Dictionnaire Biblique de Top Bible

PAUL (ses voyages) 2.

II Le premier voyage missionnaire.

Barnabas et Paul se mirent en route, accompagnés de Jean-Marc. Ils suivirent la fertile vallée de l'Oronte jusqu'à Séleucie, le port d'Antioche. Les deux villes avaient été fondées par Séleucus Nicator. Séleucie était l'un des grands ports de la Méditerranée antique. Il en reste encore aujourd'hui des ruines imposantes. La rade, actuellement ensablée et presque inutilisable, offrait alors aux navires un abri sûr et d'accès particulièrement facile. Juvénal (Sut., III, 62) mentionne ce port d'où la Syrie déversait sur Rome non. seulement sa musique ou sa religion, mais, avec elles, ses infamies. C'est de là que partirent les trois hommes pour rénover le monde, et Rome ne devait point y échapper.

De Séleucie, le navire gagna Chypre. L'île se voit par temps clair de la côte syrienne ; la traversée ne dure que quelques heures, jusqu'à Salamis, l'ancienne capitale (voir Salamine). C'est là que débarquèrent les missionnaires. Salamis, au nom sémite, avait été fondée par 1 s Phéniciens ; puis elle était passée, de même que toute l'île, sous les dominations successives de l'Egypte, de l'Assyrie, de Babylone, de l'Egypte encore, de la Perse, et, seulement à la fin du V° siècle, de la Grèce. Au temps de Paul, Salamis avait décru ; mais c'était encore une grande ville. La colonie juive y était importante, et les missionnaires se contentèrent de prêcher dans les nombreuses synagogues de la ville, sans pouvoir s'occuper des païens. Puis ils traversèrent l'île, voyage qui n'allait pas sans difficultés, car il comporte la traversée d'un massif montagneux qui se déploie en éventail jusqu'à la mer et dont les plus hauts sommets s'élèvent à 2.000 m. Ils arrivèrent ainsi à Paphos (voir ce mot). Il s'agit de la ville nouvelle, qui avait remplacé depuis longtemps la vieille cité phénicienne, détruite avec son temple célèbre d'Astarté par de multiples tremblements de terre. La ville avait changé d'emplacement ; mais, chaque année, une grande procession se dirigeait vers l'antique sanctuaire, que l'on avait relevé de ses ruines. Non seulement les habitants de l'île, mais de nombreux pèlerins, participaient au culte infâme.

Au temps de Paul, Paphos était la résidence du proconsul romain. Ce proconsul était alors Sergius Paulus (Ac 13:6 et suivants). Il avait auprès de lui un magicien hébreu du nom de Bar-Jésus ou Élymas. On a supposé, d'après un renseignement vague et douteux de Pline, que Sergius Paulus gardait cet homme dans son entourage parce qu'il s'intéressait particulièrement aux questions d'histoire naturelle. Peut-être plus simplement le proconsul, comme beaucoup de ses compatriotes cultivés, croyait-il à la magie des Orientaux. Sans doute admit-il pour la même raison Paul et Barnabas, qui devaient lui apparaître comme des espèces de sorciers. Toujours est-il que, d'après les Actes, Paul et le magicien entrèrent en conflit devant le proconsul et que le magicien fut vaincu. L'épisode a été suspecté, à cause de ses ressemblances avec celui de Pierre et de Simon le magicien (Ac 8:18-24). Il est possible que le narrateur ait inconsciemment rapproché les deux scènes et qu'il ait accentué les traits communs. La majorité des auteurs estiment, cependant, qu'il n'y a pas lieu de mettre ce récit en doute. C'est à partir de ce moment que les Actes donnent à l'apôtre le nom de Paul, alors que, jusque-là, il était appelé invariablement Saul. Le rédacteur note ce changement (Ac 13:9), sans d'ailleurs indiquer ni que ce nom fût entièrement nouveau pour l'apôtre, ni surtout qu'il l'eût emprunté au proconsul, ainsi qu'on l'a supposé. Peut-être son premier contact avec l'aristocratie romaine lui donna-t-il cette impression qu'elle était particulièrement accessible à l'influence de l'Évangile, et l'inclina-t-il à faire usage désormais de son cognomen latin. C'était une manière de mettre en relief sa qualité de citoyen romain, et d'obtenir ainsi un accès plus facile. C'est également à partir de ce moment que Paul est nommé le premier, avant son compagnon Barnabas, qui jusqu'ici paraissait être le chef de la mission, et qui semble avoir accepté sans difficulté l'autorité nouvelle de son associé. Il est possible que Jean-Marc, le cousin de Barnabas, n'ait pas pris aussi facilement son parti de cette substitution et que là soit la raison principale de sa brusque retraite, à Perge, où il quitta ses compagnons pour retourner à Jérusalem (Ac 13:13). On a fait bien d'autres suppositions : qu'il était en désaccord de principes et de méthodes avec Paul, trop hardi à son gré ; qu'il répugnait à s'éloigner davantage de sa mère qui habitait Jérusalem ; qu'il était opposé à une extension imprévue de la mission ; qu'il avait eu peur de s'engager dans des régions lointaines et mystérieuses, etc. (voir Marc, parag. 4).

Les missionnaires s'embarquèrent donc pour i Asie Mineure. Ils arrivèrent à Perge, sans doute par la voie fluviale, en remontant le Cestrus pendant une quinzaine de km. Perge était la capitale de la nouvelle province de Lycie-Pamphylie, fondée par Claude. Elle était depuis longtemps célèbre par son temple d'Artémis, qui dominait du haut de l'Acropole ; sa dignité nouvelle contribuait à sa prospérité, qui était grande. Les Actes ne mentionnent pas une évangélisation de Perge au voyage d'aller. Ce silence, qui n'est pas le seul, ne l'exclut point. Il paraît cependant peu probable que l'arrêt des missionnaires ait été long. C'est ici que les Actes placent la défection de Jean-Marc, qui retourne à Jérusalem. Quant à Paul et Barnabas, ils se mirent en route pour se rendre à Antioche de Pisidie.

Le voyage était difficile et dangereux. Il fallait traverser les torrents, souvent débordés et toujours impétueux, du Taurus ; il fallait s'engager dans d'étroits défilés propices au brigandage. Ramsay, Clemen ont pensé que Paul faisait allusion à ces risques sérieux dans 2Co 11:26. Mais il a eu à les courir en bien d'autres occasions, et le passage a sans doute une portée plus générale. Après les défilés du Taurus, c'est la steppe, sur les hauts plateaux et enfin, dans un cirque montagneux, Antioche de Pisidie.

Le titre officiel de la ville était « Antioche près de [ou : devant] la Pisidie » (voir Antioche de Pisidie). En effet, la Pisidie était la région que venaient de traverser les missionnaires. Antioche n'y est déjà plus. Elle se trouve en Phrygie, et elle était alors dans la nouvelle province romaine de Galatie. Fondée par des Magnésiens, la cité avait reçu son nom de Séleucus Nicator en souvenir de son père Antiochus. Auguste, en en faisant une colonie romaine, lui avait adjoint le titre de Coesarea. On y a découvert un grand nombre d'inscriptions latines, et l'on sait qu'Antiochia Cassarea était le centre d'un système de colonies reliées entre elles par une route impériale. Antioche avait été pendant longtemps le sanctuaire célèbre du dieu lunaire des Phrygiens : Men ; bien que le temple eût été désaffecté par l'autorité romaine, le culte du dieu n'avait point disparu. Il y avait là une synagogue (Ac 13:14), où Paul et Barnabas commencèrent à évangéliser. Le rédacteur des Actes donne ici un discours de Paul qui présente certaines ressemblances avec celui d'Etienne ; le fond n'a rien de suspect, sous une forme nécessairement arrangée, nivelée, sans l'accent personnel et la flamme apostolique. La parole vivante de l'apôtre fit grande impression. Plusieurs Juifs et prosélytes pieux restèrent pour un entretien (Ac 13:43). Le sabbat suivant, une foule de Juifs et aussi de païens envahit la synagogue. Mais entre temps s'était formée une cabale de dévots qui se mirent à interrompre et à injurier Paul, dans leur exaspération non seulement de l'entendre, mais aussi, vraisemblablement, de voir cette affluence de païens. Paul et Barnabas leur tinrent tête, et, joignant sans doute le geste à la parole, ils firent cette déclaration de principe : « C'était à vous, les premiers, qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils » (verset 46). Les païens se réjouirent et beaucoup se convertirent (verset 48). Cet événement eut un retentissement considérable, qui contribua fortement au renom des missionnaires et à la propagation de leur message (verset 49). La cabale ne se tint point pour battue. Elle mit tout en oeuvre pour nuire aux missionnaires et usa de son influence auprès des prosélytes de la synagogue, notamment des femmes (verset 50). Finalement, les évangélistes furent chassés. Ils s'éloignèrent, non sans avoir accompli le geste symbolique : « Secouez la poussière de vos pieds ! » (Mt 10:14, Ac 13:51).

Paul et Barnabas suivirent la voie impériale à travers la steppe désertique, jusqu'à l'oasis d'Iconium, la capitale de la Lycaonie. La situation et l'aspect de la ville ressemblent à ceux de Damas. Ce sont les mêmes jardins, les mêmes vergers autour de la cité qui s'étage au flanc d'une colline. Les missionnaires n'avaient point pris à Antioche de Pisidie une décision absolue et irrévocable. La preuve en est qu'ils allèrent tout droit à la synagogue. Mais le même conflit se reproduisit. Il fallut partir. C'est à Iconium que se place le touchant épisode de Thécla ; il est relaté par les Actes apocryphes, qui sont bien sujets à caution ; mais il pourrait avoir conservé l'impression naïve et authentique de la première prédication de Paul : « Tandis que Paul prêchait, portes ouvertes, dans la maison d'Onésiphore, Thécla, fille de Théoclie, fiancée à Thamyris, écoutait nuit et jour l'étranger. Assise à la plus proche fenêtre du logis de sa mère, elle n'en bougeait point ; elle était figée dans la foi..., liée par les paroles de l'apôtre, ainsi qu'une araignée à la fenêtre... » Le naïf témoignage de ce premier roman chrétien est sans doute plus près de la réalité que la thèse fondée sur un passage mal compris de 1Co 2:1-5, et d'après laquelle Paul n'avait pas le don de la parole.

Une allusion de Ga 3:1, très brève, mais suggestive dans ses termes grecs, permet de se représenter ce que devait être cette prédication vive, imagée, saisissante et puissante, qui rendait si présents les faits rédempteurs « là, devant », et surtout la croix.

Chassés d'Iconium comme d'Antioche, les missionnaires se réfugièrent dans un asile qui pouvait leur paraître sûr : Lystres, petite localité perdue dans un pays presque barbare, où les Juifs devaient être peu nombreux. Ils évangélisèrent la ville et les environs, et purent y demeurer sans doute assez longtemps sans être inquiétés. Un miracle de Paul les mit en vedette. Devant la guérison d'un paralytique, les spectateurs furent transportés d'enthousiasme. Ils connaissaient la légende de Philémon et Baucis visités par Zeus et Hermès. Ils crurent avoir devant eux le grand dieu de l'Olympe et son compagnon. Barnabas fut Jupiter ; Paul, sans doute moins grand, vif, à la parole persuasive, fut Hermès. On prévint aussitôt le prêtre du sanctuaire voisin, et une procession s'organisa en vue de présenter un sacrifice solennel aux dieux favorables. Quand les missionnaires se rendirent compte de ce qui allait se passer, indignés, ils protestèrent et arrêtèrent la cérémonie, non sans peine (Ac 14:18). De la désillusion du prêtre et de la foule naquit peut-être une sourde rancune contre ces étrangers qui refusaient d'être des dieux. Toujours est-il que peu après, lorsque des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconie pour dénoncer les évangélistes, ils réussirent à déchaîner une persécution où ceux que l'on adorait hier faillirent perdre la vie. Paul fut lapidé et laissé pour mort. Recueilli par les disciples, il partit dès le lendemain avec son compagnon. Ils se rendirent à Derbe, gros bourg fortifié, sur les confins de la province de Galatie, au pied des monts d'Isaurie, dans une région infestée de brigands. Ils n'y furent pas inquiétés.

De Derbe, il eût été relativement facile aux deux missionnaires de regagner Tarse et Antioche de Syrie, en traversant le Taurus. Mais, en dépit du risque grave, ils préférèrent revenir sur leurs pas, afin de retrouver et d'affermir les communautés fondées au voyage d'aller. En chaque endroit, ils constituèrent fortement une Église. Peut-être s'abstinrent-ils, cette fois, de toute propagande, car le retour paraît s'être effectué sans incident. Ils évangélisèrent Perge, où ils n'avaient sans doute fait que passer à l'aller. Ils s'embarquèrent à Attalie pour Antioche, où ils racontèrent tout ce que Dieu avait accompli par eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi (Ac 14:27). La première grande mission était terminée. Elle avait duré peut-être deux ans : de 45 à 47 ?

Paul et Barnabas restèrent longtemps à Antioche (Ac 14:28). Ils avaient eu à lutter jusqu'ici contre un judaïsme authentique et caractérisé, celui de la synagogue ; ils allaient rencontrer maintenant un nouvel ennemi plus insidieux, plus redoutable, un ennemi dans la place, le judaïsme chrétien. C'est lui qui prend l'offensive. A Antioche, les chrétiens d'origine juive et d'origine païenne avaient vécu jusqu'ici en bonne intelligence. Mais voici qu'arrivent de Judée, sans doute de Jérusalem, des fauteurs de désordre. Leur mot d'ordre est la circoncision : « Si vous n'êtes pas circoncis suivant le rite mosaïque, vous ne pouvez être sauvés » (Ac 15:1). C'était donc la circoncision qui faisait le Juif, « Chez ce peuple (écrit avec mépris Pétrone, l'arbitre des élégances), la seule noblesse, la seule preuve d'une condition libre, c'est d'avoir eu le courage de se circoncire » (fragm. 17). Ce rite humiliant et douloureux constituait le principal obstacle à l'extension du judaïsme. Parmi les hommes que la morale ou le spiritualisme juifs attiraient, bien peu se faisaient circoncire ; ils préféraient rester prosélytes de la porte. La circoncision était le symbole et la clef de voûte de tout l'édifice légaliste. Avec elle, le christianisme eût été un bourgeon adventif, et sans doute bientôt mort, de la religion juive.

Paul et Barnabas comprirent immédiatement le danger et rirent front énergiquement (Ga 2:4 et suivant). Ils résolurent d'aller à la racine du mal et de porter le débat à Jérusalem, devant les apôtres et les anciens (Ac 15:2). La mention des Actes pourrait laisser croire que cette décision fut prise par l'Église. En fait, c'est Paul qui en eut l'initiative, à la suite d'une révélation (Ga 2:2). C'est un exemple de cette obéissance mystique devant laquelle tout devait plier et qui marque si nettement la carrière de l'apôtre. Le génie de cette inspiration apparaît ici avec une entière clarté. C'était un coup de maître !

Paul et Barnabas, accompagnés de Tite, se rendirent donc à Jérusalem par la Phénicie et la Samarie. Ils s'arrêtaient dans les communautés qu'ils rencontraient sur leur passage et les mettaient au courant de leur oeuvre parmi les Gentils. C'est ce qu'ils firent également à Jérusalem, où ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens (Ac 15:4). Ils ne purent convaincre quelques judaïsants qui se rattachaient encore à la secte des Pharisiens (verset 5). C'est alors que l'on décida de réunir un synode pour régler les questions pendantes. Paul avait vu en particulier chacun des principaux apôtres. Si libre et indépendant qu'il fût, il se rendait compte que l'avis des chefs de la communauté primitive, de l'Église mère, pouvait avoir une action décisive. Il ne voulait pas avoir couru en vain (Ga 2:2).

Le synode se réunit. La discussion fut engagée. Pierre se leva et, se souvenant de l'appel que lui-même avait reçu à Joppé, il apporta généreusement à la thèse de l'apôtre nouveau une adhésion pleine et entière. Son discours fit impression. La cause était gagnée. Paul et Barnabas, joyeux, rendirent encore témoignage (Ac 15:12).

Alors se produisit l'intervention de Jacques. La légende, qui sans doute ne va pas sans histoire, lui a fait une réputation d'ascète entêté et obtus ; ses genoux, à force de heurter et de frotter les dalles du temple, dans les gestes de la prière rituelle, s'étaient couverts de corne, comme ceux d'un chameau. Il faisait figure de saint populaire ; on l'appelait le Juste, et, frère du Seigneur, il était encore plus écouté que Pierre. On le considérait comme le rempart de l'orthodoxie. Son discours entraîna la décision du synode. Ses partisans durent être étonnés, voire scandalisés de l'effort de largeur qu'il y manifesta, et cependant son point de vue marque un recul très net sur celui de Pierre. Ce qu'il propose et fait adopter n'est en somme qu'un compromis. Le légalisme y perce encore (Ac 15:20,21,29) ; mais, sur le point essentiel et symbolique de la circoncision, nul retour en arrière ; on ne touche pas à la victoire des missionnaires. Paul pouvait sincèrement déclarer : « Les notables ne m'imposèrent rien ! » (Ga 2:6).

Les judaïsants ne désarmèrent point ; leur opposition continua plus insidieuse et plus perfide. Lorsque Pierre vint à Antioche, ils réussirent à le compromettre en leur faveur, et Barnabas lui-même fut entraîné dans cette hypocrisie. L'adversaire était isolé. Paul riposta durement, mais avec une admirable maîtrise de la situation, là où il fallait et à qui il fallait. Il prit directement à partie Pierre lui-même. Sa hardiesse et sa franchise brutale rétablirent une position compromise (Ga 2 : et suivants). Pierre, qui dans sa bonté trop faible n'avait pas su résister à un entraînement, se laisse gagner de nouveau par le génie du tard venu, porteur d'une inspiration plus haute et plus puissante que la sienne.

Carte : 1° Grand Voyage

Paul et Barnabas choisis et consacrés à la mission. --Départ (Ac 13:1,3) d'Antioche ; embarquement à Séleucie. --Salamis (Ac 13:4) (13:5). --Paphos ; le proconsul Sergius Paulus et le magicien Élymas (13:6,1a). --Perge ; défection de Jean-Marc. --Antioche (Ac 13:13) de Pisidie. --Iconium. --Lystre. --Derbe. --Lystre (Ac 13:14,50), (Ac 13-14:7) (Ac 14:8,19) (Ac 14:20) Iconium, Antioche. --Perge (Ac 14:21,24), Attalie. --Antioche (Ac 14:23) de Syrie. --Jérusalem (Ac 14:26,2 et suivant) ; synode. --Antioche (Ac 15:1-29). (Ac 15:30-35)

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Matthieu 10

      14 Si, dans une maison ou dans une ville, on ne veut pas vous recevoir, ni écouter vos paroles, quittez la maison ou la ville en secouant la poussière de vos pieds.

      Actes 8

      18 Simon vit que l’Esprit Saint était donné aux croyants quand les apôtres leur imposaient les mains. Alors il leur proposa de l’argent
      19 et leur dit :
      —Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint.
      20 Mais Pierre lui répondit :
      —Que ton argent périsse, et toi avec lui, puisque tu t’es imaginé qu’on pouvait se procurer le don de Dieu avec de l’argent !
      21 Tu n’as ni part ni droit dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
      22 Détourne-toi donc du mal qui est en toi, et demande au Seigneur de te pardonner, s’il est possible, d’avoir eu de telles intentions dans ton cœur.
      23 Car, à ce que je vois, tu es rempli d’amertume et de méchanceté et tu es captif du mal.
      24 Alors Simon demanda à Pierre et Jean :
      —Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi : qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit.

      Actes 13

      1 Il y avait alors, dans l’Eglise d’Antioche, des *prophètes et des enseignants : Barnabas, Siméon surnommé le Noir, Lucius, originaire de Cyrène, Manaën, qui avait été élevé avec *Hérode le gouverneur, et Saul.
      2 Un jour qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit :
      —Mettez à part pour moi Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent partir.
      4 C’est donc envoyés par le Saint-Esprit que Barnabas et Saul descendirent à Séleucie, où ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.
      5 Une fois arrivés à Salamine, ils annoncèrent la Parole de Dieu dans les *synagogues des *Juifs. Jean-Marc était avec eux et les secondait.
      6 Ils traversèrent toute l’île et arrivèrent à Paphos. Ils trouvèrent là un magicien juif nommé Bar-Jésus, qui se faisait passer pour un prophète.
      7 Il faisait partie de l’entourage du proconsul Sergius Paulus, un homme intelligent. Celui-ci invita Barnabas et Saul et leur exprima son désir d’entendre la Parole de Dieu.
      8 Mais Elymas le magicien (car c’est ainsi que l’on traduit son nom) s’opposait à eux ; il cherchait à détourner le proconsul de la foi.
      9 Alors Saul, qui s’appelait aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, s’adressa à lui en le regardant droit dans les yeux :
      10 —Charlatan plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est bien, quand cesseras-tu de fausser les plans du Seigneur qui sont droits ?
      11 Mais maintenant, attention ! La main du Seigneur va te frapper, tu vas devenir aveugle et, pendant un certain temps, tu ne verras plus la lumière du soleil.
      Au même instant, les yeux d’Elymas s’obscurcirent ; il se trouva plongé dans une nuit noire et se tournait de tous côtés en cherchant quelqu’un pour le guider par la main.
      12 Quand le proconsul vit ce qui venait de se passer, il crut ; car il avait été vivement impressionné par l’enseignement qui lui avait été donné au sujet du Seigneur.
      13 Paul et ses compagnons reprirent la mer à Paphos et arrivèrent à Perge en Pamphylie. Là, Jean-Marc les abandonna et retourna à *Jérusalem.
      14 Quant à eux, ils quittèrent Perge et continuèrent leur route jusqu’à Antioche en Pisidie. Là, ils se rendirent à la *synagogue le jour du *sabbat et s’assirent.
      15 Après qu’on eut fait la lecture dans la *Loi et les *prophètes, les chefs de la synagogue leur firent dire :
      —Frères, si vous avez quelques mots à adresser à la communauté, vous avez la parole.
      16 Alors Paul se leva ; d’un geste de la main il demanda le silence et dit :
      —Israélites et vous tous qui servez Dieu, écoutez-moi !
      17 Le Dieu de notre peuple d’*Israël a choisi nos ancêtres. Il a fait grandir le peuple pendant son séjour en Egypte. Ensuite, en déployant sa puissance, il l’en a fait sortir.
      18 Pendant quarante ans environ, il l’a supporté dans le désert.
      19 Après avoir détruit sept nations dans le pays de Canaan, il a donné leur territoire à son peuple.
      20 Tout cela a duré environ 450 ans.
      Après cela, il a donné à nos ancêtres des chefs jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Alors le peuple a demandé un roi et Dieu leur a donné Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin. Celui-ci a régné sur eux pendant quarante ans.
      22 Mais Dieu l’a rejeté et leur a choisi pour roi *David. C’est à lui qu’il a rendu ce témoignage :
      En David, fils d’Isaï, j’ai trouvé un homme qui correspond à mes désirs, il accomplira toute ma volonté.
      23 Or, voici que Dieu vient d’accorder à Israël un *Sauveur parmi les descendants de David, comme il l’avait promis, et ce Sauveur, c’est Jésus.
      24 Avant sa venue, Jean avait appelé tous les Israélites à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie.
      25 Arrivé au terme de sa vie, Jean disait encore : « Qui pensez-vous que je suis ? Je ne suis pas celui que vous attendiez ! Non ! il vient après moi, et je ne mérite pas de dénouer ses sandales. »
      26 Mes frères, vous qui êtes les descendants d’*Abraham et vous qui voulez servir Dieu et qui êtes présents parmi nous, c’est à nous que Dieu a envoyé cette Parole de salut.
      27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont compris ni qui était Jésus, ni les paroles des *prophètes qui sont lues chaque jour de *sabbat. Et voici qu’en condamnant Jésus, ils ont accompli ces prophéties.
      28 Ils n’ont trouvé chez lui aucune raison de le condamner à mort, et pourtant, ils ont demandé à *Pilate de le faire exécuter.
      29 Après avoir réalisé tout ce que les Ecritures avaient prédit à son sujet, ils l’ont descendu de la croix et l’ont déposé dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ressuscité des morts.
      31 Pendant de nombreux jours, Jésus s’est montré à ceux qui étaient montés avec lui de la *Galilée jusqu’à Jérusalem et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
      32 Et nous, nous sommes venus vous annoncer cette Bonne Nouvelle : ce que Dieu avait promis à nos ancêtres,
      33 il l’a pleinement accompli pour nous, qui sommes leurs descendants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit au Psaume deux :
      Tu es mon fils ; aujourd’hui,
      je fais de toi mon enfant.
      34 Dieu avait annoncé celui qui ne devait pas retourner à la pourriture. C’est ce qu’il avait dit en ces termes :
      Je vous accorderai
      les bénédictions saintes et sûres que j’ai promises à David.
      35 Dans un autre passage, il est dit encore :
      Tu ne laisseras pas ton serviteur fidèle se décomposer dans la tombe.
      36 Pourtant, David, après avoir en son temps contribué à l’accomplissement du plan de Dieu, est mort et a été enterré aux côtés de ses ancêtres. Il a donc connu la décomposition.
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité ne l’a pas connue.
      38 Sachez-le donc, mes frères, c’est grâce à lui que le pardon des péchés vous est annoncé ;
      39 c’est par lui que tout homme qui croit est acquitté de toutes les fautes dont vous ne pouviez pas être acquittés par la *Loi de *Moïse.
      40 Veillez donc à ce qu’il n’arrive pas ce qu’ont dit les prophètes :
      41 Regardez, hommes pleins de mépris,
      soyez dans l’étonnement, et disparaissez.
      En effet, je vais accomplir une œuvre en votre temps,
      une œuvre que vous ne croiriez pas si quelqu’un venait vous l’annoncer.
      42 A la sortie, on leur demanda de reparler du même sujet le sabbat suivant.
      43 Quand l’assemblée se fut dispersée, beaucoup de *Juifs et de païens convertis au judaïsme suivirent Paul et Barnabas. Ceux-ci s’entretenaient avec eux et les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour écouter la Parole du Seigneur.
      45 En voyant tant de monde, les Juifs furent remplis de jalousie et se mirent à contredire Paul et à l’injurier.
      46 Paul et Barnabas leur déclarèrent alors avec une pleine assurance :
      —C’est à vous en premier que la Parole de Dieu devait être annoncée. Mais puisque vous la refusez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes d’avoir part à la vie éternelle, nous nous tournons vers ceux qui ne sont pas Juifs.
      47 Car le Seigneur a bien défini notre mission lorsqu’il a dit :
      Je t’ai établi pour que tu sois la lumière des nations,
      et pour que tu portes le salut jusqu’au bout du monde.
      48 Quand les non-Juifs les entendirent parler ainsi, ils furent remplis de joie, ils se mirent à louer Dieu pour sa Parole et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.
      49 La Parole du Seigneur se répandait dans toute la contrée avoisinante.
      50 Mais les Juifs excitèrent les femmes dévotes de la haute société qui s’étaient attachées au judaïsme, ainsi que les notables de la ville. Ils provoquèrent ainsi une persécution contre Paul et Barnabas et les expulsèrent de leur territoire.
      51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et allèrent à Iconium.
      52 Les nouveaux *disciples, cependant, étaient remplis de joie et de l’Esprit Saint.

      Actes 14

      1 A Iconium, Paul et Barnabas se rendirent aussi à la *synagogue des *Juifs et y parlèrent de telle sorte que beaucoup de Juifs et de non-Juifs devinrent croyants.
      2 Mais les Juifs qui avaient refusé de croire suscitèrent chez les non-Juifs de l’hostilité et de la malveillance à l’égard des frères.
      3 Néanmoins, Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette ville ; ils parlaient avec assurance, car ils étaient confiants dans le Seigneur et celui-ci confirmait la vérité du message de sa grâce, en leur donnant d’accomplir des signes miraculeux et des prodiges.
      4 La population de la ville se partagea en deux camps : les uns prenaient parti pour les Juifs, les autres pour les *apôtres.
      5 Les non-Juifs et les Juifs, avec leurs chefs, s’apprêtaient à maltraiter les *apôtres et à les tuer à coups de pierres,
      6 mais ceux-ci, dès qu’ils en furent informés, cherchèrent refuge dans les villes de la Lycaonie : Lystre, Derbe et les environs.
      7 Là aussi, ils annoncèrent l’Evangile.
      8 A Lystre se trouvait un homme paralysé des pieds : infirme de naissance, il n’avait jamais pu marcher.
      18 Même en leur parlant ainsi, ils eurent beaucoup de mal à dissuader la foule de leur offrir un sacrifice.
      19 Des Juifs arrivèrent d’Antioche et d’Iconium et ils parvinrent à retourner le peuple contre eux : ils lancèrent des pierres contre Paul pour le tuer, puis ils le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort.
      20 Mais quand les *disciples se rassemblèrent autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit avec Barnabas pour Derbe.
      21 Après avoir annoncé la Bonne Nouvelle dans cette ville et y avoir fait de nombreux disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche.
      23 Dans chaque Eglise, ils firent élire des responsables et, en priant et en jeûnant, ils les confièrent au Seigneur en qui ils avaient cru.
      24 De là, ils traversèrent la Pisidie et gagnèrent la Pamphylie.
      26 Là ils s’embarquèrent pour Antioche d’où ils étaient partis et où on les avait confiés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils venaient d’accomplir.
      27 A leur arrivée, ils réunirent les membres de l’Eglise et leur racontèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux ; ils exposèrent, en particulier, comment il avait ouvert aux non-Juifs la porte de la foi.
      28 Ils demeurèrent là assez longtemps parmi les disciples.

      Actes 15

      1 Quelques hommes venus de *Judée arrivèrent à Antioche. Ils enseignaient les frères, en disant :
      —Si vous ne vous faites pas *circoncire comme *Moïse l’a prescrit, vous ne pouvez pas être *sauvés.
      2 Il en résulta un conflit et de vives discussions avec Paul et Barnabas.
      Finalement, il fut décidé que Paul et Barnabas monteraient à *Jérusalem avec quelques autres frères pour parler de ce problème avec les *apôtres et les responsables de l’Eglise.
      3 L’Eglise pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant comment les non-Juifs se tournaient vers Dieu. Et tous les frères en eurent beaucoup de joie.
      4 A leur arrivée à Jérusalem, ils furent accueillis par l’Eglise, les *apôtres et les responsables ; ils leur rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
      5 Mais quelques anciens membres du parti des *pharisiens qui étaient devenus des croyants intervinrent pour soutenir qu’il fallait absolument circoncire les non-Juifs et leur ordonner d’observer la *Loi de *Moïse.
      6 Les *apôtres et les responsables de l’Eglise se réunirent pour examiner la question.
      7 Après une longue discussion, Pierre se leva et leur dit :
      —Mes frères, comme vous le savez, il y a déjà longtemps que Dieu m’a choisi parmi vous pour que j’annonce la Bonne Nouvelle aux non-Juifs, pour qu’ils l’entendent et deviennent croyants.
      8 Dieu, qui lit dans le secret des cœurs, a témoigné qu’il les acceptait, en leur donnant lui-même le Saint-Esprit comme il l’avait fait pour nous.
      9 Entre eux et nous, il n’a fait aucune différence puisque c’est par la foi qu’il a *purifié leur cœur.
      10 Pourquoi donc maintenant vouloir provoquer Dieu en imposant à ces *disciples un joug que ni nos ancêtres ni nous n’avons jamais eu la force de porter ?
      11 Non ! Voici au contraire ce que nous croyons : c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, nous *Juifs, de la même manière qu’eux.
      12 Alors tout le monde se tut pour écouter Barnabas et Paul raconter les signes miraculeux et les prodiges que Dieu avait accomplis par eux parmi les païens.
      13 Quand ils eurent fini de parler, *Jacques prit la parole et dit :
      —Maintenant, mes frères, écoutez-moi !
      14 Simon vous a rappelé comment, dès le début, Dieu lui-même est intervenu pour se choisir parmi les non-Juifs un peuple qui lui appartienne.
      15 Cela concorde avec les paroles des *prophètes puisqu’il est écrit :
      16 Après cela, dit le Seigneur, je reviendrai, et je rebâtirai la maison de *David qui s’était effondrée,
      et j’en relèverai les ruines, je la redresserai.
      17 Alors, le reste de l’humanité se tournera vers le Seigneur,
      oui, toutes les nations qui sont appelées à m’appartenir.
      18 Ainsi parle le Seigneur qui réalise ce qu’il a préparé de toute éternité.
      19 Voici donc ce que je propose, continua *Jacques : ne créons pas de difficultés aux païens qui se convertissent à Dieu.
      20 Ecrivons-leur simplement de ne pas manger de viande provenant des sacrifices offerts aux idoles, de se garder de toute inconduite sexuelle, et de ne consommer ni viande d’animaux étouffés ni sang.
      21 En effet, depuis les temps anciens, il y a dans chaque ville des prédicateurs qui enseignent la Loi de Moïse, et chaque *sabbat, on la lit dans les *synagogues.
      22 Alors les apôtres et les responsables, avec toute l’Eglise, décidèrent de choisir parmi eux quelques délégués et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas. Ils choisirent donc Jude, surnommé Barsabbas, et *Silas. Tous deux jouissaient d’une grande estime parmi les frères.
      23 Voici la lettre qu’ils leur remirent :
      Les apôtres et les responsables de l’Eglise adressent leurs salutations aux frères d’origine païenne qui habitent Antioche, la *Syrie et la Cilicie.
Afficher tous les 140 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.