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JUSTIFICATION

I

Le substantif « justification » ne se trouve que dans deux versets du N. T (Ro 4:25 5:18). C'est le verbe « justifier » qui exprime ailleurs, et plus de quarante fois, l'une des plus grandes réalités de la vie chrétienne.

La justification est entendue, dans quelques cas, comme la reconnaissance de ce qui est sans faute ou fraude. Ainsi, dans Mt 11:19, Lu 7:35, la Sagesse est justifiée par ses enfants ; dans Lu 10:29, un docteur de la loi veut se justifier aux yeux de Jésus ; dans Ro 3:4, il convient d'être justifié dans ses paroles, etc. Dans la plupart des textes, la justification est un fait religieux : du point de vue de Dieu, le fait de tenir pour justes certains hommes, et, du point de vue de l'homme, le fait d'être tenu pour juste devant Dieu.

Dans l'A.T., le juste, dans un sens général, est ce qui est conforme à la loi : objet (Le 19:36, Job 31:6, Eze 45:10), acte du culte (De 33:19, Ps 4:8 51:19) ou personne. Pour les personnes, le contexte précise de maintes manières le caractère du juste. Sont justes : Noé qui marche avec Dieu (Ge 6:9), Jacob qui observe le pacte conclu (Ge 30:33), le magistrat qui est intègre (Le 19:15), le roi qui défend le malheureux (Pr 31:9), etc. Dans le domaine religieux, le serviteur que Jéhovah suscitera, pleinement fidèle à Celui qui l'envoie, est le Juste par excellence (Esa 53:11, Jer 23:5). Une certaine justice humaine semble, ici et là, admise, due à l'observation des commandements divins (Ex 23:7, De 6:25, Job 12:4 17:9 27:17, Ps 5:12 7:10 34:20 37:29 etc.). Mais la justification véritable est déjà rattachée à la foi. Abraham a mérité d'être appelé « le juste » parce qu'il a été un inébranlable croyant (Ge 12:2 13:16 15:6). L'épître aux Romains et l'épître aux Ga reprendront les déclarations de la Genèse : la foi d'Abraham lui fut comptée comme justice.

Les évangiles n'ignorent pas le sens moral de « juste », synonyme d'équitable : salaire normalement dû (Mt 20:4), rectitude d'un jugement (Jn 5:30), sagesse du discernement (Lu 12:57), etc. Mais dans sa vérité profonde, le juste dérive de l'exécution de la volonté de Dieu. La justice est pratiquée par Joseph se conduisant d'après la révélation reçue (Mt 1:19), par les disciples écoutant les prescriptions de Jésus (Mt 5:20), par Jean-Baptiste dans son ministère de préparation (Mt 21:32), par Pierre et Jean obéissant à Dieu contre le sanhédrin (Ac 4:19).

Souvent les hommes croient être justes, selon l'accord de leurs actes avec l'opinion ou la tradition, et leur erreur est grande (Mt 9:13 23:28, Lu 15:7 18:9). Les vrais justes le sont devant Dieu, comme Zacharie et Elisabeth (Lu 1:6), Siméon (Lu 2:25), les croyants de l'Ancienne Alliance qui espéraient le salut (Mt 13:17) et les croyants de la Nouvelle Alliance qui contemplent sa réalisation (Mt 13:43,49). Ceux-ci obtiennent d'En-haut la justice que leur coeur cherchait (Mt 5:6).

Justifié et pardonné sont deux termes équivalents (Lu 18:14) ; Mr et Jean emploient exclusivement le second. Jésus affirme le pardon en maintes circonstances ; il en fait le moyen et l'origine d'un redressement moral (Jn 5:14 8:11). Justification, pardon sont en rapport immédiat avec la foi, et là même où la foi n'est pas explicitement évoquée, comme dans Lu 18:10-14, la prière du péager étant une preuve de foi, ou dans Mt 25:31,46, la fidélité des justes envers leur Roi et leur amour envers leurs frères étant une foi agissante.

Dans les ép. pauliniennes, la justification est l'une des thèses majeures du salut (voir ce mot). Déjà dans son passé de pharisien, Paul avait la conviction de la valeur sans égale, de la nécessité sans restriction de la justice (voir ce mot) ; cette notion est l'un des points cardinaux de son enseignement d'apôtre. Avec l'A. T, et les évangile, il appelle juste, au sens ordinaire du mot, l'homme de bien (Ro 5:7) ou le commandement de la loi (Ro 7:12). Mais le sens propre, technique, du terme domine chez lui de façon plus constante, plus marquée que dans les autres livres du N.T. Le juste c'est l'accord avec ce que Dieu veut. Le juste, avec le vrai, le pur, le bon, le vertueux, l'aimable, compose l'idéal de la conduite (Php 4:8) auquel les membres mêmes du corps doivent être soumis (Ro 6:13). Par le juste, l'homme monte vers la sanctification (Ro 6:19) ; le juste est donc le devoir du conducteur de l'Église (1Ti 6:11) et le devoir de tous les fidèles (Ro 6:18). Paul n'a usé que des armes de la justice dans ses luttes et ses épreuves (2Co 6:7) ; il a transposé dans sa vie avec le Christ ce qui était, auparavant, la norme de sa vie sans le Christ (Php 3:6). Norme si obligatoire que ses adversaires ne sauraient la répudier ouvertement (2Co 11:15) ; idéal si élevé que Dieu lui-même peut et doit être dit un Dieu juste (Ro 3:5). Si bien que le type, le modèle des chrétiens peut être parfois un antéchrétien : Abraham le juste (Ro 4:3,9,11,13,22, Ga 3:6) et que l'apôtre, comme sceau de son oeuvre et de sa vie, attend la couronne de justice que le juste Juge lui donnera (2Ti 4:8 etc.).

Mais cette norme et cet idéal dépassent en même temps le jugement humain et le pouvoir humain. Le jugement appartient à Dieu ; seul est juste l'homme que Dieu déclare tel. Le pouvoir vient de Dieu ; seul est juste l'homme auquel Dieu donne d'accomplir les dispositions de sa grâce (voir ce mot). Il n'est pas d'autre justice véritable, il n'est pas d'autre possibilité de l'atteindre. Les Juifs qui se confient dans la loi pour y trouver l'affranchissement n'y trouvent que la condamnation ; la loi est un tout, toute la loi doit être accomplie (Ga 3:10), et nul n'a jamais pu satisfaire à cette irréductible exigence (Ro 2:17 3:9 et suivant). Comme le peuple juif que Dieu a instruit par Moïse, les peuples païens qui portent une loi naturelle en leurs coeurs (Ro 2:14 et suivant) sont pareillement coupables. Loi du Sinaï et loi de la conscience, loi religieuse et loi morale échouent de la même manière, totalement, à rendre l'homme juste devant Dieu. Si la justice, quoique précaire, se trouve parfois dans les relations entre les hommes, elle ne se trouve jamais dans les relations que les hommes ont avec Dieu. Intégrité, droiture, équité, fidélité, ces vertus humaines, qui portent un reflet de justice, portent surtout l'empreinte du péché qui les stérilise. Le péché (voir ce mot) domine l'homme, tout l'homme, tous les hommes (Ro 3:9 et suivant, Eph 2:1 et suivant).

Plus fortement accusée, plus logiquement exposée chez Paul, la constatation de cet asservissement de l'homme au péché, cause de son éternelle et irrémédiable impuissance à devenir juste, est commune à l'ensemble des écrivains bibliques, et l'A. T, la souligne, par endroits, aussi explicitement que le N.T. (1Ro 8:46, Job 14:4 25:4, Ps 14:1-3 53:1-4, Esa 64:5, etc.).

II

Ainsi, selon le témoignage biblique, l'homme devrait être juste pour vivre avec le Dieu saint et recevoir de lui lumière, paix et force ; mais l'homme ne peut pas être et ne peut pas devenir juste. Du côté de l'homme, l'impasse est sans issue. C'est du côté de Dieu que s'ouvre la voie de salut : Dieu justifie, Dieu tient pour juste l'homme pécheur. Comme il a formulé avec le plus de rigueur la thèse négative : l'incapacité de l'homme, Paul formule avec le plus de netteté la thèse positive de l'Évangile : la libération de l'homme effectuée par Dieu (Ga 2:16 3:8,24,1Co 6:11, Ro 3:23 5:1,16,18 8:33 10:4, Tit 3:7, Eph 2:8).

Dans la péricope Ro 3:21-30, où se condensent et s'harmonisent la plupart des autres déclarations pauliniennes, et la plupart des autres déclarations du N.T., l'apôtre oppose à l'universelle impuissance humaine la grâce universelle de Dieu. La justification est le premier don de cette grâce. Pas plus que les autres actions divines, celle-ci n'est arbitraire, sans motif et raison. Du point de vue objectif, Dieu justifie l'homme en vertu de l'oeuvre accomplie par Jésus-Christ (voir Expiation) ; du point de vue subjectif, Dieu justifie l'homme en vertu de la foi de l'homme en Jésus-Christ (voir Foi). La justification se traduit immédiatement dans le pardon ; elle est le pardon, le fait que les péchés de l'homme ne lui sont plus imputés, que la culpabilité de l'homme est effacée, que l'homme étant considéré comme juste la barrière dressée par le péché ne le sépare plus de Dieu (2Co 5:17 et suivant, Eph 4:32, Col 2:13). Par cet acte surnaturel, cet acte spécial de Dieu pour un être déterminé, l'accès à une vie nouvelle est ouvert, la communion est rétablie entre Dieu et l'homme, que le péché de l'homme avait rompue (Ga 4:6 et suivant, Ro 8:15, Eph 2:14). Le pardon est l'assise fondamentale que, pour cette vie nouvelle, pour cette communion avec Dieu, pose la justification. Après elle s'accomplissent, se développent les faits du salut individuel, toute la série d'actes de la grâce de Dieu et de la fidélité de l'homme, par lesquels se précise, s'accroît, s'épure, se parfait la vie nouvelle jusqu'à devenir en l'homme la vie même du Christ (Ac 11:21 14:15 26:20,1Pi 1:23,1Co 1:2,2Co 7:1,1Th 4:3,2Th 2:13, Phi 1:21, Eph 4:13, etc.).

Il faut que l'homme parcoure ces étapes qui suivent la justification. Justifié, il doit rechercher et pratiquer la justice ; il ne saurait vivre comme il vivait avant d'être l'objet du pardon divin. L'enseignement de Jésus, la prédication des apôtres énumèrent maintes qualités morales, merveilleux fruits de l'Esprit, qui marquent l'être et l'action du chrétien. Pour vivre avec le Christ, estime Paul, il faut mourir aux choses de la chair ; le véritable croyant est celui qui agit conformément à ce qu'il croit. Nulle tendance antinomienne des temps anciens ou des temps modernes ne saurait valablement invoquer Jean, Pierre, Paul, Jacques, un texte quelconque d'un livre quelconque du N.T., sinon en l'isolant abusivement de son contexte, par suite en le faussant. La justification, la déclaration de grâce qui supprime la responsabilité, la culpabilité de la vie passée, n'amène pas au seuil d'une existence théorique, abstraite, mais d'une existence religieuse et morale dans laquelle la transformation des relations avec Dieu ne va pas sans la transformation des relations avec les hommes, dans laquelle la croyance aux promesses divines ne se sépare pas de la pratique d'actions humaines. La justification a pour but de permettre ces oeuvres bonnes, cette justice qui est, dans la vie personnelle de l'homme, l'acceptation et le triomphe de la volonté de Dieu.

Elle n'a rien de commun avec la propre justice humaine. Celle-ci s'appuie sur certaines oeuvres, ou sur certaines croyances, ou sur tels autres motifs, pour se parer d'un mérite, d'un droit à attendre et à revendiquer la grâce de Dieu. C'est l'attitude du pharisien de la parabole, des formalistes inconséquents des Églises de Corinthe et de Galatie. La justice qui naît de la justification résulte de la lumière, du secours de Dieu ; le justifié reste conscient de sa faiblesse et sait que Dieu produit en lui la volonté et la réalisation (Php 2:13), et plus la puissance qu'il possède est large, féconde, victorieuse, plus il rend toute gloire à Celui qui seul fortifie, après avoir « justifié gratuitement par sa grâce » (Ro 3:24).

Sur le concept de la justification par la grâce de Dieu, toutes les Églises sont pauliniennes ; et le contraste est ici le plus éclatant entre les religions naturelles qui exhortent l'homme à se rendre la divinité favorable, par ses efforts, ses progrès, et la religion de la Bible qui met en Dieu seul la cause de la justification.

Sur le concept de la justification par la foi, des divergences naissent. Dieu, selon la thèse protestante dominante, tient le croyant pour juste avant que celui-ci soit juste réellement, avant qu'il ait pratiqué et atteint la justice ; la justification, assurant à l'homme le pardon, le délivre de ses péchés, l'affranchit du joug sous lequel ils le courbaient, lui donne la possibilité de marcher vers la justice effective ; la justification est « déclarative ». Et sa condition est la foi, la foi sans autre qualité, « la foi seule », ont précisé les Réformateurs. Selon la thèse catholique dominante, la justification est « une transformation de l'âme par la grâce sanctifiante » (A. d'Alès, Diction, apologét. de la Foi cathol, t II, p. 40, 1925). « Pour qu'un homme soit juste devant Dieu et pour que Dieu prononce qu'il est juste, il faut de deux choses l'une : ou que Dieu l'ait rendu juste au préalable, ou qu'il le rende juste par cette déclaration même. Dans cette dernière hypothèse, la justification de l'impie est déclarative dans sa forme mais effective en réalité. La sentence divine de justification produit son effet un peu à la manière des formules sacramentelles, comme les paroles de la consécration, comme les paroles du Christ opèrent des miracles » (E. Prat, La théol. de saint Paul, t. II, p. 352). Et si la foi demeure, sans doute, une condition indispensable, il apparaît bien évident que, pour cette justification « effective », elle ne saurait plus être l'unique condition ; elle est « une disposition nécessaire mais non suffisante » (A. d'Alès, loc. cit.)

L'argumentation contre la justification déclarative est erronée. Le jugement de Dieu « porterait à faux », comme E. Prat l'écrit (loc. cit.), s'il déclarait le pécheur juste d'une justice positive, réalisée. Mais Dieu déclare juste le pécheur parce qu'il lui accorde le pardon, parce que les péchés dont Dieu ne tient plus compte ne sont plus imputés au pécheur ; n'est-ce point là un fait qui mérite le nom de justification ? Un fait qui se suffit à lui-même en ce sens, et qui ne comporte pas nécessairement, comme tel, que Dieu confère du même coup à l'homme la possession de la justice ! Un créancier qui remet ses dettes à son débiteur le tient quitte vis-à-vis de lui, mais le débiteur ainsi acquitté n'est point par là rendu immédiatement riche ; il peut seulement le devenir. Le pécheur pardonné est absous, est justifié sans être par là rendu immédiatement juste ; il peut, et il doit acquérir la justice, mais celle-ci est le résultat d'autre chose que de la justification. Réduite à elle-même, la justification déclarative, loin d'être « fictive », procure à l'homme cette réalité du salut, première et fondamentale, qui s'appelle « le pardon » et que Paul met à la base de la rédemption.

Quant à la justification « effective », créant une justice personnelle chez le pécheur, la créant par un opus operatum, par un acte magique qui transforme l'homme comme sont transformées les espèces eucharistiques, elle écarte, elle supprime, là où il faudrait les faire intervenir, le concours de l'homme, l'oeuvre de l'homme, l'élément moral que Dieu ne méconnaît jamais dans son action sur l'homme. En réalité cette justification effective est une manière de sanctification puisqu'elle est « une transformation de l'âme par la grâce sanctifiante ». Et la sanctification est bien liée à la justification, mais ne saurait lui être comparée, ni, a fortiori, assimilée. Certes la grâce de Dieu est le principe de l'une et de l'autre, mais la grâce de Dieu est productrice d'effets différents qui ne souffrent pas d'être confondus. Pour s'en tenir à la caractéristique principale : la justification est immédiate, elle ne renferme ni degrés, ni développements, elle coïncide avec le pardon, elle est ou elle n'est pas ; la sanctification (voir ce mot) est progressive, elle suit le pardon et, par étapes successives, multiples, elle s'élève sans cesse vers le terme jamais atteint ici-bas : la sainteté parfaite.

Justifié donc, c'est-à-dire absous et libéré de ses péchés, l'homme dont le passé coupable est aboli par le pardon de Dieu dispose à nouveau de son avenir. Mais pour cet avenir, tout est encore à faire. Une vie possible est loin d'être une vie vécue ; c'est pour la vivre que la grâce de Dieu, toujours présente et agissante, exige désormais l'action de l'homme, « les oeuvres » (voir ce mot), témoignages et fruits de la foi, critère qui révèle l'authentique croyant (Mt 5:6, Jn 14:12,1Th 1:3,2Th 2:17, Ro 2:7 7:4,2Co 9:10, Ga 5:22, Eph 2:10, Phil 1:11, Col 1:10,1Ti 6:18, Tit 3:8,1Pi 2:12, Jas 2:18,24). La justification n'a la portée voulue par Dieu qu'avec ses conséquences moralement inéluctables. Justifié, l'homme ne saurait rester dans l'indécision ou l'indifférence ; il faut qu'il prenne position pour ou contre le mal ; la justification reçue lui permet de prendre position contre le mal. S'il ne le faisait pas, s'il s'abandonnait à son milieu, à sa nature, aux souvenirs et aux survivances du passé, il redeviendrait l'esclave du péché ; après avoir reçu le don de la grâce, ce serait, inévitablement et volontairement, le perdre. Il ne peut surmonter le mal qu'en voulant le bien, en pratiquant le bien, en se fortifiant pour ce vouloir et ce faire, en progressant assez pour que ce vouloir et ce faire lui deviennent plus faciles, plus spontanés, qu'ils constituent pour lui une nouvelle nature et que lui-même soit, en son être le plus profond, une création nouvelle.

Justifié, l'homme est appelé à réaliser les prescriptions religieuses et morales que formule le N.T. et qui présupposent sa décision, son effort, sa persévérance, et sa responsabilité, ses risques, son obligation de progresser pour ne pas reculer. La vie chrétienne, la plus haute forme de la vie morale, est plus que toute autre soumise à l'obligation du devoir, du devoir envers Dieu et envers les hommes, et le « tu dois » impératif retentit plus impérieusement dans la conscience de l'homme justifié que dans le coeur de l'homme pécheur. La grâce de Dieu n'abandonne pas celui qu'elle a justifié ; la lumière, l'inspiration, la puissance de l'Esprit de Dieu sont données à l'être, à la vie consacrés à Dieu ; c'est l'influence de Dieu en l'homme qui transforme l'homme ; mais si Dieu fait à la place de l'homme ce que l'homme ne peut pas faire, Dieu ne fait pas à la place de l'homme ce que l'homme doit faire. C'est là ce qui explique les avertissements adressés aux croyants justifiés et qui ont l'apparence d'une limitation, d'une restriction du fait de la justification : « Si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas » (Ro 8:9), « Christ est devenu l'auteur d'un salut éternel pour ceux qui lui obéissent » (Heb 5:9), etc.

La justification peut être située de façon précise dans les divers stades de la rédemption réalisée dans une vie humaine, et quoique les actes successifs semblent souvent simultanés dans le retour du fils prodigue vers le Père. Dieu a l'initiative toujours, il aime le premier. Pour être sauvé, il faut que l'homme accepte le don de la vie éternelle que Dieu lui offre en Jésus-Christ. Or l'homme est séparé de Dieu par le péché ; il ne peut effacer son péché et Dieu ne saurait accepter l'homme avec son péché comme l'un de ses enfants. De là l'absolue nécessité de l'intervention divine, de la justification gratuite accordant le pardon à l'homme qui croit. Justification et conversion (voir ce mot) sont deux actes étroitement liés dans la conscience et dans le temps, mais pourtant différents. Différents en ce que la justification est uniquement le fait de Dieu, et la conversion est en partie le fait de l'homme ; différents aussi en ce que pour se convertir, se donner à Dieu, l'homme doit avoir le sentiment que Dieu ne lui tient plus compte de ses péchés. La justification précède la conversion et la rend possible.

Dans la vie nouvelle qu'ouvre la justification et où la conversion introduit, l'homme a besoin non seulement du pardon, qui abolit le passé, mais de la force qui le rendra capable de vivre cette vie ; à la conversion, au don de lui-même que fait l'homme, Dieu répond par la régénération, par la dotation de l'homme qui reçoit pour son esprit, son coeur, sa volonté, les indispensables qualités, vertus et pouvoirs. Conversion et régénération paraissent aussi se confondre souvent, et, en fait, sont presque simultanées ; mais la conversion implique une résolution, une décision formelles de l'homme ; la régénération procède de Dieu ; même converti, déterminé à appartenir à Dieu, l'homme ne saurait créer en lui l'être nouveau qu'il doit devenir ; la régénération qui met en lui l'inspiration du vouloir et la possibilité du faire, lui permet de « marcher comme un enfant de lumière ». La régénération est le complément divin de la justification, et, pour être non plus un opus operatum mais un acte de Dieu, un acte moral, elle doit bien intervenir après la détermination de l'homme qui se donne et s'offre à l'action de la grâce. Enfin les actions jusqu'ici alternées de Dieu et de l'homme se conjuguent, s'unissent, jouent simultanément dans le développement, l'épanouissement de la vie chrétienne, dans la sanctification. La sanctification est l'ascension sans terme terrestre vers Dieu, elle préfigure la vie étemelle où Dieu sera tout en tous, elle en est le commencement ici-bas.

And. A.

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      43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende.
      49 Il en sera de même à la consommation du siècle : les anges sortiront, et sépareront les méchants du milieu des justes,

      Matthieu 20

      4 et il dit à ceux-ci : Allez, vous aussi, dans la vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste ;

      Matthieu 21

      32 Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous ne l'avez pas cru ; mais les publicains et les prostituées l'ont cru ; et vous, l'ayant vu, vous n'en avez pas eu de remords ensuite pour le croire.

      Matthieu 23

      28 Ainsi, vous aussi, au dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité.

      Matthieu 25

      31 Or, quand le fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire,
      46 Et ceux-ci s'en iront dans les tourments éternels, et les justes, dans la vie éternelle.

      Luc 1

      6 Et ils étaient tous deux justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur, sans reproche.

      Luc 2

      25 Et voici, il y avait à Jérusalem un homme dont le nom était Siméon ; et cet homme était juste et pieux, et il attendait la consolation d'Israël ; et l'Esprit Saint était sur lui.

      Luc 7

      35 Et la sagesse a été justifiée par tous ses enfants.

      Luc 10

      29 Mais lui, voulant se justifier lui-même, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?

      Luc 12

      57 Et pourquoi aussi ne jugez-vous pas par vous-mêmes de ce qui est juste ?

      Luc 15

      7 Je vous dis, qu'ainsi il y aura de la joie au ciel pour un seul pécheur qui se repent, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.

      Luc 18

      9 Et il dit aussi cette parabole à quelques-uns qui se confiaient en eux-mêmes comme s'ils étaient justes, et qui tenaient le reste des hommes pour rien :
      10 deux hommes montèrent au temple pour prier, l'un pharisien, et l'autre publicain.
      11 Le pharisien, se tenant à l'écart, priait en lui-même en ces termes : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes qui sont ravisseurs, injustes, adultères ; où même comme ce publicain.
      12 Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède.
      13 Et le publicain, se tenant loin, ne voulait même pas lever les yeux vers le ciel, mais se frappait la poitrine, disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur !
      14 Je vous dis que celui-ci descendit en sa maison justifié plutôt que l'autre ; car quiconque s'élève, sera abaissé ; et celui qui s'abaisse sera élevé.

      Jean 5

      14 Après ces choses, Jésus le trouva dans le temple, et lui dit : Voici, tu es guéri ; ne pèche plus, de peur que pis ne t'arrive.
      30 Je ne puis rien faire, moi, de moi-même ; je juge selon ce que j'entends, et mon jugement est juste ; car je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé.

      Jean 8

      11 Et elle dit : Nul, Seigneur. Et Jésus lui dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, -dorénavant ne pèche plus.

      Jean 14

      12 En vérité, en vérité, je vous dis : Celui qui croit en moi fera, lui aussi, les oeuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci ; parce que moi, je m'en vais au Père.

      Actes 4

      19 Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s'il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu.

      Actes 11

      21 et la main du Seigneur était avec eux ; et un grand nombre, ayant cru, se tournèrent vers le Seigneur.

      Actes 14

      15 Hommes, pourquoi faites-vous ces choses ? Nous sommes, nous aussi, des hommes ayant les mêmes passions que vous ; et nous vous annonçons que de ces choses vaines vous vous tourniez vers le Dieu vivant, qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et toutes les choses qui y sont ;

      Actes 26

      20 mais j'ai annoncé premièrement à ceux de Damas, et à Jérusalem, et à tout le pays de la Judée, et aux nations, de se repentir et de se tourner vers Dieu, en faisant des oeuvres convenables à la repentance.

      Romains 2

      7 à ceux qui, en persévérant dans les bonnes oeuvres, cherchent la gloire et l'honneur et l'incorruptibilité, -la vie éternelle ;
      14 car quand les nations qui n'ont point de loi, font naturellement les choses de la loi, n'ayant pas de loi, elles sont loi à elles-mêmes,
      17 Or si toi, tu portes le nom de Juif, et que tu te reposes entièrement sur la loi, et que tu te glorifies en Dieu,

      Romains 3

      4 Qu'ainsi n'advienne ! mais que Dieu soit vrai et tout homme menteur, selon ce qui est écrit : "En sorte que tu sois justifié dans tes paroles, et que tu aies gain de cause quand tu es jugé".
      5 Mais si notre injustice constate la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu est-il injuste quand il donne cours à la colère ? -Je parle selon l'homme.
      9 Quoi donc ? Sommes-nous plus excellents ? Nullement. Car nous avons ci-devant accusé et Juifs et Grecs d'être tous sous le péché, selon qu'il est écrit :
      21 Mais maintenant, sans loi, la justice de Dieu est manifestée, témoignage lui étant rendu par la loi et par les prophètes,
      22 la justice, dis-je, de Dieu par la foi de Jésus Christ envers tous, et sur tous ceux qui croient ; car il n'y a pas de différence,
      23 car tous ont péché et n'atteignent pas à la gloire de Dieu,
      24 -étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus,
      25 lequel Dieu a présenté pour propitiatoire, par la foi en son sang, afin de montrer sa justice à cause du support des péchés précédents dans la patience de Dieu,
      26 afin de montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, en sorte qu'il soit juste et justifiant celui qui est de la foi de Jésus.
      27 Où donc est la vanterie ? -Elle a été exclue. -Par quelle loi ? -celle des oeuvres ? -Non, mais par la loi de la foi ;
      28 car nous concluons que l'homme est justifié par la foi, sans oeuvres de loi.
      29 Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l'est-il pas aussi des nations ? -Certes, aussi des nations ;
      30 puisque c'est un seul Dieu qui justifiera la circoncision sur le principe de la foi et l'incirconcision par la foi.

      Romains 4

      3 car que dit l'Écriture ?" Et Abraham crut Dieu, et cela lui fut compté à justice ".
      9 Cette béatitude donc vient-elle sur la circoncision ou aussi sur l'incirconcision ? Car nous disons que la foi fut comptée à Abraham à justice.
      11 Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice de la foi qu'il avait dans l'incirconcision, pour qu'il fût le père de tous ceux qui croient étant dans l'incirconcision, pour que la justice leur fût aussi comptée,
      13 Car ce n'est pas par la loi que la promesse d'être héritier du monde a été faite à Abraham ou à sa semence, mais par la justice de la foi.
      22 C'est pourquoi aussi cela lui a été compté à justice.
      25 lequel a été livré pour nos fautes et a été ressuscité pour notre justification.

      Romains 5

      1 Ayant donc été justifiés sur le principe de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
      7 Car à peine, pour un juste, quelqu'un mourra-t-il, (car pour l'homme de bien, peut-être, quelqu'un se résoudrait même à mourir) ;
      16 Et n'en est-il pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ? car le jugement vient d'un seul en condamnation, -mais le don de grâce, de plusieurs fautes, en justification.
      18 ainsi donc, comme par une seule faute les conséquences de cette faute furent envers tous les hommes en condamnation, ainsi aussi par une seule justice les conséquences de cette justice furent envers tous les hommes en justification de vie.

      Romains 6

      13 et ne livrez pas vos membres au péché comme instruments d'iniquité, mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu, comme d'entre les morts étant faits vivants, -et vos membres à Dieu, comme instruments de justice.
      18 Mais ayant été affranchis du péché, vous avez été asservis à la justice
      19 (je parle à la façon des hommes, à cause de l'infirmité de votre chair). Car ainsi que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'iniquité pour l'iniquité, ainsi livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice pour la sainteté.

      Romains 7

      4 C'est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été mis à mort à la loi par le corps du Christ, pour être à un autre, à celui qui est ressuscité d'entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu.
      12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, et juste, et bon.

      Romains 8

      9 Or vous n'êtes pas dans la chair, mais dans l'Esprit, si du moins l'Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu'un n'a pas l'Esprit de Christ, celui-là n'est pas de lui.
      15 Car vous n'avez pas reçu un esprit de servitude pour être derechef dans la crainte, mais vous avez reçu l'Esprit d'adoption, par lequel nous crions : Abba, Père !
      33 Qui intentera accusation contre des élus de Dieu ?

      Romains 10

      4 Car Christ est la fin de la loi pour justice à tout croyant.

      1 Corinthiens 1

      2 et Sosthène, le frère, à l'assemblée de Dieu qui est à Corinthe, aux sanctifiés dans le christ Jésus, saints appelés, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, et leur Seigneur et le nôtre :

      1 Corinthiens 6

      11 Et quelques-uns de vous, vous étiez tels ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l'Esprit de notre Dieu.

      2 Corinthiens 5

      17 En sorte que si quelqu'un est en Christ, c'est une nouvelle création : les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles ;
    • Genèse 6

      Genèse 12

      Genèse 13

      Genèse 15

      Genèse 30

      Exode 23

      Lévitique 19

      Job 12

      Job 14

      Job 17

      Job 25

      Job 27

      Job 31

      Psaumes 4

      Psaumes 5

      Psaumes 7

      10 David est persuadé qu'il peut trouver en Dieu son puissant Sauveur. La destruction du pécheur peut être évitée au moyen de sa conversion ; car il est avertit que s'il ne se détourne pas de son mauvais chemin, il court à sa ruine. Mais reconnaissons qu'en même temps que la colère de Dieu, se trouve l'offre de grâce et de rachat.

      Dieu avertit les pécheurs du danger qu'ils courent, les invite à la repentance. Il est lent à la colère et à la rétribution, ne voulant qu'aucun périsse. Le pécheur, ici décrit aux versets Psaumes 7:14-16, se donne beaucoup de mal et ruine son âme, alors qu'il devrait concentrer toute son énergie à la sauver. C'est en quelque sorte le cas de tous les pécheurs.

      Adressons-nous au Sauveur, avec tous nos problèmes. Oh ! Seigneur, fais-nous la grâce de nous aider à regarder vers Toi quand nous traversons le chemin de la tribulation : nous sommes ton église et ton peuple, cherchant à suivre ton exemple. Au travers des différentes épreuves qui nous harcellent sur notre chemin, regardons à Jésus qui seul peut animer nos esprits et réconforter notre cœur.

      Psaumes 14

      1

      Une description de la dépravation de la nature humaine et la corruption déplorable d'une grande partie de l'humanité.

      - L'insensé a dit en son cœur, il n'y a pas de Dieu. Le pécheur ici décrit est athée, c'est à dire qu'il est persuadé qu'il n'y a aucun Juge ou Gouverneur de ce monde, aucune Providence dirigeant les affaires des hommes. Il n'en est pas certain tout à fait, mais espère cette absence et se plaît dans cette éventualité. Il se persuade qu'il n'y a rien. Ce pécheur est un fou. Il est simpliste et manque de sagesse ce qui démontre le fait : c'est un méchant et un impie.

      La Parole de Dieu discerne ce genre de pensées. Aucun homme ne dira « il n'y a pas de Dieu », jusqu'à ce que le péché l'endurcisse au point de pouvoir dire dans son propre intérêt qu'il ne devrait y avoir personne qui puisse lui redemander des comptes.

      Le désastre du péché a infecté la race entière de l'humanité. Les hommes vont tous de pair, il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. Quelle que soit la bonté présente dans le cœur des hommes, au vu du bien qu'ils pratiquent, cela ne vient pas d'eux, c'est l'œuvre de Dieu dans leur cœur. Ils pratiquent la droiture que réclame leur devoir, ils empruntent les voies qui mènent au bonheur mais sont engagés dans les sentiers du destructeur. Lamentons-nous sur la corruption de notre nature et voyons à quel point nous avons besoin de la grâce de Dieu : émerveillons nous du fait que nous devons être nés de nouveau. De plus nous ne devons pas nous contenter de demeurer en toutes choses près de Christ, et d'être de nouvelles créatures sanctifiées par son esprit.

      Le psalmiste s'efforce de convaincre les pécheurs du mal qu'ils pratiquent alors qu'ils estiment être sages, bons, et dignes de confiance. Leur méchanceté est bien définie : il s'agit de ceux qui ne se soucient guère du peuple de Dieu, des pauvres et de Dieu lui-même. Les gens pratiquent toutes sortes de méchancetés, ne recherchant en aucune manière la grâce divine.

      Que peut-on espérer de bon avec ceux qui vivent sans la prière ? Mais ceux qui ne craignent pas Dieu seront confrontés à la crainte qu'ils ressentiront au simple tremblement d'une feuille. Toute la connaissance que nous avons sur la dépravation de la nature humaine devrait nous faire désirer le salut qui vient de Sion. Mais dans les cieux on trouvera seulement le rassemblement des rachetés réunis dans une joie complète, à jamais. Le monde est mauvais ; oh, si le Messie pouvait venir et changer tout cela ! Il y a une corruption universelle. À quand le temps des réformes ? Le triomphe du Roi de Sion sera le joyau des enfants de Dieu. La seconde venue de Christ, dans le but final de repousser la domination du péché et de Satan, sera l'accomplissement de son salut et fera l'objet de l'espérance et de la joie de chaque Israélite. Forts de cette assurance, cela devrait nous encourager, ainsi que les autres, dans ce monde de péché et de souffrance des Saints.

      Psaumes 34

      Psaumes 37

      Psaumes 51

      Psaumes 53

      1

      La nature corrompue de l'homme.

      - Ce texte est presque identique à celui du psaume quatorze ; (Psaumes 14:1-7). Le but est de nous convaincre de nos péchés. Dieu, par l'intermédiaire du psalmiste, nous montre ici à quel point nous sommes mauvais et prouve cela par Son omniscience. Il parle de terreur au sujet des persécuteurs, les pires des pécheurs. Il encourage le peuple de Dieu persécuté. Comment les hommes peuvent-ils devenir si mauvais ? Parce qu'ils n'éprouvent aucune crainte de Dieu. Les mauvaises pratiques des hommes découlent de leurs mauvais principes ; s'ils professent connaître Dieu, par leurs œuvres ou leurs pensées, en fait, ils le renient.

      Remarquez la finalité du péché : c'est une véritable folie aux yeux de Dieu, ce Dieu, dont le jugement est parfait, haïssant toute corruption. Observez bien le fruit du péché, où il mène les hommes et à quel point il endurcit leur cœur au travers de nombreuses déceptions.

      Observez également la foi des saints, leur espérance, qui les préservent du mal. Ils s'approchent du Sauveur, de Son salut et de la rédemption du péché. Dieu sauvera Son église de Ses ennemis. Il sauvera tous les croyants de leur péchés, afin qu'ils n'en soient plus esclaves et qu'ils se réjouissent éternellement. Tout cela se résume dans le nom de Jésus, le Rédempteur, car Il sauvera Son peuple de leur péchés, Matthieu 1:21.

      Proverbes 31

      Esaïe 53

      Esaïe 64

      Jérémie 23

      Ezéchiel 45

      Matthieu 1

      Matthieu 5

      Matthieu 9

      Matthieu 11

      Matthieu 13

      Matthieu 20

      Matthieu 21

      Matthieu 23

      Matthieu 25

      31 Nous trouvons dans ce texte une description du Jugement dernier : c'est en fait la suite des explications relatives aux paraboles précédentes.

      Plus tard, aura lieu le Jugement dernier, où chacun recevra la juste rétribution de sa vie ici-bas : la félicité éternelle, ou les tourments. Christ viendra, non seulement dans la Gloire de Son Père, mais aussi dans Sa propre Gloire, en tant que Médiateur. Le méchant, comme l’homme pieux cohabitent sur cette terre, dans les mêmes villes, les mêmes églises, les mêmes familles, sans se connaître vraiment l’un l’autre ; tel est le résultat de la faiblesse du témoignage des saints, face aux hypocrisies des pécheurs : la mort surprendra les uns comme les autres... En ce jour du Jugement, ils seront alors séparés pour toujours.

      Jésus-Christ est le grand Berger ; Il sait distinguer immédiatement les âmes qui Lui appartiennent, de celles qui Lui sont étrangères. Il n’y a aucune autre distinction possible, seule sera visible la différence entre le racheté et le pécheur, entre le sanctifié et l'impie et cela, de manière irréversible. Dans le ciel, la félicité éternelle des saints sera merveilleuse. Ce sera le Royaume du Seigneur ; la plus grande des possessions ici-bas ne sera que bien modeste, face à cette bénédiction des saints dans les cieux.

      Ce Royaume est préparé : le Père l'a conçu pour les Siens, dans la grandeur de Sa Sagesse et de Sa Puissance ; le Fils l'a « acquis » pour eux ; et l'Esprit béni, en préparant les âmes des rachetés pour ce Royaume, prépare en fait le ciel pour elles : il est en tous points adapté à la nouvelle nature de ceux qui sont sanctifiés. Ce Royaume est préparé depuis la fondation du monde. La félicité en ce lieu a été prévue pour les saints, de toute éternité. Ils viendront, et en hériteront.

      Nous n’avons pas acquis notre héritage spirituel : c'est Dieu qui nous fait héritiers du ciel. Nous ne devons pas supposer que les actes de générosité que nous pourrions accomplir ici-bas, puissent donner droit au bonheur éternel. Les bonnes œuvres opérées pour Dieu, par le biais de Jésus-Christ, sont mentionnées dans ce texte, comme étant le « fruit spirituel » des croyants, rendus saints par l'Esprit de Christ ; ce fruit est le résultat de la Grâce, conférée à ceux qui accomplissent ces œuvres.

      Les méchants de ce monde ont souvent été appelés à venir à Christ, pour bénéficier de la vie et du repos éternels, mais ils se sont détournés de ces appels : de ce fait, il est juste qu’ils soient séparés de Christ. Les pécheurs condamnés, lors du Jugement, présenteront en vain des excuses. Le châtiment des méchants sera éternel ; leur culpabilité ne peut pas être révoquée.

      Ainsi la vie et la mort, le bien et le mal, la bénédiction et la malédiction, sont placés devant nous, pour que nous puissions choisir notre chemin : tel il sera, telle sera notre destin !

      Luc 1

      Luc 2

      25 Le même Esprit Saint, Celui qui anima l'espérance de Siméon, de voir le Sauveur, lui donna également beaucoup de joie. Ceux qui veulent voir spirituellement Christ doivent d’abord se rendre à Son « temple » !

      Nous voyons dans ce texte une véritable confession de foi de Siméon : l’Enfant qu’il tenait dans ses bras était le Sauveur, le Salut en personne, le Salut préparé par Dieu. Il est offert maintenant ici-bas. La vision du monde semble bien terne, comparée à l’espérance de celui qui possède Christ, et qui a le salut en perspective ! Notons ici à quel point la mort d'un homme bon (Siméon) peut se présenter calmement : il part vers l’au-delà, la conscience en paix avec Dieu. Ceux qui « possèdent » Christ peuvent ainsi aborder la mort avec sérénité.

      Joseph et Marie étaient émerveillés par tout ce qu’on disait au sujet de cet Enfant. Siméon leur montra également les raisons qu’ils avaient de se réjouir, dans une crainte respectueuse.

      Jésus, Sa doctrine, et Son peuple, continuent encore aujourd’hui à subir de l'opposition ; Sa Vérité et Sa Sainteté sont toujours niées et blasphémées ; la prédication de Sa Parole est encore une pierre d'achoppement pour les hommes.

      L’affection personnelle de quelques-uns envers le Seigneur se manifestera dans l’attachement qu’ils Lui témoignent ; l’aversion secrète des autres envers Jésus sera par contre révélée par leur inimitié envers Lui. Les hommes seront finalement jugés selon les pensées de leur cœur, en ce qui concerne Christ.

      Jésus allait devoir souffrir ; sa mère, par son affection envers son fils, allait souffrir avec Lui...

      Luc 7

      Luc 10

      Luc 12

      Luc 15

      Luc 18

      9 Cette parabole est destinée à ceux qui sont convaincus d’être vertueux, et qui, de ce fait, méprisent les autres. Dieu regarde avec quelle disposition de cœur et dans quel dessein, nous nous approchons de Lui, quand nous venons Le célébrer à l’église.

      Les propos de ce pharisien montrent qu'il n’avait confiance qu’en lui-même et qu'il pensait être un modèle de droiture. Nous pouvons supposer qu'il était dénué de tout péché gravissime ou scandaleux : c’était un homme de bien, un personnage vraiment recommandable...

      En fait, on pourrait penser que ceux qui ne possèdent pas les « qualités » de ce pharisien soient misérables, étant bien loin d’être accepté par Dieu : ne serait-ce pas logique ? Ce personnage s’est rendu au temple pour prier ; cependant, il était imbu de lui-même, convaincu de sa bonté : il ne pensait pas avoir besoin de demander à Dieu Sa faveur ni Sa Grâce pour lui-même. Prenons garde de ne pas présenter de dévotions orgueilleuses au Seigneur, en ayant tendance à dédaigner notre prochain.

      Le publicain, quant à lui, s'adressait à Dieu en toute humilité, il se repentait de son péché et désirait entrer en communion avec le Seigneur. Sa prière était courte, mais orientée en ce sens : « Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur ».

      Béni soit Dieu ! Nous disposons en effet dans ce texte de cette courte prière, très certainement exaucée ; nous pouvons être certains que celui qui a prié ainsi est retourné dans sa maison, justifié par Dieu ; il en sera de même pour nous, si nous prions, comme cet homme, au Nom de Jésus-Christ.

      Ce publicain se considérait comme pécheur par nature, coupable devant Dieu. Il ne pouvait compter sur rien, si ce n'est sur la Miséricorde divine : il s’est appuyé uniquement sur cette vérité. La Gloire de Dieu résiste à l'orgueilleux, tout en faisant grâce à celui de condition humble. La justification vient de Dieu, en Christ : c'est donc le « condamné », et non le « soi-disant candide » qui est justifié devant Dieu !

      Jean 5

      30 Dans ce texte, notre Seigneur revient sur Sa déclaration attestant l'accord total entre le Père et le Fils ; Il se déclare Lui-même le Fils de Dieu. Jésus possédait un témoignage plus grand que celui de Jean ; Ses œuvres manifestent la véracité de toutes Ses paroles.

      La Parole divine n'avait hélas aucune place dans le cœur de ceux qui ont refusé de croire en Celui que le Père avait envoyé, selon Ses anciennes promesses. La voix de Dieu, accompagnée par la Puissance du Saint-Esprit est efficace pour la conversion des pécheurs ; Elle proclame encore : « voici le Fils bien-aimé, en qui le Père a mis toute son affection ».

      Mais quand le cœur de l’homme est rempli de fierté, d'orgueil et d'amour du monde, il ne dispose d’aucune place pour que cette Parole divine demeure en lui...

      Jean 8

      Jean 14

      12 Christ nous accordera tout ce que nous pouvons Lui demander en Son Nom, pour notre bien. Lorsqu’on fait une requête au Nom de Christ, nous sommes en pleine dépendance de Son mérite et de Son intercession auprès du Père.

      Le don de l'Esprit est le fruit de la médiation de Christ, obtenu par Son mérite, et reçu par Son intercession. Le terme original grec, « paraclet », traduit ici par « consolateur », signifie avocat, conseiller, conducteur. L’Esprit doit demeurer avec les enfants de Dieu jusqu'à la fin des temps ; Ses dons et Ses grâces doivent encourager le cœur de chacun.

      Les expressions concernant l’Esprit, utilisées dans ce texte comme ailleurs, dénotent clairement qu’il s’agit d’une Personne, qui porte les attributs des perfections divines. Le don du Saint-Esprit n’est accordé qu’aux disciples de Christ, mais pas au monde. C'est une faveur que Dieu accorde à Ses élus. En tant que source de sainteté et de bonheur spirituel, le Saint-Esprit demeurera avec chaque croyant, pour toujours !

      Actes 4

      Actes 11

      Actes 14

      Actes 26

      Romains 2

      17 L'apôtre consacre son discours aux Juifs : il expose leurs péchés et leur culpabilité, malgré leur profession de foi et leurs vaines prétentions. Une humble louange à Dieu, pleine de reconnaissance, est la racine et la plénitude de toute piété. Mais l'orgueil, la vantardise et la fausse louange du Seigneur, sont à la base de l’hypocrisie. La fierté spirituelle est ce qu’il y a de plus dangereux dans les différentes manifestations de l’orgueil.

      Quand les soi-disant chrétiens ne vivent pas conformément au témoignage qu’ils professent, ils déshonorent le Seigneur et commettent un grand mal. Beaucoup méprisent à tort l’ignorance et la foi chétive de certaines personnes de leur entourage ; ils affichent cependant une certaine prétention quant à leur savoir, malgré le vide et le manque de puissance de leur vie spirituelle. Ils sont fiers d’annoncer l'Évangile, mais leur vie profane déshonore Dieu, si bien que Son Nom est finalement blasphémé...

      Romains 3

      9 Nous voyons encore dans ce texte, que toute l'espèce humaine est coupable, à cause du péché : il est un véritable fardeau ; chacun est manipulé par l'autorité du péché, lui étant asservi, pour s’adonner au mal.

      Ce constat est clairement exposé dans plusieurs passages de l'Ancien Testament : ils décrivent l'état corrompu et dépravé de tous les hommes, avant que l’amélioration opérée par la Grâce, ne vienne changer leur cœur.

      Ce texte nous met en garde également contre l’état de nombreuses personnes soi disant chrétiennes. Leurs principes de vie et leur conduite prouvent qu'elles n’ont aucune crainte de Dieu : là où cette crainte est absente, on ne rencontre aucune recherche du bien.

      21 L'homme coupable doit-il rester indéfiniment sous le coup de la colère divine ? La « blessure » de ses péchés est-elle incurable ? Non ! Béni soit Dieu, une autre voie a été ouverte pour lui, par la Justice divine ! Dieu a décrété cette Justice, qu’Il accorde au pécheur, par la foi en Jésus-Christ ; ce Nom signifie « Sauveur oint ».

      La foi qui justifie, désigne Christ en tant que Sauveur, dans Ses trois fonctions : Prophète, Sacrificateur, et Roi ; cette Justification nait de la confiance en Jésus, en l'acceptant, et en s'attachant à Lui : les Juifs, comme les Gentils, sont les bienvenus devant Dieu, par le biais de Christ. Il n'y a pas de différence entre eux : cette Justice s’adresse à tous ceux qui croient ; Elle leur est non seulement offerte, mais Elle est « posée » sur eux, telle une couronne, ou une robe. Il s’agit de la Grâce, elle est gratuite, simplement par miséricorde ; rien en nous ne peut nous faire mériter cette faveur divine !

      Si nous pouvons disposer gratuitement de la Grâce, Christ l'a toutefois acquise, Il en a payé le prix. La foi considère spécialement le sang de Christ, car c'est ce sang qui procure l'expiation de nos fautes. Dans ces états de faits, Dieu déclare Sa Justice. Il est clair qu'Il abhorre le péché, car seul le sang de Christ pouvait Le satisfaire. Sa justice ne serait pas parfaite s’Il voulait réclamer la dette de nos fautes, alors que le Garant (Christ) l'a payée ; Dieu a accepté ce « paiement » en toute satisfaction !

      27 Dieu accomplira Sa grande œuvre de la justification et du salut des pécheurs : elle sera opérée pour tous sans exception, de telle façon que sera supprimé tout orgueil de la part des hommes.

      Si nous étions sauvés par nos propres œuvres, nous pourrions éventuellement nous en glorifier. En fait, le chemin de la justification par la foi supprime à jamais toute vanité. Cependant les croyants ne sont pas laissés sans loi ; la foi est en quelque sorte une loi, c'est une grâce qui agit, en tout lieu ; elle est conforme à la Vérité. Par la foi, (non par un simple acte d'obéissance, ou une bonne œuvre), en créant une relation entre Christ et le pécheur croyant, ce dernier est rendu apte à être pardonné et justifié par les soins du Sauveur ; l'incrédule, qui ne désire pas s’approcher de Christ, pour entrer en relation spirituelle avec Lui, reste sous la condamnation céleste.

      La loi est encore utile pour nous convaincre des erreurs commises dans le passé, et pour nous diriger dans notre cheminement dans le futur. Bien que nous ne puissions être sauvés par la loi, telle une « alliance spirituelle » avec Dieu, nous pouvons cependant la consulter et nous soumettre à elle : elle est une règle de vie, accordée par Dieu et notre Médiateur (Christ).

      Romains 4

      13 La promesse que Dieu fit à Abraham, au sujet de sa postérité, fut faite au patriarche longtemps avant l’établissement de la loi. Cette promesse « pointe » sur Christ, de manière prophétique, elle se réfère au texte de Ge 12:3 : « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi ».

      La colère divine est corollaire à la loi, puisque cette dernière montre que chaque transgresseur est exposé au mécontentement divin. Dieu ayant voulu donner aux hommes l'accès aux bénédictions promises, a déterminé que ce serait seulement pour les croyants, par pure Grâce, afin que cette promesse soit certaine pour tous ceux qui avaient la même foi qu'Abraham, qu'ils soient Juifs ou Gentils, en tous temps.

      La justification et le salut des pécheurs, accordés aux Gentils, qui ne formaient pas en fait un « peuple élu », sont des manifestations pleines de Grâce, « qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles l’étaient », Genèse 4:17*. En constatant une existence aux choses qui n'étaient pas, nous avons là une preuve du Pouvoir tout-puissant de Dieu.

      Ce texte nous rappelle la nature et la puissance de la foi d'Abraham. Il a cru au témoignage de Dieu, et a cherché la réalisation de Sa promesse, espérant fermement alors que tout paraissait impossible. La faiblesse de la foi fait trébucher l’homme devant les difficultés d’accomplissement d'une promesse. Abraham prit l’engagement divin à la lettre, engagement qui n'admettait ni discussion, ni débat.

      L'incrédulité est à la base de tous nos doutes, face aux promesses divines. La force de la foi se manifeste dans sa victoire sur les craintes. Dieu honore la foi, cette dernière L’honorant !

      La foi a été imputée à justice à Abraham. C’est une grâce qui rend plus que tout, gloire à Dieu. Elle est clairement le moyen par lequel nous recevons la Justice divine et la rédemption en Jésus-Christ ; elle est « l'instrument » par lequel nous prenons ou nous recevons spirituellement, elle n’est pas un don.

      La foi d'Abraham ne l'a pas justifié devant Dieu suivant son propre mérite ou sa valeur, mais en lui donnant une « part » en Jésus-Christ.

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Romains 5

      1

      Les heureux effets de la justification, par le biais de la foi en la Justice de Christ. (Romains 5:1-5)
      Nous sommes réconciliés par Son sang. (Romains 5:6-11)
      La chute d'Adam a conduit toute l'espèce humaine dans le péché et la mort. (Romains 5:12-14)
      La Grâce de Dieu, à travers la Justice de Christ, est capable d’apporter le salut, plus que le péché d'Adam ne l’était pour apporter la misère, (Romains 5:15-19)
      La Grâce a surabondé. (Romains 5:20,21)

      Un changement béni prend place dans le cœur du pécheur, au moment où il devient un véritable croyant, quel que soit son passé. Étant justifié par la foi il a la paix avec Dieu. Ce Dieu saint, vertueux, ne peut pas être en paix avec un pécheur, qui demeure sous la culpabilité du péché. La Justification par notre Seigneur Jésus-Christ enlève toute notre culpabilité, et ouvre donc la voie de la paix du cœur. Il est le grand Pacificateur, le Médiateur entre Dieu et l'homme.

      Heureux les saints qui se trouvent justifiés par la Grâce ! Le fait de devenir des « Justifiés », nous apprend que nous n’étions pas ainsi, lors de notre naissance. Nous ne pouvons pas être justifiés par nous-mêmes, mais quand nous sommes bénéficiaires du salut, nos offenses sont pardonnées. Cette situation de « rachetés » dénote la persévérance : nous tenons fermes, en sécurité, étant soutenus par la Puissance divine, ayant un fondement spirituel solide, résistant au pouvoir de l'ennemi de notre âme.

      Et ceux qui espèrent en la Gloire de Dieu, ont suffisamment de quoi se réjouir, dés maintenant ! La tribulation forge la patience, par la Grâce de Dieu toute puissante et agissante. Ceux qui souffrent avec patience reçoivent des consolations divines, qui surabondent lorsque les détresses abondent.

      Les épreuves sont pour nous une expérience nécessaire. Notre espérance ne sera jamais déçue, car elle est « scellée » par le Saint-Esprit, par l’Amour divin. La Grâce et l'Esprit béni répandent l'Amour de Dieu dans le cœur de tous les saints. Une perception correcte de cet Amour ne nous fera jamais éprouver de honte, quant à notre espérance, ou notre éventuelle souffrance, à cause de Son Nom !

      Romains 6

      Romains 7

      Romains 8

      Romains 10

      1 Corinthiens 1

      1 Corinthiens 6

      2 Corinthiens 5

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