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MORT

Dans la Bible, ce mot possède plusieurs sens, qu'il faut examiner successivement.

I Dans l'A.T.

1.

Le sens le plus habituel est évidemment celui de cessation de la vie. Mais qu'est-ce qui meurt ? est-ce la personnalité tout entière, ou seulement l'une de ses parties ? Rappelons ce qu'était l'être humain aux yeux des Hébreux. L'A. T, présente deux conceptions anthropologiques. L'une divise l'homme en deux éléments, le corps et l'âme (à laquelle on donne aussi le nom d'esprit) ; cette âme représente le principe de vie et s'identifie presque avec le sang ; lorsque l'âme se sépare du corps, la mort survient, soit immédiatement, soit au plus tard lors de la décomposition du corps. C'est l'âme qui descend au Cheol. L'autre conception ne fait que développer le récit de Ge 2:4-3:22. (cf. Ge 2:7: l'Éternel... souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint une âme vivante) L'homme est composé de trois éléments : le corps, l'âme et l'esprit ; l'esprit, c'est le souffle divin indispensable à la vie ; (cf. Hab 2:19) l'âme privée de cet esprit meurt aussitôt et le Cheol l'accueille, mais l'esprit ne meurt jamais, il quitte le corps et retourne à Dieu ; voir (Ps 146:4, Ec 12:9) Esprit.

2.

Que devient l'âme dans le séjour des morts ? (voir Eschatologie, Cheol). Notons d'abord que l'A. T, n'emploie jamais le terme d'âme ou d'esprit pour désigner les morts ; dans le Cheol n'existent que des ombres (1Sa 28:13 dit même « un dieu »). La condition de ces ombres est décrite de deux façons nettement distinctes :

(a) les morts sont dans un état d'activité considérable et de pleine conscience. Ils sont appelés en hébreu ideônim, litt. « ceux qui savent », les initiés, familiers avec les choses d'outre-tombe, et auxquels on peut demander conseils ou précieuses informations. (cf. Le 19:31 20:6, Esa 8:10 19:3, où nos versions traduisent par esprits, devins, avenir) Un exemple frappant de cette croyance est fourni par la scène de nécromancie d'En-Dor (1Sa 28).

(b) Les morts sont dans un état d'inconscience, d'oubli et de silence (Ps 88:12 94:17 115:17 etc.). Ceux qui descendent au Cheol n'ont plus aucune communion avec Dieu (Esa 38), ils sont plongés dans un repos inconscient (Job 3:17, Ec 9:10 etc.).

3.

Pourquoi la mort existe-t-elle ? Cette question devait inévitablement se poser. L'A. T, présente souvent la mort comme une punition du péché et de l'injustice. Toutefois, dans un passage comme De 30:15,19, la force des antithèses employées (vie et mort, bien et mal) montre qu'il s'agit d'un fait dont le sens ne correspond pas exactement à la mort naturelle ; de même dans Eze 18:4 et Pr 15:10. Lorsque la mort est représentée comme un châtiment, il s'agit en réalité d'une expérience religieuse intime qui dépasse les conditions de la présente vie. D'ailleurs rappelons-nous la belle expression : « mourir de la mort du juste » (No 23:10, cf. Ps 116:15, Pr 14:32, etc.), qui marque aussi une expérience religieuse personnelle. En réalité, l'A. T, ne dit rien sur la raison d'être de la mort ; même le récit de la chute (Ge 3) n'est pas une véritable explication du rôle de la mort dans le monde ; Adam et Eve ne meurent pas le jour même de leur transgression, et le verset 22 laisse entendre que, même après la faute, si seulement l'homme avait mangé du fruit de l'arbre de vie, il aurait échappé à la mort. --Enfin, dans Esa 25:7 et suivant se montre l'idée de l'anéantissement final de la mort lorsque Dieu l'aura décidé, pensée que reprendra l'apôtre Paul (1Co 15:54) en s'inspirant de Os 13:14.

4.

Les Apocryphes apportent maints renseignements sur les préoccupations du judaïsme concernant la mort. La Sagesse (ch. 1-5) décrit l'attitude de l'impie à l'égard de la mort, aborde le problème de la mort prématurée du juste et celui du sort final des bons et des méchants. Le Siracide avait également abordé ces questions ; pour alléger les tristesses de la mort, il la présente comme un parfait repos (Sag 38:23).

II Dans le N.T.

1.

D'une façon générale, le N.T. envisage la cessation de la vie d'une manière très semblable à celle de l'A.T. L'homme est composé de trois éléments : le corps, l'âme et l'esprit ; l'âme et le sang se confondent plus ou moins, mais l'âme, en tant que siège de la personnalité, survit au corps (Mt 10:39), descend dans l'Hadès et reçoit alors son châtiment (Géhenne) ou les récompenses éternelles (sein d'Abraham, Paradis). Quant à l'esprit, il n'est que la partie la plus noble de l'âme ; s'il quitte le corps, la mort se produit ; s'il revient, la vie reparaît (Lu 8:55). Souvent les morts sont appelés des esprits (1Pi 3:19 4:6, Heb 12:23), parfois des âmes. (Ap 6:9 20:4)

--L'apôtre Paul cependant développe une anthropologie un peu différente ; distinguant trois éléments, le corps (ou chair), l'âme et l'esprit, il voit dans l'âme, incapable de rien saisir de ce qui est esprit, le principe vital de la chair ; l'esprit, d'autre part, représente la partie morale et intellectuelle, qui peut entrer en communion avec l'Esprit de Dieu et constitue une personnalité immatérielle survivant seule à la mort (1Co 5:5).

2.

L'enseignement de Jésus ne contient rien qui puisse éclairer le phénomène physique de la mort ; et c'est un contraste frappant avec les écrits rabbiniques de l'époque. La mort elle-même n'est pas présentée comme un mal en soi, les récits de résurrections ne montrent pas le retour à la vie comme une délivrance et un bien pour le ressuscité ; c'est par compassion pour le chagrin des autres que Jésus agit, ou « pour la gloire de Dieu » (Jn 11:4-40). Souvent le Christ parle de la mort comme d'un sommeil (Mr 5:39, Jn 11:11,13) qui tombe sur l'homme après les jours de la vie, et dont il s'éveillera. Enfin, dans le 4 e évangile la mort désigne surtout, au sens figuré, l'état de l'homme plongé dans Je péché (Jn 5:24 6:50 8:21-24). Dans Jn 11:25,27, la délivrance promise se rapporte à la mort spirituelle, et cette délivrance dépouille la mort naturelle de ses terreurs. Voir Eschatologie, Cheol, Hadès, Géhenne, Paradis.

3.

Dans les autres livres du N.T., on peut noter les points suivants :

(a) La doctrine paulinienne qui voit dans la mort naturelle la conséquence du péché représente l'interprétation juive habituelle du récit de la chute, et ne trouve pas d'appui direct dans les évangiles. Pourtant une idée toute semblable, le sentiment que « l'aiguillon de la mort, c'est le péché », est largement répandue dans tout le N.T.

(b) La mort représente souvent un état spirituel qui permet la vie, mais dans lequel l'homme est privé de tout ce qui est digne d'être appelé vie.

(c) (cf. Eph 2:1,5 5:14 etc.) La mort désigne enfin le passage d'une vie de péché à une vie nouvelle et transformée. Le croyant est alors « mort au péché » (Ro 6:2,1Pi 2:24) ; il est « mort avec Christ » (Ro 6:8, Col 2:20). Edm. R.

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Versets relatifs

    • Genèse 2

      4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
      5 Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.
      6 Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.
      7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.
      8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
      9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
      10 Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
      11 Le nom du premier est Pischon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
      12 L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
      13 Le nom du second fleuve est Guihon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
      14 Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.
      15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
      16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;
      17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
      18 L'Éternel Dieu dit : Il n'est pas bon que l'homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui.
      19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme.
      20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui.
      21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.
      22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.
      23 Et l'homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.
      24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.
      25 L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.

      Genèse 3

      1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
      2 La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
      3 Mais quant au fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez point et vous n'y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
      4 Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
      5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
      6 La femme vit que l'arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu'il était précieux pour ouvrir l'intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d'elle, et il en mangea.
      7 Les yeux de l'un et de l'autre s'ouvrirent, ils connurent qu'ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des ceintures.
      8 Alors ils entendirent la voix de l'Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l'homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.
      9 Mais l'Éternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ?
      10 Il répondit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.
      11 Et l'Éternel Dieu dit : Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?
      12 L'homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé.
      13 Et l'Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé.
      14 L'Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.
      15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
      16 Il dit à la femme : J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.
      17 Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
      18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs.
      19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière.
      20 Adam donna à sa femme le nom d'Eve : car elle a été la mère de tous les vivants.
      21 L'Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.
      22 L'Éternel Dieu dit : Voici, l'homme est devenu comme l'un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant d'avancer sa main, de prendre de l'arbre de vie, d'en manger, et de vivre éternellement.
      23 Et l'Éternel Dieu le chassa du jardin d'Éden, pour qu'il cultivât la terre, d'où il avait été pris.
      24 C'est ainsi qu'il chassa Adam ; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.

      Lévitique 4

      1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      2 Parle aux enfants d'Israël, et dis : Lorsque quelqu'un péchera involontairement contre l'un des commandements de l'Éternel, en faisant des choses qui ne doivent point se faire ;
      3 Si c'est le sacrificateur ayant reçu l'onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l'Éternel, pour le péché qu'il a commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice d'expiation.
      4 Il amènera le taureau à l'entrée de la tente d'assignation, devant l'Éternel ; et il posera sa main sur la tête du taureau, qu'il égorgera devant l'Éternel.
      5 Le sacrificateur ayant reçu l'onction prendra du sang du taureau, et l'apportera dans la tente d'assignation ;
      6 il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l'aspersion devant l'Éternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Éternel dans la tente d'assignation ; et il répandra tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      9 les deux rognons, et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      10 Le sacrificateur enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice d'actions de grâces, et il les brûlera sur l'autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa chair, avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur, où l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois : c'est sur le tas de cendres qu'il sera brûlé.
      13 Si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché involontairement et sans s'en apercevoir, en faisant contre l'un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable,
      14 et que le péché qu'on a commis vienne à être découvert, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d'expiation, et on l'amènera devant la tente d'assignation.
      15 Les anciens d'Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Éternel, et on égorgera le taureau devant l'Éternel.
      16 Le sacrificateur ayant reçu l'onction apportera du sang du taureau dans la tente d'assignation ;
      17 il trempera son doigt dans le sang, et il en fera sept fois l'aspersion devant l'Éternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Éternel dans la tente d'assignation ; et il répandra tout le sang au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente d'assignation.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau, et il la brûlera sur l'autel.
      20 Il fera de ce taureau comme du taureau expiatoire ; il fera de même. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour eux l'expiation, et il leur sera pardonné.
      21 Il emportera le taureau hors du camp, et il le brûlera comme le premier taureau. C'est un sacrifice d'expiation pour l'assemblée.
      22 Si c'est un chef qui a péché, en faisant involontairement contre l'un des commandements de l'Éternel, son Dieu, des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable,
      23 et qu'il vienne à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc, qu'il égorgera dans le lieu où l'on égorge les holocaustes devant l'Éternel. C'est un sacrifice d'expiation.
      25 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime expiatoire, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes, et il répandra le sang au pied de l'autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice d'actions de grâces. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour ce chef l'expiation de son péché, et il lui sera pardonné.
      27 Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché involontairement, en faisant contre l'un des commandements de l'Éternel des choses qui ne doivent point se faire et en se rendant ainsi coupable,
      28 et qu'il vienne à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime expiatoire, qu'il égorgera dans le lieu où l'on égorge les holocaustes.
      30 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes, et il répandra tout le sang au pied de l'autel.
      31 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse du sacrifice d'actions de grâces, et il la brûlera sur l'autel, et elle sera d'une agréable odeur à l'Éternel. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation, et il lui sera pardonné.
      32 S'il offre un agneau en sacrifice d'expiation, il offrira une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime, qu'il égorgera en sacrifice d'expiation dans le lieu où l'on égorge les holocaustes.
      34 Le sacrificateur prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes, et il répandra tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le sacrificateur ôtera toute la graisse, comme on ôte la graisse de l'agneau dans le sacrifice d'actions de grâces, et il la brûlera sur l'autel, comme un sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 19

      31 Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l'Éternel, votre Dieu.

      Lévitique 20

      6 Si quelqu'un s'adresse aux morts et aux esprits, pour se prostituer après eux, je tournerai ma face contre cet homme, je le retrancherai du milieu de son peuple.

      Nombres 23

      10 Qui peut compter la poussière de Jacob, Et dire le nombre du quart d'Israël ? Que je meure de la mort des justes, Et que ma fin soit semblable à la leur !

      1 Samuel 28

      1 En ce temps-là, les Philistins rassemblèrent leurs troupes et formèrent une armée, pour faire la guerre à Israël. Akisch dit à David : Tu sais que tu viendras avec moi à l'armée, toi et tes gens.
      2 David répondit à Akisch : Tu verras bien ce que ton serviteur fera. Et Akisch dit à David : Aussi je te donnerai pour toujours la garde de ma personne.
      3 Samuel était mort ; tout Israël l'avait pleuré, et on l'avait enterré à Rama, dans sa ville. Saül avait ôté du pays ceux qui évoquaient les morts et ceux qui prédisaient l'avenir.
      4 Les Philistins se rassemblèrent, et vinrent camper à Sunem ; Saül rassembla tout Israël, et ils campèrent à Guilboa.
      5 A la vue du camp des Philistins, Saül fut saisi de crainte, et un violent tremblement s'empara de son coeur.
      6 Saül consulta l'Éternel ; et l'Éternel ne lui répondit point, ni par des songes, ni par l'urim, ni par les prophètes.
      7 Et Saül dit à ses serviteurs : Cherchez-moi une femme qui évoque les morts, et j'irai la consulter. Ses serviteurs lui dirent : Voici, à En Dor il y a une femme qui évoque les morts.
      8 Alors Saül se déguisa et prit d'autres vêtements, et il partit avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme. Saül lui dit : Prédis-moi l'avenir en évoquant un mort, et fais-moi monter celui que je te dirai.
      9 La femme lui répondit : Voici, tu sais ce que Saül a fait, comment il a retranché du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l'avenir ; pourquoi donc tends-tu un piège à ma vie pour me faire mourir ?
      10 Saül lui jura par l'Éternel, en disant : L'Éternel est vivant ! il ne t'arrivera point de mal pour cela.
      11 La femme dit : Qui veux-tu que je te fasse monter ? Et il répondit : Fais moi monter Samuel.
      12 Lorsque la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri, et elle dit à Saül : Pourquoi m'as-tu trompée ? Tu es Saül !
      13 Le roi lui dit : Ne crains rien ; mais que vois-tu ? La femme dit à Saül : je vois un dieu qui monte de la terre.
      14 Il lui dit : Quelle figure a-t-il ? Et elle répondit : C'est un vieillard qui monte et il est enveloppé d'un manteau. Saül comprit que c'était Samuel, et il s'inclina le visage contre terre et se prosterna.
      15 Samuel dit à Saül : Pourquoi m'as-tu troublé, en me faisant monter ? Saül répondit : Je suis dans une grande détresse : les Philistins me font la guerre, et Dieu s'est retiré de moi ; il ne m'a répondu ni par les prophètes ni par des songes. Et je t'ai appelé pour que tu me fasses connaître ce que je dois faire.
      16 Samuel dit : Pourquoi donc me consultes-tu, puisque l'Éternel s'est retiré de toi et qu'il est devenu ton ennemi ?
    • Genèse 2

      4 Le texte nous donne ici le nom du Créateur : « Jéhovah ».

      Quand le mot « Seigneur » est en majuscules, dans certaines versions de nos bibles, cela signifie que le terme original est « Jéhovah ». Ce nom de Dieu dénote qu'Il est l'Être par excellence, et qu'Il a le pouvoir de créer toutes choses et toutes créatures. Le texte nous révèle ensuite l'existence des plantes et des herbes : elles sont destinées à servir de nourriture à l'homme. La terre ne peut produire des fruits elle-même : cela est opéré par le Tout Puissant. La grâce ne peut croître d'elle-même dans une âme où règne le péché, en fait, c'est Dieu qui opère. La pluie est aussi un don de Dieu ; elle ne vient à nous que si Dieu le permet. Bien que Dieu soit satisfait de ses œuvres, Il peut fort bien s'en passer ; et bien que nous ne devons pas tenter Dieu en négligeant Sa création, nous devions Lui faire confiance et respecter notre environnement. Quel que soit le cours des évènements, Dieu arrosera les plantes de Sa création. La grâce divine descend comme la rosée, et arrose l'église, sans bruit. Le corps de l'homme a été tiré de la poussière, la même que celle que l'on voit sur le sol. L'âme, par contre, n'a pas été tirée de la terre : de cette terre nous venons donc, gardons à l'esprit cette origine ! Nous devons rendre compte à Dieu de l'occupation de nos âmes ici-bas ; et si l'on constate que nous les avons négligées, en les consacrant aux gains du monde, nous sommes perdus à jamais !

      Les fous dédaignent leur propre âme, en prenant soin de leur corps en priorité.

      8 Le lieu de résidence prévu pour Adam n'était pas un palace, mais un jardin. Plus nous nous contenterons de choses simples et plus nous resterons éloignés de celles qui mènent vers l'orgueil et le luxe, plus nous nous rapprocherons de l'innocence. La nature se contente de peu, et de ce qui, finalement, reste simple ; mais l'avidité désire tout et ne se satisfait de rien. Rien ne peut mieux satisfaire l'âme que ce que Dieu a prévu et destiné pour elle. « Éden » signifie « joie », plaisir.

      Quel que pût être le lieu de ce jardin, tout y était désirable, sans défaut ; aucune maison ni jardin terrestre n'ont jamais été ainsi. Ce lieu a été orné de nombreuses variétés d'arbres, tous plaisants à la vue, et capables de donner des fruits nourrissants et agréables au goût. Dieu, en tant que Père, n'a pas recherché uniquement le bien-être d'Adam, mais aussi Son bon plaisir ; on trouve, en effet, le véritable plaisir dans l'innocence, dans la simplicité. Quand la Providence nous place dans un endroit où l'on rencontre l'abondance et le plaisir, nous devrions servir Dieu avec joie et gaieté de cœur, le remerciant des bonnes choses qu'Il nous accorde.

      Le jardin d'Éden avait deux arbres bien particuliers. Le premier, l'arbre de la vie, au centre du jardin. L'homme pouvait en manger et vivre. Christ représente maintenant pour nous, l'Arbre de Vie, Apocalypse 2:7;22:2 et le Pain de vie Jean 6:48,51. Le deuxième arbre, celui de la connaissance du bien et du mal, ainsi nommé car il révélait la pensée que Dieu avait du fruit de cet arbre, permettait à l'homme d'avoir la notion du bien et du mal.

      Qu'est-ce le bien ? C'est tout simplement de ne pas manger de cet arbre. Qu'est-ce que le mal ? C'est d'en manger. Avec ces deux arbres, Dieu a placé devant Adam le bien et le mal, la bénédiction et la malédiction.

      15 Après que Dieu ait créé Adam, Il le plaça dans le jardin d'Éden. Toute prétention autonomiste éventuelle du premier homme a été ainsi étouffée. Seul Celui qui nous a conçus peut nous rendre heureux ; Celui qui a créé notre corps et notre esprit est le seul capable de donner vie aux deux à la fois. Même dans ce paradis d'Éden, l'homme devait travailler.

      Personne n'a été envoyé sur terre pour rester inactif. Celui qui a fait nos âmes et nos corps, nous a donné les moyens de pouvoir travailler. S'il nous a donné la terre pour y habiter, Il a tout agencé pour que nous puissions exécuter nos diverses tâches. Ceux à qui les cieux sont promis, bien qu'ils vivent encore ici-bas, ont un devoir à remplir : ils se doivent de partager leur temps et leurs dons avec les autres. De plus, s'ils le font sous le regard de Dieu, ils le servent de manière effective, tels des enfants sur les genoux de leur Père. Notez, que déjà le mot « homme » était déjà défini : il était honorable ; cet homme avait déjà son utilité, même dans ce paradis. Il y a un réel plaisir à accomplir les œuvres que Dieu nous demande de faire, dans ce qu'Il a prévu pour nous. Adam n'aurait pu être heureux s'il avait été libre : là encore, nous rencontrons la loi divine ; celui qui ne travaille pas, n'a pas le droit de manger 2Th 3:10.

      16 Ne cherchons jamais à contrecarrer la sainte volonté de Dieu. L'homme n'avait pas seulement la liberté de profiter des fruits du paradis terrestre, il bénéficiait également de la vie éternelle. Il y avait toutefois une barrière, une condition liée à son obéissance : par la transgression, il se plaçait sous le jugement et la désapprobation de son Créateur, avec tous les terribles impacts que cela pouvait engendrer ; il devint ainsi sujet à la douleur, à la maladie et à la mort. Pire que cela, il a terni la sainteté divine, et perdu tout le bénéfice qu'il pouvait en tirer ; il a souffert à cause de sa passion pour le péché, et a dû subir la vengeance terrifiante de son Créateur ; cet état pénalise maintenant l'âme immortelle de l'homme.

      L'interdiction de manger du fruit d'un arbre spécifique a été sagement ordonnée à nos premiers parents. Dans leur état d'innocence, seuls êtres humains sur terre, quel avantage avaient-ils à transgresser les commandements divins ? Cet acte montre que toute la race humaine a été concernée par cette épreuve, suite à la chute de nos premiers parents. Le fait de douter de la véracité de ces choses revient à nier des faits évidents, aussi bien que la révélation divine ; l'homme est pécheur, cela se voit dès ses premiers pas, puis tout au long de sa vie : il est toujours prêt à faire le mal. De ce fait, il subit le mécontentement divin et donc, est sujet à la souffrance et à la mort. Les Écritures associent toujours l'homme au péché et, en conséquence, à son état misérable ; toutes ces choses sont bien réelles, elles s'adressent aux hommes de toutes les nations.

      18 Le pouvoir sur toutes les créatures a été donné à l'homme, preuve en est qu'il a donné un nom à toutes celles qu'il a vues. Cela montre aussi qu'il participe, dans ce qu'il fait, au plan que Dieu a initialement prévu. Mais bien qu'il ait une suprématie sur les créatures, rien en ce monde n'a été fait pour lui venir en aide. Notre aide ne peut provenir que de Dieu seul. Si nous plaçons notre confiance en Dieu, Celui-ci fera concourir toutes choses en vue de notre bien. Dieu a endormi profondément Adam ; bien que celui-ci n'ait pas encore commis de péché, L'Éternel a organisé toutes choses pour que Sa créature n'éprouve aucune douleur. Dieu, en tant que Père, a procuré à l'homme, la femme, son aide et sa conjointe. Cette femme, résultat de la grâce et de la providence divines, a pour ainsi dire été créée pour lui servir de compagne. Vous comprendrez ainsi l'utilité de la prudence et de la prière dans le choix de cette relation, qui est à la fois intime et durable. Ce choix se doit d'être le bon car il est fait pour toute la vie.

      Nos premiers parents n'avaient pas besoin de vêtements pour les protéger de la chaleur ou du froid, car rien ne pouvait les atteindre : ils n'avaient pas besoin de parure.

      Dans cet état d'innocence, l'homme était vraiment heureux et sans soucis. Quelle bonté Dieu leur avait témoignée ! Que de faveurs Il leur avait fait don ! Cet homme, malgré toutes ces précautions, n'a pas compris que cela a été pour son intérêt et il est tombé bien vite au point le plus bas, celui des bêtes qui périssent.

      Genèse 3

      1

      Le serpent trompe Ève. (Genèse 3:1-5)
      Adam et Ève transgressent l'ordre Divin, et sombrent dans le péché et la misère. (Genèse 3:6-8)
      Dieu cherche à dialoguer avec Adam et Ève. (Genèse 3:9-13)
      Le serpent est maudit, la Semence promise. (Genèse 3:14,15)
      La punition de la race humaine. (Genèse 3:16-19)
      Le premier vêtement de l'homme. (Genèse 3:20,21)
      Adam et Ève sont exclus du paradis. (Genèse 3:22-24)

      Satan a assailli nos premiers parents, pour les entraîner dans le péché, la tentation leur a été fatale. Le tentateur n'était, en fait, que le diable, sous l'apparence d'un serpent. Le plan satanique consistait à attirer nos premiers parents vers le péché, afin ensuite, de les séparer de Dieu. Le diable fut ainsi, au tout début, un meurtrier, le Prince des démons. La victime de cette tentation fut la femme : la tactique de l'ennemi a consisté à entrer en contact avec elle, pendant qu'elle était seule. Beaucoup de tentations sont fatales lorsque la personne visée est seule ; mais la réunion et la communion des saints augmentent infiniment leur force et leur sécurité. Satan était dans une position d'avantage en trouvant Ève près de l'arbre défendu. L'ennemi l'a tentée, de façon à atteindre ensuite Adam. Une des grandes stratégies de l'ennemi consiste à nous envoyer des tentations par le moyen de mains innocentes, mais qui ont toutefois une influence certaine sur nous. Satan a posé la question si le fait de manger de cet arbre constituait un péché. Il n'a pas, au début, dissimulé son plan, mais il a posé une question qui semblait, au premier abord, pleine d'innocence. Ceux qui se sentiraient trop sûrs d'eux, devraient observer une sage prudence avant d'entamer le dialogue avec le tentateur. Ce qu'Il a cité n'était que fausseté ; Il a employé un ton de moquerie. Le diable, ce menteur, est aussi un moqueur et ce, dès le début des temps ; ses adeptes sont également des trompeurs. Satan est très habile pour tourner le loi divine en dérision, attirant de ce fait, les âmes vers le péché ; c'est une grande sagesse de notre part de nous appuyer fermement sur les commandements divins et de les respecter de notre mieux. Dieu a-t-Il bien dit : « Tu ne mentiras pas, tu ne prendras pas Mon Nom en vain, tu ne sombreras pas dans l'ivresse » ? Toutes ces paroles prononcées sont certaines et bonnes ; avec l'aide de Sa grâce, il faut nous y soumettre. Ève a eu la faiblesse d'entamer la conversation avec le serpent : elle aurait dû percevoir le côté sournois des questions qui lui ont été posées et cela aurait dû la faire fuir. Satan a commencé à séduire l'homme par le doute, puis il l'a conduit à lui faire refuser ce qui a été établi par Dieu. L'ennemi a promis quantité d'avantages du fait de manger de ce fruit. Le but satanique a consisté à provoquer de l'insatisfaction dans le cœur de l'homme, comme si tout le contexte dans lequel il se trouvait n'était pas aussi bon qu'il le semblait, et devrait être. Aucune amélioration de condition n'était envisageable, à moins que l'esprit de l'homme ne remédie à cette situation. Satan a toujours poussé les hommes dans la recherche d'une amélioration, les persuadant de se prendre pour des dieux. L'ennemi a couru à sa perte en voulant être comme le Très Haut ; il est donc normal qu'il ait procédé de manière identique avec nos premiers parents en les animant du même désir, afin qu'ils courent aussi à leur ruine.

      Le diable manipule toujours des personnes pour son propre intérêt, en leur suggérant de fausses pensées à l'égard de Dieu et en leur faisant miroiter de faux espoirs pour les conduire au péché.

      Ayons donc toujours une excellente opinion de notre Dieu et rejetons le péché, comme le pire des maux : résistons au diable et il fuira loin de nous.

      6 Observons biens les étapes qui mènent à la transgression : aucune d'elles n'élève l'homme, mais au contraire, toutes le conduisent dans la fosse de la perdition. Au début, « Elle vit ». Un grand nombre de péchés provient de ce que l'on voit. Ne regardons pas à ce qui peut nous conduire dangereusement à la convoitise, Matthieu 5:28. Ensuite, « Elle prit ». Elle a commis cet acte de son propre chef.

      Satan peut tenter mais ne peut forcer à agir ; Il peut nous faire convoiter l'attrait négatif du péché mais Il ne peut nous y faire sombrer Lui-même, de force, Matthieu 4:6. Après, « Elle mangea ». Quand elle vit le fruit, au début, Ève pensait qu'elle ne le prendrait peut-être pas ; ou quand elle le prit, elle a peut-être pensé qu'elle ne le mangerait pas : mais elle finit par le consommer. Il est sage de s'arrêter au premier signe du péché et de s'en éloigner avant de le commettre. Ensuite, Ève en donna aussi à son mari. Ceux qui sont sur une pente dangereuse tentent d'entraîner les autres avec eux. En négligeant l'arbre de la vie, qu'il avait le droit de manger, et en consommant celui de la connaissance, qui lui, était interdit, Adam a pleinement montré qu'il se moquait de ce que Dieu lui avait dit et de ce qu'Il lui avait recommandé de ne pas faire. Il n'a fait que ce qu'il lui plaisait de faire. Son péché s'appelle tout simplement la désobéissance, Romains 5:19 ; une désobéissance au commandement divin.

      Il n'a eu aucune circonstance atténuante, mais au contraire, une pleine liberté pour accomplir totalement sa propre volonté. Il s'est détourné rapidement. Il a entraîné toute sa postérité dans le péché et la ruine. Qui peut minimiser le mal du péché commis par Adam ?

      Adam et Ève se sont aperçus, un peu tard, de leur folie, en mangeant du fruit interdit. Ils ont vu le bonheur qu'ils ont perdu, et la misère dans laquelle ils sont tombés. Le Dieu plein d'amour qu'ils ont connu a été bafoué, Sa grâce et Sa faveur ont été écartées. Observez bien à quel point le péché mène à la honte et amène les problèmes ; où qu'il entre, tout est détruit. Tôt ou tard il apporte la confusion ; ce sentiment de tristesse peut conduire, soit à la vraie repentance, qui se terminera dans la gloire céleste, soit au mépris de l'ordre divin qui fera comparaître le méchant devant Dieu, au jour du jugement. Notez à quel point de folie sont rendus ceux qui ont péché. Ils sont plus occupés par le souci de plaire aux hommes que par celui d'obtenir le pardon divin. Les hommes s'efforcent de couvrir et de diminuer la gravité de leurs péchés ; toutes ces tentatives sont vaines et frivoles ; ils sont comme nos premiers parents qui se sont vêtus de feuilles de figuier, faisant ainsi le maximum pour masquer leur faute : avouons qu'il nous est facile de faire de même. Avant de commettre le péché, Adam et Ève acceptaient les visites divines, pleines de grâces, avec joie et humilité ; maintenant ces visites sont devenues pour eux une véritable terreur. Il ne fait aucun doute qu'ils étaient remplis de confusion.

      Tout cela révèle la fausseté du tentateur et ses méthodes frauduleuses. Satan a promis la sécurité à Adam et Ève, mais en fait, ils en étaient bien dépourvus ! Nos parents furent désormais misérables et incapables de se réconforter mutuellement !

      9 Observez bien la question posée par Dieu, au début de ce texte : « Où es-tu » ? Celui qui, par son péché, s'éloigne de Dieu, devrait sérieusement considérer la situation dans laquelle il se trouve ; il est loin de toute bénédiction, en plein territoire ennemi, esclave de Satan, sur la route de la ruine totale. Cette brebis perdue erre dans un chemin sans issue ; si le Bon berger ne l'avait pas recherchée et appelée, cette âme n'aurait eu aucun espoir de bonheur et de paix. Si les pécheurs considéraient vraiment l'état dans lequel ils se trouvent, ils se tourneraient rapidement vers Dieu. Il est classique de constater que ceux qui ont pratiqué le mal nient toujours l'évidence des faits, quand on les interroge. Comme Adam, nous avons de bonnes raisons d'être effrayés quand nous nous approchons de Dieu sans être revêtus de la Justice de Christ. Le péché originel a été clairement révélé par le rappel du commandement divin à Adam. Nous sommes dans le même cas lorsque l'Esprit nous parle. Mais au lieu de reconnaître carrément leur péché, avec toute la honte qui cela entraîne, Adam et Ève l'ont esquivé, en reportant leur faute sur les autres.

      On rencontre une curieuse tendance chez ceux qui sont tentés : à les écouter on pourrait croire qu'ils sont tentés par Dieu ; comme si notre Dieu de bénédictions pouvait excuser les manquements à la Loi qu'Il a dictée. Ceux qui veulent tirer des bénéfices et des plaisirs du péché doivent s'attendre, en retour, à être blâmés et honteux. IL découle de tout cela, que les tentations de Satan ne sont toutes qu'enchantements ; tous les arguments de l'ennemi ne peuvent mener qu'à la déception ; toutes ses séductions ne sont que tricheries ; quand il semble parler honnêtement, ne le croyez pas. Ce n'est que par la déception qui suit le péché que le cœur s'endurcit. Voyez Romains 7:11;Heb 3:13.

      Mais bien que la subtilité satanique puisse nous faire tomber, cela ne nous justifiera en aucune manière. Bien qu'Il soit le Tentateur, nous, nous sommes les pécheurs. Ne nous laissons pas aller dans la facilité du péché car celui-ci aura vite fait de nous enjôler ; affermissons, au contraire notre détermination à le combattre, afin de ne pas souffrir de la déception et de la tricherie envoyées par cet ennemi juré, qui ne cherche qu'à détruire nos âmes.

      14 Dieu applique sa sentence ; Il commence là où le péché a débuté, par le serpent. Les disciples du Diable doivent partager les punitions qui Lui sont réservées. Sous l'apparence du serpent, le Diable a été découvert par Dieu, et Celui-ci l'a abaissé et puni ; le serpent a été détesté par la race humaine : Il sera aussi détruit et ruiné aux derniers jours par le Rédempteur, ce dernier lui brisera la tête. La guerre est déclarée entre la Semence de la femme et celle du serpent.

      On peut voir dans tout cela les fruits de cette inimitié : il y a une guerre perpétuelle entre la grâce et la corruption, dans les cœurs du peuple de Dieu. Satan, par ses corruptions, ébranles ces cœurs, les passe au crible, et cherche à les dévorer. Les cieux et l'enfer ne pourront jamais être réconciliés, tout comme la lumière et l'obscurité ; il en est de même avec Satan et l'âme sanctifiée. Il y a également, en ce monde, une lutte perpétuelle entre le méchant et l'homme de Dieu. Une promesse pleine de grâce est faite dans ce texte, au sujet de Christ : Il est Celui qui délivre l'homme tombé sous la puissance de Satan. On découvre ici toute la perspective de l'évangile : dès que la blessure a été faite, le remède a été fourni et révélé. C'est une révélation, pleine de grâce, représentée par un Sauveur, venu de Son plein gré, alors que l'on ne le recherchait même pas. Sans cette révélation de la grâce, qui donne l'espérance et le pardon, le pécheur convaincu sombrerait dans le désespoir et l'endurcissement.

      Par la foi en cette promesse, nos premiers parents et les patriarches qui vécurent avant le déluge, étaient justifiés et sauvés.

      Des points doivent être remarqués au sujet de Christ.

      Premièrement, Son incarnation, ou Sa venue dans la chair. C'est un grand encouragement pour le pécheur de voir que le Sauveur est la Semence de la femme, Il est os de nos os, Heb 2:11,14.

      Deuxièmement, Ses souffrances et Sa mort ; la remarque de Satan « qui brise le talon » représente Sa nature humaine meurtrie. Les souffrances de Christ sont prolongées par celles des saints qui souffrent en Son Nom. Le Diable tente le peuple de Dieu, il le persécute et le met à mort ; il en est de même avec les meurtrissures de Christ, affligé par les afflictions des siens. Mais tandis que le talon est brisé ici-bas, la Tête est dans les cieux.

      Troisièmement, Sa victoire sur Satan. Christ a réduit à néant la tentation de Satan, en extirpant les âmes de Son pouvoir. Par Sa mort Il a porté un coup fatal au royaume satanique, Il a frappé la tête du serpent d'une blessure inguérissable. Dès que l'évangile gagne du terrain, l'Ennemi finit par tomber.

      16 La femme, par son péché, est condamnée à souffrir et à être assujettie ; les punitions à ce manquement, ont été déterminées après qu'elle ait succombé au désir de ses yeux, de sa chair et de son orgueil. Le péché n'apporte que souffrance et tristesse dans le monde, ce qui provoque des torrents de larmes. Ne cherchons pas l'origine de tous nos soucis quand nous vivons dans le péché. Le commandement divin « Il dominera sur toi » s'adresse aux épouses. Si l'homme n'avait pas péché, il aurait tout régi avec sagesse et amour ; de même, la femme aurait obéi avec douceur et humilité. Adam a fait porter la responsabilité de la faute à sa femme ; mais bien qu'Ève soit en faute d'avoir persuadé son mari de manger du fruit défendu, il revient à Adam de porter la responsabilité de l'avoir écoutée. Ainsi, au jour du Jugement, les indulgences demandées par les hommes quant à leurs frivolités, se retourneront contre eux. Dieu a montré son déplaisir envers Adam. Premièrement, en maudissant son environnement habitable. Dieu avait donné à la descendance humaine une terre où il faisait bon vivre ; celle-ci est maintenant souillée par le péché humain. Adam n'a pas été maudit, comme le serpent le fut, uniquement le sol en subit les conséquences. Deuxièmement son travail et ses plaisirs sont tachés d'amertume. Le travail est notre devoir, il doit être accompli avec fidélité ; toute pratique d'oisiveté finira par être condamnée. Les désagréments et la fatigue dus au travail ne sont qu'une juste rétribution que nous devons subir avec patience ; et ce n'est même pas la punition que nous devrions avoir à cause de notre péché.

      Bien que l'homme ne soit pas astreint à manger la poussière, comme le serpent, il en est réduit à se nourrir avec l'herbe des champs. Troisièmement, la durée de sa vie sera réduite ; si l'on considère tous les ennuis qui lui sont échus après la chute, c'est presque une faveur de lui avoir donné peu de jours à vivre ici-bas.

      Bien que la mort soit redoutable par nature, et bien triste, même à la fin d'une vie bien remplie, cela aboutit toujours par cette punition. Le péché a apporté la mort dans le monde : si Adam n'avait pas commis d'iniquité, il ne serait pas mort. Il a ouvert le chemin de la tentation, mais le Seigneur a pallié à sa faute. Quelle satisfaction admirative nous pouvons avoir, devant la mort et les souffrances expiatoires de notre Seigneur Jésus !

      Il a ainsi subi la sentence prévue à l'origine pour nos premiers parents. Est-ce que les douleurs de l'enfantement sont survenues par le péché ? Nous pouvons lire en, Isa 53:11 à quel point l'âme de Christ a souffert ; Il a souffert jusqu'à la mort, Actes 2:24. Est-ce que la servitude est survenue par le péché ? Christ est né sous la loi, Galates 4:4. Il a été fait malédiction pour nous, Il a été maudit dans Sa mort, Galates 3:13. Les épines sont-elles venues par le péché ?

      Notre Sauveur a été couronné d'épines, pour nous. Est-ce que la sueur est survenue par le péché ? Il a été couvert de sueur pour nous, il a été couvert de grumeaux de sang. Est-ce que la douleur est due au péché ? Il a été fait homme de douleur ; pendant Son agonie, Son âme a été au comble de la souffrance. Est-ce que la mort est survenue suite au péché ? Il a été obéissant jusqu'à la mort. Le remède est proportionnel à la blessure. Béni soit Dieu pour son Fils, notre Seigneur Jésus-Christ.

      20 Dieu appela l'homme Adam, ce qui signifie « terre rouge » ; Adam appela la femme Ève, c'est à dire « la vie ».

      Adam a porté le nom du corps mortel, Ève celui de l'âme vivante. Le premier homme a probablement espéré entrevoir les bénédictions que pourrait offrir un rédempteur, la Semence promise, en appelant sa femme Ève, « la vie ». Car Christ a été « la vie » offerte à tous les croyants ; en Lui toutes les familles de la terre reçoivent les bénédictions. Notez aussi avec quelle attention Dieu a pris soin de nos premiers parents, malgré leur péché. Leurs vêtements sont arrivés en même temps que le péché. Ne soyons pas fiers de nos vêtements, ils ne sont en effet que le gage de notre honte originelle. Quand Dieu a fabriqué les habits de nos premiers parents, il les fit, d'une part, chauds et solides, mais aussi, simples et ordinaires ; pas de robe de pourpre, mais un manteau de peau. Que ceux qui sont revêtus de triste manière ne se plaignent pas. Ils doivent se contenter de pouvoir disposer de la nourriture et du vêtement ; ils sont au même stade qu'Adam et Ève. Quant à ceux qui sont vêtus avec raffinement, qu'ils apprennent à ne pas en faire une pierre d'achoppement. On suppose que les bêtes dont la peau a servi à faire des vêtements, n'ont pas été tuées pour servir de nourriture mais à titre de sacrifice, en image à Christ, La Victime expiatoire.

      Adam et Ève ont fabriqué des sortes de tabliers en feuilles de figuiers ; ces vêtements se sont avérés trop petits, Isa 28:20.

      Il en est ainsi pour les haillons de notre droiture. Dieu a remplacé les vêtements de nos premiers parents par de nouveaux, en peau, confortables, solides, durables et à leur pointure : il en est ainsi pour la droiture de Christ ; appuyons-nous donc, en toute confiance, sur notre Seigneur Jésus-Christ !

      22 Dieu a ordonné que l'homme sorte du jardin ; Il lui a dit qu'il ne devait en aucun cas en avoir la jouissance plus longtemps. Mais l'homme aimait bien cet endroit et ne voulait pas le quitter, ce qui a poussé Dieu à l'en expulser. Ceci révèle bien la chute d'Adam et le côté fautif de la race humaine ; la communion avec Dieu a été rompue, l'homme a été séparé des bénédictions et de la gloire du paradis. Adam a été expulsé pour travailler la terre, de laquelle il avait été tiré. Il a été envoyé sur un site de travail, non pas sur un lieu de souffrance. Nos premiers parents ont été privés des privilèges qu'ils avaient de par leur état d'innocence ; il n'ont pas pour autant été laissés dans le désespoir. Le chemin de l'arbre de vie a été barré. Il a été dorénavant impossible à l'homme d'accéder par ses propres moyens à la droiture, à la vie et à la joie car l'alliance divine a été rompue avec toute la malédiction que cela a engendré. Nous sommes tous condamnés si nous tombons sous le jugement de cette alliance divine. Dieu a révélé cela à Adam, non pas pour le conduire au désespoir, mais pour l'inciter à se tourner vers la vie et la joie que peut fournir la Semence promise, par laquelle nous pouvons entrer, en nouveauté de vie, dans la voie de la sainteté qui nous est ouverte.

      Lévitique 4

      1

      L'offrande pour le péché involontaire, commis par le sacrificateur. (Lévitique 4:1-12)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par toute l'assemblée. (Lévitique 4:13-21)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par un chef. (Lévitique 4:22-26)
      L'offrande pour le péché involontaire, commis par quelqu'un du peuple. (Lévitique 4:27-35)

      Les offrandes brûlées, celles d'actions de grâce et les autres, ont été offertes, avant que la loi ne soit écrite, sur le mont Sinaï ; les patriarches, convaincus de la gravité du péché, voulaient en obtenir l'expiation. Mais le peuple Juif cherchait désormais, à son tour, à obtenir l'expiation de ses iniquités, par le biais des sacrifices : c'était en quelque sorte une image du sacrifice parfait, à venir, de Christ ; en ce futur Sacrifice, où Jésus s'est offert volontairement, le péché a été effacé.

      On suppose que les fautes mentionnées dans ce texte ont été commises au vu de tout le peuple. Il peut s'agir de délits que les Israélites ne devaient pas commettre. Les omissions sont parfois des péchés dignes d'être jugés : ce qui n'a pas été fait un jour, peut être réparé éventuellement plus tard ; mais un péché commis laisse des traces indélébiles.

      Les péchés mentionnés ici, ont peut être été commis par ignorance. Le texte mentionne en premier, ceux commis par les sacrificateurs. Il est évident que Dieu n'a jamais eu de serviteurs infaillibles en Son église, ici-bas : même le souverain sacrificateur était capable de chuter par ignorance !

      Toutes les prétentions inhérentes à une conduite parfaite sont manifestement une marque de l'Antéchrist. La bête qui était sacrifiée était mise hors du camp, pour être brûlée parmi les cendres. C'est une image de la repentance, rejetant les péchés, telles des choses détestables, que nos âmes doivent haïr. L'offrande était faite pour le péché. Ce que le peuple faisait à cette époque, nous devons le faire, pour nos péchés ; le corps du péché doit être détruit, Romains 6:6. L'apôtre rappelle cette image des sacrifices, en mentionnant celui parfait, de Christ, Heb 13:11-13.

      13 Si les conducteurs commettaient une faute, par l'intermédiaire du peuple, une offrande devait être faite, afin que la colère divine ne tombe pas sur les Israélites. Quand les sacrifices étaient offerts, les personnes concernées posaient leurs mains sur la victime expiatoire, tout en confessant leurs péchés. Les anciens devaient faire la même chose, quand les sacrifices étaient offerts pour expier les fautes communes à toute l'assemblée. La charge du péché était supportée par l'animal innocent. Quand l'offrande était terminée, il est indiqué dans le texte que l'expiation était faite et que le péché était pardonné.

      Le salut dans l'église est opéré grâce au sacrifice parfait de Christ, le Médiateur !

      22 Ceux qui dirigent les autres dans leur travail, sont responsables comme tous, devant l'Éternel, de leurs propres péchés. Tout péché, commis involontairement par un responsable, doit être indiqué à ce dernier, soit par l'examen de sa propre conscience, soit par les reproches de son entourage ; même le plus élevé des conducteurs devait se plier à cette règle et être reconnaissant envers les autres pour leur aide. Voici le genre de prière journalière que nous devrions tous faire : « Montre-moi, Seigneur, ce que je suis incapable de discerner, indique-moi mon égarement, mon ignorance ; si malgré tout, je tombe dans le péché, aide-moi à ne pas rester passif » !
      27 Ce texte décrit la procédure pour l'offrande de quelqu'un du peuple. Si, après avoir commis une faute par ignorance, éventuellement après avoir été tenté, nous voulons avoir notre péché expié, la seule solution se trouve en Christ, mort pour nous. Même les péchés commis par ignorance ont en effet besoin d'être expiés par un sacrifice ; les plus graves de ces péchés, comme les plus insignifiants, concernent la Justice divine. Personne n'échappe à cette loi, le riche comme le pauvre ; ils sont pécheurs tous deux, tout en étant au bénéfice du sacrifice de Jésus-Christ. Tous ces préceptes, relatifs aux offrandes pour les péchés, nous sensibilisent à haïr ces derniers et à rester vigilant à leur égard ; cela met aussi en valeur le sacrifice de Christ, « La » véritable Offrande, dont seul le sang est capable d'expier l'iniquité, d'une manière absolument parfaite, comparée à celle offerte par le sang des taureaux ou des chèvres.

      Si nous rejetons ce salut en Christ, malgré le fait d'avoir la Bible en mains, nous sommes victimes de notre orgueil, de notre paresse et de notre négligence. Nous avons souvent besoin de nous examiner nous-mêmes, par le biais de l'étude scrupuleuse des Écritures et de prières ferventes, étant persuadés que Dieu et l'Esprit peuvent nous convaincre. De cette façon, nous serons alors capables de détecter nos péchés commis par ignorance et d'en obtenir ensuite le pardon, par le sang de Christ.

      Lévitique 19

      Lévitique 20

      Nombres 23

      1 Samuel 28

      1

      Akisch a confiance en David, la crainte de Saül. (1 Samuel 28:1-6)
      Saül consulte une voyante, à En-Dor. (1 Samuel 28:7-19)
      La terreur de Saül. (1 Samuel 28:20-25)

      David ne pouvait pas refuser la demande d'Akisch, sans se mettre en danger : ou il promettait simplement d'aider ce dernier, auquel cas, il restait plus ou moins neutre, ou il faisait une incursion chez les Israélites, manifestant alors de l'ingratitude et de la trahison envers son pays d'origine. S'il luttait contre Israël, il péchait considérablement. Il lui semblait impossible de pouvoir sortir, le cœur en paix, de cette difficulté ; sa réponse évasive, faite pour gagner du temps, n'était pas digne d'un Israélite.

      Les ennuis sont le lot des « enfants de la désobéissance ». Dans sa détresse, Saül interrogea l'Éternel. Il ne Le rechercha pas avec foi, il était mal à l'aise. Saül avait mis en vigueur une loi à l'encontre de ceux qui invoquaient les esprits, Exode 22:18.

      Beaucoup semblent zélés dans leur lutte contre le péché : en fait, ils ont été importunés par ce dernier, mais ne se soucient aucunement de la Gloire de Dieu, et n'éprouvent aucune aversion réelle contre l'iniquité en général. Bon nombre de personnes critiquent le péché des autres, alors qu'elles se livrent aux mêmes erreurs !

      Saül, par cette loi, chassera le diable hors de son royaume, tout en l'hébergeant dans son cœur, par sa convoitise et sa méchanceté ! Quelle sottise de sa part, de chercher ainsi à consulter une voyante, que peu de temps auparavant, il avait chassée hors du pays !

      7 Quand nous sommes sur « le chemin du devoir », bon nombre de penchants nous attirent de tous côtés, augmentant ainsi notre perplexité et notre tentation.

      Saül désira consulter une femme qui invoquait les morts ; cette pratique était expressément interdite, \\#De 18:11\\.

      Quand le Seigneur semble ne pas donner de réponse à la prière, dans une vie chrétienne normale, toute tentative d'accès à la sorcellerie ou à la conjuration, véritable ou feinte, en vue d'obtenir des informations de certaines personnes ou esprits, ne peut être que vaine. Nous n'avons jamais pu constater que Saül, lorsqu'il traversait des moments difficiles, allait chercher conseil auprès de Samuel, du vivant de ce dernier ; tout semblait bien se dérouler dans la vie du roi ; mais maintenant que Samuel est mort, Saül réclame sa présence !

      Beaucoup de personnes ayant dédaigné ou persécuté les saints et les serviteurs de Dieu ici-bas, seraient heureux de les avoir ensuite à leur disposition, alors qu'ils sont maintenant dans l'au-delà.

      Tous ces faits révèlent que le cœur de l'homme est enclin à la fraude et à la tromperie. Bien que la voyante n'ait aucune raison personnelle de faire apparaître Samuel, Saül lui en donna l'occasion. La surprise et la terreur de cette femme montrèrent que l'apparition avait un aspect peu commun et inattendu. Saül ayant dédaigné les avertissements solennels de Samuel, alors que ce dernier était encore en vie, cherchait maintenant à obtenir quelques conseils et encouragements divins : Dieu ne pourrait-il pas en effet permettre à l'âme de Son prophète décédé, d'apparaître à Saül, afin de confirmer la sentence qui lui était réservée et le sort malheureux qui l'attendait ?

      L'expression, « Toi et tes fils, vous serez avec moi », ne signifiait pas que le roi et sa descendance connaîtraient la félicité éternelle : cela démontre au contraire avec beaucoup de solennité, que Dieu, par le biais de l'âme du prophète Samuel, venu témoigner du ciel, confirmait le jugement qu'il avait annoncé ici-bas, de son vivant, envers Saül.

    • Genèse 2

      4 Telle est l’histoire de ce qui est issu du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. Au temps où l’Eternel Dieu fit la terre et le ciel,
      5 il n’existait encore sur la terre aucun arbuste, et aucune herbe des champs n’avait encore germé, car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver la terre.
      6 De l’eau se mit à sourdre et à irriguer toute la surface du sol.
      7 L’Eternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
      8 L’Eternel Dieu planta un jardin vers l’Orient : l’Eden, le Pays des délices. Il y plaça l’homme qu’il avait façonné.
      9 L’Eternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre du choix entre le bien et le mal.
      10 Du pays d’Eden sortait un fleuve qui arrosait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras.
      11 Le nom de l’un était Pichôn : il contourne tout le pays de Havila au sol gorgé d’or,
      12 un or d’excellente qualité. On trouve aussi dans cette contrée de l’ambre parfumée et la pierre précieuse appelée onyx.
      13 Le deuxième fleuve s’appelait Guihôn, il parcourt toute l’Ethiopie.
      14 Le troisième fleuve s’appelait le Tigre, c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Et le quatrième fleuve c’est l’Euphrate.
      15 L’Eternel Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder.
      16 Et l’Eternel Dieu ordonna à l’homme : —Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin,
      17 sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
      18 L’Eternel Dieu dit : —Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis.
      19 L’Eternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait.
      20 L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis.
      21 Alors l’Eternel Dieu plongea l’homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et referma la chair à la place.
      22 Puis l’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme.
      23 Alors l’homme s’écria : Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. Elle sera appelée « femme » car elle a été prise de l’homme.
      24 C’est pourquoi un homme se séparera de son père et de sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un.
      25 L’homme et sa femme étaient tous deux nus sans en éprouver aucune honte.

      Genèse 3

      1 Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : —Vraiment, Dieu vous a dit : « Ne mangez du fruit d’aucun des arbres du jardin ! » ?
      2 La femme répondit au Serpent : —Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,
      3 excepté du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin. Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons.
      4 Alors le Serpent dit à la femme : —Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
      5 Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, choisissant vous-mêmes entre le bien et le mal.
      6 Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
      7 Aussitôt, les yeux de tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier.
      8 Au moment de la brise du soir, ils entendirent l’Eternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et sa femme se cachèrent de l’Eternel Dieu parmi les arbres du jardin.
      9 Mais l’Eternel Dieu appela l’homme et lui demanda : —Où es-tu ?
      10 Celui-ci répondit : —Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché.
      11 Dieu dit : —Qui t’a appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?
      12 Adam répondit : —C’est la femme que tu as placée auprès de moi qui m’a donné du fruit de cet arbre, et j’en ai mangé.
      13 L’Eternel Dieu dit à la femme : —Pourquoi as-tu fait cela ? —C’est le Serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé.
      14 Alors l’Eternel Dieu dit au Serpent : —Puisque tu as fait cela, te voilà maudit parmi tout le bétail et les animaux sauvages, tu te traîneras sur le ventre et tu mangeras de la poussière tout au long de ta vie.
      15 Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon.
      16 Dieu dit à la femme : —Je rendrai tes grossesses très pénibles, et tu mettras tes enfants au monde dans la souffrance. Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera.
      17 Il dit à Adam : —Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec beaucoup de peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie.
      18 Il te produira des épines et des chardons. Et tu mangeras des produits du sol.
      19 Oui, tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
      20 L’homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu’elle est la mère de toute vie humaine.
      21 L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peaux pour les habiller.
      22 Puis il dit : —Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous pour le choix entre le bien et le mal. Maintenant il ne faut pas qu’il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l’arbre de la vie, qu’il en mange et qu’il vive éternellement.
      23 Alors l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé l’homme, il posta des *chérubins à l’est du jardin d’Eden, avec une épée flamboyante tournoyant en tout sens pour barrer l’accès de l’arbre de la vie.

      Lévitique 4

      1 L’Eternel s’adressa à Moïse en ces termes :
      2 —Parle aux Israélites et dis-leur : Lorsque quelqu’un aura péché involontairement en commettant l’une quelconque des choses qui sont interdites par les commandements de l’Eternel, voici comment on procédera :
      3 —Si c’est le prêtre qui a reçu l’onction qui a péché et qui par là-même a chargé le peuple de culpabilité, il offrira à l’Eternel pour le péché qu’il aura commis, un jeune taureau sans défaut, en sacrifice pour le péché.
      4 Il amènera le taureau à l’entrée de la *tente de la Rencontre devant l’Eternel, il posera sa main sur la tête du taureau et l’égorgera devant l’Eternel.
      5 Le prêtre qui a reçu l’onction prendra du sang de la victime et l’apportera dans la tente de la Rencontre.
      6 Il trempera son doigt dans le sang et en aspergera sept fois le voile du sanctuaire devant l’Eternel.
      7 Puis il appliquera de ce sang sur les cornes de l’autel des parfums aromatiques, devant l’Eternel, dans la tente de la Rencontre. Il répandra tout le reste du sang du taureau sur le socle de l’autel des *holocaustes situé à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      8 Ensuite, il enlèvera toute la graisse du taureau du sacrifice pour le péché, celle qui recouvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      9 les deux rognons et la graisse qui les enveloppe et qui couvre les flancs, ainsi que le lobe du foie qu’il ôtera avec les rognons,
      10 comme on le fait pour le sacrifice de communion. Le prêtre les brûlera sur l’autel des holocaustes.
      11 Quant à la peau du taureau, toute sa viande, sa tête, ses pattes, ses entrailles avec leur contenu,
      12 soit tout le reste du taureau, il l’emportera hors du camp en un lieu rituellement pur, où sont déversées les cendres grasses, et il le brûlera sur un feu de bûches, à l’endroit où l’on déverse les cendres.
      13 —Si c’est l’ensemble de la communauté d’Israël qui s’est rendue coupable d’un péché involontaire — si, sans le savoir, l’assemblée a fait l’une des choses que l’Eternel a défendues dans ses commandements et s’est ainsi rendue coupable —
      14 l’assemblée offrira, quand on découvrira la faute, un jeune taureau en sacrifice pour le péché. On l’amènera devant la tente de la Rencontre,
      15 les responsables de la communauté poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l’Eternel, et on l’égorgera devant lui.
      16 Le prêtre ayant reçu l’onction emportera du sang de la victime dans la tente de la Rencontre.
      17 Il y trempera son doigt et en aspergera sept fois le voile devant l’Eternel.
      18 Il appliquera du sang sur les cornes de l’autel, devant l’Eternel dans la tente de la Rencontre. Il répandra tout le reste du sang sur le socle de l’autel des holocaustes situé à l’entrée de la Tente.
      19 Ensuite, il enlèvera toute la graisse et la brûlera sur l’autel.
      20 Il suivra, pour le reste du taureau, la même procédure que pour le taureau sacrifié pour son péché. Le prêtre accomplira ainsi le rite d’*expiation pour eux, et il leur sera pardonné.
      21 Il fera transporter le taureau hors du camp et le brûlera comme il a été ordonné pour le taureau précédent. Tel est le sacrifice pour le péché de la communauté.
      22 —Si c’est un chef qui a péché en faisant involontairement l’une des choses que l’Eternel son Dieu a défendues dans ses commandements, et qu’il se soit ainsi rendu coupable,
      23 dès qu’il se rendra compte de son péché, il ira apporter comme sacrifice un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête de la victime avant de l’égorger à l’endroit où l’on égorge l’*holocauste devant l’Eternel. C’est un sacrifice pour le péché.
      25 Le prêtre prendra avec son doigt du sang du sacrifice offert pour le péché et en appliquera sur les cornes de l’autel des holocaustes ; puis il répandra le reste du sang sur le socle de l’autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l’autel, comme dans le cas du sacrifice de communion. Ainsi le prêtre accomplira pour ce chef le rite d’*expiation pour son péché, et il lui sera pardonné.
      27 —Si c’est un simple membre du peuple qui a péché en faisant involontairement quelque chose que l’Eternel a défendu dans ses commandements, et qu’il se soit ainsi rendu coupable,
      28 quand il se rendra compte de son péché, il apportera comme sacrifice une chèvre sans défaut pour le péché qu’il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime sacrifiée pour le péché et l’égorgera dans le lieu où l’on offre l’holocauste.
      30 Puis le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime pour l’appliquer sur les cornes de l’autel des holocaustes, et il répandra tout le reste du sang sur le socle de l’autel.
      31 Il ôtera toute la graisse, comme on le fait pour le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l’autel pour que l’odeur du sacrifice apaise l’Eternel. Le prêtre accomplira ainsi le rite d’expiation pour cet homme, et il lui sera pardonné.
      32 Si l’homme offre un agneau en sacrifice pour le péché, il amènera une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime du sacrifice pour le péché et l’égorgera comme telle à l’endroit où l’on immole l’holocauste.
      34 Puis le prêtre prendra avec son doigt du sang de l’animal sacrifié pour le péché et le mettra sur les cornes de l’autel des holocaustes ; puis il répandra le reste du sang sur le socle de l’autel.
      35 Il enlèvera toute la graisse, comme on le fait pour l’agneau offert en sacrifice de communion ; ensuite le prêtre la brûlera sur l’autel, sur les sacrifices et offrandes consumés par le feu qui appartiennent à l’Eternel. Le prêtre accomplira ainsi le rite d’expiation pour le péché commis par cet homme, et il lui sera pardonné.

      Lévitique 19

      31 Ne vous adressez ni à des médiums, ni à des devins ; ne les consultez pas, vous vous rendriez impurs. Je suis l’Eternel, votre Dieu.

      Lévitique 20

      6 J’en ferai de même de ceux qui consultent les médiums et les devins pour se prostituer à eux : je me retournerai contre eux et je les retrancherai de leur peuple.

      Nombres 23

      10 Qui a jamais compté les foules de Jacob, qui sont aussi nombreuses que les grains de poussière, ou qui a dénombré le quart du peuple d’Israël ? Qu’il me soit accordé la même mort que celle de ces justes, et que mon avenir soit identique au leur !

      1 Samuel 28

      1 A cette époque-là, les Philistins rassemblèrent toutes leurs troupes en une seule armée pour faire la guerre à Israël. Le roi Akich dit à David : —Tu dois savoir que toi et tes hommes, vous partirez en guerre avec moi.
      2 David lui répondit : —Eh bien, tu verras ce que ton serviteur va faire. —Bien, reprit Akich, je te nomme mon garde de corps à titre définitif.
      3 Entre temps, Samuel était mort et tout Israël avait pris le deuil à cause de lui. On l’avait enterré à Rama, dans sa ville. D’autre part, Saül avait fait disparaître du pays tous ceux qui évoquaient les morts et ceux qui pratiquaient la divination.
      4 Les Philistins regroupèrent leurs troupes et établirent leur camp à Sunem ; Saül mobilisa tout Israël et dressa son camp à Guilboa.
      5 Lorsque Saül vit le camp des Philistins, il eut grand peur et son cœur fut saisi d’angoisse.
      6 Il voulut consulter l’Eternel, mais l’Eternel ne lui répondit ni par des rêves, ni par l’*ourim, ni par les prophètes.
      7 Alors il ordonna à ses fonctionnaires : —Recherchez-moi une femme capable d’interroger les morts, afin que je puisse aller chez elle pour la consulter. Ses serviteurs lui dirent : —Il reste encore à Eyn-Dor une femme qui interroge les morts.
      8 Saül se déguisa en endossant d’autres vêtements, puis il se mit en route avec deux hommes. Ils arrivèrent de nuit chez la femme, et Saül lui dit : —Je désire que tu me prédises l’avenir en faisant apparaître l’esprit d’un mort, celui que je te désignerai.
      9 La femme lui répondit : —Tu sais bien que Saül a fait disparaître du pays ceux qui évoquent les morts et ceux qui pratiquent la divination. Pourquoi donc me tends-tu un piège ? Est-ce que tu veux ma mort ?
      10 Saül prêta serment par l’Eternel : —Aussi vrai que l’Eternel est vivant, dit-il, il ne t’arrivera aucun mal pour cette affaire.
      11 Alors la femme lui demanda : —Qui dois-je faire revenir pour toi ? —Fais-moi revenir Samuel, dit-il.
      12 Quand la femme vit Samuel, elle poussa un grand cri, puis, s’adressant à Saül, elle dit : —Pourquoi m’as tu trompée ? Tu es Saül !
      13 —N’aie pas peur, lui dit le roi. Dis-moi plutôt ce que tu as vu. —Je vois un être surnaturel qui monte des profondeurs de la terre, lui répondit-elle.
      14 —Quel est son aspect ? lui demanda Saül. —C’est un vieillard qui revient, drapé dans un manteau. Alors Saül comprit que c’était Samuel et il s’inclina, la face contre terre, et se prosterna.
      15 —Pourquoi troubles-tu mon repos ? lui demanda Samuel. Pourquoi m’as-tu fait revenir ? —Je suis dans une grande détresse, lui dit Saül. Les Philistins m’ont déclaré la guerre et Dieu s’est détourné de moi, il ne me répond plus ni par les prophètes ni par des rêves. Alors je t’ai fait appeler pour que tu m’indiques ce que je dois faire.
      16 —Et pourquoi donc me consultes-tu, reprit Samuel, si l’Eternel s’est détourné de toi et s’il t’est devenu hostile ?
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