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MICHÉE (de Moréseth)

L'un des douze « petits prophètes », le sixième dans l'A. T, hébreu, le troisième dans les LXX (après Osée et Amos). On l'appelle couramment, du nom de son lieu de naissance, Michée de Moréseth.

La date à laquelle il prophétisa peut être fixée avec une relative précision, d'après la suscription du livre lui-même : règnes de Jotham, d'Achaz et d'Ézéchias (Eze 1:1) et aussi d'après un passage du livre de Jérémie (Jer 26:16,19) qui cite textuellement l'oracle de Mic 3:12, ajoutant que cet oracle avait été prononcé « au temps d'Ezéchias, roi de Juda ». L'activité du prophète, celle du moins dont les ch. 1-3 du livre nous apportent les échos très précis, doit donc être placée dans le dernier quart du VIII e siècle, au temps des grandes invasions assyriennes. Mais il n'y a rien d'impossible à admettre, avec plusieurs auteurs, que Michée a encore prophétisé sous le règne de Manassé, le roi persécuteur (voir plus bas).

La personnalité de Michée de Moréseth est difficile à caractériser, car il ne donne sur lui-même aucune indication précise. Nous l'entendons seulement, en présence des faux prophètes, affirmer vigoureusement sa conviction de parler au nom de l'Éternel (Mic 3:8). Il est possible toutefois de tirer de l'étude attentive de ses paroles quelques conclusions très vraisemblables.

Au contraire de son grand contemporain Ésaïe, c'est un paysan, originaire de la Séphéla (voir ce mot), de cette région de collines fertiles située entre le pied de la montagne de Juda et la plaine philistine. Là se trouve la route qu'ont préférée la plupart des envahisseurs du pays se dirigeant vers Jérusalem. Et c'était un bon observatoire pour qui cherchait, en cette période de troubles, à discerner le sens des événements et les probabilités de l'avenir (G. A. Smith, The Book of the Twelve Prophets, pp. 375SS).

Alors qu'Ésaïe, à Jérusalem, cherche à influencer la conduite de l'État, Michée se fait plutôt le champion de la justice sociale ; il expose les revendications des pauvres durement spoliés.

Il se révèle ainsi comme un continuateur d'Amos, dont il a la force et l'âpre passion. La note de la piété intime retentit peu chez lui. Il est, de son propre aveu, rempli surtout « de justice et de vigueur, pour faire connaître à Jacob son crime et à Israël son péché » (Mic 3:8).

Le livre de Michée se divise nettement en quatre parties.

1ere PARTIE (ch. 1-3).

Authenticité rarement contestée, sauf pour Mic 2:12 et suivant qui est évidemment une interpolation, soit qu'il s'agisse d'un oracle de Michée venu du ch. 4 (Sellin), soit qu'il faille y voir une adjonction beaucoup plus tardive. C'est dans ces chap, que nous pouvons puiser le plus sûrement pour nous faire une idée du message de Michée. --Après une introduction grandiose (Mic 1:2,4) et l'exposition du thème fondamental autour duquel tournera toute la prédication du prophète (Mic 1:5-7), vient une série de versets très curieux du fait qu'ils sont remplis de jeux de mots, forcément difficiles à comprendre pour les non-initiés, mais dont la portée devait être considérable pour les contemporains et les concitoyens de Michée : diverses localités, qui paraissent toutes appartenir au terroir natal du prophète, sont nommées, et à leur nom se trouve rattachée une prédiction de malheur. Le mauvais état du texte complique ici la tâche déjà très difficile des traducteurs ; toutefois, aux verset 10-11, une traduction comme celle-ci pourrait donner une idée approximative de la manière de Michée : « A Beth-Léaphra, ville de la poussière, je me roule dans la poussière. Passe, habitante de Saphir-la-Belle, dans la nudité et dans la honte ! » Quant à la parole sur Lakis (verset 13), il semble qu'elle contienne non plus un jeu de mots, mais une allusion aux écuries princières qui s'y trouvaient, et que de récentes fouilles ont exhumées (Sellin). Une prédication qui a ainsi recours aux allusions faciles et aux jeux de mots peut nous surprendre au premier abord. Nous ne devons pas oublier cependant qu'il s'agit ici d'une tendance chère au génie sémitique. Dans les livres prophétiques, les passages de ce genre sont fréquents (cf. Am 8:1,2, Jer 1:11) et on en trouve jusque dans l'Évangile. (Mt 16:18)

--Le ch. 2 contient un dialogue entre le prophète et ses auditeurs. Le péché âprement dénoncé par l'homme de Dieu, c'est ici l'accaparement des terres par les riches, dont Esaïe se plaint également (Esa 5:8) et qui constituait la grande plaie sociale de l'époque. Quel malheur pourrait mieux punir un tel crime que l'invasion de l'ennemi, qui privera les grands de leurs biens mal acquis ? (verset 4 et suivant). Mais, à ces prophéties sinistres, les invectives répondent, dans leur inconscience : « Ne prophétisez pas de telles choses ! Le malheur n'atteindra pas celle qui s'appelle la Maison d'Israël ! L'Éternel est-il prompt à s'irriter ? Est-ce là sa manière d'agir ? Est-ce que ses paroles ne sont pas des bienfaits pour Israël son peuple ? » (verset 6 et suivant, d'après la traduction de H. Guthe). C'est toujours la mentalité néfaste qu'Amos a combattue, et que Michée à son tour attaque d'une manière foudroyante, dénonçant ceux qu'il appelle les ennemis du peuple, stigmatisant leurs rapines, leur annonçant des douleurs violentes (verset 8,10).

--La même note, plus concrète encore peut-être, retentit au ch. 3, avec des images truculentes (verset 3). Les chefs de Jacob sont d'abord attaqués, puis c'est le tour des « prophètes ». A propos de Michée fils de Jimla nous avons fait mention déjà de la lutte prolongée qui a mis aux prises, tout au long de la période royale, les prophètes de métier et les prophètes de vocation Descendants dégénérés des « nebiim » de l'époque de Samuel, les prophètes de métier constituaient une espèce d'ordre mendiant, ils étaient fermement attachés, semble-t-il, au yahvisme, mais leur piété revêtait une forme essentiellement nationaliste. Ils se montraient complaisants envers les autorités, et avaient tendance à prophétiser le bonheur à qui leur faisait des présents. Cependant, quelquefois parmi eux, quelquefois en dehors d'eux, se dressaient des personnalités d'une tout autre envergure, des francs-tireurs qui avaient reçu une vocation spéciale de Dieu, et dont le message, en général sévère, avait une teinte morale très marquée. Amos avait été un de ces indépendants ; il considérait le prophétisme dans son ensemble comme un don de Dieu (Am 2 : et suivant) ; mais il déclarait hautement qu'il ne faisait pas partie des prophètes de métier, et qu'il n'avait pas été à leur école (Am 7:14). Michée va plus loin. Il combat âprement les prophètes qui égarent le peuple, qui annoncent la paix si leurs dents ont quelque chose à mordre, et il leur prédit la punition la plus terrible pour ceux dont la fonction est de consulter Dieu : « Il n'y aura plus de visions, plus d'oracles. L'Éternel ne répondra plus ! ». (Mic 3:5,7)

--Et c'est l'oracle final dans lequel toute cette vigoureuse prédication se trouve résumée. Les chefs du peuple, les prêtres et les prophètes vénaux, les orgueilleux « qui bâtissent Jérusalem avec le sang » des exploités, tous ceux qui méprisent la justice et le droit sont englobés dans une même condamnation. Alors qu'ils se flattent, ayant l'Éternel parmi eux, d'être à l'abri du malheur, une catastrophe inouïe se prépare : Jérusalem sera prise et labourée, elle deviendra comme un monceau de pierres, une colline où poussera la broussaille ! (Mic 3:9,12) Un tel oracle, dont nous savons par Jer 26:18 et suivants qu'il produisit une impression profonde et durable, constitue un des faits les plus considérables de toute l'histoire du prophétisme israélite. Amos et Osée avaient déjà annoncé que Yahvé se préparait à punir lui-même par la destruction son peuple rebelle. Mais jamais encore la prédiction sinistre ne s'était attachée à la ville sainte, à la Jérusalem du Temple. Très significative à ce point de vue est l'attitude du contemporain de Michée, Ésaïe, qui, comme tous les autres grands prophètes, annonce la catastrophe et le malheur, mais qui, le jour où l'armée assyrienne campe devant Jérusalem en 702, fait brusquement volte-face, et proclame que l'Éternel ne laissera pas porter atteinte à la montagne sainte. Confirmée momentanément par les faits, cette prophétie de victoire a valu à son auteur une popularité immense ; mais en développant chez les Jérusalémites une confiance superstitieuse en leur cité et en leur temple, elle a rendu infiniment difficile la tâche des prophètes qui sont venus ensuite, de Jérémie en particulier, à la face de qui ses adversaires ne cesseront de jeter le sacro-saint principe de l'inviolabilité de Sion (Jer 7). Michée connaissait-il, au moment où il a proféré sa menace, l'attitude d'Ésaïe ? Ce n'est pas sûr. Il n'est même pas sûr (si les ch. 4-5 sont authentiques) qu'il ait persévéré jusqu'au bout dans son attitude sévère. Il reste cependant qu'au moins un moment sa simplicité paysanne a vu, non pas peut-être plus clair, mais plus loin que la grande intelligence de son contemporain, et que, si l'on eût prêté une attention plus profonde à sa prophétie, la foi d'Israël aurait eu moins de peine à sortir victorieuse de la terrible épreuve que constitua pour elle la chute de Jérusalem.

2e PARTIE (ch. 4-5).

Authenticité contestée par Wellhausen, Stade, Cheyne, Cornill, Lucien Gautier. Au contraire G.A. Smith et Sellin ne voient pas d'obstacle à attribuer ces chap, à Michée. De fait, plusieurs des arguments invoqués contre l'authenticité ne résistent pas à un examen attentif. Le caractère chaotique de l'ensemble, les passages brusques d'un sujet à un autre (Mic 5:1,2,9) s'expliquent par le fait que nous avons affaire ici, non à un discours suivi, mais à des oracles rapprochés d'une manière plus ou moins artificielle. La mention de Babylone (Mic 4:10) est probablement une glose, et l'ensemble du passage Mic 4:9-5:1 cesse d'étonner si l'on admet l'intéressante supposition de Sellin, d'après laquelle il s'agirait là d'une sortie en rase campagne devant procurer à Jérusalem assiégée une délivrance victorieuse. D'autre part, la mention des Assyriens dans Mic 5:4 et suivant ne peut sans violence être considérée comme une allusion aux Syriens que combattirent les Macchabées. Enfin la mention, dans Mic 4:4, de la vigne et du figuier, constitue sinon une preuve, du moins une présomption, que le passage a été écrit--ou adapté--par le paysan Michée. Mais, par ailleurs, il paraît difficile de nier que certains versets, tels que Mic 4:2 5:1 5:2 5:7, portent la marque de l'époque post-exilique. A l'exception de Mic 5:9,13 qui est tout à fait dans la note de Mic 1-3, l'attribution à Michée de cette seconde partie du livre doit être considérée comme possible, voire comme probable, pas comme certaine. De toutes façons, nous avons ici un morceau eschatologique, décrivant ce qui « arrivera dans la suite des temps ». Et ce morceau contient des éléments de très grande importance : notamment la prophétie proprement messianique qui souligne que l'Oint de l'Éternel sera un provincial sorti de l'humble Bethléhem (Mic 5:1), et surtout le célèbre morceau sur la paix à venir (Mic 4:1,4). Alors qu'une foule d'oracles eschatologiques sont dominés par la pensée qu'aux derniers jours Israël régnera sur les peuples ou les exterminera, ici il est question d'un rayonnement de grandeur qui a pour résultat l'établissement de la Paix. Parce que la Révélation de l'Éternel se répandra de Sion, parce que l'Éternel sera l'arbitre des peuples, les instruments de guerre seront transformés en outils de travail pacifique. Et chacun pourra vivre une vie tranquille, parce qu' « on n'apprendra plus la guerre ». Ce fragment, à l'exception du verset 4, se retrouve, on le sait, au ch. 2 d'Ésaïe (Esa 2). Le problème critique de sa provenance première est probablement insoluble dans l'état actuel de nos connaissances. Mais sa valeur profonde subsiste, quelle que soit la solution adoptée. Et l'on peut se rendre compte de cette valeur quand on pense au fond guerrier qu'il y a toujours eu dans l'âme d'Israël, de Moïse à David et aux Macchabées. Aidé, il est vrai, par les circonstances, par les calamités inséparables des interminables guerres de l'époque royale, l'esprit du vrai Dieu a remporté là une de ses plus belles victoires. Chez les chauvins, la souffrance de la guerre s'exhale en des cris de malédiction et des prophéties de carnage. Chez les vrais yahvistes elle s'exhale en un sublime--et toujours actuel--cantique de paix.

3 e PARTIE (Mic 6-7:6).

Ici, de nouveau, les opinions des historiens sont très diverses. Les uns (Sellin) attribuent toute la péricope à Michée lui-même, soit qu'ils la placent à l'époque d'Achaz, soit qu'ils lui donnent pour cadre le règne de l'impie et sanguinaire Manassé. Pour d'autres, tels qu'Ewald et Cornill, le fragment est bien de la période manasséenne, mais d'un auteur autre que Michée. D'autres enfin (Guthe, Marti) estiment que la seule date possible doit être cherchée dans la période post-exilique. Il semble bien que la mention des sacrifices d'enfants (Mic 6:7) et surtout l'allusion aux « coutumes d'Omri » et aux « habitudes de la maison d'Achab » (Mic 6:16), à laquelle on ne trouve pas d'analogue dans la littérature post-exilique, prouve le caractère relativement ancien de ces oracles. Mais, plus encore que précédemment, les questions de critique paraissent bien peu importantes pour quiconque prend conscience de l'inspiration magnifique qui se fait jour ici.

--L'Éternel a un procès avec son peuple, non pas un procès dans lequel il soit juge, dans lequel il condamne, mais bien plutôt une contestation de plain-pied, dans laquelle il plaide avec Israël, devant le majestueux tribunal des montagnes et des collines, fondements de la terre. Au moins s'attend-on à ce que la plaidoirie de l'Éternel, bafoué par ceux qui auraient dû lui obéir, soit une plaidoirie qui accuse, une récapitulation des fautes commises par Israël et de ses infidélités. Tout au contraire, c'est avec des accents d'amour, presque de supplication, que parle la voix divine, « Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je lassé ? Réponds-moi ! » Et, au lieu des fautes d'Israël, Ce sont les bienfaits de Dieu qui sont rappelés, avec la pensée évidente que cette évocation d'un long passé d'amour est le moyen le plus efficace de ramener le peuple dans la bonne voie (Mic 6:1,5). [Il est probable que la sortie d'Egypte et l'épisode de Balaam étaient, dans l'état ancien du texte, accompagnés d'autres souvenirs par lesquels l'évocation du passé prenait toute son ampleur. Les mots surprenants : « de Sittim à Guilgal », v. 5b, seraient alors, non pas une glose, comme on l'a cru souvent, mais le vestige d'un développement qui aurait disparu pour des causes inconnues. ]

--Faut-il, avec plusieurs auteurs, voir dans la question du verset 6 une réponse à l'appel divin, l'indication d'un mouvement de l'âme d'Israël saintement émue par le rappel des bienfaits de Dieu, et se demandant ce qu'elle doit faire pour ne pas s'y montrer insensible ? Il semble plutôt que nous ayons affaire, avec (Mic 6:1-5 6:6-8), à deux oracles indépendants et non à deux points d'un même discours. Ce qui est maintenant envisagé, ce n'est plus l'infidélité d'Israël, mais l'éternel et immense problème du culte à rendre à Dieu. Amos, Osée, Ésaïe, ont déjà affirmé, et avec quelle hardiesse ! que les sacrifices matériels sont sans valeur aux yeux de Yahvé. Mais dans leurs affirmations il y avait une note polémique très marquée. Ici, la question est examinée en elle-même, dans toute son ampleur et dans un esprit de très haute piété. Le croyant se demande ce qu'il apportera à son Dieu quand il se présentera humblement devant lui. Et il énumère, en une gradation impressionnante, les holocaustes, les milliers de béliers, les myriades de torrents d'huile. Bien plus, il envisage le don de ce qu'il a de plus précieux, son premier-né, le fruit de ses entrailles. Vraiment, il est disposé à tous les sacrifices. Mais la voix divine lui répond : « Sont-ce les hommes qui te font connaître ce qui est bon ? (trad. d'après les LXX). Ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. » Formule d'une beauté incomparable, dans laquelle les Rabbins ont vu à juste titre un « sommaire de la Loi », et dont chacun des termes, sous son apparence très simple, contient des trésors inépuisables. Pratiquer la justice, ce n'est pas seulement, pour le prophète, réaliser l'équité, l'équilibre de la balance, c'est faire tout ce qui est dû, être droit, être intègre, être ce qu'on appelle « un juste ». Mais la justice ne va pas sans la miséricorde. Amos a besoin d'être complété par Osée, Jean-Baptiste par Jean l'apôtre. Seulement le verbe qui convenait pour la justice ne convient plus pour la miséricorde, laquelle ne doit pas seulement être « pratiquée » mais « aimée » sous peine de ne pas être. Enfin le « Juste » le plus miséricordieux ne serait pas conforme à la volonté de l'Éternel s'il était satisfait de lui-même ; pour être ce que l'Éternel demande de lui, il faut qu'il soit humble, non pas de l'humilité paresseuse qui, regardant à elle-même, renonce à lutter et à vaincre, mais de l'humilité véritable dont la devise est de « marcher avec Dieu ». [Le mot que nous traduisons par : humblement, peut aussi signifier : secrètement ; il y aurait alors, dans l'esprit du prophète, une pensée analogue à celle de l'apôtre parlant de « la vie cachée avec Christ en Dieu ». ] La plénitude de cet oracle de Mic 6:8, sa précision, son actualité éternelle attestent que nous avons en lui une des plus décisives et des plus certaines révélations du Dieu vivant. Le spiritualisme moral des prophètes trouve ici une expression parfaite, et l'on ne s'étonne pas que Jésus y ait fait, dans Mt 23:23, une allusion significative. --Le passage Mic 6:9 à Mic 7:6 contient au moins deux oracles, qui reprennent avec une âpre verve le thème principal des ch. 1-3. Les balances fausses, les violences, le mensonge détermineront une catastrophe qui se trouve décrite dans des termes agricoles naturels chez le paysan Michée (Mic 6:14 et suivant). Le culte des idoles n'est pas attaqué, ce qui ne laisse pas que de surprendre, s'il est vrai que nous sommes à l'époque de Manassé. L'insécurité que cause la tromperie est décrite d'une manière saisissante (Mic 7:5 et suivant).

4 e PARTIE (Mic 7:7,20).

Ici la provenance post-exilique paraît bien établie par diverses allusions (Mic 7 et suivant) et surtout par le style, qui se rapproche beaucoup de celui des Psaumes. Il convient de considérer cet ensemble de trois petits poèmes (versets : 7, 10,11, 13,14, 20) comme une liturgie prophétique, dans le genre de celle de Ésaïe 33 (d'après Gunkel, suivi par Sellin).

Dans son ensemble, le livre de Michée est assez composite. Il n'a pas d'unité littéraire. Et son unité spirituelle, qui est réelle, n'est pas aussi saisissante que celle du livre d'Amos. Cependant un souffle nettement prophétique le traverse d'un bout à l'autre. Il contient de beaux appels à la justice et à la moralité sociales. Et surtout plusieurs de ses fragments (sur la Paix à venir, sur le Procès de l'Éternel, sur le culte véritable) sont dignes d'être placés parmi les plus purs joyaux de la révélation hébraïque. G.A. Smith a même pu déclarer à bon droit que Mic 6:8 était la plus belle parole de l'Ancien Testament. A. JE

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    • Lévitique 2

      1 « Si quelqu’un veut apporter au Seigneur une offrande végétale, il doit prendre de la farine sur laquelle il verse de l’huile et dépose de l’encens ;
      2 il l’apporte aux prêtres, fils d’Aaron. On y prélève une poignée de farine mêlée d’huile, et tout l’encens. L’un des prêtres brûle sur l’autel cette partie de l’offrande appelée “mémorial”. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      3 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      4 « S’il s’agit d’une offrande cuite au four, on ne peut apporter que des gâteaux à l’huile sans levain ou des galettes sans levain arrosées d’huile.
      5 S’il s’agit d’une offrande cuite sur la plaque, elle doit consister en farine pétrie avec de l’huile, mais sans levain ;
      6 on la rompt en morceaux sur lesquels on verse encore de l’huile. C’est une offrande végétale.
      7 S’il s’agit d’une offrande cuite dans la poêle, elle doit être composée de farine et d’huile.
      8 On amène l’offrande ainsi préparée pour le Seigneur, et on la remet au prêtre, qui l’apporte à l’autel.
      9 Il en prélève la part appelée “mémorial” et la brûle sur l’autel. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      10 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      11 « Aucune offrande destinée au Seigneur ne doit contenir de levain. On n’utilisera jamais de levain ou de miel dans la préparation d’une offrande qui sera consumée pour le Seigneur.
      12 On peut lui en offrir lorsqu’on lui apporte les premiers produits de la nature, mais on ne doit pas en brûler sur l’autel dans une offrande à la fumée odorante.
      13 « On doit déposer du sel sur chaque offrande végétale. Jamais on ne négligera d’en mettre, car le sel symbolise l’alliance conclue par Dieu avec vous. C’est pourquoi une offrande de sel sera jointe à tout sacrifice.
      14 « Lorsque vous apporterez au Seigneur une offrande des premiers produits de vos terres, vous commencerez par griller des épis au feu, puis vous en écraserez les grains. Au moment de l’apporter,
      15 vous verserez de l’huile et déposerez de l’encens dessus. Ce sera une offrande végétale.
      16 Le prêtre en brûlera la part appelée “mémorial”, à savoir une partie du grain et de l’huile, avec tout l’encens. Ce qui est ainsi consumé, c’est ce qui appartient au Seigneur. »

      Esaïe 2

      1 Message qu’Ésaïe, fils d’Amots, reçut du Seigneur concernant le royaume de Juda et la ville de Jérusalem.
      2 Un jour viendra – et ce sera définitif – où la montagne du temple se dressera au-dessus des collines, plus haut que les autres montagnes. Alors toutes les nations afflueront vers elle.
      3 Beaucoup de peuples s’y rendront ; ils diront : « En route ! Montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ce qu’il attend de nous, et nous suivrons le chemin qu’il nous trace. » En effet, c’est de Sion que vient l’enseignement du Seigneur, c’est de Jérusalem que nous parvient sa parole.
      4 Il rendra son jugement entre les nations, il sera un arbitre pour tous les peuples. De leurs épées, ils forgeront des pioches, et de leurs lances, ils feront des faucilles. Il n’y aura plus d’agression d’une nation contre une autre, on ne s’exercera plus à la guerre.
      5 Vous, les descendants de Jacob, en route ! Marchons ensemble dans la lumière du Seigneur.
      6 Seigneur, tu ne veux plus de ton peuple, les descendants de Jacob. Car les devins orientaux pullulent chez lui ; il y a autant d’astrologues que chez les Philistins. Ton peuple fait des affaires avec les païens.
      7 Son pays est plein d’or, d’argent et d’innombrables trésors. Il regorge de chevaux et de chars de combat.
      8 Il est aussi plein de faux dieux, et tout le monde s’incline devant des idoles, des objets fabriqués, façonnés par des mains humaines.
      9 C’est pourquoi tous les humains devront s’incliner et mordre la poussière. Et toi, Seigneur, ne les relève surtout pas !
      10 Cachez-vous sous les rochers, rentrez sous terre, pour fuir la terreur qu’inspire le Seigneur, pour vous mettre à l’abri devant sa suprême grandeur.
      11 L’homme au regard hautain devra baisser les yeux, l’insolent devra s’incliner. Ce jour-là, le Seigneur seul sera reconnu grand.
      12 Le Seigneur de l’univers se réserve un jour pour prononcer son jugement contre tout ce qui prétend être grand ou supérieur, afin de le rabaisser :
      13 contre tous les cèdres du Liban à la taille si haute, et les chênes du Bachan,
      14 contre toutes les hautes montagnes et les collines dominantes,
      15 contre toutes les tours hautaines et les murailles inaccessibles,
      16 contre tous les grands navires et les bateaux de luxe.
      17 L’homme hautain devra s’incliner et l’insolent mordre la poussière. Ce jour-là, le Seigneur seul sera reconnu grand.
      18 Tous les faux dieux disparaîtront.
      19 Qu’on entre dans les cavernes, dans les trous de la terre, pour fuir la terreur qu’inspire le Seigneur, pour se mettre à l’abri devant sa suprême grandeur, quand il intervient et frappe la terre d’épouvante !
      20 Ce jour-là, on jettera aux rats et aux chauves-souris les faux dieux d’argent et d’or, qu’on a fabriqués pour s’incliner devant eux.
      21 On entrera dans les creux et les fentes des rochers pour fuir la terreur qu’inspire le Seigneur, pour se mettre à l’abri devant sa suprême grandeur, quand il interviendra en frappant la terre d’épouvante.
      22 Cessez de compter sur l’homme, sa vie ne tient qu’à un souffle. Quelle valeur lui reconnaître ?

      Esaïe 5

      8 Quel malheur de voir ces gens qui ajoutent une maison à une autre et annexent champ après champ ! A la fin, ils ont pris toute la place, il n’y a plus qu’eux dans le pays.

      Esaïe 33

      1 Quel malheur, toi qui détruis tout sans avoir subi la pareille et qui trahis les autres sans que l’on t’ait trahi ! Quand tu auras fini de détruire, tu seras détruit à ton tour. Quand tu auras cessé de trahir, on te trahira toi aussi.
      2 Seigneur, accorde-nous ton appui, nous comptons patiemment sur toi. Chaque matin, sois notre force, notre sauveur dans la détresse.
      3 Au bruit de ton intervention, les peuples prennent la fuite ; dès que tu te dresses, les nations se dispersent.
      4 Alors c’est le pillage : on croirait voir des criquets. On se rue sur le butin comme une nuée de sauterelles.
      5 Le Seigneur domine la situation, il réside là-haut. Partout dans Jérusalem, il a instauré le droit et l’ordre.
      6 Quant à toi, peuple du Seigneur, tu pourras vivre en sécurité. Être sage et connaître Dieu, c’est être riche du salut ; honorer le Seigneur, c’est cela ton trésor !
      7 Voici les gens d’Ariel qui sortent dans la rue en poussant des cris. Les messagers de paix reviennent en pleurant amèrement.
      8 Les routes sont désertées, plus de passants sur les chemins. Le tyran a rompu l’alliance, il en a repoussé les témoins, il n’a que mépris pour les hommes.
      9 Le pays, en deuil, se dessèche ; le massif du Liban, frappé par la sécheresse, a honte, la plaine du Saron ressemble à un désert, le Bachan et le Carmel se retrouvent dépouillés.
      10 « Maintenant, dit le Seigneur, je vais intervenir, maintenant je vais me dresser, je vais montrer ma grandeur.
      11 Les projets que vous avez conçus ne sont que du foin, et quand ils voient le jour, ce n’est que de la paille. Comme un feu, votre propre souffle vous consumera.
      12 Quant aux autres peuples, le feu les réduira en chaux, les flammes les dévoreront comme des broussailles coupées.
      13 Vous qui êtes au loin, écoutez ce que j’ai fait. Et vous qui êtes près, sachez de quoi je suis capable. »
      14 A Sion les coupables prennent peur, un tremblement saisit les infidèles. « Qui de nous pourra rester près de ce feu dévorant ? demandent-ils. Qui de nous pourra rester près de ce brasier sans fin ? »
      15 – C’est celui qui poursuit sa route en respectant le droit et en disant la vérité ; c’est l’homme qui refuse les profits acquis par la violence, repousse ceux qui essaient de l’acheter par des cadeaux, ferme ses oreilles à ceux qui lui suggèrent un meurtre, et n’accorde au mal aucun regard complaisant.
      16 Cet homme habitera sur les hauteurs, à l’abri ; il aura un refuge sur les rochers fortifiés, son pain lui sera assuré, l’eau ne lui manquera pas.
      17 Tu pourras contempler le roi dans toute sa splendeur, tu verras le pays dans sa plus vaste étendue.
      18 Tu penseras alors à la terreur passée, et tu demanderas : « Où sont-ils donc, ceux qui comptaient et vérifiaient les impôts ? Où sont ceux qui inspectaient les fortifications ? »
      19 Tu cesseras enfin de voir ce peuple arrogant, au parler incompréhensible, au langage inintelligible, impossible à saisir.
      20 Quand tu regarderas Jérusalem, quand tu verras Sion, la ville où se célèbrent nos fêtes, elle t’apparaîtra comme un asile de calme, une tente qu’on ne déplace plus ; on n’arrachera plus ses piquets, on n’enlèvera plus ses cordes.
      21 C’est là que le Seigneur nous montrera sa grandeur. Il y aura là des rivières, des fleuves au large cours, où les bateaux de guerre ne passeront pas, et où les grands navires ne circuleront pas.
      22 Le Seigneur est notre guide, il est notre chef de file. Le Seigneur est notre roi, c’est lui notre Sauveur.
      23 Tes cordages sont relâchés, ils ne maintiennent plus le mât, ils ne permettent plus de hisser le signal. Alors on se partagera une quantité de butin ; les boiteux eux-mêmes participeront au pillage.
      24 Personne à Jérusalem ne dira plus « Je suis malade ». Le peuple de cette ville sera déchargé de sa faute.

      Jérémie 1

      11 Alors je reçus cette parole du Seigneur : « Qu’aperçois-tu Jérémie ? » – « Une branche d’amandier, l’arbre vigilant », répondis-je.

      Jérémie 7

      1 Jérémie reçut du Seigneur cette parole :
      2 Place-toi à l’entrée du temple et proclames-y le message que voici : « Vous tous, gens de Juda qui passez par cette entrée pour participer au culte, écoutez ce que dit le Seigneur.
      3 Voici donc ce que déclare le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : Conduisez-vous et agissez comme il convient ; alors je vous laisserai vivre dans ce pays.
      4 Ne croyez pas à ce slogan trompeur : “C’est ici le temple où demeure le Seigneur, le temple du Seigneur, oui, le temple du Seigneur.”
      5 Conduisez-vous et agissez plutôt comme il convient : rendez une vraie justice entre deux hommes en procès,
      6 renoncez à profiter de la faiblesse de l’émigré, de l’orphelin ou de la veuve, cessez de mettre à mort ici même des innocents, et de vous attacher, pour votre malheur, à des dieux étrangers.
      7 Alors je vous laisserai vivre ici dans ce pays que j’ai donné à vos ancêtres depuis toujours et pour toujours.
      8 « Mais vous vous fiez à des slogans trompeurs et sans valeur.
      9 Quoi ! Vous commettez des vols, des meurtres, des adultères, vous faites de faux serments, vous offrez des sacrifices à Baal, vous vous attachez à des dieux étrangers, avec lesquels vous n’avez rien de commun.
      10 Puis vous venez vous présenter devant moi, dans ce temple qui m’est consacré, et vous déclarez : “Nous voilà sauvés !” et cela pour continuer à commettre ces horreurs !
      11 Ce temple qui m’est consacré, le prenez-vous pour une caverne de voleurs ? C’est pourtant bien ce que je vois, déclare le Seigneur.
      12 « Allez donc au lieu saint que j’avais à Silo où se trouvait autrefois ma résidence, et regardez la ruine que j’en ai faite à cause des méfaits d’Israël, mon peuple.
      13 Eh bien, déclare le Seigneur, vous avez agi aussi mal. Je vous l’ai dit et n’ai cessé de vous le répéter sans que vous écoutiez ; je vous ai appelés sans que vous répondiez.
      14 C’est pourquoi ce temple qui m’est consacré, ce temple dans lequel vous mettez votre confiance, ce lieu que j’ai donné à vos ancêtres et à vous, je vais le traiter comme j’ai traité Silo.
      15 Et je vous rejetterai loin de moi, comme j’ai rejeté vos frères, les gens d’Éfraïm. »
      16 « Toi, Jérémie, ne m’adresse aucune demande en faveur de ce peuple, ne fais monter vers moi ni prière ni supplication pour eux. N’insiste pas auprès de moi, car je ne t’écouterai pas.
      17 Ne vois-tu pas ce qu’ils font dans les villes de Juda et les rues de Jérusalem ?
      18 Les enfants ramassent du bois, les pères allument du feu, les femmes préparent la pâte pour faire des gâteaux dédiés à la Reine du ciel ; ils me blessent en présentant des offrandes de vin à des dieux étrangers.
      19 En fait, est-ce moi qu’ils blessent ? demande le Seigneur. Non, c’est eux-mêmes, pour leur propre honte. »
      20 C’est pourquoi voici ce que déclare le Seigneur Dieu : « Je vais laisser déborder mon ardente indignation sur cette ville, sur les hommes et sur les bêtes, sur les arbres de la campagne et les produits du sol. Elle sera comme un feu qui ne s’éteint pas. »
      21 Voici ce que déclare le Seigneur de l’univers, le Dieu d’Israël : « Ajoutez la viande de vos sacrifices complets à celle de vos sacrifices ordinaires et mangez-la vous-mêmes.
      22 Quand j’ai fait sortir vos ancêtres d’Égypte, je ne leur ai rien dit et ne leur ai donné aucun ordre au sujet de ces deux sortes de sacrifices.
      23 Par contre, je leur ai ordonné ceci : Écoutez ce que je vous dis, pour que je sois votre Dieu et que vous soyez mon peuple. Suivez exactement le chemin que je vous indique, et vous vous en trouverez bien.
      24 Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas été attentifs, ils ont suivi délibérément leurs intentions mauvaises. Au lieu de regarder vers moi, ils m’ont tourné le dos.
      25 Depuis que vos ancêtres sont sortis d’Égypte jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas cessé de vous envoyer jour après jour mes serviteurs les prophètes.
      26 Mais vous ne m’avez pas écouté, vous n’avez pas été attentifs, vous vous êtes cabrés. Vous avez été pires que vos ancêtres.
      27 « Toi, Jérémie, tu vas leur dire tout cela, mais ils ne t’écouteront pas ; tu vas leur transmettre mon appel, mais ils ne répondront pas.
      28 Alors tu leur diras : Vous êtes la nation qui n’écoute pas ce que dit le Seigneur, son Dieu, et qui refuse ses avertissements. Chez vous la fidélité est morte, elle a disparu de vos propos. »
      29 « Peuple de Juda, dit le Seigneur, coupe les longs cheveux qui marquent ta consécration et jette-les. Sur les hauteurs dénudées entonne une complainte. Tu es une génération qui a provoqué ma colère, je ne veux plus de toi, je te rejette.
      30 « En effet, dit le Seigneur, je condamne ce qu’ont fait les gens de Juda : ils ont placé leurs abominables idoles dans le temple qui m’est consacré, et ils l’ont rendu impur.
      31 Dans la vallée de Hinnom, ils ont aménagé un lieu sacré, le Tofeth, pour y brûler en sacrifice leurs fils et leurs filles. Je n’avais pourtant rien commandé de pareil, l’idée ne m’en serait jamais venue.
      32 « C’est pourquoi, déclare le Seigneur, le jour vient où l’on ne dira plus “le Tofeth” ni “la vallée de Hinnom”, mais “la vallée du Massacre”. C’est là qu’on enterrera les morts, par manque de place ailleurs.
      33 Les cadavres de ces gens serviront de pâture aux vautours et aux chacals que personne ne viendra déranger.
      34 Dans les villes de Juda et les rues de Jérusalem, je ferai cesser les bruits de fête, les cris de joie et les chansons des jeunes mariés, car le pays deviendra un champ de ruines.

      Jérémie 26

      16 Alors les ministres et les gens de la foule dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas la mort, car il nous a réellement parlé de la part du Seigneur notre Dieu. »
      18 « A l’époque du roi Ézékias de Juda, il y avait un prophète nommé Michée, de Morécheth. Il déclara à tout le peuple de Juda : Voici ce que déclare le Seigneur de l’univers : “Sion deviendra un champ labouré, Jérusalem un tas de ruines, et la montagne du temple se couvrira de broussailles.”
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