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MICHÉE (de Moréseth)

L'un des douze « petits prophètes », le sixième dans l'A. T, hébreu, le troisième dans les LXX (après Osée et Amos). On l'appelle couramment, du nom de son lieu de naissance, Michée de Moréseth.

La date à laquelle il prophétisa peut être fixée avec une relative précision, d'après la suscription du livre lui-même : règnes de Jotham, d'Achaz et d'Ézéchias (Eze 1:1) et aussi d'après un passage du livre de Jérémie (Jer 26:16,19) qui cite textuellement l'oracle de Mic 3:12, ajoutant que cet oracle avait été prononcé « au temps d'Ezéchias, roi de Juda ». L'activité du prophète, celle du moins dont les ch. 1-3 du livre nous apportent les échos très précis, doit donc être placée dans le dernier quart du VIII e siècle, au temps des grandes invasions assyriennes. Mais il n'y a rien d'impossible à admettre, avec plusieurs auteurs, que Michée a encore prophétisé sous le règne de Manassé, le roi persécuteur (voir plus bas).

La personnalité de Michée de Moréseth est difficile à caractériser, car il ne donne sur lui-même aucune indication précise. Nous l'entendons seulement, en présence des faux prophètes, affirmer vigoureusement sa conviction de parler au nom de l'Éternel (Mic 3:8). Il est possible toutefois de tirer de l'étude attentive de ses paroles quelques conclusions très vraisemblables.

Au contraire de son grand contemporain Ésaïe, c'est un paysan, originaire de la Séphéla (voir ce mot), de cette région de collines fertiles située entre le pied de la montagne de Juda et la plaine philistine. Là se trouve la route qu'ont préférée la plupart des envahisseurs du pays se dirigeant vers Jérusalem. Et c'était un bon observatoire pour qui cherchait, en cette période de troubles, à discerner le sens des événements et les probabilités de l'avenir (G. A. Smith, The Book of the Twelve Prophets, pp. 375SS).

Alors qu'Ésaïe, à Jérusalem, cherche à influencer la conduite de l'État, Michée se fait plutôt le champion de la justice sociale ; il expose les revendications des pauvres durement spoliés.

Il se révèle ainsi comme un continuateur d'Amos, dont il a la force et l'âpre passion. La note de la piété intime retentit peu chez lui. Il est, de son propre aveu, rempli surtout « de justice et de vigueur, pour faire connaître à Jacob son crime et à Israël son péché » (Mic 3:8).

Le livre de Michée se divise nettement en quatre parties.

1ere PARTIE (ch. 1-3).

Authenticité rarement contestée, sauf pour Mic 2:12 et suivant qui est évidemment une interpolation, soit qu'il s'agisse d'un oracle de Michée venu du ch. 4 (Sellin), soit qu'il faille y voir une adjonction beaucoup plus tardive. C'est dans ces chap, que nous pouvons puiser le plus sûrement pour nous faire une idée du message de Michée. --Après une introduction grandiose (Mic 1:2,4) et l'exposition du thème fondamental autour duquel tournera toute la prédication du prophète (Mic 1:5-7), vient une série de versets très curieux du fait qu'ils sont remplis de jeux de mots, forcément difficiles à comprendre pour les non-initiés, mais dont la portée devait être considérable pour les contemporains et les concitoyens de Michée : diverses localités, qui paraissent toutes appartenir au terroir natal du prophète, sont nommées, et à leur nom se trouve rattachée une prédiction de malheur. Le mauvais état du texte complique ici la tâche déjà très difficile des traducteurs ; toutefois, aux verset 10-11, une traduction comme celle-ci pourrait donner une idée approximative de la manière de Michée : « A Beth-Léaphra, ville de la poussière, je me roule dans la poussière. Passe, habitante de Saphir-la-Belle, dans la nudité et dans la honte ! » Quant à la parole sur Lakis (verset 13), il semble qu'elle contienne non plus un jeu de mots, mais une allusion aux écuries princières qui s'y trouvaient, et que de récentes fouilles ont exhumées (Sellin). Une prédication qui a ainsi recours aux allusions faciles et aux jeux de mots peut nous surprendre au premier abord. Nous ne devons pas oublier cependant qu'il s'agit ici d'une tendance chère au génie sémitique. Dans les livres prophétiques, les passages de ce genre sont fréquents (cf. Am 8:1,2, Jer 1:11) et on en trouve jusque dans l'Évangile. (Mt 16:18)

--Le ch. 2 contient un dialogue entre le prophète et ses auditeurs. Le péché âprement dénoncé par l'homme de Dieu, c'est ici l'accaparement des terres par les riches, dont Esaïe se plaint également (Esa 5:8) et qui constituait la grande plaie sociale de l'époque. Quel malheur pourrait mieux punir un tel crime que l'invasion de l'ennemi, qui privera les grands de leurs biens mal acquis ? (verset 4 et suivant). Mais, à ces prophéties sinistres, les invectives répondent, dans leur inconscience : « Ne prophétisez pas de telles choses ! Le malheur n'atteindra pas celle qui s'appelle la Maison d'Israël ! L'Éternel est-il prompt à s'irriter ? Est-ce là sa manière d'agir ? Est-ce que ses paroles ne sont pas des bienfaits pour Israël son peuple ? » (verset 6 et suivant, d'après la traduction de H. Guthe). C'est toujours la mentalité néfaste qu'Amos a combattue, et que Michée à son tour attaque d'une manière foudroyante, dénonçant ceux qu'il appelle les ennemis du peuple, stigmatisant leurs rapines, leur annonçant des douleurs violentes (verset 8,10).

--La même note, plus concrète encore peut-être, retentit au ch. 3, avec des images truculentes (verset 3). Les chefs de Jacob sont d'abord attaqués, puis c'est le tour des « prophètes ». A propos de Michée fils de Jimla nous avons fait mention déjà de la lutte prolongée qui a mis aux prises, tout au long de la période royale, les prophètes de métier et les prophètes de vocation Descendants dégénérés des « nebiim » de l'époque de Samuel, les prophètes de métier constituaient une espèce d'ordre mendiant, ils étaient fermement attachés, semble-t-il, au yahvisme, mais leur piété revêtait une forme essentiellement nationaliste. Ils se montraient complaisants envers les autorités, et avaient tendance à prophétiser le bonheur à qui leur faisait des présents. Cependant, quelquefois parmi eux, quelquefois en dehors d'eux, se dressaient des personnalités d'une tout autre envergure, des francs-tireurs qui avaient reçu une vocation spéciale de Dieu, et dont le message, en général sévère, avait une teinte morale très marquée. Amos avait été un de ces indépendants ; il considérait le prophétisme dans son ensemble comme un don de Dieu (Am 2 : et suivant) ; mais il déclarait hautement qu'il ne faisait pas partie des prophètes de métier, et qu'il n'avait pas été à leur école (Am 7:14). Michée va plus loin. Il combat âprement les prophètes qui égarent le peuple, qui annoncent la paix si leurs dents ont quelque chose à mordre, et il leur prédit la punition la plus terrible pour ceux dont la fonction est de consulter Dieu : « Il n'y aura plus de visions, plus d'oracles. L'Éternel ne répondra plus ! ». (Mic 3:5,7)

--Et c'est l'oracle final dans lequel toute cette vigoureuse prédication se trouve résumée. Les chefs du peuple, les prêtres et les prophètes vénaux, les orgueilleux « qui bâtissent Jérusalem avec le sang » des exploités, tous ceux qui méprisent la justice et le droit sont englobés dans une même condamnation. Alors qu'ils se flattent, ayant l'Éternel parmi eux, d'être à l'abri du malheur, une catastrophe inouïe se prépare : Jérusalem sera prise et labourée, elle deviendra comme un monceau de pierres, une colline où poussera la broussaille ! (Mic 3:9,12) Un tel oracle, dont nous savons par Jer 26:18 et suivants qu'il produisit une impression profonde et durable, constitue un des faits les plus considérables de toute l'histoire du prophétisme israélite. Amos et Osée avaient déjà annoncé que Yahvé se préparait à punir lui-même par la destruction son peuple rebelle. Mais jamais encore la prédiction sinistre ne s'était attachée à la ville sainte, à la Jérusalem du Temple. Très significative à ce point de vue est l'attitude du contemporain de Michée, Ésaïe, qui, comme tous les autres grands prophètes, annonce la catastrophe et le malheur, mais qui, le jour où l'armée assyrienne campe devant Jérusalem en 702, fait brusquement volte-face, et proclame que l'Éternel ne laissera pas porter atteinte à la montagne sainte. Confirmée momentanément par les faits, cette prophétie de victoire a valu à son auteur une popularité immense ; mais en développant chez les Jérusalémites une confiance superstitieuse en leur cité et en leur temple, elle a rendu infiniment difficile la tâche des prophètes qui sont venus ensuite, de Jérémie en particulier, à la face de qui ses adversaires ne cesseront de jeter le sacro-saint principe de l'inviolabilité de Sion (Jer 7). Michée connaissait-il, au moment où il a proféré sa menace, l'attitude d'Ésaïe ? Ce n'est pas sûr. Il n'est même pas sûr (si les ch. 4-5 sont authentiques) qu'il ait persévéré jusqu'au bout dans son attitude sévère. Il reste cependant qu'au moins un moment sa simplicité paysanne a vu, non pas peut-être plus clair, mais plus loin que la grande intelligence de son contemporain, et que, si l'on eût prêté une attention plus profonde à sa prophétie, la foi d'Israël aurait eu moins de peine à sortir victorieuse de la terrible épreuve que constitua pour elle la chute de Jérusalem.

2e PARTIE (ch. 4-5).

Authenticité contestée par Wellhausen, Stade, Cheyne, Cornill, Lucien Gautier. Au contraire G.A. Smith et Sellin ne voient pas d'obstacle à attribuer ces chap, à Michée. De fait, plusieurs des arguments invoqués contre l'authenticité ne résistent pas à un examen attentif. Le caractère chaotique de l'ensemble, les passages brusques d'un sujet à un autre (Mic 5:1,2,9) s'expliquent par le fait que nous avons affaire ici, non à un discours suivi, mais à des oracles rapprochés d'une manière plus ou moins artificielle. La mention de Babylone (Mic 4:10) est probablement une glose, et l'ensemble du passage Mic 4:9-5:1 cesse d'étonner si l'on admet l'intéressante supposition de Sellin, d'après laquelle il s'agirait là d'une sortie en rase campagne devant procurer à Jérusalem assiégée une délivrance victorieuse. D'autre part, la mention des Assyriens dans Mic 5:4 et suivant ne peut sans violence être considérée comme une allusion aux Syriens que combattirent les Macchabées. Enfin la mention, dans Mic 4:4, de la vigne et du figuier, constitue sinon une preuve, du moins une présomption, que le passage a été écrit--ou adapté--par le paysan Michée. Mais, par ailleurs, il paraît difficile de nier que certains versets, tels que Mic 4:2 5:1 5:2 5:7, portent la marque de l'époque post-exilique. A l'exception de Mic 5:9,13 qui est tout à fait dans la note de Mic 1-3, l'attribution à Michée de cette seconde partie du livre doit être considérée comme possible, voire comme probable, pas comme certaine. De toutes façons, nous avons ici un morceau eschatologique, décrivant ce qui « arrivera dans la suite des temps ». Et ce morceau contient des éléments de très grande importance : notamment la prophétie proprement messianique qui souligne que l'Oint de l'Éternel sera un provincial sorti de l'humble Bethléhem (Mic 5:1), et surtout le célèbre morceau sur la paix à venir (Mic 4:1,4). Alors qu'une foule d'oracles eschatologiques sont dominés par la pensée qu'aux derniers jours Israël régnera sur les peuples ou les exterminera, ici il est question d'un rayonnement de grandeur qui a pour résultat l'établissement de la Paix. Parce que la Révélation de l'Éternel se répandra de Sion, parce que l'Éternel sera l'arbitre des peuples, les instruments de guerre seront transformés en outils de travail pacifique. Et chacun pourra vivre une vie tranquille, parce qu' « on n'apprendra plus la guerre ». Ce fragment, à l'exception du verset 4, se retrouve, on le sait, au ch. 2 d'Ésaïe (Esa 2). Le problème critique de sa provenance première est probablement insoluble dans l'état actuel de nos connaissances. Mais sa valeur profonde subsiste, quelle que soit la solution adoptée. Et l'on peut se rendre compte de cette valeur quand on pense au fond guerrier qu'il y a toujours eu dans l'âme d'Israël, de Moïse à David et aux Macchabées. Aidé, il est vrai, par les circonstances, par les calamités inséparables des interminables guerres de l'époque royale, l'esprit du vrai Dieu a remporté là une de ses plus belles victoires. Chez les chauvins, la souffrance de la guerre s'exhale en des cris de malédiction et des prophéties de carnage. Chez les vrais yahvistes elle s'exhale en un sublime--et toujours actuel--cantique de paix.

3 e PARTIE (Mic 6-7:6).

Ici, de nouveau, les opinions des historiens sont très diverses. Les uns (Sellin) attribuent toute la péricope à Michée lui-même, soit qu'ils la placent à l'époque d'Achaz, soit qu'ils lui donnent pour cadre le règne de l'impie et sanguinaire Manassé. Pour d'autres, tels qu'Ewald et Cornill, le fragment est bien de la période manasséenne, mais d'un auteur autre que Michée. D'autres enfin (Guthe, Marti) estiment que la seule date possible doit être cherchée dans la période post-exilique. Il semble bien que la mention des sacrifices d'enfants (Mic 6:7) et surtout l'allusion aux « coutumes d'Omri » et aux « habitudes de la maison d'Achab » (Mic 6:16), à laquelle on ne trouve pas d'analogue dans la littérature post-exilique, prouve le caractère relativement ancien de ces oracles. Mais, plus encore que précédemment, les questions de critique paraissent bien peu importantes pour quiconque prend conscience de l'inspiration magnifique qui se fait jour ici.

--L'Éternel a un procès avec son peuple, non pas un procès dans lequel il soit juge, dans lequel il condamne, mais bien plutôt une contestation de plain-pied, dans laquelle il plaide avec Israël, devant le majestueux tribunal des montagnes et des collines, fondements de la terre. Au moins s'attend-on à ce que la plaidoirie de l'Éternel, bafoué par ceux qui auraient dû lui obéir, soit une plaidoirie qui accuse, une récapitulation des fautes commises par Israël et de ses infidélités. Tout au contraire, c'est avec des accents d'amour, presque de supplication, que parle la voix divine, « Mon peuple, que t'ai-je fait ? En quoi t'ai-je lassé ? Réponds-moi ! » Et, au lieu des fautes d'Israël, Ce sont les bienfaits de Dieu qui sont rappelés, avec la pensée évidente que cette évocation d'un long passé d'amour est le moyen le plus efficace de ramener le peuple dans la bonne voie (Mic 6:1,5). [Il est probable que la sortie d'Egypte et l'épisode de Balaam étaient, dans l'état ancien du texte, accompagnés d'autres souvenirs par lesquels l'évocation du passé prenait toute son ampleur. Les mots surprenants : « de Sittim à Guilgal », v. 5b, seraient alors, non pas une glose, comme on l'a cru souvent, mais le vestige d'un développement qui aurait disparu pour des causes inconnues. ]

--Faut-il, avec plusieurs auteurs, voir dans la question du verset 6 une réponse à l'appel divin, l'indication d'un mouvement de l'âme d'Israël saintement émue par le rappel des bienfaits de Dieu, et se demandant ce qu'elle doit faire pour ne pas s'y montrer insensible ? Il semble plutôt que nous ayons affaire, avec (Mic 6:1-5 6:6-8), à deux oracles indépendants et non à deux points d'un même discours. Ce qui est maintenant envisagé, ce n'est plus l'infidélité d'Israël, mais l'éternel et immense problème du culte à rendre à Dieu. Amos, Osée, Ésaïe, ont déjà affirmé, et avec quelle hardiesse ! que les sacrifices matériels sont sans valeur aux yeux de Yahvé. Mais dans leurs affirmations il y avait une note polémique très marquée. Ici, la question est examinée en elle-même, dans toute son ampleur et dans un esprit de très haute piété. Le croyant se demande ce qu'il apportera à son Dieu quand il se présentera humblement devant lui. Et il énumère, en une gradation impressionnante, les holocaustes, les milliers de béliers, les myriades de torrents d'huile. Bien plus, il envisage le don de ce qu'il a de plus précieux, son premier-né, le fruit de ses entrailles. Vraiment, il est disposé à tous les sacrifices. Mais la voix divine lui répond : « Sont-ce les hommes qui te font connaître ce qui est bon ? (trad. d'après les LXX). Ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde et que tu marches humblement avec ton Dieu. » Formule d'une beauté incomparable, dans laquelle les Rabbins ont vu à juste titre un « sommaire de la Loi », et dont chacun des termes, sous son apparence très simple, contient des trésors inépuisables. Pratiquer la justice, ce n'est pas seulement, pour le prophète, réaliser l'équité, l'équilibre de la balance, c'est faire tout ce qui est dû, être droit, être intègre, être ce qu'on appelle « un juste ». Mais la justice ne va pas sans la miséricorde. Amos a besoin d'être complété par Osée, Jean-Baptiste par Jean l'apôtre. Seulement le verbe qui convenait pour la justice ne convient plus pour la miséricorde, laquelle ne doit pas seulement être « pratiquée » mais « aimée » sous peine de ne pas être. Enfin le « Juste » le plus miséricordieux ne serait pas conforme à la volonté de l'Éternel s'il était satisfait de lui-même ; pour être ce que l'Éternel demande de lui, il faut qu'il soit humble, non pas de l'humilité paresseuse qui, regardant à elle-même, renonce à lutter et à vaincre, mais de l'humilité véritable dont la devise est de « marcher avec Dieu ». [Le mot que nous traduisons par : humblement, peut aussi signifier : secrètement ; il y aurait alors, dans l'esprit du prophète, une pensée analogue à celle de l'apôtre parlant de « la vie cachée avec Christ en Dieu ». ] La plénitude de cet oracle de Mic 6:8, sa précision, son actualité éternelle attestent que nous avons en lui une des plus décisives et des plus certaines révélations du Dieu vivant. Le spiritualisme moral des prophètes trouve ici une expression parfaite, et l'on ne s'étonne pas que Jésus y ait fait, dans Mt 23:23, une allusion significative. --Le passage Mic 6:9 à Mic 7:6 contient au moins deux oracles, qui reprennent avec une âpre verve le thème principal des ch. 1-3. Les balances fausses, les violences, le mensonge détermineront une catastrophe qui se trouve décrite dans des termes agricoles naturels chez le paysan Michée (Mic 6:14 et suivant). Le culte des idoles n'est pas attaqué, ce qui ne laisse pas que de surprendre, s'il est vrai que nous sommes à l'époque de Manassé. L'insécurité que cause la tromperie est décrite d'une manière saisissante (Mic 7:5 et suivant).

4 e PARTIE (Mic 7:7,20).

Ici la provenance post-exilique paraît bien établie par diverses allusions (Mic 7 et suivant) et surtout par le style, qui se rapproche beaucoup de celui des Psaumes. Il convient de considérer cet ensemble de trois petits poèmes (versets : 7, 10,11, 13,14, 20) comme une liturgie prophétique, dans le genre de celle de Ésaïe 33 (d'après Gunkel, suivi par Sellin).

Dans son ensemble, le livre de Michée est assez composite. Il n'a pas d'unité littéraire. Et son unité spirituelle, qui est réelle, n'est pas aussi saisissante que celle du livre d'Amos. Cependant un souffle nettement prophétique le traverse d'un bout à l'autre. Il contient de beaux appels à la justice et à la moralité sociales. Et surtout plusieurs de ses fragments (sur la Paix à venir, sur le Procès de l'Éternel, sur le culte véritable) sont dignes d'être placés parmi les plus purs joyaux de la révélation hébraïque. G.A. Smith a même pu déclarer à bon droit que Mic 6:8 était la plus belle parole de l'Ancien Testament. A. JE

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    • Lévitique 2

      1 » Lorsque quelqu'un apportera une offrande en cadeau à l'Eternel, son offrande sera de fleur de farine. Il versera de l'huile dessus et il y ajoutera de l'encens.
      2 Il l'apportera aux prêtres, aux descendants d'Aaron. Le prêtre prendra une poignée de cette fleur de farine arrosée d'huile avec tout l'encens et il brûlera cela sur l'autel comme souvenir. C'est une offrande dont l’odeur est agréable à l'Eternel.
      3 Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses descendants. C'est une chose très sainte parmi les offrandes passées par le feu pour l'Eternel.
      4 » Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four, qu'on se serve de fleur de farine et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l'huile et des galettes sans levain arrosées d'huile.
      5 Si ton offrande est un gâteau cuit à la poêle, il sera de fleur de farine pétrie à l'huile, sans levain.
      6 Tu le couperas en morceaux et tu verseras de l'huile dessus. C'est une offrande.
      7 Si ton offrande est un gâteau cuit sur le gril, il sera fait de fleur de farine pétrie à l'huile.
      8 » Tu apporteras l'offrande qui sera faite à l'Eternel avec ces éléments-là ; elle sera remise au prêtre, qui la présentera sur l'autel.
      9 Le prêtre en prélèvera ce qui doit être offert comme souvenir et le brûlera sur l'autel. C'est une offrande dont l’odeur est agréable à l'Eternel.
      10 Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses descendants ; c'est une chose très sainte parmi les offrandes passées par le feu pour l'Eternel.
      11 » Aucune des offrandes que vous présenterez à l'Eternel ne sera faite avec du levain. En effet vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes passées par le feu pour l'Eternel.
      12 Vous pourrez en offrir à l'Eternel comme offrande de premiers produits, mais on n'en présentera pas sur l'autel comme offrande dont l’odeur est agréable.
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      15 Tu verseras de l'huile dessus et tu y ajouteras de l'encens. C'est une offrande.
      16 Le prêtre brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l'huile, avec tout l'encens. C'est une offrande passée par le feu pour l'Eternel.

      Esaïe 2

      1 Prophétie d'Esaïe, fils d'Amots, sur Juda et Jérusalem.
      2 *Il arrivera, dans l’avenir, que la montagne de la maison de l'Eternel sera fondée au sommet des montagnes. Elle s'élèvera au-dessus des collines et toutes les nations y afflueront.
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      15 contre toutes les hautes tours et toutes les murailles fortifiées,
      16 contre tous les bateaux long-courriers et tous les navires splendides.
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      18 Tous les faux dieux disparaîtront.
      19 On entrera dans les grottes des rochers et on s’enfoncera dans la poussière pour échapper à la terreur que provoquera l'Eternel et à la splendeur de sa majesté, quand il se lèvera pour terrifier la terre.
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      22 Arrêtez de placer votre confiance dans l’être humain ! Sa vie n’est qu’un souffle ! Quelle est en effet sa valeur ?

      Esaïe 5

      8 Malheur à vous qui ajoutez maison à maison et qui joignez champ à champ jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace, au point que vous êtes les seuls à habiter au milieu du pays !

      Esaïe 33

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      2 Eternel, fais preuve de grâce envers nous ! Nous comptons sur toi. Sois notre force chaque matin et notre salut lorsque nous sommes dans la détresse !
      3 Quand ta voix retentit, les peuples fuient ; quand tu te lèves, les nations se dispersent.
      4 On rafle votre butin comme le feraient des sauterelles, on se précipite dessus comme des criquets.
      5 L'Eternel domine tout, car il a sa résidence en haut. Il remplit Sion de droit et de justice.
      6 Il assure la sécurité de ton existence, il te fournit en abondance le salut, la sagesse et la connaissance. La crainte de l'Eternel, tel est le trésor de Sion.
      7 Voici que leurs héros poussent des cris à l’extérieur, que des messagers de paix pleurent amèrement.
      8 Les routes sont désertes, on ne passe plus sur le sentier. Il a rompu l'alliance, il méprise les villes, il n'a de respect pour personne.
      9 Le pays est dans le deuil, dans la tristesse. Le Liban est couvert de honte, il dépérit ; la plaine du Saron est pareille à un désert ; le Basan et le Carmel ont perdu leur feuillage.
      10 Maintenant je vais me lever, dit l'Eternel, maintenant je vais montrer ma grandeur, maintenant je vais me dresser bien haut.
      11 Vous avez conçu du foin, vous donnerez naissance à de la paille. Votre souffle est un feu qui vous dévorera.
      12 Les peuples seront brûlés à la chaux, ils seront comme des ronces coupées livrées aux flammes.
      13 Vous qui êtes loin, écoutez ce que j'ai fait ! Vous qui êtes près, reconnaissez ma puissance !
      14 Les pécheurs sont effrayés dans Sion, un tremblement s’empare des hommes sacrilèges : « Qui de nous pourra tenir un instant près d'un feu dévorant ? Qui de nous pourra résister un seul instant près des flammes éternelles ? »
      15 C’est celui qui se conforme à la justice et parle avec droiture, qui rejette un gain obtenu par extorsion, qui secoue les mains pour refuser un pot-de-vin, qui se bouche l'oreille pour ne pas entendre parler de meurtre et qui se bande les yeux pour ne pas voir le mal :
      16 celui-là aura pour résidence des endroits élevés et des rochers escarpés lui serviront de forteresse ; du pain lui sera fourni, de l'eau lui sera assurée.
      17 Tes yeux verront le roi dans toute sa beauté, ils contempleront le pays dans toute son étendue.
      18 Ton cœur se souviendra de ses terreurs : « Où est le secrétaire ? Où est le trésorier ? Où est celui qui inspectait les tours ? »
      19 Tu ne verras plus le peuple audacieux, le peuple au baragouinage obscur, au langage balbutiant qu'on ne comprend pas.
      20 Regarde Sion, la ville de nos fêtes ! Tes yeux verront Jérusalem comme un domaine sûr, une tente qui ne sera plus transportée, dont les piquets ne seront plus jamais enlevés et dont les cordages ne seront pas détachés.
      21 Oui, c'est là que l'Eternel se montre magnifique pour nous : il nous tient lieu de fleuves et de larges rivières où aucun bateau ne circule, où aucun grand navire ne passe.
      22 En effet, l'Eternel est notre juge, l'Eternel est notre législateur, l'Eternel est notre roi, c'est lui qui nous sauve.
      23 Tes cordages sont relâchés, ils ne maintiennent plus le mât et ne tendent plus les voiles. Alors on partage le produit d'un immense butin. Même les boiteux prennent part au pillage.
      24 Aucun de ceux qui résident là ne dit : « Je suis malade ! » Le peuple qui habite Jérusalem reçoit le pardon de sa faute.

      Jérémie 1

      11 La parole de l'Eternel m’a été adressée : « Que vois-tu, Jérémie ? » J’ai répondu : « Je vois une branche d'amandier. »

      Jérémie 7

      1 Voici la parole adressée à Jérémie par l'Eternel.
      2 « Tiens-toi à la porte de la maison de l'Eternel, et là tu proclameras cette parole, tu diras : ‘Ecoutez la parole de l'Eternel, vous tous, Judéens, vous qui entrez par ces portes pour adorer l'Eternel !’
      3 Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : Corrigez votre conduite et votre manière d’agir, et je vous laisserai habiter ici.
      4 Ne vous fiez pas aux paroles trompeuses qui prétendent : ‘C'est ici qu’est le temple de l'Eternel, le temple de l'Eternel, le temple de l'Eternel !’
      5 » Si vraiment vous corrigez votre conduite et votre manière d’agir, si vraiment vous faites justice aux uns et aux autres,
      6 si vous n’exploitez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve, si vous ne versez pas le sang innocent dans cet endroit et si vous ne vous tournez pas vers d'autres dieux pour votre malheur,
      7 alors je vous laisserai habiter ici, dans ce pays que j'ai donné à vos ancêtres depuis toujours et pour toujours.
      8 » Mais voici que vous vous fiez à des paroles trompeuses qui ne servent à rien.
      9 Quoi ! Vous vous permettez de voler, tuer, commettre des adultères, prêter serment de façon hypocrite, faire brûler de l'encens en l’honneur de Baal, suivre d’autres dieux que vous ne connaissez pas,
      10 puis vous venez vous présenter devant moi, dans ce temple auquel mon nom est associé, et vous dites : ‘Nous avons été délivrés’ ! Et c'est pour commettre toutes ces horreurs !
      11 Est-il à vos yeux *une caverne de voleurs, ce temple auquel mon nom est associé ? Moi-même, je constate que tel est le cas, déclare l'Eternel.
      12 » Allez donc à l'endroit qui m'était consacré à Silo, là où j’avais fait en premier résider mon nom, et voyez ce que j’en ai fait à cause de la méchanceté de mon peuple, d’Israël !
      13 Et maintenant, puisque vous avez commis tous ces actes, déclare l'Eternel, puisque je vous ai parlé et reparlé, inlassablement, et que vous n'avez pas écouté, puisque je vous ai appelés et que vous n'avez pas répondu,
      14 je traiterai le temple auquel mon nom est associé, auquel vous vous fiez, et l'endroit que je vous ai donné, à vous et à vos ancêtres, de la même manière que j'ai traité Silo :
      15 je vous chasserai loin de moi, comme j'ai chassé tous vos frères, toute la descendance d'Ephraïm.
      16 » Quant à toi, n'intercède pas en faveur de ce peuple, ne fais monter pour eux ni supplications ni prières. N’insiste pas auprès de moi, car je ne t'écouterai pas.
      17 Ne vois-tu pas ce qu'ils font dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem ?
      18 Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu et les femmes pétrissent la pâte pour préparer des gâteaux en l’honneur de la reine du ciel et verser des offrandes liquides en l’honneur d'autres dieux, de sorte qu’ils m’irritent.
      19 Est-ce moi qu'ils irritent – déclaration de l'Eternel – n'est-ce pas eux-mêmes, pour leur propre honte ?
      20 » C'est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur, l'Eternel : Ma colère et ma fureur vont se déverser contre cet endroit, sur les hommes et sur les bêtes, sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre. Elles brûleront sans plus s’éteindre.
      21 » Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers, le Dieu d'Israël : Ajoutez vos holocaustes à vos sacrifices et mangez-en la viande !
      22 En effet, je n'ai pas parlé avec vos ancêtres, je ne leur ai donné aucun ordre au sujet des holocaustes et des sacrifices, le jour où je les ai fait sortir d'Egypte.
      23 Voici l'ordre que je leur ai donné : ‘Ecoutez ma voix et je serai votre Dieu, et vous mon peuple. Marchez dans toutes les voies que je vous prescris afin d’être heureux !’
      24 Cependant, ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l’oreille. Ils ont persévéré dans les conseils et les penchants de leur cœur mauvais. Ils ont régressé au lieu de progresser.
      25 » Depuis le jour où vos ancêtres sont sortis d'Egypte jusqu’à aujourd’hui, je vous ai envoyé tous mes serviteurs, les prophètes. Je les ai envoyés chaque jour, inlassablement,
      26 mais ils ne m'ont pas écouté, ils n'ont pas tendu l’oreille. Ils se sont montrés réfractaires, ils ont fait le mal plus encore que leurs ancêtres.
      27 » Tu leur diras tout cela, mais ils ne t'écouteront pas. Tu les appelleras, mais ils ne te répondront pas.
      28 Alors tu leur diras : ‘C'est ici que se trouve la nation qui n'écoute pas la voix de l'Eternel, son Dieu, et qui ne veut pas tenir compte de la correction.’La vérité a disparu, elle a été retirée de leur bouche.
      29 » Coupe tes cheveux et jette-les, entonne une complainte sur les hauteurs, car l'Eternel rejette et abandonne la génération qui a provoqué sa colère.
      30 En effet, les Judéens ont fait ce qui est mal à mes yeux, dit l'Eternel. Ils ont placé leurs monstrueuses idoles dans le temple auquel mon nom est associé, de manière à le rendre impur.
      31 Ils ont construit des hauts lieux à Topheth, dans la vallée de Ben-Hinnom, pour livrer aux flammes leurs fils et leurs filles. Cela, je ne l'avais pas ordonné, cela ne m'était pas venu à la pensée.
      32 » Voilà pourquoi les jours viennent, déclare l'Eternel, où l'on ne parlera plus de Topheth et de la vallée de Ben-Hinnom, mais où l'on parlera de la vallée du carnage, et l'on enterrera les morts à Topheth, faute de place.
      33 Les cadavres de ce peuple serviront de nourriture aux oiseaux du ciel et aux bêtes de la terre, et il n'y aura personne pour les faire fuir.
      34 Je ferai cesser dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem les cris de réjouissance et de joie, les chants du fiancé et de la fiancée, car le pays sera en ruine.

      Jérémie 26

      16 Les chefs et tout le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas d’être condamné à mort, car c'est au nom de l'Eternel, notre Dieu, qu'il nous a parlé. »
      18 « Michée de Morésheth prophétisait à l’époque du règne d'Ezéchias sur Juda, et il disait à tout le peuple de Juda : ‘Voici ce que dit l’Eternel, le maître de l’univers : *Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un tas de pierres, et le mont du temple une hauteur couverte de buissons.’
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