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MOÏSE 1.

I Réalité historique de Moïse.

La grande figure de Moïse occupe dans la tradition d'Israël une place unique, indiquée par ces mots de De 34:10 : « Il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que Yahvé connaissait face à face. » Les écrits prophétiques relèvent à maintes reprises le rôle historique qu'il a joué dans les destinées de son peuple (Os 12:14, Mic 6:4, Esa 63:11 s). Pour Jésus et les auteurs du N.T., c'est lui qui personnifie le plus pleinement l'ancienne alliance, considérée comme précurseur de la nouvelle et sous son aspect d'institution passagère et imparfaite (Mt 19:8, Jn 5:45 et suivants, 2Co 3:7). Le nom même de Moïse s'emploie pour désigner l'autorité ancienne suprême de laquelle se réclamaient les chefs du peuple contemporains de Jésus et qu'ils opposaient à la sienne : « Nous, nous sommes disciples de Moïse » (Jn 9:28, Mt 22:23 et suivant). Et le Seigneur lui-même, pour résumer tout l'enseignement religieux et légal de l'ancienne alliance, employait les expressions : « Moïse et les prophètes » (Lu 16:29,31) ou : « Moïse » tout court (Mt 23:2, voir aussi l'apôtre Paul dans 2Co 3:15). Enfin la littérature juive postérieure s'est aussi beaucoup occupée de lui et a encore amplifié son rôle historique ; à sa suite, inspirés sans doute par elle, les écrits sacrés de l'islam reconnaissent en lui un héros religieux de premier plan, tout en présentant sa personne et sa vie sous un jour souvent fantaisiste.

En constatant le rôle exceptionnel que les littératures sacrées de ces trois confessions religieuses attribuent à Moïse, la critique historique s'est posé ces deux questions préliminaires : les récits qui ont conservé le souvenir du personnage appelé Moïse, qui rappellent les circonstances de sa naissance, de sa vie, de son oeuvre si complexe et de sa mort, reposent-ils sur une base historique ? Ou appartiennent-ils au domaine de la légende, qui aurait créé de toutes pièces ce personnage, pour le dresser à l'origine de tout le développement historique et religieux d'Israël, et dont elle aurait fait à la fois le créateur de l'unité nationale et l'initiateur religieux de son peuple ? « Plus une personnalité est originale et forte, plus il est malaisé, pour ne pas dire impossible, de la reconstruire par induction. Rien ici ne peut suppléer le témoignage de la personne même ou de ses contemporains. Tout ce qu'on peut faire, si l'on veut se tenir sur le terrain des faits certains, c'est de restituer les parties de son oeuvre dont les conséquences se faisaient encore sentir à l'époque d'où viennent nos premiers documents sûrs » (Ad. Lods, Israël, p. 358). Avant de raconter sa vie et son oeuvre d'après nos documents bibliques il convient donc de grouper les données fournies, soit par la tradition écrite des Israélites, soit par l'histoire générale, données qui nous permettraient de poser quelques points fixes, quelques dates ou quelques faits établissant l'existence d'un fonds vraiment historique de traditions concernant Moïse.

1.

Bien que les récits parlant de lui se trouvent à une distance assez grande de l'époque réputée la sienne, on reconnaît cependant que la période intermédiaire n'a point été dépourvue d'éléments historiques ayant laissé des souvenirs précis et attestés par les documents écrits de la nation ; ainsi les événements qui ont accompagné et suivi l'époque dite mosaïque, la libération du joug égyptien, le séjour au désert, la conquête de Canaan, les luttes des tribus d'Israël avec les peuples voisins, pendant la période des Juges ; on peut affirmer que tous ces faits appartiennent intégralement à la tradition nationale ancienne et reposent sur une base vraiment historique conservée dans les documents écrits qui parlent de ces temps-là avec de constantes allusions à ces différents faits.

2.

Le nom même de Moïse fournit plus qu'un indice, une véritable preuve favorable à la réalité historique de l'homme qui le porte. On verra plus loin, en effet, que ce nom est d'origine et de forme nettement égyptiennes ; l'étymologie contenue dans Ex 2:10 n'est qu'un essai d'explication du nom au point de vue hébraïque, mais elle n'exprime pas le sens original de ce mot, et elle aboutit à une forme de nom qui ne répond pas à la vraie forme grammaticale du mot en hébreu. Or, si le personnage de Moïse avait été imaginé par la tradition postérieure, celle-ci, on peut l'affirmer nettement, n'aurait jamais eu l'idée de donner un nom étranger, surtout pas égyptien, à celui qui était considéré comme le grand héros de la libération du joug de l'Egypte. Il faut ajouter que ce nom se trouve en parfait accord avec le fait de l'éducation égyptienne qui, d'après nos documents, fut donnée à Moïse par la fille de pharaon qui l'avait adopté. En second lieu, si l'asservissement des clans hébreux en Egypte n'avait pas été un fait historique réel, l'orgueil national d'Israël ne l'aurait pas non plus inventé, car il eût été une trop cruelle cause d'humiliation, sans cesse ravivée par le souvenir des générations subséquentes.

3.

Si l'on ne connaît l'époque contemporaine de Moïse que par des documents dont le plus ancien lui est postérieur d'environ quatre siècles, on peut ajouter que ces documents nous ont conservé des traditions de la plus haute importance au point de vue de l'évolution nationale et religieuse d'Israël, et qui viennent encore à l'appui de l'historicité du personnage occupant alors le centre de la scène. En effet, entre le moment où les clans se montrent à nous asservis en Gossen et celui où ils s'établissent en Canaan, on constate deux modifications profondes dans les conditions nationales et religieuses de leur existence :

De clans vivant sans lien réel et sans cohésion solide entre eux, sans vestiges d'une religion ancestrale bien caractérisée qui les aurait unis, ils sont devenus un groupe ethnique organisé, non plus un ensemble de peuplades ou de tribus isolées, mais un peuple capable d'affronter les attaques de l'ennemi commun, marchant sous la conduite d'un homme qui est à la fois leur guide, leur chef militaire, leur représentant attitré auprès des autres nations avec lesquelles ils entrent en contact ou en conflit. Dans le poème de Jug 5, dit de Débora (considéré par bon nombre de critiques comme le document le plus authentiquement ancien de tout l'A.T.), on voit, au moment où la guerre sainte est déclarée contre la coalition cananéenne à la tête de laquelle se trouve Sisera, certaines tribus rester à l'écart, lorsqu'il s'agit de marcher contre l'ennemi commun, et ne consulter que leur intérêt particulier plutôt que celui de la collectivité dont elles font partie. Et cependant la conscience d'une unité nationale n'en existe pas moins dans l'Israël d'alors, puisqu'on voit le poète adresser un blâme aux clans ou tribus qui n'ont pas compris à quoi les engageait le devoir de la solidarité entre membres d'un même peuple. Or, cette cohésion, cette conscience d'une unité nationale, quand donc ont-elles pu prendre naissance, si ce n'est à l'époque qui a précédé immédiatement celle des Juges, c'est-à-dire à l'époque de Moïse et par l'effet de son action sur les divers groupes dont se compose dès lors la nation israélite ?

Bien plus, ils apparaissent maintenant groupés autour d'un dieu, qui s'est prévalu auprès d'eux de sa qualité de dieu des pères, qui a revêtu à leurs yeux la dignité et l'autorité d'un vrai dieu national à l'exclusion de tous les autres, et auquel ils doivent obéissance et adoration en vertu d'un pacte solennel conclu entre lui et eux. Pour expliquer ces faits, ce double changement si frappant dans les conditions d'existence des clans hébreux, il faudrait postuler, si elle n'existait pas, sur la base de toutes les analogies fournies par l'histoire, l'intervention d'une grande personnalité historique, d'une forte unité de direction, d'un réformateur de l'ordre religieux dont l'action énergique et profonde aurait réalisé les transformations que font constater si nettement les documents écrits où se conserve le souvenir de ces temps-là. Or, ce guide, ce chef capable de donner aux clans l'impulsion nécessaire pour secouer le joug étranger, pour aller au-devant des luttes et des dangers inévitables sur leur route avant l'arrivée au but promis ; ce conducteur de l'ordre spirituel capable de faire revivre, en lui inspirant un idéal moral et religieux plus élevé, la religion ancestrale qui, sans avoir sombré tout à fait, avait perdu sa force et sa vitalité pendant les siècles d'exil sur la terre étrangère ; ce chef militaire et religieux tout ensemble, il n'est pas, il ne peut pas être, comme on l'a affirmé parfois, l'émanation spontanée des aspirations populaires qui se seraient, à un moment donné, incarnées en lui. Rien en effet, dans nos textes, ne révèle qu'à ce moment-là il se soit manifesté des velléités d'indépendance bien positives, ou un besoin Instinctif de retour au dieu des pères, ce qui serait venu faciliter l'action libératrice de Moïse. Non, ces aspirations à la liberté et ce besoin de rénovation religieuse, ils ont été réveillés au sein des tribus d'Israël par l'homme qui devait devenir le héraut de l'indépendance nationale et le réformateur religieux de son peuple ; et si ce double sentiment a pris naissance en lui et lui a insufflé le courage et l'énergie nécessaires pour atteindre son but, c'est qu'il avait été le résultat d'une action venant de plus haut, en un mot d'une vocation qui lui avait été adressée et à laquelle il avait obéi. A cet égard, les données fournies par nos documents sont positives et mettent en pleine lumière l'origine surnaturelle de l'oeuvre accomplie par Moïse au sein de sa génération.

Mais, d'autre part, cette action exercée par Moïse, les textes la montrent se déployant dans des conditions matérielles, dans un milieu et dans un temps qui cadrent fort exactement avec ce que nous pouvons savoir, par l'histoire et l'archéologie, de l'époque qui aurait été la sienne. En effet, les données égyptiennes apparaissent généralement favorables à l'historicité de Moïse. Le pays où se passent les scènes des premiers chapitres de l'Exode, la terre de Gossen, présente bien les conditions mêmes d'existence des clans hébreux dans une région qui, sans faire positivement corps avec le royaume même des pharaons, se trouvait à sa frontière N. -E., placée sous sa dépendance, et pouvant être occupée par des émigrants étrangers sans que la population autochtone en souffrit une diminution de territoire. Le monarque sous le règne duquel a commencé, le plus probablement, la carrière de Moïse, Ramsès II, le grand pharaon bâtisseur, qui avait besoin d'une armée d'ouvriers pour ses gigantesques et multiples constructions et qui avait tout intérêt à tenir asservie une population admise à trouver un asile sur la frontière de l'Egypte proprement dite, à l'époque de la domination des Hyksos, les usurpateurs étrangers ; la construction, entre autres, de villes de magasins, dont deux sont nommées dans Ex 1:11 (voir Exode) ; tout ce cadre où se déroule la première partie de la vie de Moïse, et ensuite les conditions, telles que le texte biblique les fait supposer, du pays de Canaan que les clans hébreux allaient conquérir, tout répond bien à ce que nous pouvons savoir aujourd'hui de l'histoire de ces régions. Ainsi, d'une manière générale, les données géographiques et archéologiques, la description du milieu et des coutumes du pays militent en faveur du caractère historique de celui dans lequel Israël voit son grand héros national. Que, dans l'ensemble des récits actuels, on doive faire la part des éléments que le travail des générations suivantes (naturellement portées à grandir ce héros) a pu ajouter aux données de la tradition primitive, on ne trouvera rien là qui ne soit conforme aux conditions ordinaires de développement des documents historiques. Mais il n'en demeurera pas moins possible, et même nécessaire, de statuer, à l'origine de tout le développement politique et religieux d'Israël, la présence et l'action d'un homme de génie qui aura donné à sa génération l'impulsion initiale indispensable pour la réalisation de réformes et de progrès dans les divers domaines politique, moral et religieux.

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Versets relatifs

    • Exode 1

      11 Ils établirent donc sur lui des chefs de corvées, pour l'accabler par leurs travaux ; et il bâtit pour Pharaon des villes de munitions, Pithom et Ramsès.

      Exode 2

      10 Et quand l'enfant eut grandi, elle l'amena à la fille de Pharaon, qui l'adopta pour son fils ; et elle le nomma Moïse (sauvé des eaux), parce que, dit-elle, je l'ai retiré des eaux.

      Juges 5

      1 En ce jour-là, Débora chanta ce cantique avec Barak, fils d'Abinoam, en disant :
      2 Bénissez l'Éternel de ce que les chefs ont pris le commandement en Israël, de ce que le peuple s'est porté de plein gré au combat !
      3 Rois, écoutez ; princes, prêtez l'oreille ! C'est moi, c'est moi qui chanterai à l'Éternel ; qui psalmodierai à l'Éternel, le Dieu d'Israël.
      4 O Éternel, quand tu sortis de Séir, quand tu t'avanças des champs d'Édom, la terre trembla, les cieux se fondirent, et les nuées se fondirent en eaux.
      5 Les montagnes s'écoulèrent devant l'Éternel, et le Sinaï même, devant l'Éternel, le Dieu d'Israël !
      6 Aux jours de Shamgar, fils d'Anath, aux jours de Jaël, les routes étaient abandonnées, et les voyageurs allaient par des chemins détournés ;
      7 Les chefs manquaient en Israël, ils manquaient, jusqu'à ce que je me sois levée, moi Débora, que je me sois levée comme une mère en Israël.
      8 Israël choisissait-il des dieux nouveaux, aussitôt la guerre était aux portes. On ne voyait ni bouclier ni lance chez quarante milliers en Israël.
      9 Mon coeur est aux chefs d'Israël, à ceux du peuple qui furent de bonne volonté.
      10 Bénissez l'Éternel, vous qui montez sur des ânesses blanches, qui êtes assis sur des tapis, et vous qui parcourez les chemins !
      11 Chantez ! A la voix des archers, entre les sources où l'on puise, qu'on célèbre la justice de l'Éternel, la justice de ses chefs en Israël ! Alors le peuple de l'Éternel descendit aux portes.
      12 Réveille-toi, réveille-toi, Débora ! Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! Lève-toi, Barak ! Et emmène tes captifs, fils d'Abinoam !
      13 Alors, un débris du peuple l'emporta sur les puissants ; l'Éternel me fit triompher des plus forts.
      14 D'Éphraïm sont venus les habitants d'Amalek. A ta suite Benjamin marchait parmi tes peuples. De Makir sont descendus les chefs ; de Zabulon, ceux qui portent le bâton de l'écrivain.
      15 Et les chefs d'Issacar furent avec Débora ; et Issacar suivit Barak, et fut envoyé sur ses pas dans la vallée. Près des ruisseaux de Ruben, grandes furent les contestations dans les coeurs !
      16 Pourquoi es-tu demeuré au milieu des étables, à entendre le bêlement des troupeaux ? Aux ruisseaux de Ruben, grandes furent les contestations dans les coeurs !
      17 Galaad, au delà du Jourdain, resta dans sa demeure. Et Dan, pourquoi s'est-il tenu sur ses navires ? Asser s'est assis au rivage de la mer, et s'est reposé dans ses havres.
      18 Zabulon est un peuple qui affronta la mort, ainsi que Nephthali, sur les hauteurs de la plaine.
      19 Les rois viennent, ils combattent. Ils combattent, les rois de Canaan, à Thaanac, aux eaux de Méguiddo. Ils ne remportent ni butin ni argent !
      20 Des cieux on combat ; même de leurs sentiers les étoiles combattent contre Sisera.
      21 Le torrent de Kisson les entraîne, le torrent ancien, le torrent de Kisson ! Mon âme, foule aux pieds leur force !
      22 Alors les sabots des chevaux retentirent par la course, par la course rapide de leurs guerriers.
      23 Maudissez Méroz, dit l'ange de l'Éternel ; maudissez, maudissez ses habitants ! Car ils ne sont point venus au secours de l'Éternel, au secours de l'Éternel, avec les vaillants !
      24 Qu'elle soit bénie entre les femmes, Jaël, femme de Héber, le Kénien ! Qu'elle soit bénie entre les femmes qui habitent sous la tente !
      25 Sisera demande de l'eau, elle lui donne du lait ; dans la coupe d'honneur elle lui présente de la crème.
      26 Sa main saisit le clou, et sa droite le marteau d'ouvrier. Elle frappe Sisera, et lui fend la tête ; elle fracasse et transperce sa tempe.
      27 Il se courbe, il tombe à ses pieds, il se couche. Il se courbe, il tombe à ses pieds ; et là où il se courbe, il tombe écrasé.
      28 La mère de Sisera regarde par la fenêtre, et s'écrie, à travers le treillis : Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? Pourquoi ses chars vont-ils si lentement ?
      29 Et les plus sages d'entre ses femmes lui répondent, et elle aussi se le dit à elle-même :
      30 N'ont-ils pas trouvé du butin ? Ne le partagent-ils pas ? Une fille, deux filles, par tête de guerrier ; le butin des vêtements de couleur, pour Sisera ! le butin des vêtements de couleur brodés ! Un vêtement de couleur, deux vêtements brodés, pour le cou du vainqueur !
      31 Périssent ainsi, ô Éternel, tous tes ennemis ! Et que ceux qui t'aiment soient comme le soleil, quand il paraît en sa force ! Puis le pays fut en repos quarante ans.

      Esaïe 63

      11 Alors son peuple s'est souvenu des jours anciens, des jours de Moïse : Où est celui qui les fit remonter de la mer, avec le pasteur de son troupeau ? Où est celui qui mit au milieu d'eux son Esprit Saint ;

      Osée 12

      14 Éphraïm a provoqué une amère indignation ; aussi son Seigneur laissera-t-il peser sur lui le sang qu'il a répandu, et lui rendra ses mépris.

      Michée 6

      4 Car je t'ai fait monter du pays d'Égypte, je t'ai racheté de la maison de servitude, et j'ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Marie.

      Matthieu 19

      8 Il leur dit : C'est à cause de la dureté de votre cour que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n'en était pas ainsi au commencement.

      Matthieu 22

      23 Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu'il n'y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question :

      Matthieu 23

      2 Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse.

      Luc 16

      29 Abraham lui répondit : Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent.
      31 Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas non plus persuadés, quand même l'un des morts ressusciterait.

      Jean 5

      45 Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera.

      Jean 9

      28 Alors ils l'injurièrent, et dirent : C'est toi qui es son disciple, pour nous, nous sommes disciples de Moïse.

      2 Corinthiens 3

      7 Or, si le ministère de mort, celui de la lettre, gravée sur des pierres, a été si glorieux que les enfants d'Israël ne pouvaient fixer leurs regards sur le visage de Moïse, à cause de l'éclat de son visage, bien que cet éclat dût s'évanouir ;
      15 Encore aujourd'hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur coeur.
    • Exode 1

      Exode 2

      Juges 5

      Esaïe 63

      Osée 12

      Michée 6

      Matthieu 19

      8 Il leur répondit : — Moïse vous a permis de renvoyer vos épouses, parce que vous avez des cœurs de pierre.

      Matthieu 22

      23 Ce même jour, il fut abordé par des sadducéens, ceux qui prétendent que les morts ne ressuscitent pas. Ils vinrent lui poser la question suivante : —

      Matthieu 23

      2 Moïse vous a transmis la loi de Dieu. Les interprètes de la loi et les pharisiens sont chargés de l’expliquer.

      Luc 16

      29 Tes frères ont les écrits de Moïse et des prophètes, lui répondit Abraham, qu’ils les écoutent. —
      31 Mais Abraham répliqua : — Du moment qu’ils n’écoutent ni Moïse ni les prophètes, ils ne se laisseront pas davantage convaincre par un mort revenant à la vie !

      Jean 5

      45 N’allez surtout pas croire que moi, je serai votre accusateur auprès de mon Père ; il y a déjà quelqu’un qui se chargera de vous accuser : Moïse. Oui, ce Moïse même en qui vous avez mis votre espoir.

      Jean 9

      28 Alors, ils se mettent à l’injurier et lui lancent : — C’est toi qui es son disciple ! Nous, nous sommes les disciples de Moïse.

      2 Corinthiens 3

      7 La loi, gravée lettre par lettre sur des pierres, ne pouvait conduire qu’à la mort, et pourtant son ministère fut inauguré avec un tel déploiement de gloire que les enfants d’Israël ne pouvaient regarder Moïse en face, tant son visage était resplendissant. Cette gloire, toutefois, était bien éphémère et elle s’évanouissait vite.
      15 Ainsi, jusqu’à ce jour, toutes les fois que les Israélites lisent les écrits de Moïse, un voile recouvre leur compréhension.
    • Exode 1

      11 Les Égyptiens désignèrent alors des chefs de corvées pour accabler le peuple d’Israël en lui imposant de rudes travaux. C’est ainsi que les Israélites durent construire les villes de Pitom et Ramsès pour y entreposer les réserves du Pharaon.

      Exode 2

      10 Lorsque l’enfant fut assez grand, la mère l’amena à la princesse ; celle-ci l’adopta et déclara : « Puisque je l’ai tiré de l’eau, je lui donne le nom de Moïse. »

      Juges 5

      1 Ce jour-là, Débora et Barac, fils d’Abinoam, chantèrent le cantique que voici :
      2 « En Israël, chacun est prêt pour la guerre le peuple s’est offert à combattre : Remerciez le Seigneur !
      3 Vous, les rois, vous, les souverains, prêtez une oreille attentive ! Je vais chanter pour le Seigneur, je vais célébrer le Seigneur, Dieu d’Israël.
      4 Seigneur, quand tu es venu du pays d’Édom, quand tu es descendu des monts de Séir la terre s’est mise à trembler, les nuages ont déversé leur eau, du ciel a ruisselé une pluie abondante,
      5 les montagnes ont vacillé devant toi, le Seigneur du Sinaï, le Dieu d’Israël.
      6 A l’époque de Chamgar, fils d’Anath, à l’époque de Yaël, les caravanes désertaient le pays, les voyageurs suivaient des chemins détournés.
      7 Il n’y avait plus de chefs, plus de chefs dans le pays d’Israël, jusqu’à ce que j’apparaisse, moi, Débora, et que je sois comme une mère pour Israël.
      8 On choisissait des dieux nouveaux et aussitôt la guerre éclatait. Mais à peine trouvait-on un bouclier ou une lance pour quarante mille hommes en Israël.
      9 Mon cœur est avec les commandants d’Israël et avec les engagés volontaires du peuple. Remerciez le Seigneur !
      10 Vous qui montez de blanches ânesses, vous qui êtes assis sur des tapis, vous qui cheminez sur les routes, proclamez-le !
      11 Près des abreuvoirs, ceux qui distribuent l’eau célèbrent les bienfaits du Seigneur, ses bienfaits envers les chefs d’Israël, lorsque le peuple a pris position aux portes de la ville.
      12 Réveille-toi, Débora, interviens ! Réveille-toi ! entonne un chant de guerre. Debout, Barac, fils d’Abinoam, ramène tes prisonniers !
      13 Les survivants ont rejoint les chefs, le peuple du Seigneur s’est rassemblé auprès de lui, comme des héros.
      14 Les vainqueurs des Amalécites sont venus d’Éfraïm. Benjamin les a suivis et s’est mêlé à leurs troupes. Le clan de Makir a fourni des chefs et la tribu de Zabulon des officiers.
      15 Les chefs d’Issakar ont rejoint Débora ; Issakar, fidèle à Barac, s’est précipité à sa suite dans la plaine. Mais dans les clans de Ruben on a tenu des discussions sans fin.
      16 Pourquoi êtes-vous restés près des enclos à écouter les bergers appeler leurs troupeaux ? Oui, dans les clans de Ruben on a tenu des discussions sans fin.
      17 Au Galaad, à l’est du Jourdain, les tribus n’ont pas bougé. La tribu de Dan est demeurée à proximité de ses navires, celle d’Asser est restée de même au bord de la mer, près de ses ports.
      18 Les gens de Zabulon, eux, tout comme ceux de Neftali, ont accepté d’affronter la mort sur les champs de bataille.
      19 Les rois ennemis, les rois de Canaan, ont lancé une attaque contre Taanak, près des sources de Méguiddo, mais ils n’ont obtenu ni butin ni argent !
      20 Du haut du ciel, les astres ont pris part à la bataille, en suivant leur chemin, ils ont combattu Sisra.
      21 Le torrent qui coule depuis si longtemps, le torrent de Quichon a balayé les ennemis. Marchons hardiment au combat !
      22 Alors les chevaux ont passé au galop, martelant le sol de leurs sabots.
      23 Maudissez la ville de Méroz proclame l’ange du Seigneur, maudissez-la, maudissez ses habitants, car ils ne sont pas venus à l’aide du Seigneur, ils n’ont pas combattu avec ses vaillants guerriers.
      24 Bénie soit, parmi toutes les femmes, Yaël, femme de Héber le Quénite, Oui, bénie soit-elle, parmi toutes les femmes qui habitent sous tente.
      25 Sisra lui demanda de l’eau, elle lui donna du lait, du lait crémeux dans une coupe magnifique.
      26 Puis d’une main elle empoigna un piquet, de l’autre elle saisit le marteau de l’ouvrier. Elle frappa Sisra, elle lui fendit le crâne, elle lui transperça la tête.
      27 Il s’affaisse devant elle, il s’écroule, il reste étendu à ses pieds sur le sol ; il s’affaisse, il s’écroule, il est mort.
      28 La mère de Sisra regarde par la fenêtre, à travers le treillis, elle se lamente : “Pourquoi son char se fait-il attendre ? Pourquoi tarde-t-il à venir ?”
      29 Elle se répète sans cesse la réponse de ses compagnes les plus sages :
      30 “Les soldats amassent le butin, sûrement, ils sont en train de le partager : une jeune fille ou deux pour chaque guerrier, des étoffes teintes et brodées pour Sisra, oui, une étoffe à double broderie pour entourer le cou du vainqueur.”
      31 Que tous tes ennemis, Seigneur, meurent comme est mort Sisra, mais que tes amis soient comme le soleil quand il se lève dans tout son éclat ! » Et le pays connut le repos que procure la paix pendant quarante ans.

      Esaïe 63

      11 Alors son peuple s’est rappelé l’histoire ancienne, avec Moïse : « Qu’est-il donc devenu, celui qui a fait monter son peuple de la mer, son troupeau avec ses bergers ? Qu’est-il donc devenu, celui qui, par son Esprit, était présent parmi les siens ?

      Osée 12

      14 Mais c’est grâce à un prophète que le Seigneur retira Israël de l’Égypte. Et c’est un prophète qu’il chargea d’être le berger de son peuple.

      Michée 6

      4 Me reprochez-vous de vous avoir fait sortir d’Égypte, de vous avoir délivrés de l’esclavage et d’avoir envoyé, pour vous guider, Moïse, Aaron et Miriam ?

      Matthieu 19

      8 Jésus répondit : « Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes parce que vous avez le cœur dur. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.

      Matthieu 22

      23 Le même jour, quelques Sadducéens vinrent auprès de Jésus. – Ce sont eux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection. – Ils l’interrogèrent

      Matthieu 23

      2 « Les maîtres de la loi et les Pharisiens, dit-il, sont chargés d’expliquer la loi de Moïse.

      Luc 16

      29 Abraham répondit : “Tes frères ont Moïse et les prophètes pour les avertir : qu’ils les écoutent !”
      31 Mais Abraham lui dit : “S’ils ne veulent pas écouter Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un se relevait d’entre les morts.” »

      Jean 5

      45 Mais ne pensez pas que je vous accuserai devant mon Père. C’est Moïse qui vous accusera, lui en qui vous avez mis votre espérance.

      Jean 9

      28 Ils l’injurièrent et dirent : « C’est toi qui es disciple de cet homme ! Nous, nous sommes disciples de Moïse.

      2 Corinthiens 3

      7 La loi a été gravée lettre par lettre sur des tablettes de pierre et la gloire de Dieu a resplendi à ce moment-là. Le visage de Moïse brillait d’un tel éclat que les Israélites ne pouvaient pas fixer leurs regards sur lui, et pourtant cet éclat était passager. Si la loi, dont la fonction avait pour effet de mener à la mort, est apparue avec une telle gloire,
      15 Aujourd’hui encore, chaque fois qu’ils lisent les livres de Moïse, un voile recouvre leur intelligence.
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