elle, et que son impureté le touche, il sera souillé sept jours, et tout lit sur lequel il couchera sera souillé.
      25 Et quand une femme aura un flux de sang pendant plusieurs jours, hors du temps de son impureté, ou quand elle perdra au-delà du temps de son impureté, elle sera souillée tout le temps de son flux, comme au temps de son impureté.
      26 Tout lit sur lequel elle couchera, pendant tout le temps de son flux, sera pour elle comme le lit de son impureté ; et tout objet sur lequel elle s'assiéra sera souillé, comme pour la souillure de son impureté.
      27 Et quiconque les touchera sera souillé ; il lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera souillé jusqu'au soir.
      28 Lorsqu'elle sera purifiée de son flux, elle comptera sept jours, et après elle sera pure.
      29 Et au huitième jour, elle prendra deux tourterelles ou deux pigeonneaux, et les apportera au sacrificateur, à l'entrée du tabernacle d'assignation ;
      30 Le sacrificateur offrira l'un en sacrifice pour le péché, et l'autre en holocauste ; et le sacrificateur fera pour elle l'expiation devant l'Éternel, à cause du flux qui la souillait.
      31 Ainsi vous séparerez les enfants d'Israël de leur souillure, afin qu'ils ne meurent point à cause de leur souillure, en souillant ma Demeure qui est au milieu d'eux.
      32 Telle est la loi concernant celui qui est atteint d'un flux ou qui est souillé par une pollution,
      33 Et concernant celle qui est indisposée pour son impureté, et toute personne atteinte d'un flux, soit homme, soit femme, et l'homme qui couche avec une femme souillée.

      Matthieu 8

      5 Et Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant :
      13 Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu'il te soit fait selon que tu as cru ; et à l'heure même son serviteur fut guéri.

      Matthieu 16

      16 Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

      Marc 4

      35 Ce jour-là, quand le soir fut venu, il leur dit : Passons de l'autre côté de l'eau.
      36 Et après avoir renvoyé le peuple, ils emmenèrent Jésus dans la barque comme il y était ; et il y avait aussi d'autres petites barques qui l'accompagnaient.
      37 Alors s'éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu'elle commençait à s'emplir.
      38 Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ?
      39 Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme.
      40 Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n'avez-vous point de foi ?
      41 Et ils furent saisis d'une fort grande crainte, et ils se disaient l'un à l'autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ?

      Marc 5

      21 Jésus étant repassé dans la barque à l'autre bord, une grande foule de peuple s'assembla auprès de lui et il était près de la mer.
      43 Et il leur commanda fortement que personne ne le sût ; et il dit qu'on donnât à manger à la petite fille.

      Marc 7

      24 Puis, étant parti de là, il s'en alla aux frontières de Tyr et de Sidon ; et étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût ; mais il ne put être caché.
      30 Et étant de retour dans sa maison, elle trouva le démon sorti, et sa fille couchée sur le lit.
      32 Et on lui amena un sourd, qui avait la parole empêchée ; et on le pria de lui imposer les mains.
      33 Et l'ayant tiré de la foule à part, il lui mit les doigts dans les oreilles ; et ayant pris de sa salive, il lui toucha la langue.
      34 Puis levant les yeux au ciel, il soupira et lui dit : Ephphatha, c'est-à-dire, Ouvre-toi.
      35 Aussitôt ses oreilles furent ouvertes, et sa langue fut déliée, et il parlait sans peine.
      36 Et Jésus leur défendit de le dire à qui que ce fût ; mais plus il le leur défendait, plus ils le publiaient.
      37 Et frappés d'étonnement ils disaient : Tout ce qu'il fait est admirable ; il fait entendre les sourds et parler les muets.

      Marc 8

      1 En ces jours-là, il y avait avec Jésus une grande multitude de gens, et comme ils n'avaient rien à manger, il appela ses disciples, et leur dit :
      2 J'ai compassion de ce peuple ; car il y a déjà trois jours qu'ils ne me quittent point, et ils n'ont rien à manger.
      3 Et si je les renvoie à jeun dans leurs maisons, les forces leur manqueront en chemin ; car quelques-uns sont venus de loin.
      4 Et ses disciples lui répondirent : D'où pourrait-on avoir des pains pour les rassasier dans ce désert ?
      5 Et il leur demanda : Combien avez-vous de pains ?
      6 Et ils dirent : Sept. Alors il commanda aux foules de s'asseoir à terre ; et ayant pris les sept pains, et rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils les distribuèrent au peuple.
      7 Ils avaient aussi quelques petits poissons ; et Jésus, ayant rendu grâces, ordonna qu'on les leur présentât aussi.
      8 Ils en mangèrent et furent rassasiés ; et on remporta sept corbeilles pleines des morceaux qui étaient restés.
      9 Or, ceux qui mangèrent étaient environ quatre mille ; après quoi il les renvoya.
      10 Puis entrant aussitôt dans la barque avec ses disciples, il alla aux quartiers de Dalmanutha.
      11 Et il vint là des pharisiens, qui se mirent à disputer avec lui, lui demandant, en le tentant, un miracle du ciel.
      12 Et Jésus, gémissant en son esprit, dit : Pourquoi cette race demande-t-elle un miracle ? Je vous dis en vérité, qu'il ne lui en sera donné aucun.
Afficher tous les 263 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.