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JUSTICE RENDUE

Introduction.

L'administration moderne de la justice ne correspond pas à la civilisation de l'Israël primitif. Les récits des missionnaires aideront à comprendre le genre de ces jugements où le vieillard ou le chef exprime son avis après avoir patiemment écouté les « palabres » des deux parties ; sur quoi plaignants ou tribu se chargent de mettre à exécution la sentence. Notre Moyen âge, empêtré de superstitions et de théologie simpliste, donnera également une idée de cette « justice » tout imprégnée de la peur de Dieu (bien différente de la « crainte de Dieu »). Comme à ces époques lointaines, le prêtre, agent officiel de la divinité ici-bas, prétendra être seul qualifié pour rendre des arrêts dignes d'elle. Ce pouvoir se heurtera ou s'arrangera avec deux autorités rivales : celle du père de famille, qui tend à décroître ; celle du roi, qui s'affirme de plus en plus, si le pouvoir royal est fort. Chez nous, les conflits entre rois, parlements, tribunaux ecclésiastiques, sont un exemple de cette rivalité universelle. Voir Gouvernement ; Crimes, délits et peines.

Époque nomade.

Plus on remonte haut dans l'histoire d'Israël, mieux on voit s'affirmer l'autorité du père de famille. Elle n'est pas proprement judiciaire. Elle est tout simplement autoritaire, puisque le père est le maître absolu et le propriétaire indiscuté de ses gens comme de ses biens. L'histoire d'Abraham est typique à cet égard (Ge 21:14 22:10). De même Isaac bénissant Jacob (Ge 27:37, cf. Laban : Ge 29:19). Tamar est condamnée à mort par son père, à la simple nouvelle de son déshonneur (Ge 38:24), comme on tue une bête malfaisante. D'ailleurs la famille entière est responsable de l'affront fait à l'un de ses membres ; ce sont les frères de Dina qui se chargent de la venger (Ge 34:7,13-25). Comp, le « vengeur du sang » (voir art.) dans De 19:6,12. L'histoire des familles italiennes au XIV° siècle et des « vendette » corses nous donne une idée de ce stade de la justice.

Il va de soi qu'à cette époque l'idée de justice était à peine dégagée d'autres notions similaires. L'injustice était considérée comme une offense à Jéhovah, ce qui est normal, mais pouvait se confondre aussi avec sa volonté (Ge 20:3), tant que morale et religion n'étaient pas nettement unies.

Le clan.

Lorsque les familles s'unirent pour se constituer en clans, l'autorité judiciaire passa à un groupe d'anciens (No 11:16). De tels usages sont courants dans les familles agricoles. Nous avons rencontré, dans un département du Midi de la France, un père de famille breton qui était devenu l'arbitre écouté des autres cultivateurs bretons établis dans son voisinage. Cette justice entre semblables est infiniment plus souple et plus efficace que l'officielle.

Moïse.

La notion de loi (divine) a toujours été rattachée à la personne de Moïse. Quelque bref qu'ait pu être le Décalogue primitif, on ne voit aucune raison de contester que ce grand chef ait pu donner un code substantiel et fondamental au troupeau qu'il avait converti en nation. Le récit de Ex 18:13 et suivants fait allusion à quelque crise d'autorité que nous discernons mal. Il est sûr qu'avant ce moment les chefs de famille avaient déjà à régler mille conflits immédiats. Il ne peut être question ici que d'une extension de ce système traditionnel, sur le conseil de Jéthro d'après notre récit.

Le Jugement de Dieu.

On ne sait au juste comment fonctionnait cette institution théocratique (Ex 22:8 et suivant). Dans Jos 7:16 et suivants, il est fait mention d'une sorte de tirage au sort par un procédé sacré. (cf. 1Sa 14:41 et suivants, où Dieu désigne par le sort celui qui a désobéi à l'ordre formel du roi Saül) Une fois la condamnation prononcée, l'exécution appartenait aux plus convaincus, aux fidèles (Ex 32:26), plus tard aux témoins accusateurs (De 17:7).

Époque sédentaire.

L'établissement des Israélites en Canaan ne modifia pas profondément le système judiciaire. On trouve mentionnés les « anciens de la ville ». C'est à eux que le père peut remettre son fils indocile (De 21:18 et suivants). Les anciens figurent déjà dans Jug 8:16. Mais les personnages de cette époque appelés improprement juges (voir Juges, livre des) étaient de petits souverains temporaires et non pas spécialement des magistrats. Le lieu où se rend la justice est la porte de la ville, seul espace assez vaste pour contenir une foule, car les débats sont publics. Absalom voulant se substituer à David, son père, dans l'exercice du pouvoir, interpellait les plaignants près de la porte (2Sa 15:2). Plus tard Salomon, qui aimait le luxe, instaura un Porche du jugement, attenant à son palais (1Ro 7:7).

La royauté.

Avec la royauté, la justice entre dans une phase toute nouvelle, et cela pour deux raisons :

Le roi se réserve les causes graves (2Sa 14:10 15:2,1Ro 3:16 2Ro 15:5). D'ailleurs, lorsque les Israélites demandaient un roi, c'était pour être jugés et conduits dans les guerres (1Sa 8:20).

Le roi établit dans certaines villes des juges professionnels, des officiers royaux, analogues à nos « baillis » royaux (De 16:18). Il est probable que de cette époque (IX e siècle av. J. -C.) date le petit code inséré dans Ex 21-23:9, fort incomplet d'ailleurs et peut-être destiné à guider ces nouveaux fonctionnaires. Ce code est le seul qui nous soit connu entre la conquête et le Deutéronome. On ignore jusqu'à quel point il fut en usage dans tout Israël. Il était sans doute conforme à l'enseignement donné dans les grands centres, tels que Jérusalem, Béthel, Samarie. Il va de soi que ce code ne prétend pas innover, mais entend résumer les usages judiciaires existants. Les accusations des premiers prophètes : Amos, Osée, Ésaïe, Michée, contre ceux qui violent sciemment la justice, supposent l'existence d'un tel code. Au VII e siècle apparaît un code autrement important : le Deutéronome, qui se réclame de Moïse, mais reflète la mentalité des prophètes. S'il fut proclamé en 621 (2Ro 22), il s'effondra bientôt avec Josias, ce roi mystérieusement victime des pharaons, et ne trouva toute son autorité qu'après l'exil. Il prévoit des juges et des fonctionnaires dans toutes les villes (De 16:18). Les juges ordinaires sont toujours les « anciens de la ville » (De 19:12 21:19 22:15 et suivants). La malédiction de Dieu est encore le châtiment suprême (De 28:15 et suivants).

Un nouvel instrument judiciaire y apparaît, le prêtre ou lévite, qui dans certains cas s'associe aux « anciens » (De 17:9 et suivants 19:17 21:5 24:8).

Si le Deutéronome est un magnifique manifeste de l'esprit prophétique : droiture et fidélité, il dévoile une plaie de ce temps, déjà dénoncée dans le Décalogue (Ex 20:16), savoir le faux témoignage (De 19:16 et suivant) ; il interdit au juge de se laisser corrompre par des présents (De 16:19, cf. Ex 23:8,2Ch 19:7). Les prophètes s'élèvent contre la vénalité des juges (Am 2:3 5:12, Mic 3:11 7:3, Sop 3:3, Esa 12:3 5:7,20,23, Eze 22:12) ; Esa 11:3-5 donne le portrait du vrai juge. Le cas d'Achab et Jézabel a fait scandale en révélant un état de décomposition sociale (1Ro 21). Il ne faut pas oublier toutefois que les « anciens » des villes continuaient à juger tous les cas ordinaires.

Deux textes font mention de la création de juges : 1Ch 23:4 et 2Ch 19:5 et suivants. Le premier veut que 6.000 Lévites eussent été créés par David « magistrats et juges » (Sg.), hyperbole et anachronisme évidents. Le second raconte que Josaphat établit des juges dans toutes les villes fortes du pays de Juda, ce qui peut faire allusion à une nouvelle organisation de la justice, un siècle après David.

L'exil eut cet effet inattendu, mais bien compréhensible, de donner une autorité immense à cette Loi qui avait été si peu ou si difficilement appliquée du temps de l'indépendance, et qui devenait lettre morte sous une domination étrangère. De cette époque date l'étude minutieuse de la Loi (voir ce mot).

Au retour de l'exil se constitua dans le territoire retrouvé une communauté religieuse plutôt qu'une puissance politique. Le Pentateuque fut son code ; il fut solennellement lu et proclamé (Ne 8-10). La justice locale est toujours rendue par les « anciens » (Esd 7:25 10:14) ; il y en a sept dans les petites villes, trente-trois dans les grandes. Durant la domination perse, le gouverneur perse était naturellement le juge suprême ; mais pour toutes les affaires religieuses, il laissait pleins pouvoirs au grand-prêtre et à ses conseillers. C'est à cette époque que l'autorité des prêtres s'accrut considérablement. Au début de la domination grecque, qui suivit, leur puissance était établie. Il est probable que nous avons là l'origine du Sanhédrin (voir ce mot), cour suprême située à Jérusalem. Il juge les causes dépassant la capacité des cours locales, où la procédure était la suivante : le plaignant portait ses doléances devant la cour, dûment avertie, et en public ; après quoi l'autre partie présentait sa défense (Job 31:35, « une défense toute signée » implique un acte écrit, destiné sans doute à la lecture publique). D'après De 17:6 19:15, renforcé par le Talmud, le témoignage de deux personnes, de préférence trois, hommes et adultes, était nécessaire pour valider une accusation. Le témoignage d'un esclave était sans valeur. Avant de déposer, les témoins devaient jurer de dire la vérité et toute la vérité. Les faux témoins étaient condamnés à subir la peine qui eût été infligée à la victime de leurs machinations, comme le précise De 19:19. A défaut de témoins, il appartenait aux juges de dégager la vérité par leurs questions et leur bon sens. L'accusateur se tenait à la droite de l'accusé. Ce dernier, en tout cas après l'exil, était en costume de deuil (Za 3:1 et suivants). A la fin de la période des Macchabées, et sous la domination romaine, les Pharisiens gagnent de l'influence et forment un parti important dans le Sanhédrin, sans détrôner toutefois le parti Sadducéen (les prêtres, parmi lesquels on choisissait le grand-prêtre). Voir Bertholet, Hist. Civ. Isr., p. 295SS.

Nouveau Testament.

Deux cas donnent un intérêt extrême à la question de la justice au I er siècle :

LE PROCES DE JESUS.

Les Juifs, et surtout le Sanhédrin, voulaient la mort de Jésus. Or les Romains leur avaient retiré le droit de prononcer la peine capitale ; d'après le Talmud, ils perdirent ce droit quarante ans avant la chute de Jérusalem, ainsi fort peu de temps avant le procès de Jésus. Il leur fallait donc faire condamner Jésus par le gouverneur romain, Pilate. Ce dernier devait évidemment rester insensible à leurs griefs véritables qui étaient, pour les Pharisiens, le ressentiment de voir leurs traditions attaquées ; pour les Sadducéens, la crainte de voir saper leur autorité branlante. Le motif officiel mis en avant par le Sanhédrin fut le blasphème contre Dieu. Ce chef d'accusation religieux et proprement juif ne pouvant non plus affecter un gouverneur romain, ils accusèrent Jésus de vouloir supplanter César (Lu 23:2, Jn 19:15), ce qui finalement arracha au lâche gouverneur, par peur de se compromettre, la condamnation à mort, sous la forme romaine : la crucifixion (et non la lapidation, qui eût été la forme juive). Voir Jésus-Christ.

L'ARRESTATION DE PAUL.

L'apôtre étant citoyen romain, sa position diffère totalement de celle d'un Juif quelconque. Le magistrat fixe à sa guise l'époque du procès, et maintient l'accusé en prison jusqu'à cette date. Il peut lui infliger trois modes de captivité :

(a) l'enchaîner dans une prison (Ac 12:6 21:33) ;

(b) lui adjoindre un soldat, auquel il est lié par une chaîne et qui répond de lui ;

(c) le laisser libre sous la surveillance et la responsabilité d'un magistrat, ce qu'on n'accordait qu'aux personnages de rang. Paul connut le second système.

Tout citoyen romain pouvait arrêter le cours de son procès en faisant appel à l'empereur. Il prononçait : Coeswrem appello (Ac 25:11 et suivant). Dès lors on le déférait à l'empereur à Rome, sous bonne escorte, soit en profitant de la relève d'une garnison lointaine, soit en le joignant à d'autres prisonniers, qu'on embarquait souvent sur les navires impériaux ravitaillant l'Italie en blé d'Egypte, pendant la saison de la navigation (avril-octobre), ou bien qu'on envoyait par les routes impériales, militairement gardées et pourvues de gîtes d'étapes.

--Voir Paul.

J. D.

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Versets relatifs

    • Genèse 20

      3 Mais Dieu visita Abimélek de nuit en songe et lui dit :
      —Tu vas mourir, à cause de cette femme que tu as enlevée, car elle est mariée.

      Genèse 21

      14 Le lendemain, de bon matin, Abraham prépara du pain et une *outre d’eau qu’il donna à Agar en les plaçant sur son épaule ; il lui donna aussi l’enfant et la congédia. Elle partit à l’aventure et s’égara dans le désert de Beer-Chéba.

      Genèse 22

      10 Alors Abraham prit en main le couteau pour immoler son fils.

      Genèse 27

      37 Isaac lui répondit :
      —Voici que j’ai fait de lui ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin. Que puis-je donc faire pour toi, mon fils ?

      Genèse 29

      19 Et Laban répondit :
      —Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre. Reste chez moi.

      Genèse 34

      7 Entre-temps, les fils de Jacob étaient revenus des champs et apprirent ce qui s’était passé. Ces hommes en furent outrés et ils se mirent dans une grande colère parce que Sichem s’était rendu coupable d’une action qui est infâme contre Israël en couchant avec la fille de Jacob, ce qui est une chose inadmissible.
      13 Parce qu’on avait déshonoré leur sœur Dina, les fils de Jacob usèrent de ruse en répondant à Sichem et à Hamor, son père,

      Genèse 38

      24 Environ trois mois après cela, on vint dire à Juda :
      —Tamar, ta belle-fille, s’est prostituée, et même : la voilà enceinte suite à cela.
      —Qu’on la fasse sortir et qu’elle soit brûlée vive !

      Exode 18

      13 Le lendemain, Moïse siégea pour rendre justice au peuple. Du matin au soir, les gens se tinrent devant lui.

      Exode 20

      16 Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.

      Exode 21

      1 L’Eternel dit a Moïse :
      —Voici les lois que tu exposeras au peuple :
      2 Lorsque vous achèterez un esclave hébreu, son service durera six ans ; la septième année, il partira libre, sans avoir rien à payer.
      3 S’il était célibataire en entrant à votre service, il partira seul. S’il était marié, sa femme partira avec lui.
      4 Si son maître lui a procuré une femme et qu’elle lui a donné des fils ou des filles, la femme et ses enfants resteront la propriété de son maître, lui seul partira libre.
      5 Mais si le serviteur déclare : « J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je renonce à partir libre »,
      6 alors le maître prendra Dieu à témoin et fera approcher l’homme du battant de la porte ou de son montant et lui percera l’oreille avec un poinçon et cet homme sera son esclave pour toujours.
      7 Si un homme a vendu sa fille comme servante, elle ne sera pas libérée dans les mêmes conditions que les esclaves.
      8 Si elle déplaît à son maître qui se la réservait, il la fera racheter, mais il ne pourra pas la vendre à des étrangers. Ce serait la trahir.
      9 S’il l’a destinée à son fils, il la traitera selon le droit qui s’applique à des filles.
      10 Si, après l’avoir épousée, il prend une deuxième femme, il ne retranchera rien à la nourriture et à l’habillement de la première, ni à son devoir conjugal envers elle.
      11 S’il lui refuse l’une de ces trois choses, elle pourra partir libre, sans paiement.
      12 —Celui qui frappera un homme et causera sa mort, sera puni de mort.
      13 Cependant, s’il n’avait pas l’intention de donner la mort, mais que Dieu a fait tomber l’homme entre ses mains, je te désignerai un endroit où il pourra se réfugier.
      14 Par contre, si quelqu’un agit avec préméditation, et qu’il assassine son prochain par ruse, vous irez jusqu’à l’arracher à mon autel pour le faire mourir.
      15 Celui qui frappe son père ou sa mère sera puni de mort.
      16 Celui qui commet un rapt sera également mis à mort — qu’il ait vendu sa victime comme esclave ou qu’on la trouve encore entre ses mains.
      17 Celui qui maudit son père ou sa mère sera puni de mort.
      18 Si, au cours d’une dispute, un homme en frappe un autre du poing ou à coups de pierres sans causer sa mort, mais en l’obligeant à s’aliter,
      19 si la victime se relève et peut de nouveau se promener dehors — fût-ce en s’appuyant sur une canne — celui qui l’aura frappé sera acquitté. Toutefois, il dédommagera l’autre pour son temps d’arrêt de travail et il se chargera de le faire soigner.
      20 Si quelqu’un fait mourir son esclave ou sa servante en le frappant à coups de bâton, il devra être puni.
      21 Toutefois, si le blessé survit un jour ou deux, son maître ne sera pas puni, car il l’a acquis avec son propre argent.
      22 Si des hommes, en se battant, heurtent une femme enceinte et causent un accouchement prématuré, mais sans qu’il y ait d’autre conséquence grave, l’auteur de l’accident devra payer une indemnité dont le montant sera fixé par le mari de la femme et approuvé par arbitrage.
      23 Mais s’il s’ensuit un dommage, tu feras payer vie pour vie,
      24 œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
      25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, contusion pour contusion.
      26 Si un homme blesse son esclave ou sa servante à l’œil au point de lui en faire perdre l’usage, il lui rendra la liberté en compensation de l’œil perdu.
      27 S’il lui fait tomber une dent, il lui rendra également la liberté en compensation de sa dent.
      28 Si un bœuf tue quelqu’un à coups de corne, il sera abattu à coups de pierres. On n’en mangera pas la viande, mais son propriétaire ne sera pas puni.
      29 Toutefois si, depuis quelque temps, ce bœuf avait l’habitude d’attaquer les gens à coups de corne et que son propriétaire en a été formellement averti mais ne l’a pas surveillé, et si ce bœuf tue quelqu’un, il sera abattu à coups de pierres et son propriétaire sera puni de mort.
      30 Si on impose au propriétaire une rançon pour sa vie, il devra donner tout ce qu’on lui réclamera.
      31 Si le bœuf frappe un garçon ou une fille, on lui appliquera la même loi.
      32 S’il heurte de sa corne un esclave ou une servante, le propriétaire de l’animal versera au maître de la victime trente pièces d’argent, et le bœuf sera lapidé.
      33 —Si quelqu’un, après avoir enlevé le couvercle d’une citerne ou après avoir creusé une citerne, la laisse ouverte et qu’un bœuf ou un âne tombe dedans,
      34 le propriétaire de la citerne paiera au propriétaire de la bête l’argent qu’elle valait, et la bête morte lui appartiendra.
      35 Si le bœuf de quelqu’un blesse mortellement celui d’un autre, le bœuf vivant sera vendu et les deux propriétaires se partageront l’argent et le bœuf tué.
      36 Mais si l’on savait que le bœuf qui en a tué un autre avait l’habitude de donner des coups de corne et si son maître ne l’a pas surveillé, celui-ci devra remplacer le bœuf qui a été tué et l’animal mort lui appartiendra.
      37 Si quelqu’un vole un bœuf ou un mouton et qu’il l’abatte ou le vende, il devra donner cinq bœufs pour le bœuf volé ou quatre moutons pour le mouton volé.

      Exode 22

      1 —Si l’on surprend un voleur en train de pénétrer dans une maison par effraction et qu’on lui assène un coup mortel, celui qui l’aura frappé ne sera pas coupable de meurtre.
      2 Par contre, si cela se passe en plein jour, celui qui l’aura frappé sera coupable de meurtre. Tout voleur devra verser une indemnité. S’il ne possède rien, il sera lui-même vendu comme esclave pour compenser ce qu’il a volé.
      3 S’il a volé un animal — bœuf, âne ou mouton — et qu’on le retrouve vivant en sa possession, il rendra deux animaux en compensation.
      4 Si quelqu’un fait brouter ses bêtes dans le champ ou le vignoble d’autrui, il indemnisera le propriétaire lésé en lui donnant le meilleur produit de son propre champ et de son vignoble.
      5 Si quelqu’un allume un feu et que celui-ci, rencontrant des buissons d’épines, se propage et brûle les gerbes du voisin, ou son blé sur pied, ou bien son blé en herbe, l’auteur de l’incendie sera tenu de donner compensation pour ce qui aura été brûlé.
      6 Si un homme confie à la garde d’autrui de l’argent ou des objets de valeur et qu’ils soient volés dans la maison de celui qui en avait accepté la garde, si le voleur est retrouvé, il restituera le double de ce qu’il a volé.
      7 S’il ne l’est pas, le maître de la maison comparaîtra devant Dieu pour savoir s’il ne s’est pas emparé du bien de son prochain.
      8 Dans toute affaire frauduleuse, qu’il s’agisse d’un bœuf, d’un âne, d’un mouton, d’un vêtement ou de n’importe quel objet perdu dont deux personnes revendiqueront la propriété, les deux parties porteront leur litige devant Dieu ; celui que Dieu déclarera coupable restituera le double à l’autre.
      9 Si un homme confie en garde à son prochain un âne, un bœuf, un mouton ou tout autre animal, et que celui-ci meurt, se casse une patte ou se fait capturer par des voleurs sans qu’il y ait de témoin,
      10 un serment prêté au nom de l’Eternel départagera les deux parties. Celui qui avait la garde de l’animal jurera qu’il ne s’est pas emparé du bien de l’autre, et le propriétaire de la bête acceptera ce serment sans qu’aucune indemnité ne lui soit versée.
      11 Mais si l’animal lui a été volé chez lui, il dédommagera le propriétaire.
      12 Si l’animal a été déchiré par une bête féroce, ses restes seront produits comme pièce à conviction et il ne sera pas nécessaire de payer d’indemnité pour la bête déchirée.
      13 Si quelqu’un emprunte une bête et qu’elle se casse une patte ou meurt en l’absence de son propriétaire, l’emprunteur sera tenu d’indemniser ce dernier.
      14 Si, par contre, son propriétaire était présent au moment de l’accident, il n’y aura pas lieu de l’indemniser. Si la bête a été louée, ce dommage est couvert par le prix de la location.
      15 Si un homme séduit une jeune fille non encore fiancée et couche avec elle, il devra payer sa dot et la prendre pour femme.
      16 Si le père refuse absolument de la lui accorder, il paiera en argent la dot habituelle des jeunes filles vierges.
      17 —Tu ne laisseras pas vivre de magicienne.
      18 Quiconque s’accouple à une bête sera puni de mort.
      19 Celui qui offrira des sacrifices à d’autres dieux qu’à l’Eternel devra être exécuté.
      20 —Tu n’exploiteras pas l’étranger qui vit dans ton pays et tu ne l’opprimeras pas, car vous avez été vous-mêmes étrangers en Egypte.
      21 Vous n’opprimerez jamais ni la veuve ni l’orphelin.
      22 Si vous les opprimez de quelque manière, et qu’ils fassent monter leur plainte vers moi, je ne manquerai pas d’écouter leur cri,
      23 je me mettrai en colère contre vous et je vous ferai périr par la guerre, de sorte que vos femmes deviendront elles-mêmes veuves et vos fils orphelins.
      24 Si tu prêtes de l’argent à un membre de mon peuple, à un pauvre qui est avec toi, tu n’agiras pas envers lui comme un usurier, tu n’en exigeras pas d’intérêts.
      25 Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil,
      26 car c’est là sa seule couverture ; autrement, dans quoi s’envelopperait-il pour dormir ? S’il crie vers moi, je l’écouterai, car je suis compatissant.
      27 —Tu n’insulteras pas Dieu et tu ne maudiras pas celui qui gouverne ton peuple.
      28 Tu ne différeras pas l’offrande des prémices de ta moisson et de ta vendange.
      Tu me donneras le premier-né de tes fils,
      29 tu m’offriras également le premier-né de tes bœufs, de tes moutons et de tes chèvres ; ils resteront sept jours avec leur mère, et le huitième jour tu me les offriras.
      30 Vous serez pour moi des hommes saints : vous ne mangerez donc pas la viande d’un animal déchiré par des bêtes sauvages, vous le jetterez aux chiens.

      Exode 23

      1 —Tu ne colporteras pas de rumeur sans fondement. Ne te rends pas complice d’un *méchant par un faux témoignage.
      2 Ne suis pas la majorité pour faire le mal et, si tu es appelé à témoigner dans un procès, ne te conforme pas au grand nombre pour fausser le droit.
      3 Ne favorise pas un pauvre dans un procès.
      4 Si tu rencontres le bœuf de ton ennemi ou son âne égaré, tu ne manqueras pas de les lui ramener.
      5 Lorsque tu verras l’âne de celui qui te déteste succomber sous sa charge, et que tu n’auras pas envie d’aider cet homme, aide-le quand même à délester son âne.
      6 Ne fausse pas le cours de la justice aux dépens du pauvre dans un procès.
      7 Ne te mêle pas d’une cause mensongère et ne cause pas la mort de l’innocent et du juste, car je ne tiendrai pas le coupable pour innocent.
      8 Tu n’accepteras pas de pot-de-vin, car les présents aveuglent même des hommes lucides et compromettent la cause des justes.
      9 Tu n’opprimeras pas l’étranger qui travaille dans ton pays ; vous savez vous-mêmes ce qu’éprouve un étranger, puisque vous l’avez été en Egypte.

      Exode 32

      26 Alors il se posta à l’entrée du camp et s’écria :
      —Que tous ceux qui sont pour l’Eternel viennent vers moi !
      Tous les membres de la tribu de Lévi se rallièrent à lui.

      Nombres 11

      16 L’Eternel répondit à Moïse :
      —Rassemble-moi soixante-dix hommes choisis parmi les responsables d’Israël, des hommes que tu sais être des responsables et des chefs du peuple, et amène-les devant la *tente de la Rencontre. Qu’ils se tiennent là avec toi.

      Josué 7

      16 Le lendemain, Josué se leva de bon matin et fit avancer les Israélites tribu par tribu. Et c’est la tribu de Juda qui fut désignée.

      Juges 8

      16 Alors il fit saisir les responsables de la ville et les fit fouetter à coups de chardons et d’épines du désert.

      1 Samuel 8

      20 Nous voulons, nous aussi, être dirigés comme tous les autres peuples. Notre roi rendra la justice parmi nous et prendra notre commandement pour nous mener au combat.

      1 Samuel 14

      41 Saül dit à l’Eternel :
      —Dieu d’Israël, [pourquoi n’as-tu pas répondu à ton serviteur aujourd’hui ? Si la faute se trouve en moi-même ou en mon fils Jonathan, réponds par l’*ourim ; si elle se trouve dans l’armée, réponds par le toummim. ]
      Dans sa réponse, Dieu désigna Saül et Jonathan. Ainsi le peuple fut mis hors de cause.

      2 Samuel 14

      10 Le roi lui dit :
      —Si quelqu’un te fait des remarques à ce sujet, amène-le vers moi et il te laissera tranquille.

      2 Samuel 15

      2 Il se levait de bon matin et se postait au bord de la route qui conduisait à l’entrée de la ville. Chaque fois que passait un homme qui se rendait auprès du roi pour demander justice à propos d’un litige, Absalom l’interpellait et lui demandait :
      —De quelle ville viens-tu ?
      L’autre répondait :
      —Ton serviteur est de telle tribu d’Israël.

      1 Chroniques 23

      4 —24 000 d’entre eux auront la responsabilité des travaux du Temple de l’Eternel, dit le roi, 6 000 seront administrateurs et juges,

      2 Chroniques 19

      5 Il établit des juges dans toutes les villes fortifiées du pays de Juda,
      7 Maintenant, agissez comme révérant l’Eternel et soyez circonspects dans tout ce que vous faites, car l’Eternel, notre Dieu, ne tolère ni l’injustice, ni la partialité, ni la corruption par des cadeaux.

      Esdras 7

      25 Quant à toi, Esdras, nomme, conformément aux sages instructions de la Loi de ton Dieu que tu possèdes, des juges et des magistrats chargés de rendre la justice à tous ceux qui, dans la province à l’ouest de l’Euphrate, connaissent les lois de ton Dieu. Quant à ceux qui ne les connaissent pas, tu les leur feras connaître.

      Esdras 10

      14 Il vaudrait mieux que nos chefs restent ici pour représenter l’assemblée. Tous ceux qui, dans nos villes, ont épousé des femmes étrangères se présenteront à tour de rôle aux dates qu’on leur fixera, avec des responsables et des juges de leurs villes respectives, jusqu’à ce que l’ardente colère de notre Dieu provoquée par cette affaire se soit détournée de nous.

      Néhémie 8

      1 Tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur la place située devant la porte des Eaux. Ils demandèrent à Esdras, qui était *spécialiste de la Loi, d’apporter le livre de la Loi de Moïse donnée par l’Eternel à Israël.
      2 Le premier jour du septième mois, Esdras, qui était aussi prêtre, apporta la Loi devant l’assemblée composée d’hommes et de femmes et de tous ceux qui étaient en âge de comprendre ce qu’ils entendaient.
      3 Il leur lut dans le livre, depuis l’aube jusqu’à midi, sur la place qui est devant la porte des Eaux. Tout le peuple était attentif à la lecture du livre de la Loi : hommes, femmes et tous ceux qui étaient en âge de comprendre.
      4 Esdras se tenait sur une estrade de bois dressée pour la circonstance. A sa droite se tenaient Matthithia, Chéma, Anaya, Urie, Hilqiya et Maaséya, et à sa gauche, Pedaya, Michaël, Malkiya, Hachoum, Hachbaddana, Zacharie et Mechoullam.
      5 Comme il était placé plus haut que tout le peuple, chacun le vit ouvrir le livre. A ce moment-là, tous se levèrent.
      6 Esdras loua l’Eternel, le grand Dieu, et tout le peuple s’écria : *Amen ! Amen ! en levant les mains. Puis ils s’inclinèrent jusqu’à terre et se prosternèrent devant l’Eternel pour l’adorer.
      7 Alors Josué, Bani, Chérébia, Yamîn, Aqqoub, Chabbethaï, Hodiya, Maaséya, Qelitha, Azaria, Yozabad, Hanân, Pelaya et les autres lévites expliquèrent la Loi au peuple qui se tenait debout.
      8 Ils lisaient dans la Loi de Dieu et expliquaient au fur et à mesure, de façon posée et distincte, afin que chacun puisse comprendre ce qu’ils avaient lu.
      9 Tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la Loi. Alors Néhémie le gouverneur, Esdras le prêtre et *spécialiste de la Loi, et les lévites qui donnaient les explications au peuple dirent à tous :
      —Ce jour est un jour de fête consacré à l’Eternel votre Dieu. Ce n’est pas le moment de pleurer et de prendre le deuil !
      10 Puis Esdras ajouta :
      —A présent, allez faire un bon repas, buvez d’excellentes boissons et faites porter des portions à ceux qui n’ont rien préparé, car ce jour est un jour consacré à notre Seigneur. Ne vous affligez donc pas, car la joie que donne l’Eternel est votre force.
      11 De leur côté, les lévites calmaient tout le peuple en disant :
      —Soyez tranquilles, car ce jour est consacré à Dieu, ne vous attristez donc pas !
      12 Alors tous allèrent manger et boire, faire porter des parts aux pauvres et organiser de grandes réjouissances. Car ils avaient bien compris les paroles qu’on leur avait enseignées.
      13 Le lendemain, les chefs de groupes familiaux de tout le peuple, les prêtres et les lévites s’assemblèrent auprès d’Esdras, le *spécialiste de la Loi, pour étudier plus attentivement les enseignements de la Loi.
      14 Ils trouvèrent écrit dans cette Loi que l’Eternel avait donnée aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse, que les Israélites devaient habiter des cabanes pendant la durée de la fête du septième mois.
      15 Alors ils firent publier dans toutes leurs villes et à Jérusalem la proclamation suivante :
      —Sortez dans la montagne et rapportez-en des branches d’olivier cultivé et d’olivier sauvage, de myrte, de palmier et d’arbres touffus, pour faire des cabanes comme cela est écrit.
      16 Le peuple partit et rapporta des branchages. Ils se construisirent des cabanes, sur la terrasse de leur maison, dans leurs cours, dans les parvis du Temple, sur la place de la porte des Eaux, ou encore sur la place de la porte d’Ephraïm.
      17 Toute la communauté des anciens déportés revenus de l’exil construisit des cabanes et se mit à les habiter. Les Israélites n’avaient plus célébré cette fête depuis le temps de Josué, fils de Noun. Ils se livrèrent à de grandes réjouissances à cette occasion.
      18 Chaque jour, du premier jusqu’au dernier, Esdras lut une portion du livre de la Loi de Dieu. On célébra la fête pendant sept jours, et le huitième jour, conformément aux prescriptions de la Loi, il y eut une assemblée cultuelle.

      Néhémie 9

      1 Le vingt-quatrième jour du même mois, les Israélites, revêtus d’habits de toile de sac et la tête couverte de poussière, s’assemblèrent pour un temps de jeûne.
      2 Ceux qui étaient Israélites de souche s’étaient séparés de tous les gens d’origine étrangère ; puis ils se présentèrent pour confesser leurs péchés et ceux de leurs ancêtres.
      3 Ils se mirent debout, chacun à sa place, et on lut pendant trois heures dans le livre de la Loi de l’Eternel, leur Dieu. Puis, pendant trois autres heures, ils se tinrent prosternés devant l’Eternel, leur Dieu, et confessèrent leurs péchés.
      4 Josué, Bani, Qadmiel, Chebania, Bounni, Chérébia, Bani et Kenani montèrent sur l’estrade dressée pour les lévites et implorèrent l’Eternel, leur Dieu, à haute voix.
      5 Puis les lévites, Josué, Qadmiel, Bani, Hachabnia, Chérébia, Hodiya, Chebania et Petahya s’écrièrent :
      —Levez-vous, louez l’Eternel, votre Dieu, pour toute l’éternité. Oui, que l’on te loue, toi dont la gloire surpasse tout ce que la louange peut exprimer !
      6 C’est toi, Eternel, toi qui es l’unique ! Tu as fait le ciel, les cieux les plus élevés et tous les astres qui s’y trouvent ! Tu as créé la terre et tout ce qui est dessus, les mers et tout ce qu’elles renferment. Tu donnes la vie à tous les êtres, et l’armée céleste se prosterne devant toi.
      7 C’est toi, Eternel Dieu, qui as choisi Abram. Tu l’as fait quitter Our en Chaldée et tu lui as donné le nom d’Abraham.
      8 Tu as constaté que son cœur t’était fidèle, et tu as conclu une alliance avec lui en lui promettant de donner à sa descendance le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Yebousiens et des Guirgasiens. Et tu as accompli tes promesses, car tu es juste.
      9 Tu as vu la misère de nos ancêtres en Egypte, et tu as entendu lorsqu’ils ont imploré ton aide sur les bords de la mer des *Roseaux.
      10 Tu as accompli des signes extraordinaires et des prodiges contre le pharaon, contre tous ses ministres et contre tout le peuple de son pays, parce que tu savais avec quelle cruauté les Egyptiens avaient traité nos ancêtres. Ainsi tu t’es acquis une grande renommée qui s’est maintenue jusqu’à ce jour.
      11 Tu as ouvert la mer devant eux, et nos ancêtres l’ont traversée à sec : mais tu as précipité ceux qui les poursuivaient dans les flots comme une pierre qui s’enfonce dans des eaux tumultueuses.
      12 Tu as conduit ton peuple, le jour par une colonne de nuée, et la nuit par une colonne de feu qui leur éclairait le chemin qu’ils devaient suivre.
      13 Tu es descendu sur le mont Sinaï, tu leur as parlé du haut du ciel et tu leur as communiqué des articles de droit justes, des lois vraies, des ordonnances et des commandements excellents.
      14 Tu leur as fait connaître ton saint sabbat et tu leur as donné, par l’intermédiaire de ton serviteur Moïse, des commandements, des ordonnances et une Loi.
      15 Tu leur as fourni du ciel du pain pour apaiser leur faim, et tu as fait jaillir de l’eau du rocher pour étancher leur soif. Tu leur as commandé d’aller prendre possession du pays que tu avais promis par serment de leur donner.
      16 Mais eux et nos ancêtres sont devenus orgueilleux et se sont montrés rebelles. Ils n’ont pas obéi à tes commandements ;
      17 oui, ils ont refusé d’obéir, oubliant les œuvres extraordinaires que tu avais accomplies pour eux. Ils se sont rebellés et, dans leur révolte, ils ont voulu se donner un chef pour retourner à leur esclavage. Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne, un Dieu compatissant et qui fait grâce, tu es lent à te mettre en colère et d’une immense bonté : tu ne les as pas abandonnés,
      18 même quand ils se sont fabriqué un veau en métal fondu en déclarant : « Voici ton Dieu qui t’a fait sortir d’Egypte ! » et qu’ils ont proféré contre toi de graves blasphèmes.
      19 Dans ton immense compassion, tu ne les as pas abandonnés au désert, et la colonne de nuée ne s’est pas écartée d’eux, elle a continué à les guider le jour sur leur chemin, et pendant la nuit, la colonne de feu n’a pas cessé d’éclairer pour eux la route qu’ils avaient à suivre.
      20 Tu leur as donné ton bon Esprit pour leur accorder du discernement. Tu ne leur as pas refusé la manne dont tu les nourrissais et tu as continué à leur donner de l’eau pour étancher leur soif.
      21 Pendant quarante ans, tu as pourvu à leurs besoins dans le désert, et ils n’ont manqué de rien, leurs vêtements ne se sont pas usés et leurs pieds ne se sont pas enflés.
      22 Tu leur as permis de conquérir des royaumes et des peuples, et tu leur as donné en partage les territoires de ceux-ci jusqu’à leurs frontières. Ils ont pris possession du pays de Sihon, roi de Hechbôn et de celui d’Og, roi du *Basan.
      23 Tu leur as accordé une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et tu les as conduits dans ce pays que tu avais ordonné à leurs ancêtres d’aller conquérir.
      24 Leurs descendants y sont entrés et en ont pris possession. Tu as soumis devant eux les Cananéens qui habitaient le pays, tu les as livrés en leur pouvoir, avec les rois et les peuples de cette région, pour qu’ils les traitent comme ils le voulaient.
      25 Ils se sont emparés de villes fortifiées et de terres fertiles. Ils ont pris possession de maisons regorgeant de biens, de citernes déjà creusées, de vignes, d’oliviers, d’arbres fruitiers à profusion. Par ta grande bonté, ils ont mangé à leur faim et avec abondance, et ils ont vécu dans les délices.
      26 Mais voici qu’ils ont été indociles et se sont révoltés contre toi, ils ont tourné le dos à ta Loi, ils ont tué tes prophètes qui les enjoignaient de revenir à toi, et ils se sont rendus coupables de graves *blasphèmes.
      27 Alors tu les as livrés au pouvoir de leurs ennemis qui les ont attaqués. Mais une fois dans la détresse, ils ont imploré ton secours ; et toi, tu les as entendus du haut du ciel et, dans ton immense compassion, tu leur as envoyé des libérateurs qui les ont délivrés de leurs ennemis.
      28 Cependant, dès qu’ils avaient retrouvé la paix, les voilà qui recommençaient à faire le mal devant toi ! Alors tu les as de nouveau livrés au pouvoir de leurs ennemis, qui les ont opprimés. De nouveau, ils ont imploré ton secours ; et toi, tu les as entendus du haut du ciel et, dans ta grande compassion, tu les as délivrés maintes et maintes fois.
      29 Tu leur as enjoint de revenir à ta Loi ; mais eux, dans leur orgueil, ils ont refusé d’obéir à tes commandements. Ils ont transgressé tes lois qui, pourtant, font vivre ceux qui les appliquent. Ils se sont montrés rebelles, se sont obstinés dans leur révolte, et n’ont rien voulu entendre.
      30 Tu les as supportés pendant de longues années et, inlassablement, ton Esprit les a avertis par l’intermédiaire de tes prophètes, mais ils n’ont pas écouté. Alors tu les as livrés aux nations étrangères.
      31 Mais même alors, dans ta grande compassion, tu ne les as pas complètement anéantis et tu ne les as pas abandonnés, car tu es un Dieu compatissant et qui fait grâce.
      32 Maintenant, ô notre Dieu, toi le Dieu grand, puissant et redoutable, qui es fidèle à ton alliance et qui nous conserves ta bonté, ne considère pas comme peu de choses toutes les grandes épreuves que nous avons rencontrées, nous, nos rois, nos dirigeants, nos prêtres, nos prophètes, nos ancêtres et tout ton peuple depuis l’époque de la domination assyrienne jusqu’à ce jour.
      33 Tu as été juste dans tout ce qui nous est arrivé, car tu as agi en toute fidélité, alors que nous, nous avons fait le mal.
      34 Nos rois, nos dirigeants, nos prêtres et nos ancêtres n’ont pas appliqué ta Loi et n’ont pas respecté tes commandements ; ils n’ont pas prêté attention aux avertissements que tu leur adressais.
      35 Tant qu’ils jouissaient dans leur royaume des nombreux bienfaits que tu leur accordais dans le pays spacieux et fertile que tu leur avais donné, ils ne t’ont pas adoré et ne se sont pas détournés de leurs mauvaises actions.
      36 A présent, nous voici esclaves ! Oui, nous sommes réduits à la servitude dans le pays que tu as donné à nos ancêtres pour qu’ils jouissent de ses fruits et de ses biens !
      37 Les moissons abondantes qu’il produit profitent aux rois que tu nous as imposés à cause de nos fautes ; ils disposent à leur gré de notre corps et de nos troupeaux, et nous voilà plongés dans une profonde détresse.

      Néhémie 10

      1 A cause de tout cela, nous prenons un ferme engagement que nous mettons par écrit. L’acte scellé a été signé par nos dirigeants, nos lévites et nos prêtres.
      2 Voici la liste de ceux qui apposèrent leur sceau sur les documents : Néhémie le gouverneur, fils de Hakalia, Sédécias,
      3 Seraya, Azaria, Jérémie,
      4 Pachhour, Amaria, Malkiya,
      5 Hattouch, Chebania, Mallouk,
      6 Harim, Merémoth, Abdias,
      7 Daniel, Guinnethôn, Baruk,
      8 Mechoullam, Abiya, Miyamin,
      9 Maazia, Bilgaï et Chemaeya, les prêtres.
      10 Pour les lévites : Josué, fils d’Azania, Binnouï, des descendants de Hénadad, Qadmiel,
      11 et leurs collègues Chebania, Hodiya, Qelita, Pelaya, Hanân,
      12 Michée, Rehob, Hachabia,
      13 Zakkour, Chérébia, Chebania,
      14 Hodiya, Bani et Beninou.
      15 Les chefs du peuple qui signèrent furent : Pareoch, Pahath-Moab, Elam, Zatthou, Bani,
      16 Bounni, Azgad, Bébaï,
      17 Adoniya, Bigvaï, Adîn,
      18 Ather, Ezéchias, Azzour,
      19 Hodiya, Hachoum, Betsaï,
      20 Hariph, Anatoth, Nébaï,
      21 Magpiach, Mechoullam, Hézir,
      22 Mechézabeel, Tsadoq, Yaddoua,
      23 Pelatia, Hanân, Asaya,
      24 Hosée, Hanania, Hachoub,
      25 Hallohech, Pilha, Chobeq,
      26 Rohoum, Hachabna, Maaséya,
      27 Ahiya, Hanân, Anân,
      28 Mallouk, Harim, Baana.
      29 Se joignirent à eux le reste des Israélites, des prêtres, des lévites, les portiers, les musiciens, les desservants du Temple, tous ceux qui s’étaient séparés des peuples étrangers pour suivre la Loi de Dieu, de même que leurs femmes, leurs fils et leurs filles et tous ceux qui étaient en âge de comprendre.
      30 Tous donnèrent leur soutien aux compatriotes les plus considérés d’entre eux. Ils promirent et s’engagèrent par serment à vivre en accord avec la Loi de Dieu donnée par l’intermédiaire de Moïse, son serviteur, à obéir à tous les commandements de l’Eternel, notre Seigneur, à ses articles de droit et à ses ordonnances et à les appliquer.
      31 —Nous nous engageons en particulier, dirent-ils, à ne pas donner nos filles en mariage aux peuples étrangers qui sont dans le pays et à ne pas faire épouser leurs filles par nos fils ;
      32 et à ne rien acheter le jour du sabbat et les jours de fête aux gens du pays si, ces jours-là, ils apportent des marchandises et toutes sortes de denrées à vendre. Tous les sept ans, nous laisserons reposer la terre et nous annulerons toutes les dettes.
      33 De plus, nous nous imposons comme règle de donner obligatoirement chaque année une pièce d’argent de quatre grammes pour l’entretien et le culte du Temple de notre Dieu,
      34 pour les pains exposés devant l’Eternel, pour l’offrande permanente, pour l’*holocauste perpétuel et celui des jours de sabbat, des nouvelles lunes et des fêtes, pour les choses consacrées, pour les sacrifices d’*expiation des péchés d’Israël, et pour tout ce qui se fait dans le Temple de notre Dieu.
      35 Nous avons aussi tiré au sort quelles familles de prêtres, de lévites et de gens du peuple devaient apporter chaque année à date fixe au Temple de notre Dieu, le bois destiné à brûler sur l’autel de l’Eternel, notre Dieu, comme cela est écrit dans la Loi.
      36 Nous prenons aussi l’engagement d’apporter tous les ans au Temple de l’Eternel les premières récoltes de notre sol et les premiers fruits de tous nos arbres,
      37 d’y présenter les premiers-nés de nos fils et de notre bétail, comme il est écrit dans la Loi, et d’amener au Temple de notre Dieu les premiers-nés de notre petit et de notre gros bétail, pour les remettre aux prêtres qui assurent le service dans le Temple de notre Dieu.
      38 Nous apporterons aux prêtres, dans les salles de notre Dieu, la pâte faite avec notre première farine, nos offrandes, des fruits de tous les arbres, du vin nouveau, de l’huile, et nous remettrons aux lévites la dixième partie des produits de nos terres. Ils viendront eux-mêmes prélever cette dîme dans toutes les localités où nous travaillons.
      39 Un prêtre, descendant d’Aaron, accompagnera les lévites quand ceux-ci prélèveront la dîme, et ceux-ci apporteront la dîme de la dîme au Temple de notre Dieu, dans les salles de l’annexe qui sert d’entrepôt.

      Job 31

      35 Ah ! si j’avais quelqu’un qui veuille m’écouter !
      Voilà mon dernier mot.
      Que le Dieu tout-puissant me donne sa réponse.
      Quant à l’acte d’accusation rédigé par mon adversaire,

      Esaïe 5

      7 Or, c’est la nation d’Israël
      qui est la vigne de l’Eternel, du Seigneur des *armées célestes.
      Le plant qui faisait ses délices
      ce sont les habitants du pays de Juda.
      Il attendait d’eux la droiture,
      et ce n’est qu’injustice ; il attendait d’eux la justice,
      et ce sont des cris de détresse.
      20 Malheur à vous qui nommez le mal bien
      et le bien mal,
      vous qui changez la lumière en ténèbres,
      les ténèbres en lumière,
      vous qui changez l’amertume en douceur
      et la douceur en amertume.
      23 qui, pour un pot-de-vin, acquittez le coupable
      et qui privez le juste du droit qui lui est dû.

      Esaïe 11

      3 Son plaisir sera d’obéir à l’Eternel.
      Il ne jugera pas d’après les apparences,
      et n’arbitrera pas d’après des ouï-dire.
      4 Il jugera les pauvres avec justice,
      et il arbitrera selon le droit
      en faveur des malheureux du pays
      Il frappera la terre de sa parole comme avec un bâton ;
      le souffle de sa bouche abattra le *méchant.
      5 Il aura la justice pour ceinture à ses reins
      et la fidélité pour ceinture à ses hanches.

      Esaïe 12

      3 C’est pourquoi, avec joie, vous puiserez de l’eau
      aux sources du salut,

      Ezéchiel 22

      12 Chez toi, on se laisse corrompre par des présents pour répandre le sang. Tu prêtes à un taux usuraire et tu exiges de l’intérêt. Tu extorques le bien de ton prochain par la violence, et moi, tu m’oublies, le Seigneur, l’Eternel, le déclare.

      Amos 2

      3 Je ferai disparaître son chef, et avec lui,
      je vais exterminer tous ses ministres,
      l’Eternel le déclare.

      Amos 5

      12 Car je connais vos nombreux crimes
      et vos énormes fautes :
      vous opprimez le juste,
      vous acceptez des pots-de-vin
      et vous lésez le droit des pauvres en justice.

      Michée 3

      11 Ses chefs rendent leurs jugements contre des pots-de-vin,
      et ses prêtres se font payer pour dispenser l’enseignement,
      et ses prophètes prédisent l’avenir pour de l’argent.
      Et ils s’appuient sur l’Eternel
      en disant : « L’Eternel, n’est-il pas au milieu de nous ?
      Par conséquent, aucun malheur ne pourra nous atteindre. »

      Michée 7

      3 Pour commettre le mal, leurs mains sont bien expertes.
      Les dirigeants, les juges exigent des présents,
      les grands prononcent leurs jugements
      pour satisfaire leur avidité ;
      ils font cause commune.

      Zacharie 3

      1 Puis il me fit voir Josué, le grand-prêtre, qui se tenait debout devant l’*ange de l’Eternel. Et l’Accusateur se tenait à sa droite pour l’accuser.

      Luc 23

      2 Là, ils se mirent à l’accuser :
      —Nous avons trouvé cet homme en train de jeter le trouble parmi notre peuple : il interdit de payer l’impôt à l’empereur et il déclare qu’il est le *Messie, le roi !

      Jean 19

      15 Mais ils se mirent à crier :
      —A mort ! A mort ! Crucifie-le !
      —C’est votre roi : est-ce que je dois le crucifier ? répondit Pilate.
      Les chefs des prêtres répliquèrent :
      —Nous n’avons pas d’autre roi que César.

      Actes 12

      6 Or, la nuit qui précédait le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, attaché par deux chaînes, dormait entre deux soldats, et devant la porte de la prison, des sentinelles montaient la garde.

      Actes 21

      33 Alors le commandant s’approcha, fit saisir Paul et donna ordre de le lier avec une double chaîne, puis il demanda qui il était et ce qu’il avait fait.

      Actes 25

      11 Si je suis coupable et si j’ai commis un crime passible de la peine de mort, je ne refuse pas de mourir. Mais si les accusations de ces gens-là sont sans aucun fondement, nul n’a le droit de me livrer entre leurs mains. J’en appelle à l’empereur !

      Romains 3

      2 L’avantage est grand à tous égards. Car c’est aux Juifs tout d’abord qu’ont été confiées les paroles de Dieu.
      16 La destruction et le malheur jalonnent leur parcours.

      Romains 15

      5 Que Dieu, source de toute patience et de tout réconfort, vous donne de vivre en plein accord les uns avec les autres, conformément à l’enseignement de Jésus-Christ.
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