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JÉSUS-CHRIST (3)

II Les origines.

1.

GENEALOGIES ET RECENSEMENT.

C'est une croyance générale de l'Église primitive que Jésus ait appartenu à la race de David. Paul l'affirme au début de l'épître aux Ro (Ro 1:4, cf. 2Ti 2:8, Ac 2:30 13:23, Ap 5:5 22:16). Il n'y a aucun indice que ce point ait été contesté. Le cas de Jésus, d'ailleurs, n'est pas isolé. Il y avait des rabbins, comme R. Huna et R. Juda I, qui passaient pour des descendants de David.

L'histoire des petits-fils de Jude que Domitien manda (d'après le témoignage d'Hégésippe, relaté par Eusèbe) parce qu'il appréhendait en eux des rivaux possibles, prouve qu'il était notoire dans l'Empire, à la fin du I er siècle, que la famille de Jésus descendît de David. Jamais Jésus n'aurait pu penser être le Messie s'il n'avait appartenu à la race de David. On a cru pouvoir conclure d'une de ses paroles qu'il ne se considérait pas comme descen-dant de David (Mt 22:41-45, cf. Mr 12:35-37, Lu 20:41-44). Ce texte signifie seulement que cette descendance était à ses yeux chose secondaire, l'essentiel étant la relation unique où il se trouvait avec Dieu.

Ceci dit, il faut reconnaître que les généalogies de nos évangiles ne sont pas ce qu'on appelle juridiquement des documents authentiques. Il ne devait pas y avoir de tels documents. Les archives du Temple, qui contenaient les registres des familles, avaient été brûlées par Hérode (Eus., H.E., I, 6).

La généalogie de Matthieu ne s'accorde pas avec celle de Luc. Elle ne mentionne que 42 noms. Elle ne remonte que jusqu'à Abraham. L'autre en contient 77 et remonte jusqu'à Adam. Dans la période qui sépare la captivité de l'ère chrétienne, Matthieu a 14 noms et Lu 19. Ce qui est plus grave, c'est que les noms varient. De David à Salathiel, ils suivent deux chemins différents. De Zorobabel à Joseph, nouvelle divergence. Même sur le nom du grand-père de Jésus, il n'y a pas accord ; Matthieu dit : Jacob, Luc dit : Éli.

On a recouru à de subtiles explications. On a songé au lévirat. Le frère d'un homme mort sans enfants épousait sa veuve. C'eût été le cas pour Jacob et pour Éli. Jacob, frère utérin d'Éli, aurait épousé la veuve de son frère. Il aurait eu pour fils Joseph, lequel aurait été réputé fils d'Éli. Que c'est ingénieux, mais que c'est compliqué ! A ce compte, la loi du lévirat aurait fonctionné à toutes les générations de Zorobabel à David.

Quant à voir ici :

la généalogie de Joseph (Matthieu),

celle de Marie (Luc), rien, dans les textes, n'autorise cette supposition.

De plus, les récits de l'enfance rattachent Marie à Aaron, dont Elisabeth, sa parente, descend (Lu 1:5,36). Voir Généal. de J. -C.

Le recensement de Quirinius pose de difficiles problèmes. Hérode était un rex socius, dont les sujets ne pouvaient être recensés par Rome. Or, la naissance de Jésus est mise par Matthieu (Mt 2:1) et vraisemblablement par Luc (Lu 1:5) au temps d'Hérode le Grand. Celui-ci ayant régné jusqu'à l'an 6, ce n'est qu'à partir de ce moment que la Judée, désormais rattachée à l'Empire, a pu être recensée. Et, en fait, le recensement de Quirinius, que l'histoire atteste, est de l'an 6-7. Il n'y a que des historiens chrétiens qui parlent d'un recensement général au temps d'Auguste, et ils sont très tardifs (le premier, Cassiodore, est du VI° siècle). Il se peut qu'il y ait eu des recensements dans diverses provinces, mais si le recensement de Quirinius a amené le soulèvement de Judas le Galiléen, c'est donc que cette opération à but fiscal était quelque chose de nouveau et d'extraordinaire, et c'est bien ainsi que Josèphe l'entend. C'était le « premier » recensement (Lu 2:2).

Sans doute, il y a une inscription de Tibur qui se rapporte, semble-t-il, à Quirinius, et d'après laquelle il aurait été légat de Syrie une première fois entre 3 av. et 3 ap. J. -C. Mais le recensement dont parle Luc ne peut se placer à ce moment-là (voir toutefois les raisons données dans les art. Chronol. du N.T. et Luc, pour maintenir l'historicité du recensement).

On peut d'ailleurs garder l'idée de la naissance de Jésus à Bethléhem sans lier l'événement à l'histoire de Quirinius. Il se peut que Joseph, ayant un champ à Bethléhem, y soit retourné pour un recensement fiscal. Et la coïncidence avec Mic 5:1 n'est pas une raison suffisante pour contester l'épisode (voir Usener, Nativity, art. de EB ; W.M. Ramsay, Was Christ born at Bethléhem ? 1918).

2.

NAISSANCE MIRACULEUSE.

C'est un des points les plus contestés de la tradition évangélique. Il nous faut donner une idée des objections de la critique.

La naissance miraculeuse de Jésus n'est racontée que dans un récit, celui de Matthieu La seule allusion expresse qui y soit faite par Luc (Lu 1:35-37), a pu être considérée comme une addition faite après coup à un récit dont elle dérange la suite. L'évangile de Marc n'en parle pas. Il débute par ces mots : « Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ, Fils de Dieu. » Or, le commencement dont il parle, c'est le baptême. L'auteur veut établir la messianité de Jésus : ces premiers mots le démontrent. Il serait inconcevable qu'il passât sous silence un événement tel que la naissance miraculeuse.

Mais voici un argument beaucoup plus grave. Les parents de Jésus ne croyaient pas en lui. Il y a dans l'évangile de Marc une scène très douloureuse, où ils viennent l'arracher à son ministère, le croyant fou (Mr 3:21 et suivants). On peut discuter sur ce texte. Le terme employé pour désigner la supposition des parents de Jésus est un terme médical qui s'applique à l'état de folie, mais qui peut se rapporter tout simplement à l'exaltation religieuse. Le terme employé pour caractériser les parents de Jésus pourrait tout aussi bien signifier ses envoyés ; et enfin, il est possible de traduire : « On disait qu'il était fou. » Mais la suite de l'épisode marque une antithèse évidente entre sa mère et ses frères d'une part, et de l'autre ceux qui font la volonté de Dieu. Or, ici, faire la volonté de Dieu, c'est écouter Jésus. Même note dans l'épisode de Nazareth : (Mr 6:4) « Un prophète, dit ici Jésus, n'est méprisé que dans son pays, dans sa parenté, dans sa maison. » Donc, sa mère ne croyait pas en lui. Mais alors, que devient le récit de l'Annonciation ? On a pu dire que Marie, toute pénétrée du messianisme juif, ne retrouvait pas chez son fils les traits du Messie. De là un conflit entre ces événements miraculeux et leur résultat apparent ; de là aussi un doute qui contrariait en elle l'impression laissée par la vision angélique.

Il y a encore le témoignage des généalogies. Elles n'ont pas de sens pour qui croit à la naissance miraculeuse, puisque ce sont des généalogies de Joseph. Marie, il est vrai, rattachée par son mariage à la famille de David, pouvait être considérée comme descendante de David, mais qui dit arbre généalogique dit descendance physique, et non parenté juridique seulement. Le texte du Syrus Sinaïticus dit expressément : « Joseph, à qui la vierge Marie fut fiancée, engendra Jésus. » Cette version syriaque est fort ancienne. Elle a été composée d'après un original grec antérieur aux manuscrits que nous possédons. Soden admet son texte dans son édition du N.T. Il se peut que l'incidente « à qui la vierge Marie fut fiancée » soit une interpolation ayant pour but de rattacher la généalogie au texte de l'évangile.

La théologie de Paul ne fait aucune place à la naissance miraculeuse. Jésus est « né de femme » (Ga 4:4), ce qui ne signifie rien autre chose qu'une naissance naturelle. Paul se représente Jésus comme un Être céleste qui s'est incarné ; du mode de l'incarnation il ne dit rien, et le terme « né de femme » (Ga 4:4) s'applique normalement à la naissance naturelle. Quant à Jean, il convient d'être beaucoup moins affirmatif. Dans le prologue, il est parlé des enfants de Dieu « qui ne sont engendrés ni par la chair ni par la volonté de l'homme, mais par Dieu » (Jn 1:13). Ce qui semble bien exclure l'idée d'une naissance surnaturelle du seul Jésus. Mais s'il faut lire, comme l'a proposé Harnack : « qui a été engendré », c'est au contraire une allusion à la naissance miraculeuse. Et toutefois, la filialité naturelle de Jésus est affirmée par Philippe (Jn 1:45). Les Juifs disent de même, sans rencontrer de contradiction : « N'est-ce pas Jésus, fils de Joseph, dont nous connaissons le père et la mère ? » (Jn 6:42).

A considérer l'ensemble des témoignages, on comprend que la plupart des théologiens non catholiques d'aujourd'hui aient cru devoir conclure, quant à la parthénogenèse, dans le sens de la négative. Il se peut qu'il faille voir dans cette tradition une façon populaire de concevoir l'union du divin et de l'humain en Jésus. Il s'y trouve des analogies impressionnantes dans l'histoire des religions. Il faut bien marquer, toutefois, que ce ne sont que des analogies. Les récits de nos évangiles, que leur pureté et leur simplicité mettent hors de pair, ont une couleur hébraïque trop déterminée pour provenir de là. Dans l'A.T., il y a la prophétie d'Ésaïe : (Esa 7:14) « La jeune femme (atmah) concevra et elle enfantera un fils. » Les LXX ont traduit alniah par « vierge ». Et il se peut que, dans le texte original, il ait été déjà question de la naissance d'un Messie, fils d'une vierge. Or, il est fait allusion à cette prophétie dans le récit de la naissance de Jésus (Mt 1:23). Il y a donc chez Matthieu, semble-t-il, une notion religieuse des événements qui a un fondement biblique, et qui ne doit rien à la mythologie.

On a fait remarquer souvent que la belle histoire des Mages ne pouvait guère être prise à la lettre. Toutefois, ceux qui ne peuvent prendre leur parti de renoncer à l'historicité de cet épisode, où se traduit admirablement l'attente du genre humain, peuvent alléguer de bonnes raisons. En ce temps-là, l'espérance messianique travaillait le monde. On a cru qu'Auguste allait la réaliser en un certain sens. L'inscription de Priène le salue du titre de Sauveur. Des Juifs de Babylone avaient répandu cette espérance en Mésopotamie. Dans cette terre classique de l'astrologie, nombreux étaient, sans doute, ceux qui avaient les yeux fixés au ciel, cherchant à découvrir un astre nouveau, annonciateur de la naissance du souverain qui ramènerait sur la terre l'âge d'or. Il se peut qu'un phénomène astronomique que nous ne sommes pas en état d'identifier ait attiré l'attention de ces sages, avivant en eux l'espérance messianique. Et une démarche d'eux à la cour d'Hérode n'aurait rien d'invraisemblable. Tel serait le fondement historique du récit de Matthieu.

Quant aux récits de l'évangile de l'Enfance tels que les présente Luc, ils peuvent être considérés comme des traditions qui se sont constituées peu à peu dans le milieu familial de Jésus. Ce milieu était imprégné de messianisme. L'attente de Celui qui devait venir y était familière. Après la résurrection, ceux qui avaient connu Jésus ont revu à la lumière du présent des épisodes auxquels ils n'avaient pas attaché dès l'abord toute leur signification profonde. Ce sont ces souvenirs, transfigurés par la foi, que Luc a recueillis. C'est la poésie de Noël, « l'épopée pastorale du christianisme » (Sabatier).

3.

PRESENTATION AU TEMPLE.

Il faut retenir particulièrement l'épisode de la présentation au Temple (Lu 2:27-39), avec l'intervention du vieux Siméon et d'Anne la prophétesse, sorte de recluse du Temple. L'âme de Siméon, où revit l'esprit de prophétie, forme la transition entre l'ancienne et la nouvelle alliance. Siméon attendait la « Consolation d'Israël ». Il a vu se dérouler dans sa vision prophétique la destinée douloureuse et sublime de l'enfant. Les termes dont il se sert sont voilés ; leur signification a pu n'apparaître qu'après coup à la mère de Jésus.

4.

ENFANCE DE JESUS.

La sobriété de nos évangiles contraste remarquablement avec la luxuriance d'inventions qui se manifeste dans les évangiles apocryphes (voir art.). Il n'y a rien à retirer de ces sottises. L'enfance de Jésus restera toujours dans l'ombre. Nous en connaissons du moins le leitmotiv : « Il croissait en sagesse, en stature et en grâce devant Dieu et devant les hommes » (Lu 2:52). C'est tout ce que nous savons du développement harmonieux d'un être prédestiné.

La première éducation religieuse de Jésus fut l'oeuvre de sa mère. Ensuite, il doit avoir fréquenté l'école de la Synagogue. Il y étudia l'Écriture. L'instruction d'alors était uniquement religieuse. Il s'assimila sans effort la substance des écrits sacrés, comme son enseignement le montre. Dans sa formation, l'observation de la nature tint une grande place.

L'évangile de Luc nous donne seulement le résultat de cette longue préparation. Tout ce qu'on en peut conclure, c'est qu'en Jésus il n'y a pas eu de crise, et que la loi de sa vie n'a pas varié.

Ce qui nous importe par-dessus tout, c'est de savoir à quel moment la conscience du divin s'est éveillée en lui. Or, l'unique épisode qui nous est rapporté de son enfance, nous fournit à cet égard un renseignement précieux. C'est l'épisode du Temple (Lu 2:40,52). Il n'y a pas de raison sérieuse d'en mettre en doute l'historicité.

Jésus, à cette époque, n'est pas encore un « fils du commandement » (bar-mitsevah) , considéré comme majeur spirituellement. L'âge légal, tel que l'indique la Mischna, est treize ans. Mais dès avant cet âge, un ou deux ans à l'avance, les enfants devaient être amenés au Temple. Ce fut le cas pour Jésus. L'évangile nous raconte qu'il oublia le temps et ses parents, en écoutant les docteurs. A l'époque des fêtes, les membres du sanhédrin se transportaient sur la terrasse du Temple et y enseignaient. Dès le troisième jour, on pouvait repartir. Joseph et Marie, étant de pauvres gens, l'ont fait. Jésus est resté à Jérusalem. S'apercevant, à la halte du soir, qu'il n'est pas dans la caravane, ses. parents retournent le chercher à Jérusalem. Au bout de trois jours, ils le trouvent, non pas enseignant, mais écoutant les docteurs et leur posant des questions. Sa mère lui adresse des reproches. A quoi il répond : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je devais être dans la maison de mon Père ? » (Lu 2:49).

C'est l'instinct religieux qui se manifeste spontanément dans cette parole de l'enfant, faisant pressentir (plutôt que reflétant) l'avenir. Il y a chez lui conscience, non pas d'une existence divine, ni même nécessairement d'un rapport unique avec Dieu, mais d'un lien naturel qui ne se discute pas. (La traduction habituelle : « Ne saviez-vous pas que je devais être occupé aux affaires de mon Père », qui semble indiquer que Jésus, dès cette époque, a commencé son ministère, n'est pas exacte.) Ce texte suppose que son amour pour Dieu s'est déjà manifesté, et que Dieu n'est pas pour lui seulement le Père d'Israël, mais Celui auquel il se sent uni par des liens plus forts que ceux de la chair. Intuition religieuse d'une clarté unique, plus intense peut-être à ce moment-là, étant donnée l'impression produite par les fêtes du Temple, mais qui doit avoir été permanente. Tout est naturel en ce récit. Qu'on le compare avec la vantardise de Josèphe racontant que, lorsqu'il avait quatorze ans, les grands-prêtres venaient lui demander des consultations juridiques !

L'amour de Dieu n'est en conflit avec les autres devoirs que de façon passagère. Après cet épisode, Jésus continue d'obéir à ses parents (Lu 2:51).

L'enfance de Jésus s'est déroulée dans la mélancolique bourgade de Nazareth. De sa vie d'atelier, nous ne savons rien. Elle dut être dure. Joseph était mort de bonne heure. Il n'est plus question de lui dans la suite des récits évangéliques (Mr 6:3, Jésus est le « fils de Marie »).

Ici se pose le problème, si souvent examiné, des frères de Jésus (voir art.). Sont-ils bien des frères, ou des cousins comme l'affirme l'exégèse catholique ? (voir Lagrange, Év. selon saint Marc, Paris 1911, pp. 72-90). En araméen, comme en hébreu, dit le P. de, Grandmaison, le mot frère signifie certainement, non seulement frère, mais demi-frère (de père ou de mère) et encore proche parent : cousin germain, neveu (voir Ge 13:8 14:14,16,1Ch 23:21 et suivant, Le 10:4). Il n'y a pas de mot pour dire cousin. Surtout si ces cousins n'étaient pas nés de la même mère, on ne pouvait en araméen les appeler autrement que des frères. D'ailleurs, dans le monde indo-européen tout entier, les membres de l'unité religieuse et sociale à base familiale sont des frères (Jésus-Christ, t. I, pp. 309-310).

A quoi l'on peut répondre ceci : Il n'est pas exact qu'il n'y ait qu'un seul mot en araméen pour frère et cousin. Le terme propre en hébreu pour cousin (ben-dôd, fils de l'oncle) est traduit en syriaque, dans Jer 32:8 et suivant, par bar-dôdê ; bin-dôda est courant en araméen rabbinique pour cousin (voir le dict. de Morris Jastrow). Il est vrai que le mot frère, dans les langues sémitiques, peut s'entendre du cousin (p. ex. Le 10:4) ou du neveu (Ge 14:14 19:2-15), mais toujours au sens général de parent (ce qui se retrouve d'ailleurs chez tous les peuples), jamais quand on veut marquer avec précision le degré de parenté, comme c'est le cas dans les passages des évangiles où il est question de la famille de Jésus, et où il est fait mention, a côté des frères, soit de la mère (Mr 3:31 et suivant, Lu 8:19 et suivant, Jn 2:1 et suivant, Ac 1:14), soit du père (Mt 13:55). La situation exceptionnelle de Jacques dans l'Eglise primitive ne se conçoit que s'il est bien frère de Jésus. A Nazareth, dans les propos de ceux qui dénigrent Jésus, il est aussi question des soeurs de Jésus, --qui s'y étaient probablement mariées. En quoi la présence de cousines de Jésus aurait-elle pu diminuer, vis-à-vis de ses auditeurs, l'autorité de sa parole ? C'est pourquoi, en dehors de l'exégèse catholique, l'unanimité des auteurs est faite sur ce point.

Fils aîné d'une nombreuse famille (quatre frères et pas moins de deux soeurs : Mr 6:3), Jésus a travaillé pour aider sa mère à élever les siens. Sur son métier exact, on n'est pas très au clair. Charpentier (voir ce mot) ou charron ? (Justin Martyr, Dial. Tryph., 88, rapporte qu'il fabriquait des charrues et des jougs). Peut-être maçon. On sait que le travail manuel était en honneur chez les rabbins. Les maîtres les plus illustres avaient un métier. Hillel était fendeur de bois. R. Jochanan était cordonnier (voir Stapfer, la Palestine, p. 144 ; Jésus avant son ministère, pp. 77ss). Le travail manuel était considéré à l'égal du travail de la pensée (voir Schwalm, La vie privée du peuple juif ; Paris, 1910). Jésus continua cette besogne obscure jusqu'au jour où les siens furent élevés, et où, dans la pleine maturité de l'esprit, l'heure fut venue de commencer son ministère.

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      36 Élisabeth ta parente attend elle-même un fils, malgré son âge ; elle qu’on disait stérile en est maintenant à son sixième mois.
      37 Car rien n’est impossible à Dieu. »

      Luc 2

      2 Ce recensement, le premier, eut lieu alors que Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
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      28 Siméon le prit dans ses bras et remercia Dieu en disant :
      29 « Maintenant, Seigneur, tu as réalisé ta promesse : tu peux laisser ton serviteur mourir en paix.
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      31 ce salut que tu as préparé devant tous les peuples :
      32 c’est la lumière qui te fera connaître aux nations du monde et qui sera la gloire d’Israël, ton peuple. »
      33 Le père et la mère de Jésus étaient tout étonnés de ce que Siméon disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, la mère de Jésus : « Dieu a destiné cet enfant à causer la chute ou le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de Dieu auquel les gens s’opposeront,
      35 et il mettra ainsi en pleine lumière les pensées cachées dans le cœur de beaucoup. Quant à toi, Marie, la douleur te transpercera l’âme comme une épée. »
      36 Il y avait aussi une prophétesse, appelée Anne, qui était la fille de Penouel, de la tribu d’Asser. Elle était très âgée. Elle avait vécu sept ans avec le mari qu’elle avait épousé dans sa jeunesse,
      37 puis, demeurée veuve, elle était parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne quittait pas le temple, mais elle servait Dieu jour et nuit : elle jeûnait et elle priait.
      38 Elle arriva à ce même moment et se mit à remercier Dieu. Et elle parla de l’enfant à tous ceux qui attendaient que Dieu délivre Jérusalem.
      39 Quand les parents de Jésus eurent achevé de faire tout ce que demandait la loi du Seigneur, ils retournèrent avec lui en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
      40 L’enfant grandissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse et la faveur de Dieu reposait sur lui.
      49 Il leur répondit : « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? »
      51 Jésus repartit avec eux à Nazareth. Il leur obéissait. Sa mère gardait en elle le souvenir de tous ces événements.
      52 Et Jésus grandissait, il progressait en sagesse et se rendait agréable à Dieu et aux hommes.

      Luc 8

      19 La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule.

      Luc 19

      1 Après être entré dans Jéricho, Jésus traversait la ville.
      2 Il y avait là un homme appelé Zachée ; c’était le chef des collecteurs d’impôts et il était riche.
      3 Il cherchait à voir qui était Jésus, mais comme il était de petite taille, il ne pouvait pas y parvenir à cause de la foule.
      4 Il courut alors en avant et grimpa sur un arbre, un sycomore, pour voir Jésus qui devait passer par là.
      5 Quand Jésus arriva à cet endroit, il leva les yeux et dit à Zachée : « Dépêche-toi de descendre, Zachée, car il faut que je loge chez toi aujourd’hui. »
      6 Zachée se dépêcha de descendre et le reçut avec joie.
      7 En voyant cela, tous critiquaient Jésus ; ils disaient : « Cet homme est allé loger chez un pécheur ! »
      8 Zachée, debout devant le Seigneur, lui dit : « Écoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai pris trop d’argent à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois autant. »
      9 Jésus lui dit : « Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison, parce que tu es, toi aussi, un descendant d’Abraham.
      10 Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. »
      11 Jésus dit encore une parabole pour ceux qui venaient d’entendre ces paroles. Il était en effet près de Jérusalem et l’on pensait que le Royaume de Dieu allait se manifester d’un instant à l’autre.
      12 Voici donc ce qu’il dit : « Un homme de famille noble se rendit dans un pays éloigné pour y être nommé roi ; il devait revenir ensuite.
      13 Avant de partir, il appela dix de ses serviteurs, leur remit à chacun une pièce d’or de grande valeur et leur dit : “Faites des affaires avec cet argent jusqu’à mon retour.”
      14 Mais les gens de son pays le haïssaient ; ils envoyèrent une délégation derrière lui pour dire : “Nous ne voulons pas de lui comme roi.”
      15 Il fut pourtant nommé roi et revint dans son pays. Il fit alors appeler les serviteurs auxquels il avait remis l’argent, pour savoir ce qu’ils avaient gagné.
      16 Le premier se présenta et dit : “Maître, j’ai gagné dix pièces d’or avec celle que tu m’as donnée.”
      17 Le roi lui dit : “C’est bien, bon serviteur ; puisque tu as été fidèle dans de petites choses, je te nomme gouverneur de dix villes.”
      18 Le deuxième serviteur vint et dit : “Maître, j’ai gagné cinq pièces d’or avec celle que tu m’as donnée.”
      19 Le roi dit à celui-là : “Toi, je te nomme gouverneur de cinq villes.”
      20 Un autre serviteur vint et dit : “Maître, voici ta pièce d’or ; je l’ai gardée cachée dans un mouchoir.
      21 J’avais peur de toi, car tu es un homme dur : tu prends ce que tu n’as pas déposé, tu moissonnes ce que tu n’as pas semé.”
      22 Le roi lui dit : “Mauvais serviteur, je vais te juger sur tes propres paroles. Tu savais que je suis un homme dur, que je prends ce que je n’ai pas déposé et moissonne ce que je n’ai pas semé.
      23 Alors, pourquoi n’as-tu pas placé mon argent dans une banque ? A mon retour, j’aurais pu le retirer avec les intérêts.”
      24 Puis il dit à ceux qui étaient là : “Enlevez-lui cette pièce d’or et remettez-la à celui qui en a dix.”
      25 Ils lui dirent : “Maître, il a déjà dix pièces !”
      26 – “Je vous l’affirme, répondit-il, à celui qui a quelque chose l’on donnera davantage ; tandis qu’à celui qui n’a rien on enlèvera même le peu qui pourrait lui rester.
      27 Quant à mes ennemis qui n’ont pas voulu de moi comme roi, amenez-les ici et exécutez-les devant moi.” »
      28 Après avoir ainsi parlé, Jésus partit en tête de la foule sur le chemin qui monte à Jérusalem.
      29 Lorsqu’il approcha de Bethfagé et de Béthanie, près de la colline appelée mont des Oliviers, il envoya en avant deux disciples :
      30 « Allez au village qui est en face, leur dit-il. Quand vous y serez arrivés, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est jamais assis. Détachez-le et amenez-le ici.
      31 Et si quelqu’un vous demande : “Pourquoi le détachez-vous ?”, dites-lui : “Le Seigneur en a besoin.” »
      32 Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus le leur avait dit.
      33 Pendant qu’ils détachaient l’ânon, ses propriétaires leur dirent : « Pourquoi détachez-vous cet ânon ? »
      34 Ils répondirent : « Le Seigneur en a besoin. »
      35 Puis ils amenèrent l’ânon à Jésus ; ils jetèrent leurs manteaux sur l’animal et y firent monter Jésus.
      36 A mesure qu’il avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
      37 Tandis qu’il approchait de Jérusalem, par le chemin qui descend du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, pleine de joie, se mit à louer Dieu d’une voix forte pour tous les miracles qu’ils avaient vus.
      38 Ils disaient : « Que Dieu bénisse le roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel et gloire à Dieu ! »
      39 Quelques Pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, ordonne à tes disciples de se taire. »
      40 Jésus répondit : « Je vous le déclare, s’ils se taisent, les pierres crieront ! »
      41 Quand Jésus fut près de la ville et qu’il la vit, il pleura sur elle,
      42 en disant : « Si seulement tu comprenais toi aussi, en ce jour, comment trouver la paix ! Mais maintenant, cela t’est caché, tu ne peux pas le voir !
      43 Car des jours vont venir pour toi où tes ennemis t’entoureront d’ouvrages fortifiés, t’assiégeront et te presseront de tous côtés.
      44 Ils te détruiront complètement, toi et ta population ; ils ne te laisseront pas une seule pierre posée sur une autre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où Dieu est venu te secourir ! »
      45 Jésus entra dans le temple et se mit à en chasser les marchands,
      46 en leur disant : « Dans les Écritures, Dieu déclare : “Ma maison sera une maison de prière.” Mais vous, ajouta-t-il, vous en avez fait une caverne de voleurs ! »
      47 Jésus enseignait tous les jours dans le temple. Les chefs des prêtres, les maîtres de la loi, ainsi que les notables du peuple, cherchaient à le faire mourir.
      48 Mais ils ne savaient pas comment y parvenir, car tout le peuple l’écoutait avec une grande attention.

      Luc 20

      41 Jésus leur dit : « Comment peut-on affirmer que le Messie est descendant de David ?
      42 Car David déclare lui-même dans le livre des Psaumes : “Le Seigneur Dieu a déclaré à mon Seigneur : Viens siéger à ma droite,
      43 je veux contraindre tes ennemis à te servir de marchepied.”
      44 David l’appelle donc “Seigneur” : comment le Messie peut-il être aussi le descendant de David ? »

      Jean 1

      13 Ils ne sont pas devenus enfants de Dieu par une naissance naturelle, par une volonté humaine ; c’est Dieu qui leur a donné une nouvelle vie.
    • Genèse 13

      8 Et Abram dit à Lot : Qu'il n'y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères.

      Genèse 14

      14 Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu'à Dan.
      16 Et il ramena toutes les richesses qu'on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple.

      Genèse 19

      2 Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue.

      Lévitique 10

      4 Et Moïse appela Mishaël et Eltsaphan, fils d'Uziel, oncle d'Aaron, et leur dit : Approchez-vous, emportez vos frères de devant le sanctuaire, hors du camp.

      1 Chroniques 23

      21 Fils de Mérari : Machli et Mushi. Fils de Machli : Éléazar et Kis.

      Esaïe 7

      14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d'Emmanuel (Dieu avec nous).

      Jérémie 32

      8 Et Hanaméel, fils de mon oncle, vint vers moi, selon la parole de l'Éternel, dans la cour de la prison, et il me dit : Achète, je te prie, mon champ qui est à Anathoth, au pays de Benjamin, car tu as le droit d'héritage et de rachat ; achète-le. Et je connus que c'était la parole de l'Éternel.

      Michée 5

      1 Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes ! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d'Israël.

      Matthieu 1

      23 Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

      Matthieu 2

      1 Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,

      Matthieu 13

      55 N'est-ce pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ?

      Matthieu 22

      41 Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea,
      42 Et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David.
      43 Et il leur dit : Comment donc David l'appelle-t-il par l'Esprit son Seigneur, en disant :
      44 Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ?
      45 Si donc David l'appelle son Seigneur, comment est-il son fils ?

      Marc 3

      21 Ses parents l'ayant appris, sortirent pour le prendre ; car on disait : Il est hors de sens.
      31 Ses frères et sa mère arrivèrent donc, et se tenant dehors ils l'envoyèrent appeler ; et la multitude était assise autour de lui.

      Marc 6

      3 N'est-ce pas là le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? Ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et ils se scandalisaient à son sujet.
      4 Mais Jésus leur dit : Un prophète n'est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille.

      Marc 12

      35 Et comme Jésus enseignait dans le temple, il dit : Comment les scribes disent-ils que le Christ est Fils de David ?
      36 Car David lui-même dit par le Saint-Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds.
      37 Puis donc que David lui-même l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l'écouter.

      Luc 1

      5 Au temps d'Hérode, roi de Judée, il y avait un sacrificateur nommé Zacharie, du rang d'Abia ; sa femme était de la race d'Aaron, et elle s'appelait Élisabeth.
      35 Et l'ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi aussi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé le Fils de Dieu.
      36 Et voilà, Élisabeth ta parente a aussi conçu un fils en sa vieillesse ; et c'est ici le sixième mois de celle qui était appelée stérile.
      37 Car rien n'est impossible à Dieu.

      Luc 2

      2 Ce premier dénombrement se fit pendant que Quirinus était gouverneur de Syrie.
      27 Il vint au temple par l'Esprit, et comme le père et la mère apportaient le petit enfant Jésus, pour faire à son égard ce qui était en usage selon la loi,
      28 Il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit :
      29 Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ;
      30 Car mes yeux ont vu ton salut,
      31 Que tu as préparé à la face de tous les peuples,
      32 La lumière qui doit éclairer les nations, et la gloire de ton peuple d'Israël.
      33 Et Joseph et sa mère étaient dans l'admiration des choses qu'on disait de lui.
      34 Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Voici, cet enfant est mis pour la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et pour être en butte à la contradiction ;
      35 En sorte que les pensées du coeur de plusieurs seront découvertes ; et pour toi une épée te transpercera l'âme.
      36 Il y avait aussi Anne la prophétesse, fille de Phanuel, de la tribu d'Ascer ; elle était fort avancée en âge, et elle avait vécu avec son mari, sept ans, depuis sa virginité.
      37 Elle était veuve, âgée d'environ quatre-vingt-quatre ans, et elle ne sortait point du temple, servant Dieu nuit et jour en jeûnes et en prières.
      38 Étant survenue à cette heure, elle louait aussi le Seigneur, et elle parlait de Jésus à tous ceux de Jérusalem qui attendaient la délivrance d'Israël.
      39 Et après qu'ils eurent accompli tout ce qui est ordonné par la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur ville.
      40 Et l'enfant croissait et se fortifiait en esprit, étant rempli de sagesse ; et la grâce de Dieu était sur lui.
      49 Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être occupé aux affaires de mon Père ?
      51 Il s'en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son coeur.
      52 Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.

      Luc 8

      19 Alors sa mère et ses frères vinrent le trouver ; mais ils ne pouvaient l'aborder à cause de la foule.

      Luc 19

      1 Jésus étant entré à Jérico passait par la ville.
      2 Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche,
      3 Cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu'il était de petite taille.
      4 C'est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là.
      5 Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd'hui dans ta maison.
      6 Et il descendit promptement, et le reçut avec joie.
      7 Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu'il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger.
      8 Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j'ai fait tort à quelqu'un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant.
      9 Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d'Abraham.
      10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
      11 Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem, et qu'ils croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt.
      12 Il dit donc : Un homme de grande naissance s'en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d'un royaume, et s'en revenir ensuite.
      13 Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d'argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne.
      14 Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous.
      15 Il arriva donc, lorsqu'il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu'il commanda qu'on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l'argent, pour savoir combien chacun l'avait fait valoir.
      16 Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs.
      17 Et il lui dit : C'est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes.
      18 Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs.
      19 Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes.
      20 Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j'ai gardé enveloppé dans un linge ;
      21 Car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n'as rien mis, et tu moissonnes où tu n'as point semé.
      22 Et son maître lui dit : Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles ; tu savais que je suis un homme sévère, qui prends où je n'ai rien mis, et qui moissonne où je n'ai point semé ;
      23 Et pourquoi n'as-tu pas mis mon argent à la banque ; et à mon retour, je l'eusse retiré avec les intérêts ?
      24 Et il dit à ceux qui étaient présents : Otez-lui le marc, et le donnez à celui qui a les dix marcs.
      25 Et ils lui dirent : Seigneur, il a déjà dix marcs.
      26 Je vous dis qu'on donnera à quiconque a ; mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a.
      27 Quant à mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, amenez-les ici, et égorgez-les en ma présence.
      28 Et après avoir dit cela, Jésus s'en alla plus avant, montant à Jérusalem.
      29 Jésus, étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne appelée des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant :
      30 Allez à la bourgade qui est devant vous, et quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n'a jamais monté ; détachez-le, et me l'amenez.
      31 Et si quelqu'un vous demande pourquoi vous le détachez, vous lui direz : Parce que le Seigneur en a besoin.
      32 Les envoyés s'en allèrent, et trouvèrent comme il leur avait dit.
      33 Et comme ils détachaient l'ânon, ses maîtres leur dirent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ?
      34 Et ils répondirent : Le Seigneur en a besoin.
      35 Et ils l'amenèrent à Jésus ; et ayant mis leurs vêtements sur l'ânon, ils firent monter Jésus dessus.
      36 Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin.
      37 Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus.
      38 Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts
      39 Alors quelques-uns des pharisiens de la foule lui dirent : Maître, reprends tes disciples.
      40 Et il répondit et leur dit : Je vous dis que si ceux-ci se taisent, les pierres crieront.
      41 Et quand il fut près de la ville, en la voyant, il pleura sur elle, et dit :
      42 Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t'est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux.
      43 Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t'environneront de tranchées, et t'entoureront et te serreront de toutes parts ;
      44 Et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as point connu le temps où tu as été visitée.
      45 Ensuite, étant entré dans le temple, il se mit à chasser ceux qui y vendaient et y achetaient, leur disant :
      46 Il est écrit : Ma maison est une maison de prières ; mais vous en avez fait une caverne de voleurs.
      47 Et il enseignait tous les jours dans le temple. Et les principaux sacrificateurs et les scribes, et les principaux du peuple cherchaient à le faire périr.
      48 Mais ils ne savaient que faire, car tout le peuple s'attachait à ses paroles.

      Luc 20

      41 Alors il leur dit : Comment dit-on que le Christ est fils de David ?
      42 Et David lui-même dit dans le livre des Psaumes : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite,
      43 Jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds.
      44 Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ?

      Jean 1

      13 Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu.
    • Genèse 13

      Genèse 14

      Genèse 19

      Lévitique 10

      1 Chroniques 23

      Esaïe 7

      Jérémie 32

      Michée 5

      Matthieu 1

      23 Voici, la jeune fille vierge deviendra mère. Elle donnera le jour à un fils que l’on appellera Emmanuel, ce qui veut dire « Dieu est avec nous ».

      Matthieu 2

      1 Jésus naquit à Bethléhem en Judée, sous le règne du roi Hérode. Quelque temps après sa naissance, on vit arriver à Jérusalem des mages originaires de l’Orient.

      Matthieu 13

      55 C’est bien le fils du charpentier ! Marie n’est-elle pas sa mère ? Ses frères sont bien Jacques, Joseph, Simon et Jude !

      Matthieu 22

      41 Comme les pharisiens se trouvaient rassemblés là, Jésus les interrogea à son tour : —
      42 Quelle est votre opinion au sujet du Messie ? D’après vous, de qui descend-il ? — De David, lui répondirent-ils. —
      43 Alors, comment se fait-il que David, parlant sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’appelle Seigneur ? En effet, il dit bien :
      44 Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite pour régner avec moi, jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis et qu’ils soient comme un escabeau sous tes pieds.
      45 Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il possible que ce soit son descendant ?

      Marc 3

      21 Quand les gens de sa famille l’apprirent, ils vinrent pour le ramener de force avec eux. On chuchotait en effet : « Il est devenu fou ».
      31 La mère et les frères de Jésus arrivèrent. Ils restèrent dehors devant la maison et le firent appeler.

      Marc 6

      3 N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joseph, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne vivent-elles pas ici parmi nous ? Et ils ne savaient que penser. Tout cela les empêchait de croire en lui.
      4 Alors, Jésus leur dit : — C’est seulement dans sa patrie, dans sa parenté et dans sa famille qu’on refuse d’honorer un prophète.

      Marc 12

      35 Plus tard, pendant qu’il enseignait dans la cour du temple, Jésus posa, à son tour, une question : — Comment les interprètes de la loi peuvent-ils prétendre que le Messie est un descendant de David ?
      36 David lui même, inspiré par le Saint-Esprit, a déclaré : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis à tes pieds.
      37 Si donc David lui-même s’adresse au Messie en l’appelant Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ? Il y avait là une foule nombreuse et elle écoutait Jésus avec un vif plaisir.

      Luc 1

      5 Tout a commencé à l’époque où Hérode était roi de Judée. En ce temps-là, il y avait un prêtre nommé Zacharie. Il faisait partie de la classe sacerdotale d’Abia. Sa femme Élisabeth appartenait (comme lui) à la descendance d’Aaron.
      35 Mais l’ange lui répondit : — L’Esprit saint descendra en toi, et la puissance du Dieu très-haut t’enveloppera comme d’une ombre. C’est pourquoi l’enfant auquel tu donneras naissance sera saint, et on l’appellera Fils de Dieu.
      36 D’ailleurs, ta cousine Élisabeth, malgré son grand âge, attend, elle aussi, un fils. On disait qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant, et voici qu’elle en est maintenant à son sixième mois,
      37 car pour Dieu, rien n’est impossible et aucune de ses promesses ne demeure sans accomplissement.

      Luc 2

      2 Ce recensement, le premier du genre, fut organisé à l’époque où Quirinius était gouverneur de la province de Syrie.
      27 Poussé par l’Esprit, il vint donc au temple au moment où les parents de Jésus apportaient le petit enfant pour accomplir, à son sujet, les rites habituels ordonnés par la loi.
      28 Siméon le prit dans ses bras et loua Dieu en disant :
      29 Maintenant, Seigneur et Maître, tu peux rappeler ton serviteur. Je m’en vais en paix : tu as tenu ta promesse,
      30 car j’ai vu, de mes yeux, le Sauveur qui vient de toi,
      31 et que tu destines à tous les peuples.
      32 Il sera la lumière qui éclairera les nations et la gloire d’Israël, ton peuple.
      33 Le père et la mère de Jésus étaient émerveillés par ce qu’il disait de lui.
      34 Siméon les bénit et dit à Marie, sa mère : — Rappelle-toi que cet enfant est destiné à être, pour beaucoup de gens en Israël, une occasion de chute ou de relèvement. Il sera un sujet de contestation. Il provoquera la contradiction.
      35 Mais de cette manière, les pensées cachées et les mobiles profonds de bien des gens seront dévoilés. Quant à toi, Marie, tu le ressentiras comme si une épée te transperçait le cœur.
      36 Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très âgée. Dans sa jeunesse, elle avait été mariée durant sept années,
      37 puis elle était devenue veuve et avait vécu seule jusqu’à quatre-vingt-quatre ans. Elle demeurait au temple qu’elle ne quittait jamais, servant Dieu nuit et jour, en jeûnant et en priant.
      38 Elle aussi survint au même moment et se mit à louer Dieu. Elle parla de l’enfant à tous ceux qui, à Jérusalem, vivaient dans l’attente du Libérateur.
      39 Après avoir accompli tout ce que la loi du Seigneur ordonnait, Marie et Joseph retournèrent en Galilée, à Nazareth, leur village.
      40 Le petit enfant grandissait et se développait. Il était très intelligent et il était évident que la faveur de Dieu reposait sur lui.
      49 Pourquoi vous êtes-vous fait du souci ? leur répondit Jésus. Pourquoi m’avez-vous cherché ? Vous ne saviez donc pas que je dois être dans la maison de mon Père, que je dois m’occuper de ses affaires ?
      51 Il revint avec eux et retourna à Nazareth, où il continuait à leur obéir. Sa mère gardait précieusement dans son cœur le souvenir de tout ce qui s’était passé.
      52 Et Jésus continuait à grandir. Son intelligence s’affinait. Il se rendait toujours plus agréable à Dieu et aux hommes.

      Luc 8

      19 La mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils n’arrivaient pas jusqu’à lui à cause de la foule.

      Luc 19

      1 Jésus entra dans la ville de Jéricho et la traversa.
      2 Or, il y avait là un nommé Zachée, un chef des collecteurs d’impôts. Il était très riche.
      3 Il aurait bien aimé voir qui était Jésus, mais cela lui était impossible à cause de la foule, car il était petit.
      4 Alors, il courut en avant et grimpa sur un figuier sauvage pour apercevoir Jésus qui devait passer par là.
      5 Lorsque Jésus fut parvenu à cet endroit, il leva les yeux et l’interpella : — Zachée, dépêche-toi de descendre, car c’est chez toi que je dois aller loger aujourd’hui.
      6 Zachée descendit rapidement et, tout heureux, accueillit Jésus dans son foyer.
      7 Quand les gens virent cela, il y eut un murmure général de désapprobation. Tous s’indignèrent, disant : — Voilà qu’il s’en va loger chez un pécheur notoire !
      8 Mais Zachée se présenta devant le Seigneur et lui dit : — Écoute, Maître, je vais donner la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai pris trop d’argent à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois autant.
      9 Jésus lui dit alors : — Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison, car cet homme est, lui aussi, un vrai fils d’Abraham.
      10 Car le Fils de l’homme est venu pour chercher et amener au salut ce qui était perdu.
      11 Comme la foule l’écoutait attentivement, Jésus continua en racontant une parabole, parce qu’il se rapprochait de Jérusalem et que beaucoup de gens s’imaginaient que, d’un instant à l’autre, le règne de Dieu serait instauré de façon visible.
      12 Voici donc ce qu’il dit : — Un homme de famille noble était sur le point de partir pour un pays lointain afin d’y être officiellement nommé roi. Ensuite, il devait revenir dans ses états.
      13 Il convoqua dix de ses serviteurs et leur remit, à chacun, une pièce d’or de grande valeur. Puis il leur recommanda : — Faites fructifier cet argent jusqu’à mon retour.
      14 Mais les gens de son pays détestaient cet homme. Aussi, dès qu’il fut parti, ils envoyèrent, derrière son dos, une délégation chargée de dire : — Nous ne voulons pas que cet homme-là règne sur nous.
      15 Après avoir été nommé roi, il revint dans son pays et fit convoquer les serviteurs auxquels il avait confié l’argent. Il voulait savoir comment chacun d’eux l’avait fait fructifier, et quel profit il avait réalisé.
      16 Le premier se présenta et dit : — Seigneur, ta pièce d’or en a produit dix autres. —
      17 Bravo, lui dit le maître, tu es un bon serviteur ! Tu t’es montré digne de confiance dans une toute petite affaire. Je te nomme gouverneur de dix villes.
      18 Le deuxième s’approcha et dit : — Seigneur, ta pièce d’or en a produit cinq autres.
      19 Le maître dit aussi à celui-là : — Eh bien, je te confie le gouvernement de cinq villes !
      20 Finalement, un autre vint et dit : — Seigneur, voici ta pièce d’or. Je l’ai soigneusement enveloppée dans un mouchoir et cachée dans un endroit secret.
      21 En effet, j’avais peur de toi, parce que tu es un homme exigeant : tu retires de l’argent là où tu n’as rien placé, tu moissonnes sur des terres où tu n’as rien semé. —
      22 Quel propre-à-rien ! dit le maître. Tu viens de prononcer ta propre condamnation. Tu prétends avoir su que je suis un homme exigeant, qui retire de l’argent là où je n’ai rien placé et qui moissonne sur des terres où je n’ai rien semé.
      23 Pourquoi, alors, n’as-tu pas au moins déposé mon argent à la banque ? À mon retour, je l’aurais retiré avec ses intérêts.
      24 Puis, s’adressant à ses gardes qui assistaient à la scène, il commanda : — Retirez-lui cette pièce d’or et donnez-la à celui qui en a dix. —
      25 Mais Seigneur, lui firent-ils remarquer, il a déjà dix pièces. —
      26 Eh bien, je vous le déclare : à celui qui a, on donnera davantage, mais à celui qui n’a rien, on enlèvera même ce rien qu’il possède.
      27 D’autre part, amenez-moi ici mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, et tuez-les devant moi.
      28 Après avoir dit cela, Jésus partit en tête du cortège sur le chemin qui monte à Jérusalem.
      29 Une fois arrivé à proximité de Bethphagé et de Béthanie, près de la colline appelée mont des Oliviers, il envoya en avant deux de ses disciples
      30 en leur disant : — Allez à ce village en face de vous. Dès que vous y serez entrés, vous trouverez un petit âne attaché ; personne ne l’a encore monté. Détachez-le et amenez-le-moi.
      31 Si quelqu’un vous demande : « Pourquoi le détachez-vous ? », vous lui répondrez simplement : « Parce que le Seigneur en a besoin ».
      32 Les deux disciples partirent et trouvèrent les choses comme Jésus l’avait dit.
      33 Au moment où ils détachèrent l’ânon, ses propriétaires leur demandèrent : — Pourquoi détachez-vous cet ânon ?
      34 Ils leur répondirent : — Parce que le Seigneur en a besoin.
      35 Et ils l’amenèrent à Jésus. Après avoir posé leurs manteaux sur le dos de l’animal, ils aidèrent Jésus à le monter.
      36 Sur son passage, les gens étendaient leurs vêtements sur la route en guise de tapis.
      37 Comme ils approchaient de Jérusalem, en descendant du mont des Oliviers, toute la multitude des disciples, dans un transport de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus :
      38 Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur, disaient-ils, paix dans le ciel, et gloire à Dieu au plus haut des cieux !
      39 À ce moment-là, quelques pharisiens qui se trouvaient parmi la foule interpellèrent Jésus : — Maître, fais taire tes disciples !
      40 Jésus leur répondit : — Je vous le déclare : si ces gens-là se taisent, les pierres vont se mettre à crier !
      41 Quand il fut arrivé tout près de la ville, il l’embrassa du regard et pleura sur elle : —
      42 Ah ! dit-il, si seulement toi aussi, au moins aujourd’hui, en ce jour qui t’est encore donné, tu avais compris de quoi dépend ton salut ! Si seulement tu avais reconnu le chemin qui mène à la paix ! Hélas ! à l’heure qu’il est, tout cela est caché à tes yeux.
      43 Des jours de malheur vont fondre sur toi. Tes ennemis t’encercleront de tranchées et de palissades, t’assiégeront et te presseront de tous côtés.
      44 Ils te jetteront à terre, ils te détruiront complètement, toi et les habitants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi une pierre sur l’autre. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas su reconnaître le moment où Dieu t’a rendu visite dans son désir de te sauver.
      45 Jésus entra dans la cour du temple et se mit à expulser de l’enceinte sacrée tous ceux qui achetaient et vendaient. Il leur dit : —
      46 Il est écrit dans la Bible : Ma maison sera une maison de prière, mais vous autres, qu’en avez-vous fait ? Un repaire de brigands !
      47 Puis, jour après jour, Jésus enseignait dans la cour du temple. Les grands-prêtres et les interprètes de la loi ainsi que les chefs du peuple cherchaient le moyen de le supprimer.
      48 Mais ils ne savaient comment s’y prendre, car tout le peuple était suspendu à ses lèvres.

      Luc 20

      41 Ce fut au tour de Jésus de les interroger : — Comment se fait-il que l’on dise que le Messie doit être un descendant de David,
      42 alors que David lui-même s’exprime ainsi au livre des Psaumes : Le Seigneur (Dieu) a dit à mon Seigneur (le Messie) : Viens siéger à ma droite, jusqu’à ce que j’aie soumis tes ennemis
      43 et que j’en aie fait comme un escabeau sous tes pieds.
      44 Puisque David appelle donc (le Messie) son Seigneur, comment celui-ci peut-il être son descendant ?

      Jean 1

      13 Peu importe leur race et leur sang, puisque ce n’est pas par une naissance naturelle qu’ils le sont devenus, sous l’impulsion d’un désir instinctif ou par une initiative d’homme : c’est Dieu lui-même qui les a fait naître.
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