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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PAUL (ses voyages) 2.

II Le premier voyage missionnaire.

Barnabas et Paul se mirent en route, accompagnés de Jean-Marc. Ils suivirent la fertile vallée de l'Oronte jusqu'à Séleucie, le port d'Antioche. Les deux villes avaient été fondées par Séleucus Nicator. Séleucie était l'un des grands ports de la Méditerranée antique. Il en reste encore aujourd'hui des ruines imposantes. La rade, actuellement ensablée et presque inutilisable, offrait alors aux navires un abri sûr et d'accès particulièrement facile. Juvénal (Sut., III, 62) mentionne ce port d'où la Syrie déversait sur Rome non. seulement sa musique ou sa religion, mais, avec elles, ses infamies. C'est de là que partirent les trois hommes pour rénover le monde, et Rome ne devait point y échapper.

De Séleucie, le navire gagna Chypre. L'île se voit par temps clair de la côte syrienne ; la traversée ne dure que quelques heures, jusqu'à Salamis, l'ancienne capitale (voir Salamine). C'est là que débarquèrent les missionnaires. Salamis, au nom sémite, avait été fondée par 1 s Phéniciens ; puis elle était passée, de même que toute l'île, sous les dominations successives de l'Egypte, de l'Assyrie, de Babylone, de l'Egypte encore, de la Perse, et, seulement à la fin du V° siècle, de la Grèce. Au temps de Paul, Salamis avait décru ; mais c'était encore une grande ville. La colonie juive y était importante, et les missionnaires se contentèrent de prêcher dans les nombreuses synagogues de la ville, sans pouvoir s'occuper des païens. Puis ils traversèrent l'île, voyage qui n'allait pas sans difficultés, car il comporte la traversée d'un massif montagneux qui se déploie en éventail jusqu'à la mer et dont les plus hauts sommets s'élèvent à 2.000 m. Ils arrivèrent ainsi à Paphos (voir ce mot). Il s'agit de la ville nouvelle, qui avait remplacé depuis longtemps la vieille cité phénicienne, détruite avec son temple célèbre d'Astarté par de multiples tremblements de terre. La ville avait changé d'emplacement ; mais, chaque année, une grande procession se dirigeait vers l'antique sanctuaire, que l'on avait relevé de ses ruines. Non seulement les habitants de l'île, mais de nombreux pèlerins, participaient au culte infâme.

Au temps de Paul, Paphos était la résidence du proconsul romain. Ce proconsul était alors Sergius Paulus (Ac 13:6 et suivants). Il avait auprès de lui un magicien hébreu du nom de Bar-Jésus ou Élymas. On a supposé, d'après un renseignement vague et douteux de Pline, que Sergius Paulus gardait cet homme dans son entourage parce qu'il s'intéressait particulièrement aux questions d'histoire naturelle. Peut-être plus simplement le proconsul, comme beaucoup de ses compatriotes cultivés, croyait-il à la magie des Orientaux. Sans doute admit-il pour la même raison Paul et Barnabas, qui devaient lui apparaître comme des espèces de sorciers. Toujours est-il que, d'après les Actes, Paul et le magicien entrèrent en conflit devant le proconsul et que le magicien fut vaincu. L'épisode a été suspecté, à cause de ses ressemblances avec celui de Pierre et de Simon le magicien (Ac 8:18-24). Il est possible que le narrateur ait inconsciemment rapproché les deux scènes et qu'il ait accentué les traits communs. La majorité des auteurs estiment, cependant, qu'il n'y a pas lieu de mettre ce récit en doute. C'est à partir de ce moment que les Actes donnent à l'apôtre le nom de Paul, alors que, jusque-là, il était appelé invariablement Saul. Le rédacteur note ce changement (Ac 13:9), sans d'ailleurs indiquer ni que ce nom fût entièrement nouveau pour l'apôtre, ni surtout qu'il l'eût emprunté au proconsul, ainsi qu'on l'a supposé. Peut-être son premier contact avec l'aristocratie romaine lui donna-t-il cette impression qu'elle était particulièrement accessible à l'influence de l'Évangile, et l'inclina-t-il à faire usage désormais de son cognomen latin. C'était une manière de mettre en relief sa qualité de citoyen romain, et d'obtenir ainsi un accès plus facile. C'est également à partir de ce moment que Paul est nommé le premier, avant son compagnon Barnabas, qui jusqu'ici paraissait être le chef de la mission, et qui semble avoir accepté sans difficulté l'autorité nouvelle de son associé. Il est possible que Jean-Marc, le cousin de Barnabas, n'ait pas pris aussi facilement son parti de cette substitution et que là soit la raison principale de sa brusque retraite, à Perge, où il quitta ses compagnons pour retourner à Jérusalem (Ac 13:13). On a fait bien d'autres suppositions : qu'il était en désaccord de principes et de méthodes avec Paul, trop hardi à son gré ; qu'il répugnait à s'éloigner davantage de sa mère qui habitait Jérusalem ; qu'il était opposé à une extension imprévue de la mission ; qu'il avait eu peur de s'engager dans des régions lointaines et mystérieuses, etc. (voir Marc, parag. 4).

Les missionnaires s'embarquèrent donc pour i Asie Mineure. Ils arrivèrent à Perge, sans doute par la voie fluviale, en remontant le Cestrus pendant une quinzaine de km. Perge était la capitale de la nouvelle province de Lycie-Pamphylie, fondée par Claude. Elle était depuis longtemps célèbre par son temple d'Artémis, qui dominait du haut de l'Acropole ; sa dignité nouvelle contribuait à sa prospérité, qui était grande. Les Actes ne mentionnent pas une évangélisation de Perge au voyage d'aller. Ce silence, qui n'est pas le seul, ne l'exclut point. Il paraît cependant peu probable que l'arrêt des missionnaires ait été long. C'est ici que les Actes placent la défection de Jean-Marc, qui retourne à Jérusalem. Quant à Paul et Barnabas, ils se mirent en route pour se rendre à Antioche de Pisidie.

Le voyage était difficile et dangereux. Il fallait traverser les torrents, souvent débordés et toujours impétueux, du Taurus ; il fallait s'engager dans d'étroits défilés propices au brigandage. Ramsay, Clemen ont pensé que Paul faisait allusion à ces risques sérieux dans 2Co 11:26. Mais il a eu à les courir en bien d'autres occasions, et le passage a sans doute une portée plus générale. Après les défilés du Taurus, c'est la steppe, sur les hauts plateaux et enfin, dans un cirque montagneux, Antioche de Pisidie.

Le titre officiel de la ville était « Antioche près de [ou : devant] la Pisidie » (voir Antioche de Pisidie). En effet, la Pisidie était la région que venaient de traverser les missionnaires. Antioche n'y est déjà plus. Elle se trouve en Phrygie, et elle était alors dans la nouvelle province romaine de Galatie. Fondée par des Magnésiens, la cité avait reçu son nom de Séleucus Nicator en souvenir de son père Antiochus. Auguste, en en faisant une colonie romaine, lui avait adjoint le titre de Coesarea. On y a découvert un grand nombre d'inscriptions latines, et l'on sait qu'Antiochia Cassarea était le centre d'un système de colonies reliées entre elles par une route impériale. Antioche avait été pendant longtemps le sanctuaire célèbre du dieu lunaire des Phrygiens : Men ; bien que le temple eût été désaffecté par l'autorité romaine, le culte du dieu n'avait point disparu. Il y avait là une synagogue (Ac 13:14), où Paul et Barnabas commencèrent à évangéliser. Le rédacteur des Actes donne ici un discours de Paul qui présente certaines ressemblances avec celui d'Etienne ; le fond n'a rien de suspect, sous une forme nécessairement arrangée, nivelée, sans l'accent personnel et la flamme apostolique. La parole vivante de l'apôtre fit grande impression. Plusieurs Juifs et prosélytes pieux restèrent pour un entretien (Ac 13:43). Le sabbat suivant, une foule de Juifs et aussi de païens envahit la synagogue. Mais entre temps s'était formée une cabale de dévots qui se mirent à interrompre et à injurier Paul, dans leur exaspération non seulement de l'entendre, mais aussi, vraisemblablement, de voir cette affluence de païens. Paul et Barnabas leur tinrent tête, et, joignant sans doute le geste à la parole, ils firent cette déclaration de principe : « C'était à vous, les premiers, qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils » (verset 46). Les païens se réjouirent et beaucoup se convertirent (verset 48). Cet événement eut un retentissement considérable, qui contribua fortement au renom des missionnaires et à la propagation de leur message (verset 49). La cabale ne se tint point pour battue. Elle mit tout en oeuvre pour nuire aux missionnaires et usa de son influence auprès des prosélytes de la synagogue, notamment des femmes (verset 50). Finalement, les évangélistes furent chassés. Ils s'éloignèrent, non sans avoir accompli le geste symbolique : « Secouez la poussière de vos pieds ! » (Mt 10:14, Ac 13:51).

Paul et Barnabas suivirent la voie impériale à travers la steppe désertique, jusqu'à l'oasis d'Iconium, la capitale de la Lycaonie. La situation et l'aspect de la ville ressemblent à ceux de Damas. Ce sont les mêmes jardins, les mêmes vergers autour de la cité qui s'étage au flanc d'une colline. Les missionnaires n'avaient point pris à Antioche de Pisidie une décision absolue et irrévocable. La preuve en est qu'ils allèrent tout droit à la synagogue. Mais le même conflit se reproduisit. Il fallut partir. C'est à Iconium que se place le touchant épisode de Thécla ; il est relaté par les Actes apocryphes, qui sont bien sujets à caution ; mais il pourrait avoir conservé l'impression naïve et authentique de la première prédication de Paul : « Tandis que Paul prêchait, portes ouvertes, dans la maison d'Onésiphore, Thécla, fille de Théoclie, fiancée à Thamyris, écoutait nuit et jour l'étranger. Assise à la plus proche fenêtre du logis de sa mère, elle n'en bougeait point ; elle était figée dans la foi..., liée par les paroles de l'apôtre, ainsi qu'une araignée à la fenêtre... » Le naïf témoignage de ce premier roman chrétien est sans doute plus près de la réalité que la thèse fondée sur un passage mal compris de 1Co 2:1-5, et d'après laquelle Paul n'avait pas le don de la parole.

Une allusion de Ga 3:1, très brève, mais suggestive dans ses termes grecs, permet de se représenter ce que devait être cette prédication vive, imagée, saisissante et puissante, qui rendait si présents les faits rédempteurs « là, devant », et surtout la croix.

Chassés d'Iconium comme d'Antioche, les missionnaires se réfugièrent dans un asile qui pouvait leur paraître sûr : Lystres, petite localité perdue dans un pays presque barbare, où les Juifs devaient être peu nombreux. Ils évangélisèrent la ville et les environs, et purent y demeurer sans doute assez longtemps sans être inquiétés. Un miracle de Paul les mit en vedette. Devant la guérison d'un paralytique, les spectateurs furent transportés d'enthousiasme. Ils connaissaient la légende de Philémon et Baucis visités par Zeus et Hermès. Ils crurent avoir devant eux le grand dieu de l'Olympe et son compagnon. Barnabas fut Jupiter ; Paul, sans doute moins grand, vif, à la parole persuasive, fut Hermès. On prévint aussitôt le prêtre du sanctuaire voisin, et une procession s'organisa en vue de présenter un sacrifice solennel aux dieux favorables. Quand les missionnaires se rendirent compte de ce qui allait se passer, indignés, ils protestèrent et arrêtèrent la cérémonie, non sans peine (Ac 14:18). De la désillusion du prêtre et de la foule naquit peut-être une sourde rancune contre ces étrangers qui refusaient d'être des dieux. Toujours est-il que peu après, lorsque des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconie pour dénoncer les évangélistes, ils réussirent à déchaîner une persécution où ceux que l'on adorait hier faillirent perdre la vie. Paul fut lapidé et laissé pour mort. Recueilli par les disciples, il partit dès le lendemain avec son compagnon. Ils se rendirent à Derbe, gros bourg fortifié, sur les confins de la province de Galatie, au pied des monts d'Isaurie, dans une région infestée de brigands. Ils n'y furent pas inquiétés.

De Derbe, il eût été relativement facile aux deux missionnaires de regagner Tarse et Antioche de Syrie, en traversant le Taurus. Mais, en dépit du risque grave, ils préférèrent revenir sur leurs pas, afin de retrouver et d'affermir les communautés fondées au voyage d'aller. En chaque endroit, ils constituèrent fortement une Église. Peut-être s'abstinrent-ils, cette fois, de toute propagande, car le retour paraît s'être effectué sans incident. Ils évangélisèrent Perge, où ils n'avaient sans doute fait que passer à l'aller. Ils s'embarquèrent à Attalie pour Antioche, où ils racontèrent tout ce que Dieu avait accompli par eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi (Ac 14:27). La première grande mission était terminée. Elle avait duré peut-être deux ans : de 45 à 47 ?

Paul et Barnabas restèrent longtemps à Antioche (Ac 14:28). Ils avaient eu à lutter jusqu'ici contre un judaïsme authentique et caractérisé, celui de la synagogue ; ils allaient rencontrer maintenant un nouvel ennemi plus insidieux, plus redoutable, un ennemi dans la place, le judaïsme chrétien. C'est lui qui prend l'offensive. A Antioche, les chrétiens d'origine juive et d'origine païenne avaient vécu jusqu'ici en bonne intelligence. Mais voici qu'arrivent de Judée, sans doute de Jérusalem, des fauteurs de désordre. Leur mot d'ordre est la circoncision : « Si vous n'êtes pas circoncis suivant le rite mosaïque, vous ne pouvez être sauvés » (Ac 15:1). C'était donc la circoncision qui faisait le Juif, « Chez ce peuple (écrit avec mépris Pétrone, l'arbitre des élégances), la seule noblesse, la seule preuve d'une condition libre, c'est d'avoir eu le courage de se circoncire » (fragm. 17). Ce rite humiliant et douloureux constituait le principal obstacle à l'extension du judaïsme. Parmi les hommes que la morale ou le spiritualisme juifs attiraient, bien peu se faisaient circoncire ; ils préféraient rester prosélytes de la porte. La circoncision était le symbole et la clef de voûte de tout l'édifice légaliste. Avec elle, le christianisme eût été un bourgeon adventif, et sans doute bientôt mort, de la religion juive.

Paul et Barnabas comprirent immédiatement le danger et rirent front énergiquement (Ga 2:4 et suivant). Ils résolurent d'aller à la racine du mal et de porter le débat à Jérusalem, devant les apôtres et les anciens (Ac 15:2). La mention des Actes pourrait laisser croire que cette décision fut prise par l'Église. En fait, c'est Paul qui en eut l'initiative, à la suite d'une révélation (Ga 2:2). C'est un exemple de cette obéissance mystique devant laquelle tout devait plier et qui marque si nettement la carrière de l'apôtre. Le génie de cette inspiration apparaît ici avec une entière clarté. C'était un coup de maître !

Paul et Barnabas, accompagnés de Tite, se rendirent donc à Jérusalem par la Phénicie et la Samarie. Ils s'arrêtaient dans les communautés qu'ils rencontraient sur leur passage et les mettaient au courant de leur oeuvre parmi les Gentils. C'est ce qu'ils firent également à Jérusalem, où ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens (Ac 15:4). Ils ne purent convaincre quelques judaïsants qui se rattachaient encore à la secte des Pharisiens (verset 5). C'est alors que l'on décida de réunir un synode pour régler les questions pendantes. Paul avait vu en particulier chacun des principaux apôtres. Si libre et indépendant qu'il fût, il se rendait compte que l'avis des chefs de la communauté primitive, de l'Église mère, pouvait avoir une action décisive. Il ne voulait pas avoir couru en vain (Ga 2:2).

Le synode se réunit. La discussion fut engagée. Pierre se leva et, se souvenant de l'appel que lui-même avait reçu à Joppé, il apporta généreusement à la thèse de l'apôtre nouveau une adhésion pleine et entière. Son discours fit impression. La cause était gagnée. Paul et Barnabas, joyeux, rendirent encore témoignage (Ac 15:12).

Alors se produisit l'intervention de Jacques. La légende, qui sans doute ne va pas sans histoire, lui a fait une réputation d'ascète entêté et obtus ; ses genoux, à force de heurter et de frotter les dalles du temple, dans les gestes de la prière rituelle, s'étaient couverts de corne, comme ceux d'un chameau. Il faisait figure de saint populaire ; on l'appelait le Juste, et, frère du Seigneur, il était encore plus écouté que Pierre. On le considérait comme le rempart de l'orthodoxie. Son discours entraîna la décision du synode. Ses partisans durent être étonnés, voire scandalisés de l'effort de largeur qu'il y manifesta, et cependant son point de vue marque un recul très net sur celui de Pierre. Ce qu'il propose et fait adopter n'est en somme qu'un compromis. Le légalisme y perce encore (Ac 15:20,21,29) ; mais, sur le point essentiel et symbolique de la circoncision, nul retour en arrière ; on ne touche pas à la victoire des missionnaires. Paul pouvait sincèrement déclarer : « Les notables ne m'imposèrent rien ! » (Ga 2:6).

Les judaïsants ne désarmèrent point ; leur opposition continua plus insidieuse et plus perfide. Lorsque Pierre vint à Antioche, ils réussirent à le compromettre en leur faveur, et Barnabas lui-même fut entraîné dans cette hypocrisie. L'adversaire était isolé. Paul riposta durement, mais avec une admirable maîtrise de la situation, là où il fallait et à qui il fallait. Il prit directement à partie Pierre lui-même. Sa hardiesse et sa franchise brutale rétablirent une position compromise (Ga 2 : et suivants). Pierre, qui dans sa bonté trop faible n'avait pas su résister à un entraînement, se laisse gagner de nouveau par le génie du tard venu, porteur d'une inspiration plus haute et plus puissante que la sienne.

Carte : 1° Grand Voyage

Paul et Barnabas choisis et consacrés à la mission. --Départ (Ac 13:1,3) d'Antioche ; embarquement à Séleucie. --Salamis (Ac 13:4) (13:5). --Paphos ; le proconsul Sergius Paulus et le magicien Élymas (13:6,1a). --Perge ; défection de Jean-Marc. --Antioche (Ac 13:13) de Pisidie. --Iconium. --Lystre. --Derbe. --Lystre (Ac 13:14,50), (Ac 13-14:7) (Ac 14:8,19) (Ac 14:20) Iconium, Antioche. --Perge (Ac 14:21,24), Attalie. --Antioche (Ac 14:23) de Syrie. --Jérusalem (Ac 14:26,2 et suivant) ; synode. --Antioche (Ac 15:1-29). (Ac 15:30-35)

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    • Matthieu 10

      14 Lorsqu’on ne vous recevra pas et qu’on n’écoutera pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville et secouez la poussière de vos pieds.

      Actes 8

      18 Lorsque Simon vit que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur apporta de l’argent et dit :
      19 Donnez-moi aussi ce pouvoir ; que celui à qui j’imposerai les mains reçoive l’Esprit Saint.
      20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent aille à la perdition avec toi, puisque tu as pensé acquérir le don de Dieu à prix d’argent.
      21 Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton cœur n’est pas droit devant Dieu.
      22 Repens-toi donc de ta pensée mauvaise, et prie le Seigneur pour que l’intention de ton cœur te soit pardonnée, s’il est possible ;
      23 car je vois que tu es en proie à l’amertume du fiel et aux liens de l’injustice.
      24 Simon répondit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne me survienne rien de ce que vous avez dit.

      Actes 13

      1 Il y avait, dans l’Église qui était à Antioche, des prophètes et des docteurs : Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius de Cyrène, Manaën qui avait été élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
      2 Pendant qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent partir.
      4 Eux donc, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là ils s’embarquèrent pour Chypre.
      5 Arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Ils avaient Jean comme auxiliaire.
      6 Ensuite, après avoir traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils trouvèrent un certain magicien, faux prophète juif, du nom de Bar-Jésus,
      7 qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci fit appeler Barnabas et Saul, avec le vif désir d’entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Élymas, le magicien – c’est ainsi que se traduit son nom – leur résistait et cherchait à détourner de la foi le proconsul.
      9 Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli d’Esprit Saint fixa les regards sur lui
      10 et dit : Toi qui es plein de toute ruse et de toute fraude, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu pas de détourner les voies droites du Seigneur ?
      11 Maintenant voici : la main du Seigneur est sur toi, tu seras aveugle, et pour un temps tu ne verras pas le soleil. Aussitôt l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui, et se tournant ça et là il cherchait des gens pour le guider.
      12 Quand le proconsul vit ce qui était arrivé, il crut, vivement frappé de la doctrine du Seigneur.
      13 De Paphos, Paul et ses compagnons firent voile pour se rendre à Perge en Pamphylie. Jean se sépara d’eux et retourna à Jérusalem.
      14 De Perge, ils poursuivirent leur route et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Ils entrèrent dans la synagogue le jour du sabbat et s’assirent.
      15 Après la lecture de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur envoyèrent dire : Frères, si vous avez quelque parole d’exhortation pour le peuple, parlez.
      16 Paul se leva, fit un signe de la main et dit : Vous, Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez !
      17 Le Dieu de ce peuple d’Israël a choisi nos pères et fait grandir ce peuple pendant son séjour au pays d’Égypte, puis il l’en fit sortir par son bras puissant.
      18 Il les supporta environ quarante ans dans le désert ;
      19 et, après avoir exterminé sept nations au pays de Canaan, il les mit en possession de leur territoire,
      20 (ce qui dura) environ quatre cent cinquante ans. Après cela, il leur donna des juges jusqu’au prophète Samuel.
      21 Puis ils demandèrent un roi. Et Dieu leur donna, pendant quarante ans, Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin ;
      22 après l’avoir écarté, il leur suscita pour roi David, auquel il a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils d’Isaï, homme selon mon cœur, qui accomplira toutes mes volontés.
      23 C’est de sa descendance que Dieu, selon sa promesse, a fait naître Jésus comme Sauveur pour Israël.
      24 Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême de repentance à tout le peuple d’Israël.
      25 Et lorsque Jean achevait sa course, il disait : Je ne suis pas, moi, ce que vous supposez ; mais voici, il vient après moi celui dont je ne suis pas digne de détacher les sandales de ses pieds.
      26 Frères, vous les fils de la race d’Abraham, et ceux qui parmi vous craignent Dieu, c’est à nous que cette parole de salut à été envoyée.
      27 Car les habitants de Jérusalem et leurs chefs ont méconnu Jésus, ainsi que les paroles des prophètes qui sont lues à chaque sabbat ; ils les ont accomplies en le jugeant.
      28 Sans trouver aucun motif de (condamnation à) mort, ils ont demandé à Pilate de le faire mourir.
      29 Ils accomplirent ainsi tout ce qui est écrit de lui, le descendirent de la croix et le déposèrent dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
      31 Il a été vu pendant de nombreux jours par ceux qui étaient montés avec lui de la Galilée à Jérusalem, et qui sont maintenant ses témoins auprès du peuple.
      32 Et nous, nous vous annonçons cette bonne nouvelle que la promesse faite à nos pères,
      33 Dieu l’a accomplie pour nous, leurs enfants, en ressuscitant Jésus, selon ce qui est écrit au Psaume 2 : Tu es mon Fils, C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui.
      34 Qu’il l’ait ressuscité d’entre les morts, de sorte qu’il ne retourne pas à la corruption, c’est ce qu’il avait dit : Je vous donnerai Les choses saintes de David, celles qui sont dignes de foi.
      35 En conséquence, il dit ailleurs : Tu ne laisseras par ton Saint voir la corruption.
      36 Or David, après avoir, dans sa génération, servi le dessein de Dieu, est décédé, a été réuni à ses pères et a vu la corruption.
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas vu la corruption.
      38 Vous donc frères, sachez-le bien : par lui le pardon des péchés vous est annoncé,
      39 et en lui quiconque croit est justifié de tout ce dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse.
      40 Ainsi, prenez garde qu’il ne vous arrive ce qui est dit dans les prophètes :
      41 Voyez, vous qui êtes pleins de mépris, Soyez étonnés et disparaissez, Car je vais faire en vos jours une œuvre, Une œuvre que vous ne croiriez pas si on vous la racontait.
      42 A leur sortie, on les invitait à parler de ce sujet le sabbat suivant et,
      43 à l’issue de la réunion, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas qui s’entretenaient avec eux et les persuadaient de rester attachés à la grâce de Dieu.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la ville s’assembla pour entendre la parole de Dieu.
      45 Les Juifs, voyant les foules, furent remplis de jalousie, et ils contredisaient avec des blasphèmes ce que disait Paul.
      46 Paul et Barnabas leur dirent alors ouvertement : C’est à vous d’abord que la parole de Dieu devait être annoncée, mais, puisque vous la repoussez, et que vous ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, voici : nous nous tournons vers les païens.
      47 Car ainsi nous l’a prescrit le Seigneur : Je t’ai établi pour être la lumière des nations, Pour porter le salut jusqu’aux extrémités de la terre.
      48 Les païens se réjouissaient en entendant cela, ils glorifiaient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.
      49 La parole du Seigneur se répandait dans le pays tout entier.
      50 Mais les Juifs excitèrent contre eux les femmes distinguées qui étaient prosélytes, et les notables de la ville ; ils soulevèrent une persécution contre Paul et Barnabas et les chassèrent de leur territoire.
      51 Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et allèrent à Iconium.
      52 Les disciples, quant à eux, étaient remplis de joie et d’Esprit-Saint.

      Actes 14

      1 A Iconium, Paul et Barnabas entrèrent aussi dans la synagogue des Juifs et parlèrent de telle manière qu’une grande multitude de Juifs et de Grecs crurent.
      2 Mais les Juifs restés incrédules excitèrent les païens et les disposèrent au mal contre les frères.
      3 Ils séjournèrent assez longtemps à Iconium ; ils parlaient pleins d’assurance dans le Seigneur qui rendait témoignage à la parole de sa grâce et leur accordait de (voir) des signes et des prodiges se produire par leurs mains.
      4 La multitude dans la ville se divisa : les uns étaient avec les Juifs, les autres avec les apôtres.
      5 Et comme les païens et les Juifs, avec leurs chefs, se mettaient en mouvement pour les maltraiter et les lapider,
      6 (Paul et Barnabas) après réflexion se réfugièrent dans les villes de la Lycaonie, Lystre et Derbe, et dans les environs.
      7 Ils y annoncèrent l’Évangile.
      8 A Lystre, se tenait assis un homme impotent des pieds, infirme de naissance, et qui n’avait jamais marché.
      18 A peine purent-ils, par ces paroles, empêcher les foules de leur offrir un sacrifice.
      19 Puis survinrent d’Antioche et d’Iconium des Juifs qui gagnèrent les foules, lapidèrent Paul et le traînèrent hors de la ville, pensant qu’il était mort.
      20 Mais les disciples l’entourèrent ; il se leva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit pour Derbe avec Barnabas.
      21 Après avoir évangélisé cette ville et fait un assez grand nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche ;
      23 Ils firent nommer pour eux des anciens dans chaque Église, et, après avoir prié et jeûné, ils les recommandèrent au Seigneur en qui ils avaient cru.
      24 Ils traversèrent ensuite la Pisidie et vinrent en Pamphylie.
      26 De là, ils s’embarquèrent pour Antioche, d’où ils avaient été recommandés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils venaient d’accomplir.
      27 Après leur arrivée, ils réunirent l’Église et rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux païens la porte de la foi.
      28 Et ils séjournèrent assez longtemps avec les disciples.

      Actes 15

      1 Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères et disaient : Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
      2 Après un vif débat et une violente discussion que Paul et Barnabas eurent avec eux, l’on décida que Paul et Barnabas et quelques autres des leurs monteraient à Jérusalem vers les apôtres et les anciens, à propos de cette question.
      3 Eux donc, accompagnés par l’Église, traversèrent la Phénicie et la Samarie, en racontant en détail la conversion des païens, et en causant une grande joie à tous les frères.
      4 Arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l’Église, les apôtres et les anciens, et rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux.
      5 Alors quelques-uns du parti des Pharisiens qui avaient cru, se levèrent et dirent qu’il fallait circoncire les païens et leur commander d’observer la loi de Moïse.
      6 Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette affaire.
      7 Après une vive discussion, Pierre se leva et leur dit : Frères, vous le savez : dès les tout premiers jours, Dieu a fait un choix parmi vous, afin que, par ma bouche, les païens entendent la parole de l’Évangile et qu’ils croient.
      8 Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage, en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ;
      9 il n’a fait aucune différence entre nous et eux, puisqu’il a purifié leurs cœurs par la foi.
      10 Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, et mettez-vous sur le cou des disciples un joug que nos pères et nous-mêmes nous n’avons pas été capables de porter ?
      11 Mais c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, de la même manière qu’eux.
      12 Toute la multitude garda le silence, et l’on écouta Barnabas et Paul raconter tous les signes et les prodiges que Dieu avait faits par eux au milieu des païens.
      13 Lorsqu’ils se turent, Jacques prit la parole et dit :
      14 Frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment pour la première fois Dieu est intervenu pour prendre parmi les nations un peuple (consacré) à son nom.
      15 Et les paroles des prophètes s’accordent avec cela, comme il est écrit :
      16 Après cela, je reviendrai, et je relèverai la tente de David qui était tombée, J’en relèverai les ruines, et je la redresserai,
      17 Afin que le reste des hommes cherche le Seigneur, Ainsi que toutes les nations sur lesquelles mon nom a été invoqué,
      18 Dit le Seigneur, qui fait ces choses connues de toute éternité.
      19 C’est pourquoi, je juge (bon) de ne pas créer de difficultés à ceux des païens qui se convertissent à Dieu,
      20 mais de leur écrire qu’ils s’abstiennent des souillures des idoles, de l’inconduite, des animaux étouffés et du sang.
      21 Car, depuis les anciennes générations, Moïse a dans chaque ville des gens qui le prêchent, puisqu’on le lit chaque sabbat dans les synagogues.
      22 Alors il parut bon aux apôtres et aux anciens, ainsi qu’à l’Église entière, de choisir parmi eux et d’envoyer à Antioche, avec Paul et Barnabas, Jude appelé Barsabbas et Silas, hommes estimés parmi les frères.
      23 Ils les chargèrent d’une lettre ainsi conçue : Vos frères, les apôtres et les anciens, aux frères d’entre les païens, qui sont à Antioche, en Syrie et en Cilicie, salut !
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