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JUSTICE RENDUE

Introduction.

L'administration moderne de la justice ne correspond pas à la civilisation de l'Israël primitif. Les récits des missionnaires aideront à comprendre le genre de ces jugements où le vieillard ou le chef exprime son avis après avoir patiemment écouté les « palabres » des deux parties ; sur quoi plaignants ou tribu se chargent de mettre à exécution la sentence. Notre Moyen âge, empêtré de superstitions et de théologie simpliste, donnera également une idée de cette « justice » tout imprégnée de la peur de Dieu (bien différente de la « crainte de Dieu »). Comme à ces époques lointaines, le prêtre, agent officiel de la divinité ici-bas, prétendra être seul qualifié pour rendre des arrêts dignes d'elle. Ce pouvoir se heurtera ou s'arrangera avec deux autorités rivales : celle du père de famille, qui tend à décroître ; celle du roi, qui s'affirme de plus en plus, si le pouvoir royal est fort. Chez nous, les conflits entre rois, parlements, tribunaux ecclésiastiques, sont un exemple de cette rivalité universelle. Voir Gouvernement ; Crimes, délits et peines.

Époque nomade.

Plus on remonte haut dans l'histoire d'Israël, mieux on voit s'affirmer l'autorité du père de famille. Elle n'est pas proprement judiciaire. Elle est tout simplement autoritaire, puisque le père est le maître absolu et le propriétaire indiscuté de ses gens comme de ses biens. L'histoire d'Abraham est typique à cet égard (Ge 21:14 22:10). De même Isaac bénissant Jacob (Ge 27:37, cf. Laban : Ge 29:19). Tamar est condamnée à mort par son père, à la simple nouvelle de son déshonneur (Ge 38:24), comme on tue une bête malfaisante. D'ailleurs la famille entière est responsable de l'affront fait à l'un de ses membres ; ce sont les frères de Dina qui se chargent de la venger (Ge 34:7,13-25). Comp, le « vengeur du sang » (voir art.) dans De 19:6,12. L'histoire des familles italiennes au XIV° siècle et des « vendette » corses nous donne une idée de ce stade de la justice.

Il va de soi qu'à cette époque l'idée de justice était à peine dégagée d'autres notions similaires. L'injustice était considérée comme une offense à Jéhovah, ce qui est normal, mais pouvait se confondre aussi avec sa volonté (Ge 20:3), tant que morale et religion n'étaient pas nettement unies.

Le clan.

Lorsque les familles s'unirent pour se constituer en clans, l'autorité judiciaire passa à un groupe d'anciens (No 11:16). De tels usages sont courants dans les familles agricoles. Nous avons rencontré, dans un département du Midi de la France, un père de famille breton qui était devenu l'arbitre écouté des autres cultivateurs bretons établis dans son voisinage. Cette justice entre semblables est infiniment plus souple et plus efficace que l'officielle.

Moïse.

La notion de loi (divine) a toujours été rattachée à la personne de Moïse. Quelque bref qu'ait pu être le Décalogue primitif, on ne voit aucune raison de contester que ce grand chef ait pu donner un code substantiel et fondamental au troupeau qu'il avait converti en nation. Le récit de Ex 18:13 et suivants fait allusion à quelque crise d'autorité que nous discernons mal. Il est sûr qu'avant ce moment les chefs de famille avaient déjà à régler mille conflits immédiats. Il ne peut être question ici que d'une extension de ce système traditionnel, sur le conseil de Jéthro d'après notre récit.

Le Jugement de Dieu.

On ne sait au juste comment fonctionnait cette institution théocratique (Ex 22:8 et suivant). Dans Jos 7:16 et suivants, il est fait mention d'une sorte de tirage au sort par un procédé sacré. (cf. 1Sa 14:41 et suivants, où Dieu désigne par le sort celui qui a désobéi à l'ordre formel du roi Saül) Une fois la condamnation prononcée, l'exécution appartenait aux plus convaincus, aux fidèles (Ex 32:26), plus tard aux témoins accusateurs (De 17:7).

Époque sédentaire.

L'établissement des Israélites en Canaan ne modifia pas profondément le système judiciaire. On trouve mentionnés les « anciens de la ville ». C'est à eux que le père peut remettre son fils indocile (De 21:18 et suivants). Les anciens figurent déjà dans Jug 8:16. Mais les personnages de cette époque appelés improprement juges (voir Juges, livre des) étaient de petits souverains temporaires et non pas spécialement des magistrats. Le lieu où se rend la justice est la porte de la ville, seul espace assez vaste pour contenir une foule, car les débats sont publics. Absalom voulant se substituer à David, son père, dans l'exercice du pouvoir, interpellait les plaignants près de la porte (2Sa 15:2). Plus tard Salomon, qui aimait le luxe, instaura un Porche du jugement, attenant à son palais (1Ro 7:7).

La royauté.

Avec la royauté, la justice entre dans une phase toute nouvelle, et cela pour deux raisons :

Le roi se réserve les causes graves (2Sa 14:10 15:2,1Ro 3:16 2Ro 15:5). D'ailleurs, lorsque les Israélites demandaient un roi, c'était pour être jugés et conduits dans les guerres (1Sa 8:20).

Le roi établit dans certaines villes des juges professionnels, des officiers royaux, analogues à nos « baillis » royaux (De 16:18). Il est probable que de cette époque (IX e siècle av. J. -C.) date le petit code inséré dans Ex 21-23:9, fort incomplet d'ailleurs et peut-être destiné à guider ces nouveaux fonctionnaires. Ce code est le seul qui nous soit connu entre la conquête et le Deutéronome. On ignore jusqu'à quel point il fut en usage dans tout Israël. Il était sans doute conforme à l'enseignement donné dans les grands centres, tels que Jérusalem, Béthel, Samarie. Il va de soi que ce code ne prétend pas innover, mais entend résumer les usages judiciaires existants. Les accusations des premiers prophètes : Amos, Osée, Ésaïe, Michée, contre ceux qui violent sciemment la justice, supposent l'existence d'un tel code. Au VII e siècle apparaît un code autrement important : le Deutéronome, qui se réclame de Moïse, mais reflète la mentalité des prophètes. S'il fut proclamé en 621 (2Ro 22), il s'effondra bientôt avec Josias, ce roi mystérieusement victime des pharaons, et ne trouva toute son autorité qu'après l'exil. Il prévoit des juges et des fonctionnaires dans toutes les villes (De 16:18). Les juges ordinaires sont toujours les « anciens de la ville » (De 19:12 21:19 22:15 et suivants). La malédiction de Dieu est encore le châtiment suprême (De 28:15 et suivants).

Un nouvel instrument judiciaire y apparaît, le prêtre ou lévite, qui dans certains cas s'associe aux « anciens » (De 17:9 et suivants 19:17 21:5 24:8).

Si le Deutéronome est un magnifique manifeste de l'esprit prophétique : droiture et fidélité, il dévoile une plaie de ce temps, déjà dénoncée dans le Décalogue (Ex 20:16), savoir le faux témoignage (De 19:16 et suivant) ; il interdit au juge de se laisser corrompre par des présents (De 16:19, cf. Ex 23:8,2Ch 19:7). Les prophètes s'élèvent contre la vénalité des juges (Am 2:3 5:12, Mic 3:11 7:3, Sop 3:3, Esa 12:3 5:7,20,23, Eze 22:12) ; Esa 11:3-5 donne le portrait du vrai juge. Le cas d'Achab et Jézabel a fait scandale en révélant un état de décomposition sociale (1Ro 21). Il ne faut pas oublier toutefois que les « anciens » des villes continuaient à juger tous les cas ordinaires.

Deux textes font mention de la création de juges : 1Ch 23:4 et 2Ch 19:5 et suivants. Le premier veut que 6.000 Lévites eussent été créés par David « magistrats et juges » (Sg.), hyperbole et anachronisme évidents. Le second raconte que Josaphat établit des juges dans toutes les villes fortes du pays de Juda, ce qui peut faire allusion à une nouvelle organisation de la justice, un siècle après David.

L'exil eut cet effet inattendu, mais bien compréhensible, de donner une autorité immense à cette Loi qui avait été si peu ou si difficilement appliquée du temps de l'indépendance, et qui devenait lettre morte sous une domination étrangère. De cette époque date l'étude minutieuse de la Loi (voir ce mot).

Au retour de l'exil se constitua dans le territoire retrouvé une communauté religieuse plutôt qu'une puissance politique. Le Pentateuque fut son code ; il fut solennellement lu et proclamé (Ne 8-10). La justice locale est toujours rendue par les « anciens » (Esd 7:25 10:14) ; il y en a sept dans les petites villes, trente-trois dans les grandes. Durant la domination perse, le gouverneur perse était naturellement le juge suprême ; mais pour toutes les affaires religieuses, il laissait pleins pouvoirs au grand-prêtre et à ses conseillers. C'est à cette époque que l'autorité des prêtres s'accrut considérablement. Au début de la domination grecque, qui suivit, leur puissance était établie. Il est probable que nous avons là l'origine du Sanhédrin (voir ce mot), cour suprême située à Jérusalem. Il juge les causes dépassant la capacité des cours locales, où la procédure était la suivante : le plaignant portait ses doléances devant la cour, dûment avertie, et en public ; après quoi l'autre partie présentait sa défense (Job 31:35, « une défense toute signée » implique un acte écrit, destiné sans doute à la lecture publique). D'après De 17:6 19:15, renforcé par le Talmud, le témoignage de deux personnes, de préférence trois, hommes et adultes, était nécessaire pour valider une accusation. Le témoignage d'un esclave était sans valeur. Avant de déposer, les témoins devaient jurer de dire la vérité et toute la vérité. Les faux témoins étaient condamnés à subir la peine qui eût été infligée à la victime de leurs machinations, comme le précise De 19:19. A défaut de témoins, il appartenait aux juges de dégager la vérité par leurs questions et leur bon sens. L'accusateur se tenait à la droite de l'accusé. Ce dernier, en tout cas après l'exil, était en costume de deuil (Za 3:1 et suivants). A la fin de la période des Macchabées, et sous la domination romaine, les Pharisiens gagnent de l'influence et forment un parti important dans le Sanhédrin, sans détrôner toutefois le parti Sadducéen (les prêtres, parmi lesquels on choisissait le grand-prêtre). Voir Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 295SS.

Nouveau Testament.

Deux cas donnent un intérêt extrême à la question de la justice au I er siècle :

LE PROCES DE JESUS.

Les Juifs, et surtout le Sanhédrin, voulaient la mort de Jésus. Or les Romains leur avaient retiré le droit de prononcer la peine capitale ; d'après le Talmud, ils perdirent ce droit quarante ans avant la chute de Jérusalem, ainsi fort peu de temps avant le procès de Jésus. Il leur fallait donc faire condamner Jésus par le gouverneur romain, Pilate. Ce dernier devait évidemment rester insensible à leurs griefs véritables qui étaient, pour les Pharisiens, le ressentiment de voir leurs traditions attaquées ; pour les Sadducéens, la crainte de voir saper leur autorité branlante. Le motif officiel mis en avant par le Sanhédrin fut le blasphème contre Dieu. Ce chef d'accusation religieux et proprement juif ne pouvant non plus affecter un gouverneur romain, ils accusèrent Jésus de vouloir supplanter César (Lu 23:2, Jn 19:15), ce qui finalement arracha au lâche gouverneur, par peur de se compromettre, la condamnation à mort, sous la forme romaine : la crucifixion (et non la lapidation, qui eût été la forme juive). Voir Jésus-Christ.

L'ARRESTATION DE PAUL.

L'apôtre étant citoyen romain, sa position diffère totalement de celle d'un Juif quelconque. Le magistrat fixe à sa guise l'époque du procès, et maintient l'accusé en prison jusqu'à cette date. Il peut lui infliger trois modes de captivité :

(a) l'enchaîner dans une prison (Ac 12:6 21:33) ;

(b) lui adjoindre un soldat, auquel il est lié par une chaîne et qui répond de lui ;

(c) le laisser libre sous la surveillance et la responsabilité d'un magistrat, ce qu'on n'accordait qu'aux personnages de rang. Paul connut le second système.

Tout citoyen romain pouvait arrêter le cours de son procès en faisant appel à l'empereur. Il prononçait : Coeswrem appello (Ac 25:11 et suivant). Dès lors on le déférait à l'empereur à Rome, sous bonne escorte, soit en profitant de la relève d'une garnison lointaine, soit en le joignant à d'autres prisonniers, qu'on embarquait souvent sur les navires impériaux ravitaillant l'Italie en blé d'Egypte, pendant la saison de la navigation (avril-octobre), ou bien qu'on envoyait par les routes impériales, militairement gardées et pourvues de gîtes d'étapes.

--Voir Paul.

J. D.

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Versets relatifs

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      Genèse 20

      3 Mais Dieu vint vers Abimélec, en songe, pendant la nuit, et lui dit : Voici, tu es mort, à cause de la femme que tu as prise ; car elle a un mari.

      Genèse 21

      14 Et Abraham se leva de bon matin, prit du pain et une outre d'eau, et les donna à Agar ; il les mit sur son épaule ; il lui donna aussi l'enfant et la renvoya. Et elle s'en alla et erra dans le désert de Béer-Shéba.

      Genèse 22

      10 Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils.

      Genèse 27

      37 Et Isaac répondit et dit à Ésaü : Voici, je l'ai établi ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs ; et je l'ai pourvu de froment et de moût. Et que ferais-je donc pour toi, mon fils ?

      Genèse 29

      19 Et Laban répondit : Il vaut mieux que je te la donne que si je la donnais à un autre ; demeure avec moi.

      Genèse 34

      7 Et les fils de Jacob revinrent des champs dès qu'ils apprirent la chose ; et ces hommes furent affligés et fort irrités de l'infamie que Sichem avait commise en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui ne devait point se faire.
      13 Alors les fils de Jacob répondirent avec ruse à Sichem et à Hémor, son père ; ils parlèrent ainsi, parce qu'il avait déshonoré Dina leur soeur.

      Genèse 38

      24 Or, il arriva qu'environ trois mois après on fit rapport à Juda, en disant : Tamar, ta belle-fille, s'est prostituée, et même la voilà enceinte par suite de sa prostitution. Et Juda dit : Faites-la sortir, et qu'elle soit brûlée.

      Exode 18

      13 Il arriva, le lendemain, que Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant Moïse depuis le matin jusqu'au soir.

      Exode 20

      16 Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain.

      Exode 21

      1 Ce sont ici les lois que tu leur présenteras :
      2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer.
      3 S'il est venu seul, il sortira seul ; s'il avait une femme, sa femme sortira avec lui.
      4 Si son maître lui donne une femme, et qu'elle lui enfante des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront au maître, et il sortira seul.
      5 Que si l'esclave dit : J'aime mon maître, ma femme et mes enfants ; je ne veux pas sortir pour être libre ;
      6 Alors son maître l'amènera devant Dieu et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec un poinçon, et il le servira toujours.
      7 Si quelqu'un vend sa fille pour être esclave, elle ne sortira point comme sortent les esclaves.
      8 Si elle déplaît à son maître, qui se l'était destinée, il la fera racheter ; il n'aura point le pouvoir de la vendre à un peuple étranger, après l'avoir trompée.
      9 Mais s'il la destine à son fils, il fera pour elle selon le droit des filles.
      10 S'il en prend une autre, il ne retranchera rien pour la première à la nourriture, au vêtement, ni à la cohabitation.
      11 Et s'il ne lui fait pas ces trois choses, elle sortira gratuitement, sans argent.
      12 Celui qui frappe un homme à mort, sera puni de mort.
      13 Que s'il ne lui a point dressé d'embûches, mais que Dieu l'ait fait se rencontrer sous sa main, je t'établirai un lieu où il se réfugiera.
      14 Mais si quelqu'un s'est élevé contre son prochain, pour le tuer par ruse, tu le prendras même d'auprès de mon autel, afin qu'il meure.
      15 Celui qui frappe son père ou sa mère, sera puni de mort.
      16 Celui qui dérobe un homme et le vend, et celui entre les mains duquel il est trouvé, sera puni de mort.
      17 Celui qui maudit son père ou sa mère, sera puni de mort.
      18 Quand des hommes se querelleront, et que l'un frappera l'autre d'une pierre, ou du poing, de telle sorte qu'il n'en meure pas, mais qu'il soit obligé de se mettre au lit ;
      19 S'il se lève, et marche dehors, appuyé sur son bâton, celui qui l'aura frappé sera absous ; seulement il paiera son chômage, et le fera guérir entièrement.
      20 Quand un homme frappera son serviteur, ou sa servante, avec le bâton, et qu'ils mourront sous sa main, il ne manquera pas d'être puni.
      21 Mais s'ils survivent un jour ou deux, il ne sera pas puni, car c'est son argent.
      22 Si des hommes se battent, et frappent une femme enceinte, et qu'elle en accouche, sans qu'il arrive malheur, celui qui l'aura frappée sera condamné à l'amende que le mari de la femme lui imposera ; et il la donnera devant des juges.
      23 Mais s'il arrive malheur, tu donneras vie pour vie,
      24 Oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
      25 Brûlure pour brûlure, plaie pour plaie, meurtrissure pour meurtrissure.
      26 Et si quelqu'un frappe l'oeil de son serviteur ou l'oeil de sa servante, et le leur gâte, il les laissera aller libres pour leur oeil.
      27 Que s'il fait tomber une dent à son serviteur ou à sa servante, il les laissera aller libres pour leur dent.
      28 Si un boeuf heurte de sa corne un homme ou une femme, qui en meure, le boeuf sera lapidé, et l'on ne mangera point sa chair, et le maître du boeuf sera absous.
      29 Mais si auparavant le boeuf avait accoutumé de heurter de sa corne, et que son maître en ait été averti, et qu'il ne l'ait point surveillé, et qu'il tue un homme ou une femme, le boeuf sera lapidé, et son maître aussi sera mis à mort.
      30 Si on lui impose un prix pour se racheter, il donnera en rançon de sa vie tout ce qui lui sera imposé.
      31 Si le boeuf heurte de sa corne un fils ou une fille, on le traitera selon cette même loi.
      32 Si le boeuf heurte de sa corne un esclave, soit homme, soit femme, le possesseur du boeuf donnera trente sicles d'argent à son maître, et le boeuf sera lapidé.
      33 Si quelqu'un ouvre une fosse ou si quelqu'un creuse une fosse, et ne la couvre point, et qu'il y tombe un boeuf ou un âne,
      34 Le maître de la fosse fera restitution ; il rendra de l'argent à leur maître ; mais ce qui est mort sera à lui.
      35 Et si le boeuf de quelqu'un blesse le boeuf de son prochain, et qu'il en meure, ils vendront le boeuf vivant et en partageront l'argent, et ils partageront aussi le boeuf mort.
      36 S'il est notoire qu'auparavant le boeuf avait accoutumé de heurter de sa corne, et que son maître ne l'ait point gardé, il devra rendre boeuf pour boeuf ; mais le boeuf mort sera à lui.

      Exode 22

      1 Si un homme dérobe un boeuf, ou un agneau, et le tue ou le vend, il restituera cinq boeufs pour le boeuf, et quatre agneaux pour l'agneau.
      2 Si le larron est trouvé faisant effraction, et est frappé à mort, celui qui l'aura frappé ne sera point coupable de meurtre.
      3 Mais si le soleil était levé sur lui, il sera coupable de meurtre. Le voleur fera donc restitution ; s'il n'a pas de quoi, il sera vendu pour son vol.
      4 Si ce qui a été dérobé est trouvé vivant entre ses mains, soit boeuf, soit âne, soit agneau, il rendra le double.
      5 Si quelqu'un fait du dégât dans un champ, ou dans une vigne, et lâche son bétail, qui paisse dans le champ d'autrui, il rendra le meilleur de son champ et le meilleur de sa vigne.
      6 Si le feu sort et trouve des épines, et que du blé en gerbes, ou la moisson, ou le champ, soit consumé, celui qui aura allumé le feu rendra entièrement ce qui aura été brûlé.
      7 Si un homme donne à son prochain de l'argent ou des objets à garder, et qu'on les dérobe de sa maison ; si le larron est découvert, il rendra le double.
      8 Si le larron ne se trouve point, le maître de la maison sera amené devant Dieu, pour jurer s'il n'a point mis la main sur le bien de son prochain.
      9 Dans toute affaire où il y a prévarication, pour un boeuf, pour un âne, pour un agneau, pour un vêtement, pour tout objet perdu, dont on dira : c'est cela, la cause des deux parties viendra devant Dieu ; celui que Dieu condamnera, rendra le double à son prochain.
      10 Si quelqu'un donne à garder à son prochain un âne ou un boeuf, ou un agneau, ou quelque bête que ce soit, et qu'elle meure, ou se casse quelque membre, ou soit emmenée sans que personne le voie,
      11 Le serment de l'Éternel interviendra entre les deux parties, pour savoir s'il n'a point mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de la bête acceptera le serment, et l'autre ne fera pas restitution.
      12 Mais si elle lui a été dérobée, il la rendra à son maître.
      13 Si elle a été déchirée par les bêtes sauvages, il l'apportera en preuve ; il ne rendra point ce qui a été déchiré.
      14 Si quelqu'un emprunte de son prochain une bête, et qu'elle se casse quelque membre, ou qu'elle meure, son maître n'étant point avec elle, il en fera la restitution.
      15 Si son maître est avec elle, il n'y aura pas de restitution ; si elle a été louée, elle est venue pour son salaire.
      16 Si quelqu'un suborne une vierge qui n'était point fiancée, et couche avec elle, il faudra qu'il paie sa dot et la prenne pour femme.
      17 Si le père de la fille refuse absolument de la lui donner, il lui paiera l'argent qu'on donne pour la dot des vierges.
      18 Tu ne laisseras point vivre la sorcière.
      19 Quiconque couchera avec une bête, sera puni de mort.
      20 Celui qui sacrifie à d'autres dieux qu'à l'Éternel seul, sera voué à l'extermination.
      21 Tu ne maltraiteras point l'étranger, et tu ne l'opprimeras point ; car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte.
      22 Vous n'affligerez aucune veuve ni aucun orphelin.
      23 Si tu les affliges, et qu'ils crient à moi, certainement j'entendrai leur cri ;
      24 Et ma colère s'enflammera, et je vous tuerai par l'épée, et vos femmes seront veuves, et vos enfants orphelins.
      25 Si tu prêtes de l'argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n'agiras point avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez point d'intérêt.
      26 Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché ;
      27 Car c'est sa seule couverture, c'est son vêtement pour couvrir sa peau. Dans quoi coucherait-il ? Et s'il arrive qu'il crie à moi, je l'entendrai, car je suis miséricordieux.
      28 Tu ne blasphémeras point Dieu, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple.
      29 Tu ne différeras point le tribut de ce qui remplit ton grenier et de ce qui découle de ton pressoir. Tu me donneras le premier-né de tes fils.
      30 Tu en feras de même de ton boeuf, de tes brebis ; leur premier-né sera sept jours avec sa mère, au huitième jour tu me le donneras.
      31 Vous me serez des hommes saints, et vous ne mangerez point de chair déchirée aux champs par les bêtes sauvages, vous la jetterez aux chiens.

      Exode 23

      1 Tu ne sèmeras point de faux bruit ; ne prête point la main au méchant pour être faux témoin.
      2 Tu ne suivras point la multitude pour faire le mal ; et lorsque tu témoigneras dans un procès, tu ne te détourneras point pour suivre le plus grand nombre et pervertir le droit.
      3 Tu ne favoriseras point le pauvre en son procès.
      4 Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi, ou son âne, égaré, tu ne manqueras point de le lui ramener.
      5 Si tu vois l'âne de celui qui te hait abattu sous son fardeau, tu te garderas de l'abandonner ; tu devras le dégager avec lui.
      6 Tu ne pervertiras point dans son procès le droit de l'indigent qui est au milieu de toi.
      7 Tu t'éloigneras de toute parole fausse ; et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste, car je ne justifierai point le méchant.
      8 Tu n'accepteras point de présent, car le présent aveugle les plus éclairés et perd les causes des justes.
      9 Tu n'opprimeras point l'étranger ; vous savez vous-mêmes ce qu'éprouve l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte.

      Exode 32

      26 Alors Moïse se tint à la porte du camp, et dit : A moi quiconque est pour l'Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s'assemblèrent vers lui.

      Nombres 11

      16 Alors l'Éternel dit à Moïse : Assemble-moi soixante et dix hommes, d'entre les anciens d'Israël, que tu connais pour être les anciens du peuple, et préposés sur lui ; amène-les au tabernacle d'assignation, et qu'ils se tiennent là avec toi.

      Josué 7

      16 Josué se leva donc de bon matin, et fit approcher Israël selon ses tribus, et la tribu de Juda fut saisie.

      Juges 8

      16 Et il prit les anciens de la ville, et des épines du désert et des chardons, et il châtia les hommes de Succoth.

      1 Samuel 8

      20 Et nous serons, nous aussi, comme toutes les nations ; et notre roi nous jugera, et sortira devant nous, et conduira nos guerres.

      1 Samuel 14

      41 Et Saül dit à l'Éternel : Dieu d'Israël ! fais connaître la vérité. Et Jonathan et Saül furent désignés, et le peuple échappa.

      2 Samuel 14

      10 Et le roi répondit : Amène-moi celui qui parlera contre toi, et jamais il ne lui arrivera de te toucher.

      2 Samuel 15

      2 Et Absalom se levait de bon matin, et se tenait au bord du chemin de la porte. Et s'il se présentait un homme ayant quelque affaire pour laquelle il venait en justice devant le roi, Absalom l'appelait et lui disait : De quelle ville es-tu ? Et s'il répondait : Ton serviteur est de l'une des tribus d'Israël,

      1 Chroniques 23

      4 Il y en eut d'entre eux vingt-quatre mille pour vaquer à l'oeuvre de la maison de l'Éternel, et six mille comme scribes et juges ;

      2 Chroniques 19

      5 Il établit aussi des juges dans le pays, dans toutes les villes fortes de Juda, dans chaque ville.
      7 Maintenant, que la crainte de l'Éternel soit sur vous ; prenez garde à ce que vous ferez ; car il n'y a point d'iniquité dans l'Éternel notre Dieu, ni d'acception de personnes, ni d'acceptation de présents.

      Esdras 7

      25 Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu'ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point.

      Esdras 10

      14 Que nos chefs de toute l'assemblée demeurent donc ; et que tous ceux qui dans nos villes ont introduit chez eux des femmes étrangères, viennent à des époques déterminées, avec les anciens et les juges de chaque ville, jusqu'à ce que l'ardeur de la colère de notre Dieu au sujet de cette affaire, se soit détournée de nous.

      Néhémie 8

      1 Or, tout le peuple s'assembla comme un seul homme, sur la place qui est devant la porte des eaux ; et ils dirent à Esdras, le scribe, d'apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l'Éternel à Israël.
      2 Et le premier jour du septième mois, Esdras, le sacrificateur, apporta la loi devant l'assemblée, composée d'hommes et de femmes, et de tous ceux qui étaient capables de l'entendre.
      3 Alors il lut au livre, sur la place qui est devant la porte des eaux, depuis le matin jusqu'au milieu du jour, en présence des hommes et des femmes, et de ceux qui étaient capables de l'entendre ; et les oreilles de tout le peuple furent attentives à la lecture du livre de la loi.
      4 Esdras, le scribe, se tenait sur une estrade de bois, qu'on avait dressée pour cela ; et il avait auprès de lui, à sa main droite, Matthithia, Shéma, Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja ; et à sa gauche, Pédaja, Mishaël, Malkija, Hashum, Hash-baddana, Zacharie et Méshullam.
      5 Esdras ouvrit le livre devant tout le peuple ; car il était au-dessus de tout le peuple ; et sitôt qu'il l'eut ouvert, tout le peuple se tint debout.
      6 Et Esdras bénit l'Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple répondit : Amen ! Amen ! en élevant les mains ; puis ils s'inclinèrent, et se prosternèrent devant l'Éternel, le visage contre terre.
      7 Ensuite Jéshua, Bani, Shérébia, Jamin, Akkub, Shabéthaï, Hodija, Maaséja, Kélita, Azaria, Jozabad, Hanan, Pélaja, et les autres Lévites, expliquèrent la loi au peuple, le peuple se tenant en sa place.
      8 Ils lisaient distinctement au livre de la loi de Dieu ; ils en donnaient le sens, et faisaient comprendre la lecture.
      9 Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l'Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi.
      10 Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n'ont rien d'apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l'Éternel est votre force.
      11 Et les Lévites calmèrent tout le peuple, en disant : Faites silence, car ce jour est saint, et ne vous affligez point.
      12 Ainsi tout le peuple s'en alla pour manger, et pour boire, et pour envoyer des portions, et pour faire une grande réjouissance ; car ils avaient compris les paroles qu'on leur avait fait connaître.
      13 Le second jour, les chefs des pères de tout le peuple, les sacrificateurs et les Lévites, s'assemblèrent auprès d'Esdras, le scribe, pour s'instruire dans les paroles de la loi.
      14 Ils trouvèrent donc écrit dans la loi que l'Éternel avait prescrite par Moïse, que les enfants d'Israël devaient demeurer dans des tabernacles pendant la fête, au septième mois,
      15 Et qu'on devait l'annoncer et le publier dans toutes les villes et à Jérusalem, en disant : Allez à la montagne, et apportez des rameaux d'olivier, des rameaux d'olivier sauvage, des rameaux de myrthe, des rameaux de palmier, et des rameaux d'arbres touffus, pour faire des tabernacles, ainsi qu'il est écrit.
      16 Alors le peuple sortit, et en rapporta ; et ils se firent des tabernacles, chacun sur son toit, dans leurs cours, dans les parvis de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux, et sur la place de la porte d'Éphraïm.
      17 Ainsi toute l'assemblée de ceux qui étaient retournés de la captivité fit des tabernacles, et ils se tinrent dans ces tabernacles. Or les enfants d'Israël n'en avaient point fait de tels, depuis les jours de Josué, fils de Nun, jusqu'à ce jour-là. Il y eut donc une fort grande joie.
      18 Et on lut dans le livre de la loi de Dieu, chaque jour, depuis le premier jour jusqu'au dernier. On célébra la fête pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle au huitième jour, comme il était ordonné.

      Néhémie 9

      1 Le vingt-quatrième jour du même mois, les enfants d'Israël s'assemblèrent, jeûnant, vêtus de sacs, et ayant de la terre sur eux.
      2 Et la race d'Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères.
      3 Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l'Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l'Éternel leur Dieu.
      4 Et Jéshua, Bani, Kadmiel, Shébania, Bunni, Shérébia, Bani et Kénani, se levèrent sur la tribune des Lévites, et crièrent à haute voix à l'Éternel leur Dieu.
      5 Et les Lévites, Jéshua, Kadmiel, Bani, Hashabnia, Shérébia, Hodija, Shébania et Péthachia, dirent : Levez-vous, bénissez l'Éternel votre Dieu, d'éternité en éternité ! Que l'on bénisse ton nom glorieux, qui est au-dessus de toute bénédiction et de toute louange !
      6 Toi seul es l'Éternel ! tu as fait les cieux, les cieux des cieux, et toute leur armée ; la terre, et tout ce qui y est ; les mers, et toutes les choses qui y sont. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l'armée des cieux se prosterne devant toi.
      7 Tu es l'Éternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le fis sortir d'Ur des Caldéens, et qui lui donnas le nom d'Abraham.
      8 Tu trouvas son coeur fidèle devant toi, et tu traitas une alliance avec lui, pour donner à sa postérité le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phéréziens, des Jébusiens et des Guirgasiens ; et tu as accompli ta parole, car tu es juste.
      9 Tu regardas l'affliction de nos pères en Égypte, et tu entendis leur cri près de la mer Rouge ;
      10 Tu fis des prodiges et des miracles, sur Pharaon et sur tous ses serviteurs, et sur tout le peuple de son pays, parce que tu connus qu'ils les traitaient orgueilleusement ; et tu t'acquis un renom tel qu'il existe aujourd'hui.
      11 Tu fendis la mer devant eux, et ils passèrent à sec, au travers de la mer, et tu jetas dans l'abîme ceux qui les poursuivaient, comme une pierre dans les eaux profondes.
      12 Tu les conduisis, de jour par la colonne de nuée, et de nuit par la colonne de feu, pour les éclairer dans le chemin par lequel ils devaient aller.
      13 Tu descendis sur la montagne de Sinaï ; et tu leur parlas des cieux, et tu leur donnas des ordonnances droites, des lois de vérité, de bons statuts et de bons commandements.
      14 Tu leur enseignas ton saint sabbat, et tu leur prescrivis des commandements, des statuts et une loi, par Moïse, ton serviteur.
      15 Tu leur donnas aussi, des cieux, du pain pour leur faim, et tu fis sortir l'eau du rocher pour leur soif, et tu leur dis qu'ils entrassent, pour posséder le pays que tu avais fait serment de leur donner.
      16 Mais eux, nos pères, agirent avec orgueil, et raidirent leur cou, et n'écoutèrent point tes commandements.
      17 Ils refusèrent d'écouter, et ne se souvinrent point des merveilles que tu avais faites en leur faveur, mais ils raidirent leur cou, et dans leur rébellion ils se donnèrent un chef, pour retourner dans leur servitude. Mais toi, qui es un Dieu qui pardonnes, miséricordieux, pitoyable, lent à la colère, et abondant en grâce, tu ne les abandonnas point.
      18 Même lorsqu'ils se firent un veau de fonte, et qu'ils dirent : Voici ton Dieu, qui t'a fait monter d'Égypte, et qu'ils te firent de grands outrages,
      19 Toi, dans tes grandes miséricordes, tu ne les abandonnas point dans le désert ; la colonne de nuée ne cessa point d'être sur eux le jour, pour les conduire par le chemin, ni la colonne de feu, la nuit, pour les éclairer dans le chemin par lequel ils devaient aller.
      20 Tu leur donnas ton bon Esprit pour les rendre sages ; tu ne retiras point ta manne de leur bouche, et tu leur donnas de l'eau pour leur soif.
      21 Tu les nourris quarante ans dans le désert, sans que rien leur manquât ; leurs vêtements ne s'usèrent point, et leurs pieds n'enflèrent point.
      22 Tu leur donnas des royaumes et des peuples, que tu leur partageas par contrées ; ils possédèrent le pays de Sihon, le pays du roi de Hesbon, et le pays d'Og, roi de Bassan.
      23 Tu multiplias leurs enfants comme les étoiles des cieux, et tu les introduisis au pays dont tu avais dit à leurs pères, qu'ils y entreraient pour le posséder.
      24 Et les enfants y entrèrent, et ils possédèrent le pays ; tu abaissas devant eux les Cananéens, habitants du pays, et tu les livras entre leurs mains, avec leurs rois, et les peuples du pays, afin qu'ils en fissent à leur volonté.
      25 Ils prirent des villes fortes et une terre grasse ; ils possédèrent des maisons pleines de toute sorte de biens, des citernes creusées, des vignes, des oliviers et des arbres fruitiers en abondance ; ils mangèrent et furent rassasiés ; ils s'engraissèrent, et se traitèrent délicieusement par ta grande bonté.
      26 Mais ils se rebellèrent et se révoltèrent contre toi, ils jetèrent ta loi derrière leur dos ; ils tuèrent tes prophètes qui les sommaient de revenir à toi, et ils te firent de grands outrages.
      27 Aussi tu les livras entre les mains de leurs ennemis, qui les opprimèrent. Toutefois, au temps de leur détresse, ils crièrent à toi ; des cieux tu les exauças, et, selon tes grandes miséricordes, tu leur donnas des libérateurs, qui les délivrèrent de la main de leurs ennemis.
      28 Mais, dès qu'ils avaient du repos, ils recommençaient à faire le mal devant toi ; alors tu les abandonnais entre les mains de leurs ennemis, qui dominaient sur eux. Puis ils recommençaient à crier vers toi, et tu les exauçais des cieux ; et maintes fois tu les as délivrés, selon tes miséricordes.
      29 Et tu les adjurais de revenir à ta loi ; mais ils se sont élevés avec orgueil, et n'ont point obéi à tes commandements ; ils ont péché contre tes ordonnances, qui feront vivre quiconque les observera. Ils ont tiré l'épaule en arrière ; ils ont roidi leur cou, et n'ont pas écouté.
      30 Tu les as attendus patiemment pendant nombre d'années, et tu les adjuras par ton Esprit, par le ministère de tes prophètes ; mais ils ne leur ont point prêté l'oreille, et tu les as livrés entre les mains des peuples étrangers.
      31 Néanmoins, par tes grandes miséricordes, tu ne les as pas réduits à néant, et tu ne les as pas abandonnés ; car tu es un Dieu clément et miséricordieux.
      32 Et maintenant, ô notre Dieu ! Dieu grand, puissant et redoutable ! qui gardes l'alliance et la miséricorde, ne regarde pas comme peu de chose toute cette tribulation qui nous a atteints, nous, nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs, nos prophètes, nos pères et tout ton peuple, depuis le temps des rois d'Assyrie jusqu'à ce jour.
      33 Tu es juste dans tout ce qui nous est arrivé ; car tu as agi en vérité, mais nous avons agi avec méchanceté.
      34 Nos rois, nos chefs, nos sacrificateurs et nos pères, n'ont point pratiqué ta loi, et n'ont point été attentifs à tes commandements, ni aux sommations par lesquelles tu les adjurais.
      35 Ils ne t'ont point servi durant leur règne, au milieu des grands biens que tu leur accordais, dans le pays spacieux et gras que tu avais mis à leur disposition, et ils ne se sont point détournés de leurs oeuvres mauvaises.
      36 Voici, nous sommes aujourd'hui esclaves ! Dans le pays que tu as donné à nos pères, pour en manger le fruit et les biens, voici, nous sommes esclaves !
      37 Et il rapporte en abondance pour les rois que tu as établis sur nous, à cause de nos péchés, et qui dominent sur nos corps et sur nos bêtes, à leur volonté, en sorte que nous sommes dans une grande détresse !
      38 A cause de tout cela, nous contractâmes une alliance, nous l'écrivîmes, et nos chefs, nos Lévites et nos sacrificateurs, y apposèrent leur sceau.

      Néhémie 10

      1 Or, ceux qui apposèrent leur sceau furent : Néhémie, le gouverneur, fils de Hacalia, et Sédécias,
      2 Séraja, Azaria, Jérémie,
      3 Pashur, Amaria, Malkija,
      4 Hattush, Shébania, Malluc,
      5 Harim, Mérémoth, Obadia,
      6 Daniel, Guinnéthon, Baruc,
      7 Méshullam, Abija, Mijamin,
      8 Maazia, Bilgaï, Shémaja. Ce sont les sacrificateurs.
      9 Les Lévites : Jéshua, fils d'Azania, Binnuï, des fils de Hénadad, Kadmiel ;
      10 Et leurs frères, Shébania, Hodija, Kélita, Pélaja, Hanan,
      11 Mica, Réhob, Hashabia,
      12 Zaccur, Shérébia, Shébania,
      13 Hodija, Bani, Béninu.
      14 Les chefs du peuple : Parosh, Pachath-Moab, Élam, Zatthu, Bani,
      15 Bunni, Azgad, Bébaï,
      16 Adonija, Bigvaï, Adin,
      17 Ater, Ézéchias, Azzur,
      18 Hodija, Hashum, Betsaï,
      19 Hariph, Anathoth, Nébaï,
      20 Magpiash, Méshullam, Hézir,
      21 Meshézabéel, Tsadok, Jaddua,
      22 Pélatia, Hanan, Anaja,
      23 Osée, Hanania, Hashub,
      24 Lochèsh, Pilcha, Shobek,
      25 Réhum, Hashabna, Maaséja,
      26 Achija, Hanan, Anan,
      27 Malluc, Harim, Baana.
      28 Et le reste du peuple, les sacrificateurs, les Lévites, les portiers, les chantres, les Néthiniens, et tous ceux qui s'étaient séparés des peuples de ces pays, pour observer la loi de Dieu, leurs femmes, leurs fils, et leurs filles, tous ceux qui étaient capables de connaissance et d'intelligence,
      29 Se joignirent à leurs frères, les plus considérables d'entre eux, et s'engagèrent par imprécation et serment, à marcher dans la loi de Dieu, qui avait été donnée par Moïse, serviteur de Dieu, à garder et à faire tous les commandements de l'Éternel notre Seigneur, ses ordonnances et ses lois ;
      30 A ne pas donner nos filles aux peuples du pays, et à ne point prendre leurs filles pour nos fils ;
      31 Et à ne prendre rien, au jour du sabbat, ni dans un autre jour consacré, des peuples du pays qui apportent des marchandises et toutes sortes de denrées, le jour du sabbat, pour les vendre, et à faire relâche la septième année, et à faire remise de toute dette.
      32 Nous fîmes aussi des ordonnances, nous chargeant de donner, par an, le tiers d'un sicle, pour le service de la maison de notre Dieu,
      33 Pour les pains de proposition, pour l'offrande perpétuelle, pour l'holocauste perpétuel des sabbats, des nouvelles lunes, pour les fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d'expiation en faveur d'Israël, et pour tout ce qui se fait dans la maison de notre Dieu.
      34 Nous tirâmes au sort, pour l'offrande du bois, tant les sacrificateurs et les Lévites que le peuple, afin de l'amener à la maison de notre Dieu, selon les maisons de nos pères, à des époques déterminées, année par année, pour le brûler sur l'autel de l'Éternel, notre Dieu, ainsi qu'il est écrit dans la loi.
      35 Nous décidâmes aussi d'apporter à la maison de l'Éternel, année par année, les premiers fruits de notre terre, et les premiers fruits de tous les arbres ;
      36 Et les premiers-nés de nos fils et de nos bêtes, comme il est écrit dans la loi ; et d'amener à la maison de notre Dieu, aux sacrificateurs qui font le service dans la maison de notre Dieu, les premiers-nés de notre gros et de notre menu bétail.
      37 Et les prémices de notre pâte, nos offrandes, les fruits de tous les arbres, le vin et l'huile, nous les apporterons aux sacrificateurs, dans les chambres de la maison de notre Dieu, ainsi que la dîme de notre terre aux Lévites, qui eux-mêmes en paient la dîme dans toutes nos villes agricoles.
      38 Le sacrificateur, fils d'Aaron, sera avec les Lévites, lorsque les Lévites paieront la dîme ; et les Lévites apporteront la dîme de la dîme à la maison de notre Dieu, dans les chambres de la maison du trésor.
      39 Car les enfants d'Israël et les enfants de Lévi doivent apporter dans ces chambres l'offrande du blé, du vin et de l'huile ; là sont les ustensiles du sanctuaire, les sacrificateurs qui font le service, les portiers et les chantres. Et nous n'abandonnerons point la maison de notre Dieu.

      Job 31

      35 Oh ! si quelqu'un m'écoutait ! Voici ma signature : Que le Tout-Puissant me réponde, et que mon adversaire écrive son mémoire !

      Esaïe 5

      7 Or la vigne de l'Éternel des armées, c'est la maison d'Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse !
      20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l'amer doux, et le doux amer !
      23 Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit !

      Esaïe 11

      3 Il prendra son plaisir dans la crainte de l'Éternel ; tellement qu'il ne jugera pas d'après l'apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire.
      4 Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d'une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres.
      5 La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs.

      Esaïe 12

      3 Et vous puiserez des eaux avec joie aux sources du salut.

      Ezéchiel 22

      12 Chez toi, l'on reçoit des présents pour répandre le sang ; tu prends l'intérêt et l'usure, tu dépouilles ton prochain par la violence, et tu m'oublies, dit le Seigneur, l'Éternel.

      Amos 2

      3 J'exterminerai les juges du milieu de lui, et je tuerai tous ses chefs avec lui, dit l'Éternel.

      Amos 5

      12 Car je connais vos crimes nombreux, et vos péchés multipliés ; vous opprimez le juste, vous recevez des présents, et vous faites fléchir à la porte le droit des pauvres.

      Michée 3

      11 Ses chefs jugent pour des présents, ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes prédisent pour de l'argent ; et ils s'appuient sur l'Éternel, disant : "L'Éternel n'est-il pas parmi nous ? Le mal ne viendra pas sur nous !"

      Michée 7

      3 Quant au mal, il y a des mains pour le bien faire : le prince exige, le juge demande une rétribution, le grand manifeste l'avidité de son âme, et ils ourdissent cela ensemble.

      Zacharie 3

      1 Puis l'Éternel me fit voir Joshua, le grand sacrificateur, debout devant l'ange de l'Éternel, et Satan se tenait à sa droite, pour s'opposer à lui.

      Luc 23

      2 Et ils se mirent à l'accuser, en disant : Nous avons trouvé cet homme séduisant la nation et défendant de donner le tribut à César, et se disant le Christ, le roi.

      Jean 19

      15 Mais ils s'écrièrent : Ote-le, ôte-le, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : Nous n'avons point d'autre roi que César.

      Actes 12

      6 Et la nuit d'avant le jour où Hérode devait l'envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison.

      Actes 21

      33 Alors le tribun s'approcha, et se saisit de lui, et commanda qu'on le liât de deux chaînes ; puis il demanda qui il était, et ce qu'il avait fait.

      Actes 25

      11 Si j'ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir ; mais s'il n'est rien des choses dont ils m'accusent, personne ne peut me livrer à eux ; j'en appelle à César.

      Romains 3

      2 Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés.
      16 La désolation et la ruine sont dans leurs voies.

      Romains 15

      5 Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d'avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ;
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