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MARC

1.

Le Markos du N.T. grec est le latin Marcus, prénom romain qui en cette qualité précédait le nom et le surnom et s'écrivait en abrégé par l'initiale M. (par ex. : M. [=Marcus] Tullius Cicero). A partir de l'ère chrétienne, il devint extrêmement fréquent, sans distinction de classes, chez tous les peuples de langue grecque à travers l'empire, généralement porté seul suivant l'usage hellénique : les inscriptions et documents du temps mentionnent de nombreux Markos ou fils de Markos. Ce fut d'ailleurs le cas de la plupart des prénoms latins, parmi lesquels le N.T. emploie comme noms grecs ceux de Gaïus et de Lucius (voir ces mots). Quant à Marc, on l'y compte 8 fois : 4 fois dans les Actes (Ac 12:12,25 15:37,39), 3 fois dans les ép. de Paul (Col 4:10, Phm 1:24,2Ti 4:11), une fois dans la 1ere ép. de Pierre (1Pi 5:13). Dans les trois premiers de ces passages c'est un surnom, celui d'un Juif : « Jean surnommé Marc », désigné deux fois entre temps par son seul nom israélite de Jean (Ac 13:5-13), et qu'on distinguait donc de ses nombreux compatriotes du même nom en ajoutant son surnom d'origine latine. C'est à peu près ainsi que Joseph Barsabas est surnommé Justus (=juste) (Ac 1:23), qu'un Siméon est appelé Niger (=noir) (Ac 13:1), et que ce Saul est aussi appelé Paul » (Ac 13:9). Cette dernière analogie, celle du grand apôtre dont le nom hébreu est définitivement remplacé par son surnom grec dès le début de sa carrière missionnaire, vient ici à l'appui de l'interprétation la plus naturelle et la plus généralement adoptée, d'après laquelle les dix mentions bibliques de Jean-Marc ou Jean, et de Marc, se rapportent toutes au même personnage.

2.

Il apparaît d'abord en relation avec l'apôtre Pierre. La première fois il est simplement désigné comme fils d'une Juive de Jérusalem appelée Marie, chez qui, lors de la persécution de l'Église par Hérode Agrippa I er (an 44), des chrétiens se réunissent pour prier ; et dès que Pierre se voit délivré de la prison, en pleine nuit, c'est vers cette demeure qu'il se dirige avant de disparaître, pour y charger les fidèles assemblés de raconter à Jacques et aux autres frères sa miraculeuse libération (Ac 12:12 et suivants). Plusieurs détails du récit : une grande porte de vestibule (grec, pulôn), une pièce de réception suffisamment spacieuse, une servante (sans doute une esclave), dénotent une certaine situation de fortune, et l'épisode dans son ensemble prouve que Marie tout au moins comptait, alors parmi les membres influents de la communauté primitive. D'où il ne s'ensuit pas nécessairement, comme on l'a supposé, qu'il faille placer aussi dans sa maison le repas de la sainte Cène et l'effusion du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, ni faire de Marc l'un des 70 disciples (Lu 10). S'il est vrai, comme l'écrira Papias au II° siècle, que Marc auteur de l'évangile « n'avait ni entendu ni suivi le Seigneur » (ce que semble confirmer la phrase incomplète, sans doute relative à Marc, par laquelle commence le fragment de Muratori), ces hypothèses sont assez improbables. On a parfois voulu reconnaître Marc lui-même dans les deux personnages anonymes que l'évangile de Marc place à proximité soit de la chambre haute soit du jardin de Gethsémané : le porteur de la cruche (Mr 14:13 et suivants) et le jeune homme qui s'enfuit la nuit sans vêtement (Mr 14:51 et suivant) ; identifications soutenables, mais purement conjecturales. Voir Marie, parag. 3.

3.

Un ou deux ans sans doute après la délivrance de Pierre, en 45 ou 46 (voir Chronol. du N.T., II, parag. 1 et 3), Barnabas et Saul étant venus d'Antioche à Jérusalem pour y apporter les dons des frères aux victimes de la famine (Ac 11:28,30), leur attention s'y porte sur Jean surnommé Marc, vraisemblablement à cause des services qu'il leur rend dans cette distribution des secours, et lorsqu'ils repartent pour Antioche ils l'emmènent avec eux (Ac 12:25), tout comme auparavant Barnabas avait emmené de Tarse à Antioche Saul lui-même (Ac 11:25 et suivant). Le développement rapide de l'Église chrétienne en cette capitale de la Syrie réclamait en effet de nouveaux et actifs collaborateurs ; on voit (Ac 13:1,3) s'y multiplier « prophètes » et « docteurs » (prédicateurs et instructeurs), puis s'imposer d'En-haut le programme de la mission chrétienne pour laquelle deux d'entre eux sont désignés : précisément encore Barnabas et Saul, qui partent bientôt pour Chypre, « ayant Jean avec eux pour les aider » (Ac 13:3), litt. : comme serviteur ; le terme ici employé, hupêrétês, est dans le grec classique le titre du subordonné d'un chef, non pas subalterne, mais secrétaire, aide de camp, ordonnance, etc. Les fonctions assignées à ce jeune homme sont donc bien celles d'un auxiliaire et non pas d'un égal à côté des apôtres, et pas davantage celles d'un simple domestique ; il devait avoir à s'occuper des arrangements matériels du voyage, des formalités, des rendez-vous, peut-être même des baptêmes, s'il ressort de 1Co 1:14-16 que saint Paul n'en administrait guère lui-même ; ainsi les deux missionnaires pouvaient se consacrer plus complètement à leur tâche absorbante, surtout spirituelle.

4.

Mais cette collaboration à trois ne dura guère. Après la visite de Chypre, dès qu'ils ont regagné par mer le continent, au port de Perge, Jean quitte ses deux compagnons pour retourner à Jérusalem (Ac 13:13), auprès de sa mère. Bien des hypothèses ont été risquées pour expliquer un aussi rapide abandon. Le jeune homme était-il en mauvaise santé, ou du moins assez fatigué déjà pour redouter l'épuisant et périlleux trajet depuis la côte pam-phylienne fort malsaine jusqu'aux hauts-plateaux pisidiens fort mal fréquentés ? (cf. la maladie de Paul en Galatie : Ga 4:13 et suivant, et tous les risques courus dans ses voyages : 2Co 11:26 et suivants). Marc estimait-il qu'un pareil itinéraire, au sein de populations à forte proportion païenne, l'aurait beaucoup plus éloigné de son pays qu'il n'avait été prévu lors du départ ? Ou bien l'auteur du récit, qui vient de montrer d'une touche discrète Barnabas désormais éclipsé par « Saul appelé aussi Paul » (Ac 13:9, comp, d'abord « Barnabas et Saul » J (Ac 11:25,30 12:24 13 1,2,7) Puis « Paul et Barnabas ») (Ac 13:43,46,50 14:1,3 etc.), n'a-t-il pas voulu indiquer, dans Ac 13:13, sans y insister davantage, que ce changement de chef dans la troupe missionnaire avait déplu à Jean-Marc, lequel (nous le verrons plus loin) était proche parent de Barnabas, et devait préférer son autorité paisible à la fougueuse indépendance de Paul ? Cette façon elliptique de réduire le fait nouveau (changement de chef) en une tournure de style ( « Paul et ses compagnons ») et d'en rapprocher la conséquence sans la rattacher explicitement à sa cause ( « Jean se sépara d'eux »), serait bien dans la manière du rédacteur du livre des Actes. Quoi qu'il en soit de ses motifs, Marc pouvait avoir aussi ses excuses : le Saint-Esprit ne l'avait pas mis à part, lui, pour la mission, l'Église ne l'avait pas consacré, il n'était qu'un surnuméraire, choisi par les missionnaires sous leur propre responsabilité, mais (comme les faits allaient le prouver) nullement indispensable ou irremplaçable ; si de telles conditions d'engagement lui conservaient à ses yeux sa liberté, il a pu se juger autorisé à en user en présence des faits imprévus énumérés plus haut (voir Paul [ses voyages], II).

5.

Quelles qu'en aient été les raisons, sa défection devait être jugée en tout cas fort différemment par ses deux aînés. Barnabas la considéra si peu comme une désertion, qu'au moment de repartir en mission avec Paul, environ 3 ans plus tard (49/50), il voulait à tout prix, une fois de plus, l' « emmener » ; Paul au contraire n'y consentit à aucun prix, précisément parce qu' « il les avait quittés en Pamphylie et abandonnés » en plein travail. Certains commentateurs mettent ce différend en relation avec l'incident d'Antioche, où Paul avait récemment condamné les menées judaïsantes de Céphas et de Barnabas (Ga 2:11-14) ; il paraît pourtant difficile d'admettre que l'auteur du livre des Actes eût alors reporté sur Marc la responsabilité de la rupture entre Paul et Barnabas. Ni l'un ni l'autre ne voulurent céder, et la discussion fut vive (grec paroxusmos)  ; elle aboutit à la séparation : Barnabas partit avec Marc pour évangéliser encore Chypre, son propre pays d'origine, (cf. Ac 4:36) tandis que Paul, commençant lui aussi son second voyage missionnaire par son propre pays d'origine, la Syrie et Cilicie, (cf. Ac 22:3) prenait pour nouveau compagnon Silas, auquel il devait bientôt adjoindre Timothée (Ac 15:40 16:3). C'est dans ces circonstances que Barnabas (voir ce mot) disparaît du livre des Actes, bien que Paul doive le citer quelque 5 ans plus tard dans 1Co 9:6 comme un apôtre du Seigneur, en des termes qui le supposent encore vivant. D'après les Actes de Barnabas, ouvrage apocryphe du IV e ou du V e siècle fort sujet à caution, il aurait été martyr dans l'île de Chypre et Marc aurait alors gagné l'Egypte pour prêcher l'Evangile dans la ville d'Alexandrie. Cette dernière tradition n'est pas inacceptable, car d'anciens témoignages (Eusèbe, Jérôme, Épiphane, etc.) rattachent à Marc la fondation de cette Église, quoiqu'il soit étrange que ses deux plus grands chefs, Clément et Origène, n'en parlent ni l'un ni l'autre. Eusèbe précise que le successeur de Marc y serait entré en fonctions dans la 8 e année de Néron (61/62), ce qui rendrait compte de l'activité de Marc pendant une dizaine d'années, jusqu'à ce que nous le retrouvions en la compagnie de Paul.

6.

Il y paraît tout d'abord dans Col 4:10 : « Marc, le cousin de Barnabas » ; proche parenté, car le grec anepsios désigne spécialement les cousins germains (voir Cousin) : Marie mère de Marc devait être soeur de la mère ou du père de Barnabas. Ainsi se confirme bien l'identité, que nous avons admise jusqu'ici, du Jean-Marc compagnon de Barnabas d'après Act., avec le Marc cousin de Barnabas et compagnon de Paul d'après trois épîtres de ce dernier. Si ses ép. aux Col et à Philém, sont écrites de Rome (comme nous le supposons), elles se placent vers 59-61 ; si elles datent de la captivité de Césarée (voir Colossiens, III), elles remontent à environ 3 ans plus tôt, ce qui cadre moins bien avec l'époque précitée suggérée par Eusèbe pour le départ de Marc d'Alexandrie. Dans l'une ou l'autre hypothèse les allusions de Paul à des recommandations que les chrétiens de Colosses ont déjà reçues à son sujet et l'ordre de l'apôtre de bien l'accueillir s'il va les voir (car selon toute apparence la tournure ambiguë de la phrase se rapporte bien à Marc et non pas à Barnabas) indiquent que Marc est connu d'eux, et sans doute les a visités antérieurement, en tout cas qu'il doit avoir l'intention de bientôt se rendre en leur région. L'apôtre lui-même l'espérait, escomptant sa propre libération : il le dit expressément à l'hôte de l'Église même de Colosses, Philémon, dans le billet qu'il lui adresse en même temps que l'épître à la communauté. (cf. Phm 1:24) Ces deux mentions de Marc par Paul prouvent péremptoirement qu'entre eux le vieil incident est clos : non seulement il le recommande aux chrétiens de la vallée du Lycus, qui connaissaient fort bien son abandon lors de la première mission dans une région frontière de la leur, mais encore il insiste sur le fait que Marc est l'un des trois seuls frères d'origine israélite (=circoncis) qui l'ont soutenu dans sa captivité ; son ancien « aide », le trouvant prisonnier, est devenu son « compagnon de travail » (grec sunergos) et, par là, une « consolation » (parêgoria). Après l'ancienne brouille passagère, la réconciliation complète ne peut que les honorer l'un et l'autre.

7.

Marc s'est-il effectivement rendu à Colosses ? On l'ignore. Mais en Asie Mineure, certainement, si la 2 e ép. de Paul à Timothée est bien, comme nous le pensons (voir Pastorales), un message d'une deuxième captivité de l'apôtre à Rome, sa dernière, peu avant sa mort (vers 64 ou 67). S'adressant à son disciple, qui se trouve alors non loin de Troas (2Ti 4:13) et probablement à Éphèse, et l'engageant à venir le rejoindre bientôt (2Ti 4:9), Paul dit à Timothée de prendre en chemin et de lui amener Marc, qui lui est « fort utile pour le ministère » (2Ti 4:11). Encore une fois est caractérisé comme une activité auxiliaire ce genre de service (grec diaconia), ministère pratique, dans lequel il excellait. On aime à recueillir au sujet du jeune compagnon de la première mission comme des dernières épreuves ce témoignage et ce voeu suprêmes du grand apôtre, à la veille de son martyre (2Ti 4:6,8).

8.

Devait-il le revoir, avant la fin ? Ce n'est pas impossible, car vers l'époque même où Paul va disparaître, à Rome, voici reparaître Pierre, à Rome aussi, qui dans son épître (1Pi 5:13) appelle Marc son « fils » (huïos). Que ce titre d'affection soit proprement celui d'un fils spirituel, amené à l'Évangile par l'apôtre lui-même (en ce cas, Paul disait plutôt : enfant [teknon], cf. Phm 1:10, etc.), ou dans un sens plus général celui d'un jeune et fidèle disciple, il semble en tout cas fort bien approprié à Marc de la part du vieil ami de sa mère qu'au temps de sa jeunesse il voyait à la maison, le plus considéré parmi les Douze, se joindre aux frères assemblés sous l'épreuve des persécutions. Élève et maître se sont donc retrouvés « à Babylone », endroit d'où Pierre envoie sa lettre en transmettant à ses lecteurs la salutation de Marc ; on voit généralement dans ce nom de Babylone une appellation symbolique (comme est aussi symbolique l'expression voisine : sunéklektê =la co-élue, c-à-d, certainement l'Église), et l'analogie de l'Apocalypse (Ap 14:8 etc.) fait reconnaître la Rome impériale sous le nom figuré de Babylone (voir ce mot). En quelque année que Pierre soit mort, sans doute à Rome, probablement sous Néron, soit en même temps que le martyre de Paul soit quelques années après (voir Simon Pierre), la présence de Marc auprès de lui dans la capitale à cette époque (entre 64 et 68) concorde exactement avec la très solide tradition chrétienne qui situe précisément dans ce cadre la composition de l'évangile selon saint Marc par ce disciple lui-même, alors devenu 1' « interprète » (grec herméneutês) de la prédication de Pierre (voir Marc [évangile de], I ; Évangile Syn., concl.). Cette concordance avec le témoignage unanime de l'Eglise assure les plus fortes probabilités à notre interprétation de 1Pi 5:13, parmi les diverses explications, toutes hypothétiques, qui dépendent des solutions données aux problèmes de la 1 re ép. de Pierre (voir art.) : auteur, époque, lieu de composition.

A propos de cette huitième et dernière mention de Marc dans le N.T., il est à remarquer qu'elle fut écrite sous la dictée de Pierre par le disciple Silvain (1Pi 5:12), sans doute le Silas (voir ce mot) du livre des Actes, jadis emmené par Paul en mission à la place de Jean-Marc précisément (Ac 15:37,40) ; ce Silas, ancien associé de Paul, se trouve finalement avec Pierre, auprès duquel il joue le rôle de « secrétaire » pour rédiger cette épître, comme Marc jouera auprès du même Pierre le rôle d' « interprète » pour prendre des notes sur la prédication de l'apôtre et pour les composer ensuite en l'évangile qui portera le nom du disciple.

9.

En dehors des traditions relatives à cette rédaction de l'évangile de Marc, qu'on trouvera dans l'article suivant, les témoignages des Pères de l'Église concernant sa personne sont rares et fort incertains. D'après des documents romains (l'évêque Hippolyte au III° siècle, les préfaces latines de l'évangile, celle de la Vulgate et un ms. espagnol de cette dernière au VIII° siècle), il aurait porté un surnom grec : l'estropié des doigts ou d'un doigt (kolobodaktulos). On en a cherché des explications bien peu naturelles : il se serait amputé volontairement un pouce pour échapper au sacerdoce juif, (cf. Le 21:16 et suivants ; mais ceci implique qu'il aurait été de la tribu de Lévi, comme son cousin Barnabas : supposition sans aucun appui) ou bien on aurait souligné comme un mérite le fait d'avoir pu, quoique mutilé, composer un ouvrage ; ou bien, au contraire, le surnom aurait eu un sens figuré péjoratif, soit comme équivalent de déserteur pour son abandon de la première mission, soit comme sobriquet destiné par certains philosophes à ridiculiser la brièveté de son évangile ! Si le souvenir de cette singulière épithète, conservée dans les milieux chrétiens de Rome, a quelque valeur historique, mieux vaut l'accepter dans son sens le plus naturel et y voir une infirmité, accidentelle ou congénitale, ayant pu affecter l'une des mains ou même les deux, ou bien consister en un pied bot ou une claudication, et de nature à dériver la carrière du disciple vers ce ministère de second plan par lequel il rendit des services considérables à l'Évangile, comme auxiliaire des apôtres d'avant-garde.

10.

Au sujet de sa mort on ne sait rien de sûr. Diverses traditions ont rattaché, comme nous l'avons dit, une certaine période de son ministère à l'Église d'Alexandrie et à la mission en Egypte ; il y aurait été le premier évêque, y aurait subi le martyre et y aurait été enseveli. Au IX° siècle, des Vénitiens y auraient pris ses cendres pour les transporter dans leur cité. Des récits apocryphes et de nombreuses légendes ont fleuri autour de sa personne, de son martyre et de l'enlèvement soi-disant miraculeux de son corps jusqu'à Saint-Marc, à Venise, dont il a été fait le patron, et où l'on voit encore une place d'honneur réservée au « lion de saint Marc » (Invention évoquée par l'attribut de l'évangile de Marc dans l'iconographie chrétienne : voir Evangile, II). Jn L.

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Versets relatifs

    • Lévitique 21

      16 L'Éternel parla encore à Moïse, en disant :

      Lamentations 1

      1 Comment est-elle assise solitaire, la ville si peuplée ! Celle qui était grande entre les nations est semblable à une veuve ; la princesse des provinces est devenue tributaire !
      2 Elle pleure durant la nuit, et les larmes couvrent ses joues ; de tous ceux qu'elle aimait aucun ne la console ; tous ses amis ont agi perfidement contre elle, ils sont devenus ses ennemis.
      3 Juda s'est exilé devant l'affliction et la grandeur de sa servitude ; il demeure au milieu des nations, et il n'y trouve point de repos ; tous ses persécuteurs l'ont saisi dans l'angoisse.
      4 Les chemins de Sion sont dans le deuil, car personne ne vient plus aux fêtes solennelles ; toutes ses portes sont désertes, ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont désolées, et elle est remplie d'amertume.
      5 Ses adversaires ont le dessus, ses ennemis prospèrent ; car l'Éternel l'a affligée, à cause de la multitude de ses forfaits ; ses petits enfants ont marché captifs devant l'ennemi.
      6 Et la fille de Sion a perdu toute sa splendeur ; ses chefs sont devenus comme des cerfs qui ne trouvent point de pâture, et ils s'en vont, privés de force, devant celui qui les chasse.
      7 Aux jours de son affliction et de son exil, Jérusalem s'est souvenue de toutes les choses désirables qu'elle possédait depuis les jours anciens. Quand son peuple est tombé par la main de l'ennemi et que personne n'est venu à son aide, ses adversaires l'ont vue et se sont moqués de ses sabbats.
      8 Jérusalem a grièvement péché ; c'est pourquoi elle est devenue un objet de dégoût ; tous ceux qui l'honoraient la méprisent, parce qu'ils ont vu sa nudité ; elle-même gémit et détourne la tête !
      9 Sa souillure était dans les pans de sa robe, et elle ne s'est pas souvenue de sa fin. Elle a été prodigieusement abaissée ; elle n'a point de consolateur ! Regarde, ô Éternel ! mon affliction ; car l'ennemi triomphe.
      10 L'adversaire a étendu la main sur tout ce qu'elle avait de plus désirable ; car elle a vu entrer dans son sanctuaire les nations, au sujet desquelles tu avais donné cet ordre : Elles n'entreront point dans ton assemblée.
      11 Tout son peuple gémit, ils cherchent du pain ; ils ont donné ce qu'ils avaient de plus précieux pour de la nourriture, afin de ranimer leur vie. Vois, ô Éternel, et regarde combien je suis méprisée !
      12 N'êtes-vous pas touchés, vous tous qui passez par le chemin ? Regardez et voyez s'il est une douleur pareille à la douleur dont j'ai été frappée, moi que l'Éternel afflige au jour de l'ardeur de sa colère.
      13 D'en haut, il a envoyé dans mes os un feu qui s'en est rendu maître ; il a tendu un filet sous mes pieds, et m'a fait tomber en arrière. Il m'a mise dans la désolation, dans une langueur de tous les jours.
      14 Le joug de mes iniquités est lié par sa main. Elles sont entrelacées et pèsent sur mon cou ; il a fait fléchir ma force ; le Seigneur m'a livrée à des mains auxquelles je ne puis résister.
      15 Le Seigneur a renversé au milieu de moi tous les hommes vaillants ; il a convoqué contre moi une assemblée, pour mettre en pièces mes jeunes gens d'élite. Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda !
      16 C'est pour cela que je pleure, et que mon oeil, mon oeil se fond en eau ; car le consolateur qui ranimait mon âme s'est éloigné de moi ; mes enfants sont dans la désolation, parce que l'ennemi a été le plus fort.
      17 Sion étend ses mains, et personne ne la console ; l'Éternel a ordonné aux ennemis de Jacob de l'entourer de toutes parts. Jérusalem est devenue parmi eux comme un objet d'horreur.
      18 L'Éternel est juste ; car j'ai été rebelle à sa parole. Peuples, écoutez tous, je vous prie, et regardez ma douleur ! Mes vierges et mes jeunes gens sont allés en captivité.
      19 J'ai appelé mes amis, mais ils m'ont trompée. Mes sacrificateurs et mes anciens ont expiré dans la ville, lorsqu'ils cherchaient de la nourriture pour ranimer leur vie.
      20 Regarde, ô Éternel ! car je suis dans la détresse : mes entrailles bouillonnent, mon coeur est bouleversé au-dedans de moi, car j'ai été fort rebelle. Au-dehors, l'épée fait ses ravages ; au-dedans, c'est la mort !
      21 Ils m'entendent gémir ; et personne ne me console. Tous mes ennemis ont appris mon malheur ; ils se réjouissent de ce que tu l'as fait. Tu feras venir le jour que tu as annoncé, et ils seront semblables à moi.
      22 Que toute leur malice vienne devant toi, et traite-les comme tu m'as traitée, à cause de toutes mes transgressions ; car mes gémissements sont en grand nombre, et mon coeur est languissant.

      Lamentations 2

      1 Comment le Seigneur, dans sa colère, a-t-il couvert d'un nuage la fille de Sion ? Il a précipité des cieux sur la terre la gloire d'Israël, et au jour de sa colère il ne s'est point souvenu du marchepied de ses pieds !
      2 Le Seigneur a détruit sans pitié toutes les demeures de Jacob ; il a ruiné, dans sa fureur, les forteresses de la ville de Juda ; il les a jetées par terre, il a profané le royaume et ses chefs.
      3 Dans l'ardeur de sa colère, il a brisé toute la force d'Israël ; il a retiré sa droite en présence de l'ennemi ; il a allumé dans Jacob comme un feu flamboyant, qui consume de toutes parts.
      4 Il a tendu son arc comme un ennemi ; sa droite s'est tenue comme celle d'un adversaire ; il a tué tout ce qui était agréable à l'oeil ; sur la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère.
      5 Le Seigneur a été comme un ennemi, il a détruit Israël, il a détruit tous ses palais, il a ruiné toutes ses forteresses, il a multiplié chez la fille de Juda les gémissements et les plaintes.
      6 Il a ravagé son enclos comme un jardin ; il a détruit le lieu de son assemblée. L'Éternel a fait oublier, dans Sion, la fête solennelle et le sabbat ; et dans l'indignation de sa colère, il a rejeté le roi et le sacrificateur.
      7 Le Seigneur a dédaigné son autel, il a répudié son sanctuaire ; il a livré aux mains de l'ennemi les murailles de ses palais ; ils ont jeté leurs cris dans la maison de l'Éternel, comme en un jour de fête.
      8 L'Éternel avait résolu de détruire la muraille de la fille de Sion ; il a tendu le cordeau, et n'a point retiré sa main pour cesser de détruire ; il a mis dans le deuil le rempart et la muraille ; l'un et l'autre languissent attristés.
      9 Ses portes sont enfoncées en terre ; il en a détruit et brisé les barres. Son roi et ses chefs sont parmi les nations ; la loi n'est plus ; ses prophètes même ne reçoivent aucune vision de l'Éternel.
      10 Les anciens de la fille de Sion sont assis à terre et se taisent ; ils mettent de la poussière sur leur tête ; ils se sont ceints de sacs ; les vierges de Jérusalem laissent retomber leur tête vers la terre.
      11 Mes yeux se consument dans les larmes ; mes entrailles bouillonnent, et mon foie se répand sur la terre, à cause de la plaie de la fille de mon peuple, parce que les petits enfants et ceux qui sont à la mamelle défaillent dans les places de la ville.
      12 Ils disaient à leurs mères : Où est le froment et le vin ? lorsqu'ils défaillaient comme des blessés à mort dans les places de la ville, et rendaient l'âme sur le sein de leurs mères.
      13 Quel témoignage présenterai-je ? A quoi te comparerai-je, fille de Jérusalem ? Et à qui t'égalerai-je, pour te consoler, vierge, fille de Sion ? Car ta plaie est grande comme la mer ; qui est-ce qui te guérira ?
      14 Tes prophètes ont eu pour toi des visions mensongères et vaines ; ils ne t'ont point découvert ton iniquité, pour détourner ta captivité, mais ils ont eu pour toi des oracles de mensonge et d'égarement.
      15 Tous les passants battent des mains à ton sujet ; ils sifflent, ils branlent la tête, contre la fille de Jérusalem. Est-ce là, disent-ils, la ville qu'on appelait la parfaite en beauté, la joie de toute la terre ?
      16 Tous tes ennemis ouvrent la bouche contre toi ; ils sifflent et grincent des dents ; ils disent : Nous les avons engloutis ! Oui, c'est ici le jour que nous attendions, nous y sommes parvenus, nous le voyons !
      17 L'Éternel a fait ce qu'il avait résolu ; il a accompli la parole qu'il avait dès longtemps arrêtée ; il a détruit, il n'a point épargné. Il a réjoui l'ennemi à ton sujet, et il a relevé la force de tes adversaires.
      18 Leur coeur crie vers le Seigneur : Muraille de la fille de Sion ! verse des larmes, comme un torrent, jour et nuit ; ne te donne pas de relâche, et que la prunelle de tes yeux ne se repose point !
      19 Lève-toi et crie de nuit, dès le commencement des veilles de la nuit ; répands ton coeur comme de l'eau, en la présence du Seigneur ! Lève tes mains vers lui, pour la vie de tes petits enfants, qui meurent de faim aux coins de toutes les rues !
      20 Regarde, ô Éternel ! et considère qui tu as ainsi traité ! Fallait-il que les femmes dévorassent leur fruit, les petits enfants, objets de leurs caresses ? Fallait-il que le sacrificateur et le prophète fussent tués dans le sanctuaire du Seigneur ?
      21 Le jeune homme et le vieillard sont couchés par terre dans les rues ; mes vierges et mes jeunes gens d'élite sont tombés par l'épée ; tu as tué, au jour de ta colère, tu as égorgé, tu n'as point épargné !
      22 Tu as appelé de toutes parts sur moi les frayeurs, comme à un jour de fête solennelle ; et au jour de la colère de l'Éternel, nul n'a échappé ni survécu. Ceux que j'avais caressés et élevés, mon ennemi les a consumés !

      Marc 14

      13 Alors il envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau ; suivez-le.
      51 Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d'une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent.

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur établit encore soixante et dix autres disciples ; et il les envoya deux à deux devant lui, dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller.
      2 Et il leur disait : La moisson est grande ; mais il y a peu d'ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson.
      3 Allez, je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 Ne portez ni bourse, ni sac, ni souliers ; et ne saluez personne en chemin.
      5 Et dans quelque maison que vous entriez, dites en entrant : La paix soit sur cette maison.
      6 S'il y a là un enfant de paix, votre paix reposera sur lui ; sinon elle retournera à vous.
      7 Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu'on vous donnera ; car l'ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d'une maison à une autre maison.
      8 Et dans quelque ville que vous entriez, si l'on vous y reçoit, mangez de ce qu'on vous présentera.
      9 Guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous.
      10 Mais dans quelque ville que vous entriez, si l'on ne vous reçoit pas, sortez dans les rues, et dites :
      11 Nous secouons contre vous la poussière qui s'est attachée à nous dans votre ville ; sachez pourtant que le règne de Dieu s'est approché de vous.
      12 Je vous dis qu'en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là.
      13 Malheur à toi, Chorazin ; malheur à toi, Bethsaïda ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient converties, en prenant le sac et la cendre.
      14 C'est pourquoi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au Jugement que le vôtre.
      15 Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusqu'en enfer.
      16 Qui vous écoute, m'écoute ; et qui vous rejette, me rejette ; et qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé.
      17 Or, les soixante et dix disciples revinrent avec joie, disant : Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom.
      18 Et il leur dit : Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
      19 Voici, je vous donne le pouvoir de marcher sur les serpents, sur les scorpions, et sur toutes les forces de l'ennemi ; et rien ne pourra vous nuire.
      20 Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux.
      21 En ce même instant, Jésus tressaillit de joie en son esprit et dit : Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants ! Oui, ô Père, cela est ainsi, parce que tu l'as trouvé bon !
      22 Toutes choses m'ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler.
      23 Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !
      24 Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l'ont point vu ; et d'entendre ce que vous entendez, et ne l'ont point entendu.
      25 Alors un docteur de la loi se leva et dit à Jésus, pour l'éprouver : Maître, que faut-il que je fasse pour hériter de la vie éternelle ?
      26 Jésus lui dit : Qu'est-ce qui est écrit dans la loi, et qu'y lis-tu ?
      27 Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même.
      28 Et Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras.
      29 Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ?
      30 Et Jésus, reprenant la parole, dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jérico, et tomba entre les mains des brigands, qui le dépouillèrent ; et après l'avoir blessé de plusieurs coups, ils s'en allèrent, le laissant à demi mort.
      31 Or, il se rencontra qu'un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et ayant vu cet homme, il passa outre.
      32 Un lévite étant aussi venu dans le même endroit, et le voyant, passa outre.
      33 Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion.
      34 Et s'approchant, il banda ses plaies, et il y versa de l'huile et du vin ; puis il le mit sur sa monture, et le mena à une hôtellerie, et prit soin de lui.
      35 Le lendemain, en partant, il tira deux deniers d'argent, et les donna à l'hôte, et lui dit : Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour.
      36 Lequel donc de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui est tombé entre les mains des voleurs ?
      37 Le docteur dit : C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Jésus donc lui dit : Va, et fais la même chose.
      38 Comme ils étaient en chemin, il entra dans un bourg, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison.
      39 Elle avait une soeur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole.
      40 Et Marthe était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma soeur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu'elle m'aide.
      41 Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t'agites pour beaucoup de choses ;
      42 (10-41) mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

      Actes 1

      23 Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias.

      Actes 4

      36 Ainsi Joses, surnommé par les apôtres Barnabas, c'est-à-dire, fils de consolation, Lévite et originaire de Cypre,

      Actes 11

      25 Barnabas s'en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ;
      28 Et l'un d'eux, nommé Agabus, se leva, et annonça par l'Esprit qu'il y aurait une grande famine par toute la terre ; ce qui arriva en effet sous Claude César.
      30 Et ils le firent, l'envoyant aux anciens par les mains de Barnabas et de Saul.

      Actes 12

      12 Et s'étant reconnu, il alla à la maison de Marie, mère de Jean, sur-nommé Marc, où plusieurs personnes étaient assemblées et priaient.
      24 Or la parole du Seigneur croissait, et se répandait.
      25 Et Barnabas et Saul, après s'être acquittés de leur ministère, s'en retournèrent de Jérusalem, ayant aussi pris avec eux Jean, surnommé Marc.

      Actes 13

      1 Il y avait dans l'Église d'Antioche quelques prophètes et docteurs, Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
      3 Alors ayant jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les firent partir.
      5 Et étant arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs, et ils avaient aussi Jean pour les aider.
      6 Ayant ensuite traversé l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésus,
      7 Qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désira entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Élymas, le magicien, car c'est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi.
      9 Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit :
      10 O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ?
      11 Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l'instant, l'obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide.
      12 Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d'admiration pour la doctrine du Seigneur.
      13 Et Paul et ceux qui étaient avec lui, s'étant embarqués à Paphos, vinrent à Perge en Pamphylie. Mais Jean, s'étant séparé d'eux, revint à Jérusalem.
      43 Et quand l'assemblée se fut dispersée, plusieurs Juifs et prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui, s'entretenant avec eux, les exhortèrent à persévérer dans la grâce de Dieu.
      46 Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C'était à vous d'abord qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils.
      50 Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays.

      Actes 14

      1 Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu'il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent.
      3 Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles.

      Actes 15

      3 Étant donc envoyés par l'Église, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des Gentils ; et ils donnèrent une grande joie à tous les frères.
      37 Et Barnabas voulait prendre avec lui Jean, surnommé Marc.
      39 Il y eut donc une contestation, en sorte qu'ils se séparèrent l'un de l'autre, et que Barnabas, prenant Marc avec lui, s'embarqua pour l'île de Cypre.
      40 Mais Paul, ayant choisi Silas, partit après avoir été recommandé à la grâce de Dieu par les frères ;

      Actes 16

      3 Paul voulut qu'il l'accompagnât ; et l'ayant pris, il le circoncit, à cause des Juifs qui étaient en ces lieux ; car tous savaient que son père était Grec.

      Actes 22

      3 Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais j'ai été élevé dans cette ville aux pieds de Gamaliel, et instruit avec rigueur dans la loi de nos pères, étant zélé pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui.

      1 Corinthiens 1

      14 Je rends grâces à Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ;
      15 Afin que personne ne dise que j'ai baptisé en mon nom.
      16 J'ai encore baptisé la famille de Stéphanas ; du reste, je ne sais si j'ai baptisé quelque autre personne.

      1 Corinthiens 9

      6 Ou, n'y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n'ayons pas le droit de ne point travailler ?

      2 Corinthiens 11

      26 J'ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ;

      Galates 2

      11 Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris.
      12 Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision.
      13 Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation.
      14 Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser ?

      Galates 4

      13 Vous ne m'avez fait aucun tort ; et vous savez que je vous ai annoncé ci-devant l'Évangile dans l'infirmité de la chair ;

      Colossiens 4

      10 Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, cousin de Barnabas, pour lequel vous avez reçu des ordres ; (s'il va chez vous, recevez-le).

      2 Timothée 4

      6 Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche.
      9 Tâche de venir bientôt vers moi ;
      11 Luc seul est avec moi. Prends Marc, et l'amène avec toi, car il m'est fort utile pour le ministère.
      13 Quand tu viendras, apporte le manteau que j'ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins.

      Philémon 1

      10 Je te prie pour mon fils Onésime, que j'ai engendré étant dans les chaînes,
      24 Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons de travaux, te saluent.

      1 Pierre 5

      12 Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l'estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes.
      13 La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent.

      Apocalypse 14

      8 Et un autre ange le suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, la grande ville, parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité.
    • Lévitique 21

      Lamentations 1

      Lamentations 2

      Marc 14

      13 Alors, il envoya deux d’entre eux en leur donnant les instructions suivantes : — Allez dans la ville. Un homme portant une cruche pleine d’eau viendra à votre rencontre. Suivez-le.
      51 Un jeune homme le suit pourtant, couvert seulement d’un morceau d’étoffe.

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur choisit encore soixante-dix autres disciples et les envoya deux à deux, pour le précéder dans toutes les villes et les localités où il devait se rendre lui-même.
      2 Il leur dit : — La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Demandez donc au Seigneur à qui appartient la moisson d’envoyer plus d’ouvriers pour rentrer sa récolte.
      3 Allez maintenant, et rappelez-vous que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 N’emportez ni bourse, ni sac de voyage, ni sandales, et ne vous attardez pas en chemin pour faire des visites de politesse.
      5 Lorsque vous entrerez dans une maison, dites d’abord : — Que la paix soit sur cette maison !
      6 Si un homme de paix y habite, votre paix descendra sur lui. Si ce n’est pas le cas, elle reviendra vers vous.
      7 Restez dans cette maison-là, prenez la nourriture et la boisson que l’on vous donnera, car celui qui travaille a droit à son salaire. Ne passez pas d’une maison à l’autre pour demander l’hospitalité.
      8 Dans toute ville où vous irez et où l’on vous accueillera, mangez ce qu’on vous offrira,
      9 guérissez les malades qui s’y trouveront et dites aux gens : « Le règne de Dieu est là, tout près de vous ».
      10 Si, par contre, on refuse de vous recevoir dans une ville, allez sur la place publique et dites : —
      11 En signe de protestation contre vous, nous secouons de nos pieds même la poussière de votre ville pour vous la rendre. Sachez pourtant ceci : le règne de Dieu est proche.
      12 Je vous assure qu’au jour du jugement, Sodome sera traitée moins sévèrement que cette ville-là. —
      13 Malheur à vous, Chorazin et Bethsaïda ! Car si les habitants de Tyr et de Sidon avaient vu les miracles de la puissance de Dieu qui ont été accomplis au milieu de vous, il y a longtemps qu’ils auraient changé de vie et qu’ils auraient revêtu des sacs et se seraient couverts de cendre (en signe de deuil).
      14 C’est pourquoi, au jour du jugement, le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable que le vôtre.
      15 Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Non, tu seras abaissée et tu descendras jusqu’au séjour des morts.
      16 Il dit encore à ses disciples : — Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’il écoute, si quelqu’un vous méprise et vous rejette, c’est moi qu’il méprise et repousse. Or, celui qui me méprise et me repousse, méprise et repousse, en fait, celui qui m’a envoyé.
      17 À leur retour, les soixante-dix envoyés furent pleins de joie. — Maître, s’écriaient-ils, même les démons, lorsqu’ils entendent prononcer ton nom, nous obéissent ! —
      18 Oui, leur répondit-il, j’ai vu Satan succomber aussi rapidement que la foudre tombe du ciel.
      19 Écoutez bien ceci : il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher impunément sur les serpents et les scorpions, de dominer sur toutes les forces de l’ennemi, sans que rien ne puisse vous faire de mal.
      20 Toutefois, ce qui doit vous réjouir avant tout, ce n’est pas tant de voir que les esprits mauvais vous soient soumis, mais plutôt de savoir que vos noms sont inscrits dans les cieux.
      21 Au même moment, Jésus fut transporté de joie par le Saint-Esprit et s’écria : — Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces vérités aux savants et aux intelligents, et tu les as dévoilées à ceux qui sont tout petits. Oui, Père, il en est ainsi parce que tel a été ton bienveillant dessein, et je te loue pour cela.
      22 Mon Père a remis toutes choses entre mes mains. Personne ne connaît réellement le Fils, sauf le Père, et personne ne connaît réellement le Père, sauf le Fils et celui à qui il plaît au Fils de le faire connaître.
      23 Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : — Vous êtes heureux de voir ce que vous voyez !
      24 Car, je vous l’assure : beaucoup de prophètes et de rois auraient bien aimé voir ce que vous voyez maintenant, mais ils ne l’ont pas vu ; ils auraient été heureux d’entendre ce que vous entendez, mais jamais, ils ne l’ont entendu.
      25 À ce moment-là, un docteur de la loi intervint et posa à Jésus une question pour l’embarrasser. — Maître, lui dit-il, qu’est-ce que je dois faire pour être sûr d’obtenir la vie éternelle ?
      26 Jésus lui répondit : — Qu’est-ce qui est écrit dans notre loi ?
      27 Que dit-elle à ce sujet ? Comment la comprends-tu ? — Aime le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, lui répondit-il. Et : Aime ton prochain comme toi-même.
      28 — Excellente réponse, lui dit Jésus, fais cela et tu auras la vie.
      29 Mais le docteur de la loi voulant montrer que sa question était justifiée, répliqua : — Oui, mais qui donc est mon prochain ?
      30 Pour répondre à cette question, Jésus lui dit : — Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, quand il fut attaqué par des brigands. Ils lui arrachent ses habits, le maltraitent et s’en vont, le laissant à moitié mort.
      31 Il se trouve qu’un prêtre descend par le même chemin. Il voit cet homme, passe de l’autre côté de la route et s’éloigne.
      32 Après lui, un lévite arrive, lui aussi, au même endroit. Il s’approche, voit le blessé, puis prend l’autre côté de la route et s’éloigne.
      33 Mais un Samaritain, voyageant par là, arrive près de l’homme. Lorsqu’il le voit, il est pris de pitié pour lui.
      34 Il s’approche, soigne ses plaies avec de l’huile et du vin, avant de les recouvrir de pansements, puis il le charge sur sa propre mule et le conduit dans un centre d’hébergement où il le soigne de son mieux.
      35 Le lendemain, il sort deux deniers de sa poche, les remet au tenancier et lui dit : « Voudrais-tu prendre soin de cet homme ? Au cas où tu dépenserais davantage pour lui, je te le rembourserai lorsque je repasserai ».
      36 Et Jésus ajouta : — À ton avis, lequel des trois s’est montré le prochain de l’homme qui fut victime des brigands ? —
      37 C’est celui qui a eu pitié de lui, lui répondit le docteur de la loi. — Eh bien, va et agis de même ! lui dit Jésus.
      38 Pendant qu’ils étaient en route, Jésus entra dans un certain village. Là, une femme, nommée Marthe, l’accueillit dans sa maison.
      39 Elle avait une sœur appelée Marie. Celle-ci s’assit aux pieds de Jésus, pour écouter ce qu’il disait.
      40 Pendant ce temps, Marthe s’affairait, elle se laissait absorber par les multiples travaux domestiques. Brusquement, elle vint dire à Jésus : — Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma sœur me laisse faire le travail toute seule ? Dis-lui donc de m’aider.
      41 Mais le Seigneur lui répondit : — Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup trop de choses.
      42 Il y en a si peu qui soient vraiment nécessaires, une seule même suffit. Marie a choisi la meilleure part, celle que personne ne lui enlèvera.

      Actes 1

      23 Les frères proposèrent deux hommes : Joseph, fils de Sabbas, surnommé le Juste, et Matthias.

      Actes 4

      36 C’est ainsi que, par exemple, un nommé Joseph possédait un terrain. C’était un lévite originaire de Chypre, les apôtres le surnommaient Barnabas, c’est-à-dire celui qui console et encourage.

      Actes 11

      25 Barnabas se rendit alors à Tarse pour y chercher Saul. Quand il l’eut trouvé, il l’amena avec lui à Antioche.
      28 L’un d’eux, nommé Agabus, prédit sous l’inspiration de l’Esprit qu’une grande famine sévirait bientôt dans le monde entier. Cette famine eut effectivement lieu sous le règne de l’empereur Claude.
      30 Ainsi fut fait. Barnabas et Saul furent chargés de porter les dons (à Jérusalem) et de les remettre aux responsables de l’Église.

      Actes 12

      12 Il se mit à réfléchir et, bien conscient cette fois, se dirigea vers la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc. Un assez grand nombre de frères y étaient réunis pour prier.
      24 Entre-temps, la parole de Dieu se répandait de plus en plus et gagnait du terrain.
      25 Après avoir rempli leur mission, Barnabas et Saul repartirent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean surnommé Marc.

      Actes 13

      1 Il y avait alors, dans l’Église d’Antioche, des hommes qui avaient le don de parler au nom de Dieu, et d’autres qui possédaient le don d’enseigner : Barnabas, Siméon surnommé le Noir, Lucius originaire de Cyrène, Manaën, un camarade d’enfance d’Hérode le tétrarque, et Saul.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et pourvurent à leur voyage.
      5 Dès qu’ils furent arrivés dans le port de Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Jean-Marc était avec eux et les secondait.
      6 Ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos. Ils trouvèrent là un magicien juif nommé Bar-Jésus, qui se faisait passer pour un prophète.
      7 Il faisait partie de la cour du proconsul Sergius Paulus, un homme intelligent et ouvert. Celui-ci invita Barnabas et Saul et leur exprima le désir d’entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Elymas – c’est-à-dire le mage, dans notre langue – s’y opposa et excita le proconsul contre eux pour le dissuader de devenir croyant.
      9 Alors, Saul, plus connu à présent sous le nom de Paul, animé par l’Esprit saint, l’apostropha en le regardant droit dans les yeux : —
      10 Espèce de charlatan plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi juré de tout ce qui est bien, quand cesseras-tu de contrecarrer les plans du Seigneur ? Quand finiras-tu de falsifier sa vérité ?
      11 Attention ! C’est lui qui te punira maintenant ! Tu vas devenir aveugle et, pendant quelque temps, tu ne verras même plus la lumière du soleil. Au même instant, il se trouva enveloppé d’épaisses ténèbres ; autour de lui, c’était la nuit noire. Il se tournait en tâtonnant de tous côtés, cherchant quelqu’un qui lui donnerait la main pour le guider.
      12 Quand le proconsul vit ce qui venait de se passer, il fut vivement impressionné par la puissance de l’enseignement du Seigneur et il devint croyant.
      13 Quittant Paphos, Paul et ses compagnons reprirent la mer en direction de Perge en Pamphylie. Là, Jean-Marc les abandonna et revint à Jérusalem.
      43 Après que l’assemblée se fut dispersée, beaucoup de Juifs et de gens qui s’étaient convertis au judaïsme rejoignirent Paul et Barnabas pour s’entretenir avec eux. Ceux-ci les persuadaient d’accepter la grâce de Dieu et de s’attacher fidèlement à tout ce qu’il leur avait accordé.
      46 Paul et Barnabas leur déclarèrent alors avec une pleine assurance : — Notre devoir était de vous annoncer, à vous les premiers, la parole de Dieu. Mais puisque vous la refusez et que vous ne vous jugez sans doute pas dignes d’avoir part à la vie éternelle, eh bien ! nous allons désormais nous tourner vers les autres peuples.
      50 Mais les Juifs montèrent la tête à des femmes dévotes de la haute société qui s’étaient attachées au judaïsme. Par elles, ils gagnèrent les notables de la ville et déchaînèrent ainsi une persécution contre Paul et Barnabas, qui furent expulsés de leur territoire.

      Actes 14

      1 À Iconium, (les choses se passèrent à peu près de la même manière :) Paul et Barnabas se rendirent à la synagogue des Juifs ; ils y parlèrent avec une telle puissance qu’un nombre considérable de Juifs et de Grecs devinrent croyants.
      3 Néanmoins, Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette ville ; ils parlèrent avec assurance, car ils se fondaient sur le Seigneur qui confirmait lui-même le message de la grâce par des témoignages (visibles). En effet, il leur donnait le pouvoir d’accomplir des miracles et des prodiges qui appuyaient leur prédication.

      Actes 15

      3 L’Église pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant partout comment les non-Juifs se convertissaient à la foi. Et tous les frères en eurent beaucoup de joie.
      37 Barnabas fut d’accord et proposa d’emmener aussi Jean, surnommé Marc.
      39 On se mit à insister, à s’obstiner ; la discussion s’échauffa, et chacun finit par partir de son côté. Barnabas s’embarqua avec Marc pour l’île de Chypre.
      40 Paul, de son côté, choisit Silas et partit avec lui, après que les frères lui eurent souhaité bon voyage en le confiant à la grâce du Seigneur.

      Actes 16

      3 Paul décida de se l’adjoindre comme collaborateur. Il le prit donc avec lui et le fit circoncire, par égard pour les Juifs de ces régions (parmi lesquels il aurait à travailler et qui) tous, en effet, savaient que son père était grec.

      Actes 22

      3 Je suis juif, moi aussi, je suis né à Tarse en Cilicie, mais j’ai été élevé ici à Jérusalem. C’est Gamaliel qui fut mon maître ; il m’a inculqué comment il fallait observer scrupuleusement la loi de nos ancêtres. Aussi, j’étais un partisan farouche de la cause de Dieu – comme vous l’êtes tous aujourd’hui. C’est avec un zèle passionné et enthousiaste que je l’ai servie.

      1 Corinthiens 1

      14 Dieu merci de ce qu’à part Crispus et Gaïus, je n’ai baptisé aucun de vous.
      15 Au moins, personne ne peut prétendre avoir été baptisé en mon nom.
      16 Ah si ! J’ai baptisé encore les gens de la maison de Stéphanas. À part ceux-là, je crois n’avoir baptisé personne.

      1 Corinthiens 9

      6 Ou bien, Barnabas et moi-même serions-nous les seuls à devoir travailler pour gagner notre pain ?

      2 Corinthiens 11

      26 Que de voyages j’ai entrepris ! J’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans les régions infestées de brigands, en danger de la part des Juifs, en danger de la part des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger de la part des faux chrétiens.

      Galates 2

      11 Cependant, plus tard, lorsque Pierre est venu à Antioche, j’ai dû prendre personnellement position contre lui. Je lui ai tenu tête, car il était manifestement dans son tort et méritait d’être repris.
      12 En effet, avant l’arrivée de certaines personnes de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les non-Juifs convertis. Puis, quand ces gens sont arrivés, il a subitement pris peur et s’est esquivé, évitant de fréquenter les frères non juifs. Par crainte des « judaïsants », partisans de la circoncision, il s’est tenu complètement à l’écart des chrétiens non juifs.
      13 Les autres Juifs convertis, imitant sa conduite, se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner avec eux à la dissimulation.
      14 Je voyais clairement qu’ils quittaient le droit chemin et ne marchaient plus selon la vérité enseignée par l’Évangile. J’ai alors dit ouvertement à Pierre, dans une réunion de l’Église (afin d’être entendu par tous) : « Si toi qui es juif, tu te sens libre de suivre les coutumes non juives et t’estimes dégagé des ordonnances légales du judaïsme, pourquoi veux-tu contraindre les non-Juifs convertis à respecter les coutumes juives ? »

      Galates 4

      13 Vous rappelez-vous notre première rencontre ? Ce fut par suite d’une maladie que je me suis arrêté chez vous et que je vous ai annoncé l’Évangile.

      Colossiens 4

      10 Vous avez les salutations d’Aristarque, mon compagnon de prison, et de Marc, le cousin de Barnabas ; je vous ai donné des instructions particulières à son sujet : s’il vient vous voir, faites-lui bon accueil.

      2 Timothée 4

      6 Car, en ce qui me concerne, je suis bien près du sacrifice de ma vie. Le moment du grand départ approche.
      9 Efforce-toi de venir me rejoindre aussitôt que possible.
      11 Seul Luc est encore avec moi. Prends Marc et amène-le avec toi ; il peut me rendre de précieux services ici et m’assister dans mon ministère.
      13 Lorsque tu viendras, rapporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, ainsi que les livres, surtout les parchemins.

      Philémon 1

      10 Je viens te prier en faveur de mon enfant. Oui, ici, dans cette prison, je suis devenu le père spirituel d’Onésime.
      24 Tu as aussi les salutations de Marc, d’Aristarque, de Démas et de Luc, mes collaborateurs.

      1 Pierre 5

      12 Par Sylvain, ce frère fidèle, je vous ai écrit, il me semble assez brièvement, pour vous encourager et vous assurer que Dieu vous a véritablement accordé sa grâce. Puissiez-vous demeurer fermement attachés à elle !
      13 Recevez les salutations de l’Église de Babylone choisie, comme vous, par Dieu. Marc, mon fils, vous salue.

      Apocalypse 14

      8 Un second ange le suivit, disant : — Elle est tombée, la puissante Babylone est tombée, celle qui avait enivré toutes les nations avec le vin brûlant de sa rage de plaisir et de son infidélité passionnée.
    • Lévitique 21

      16 Le Seigneur dit à Moïse

      Lamentations 1

      1 Hélas ! la voilà toute seule, la cité autrefois si fréquentée ! Elle, si renommée parmi les nations, la voilà comme veuve. Hier princesse dominant les provinces, la voilà réduite au travail des esclaves.
      2 Elle passe la nuit à pleurer, ses joues ruissellent de larmes. Parmi tous ses amis, plus personne pour la réconforter. Tous ses amis l’ont abandonnée, ils sont maintenant des ennemis pour elle.
      3 Accablée de misère et du pire esclavage, la tribu de Juda part en déportation. Elle vit chez les païens, mais sans trouver où se fixer. Ceux qui la poursuivaient l’ont rejointe en la coinçant dans une impasse.
      4 Les chemins qui vont à Sion sont dans le deuil, délaissés par ceux qui venaient à la fête. Ses places publiques sont désertées, ses prêtres soupirent de découragement. Ses jeunes filles sont désespérées. Que tout cela est amer pour Sion !
      5 Ses ennemis ont eu le dessus, ses adversaires sont tranquilles. C’est le Seigneur qui l’afflige pour ses nombreuses désobéissances. Ses jeunes enfants, poussés par les vainqueurs, partent vers la captivité.
      6 Sion voit s’en aller tout ce qui faisait sa gloire. Ses ministres font penser à des cerfs qui n’ont rien trouvé à brouter, et s’enfuient à bout de forces devant le chasseur.
      7 En ces jours où elle est errante et humiliée, Jérusalem se rappelle tout ce qu’elle avait de précieux depuis si longtemps. Quand son peuple est tombé aux mains de l’ennemi, sans personne pour lui porter secours, ses vainqueurs ont trouvé amusant de la voir ainsi réduite à rien.
      8 Jérusalem a commis des fautes graves, c’est pourquoi elle provoque le dégoût. Ceux qui la respectaient la méprisent, maintenant qu’ils la voient toute nue. Elle n’a plus qu’à se retirer en poussant des soupirs.
      9 Sa robe porte les traces de sa souillure. Elle n’avait pas prévu ce qui arriverait, et la voilà surprise d’être ainsi déchue, sans personne pour la réconforter. « Seigneur, dit-elle, vois ma misère, vois comme mon ennemi est triomphant. »
      10 Les vainqueurs ont fait main basse sur tous ses trésors. Elle a même vu les païens pénétrer dans son sanctuaire. Tu avais pourtant interdit, Seigneur, qu’ils prennent place dans ton assemblée.
      11 Son peuple soupire, découragé, cherchant quelque chose à manger. Il a donné ce qu’il avait de plus précieux pour du pain, pour refaire ses forces. « Seigneur, prie-t-elle, regarde et vois à quel point je suis méprisée. »
      12 Vous tous qui passez par ici, ce malheur ne vous a pas touchés ; regardez et constatez : il n’y a pas de souffrance comparable à celle que je subis, à celle que le Seigneur m’a infligée, le jour où sa colère a éclaté.
      13 De là-haut, il a envoyé un feu et l’a fait pénétrer en moi. Il a tendu un piège sous mes pas et m’a renversée en arrière. Il m’a complètement isolée, j’en suis malade tous les jours.
      14 Il a l’œil sur mes fautes, elles forment comme un nœud dans sa main, elles montent jusqu’à mon cou. Le Seigneur a paralysé mes forces, il m’a livrée aux mains d’adversaires contre lesquels je ne peux rien.
      15 Le Seigneur a rejeté dans le mépris tous les vaillants soldats que j’avais chez moi. Il a mobilisé une armée contre moi, pour écraser mes jeunes gens. Il m’a écrasée, moi Sion de Juda, comme du raisin au pressoir.
      16 C’est sur ce malheur que je pleure toutes les larmes de mon corps. Il est loin, celui qui peut me réconforter et me rendre la force de vivre. Mes enfants sont perdus pour moi, l’ennemi était trop fort.
      17 Sion a beau tendre les mains en suppliant, personne pour la réconforter. Sur l’ordre du Seigneur, les voisins d’Israël sont devenus ses adversaires. Parmi eux, Jérusalem ne provoque plus que du dégoût.
      18 Le Seigneur a eu raison d’agir ainsi, car je m’étais opposée à ses ordres. Vous tous qui êtes ici, écoutez bien, et regardez ma souffrance : mes jeunes filles et mes jeunes gens partent vers la captivité.
      19 J’ai appelé ceux qui m’aimaient, pourtant ils m’ont laissée tomber. Mes prêtres et mes conseillers ont expiré dans la ville, alors qu’ils cherchaient quelque chose à manger pour refaire leurs forces.
      20 Seigneur, vois dans quelle détresse je suis, et quelle émotion me brûle. J’ai le cœur tout retourné de t’avoir été rebelle à ce point. Dans la rue, l’épée m’a privée de mes enfants, à la maison, on se croirait chez les morts.
      21 On m’entend soupirer : personne pour me réconforter. Mes ennemis ont tous appris mon malheur, ils sont ravis de ce que tu m’as infligé. Tu as fait lever le jour annoncé. Qu’ils aient le même sort que moi !
      22 Regarde bien leur méchanceté et traite-les comme tu m’as traitée pour toutes mes désobéissances. Tu vois, je ne fais que soupirer, j’en ai le cœur malade.

      Lamentations 2

      1 Hélas, dans sa colère, le Seigneur maintient de bien sombres nuages sur Jérusalem ! Du haut du ciel, il a jeté jusqu’à terre ce qui était la gloire d’Israël. Quand sa colère a éclaté contre Sion, il a oublié qu’elle était son marchepied.
      2 Sans pitié le Seigneur n’a fait qu’une bouchée du domaine de son peuple. Dans son emportement, il a démoli les villes fortifiées de Juda, Il a jeté à terre et déshonoré le royaume et ses dirigeants.
      3 Dans sa colère ardente, il a cassé tout ce qui faisait la fierté d’Israël. Il s’est retenu d’intervenir quand l’ennemi est arrivé. Chez son peuple il a allumé un incendie qui a tout dévoré autour de lui.
      4 Comme un ennemi il a tendu son arc, gardant sa main droite en position de tir. Il s’est montré notre adversaire, en massacrant ce que nous avions plaisir à voir. Il a déversé sa fureur comme un feu sur le temple de Sion.
      5 Le Seigneur s’est conduit comme notre ennemi, il n’a fait qu’une bouchée d’Israël et de toutes ses belles maisons ; il a démoli ses fortifications, répandant partout dans le peuple de Juda plaintes et complaintes.
      6 Il a forcé la haie de son jardin, il a détruit le lieu où il nous rencontrait. A Sion, le Seigneur a fait oublier les jours de fête et de sabbat. En déchaînant sa colère, il a déshonoré aussi bien le roi que les prêtres.
      7 Le Seigneur ne veut plus de son autel, il a abandonné son lieu saint, il a laissé tomber aux mains de l’ennemi les belles maisons de Sion. Dans le temple, le vacarme était aussi fort que lors d’un jour de fête !
      8 Le Seigneur avait décidé de détruire les murailles de Sion. Il a étendu le cordeau à niveler, il n’a pas hésité à démolir. Il a mis en deuil l’avant-mur et le rempart, qui se délabrent l’un et l’autre.
      9 Les portes de la ville se sont écroulées, il a réduit en miettes ses fermetures. Roi et ministres sont aux mains des païens. Personne pour dire ce que Dieu veut ; même les prophètes ne reçoivent plus de message venant du Seigneur.
      10 Les conseillers de Sion sont assis à terre et gardent le silence, ils ont jeté de la poussière sur leur tête, ils ont revêtu la tenue de deuil. Et les jeunes filles de Jérusalem baissent la tête vers la terre.
      11 Mes yeux s’épuisent à pleurer, l’émotion me brûle, je ne puis retenir mon désespoir devant le désastre qui atteint mon peuple, alors que les nourrissons meurent de soif sur les places de la cité.
      12 Les enfants demandent à leur mère : « Où y a-t-il quelque chose à manger ? », tandis qu’ils défaillent, comme les blessés sur les places de la ville, et qu’ils expirent dans les bras de leur mère.
      13 Jérusalem, je ne sais plus que te dire ; ta situation ne ressemble à aucune autre ! Quel autre cas te citer, pour te consoler, pauvre Sion ? Ton désastre est immense, comme la mer ; personne ne pourrait t’en guérir.
      14 Tes prophètes n’ont eu pour toi que des messages mensongers et creux. Ils n’ont pas démasqué ta faute, ce qui aurait conduit à ton rétablissement. Leur message pour toi n’était que mensonge et poudre aux yeux.
      15 Tous ceux qui passent par ici applaudissent à ta ruine. Ils sifflent et hochent la tête pour se moquer de toi, Jérusalem : « Est-ce bien la ville qu’on appelait Beauté parfaite et Joie de toute la terre ? »
      16 Tous ceux qui t’en veulent ouvrent la bouche pour te provoquer. Ils sifflent, te montrent des dents menaçantes. Ils disent : « Nous n’en avons fait qu’une bouchée. Le voilà venu, le jour que nous attendions : nous y sommes, nous le voyons enfin ! »
      17 Le Seigneur a fait ce qu’il avait résolu, il a réalisé ce qu’il avait dit, ce qu’il avait décidé depuis longtemps : il a démoli sans pitié. Par ton malheur il a réjoui l’ennemi, il a renforcé l’orgueil de ton adversaire.
      18 D’un seul cœur Jérusalem a fait monter son cri vers le Seigneur. Muraille de Sion, jour et nuit, laisse couler tes larmes à torrents. Ne t’accorde aucun répit, que tes pleurs ne cessent pas !
      19 Ne te retiens pas : d’heure en heure, remplis la nuit de tes lamentations. Vide ton cœur en présence du Seigneur. Tends vers lui tes mains suppliantes pour la vie de tes jeunes enfants en train de mourir de faim à tous les coins de rue.
      20 Seigneur, regarde et vois qui tu traites ainsi. Des femmes peuvent-elles aller jusqu’à manger les enfants qu’elles ont mis au monde et choyés ? Peut-on assassiner prêtres et prophètes jusque dans ton sanctuaire ?
      21 Jeunes et vieux gisent pêle-mêle par terre au coin des rues. Mes filles et mes garçons sont tombés sous les coups de l’épée. Le jour de ta colère, tu les as tués, massacrés sans pitié.
      22 Comme pour un jour de fête, tu as invité mes redoutables voisins. Le jour où ta colère a éclaté, Seigneur, il n’y a eu ni rescapé ni survivant. Les enfants que j’avais élevés et choyés, l’ennemi les a exterminés.

      Marc 14

      13 Alors Jésus envoya deux de ses disciples en avant, avec l’ordre suivant : « Allez à la ville, vous y rencontrerez un homme qui porte une cruche d’eau. Suivez-le,
      51 Un jeune homme suivait Jésus, vêtu d’un simple drap. On essaya de le saisir,

      Luc 10

      1 Après cela, le Seigneur choisit soixante-douze autres hommes et les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et tous les endroits où lui-même devait se rendre.
      2 Il leur dit : « La moisson à faire est grande, mais il y a peu d’ouvriers pour cela. Priez donc le propriétaire de la moisson d’envoyer davantage d’ouvriers pour la faire.
      3 En route ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
      4 Ne prenez ni bourse, ni sac, ni chaussures ; ne vous arrêtez pas en chemin pour saluer quelqu’un.
      5 Quand vous entrerez dans une maison, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
      6 Si un homme de paix habite là, votre souhait de paix reposera sur lui ; sinon, retirez votre souhait de paix.
      7 Demeurez dans cette maison-là, mangez et buvez ce que l’on vous y donnera, car l’ouvrier a droit à son salaire. Ne passez pas de cette maison dans une autre.
      8 Quand vous entrerez dans une ville et que l’on vous recevra, mangez ce que l’on vous présentera ;
      9 guérissez les malades de cette ville et dites à ses habitants : “Le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      10 Mais quand vous entrerez dans une ville et que l’on ne vous recevra pas, allez dans les rues et dites à tous :
      11 “Nous secouons contre vous la poussière même de votre ville qui s’est attachée à nos pieds. Pourtant, sachez bien ceci : le Royaume de Dieu s’est approché de vous.”
      12 Je vous le déclare : au jour du Jugement les habitants de Sodome seront traités moins sévèrement que les habitants de cette ville-là. »
      13 « Malheur à toi, Chorazin ! Malheur à toi, Bethsaïda ! Car si les miracles qui ont été accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient pris le deuil, se seraient assis dans la cendre et auraient changé de comportement.
      14 C’est pourquoi, au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous.
      15 Et toi, Capernaüm, crois-tu que tu t’élèveras jusqu’au ciel ? Tu seras abaissée jusqu’au monde des morts. »
      16 Il dit encore à ses disciples : « Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette ; et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
      17 Les soixante-douze envoyés revinrent pleins de joie et dirent : « Seigneur, même les esprits mauvais nous obéissent quand nous leur donnons des ordres en ton nom ! »
      18 Jésus leur répondit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.
      19 Écoutez : je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et d’écraser toute la puissance de l’ennemi, et rien ne pourra vous faire du mal.
      20 Mais ne vous réjouissez pas de ce que les esprits mauvais vous obéissent ; réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux. »
      21 A ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et s’écria : « O Père, Seigneur du ciel et de la terre, je te remercie d’avoir révélé aux petits ce que tu as caché aux sages et aux gens instruits. Oui, Père, tu as bien voulu qu’il en soit ainsi.
      22 « Mon Père m’a remis toutes choses. Personne ne sait qui est le Fils si ce n’est le Père, et personne ne sait qui est le Père si ce n’est le Fils et ceux à qui le Fils veut bien le révéler. »
      23 Puis Jésus se tourna vers ses disciples et leur dit à eux seuls : « Heureux êtes-vous de voir ce que vous voyez !
      24 Car, je vous le déclare, beaucoup de prophètes et de rois ont désiré voir ce que vous voyez, mais ne l’ont pas vu, et entendre ce que vous entendez, mais ne l’ont pas entendu. »
      25 Un maître de la loi intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda : « Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? »
      26 Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans notre loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? »
      27 L’homme répondit : «  “Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.” Et aussi : “Tu dois aimer ton prochain comme toi-même.” »
      28 Jésus lui dit alors : « Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. »
      29 Mais le maître de la loi voulait justifier sa question. Il demanda donc à Jésus : « Qui est mon prochain ? »
      30 Jésus répondit : « Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort.
      31 Il se trouva qu’un prêtre descendait cette route. Quand il vit l’homme, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      32 De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit l’homme, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna.
      33 Mais un Samaritain, qui voyageait par là, arriva près du blessé. Quand il le vit, il en eut profondément pitié.
      34 Il s’en approcha encore plus, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans un hôtel, où il prit soin de lui.
      35 Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’hôtelier et lui dit : “Prends soin de cet homme ; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.” »
      36 Jésus ajouta : « Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de l’homme attaqué par les brigands ? »
      37 Le maître de la loi répondit : « Celui qui a été bon pour lui. » Jésus lui dit alors : « Va et fais de même. »
      38 Tandis que Jésus et ses disciples étaient en chemin, il entra dans un village où une femme, appelée Marthe, le reçut chez elle.
      39 Elle avait une sœur, appelée Marie, qui, après s’être assise aux pieds du Seigneur, écoutait ce qu’il enseignait.
      40 Marthe était très affairée à tout préparer pour le repas. Elle survint et dit : « Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma sœur me laisse seule pour accomplir tout le travail ? Dis-lui donc de m’aider. »
      41 Le Seigneur lui répondit : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses,
      42 mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, qui ne lui sera pas enlevée. »

      Actes 1

      23 On proposa alors deux hommes : Joseph, appelé Barsabbas, surnommé aussi Justus, et Matthias.

      Actes 4

      36 Par exemple, Joseph, un lévite né à Chypre, que les apôtres surnommaient Barnabas – ce qui signifie « l’homme qui encourage » –,

      Actes 11

      25 Barnabas partit ensuite pour Tarse afin d’y chercher Saul.
      28 L’un d’eux, nommé Agabus, guidé par l’Esprit Saint, se mit à annoncer qu’il y aurait bientôt une grande famine sur toute la terre. – Elle eut lieu, en effet, à l’époque où Claude était empereur. –
      30 C’est ce qu’ils firent et ils envoyèrent ces dons aux anciens de Judée par l’intermédiaire de Barnabas et Saul.

      Actes 12

      12 Quand il eut compris la situation, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc. De nombreuses personnes s’y étaient réunies pour prier.
      24 Or, la parole de Dieu se répandait de plus en plus.
      25 Quant à Barnabas et Saul, après avoir achevé leur mission à Jérusalem, ils s’en retournèrent et emmenèrent avec eux Jean surnommé Marc.

      Actes 13

      1 Dans l’Église d’Antioche, il y avait des prophètes et des enseignants : Barnabas, Siméon – surnommé le Noir –, Lucius – de Cyrène –, Manaën – compagnon d’enfance d’Hérode, qui régnait sur la Galilée –, et Saul.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils posèrent les mains sur eux et les laissèrent partir.
      5 Quand ils furent arrivés à Salamine, ils se mirent à annoncer la parole de Dieu dans les synagogues juives. Ils avaient avec eux Jean-Marc pour les aider.
      6 Ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos. Là, ils rencontrèrent un magicien appelé Bar-Jésus, un Juif qui se faisait passer pour prophète.
      7 Il vivait auprès du gouverneur de l’île, Sergius Paulus, qui était un homme intelligent. Celui-ci fit appeler Barnabas et Saul, car il désirait entendre la parole de Dieu.
      8 Mais le magicien Élymas – tel est son nom en grec – s’opposait à eux et cherchait à détourner de la foi le gouverneur.
      9 Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa son regard sur lui
      10 et dit : « Homme plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est bien ! Ne cesseras-tu jamais de vouloir fausser les plans du Seigneur ?
      11 Maintenant, écoute : le Seigneur va te frapper, tu seras aveugle et tu ne verras plus la lumière du soleil pendant un certain temps. » Aussitôt, les yeux d’Élymas s’obscurcirent et il se trouva dans la nuit : il se tournait de tous côtés, cherchant quelqu’un pour le conduire par la main.
      12 Quand le gouverneur vit ce qui était arrivé, il devint croyant ; il était vivement impressionné par l’enseignement du Seigneur.
      13 Paul et ses compagnons s’embarquèrent à Paphos d’où ils gagnèrent Perge, en Pamphylie. Jean-Marc les quitta à cet endroit et retourna à Jérusalem.
      43 Après la réunion, beaucoup de Juifs et de gens convertis à la religion juive suivirent Paul et Barnabas. Ceux-ci leur parlaient et les encourageaient à demeurer fidèles à la grâce de Dieu.
      46 Paul et Barnabas leur dirent alors avec assurance : « Il fallait que la parole de Dieu vous soit annoncée à vous d’abord. Mais puisque vous la repoussez et que vous vous jugez ainsi indignes de la vie éternelle, eh bien, nous irons maintenant vers ceux qui ne sont pas juifs.
      50 Mais les Juifs excitèrent les dames de la bonne société qui adoraient Dieu, ainsi que les notables de la ville ; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas et les chassèrent de leur territoire.

      Actes 14

      1 A Iconium, Paul et Barnabas entrèrent aussi dans la synagogue des Juifs et parlèrent d’une façon telle qu’un grand nombre de Juifs et de non-Juifs devinrent croyants.
      3 Cependant, Paul et Barnabas restèrent longtemps à Iconium. Ils parlaient avec assurance, pleins de confiance dans le Seigneur. Le Seigneur leur donnait le pouvoir d’accomplir des miracles et des prodiges et attestait ainsi la vérité de ce qu’ils prêchaient sur sa grâce.

      Actes 15

      3 L’Église leur accorda donc l’aide nécessaire pour ce voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, en racontant comment les non-Juifs s’étaient tournés vers le Seigneur : cette nouvelle causait une grande joie à tous les frères.
      37 Barnabas voulait emmener avec eux Jean surnommé Marc ;
      39 Ils eurent une si vive discussion qu’ils se séparèrent. Barnabas prit Marc avec lui et s’embarqua pour Chypre,
      40 tandis que Paul choisit Silas et partit, après avoir été confié par les frères à la grâce du Seigneur.

      Actes 16

      3 Paul désira l’avoir comme compagnon de voyage et le prit donc avec lui. Il le circoncit, à cause des Juifs qui se trouvaient dans ces régions, car tous savaient que son père était grec.

      Actes 22

      3 « Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j’ai été élevé ici, à Jérusalem, et j’ai eu comme maître Gamaliel qui m’a appris à connaître exactement la loi de nos ancêtres. J’étais aussi plein de zèle pour Dieu que vous l’êtes tous aujourd’hui.

      1 Corinthiens 1

      14 Dieu merci, je n’ai baptisé aucun de vous, à part Crispus et Gaïus.
      15 Ainsi, on ne pourra pas prétendre que vous avez été baptisés en mon nom.
      16 Ah ! c’est vrai, j’ai aussi baptisé la famille de Stéphanas, mais je ne crois pas avoir baptisé qui que ce soit d’autre.

      1 Corinthiens 9

      6 Ou bien serions-nous les seuls, Barnabas et moi, à devoir travailler pour gagner notre vie ?

      2 Corinthiens 11

      26 Dans mes nombreux voyages j’ai connu les dangers dus aux rivières qui débordent ou aux brigands, les dangers dus à mes compatriotes juifs ou à des non-Juifs, j’ai été en danger dans les villes ou dans les lieux déserts, en danger sur la mer et en danger parmi de faux frères.

      Galates 2

      11 Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il avait tort.
      12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.
      13 Les autres frères juifs se comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
      14 Quand j’ai vu qu’ils ne se conduisaient pas d’une façon droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j’ai dit à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »

      Galates 4

      13 Vous vous rappelez pourquoi je vous ai annoncé la Bonne Nouvelle la première fois : c’est parce que j’étais malade.

      Colossiens 4

      10 Aristarque, qui est en prison avec moi, vous adresse ses salutations, ainsi que Marc, le cousin de Barnabas. Vous avez déjà reçu des instructions au sujet de Marc : s’il vient chez vous, accueillez-le bien.

      2 Timothée 4

      6 Quant à moi, je suis déjà sur le point d’être offert en sacrifice ; le moment de dire adieu à ce monde est arrivé.
      9 Efforce-toi de venir me rejoindre bientôt.
      11 Luc seul est avec moi. Emmène Marc avec toi, car il pourra me rendre service dans ma tâche.
      13 Quand tu viendras, apporte-moi le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus ; apporte également les livres, et surtout ceux qui sont en parchemin.

      Philémon 1

      10 je te demande une faveur pour Onésime. Il est devenu mon fils en Jésus-Christ ici, en prison.
      24 ainsi que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons de travail.

      1 Pierre 5

      12 Je vous ai écrit cette courte lettre avec l’aide de Silas, que je considère comme un frère fidèle. Je l’ai fait pour vous encourager et vous attester que c’est à la véritable grâce de Dieu que vous êtes attachés.
      13 La communauté qui est ici, à Babylone, et que Dieu a choisie comme vous, vous adresse ses salutations, ainsi que Marc, mon fils.

      Apocalypse 14

      8 Un deuxième ange suivit le premier en disant : « Elle est tombée, elle est tombée la grande Babylone ! Elle a fait boire à toutes les nations le vin de sa furieuse immoralité ! »
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