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PAUL (ses voyages) 2.

II Le premier voyage missionnaire.

Barnabas et Paul se mirent en route, accompagnés de Jean-Marc. Ils suivirent la fertile vallée de l'Oronte jusqu'à Séleucie, le port d'Antioche. Les deux villes avaient été fondées par Séleucus Nicator. Séleucie était l'un des grands ports de la Méditerranée antique. Il en reste encore aujourd'hui des ruines imposantes. La rade, actuellement ensablée et presque inutilisable, offrait alors aux navires un abri sûr et d'accès particulièrement facile. Juvénal (Sut., III, 62) mentionne ce port d'où la Syrie déversait sur Rome non. seulement sa musique ou sa religion, mais, avec elles, ses infamies. C'est de là que partirent les trois hommes pour rénover le monde, et Rome ne devait point y échapper.

De Séleucie, le navire gagna Chypre. L'île se voit par temps clair de la côte syrienne ; la traversée ne dure que quelques heures, jusqu'à Salamis, l'ancienne capitale (voir Salamine). C'est là que débarquèrent les missionnaires. Salamis, au nom sémite, avait été fondée par 1 s Phéniciens ; puis elle était passée, de même que toute l'île, sous les dominations successives de l'Egypte, de l'Assyrie, de Babylone, de l'Egypte encore, de la Perse, et, seulement à la fin du V° siècle, de la Grèce. Au temps de Paul, Salamis avait décru ; mais c'était encore une grande ville. La colonie juive y était importante, et les missionnaires se contentèrent de prêcher dans les nombreuses synagogues de la ville, sans pouvoir s'occuper des païens. Puis ils traversèrent l'île, voyage qui n'allait pas sans difficultés, car il comporte la traversée d'un massif montagneux qui se déploie en éventail jusqu'à la mer et dont les plus hauts sommets s'élèvent à 2.000 m. Ils arrivèrent ainsi à Paphos (voir ce mot). Il s'agit de la ville nouvelle, qui avait remplacé depuis longtemps la vieille cité phénicienne, détruite avec son temple célèbre d'Astarté par de multiples tremblements de terre. La ville avait changé d'emplacement ; mais, chaque année, une grande procession se dirigeait vers l'antique sanctuaire, que l'on avait relevé de ses ruines. Non seulement les habitants de l'île, mais de nombreux pèlerins, participaient au culte infâme.

Au temps de Paul, Paphos était la résidence du proconsul romain. Ce proconsul était alors Sergius Paulus (Ac 13:6 et suivants). Il avait auprès de lui un magicien hébreu du nom de Bar-Jésus ou Élymas. On a supposé, d'après un renseignement vague et douteux de Pline, que Sergius Paulus gardait cet homme dans son entourage parce qu'il s'intéressait particulièrement aux questions d'histoire naturelle. Peut-être plus simplement le proconsul, comme beaucoup de ses compatriotes cultivés, croyait-il à la magie des Orientaux. Sans doute admit-il pour la même raison Paul et Barnabas, qui devaient lui apparaître comme des espèces de sorciers. Toujours est-il que, d'après les Actes, Paul et le magicien entrèrent en conflit devant le proconsul et que le magicien fut vaincu. L'épisode a été suspecté, à cause de ses ressemblances avec celui de Pierre et de Simon le magicien (Ac 8:18-24). Il est possible que le narrateur ait inconsciemment rapproché les deux scènes et qu'il ait accentué les traits communs. La majorité des auteurs estiment, cependant, qu'il n'y a pas lieu de mettre ce récit en doute. C'est à partir de ce moment que les Actes donnent à l'apôtre le nom de Paul, alors que, jusque-là, il était appelé invariablement Saul. Le rédacteur note ce changement (Ac 13:9), sans d'ailleurs indiquer ni que ce nom fût entièrement nouveau pour l'apôtre, ni surtout qu'il l'eût emprunté au proconsul, ainsi qu'on l'a supposé. Peut-être son premier contact avec l'aristocratie romaine lui donna-t-il cette impression qu'elle était particulièrement accessible à l'influence de l'Évangile, et l'inclina-t-il à faire usage désormais de son cognomen latin. C'était une manière de mettre en relief sa qualité de citoyen romain, et d'obtenir ainsi un accès plus facile. C'est également à partir de ce moment que Paul est nommé le premier, avant son compagnon Barnabas, qui jusqu'ici paraissait être le chef de la mission, et qui semble avoir accepté sans difficulté l'autorité nouvelle de son associé. Il est possible que Jean-Marc, le cousin de Barnabas, n'ait pas pris aussi facilement son parti de cette substitution et que là soit la raison principale de sa brusque retraite, à Perge, où il quitta ses compagnons pour retourner à Jérusalem (Ac 13:13). On a fait bien d'autres suppositions : qu'il était en désaccord de principes et de méthodes avec Paul, trop hardi à son gré ; qu'il répugnait à s'éloigner davantage de sa mère qui habitait Jérusalem ; qu'il était opposé à une extension imprévue de la mission ; qu'il avait eu peur de s'engager dans des régions lointaines et mystérieuses, etc. (voir Marc, parag. 4).

Les missionnaires s'embarquèrent donc pour i Asie Mineure. Ils arrivèrent à Perge, sans doute par la voie fluviale, en remontant le Cestrus pendant une quinzaine de km. Perge était la capitale de la nouvelle province de Lycie-Pamphylie, fondée par Claude. Elle était depuis longtemps célèbre par son temple d'Artémis, qui dominait du haut de l'Acropole ; sa dignité nouvelle contribuait à sa prospérité, qui était grande. Les Actes ne mentionnent pas une évangélisation de Perge au voyage d'aller. Ce silence, qui n'est pas le seul, ne l'exclut point. Il paraît cependant peu probable que l'arrêt des missionnaires ait été long. C'est ici que les Actes placent la défection de Jean-Marc, qui retourne à Jérusalem. Quant à Paul et Barnabas, ils se mirent en route pour se rendre à Antioche de Pisidie.

Le voyage était difficile et dangereux. Il fallait traverser les torrents, souvent débordés et toujours impétueux, du Taurus ; il fallait s'engager dans d'étroits défilés propices au brigandage. Ramsay, Clemen ont pensé que Paul faisait allusion à ces risques sérieux dans 2Co 11:26. Mais il a eu à les courir en bien d'autres occasions, et le passage a sans doute une portée plus générale. Après les défilés du Taurus, c'est la steppe, sur les hauts plateaux et enfin, dans un cirque montagneux, Antioche de Pisidie.

Le titre officiel de la ville était « Antioche près de [ou : devant] la Pisidie » (voir Antioche de Pisidie). En effet, la Pisidie était la région que venaient de traverser les missionnaires. Antioche n'y est déjà plus. Elle se trouve en Phrygie, et elle était alors dans la nouvelle province romaine de Galatie. Fondée par des Magnésiens, la cité avait reçu son nom de Séleucus Nicator en souvenir de son père Antiochus. Auguste, en en faisant une colonie romaine, lui avait adjoint le titre de Coesarea. On y a découvert un grand nombre d'inscriptions latines, et l'on sait qu'Antiochia Cassarea était le centre d'un système de colonies reliées entre elles par une route impériale. Antioche avait été pendant longtemps le sanctuaire célèbre du dieu lunaire des Phrygiens : Men ; bien que le temple eût été désaffecté par l'autorité romaine, le culte du dieu n'avait point disparu. Il y avait là une synagogue (Ac 13:14), où Paul et Barnabas commencèrent à évangéliser. Le rédacteur des Actes donne ici un discours de Paul qui présente certaines ressemblances avec celui d'Etienne ; le fond n'a rien de suspect, sous une forme nécessairement arrangée, nivelée, sans l'accent personnel et la flamme apostolique. La parole vivante de l'apôtre fit grande impression. Plusieurs Juifs et prosélytes pieux restèrent pour un entretien (Ac 13:43). Le sabbat suivant, une foule de Juifs et aussi de païens envahit la synagogue. Mais entre temps s'était formée une cabale de dévots qui se mirent à interrompre et à injurier Paul, dans leur exaspération non seulement de l'entendre, mais aussi, vraisemblablement, de voir cette affluence de païens. Paul et Barnabas leur tinrent tête, et, joignant sans doute le geste à la parole, ils firent cette déclaration de principe : « C'était à vous, les premiers, qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils » (verset 46). Les païens se réjouirent et beaucoup se convertirent (verset 48). Cet événement eut un retentissement considérable, qui contribua fortement au renom des missionnaires et à la propagation de leur message (verset 49). La cabale ne se tint point pour battue. Elle mit tout en oeuvre pour nuire aux missionnaires et usa de son influence auprès des prosélytes de la synagogue, notamment des femmes (verset 50). Finalement, les évangélistes furent chassés. Ils s'éloignèrent, non sans avoir accompli le geste symbolique : « Secouez la poussière de vos pieds ! » (Mt 10:14, Ac 13:51).

Paul et Barnabas suivirent la voie impériale à travers la steppe désertique, jusqu'à l'oasis d'Iconium, la capitale de la Lycaonie. La situation et l'aspect de la ville ressemblent à ceux de Damas. Ce sont les mêmes jardins, les mêmes vergers autour de la cité qui s'étage au flanc d'une colline. Les missionnaires n'avaient point pris à Antioche de Pisidie une décision absolue et irrévocable. La preuve en est qu'ils allèrent tout droit à la synagogue. Mais le même conflit se reproduisit. Il fallut partir. C'est à Iconium que se place le touchant épisode de Thécla ; il est relaté par les Actes apocryphes, qui sont bien sujets à caution ; mais il pourrait avoir conservé l'impression naïve et authentique de la première prédication de Paul : « Tandis que Paul prêchait, portes ouvertes, dans la maison d'Onésiphore, Thécla, fille de Théoclie, fiancée à Thamyris, écoutait nuit et jour l'étranger. Assise à la plus proche fenêtre du logis de sa mère, elle n'en bougeait point ; elle était figée dans la foi..., liée par les paroles de l'apôtre, ainsi qu'une araignée à la fenêtre... » Le naïf témoignage de ce premier roman chrétien est sans doute plus près de la réalité que la thèse fondée sur un passage mal compris de 1Co 2:1-5, et d'après laquelle Paul n'avait pas le don de la parole.

Une allusion de Ga 3:1, très brève, mais suggestive dans ses termes grecs, permet de se représenter ce que devait être cette prédication vive, imagée, saisissante et puissante, qui rendait si présents les faits rédempteurs « là, devant », et surtout la croix.

Chassés d'Iconium comme d'Antioche, les missionnaires se réfugièrent dans un asile qui pouvait leur paraître sûr : Lystres, petite localité perdue dans un pays presque barbare, où les Juifs devaient être peu nombreux. Ils évangélisèrent la ville et les environs, et purent y demeurer sans doute assez longtemps sans être inquiétés. Un miracle de Paul les mit en vedette. Devant la guérison d'un paralytique, les spectateurs furent transportés d'enthousiasme. Ils connaissaient la légende de Philémon et Baucis visités par Zeus et Hermès. Ils crurent avoir devant eux le grand dieu de l'Olympe et son compagnon. Barnabas fut Jupiter ; Paul, sans doute moins grand, vif, à la parole persuasive, fut Hermès. On prévint aussitôt le prêtre du sanctuaire voisin, et une procession s'organisa en vue de présenter un sacrifice solennel aux dieux favorables. Quand les missionnaires se rendirent compte de ce qui allait se passer, indignés, ils protestèrent et arrêtèrent la cérémonie, non sans peine (Ac 14:18). De la désillusion du prêtre et de la foule naquit peut-être une sourde rancune contre ces étrangers qui refusaient d'être des dieux. Toujours est-il que peu après, lorsque des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconie pour dénoncer les évangélistes, ils réussirent à déchaîner une persécution où ceux que l'on adorait hier faillirent perdre la vie. Paul fut lapidé et laissé pour mort. Recueilli par les disciples, il partit dès le lendemain avec son compagnon. Ils se rendirent à Derbe, gros bourg fortifié, sur les confins de la province de Galatie, au pied des monts d'Isaurie, dans une région infestée de brigands. Ils n'y furent pas inquiétés.

De Derbe, il eût été relativement facile aux deux missionnaires de regagner Tarse et Antioche de Syrie, en traversant le Taurus. Mais, en dépit du risque grave, ils préférèrent revenir sur leurs pas, afin de retrouver et d'affermir les communautés fondées au voyage d'aller. En chaque endroit, ils constituèrent fortement une Église. Peut-être s'abstinrent-ils, cette fois, de toute propagande, car le retour paraît s'être effectué sans incident. Ils évangélisèrent Perge, où ils n'avaient sans doute fait que passer à l'aller. Ils s'embarquèrent à Attalie pour Antioche, où ils racontèrent tout ce que Dieu avait accompli par eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi (Ac 14:27). La première grande mission était terminée. Elle avait duré peut-être deux ans : de 45 à 47 ?

Paul et Barnabas restèrent longtemps à Antioche (Ac 14:28). Ils avaient eu à lutter jusqu'ici contre un judaïsme authentique et caractérisé, celui de la synagogue ; ils allaient rencontrer maintenant un nouvel ennemi plus insidieux, plus redoutable, un ennemi dans la place, le judaïsme chrétien. C'est lui qui prend l'offensive. A Antioche, les chrétiens d'origine juive et d'origine païenne avaient vécu jusqu'ici en bonne intelligence. Mais voici qu'arrivent de Judée, sans doute de Jérusalem, des fauteurs de désordre. Leur mot d'ordre est la circoncision : « Si vous n'êtes pas circoncis suivant le rite mosaïque, vous ne pouvez être sauvés » (Ac 15:1). C'était donc la circoncision qui faisait le Juif, « Chez ce peuple (écrit avec mépris Pétrone, l'arbitre des élégances), la seule noblesse, la seule preuve d'une condition libre, c'est d'avoir eu le courage de se circoncire » (fragm. 17). Ce rite humiliant et douloureux constituait le principal obstacle à l'extension du judaïsme. Parmi les hommes que la morale ou le spiritualisme juifs attiraient, bien peu se faisaient circoncire ; ils préféraient rester prosélytes de la porte. La circoncision était le symbole et la clef de voûte de tout l'édifice légaliste. Avec elle, le christianisme eût été un bourgeon adventif, et sans doute bientôt mort, de la religion juive.

Paul et Barnabas comprirent immédiatement le danger et rirent front énergiquement (Ga 2:4 et suivant). Ils résolurent d'aller à la racine du mal et de porter le débat à Jérusalem, devant les apôtres et les anciens (Ac 15:2). La mention des Actes pourrait laisser croire que cette décision fut prise par l'Église. En fait, c'est Paul qui en eut l'initiative, à la suite d'une révélation (Ga 2:2). C'est un exemple de cette obéissance mystique devant laquelle tout devait plier et qui marque si nettement la carrière de l'apôtre. Le génie de cette inspiration apparaît ici avec une entière clarté. C'était un coup de maître !

Paul et Barnabas, accompagnés de Tite, se rendirent donc à Jérusalem par la Phénicie et la Samarie. Ils s'arrêtaient dans les communautés qu'ils rencontraient sur leur passage et les mettaient au courant de leur oeuvre parmi les Gentils. C'est ce qu'ils firent également à Jérusalem, où ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens (Ac 15:4). Ils ne purent convaincre quelques judaïsants qui se rattachaient encore à la secte des Pharisiens (verset 5). C'est alors que l'on décida de réunir un synode pour régler les questions pendantes. Paul avait vu en particulier chacun des principaux apôtres. Si libre et indépendant qu'il fût, il se rendait compte que l'avis des chefs de la communauté primitive, de l'Église mère, pouvait avoir une action décisive. Il ne voulait pas avoir couru en vain (Ga 2:2).

Le synode se réunit. La discussion fut engagée. Pierre se leva et, se souvenant de l'appel que lui-même avait reçu à Joppé, il apporta généreusement à la thèse de l'apôtre nouveau une adhésion pleine et entière. Son discours fit impression. La cause était gagnée. Paul et Barnabas, joyeux, rendirent encore témoignage (Ac 15:12).

Alors se produisit l'intervention de Jacques. La légende, qui sans doute ne va pas sans histoire, lui a fait une réputation d'ascète entêté et obtus ; ses genoux, à force de heurter et de frotter les dalles du temple, dans les gestes de la prière rituelle, s'étaient couverts de corne, comme ceux d'un chameau. Il faisait figure de saint populaire ; on l'appelait le Juste, et, frère du Seigneur, il était encore plus écouté que Pierre. On le considérait comme le rempart de l'orthodoxie. Son discours entraîna la décision du synode. Ses partisans durent être étonnés, voire scandalisés de l'effort de largeur qu'il y manifesta, et cependant son point de vue marque un recul très net sur celui de Pierre. Ce qu'il propose et fait adopter n'est en somme qu'un compromis. Le légalisme y perce encore (Ac 15:20,21,29) ; mais, sur le point essentiel et symbolique de la circoncision, nul retour en arrière ; on ne touche pas à la victoire des missionnaires. Paul pouvait sincèrement déclarer : « Les notables ne m'imposèrent rien ! » (Ga 2:6).

Les judaïsants ne désarmèrent point ; leur opposition continua plus insidieuse et plus perfide. Lorsque Pierre vint à Antioche, ils réussirent à le compromettre en leur faveur, et Barnabas lui-même fut entraîné dans cette hypocrisie. L'adversaire était isolé. Paul riposta durement, mais avec une admirable maîtrise de la situation, là où il fallait et à qui il fallait. Il prit directement à partie Pierre lui-même. Sa hardiesse et sa franchise brutale rétablirent une position compromise (Ga 2 : et suivants). Pierre, qui dans sa bonté trop faible n'avait pas su résister à un entraînement, se laisse gagner de nouveau par le génie du tard venu, porteur d'une inspiration plus haute et plus puissante que la sienne.

Carte : 1° Grand Voyage

Paul et Barnabas choisis et consacrés à la mission. --Départ (Ac 13:1,3) d'Antioche ; embarquement à Séleucie. --Salamis (Ac 13:4) (13:5). --Paphos ; le proconsul Sergius Paulus et le magicien Élymas (13:6,1a). --Perge ; défection de Jean-Marc. --Antioche (Ac 13:13) de Pisidie. --Iconium. --Lystre. --Derbe. --Lystre (Ac 13:14,50), (Ac 13-14:7) (Ac 14:8,19) (Ac 14:20) Iconium, Antioche. --Perge (Ac 14:21,24), Attalie. --Antioche (Ac 14:23) de Syrie. --Jérusalem (Ac 14:26,2 et suivant) ; synode. --Antioche (Ac 15:1-29). (Ac 15:30-35)

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      Matthieu 10

      14 Si l’on ne veut pas vous accueillir ou écouter vos paroles, quittez cette maison ou cette ville en secouant la poussière attachée à vos pieds.

      Actes 8

      18 Lorsque Simon vit que l’Esprit saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur proposa de l’argent
      19 en disant : — Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit saint. —
      20 Maudit sois-tu avec ton argent ! lui dit Pierre. Comment as-tu pu t’imaginer que le don de Dieu était une marchandise que l’on puisse acquérir à prix d’argent ?
      21 Tu n’as rien compris et tu n’auras aucune part à cette faveur. Tu t’es exclu toi-même du droit à l’héritage (divin), car ton cœur n’est pas sincère devant Dieu.
      22 Détourne-toi donc de tes mauvais desseins. Demande au Seigneur de te pardonner, si c’est possible, d’avoir eu de telles intentions dans ton cœur.
      23 Car, à ce que je vois, tu es rempli d’amertume et de méchanceté et tu en récolteras les fruits amers : tu es enlisé dans le mal et ligoté par le péché.
      24 Alors, Simon demanda à Pierre et à Jean : — Intercédez vous-mêmes pour moi auprès du Seigneur, pour que votre malédiction ne se réalise pas, et qu’il ne m’arrive aucun des malheurs dont vous venez de parler.

      Actes 13

      1 Il y avait alors, dans l’Église d’Antioche, des hommes qui avaient le don de parler au nom de Dieu, et d’autres qui possédaient le don d’enseigner : Barnabas, Siméon surnommé le Noir, Lucius originaire de Cyrène, Manaën, un camarade d’enfance d’Hérode le tétrarque, et Saul.
      2 Un jour, pendant qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : — Mettez à part pour moi Barnabas et Saul en vue du travail auquel je les ai appelés.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et pourvurent à leur voyage.
      4 Barnabas et Saul, obéissant à la direction du Saint-Esprit qui les envoyait en mission, descendirent à Séleucie, où ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.
      5 Dès qu’ils furent arrivés dans le port de Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Jean-Marc était avec eux et les secondait.
      6 Ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos. Ils trouvèrent là un magicien juif nommé Bar-Jésus, qui se faisait passer pour un prophète.
      7 Il faisait partie de la cour du proconsul Sergius Paulus, un homme intelligent et ouvert. Celui-ci invita Barnabas et Saul et leur exprima le désir d’entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Elymas – c’est-à-dire le mage, dans notre langue – s’y opposa et excita le proconsul contre eux pour le dissuader de devenir croyant.
      9 Alors, Saul, plus connu à présent sous le nom de Paul, animé par l’Esprit saint, l’apostropha en le regardant droit dans les yeux : —
      10 Espèce de charlatan plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi juré de tout ce qui est bien, quand cesseras-tu de contrecarrer les plans du Seigneur ? Quand finiras-tu de falsifier sa vérité ?
      11 Attention ! C’est lui qui te punira maintenant ! Tu vas devenir aveugle et, pendant quelque temps, tu ne verras même plus la lumière du soleil. Au même instant, il se trouva enveloppé d’épaisses ténèbres ; autour de lui, c’était la nuit noire. Il se tournait en tâtonnant de tous côtés, cherchant quelqu’un qui lui donnerait la main pour le guider.
      12 Quand le proconsul vit ce qui venait de se passer, il fut vivement impressionné par la puissance de l’enseignement du Seigneur et il devint croyant.
      13 Quittant Paphos, Paul et ses compagnons reprirent la mer en direction de Perge en Pamphylie. Là, Jean-Marc les abandonna et revint à Jérusalem.
      14 Quant à eux, ils se mirent à parcourir le pays depuis Perge jusqu’à Antioche en Pisidie. Là, ils se rendirent à la synagogue le jour du sabbat et prirent place (parmi les auditeurs).
      15 Après qu’on ait fait la lecture dans la loi et les prophètes comme c’était la coutume, les chefs de la synagogue leur firent dire : — Frères, si vous avez un message d’encouragement ou de consolation pour la communauté, vous avez la parole.
      16 Alors, Paul se leva. D’un geste, il demanda le silence et dit : — Hommes d’Israël et vous tous qui croyez au vrai Dieu, soyez attentifs à ce que je vais vous dire.
      17 Le Dieu de notre peuple, le Dieu d’Israël a porté son choix sur nos ancêtres. Il a multiplié leurs descendants et en a fait une grande nation durant leur exil en Égypte, sur la terre étrangère. Ensuite, en déployant sa puissance, il les en a fait sortir.
      18 Pendant quelque quarante ans, il les a menés à travers le désert, il les a nourris, il en a pris soin comme une mère de son enfant, il a supporté leur inconduite.
      19 Après avoir fait disparaître sept nations du pays de Canaan, il a donné leur territoire en héritage à son peuple et a distribué à chacun son lot.
      20 Cela dura environ quatre cent cinquante ans. Après cela, il a donné à nos ancêtres des chefs, jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Alors, le peuple demanda un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin. Celui-ci régna sur eux pendant quarante ans,
      22 après quoi, Dieu le destitua et choisit pour roi David, à qui il a rendu ce beau témoignage : En David, fils d’Isaï, j’ai trouvé un homme selon mon cœur ; Il accomplira toute ma volonté.
      23 Or, voici que Dieu vient d’accorder à Israël un Sauveur parmi les descendants de David, exactement comme il l’a promis, et ce Sauveur, c’est Jésus.
      24 Sa venue a été précédée par celle de Jean, qui a prêché à tout le peuple d’Israël de se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie.
      25 Arrivé au terme de sa carrière, Jean disait encore : Je ne suis pas celui auquel vous pensez et que vous attendez. Mais après moi vient quelqu’un dont je ne mérite même pas de dénouer les sandales.
      26 Mes frères, vous qui êtes la descendance d’Abraham, comme vous qui êtes venus d’entre les autres peuples pour croire en notre Dieu, c’est à nous que cette parole de salut s’adresse aujourd’hui.
      27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont compris ni les paroles des prophètes ni qui était ce Jésus : ils l’ont condamné, mais par là-même, ils ont accompli sans le savoir les prophéties qui sont lues chaque sabbat.
      28 Bien qu’ils n’aient trouvé en lui rien qui mérite la mort, ils ont demandé à Pilate de le faire exécuter.
      29 Après avoir pleinement réalisé tout ce que les Écritures avaient prédit à son sujet, ils l’ont descendu de la croix et l’ont déposé dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ressuscité des morts !
      31 La preuve : il a été vu pendant de nombreux jours par ceux qui l’avaient suivi depuis la Galilée jusqu’à Jérusalem et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
      32 Voici donc la Bonne Nouvelle que nous sommes venus vous annoncer : ce que Dieu avait promis à nos ancêtres,
      33 il l’a pleinement accompli pour nous, leurs descendants, en ressuscitant Jésus. N’est-il pas écrit au psaume deux : Tu es mon Fils, aujourd’hui je fais de toi mon enfant.
      34 Dieu avait annoncé qu’il le ressusciterait sans retour possible à la terre et sans décomposition de son corps. En effet, il a déclaré : J’accomplirai fidèlement les promesses sacrées et sûres que j’ai faites jadis à David. Je vous accorderai les grâces et les bénédictions que je lui ai assurées. Vous pouvez y compter.
      35 Dans un autre passage, il est dit encore : Tu ne permettras pas que ton fidèle serviteur subisse la décomposition au tombeau.
      36 Pourtant, David, après avoir en son temps contribué à l’accomplissement du plan de Dieu, est mort et a été enterré aux côtés de ses ancêtres. Il a donc bel et bien subi la décomposition.
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité ne l’a pas subie.
      38 Sachez-le donc, mes frères : c’est grâce à lui que nous pouvons vous annoncer le pardon de vos péchés. Par la loi de Moïse, vous n’avez jamais pu être acquittés de toutes vos fautes.
      39 Par contre, tous ceux qui croient en Jésus sont acquittés et considérés comme des justes aux yeux de Dieu.
      40 Mais attention : ne repoussez pas cette offre, de peur qu’il ne vous arrive ce que les prophètes ont dit :
      41 Prenez garde, hommes fiers et pleins de mépris, soyez dans l’étonnement, car soudain vous disparaîtrez. En effet, dans votre temps, je vais accomplir une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si quelqu’un venait vous l’annoncer.
      42 À la sortie, on leur demanda de reparler du même sujet le sabbat suivant.
      43 Après que l’assemblée se fut dispersée, beaucoup de Juifs et de gens qui s’étaient convertis au judaïsme rejoignirent Paul et Barnabas pour s’entretenir avec eux. Ceux-ci les persuadaient d’accepter la grâce de Dieu et de s’attacher fidèlement à tout ce qu’il leur avait accordé.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour écouter la parole du Seigneur.
      45 En voyant tant de monde, les Juifs furent saisis de jalousie. Ils bouillonnaient de colère et se mirent à contredire Paul et à l’injurier.
      46 Paul et Barnabas leur déclarèrent alors avec une pleine assurance : — Notre devoir était de vous annoncer, à vous les premiers, la parole de Dieu. Mais puisque vous la refusez et que vous ne vous jugez sans doute pas dignes d’avoir part à la vie éternelle, eh bien ! nous allons désormais nous tourner vers les autres peuples.
      47 Telle est, en effet, la mission spéciale que nous a confiée le Seigneur, suivant les instructions qu’il a données dans les Écritures : J’ai fait de toi une lumière pour que tu éclaires tous les peuples et que tu portes mon salut jusqu’au bout du monde.
      48 Quand les non-Juifs les entendirent parler ainsi, ils furent tout joyeux ; ils se mirent à louer Dieu pour sa parole et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
      49 Bientôt la parole du Seigneur se répandit dans toute la contrée avoisinante.
      50 Mais les Juifs montèrent la tête à des femmes dévotes de la haute société qui s’étaient attachées au judaïsme. Par elles, ils gagnèrent les notables de la ville et déchaînèrent ainsi une persécution contre Paul et Barnabas, qui furent expulsés de leur territoire.
      51 Il ne leur restait plus qu’à secouer la poussière de leurs pieds, en signe de protestation contre eux, et à reprendre la route vers Iconium.
      52 Les nouveaux disciples, cependant, étaient remplis de joie et d’Esprit saint.

      Actes 14

      1 À Iconium, (les choses se passèrent à peu près de la même manière :) Paul et Barnabas se rendirent à la synagogue des Juifs ; ils y parlèrent avec une telle puissance qu’un nombre considérable de Juifs et de Grecs devinrent croyants.
      2 Mais les Juifs réfractaires à la foi et qui ne voulaient pas se laisser convaincre excitèrent l’hostilité des non-Juifs et les indisposèrent contre les frères.
      3 Néanmoins, Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette ville ; ils parlèrent avec assurance, car ils se fondaient sur le Seigneur qui confirmait lui-même le message de la grâce par des témoignages (visibles). En effet, il leur donnait le pouvoir d’accomplir des miracles et des prodiges qui appuyaient leur prédication.
      4 Finalement, la population de la ville se trouva partagée en deux camps : les uns prirent parti pour les Juifs, les autres pour les apôtres.
      5 Les non-Juifs et les Juifs, de connivence avec les autorités municipales, préparèrent secrètement un plan pour s’emparer des deux prédicateurs, se proposant de les maltraiter, puis de les tuer à coups de pierres.
      6 Dès qu’ils eurent vent du complot, les apôtres s’enfuirent et cherchèrent refuge dans les villes de la Lycaonie : à Lystre, à Derbe et dans la région environnante.
      7 Là aussi, ils se mirent à annoncer l’Évangile.
      8 À Lystre se trouvait un homme paralysé des deux jambes : il était infirme de naissance et n’avait jamais pu marcher.
      18 Même en leur parlant ainsi, ce n’est qu’à grand-peine qu’ils réussirent à dissuader la foule de leur offrir un sacrifice.
      19 Cependant, (peu de temps après,) des Juifs vinrent d’Antioche et d’Iconium et ils parvinrent à retourner le peuple contre eux, si bien que l’on se mit à lancer des pierres sur Paul pour le tuer. On le traîna hors de la cité, dans l’idée qu’il était mort.
      20 Mais les disciples s’empressèrent autour de lui, il reprit connaissance, se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit avec Barnabas pour Derbe.
      21 Après avoir annoncé la Bonne Nouvelle dans cette ville et y avoir gagné de nombreux disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche
      23 Dans chaque Église, ils firent élire à main levée, des responsables et, après avoir prié et jeûné, ils les confièrent à la garde du Seigneur en qui ils avaient mis leur confiance.
      24 De là, ils traversèrent la Pisidie et gagnèrent la Pamphilie.
      26 où ils s’embarquèrent pour Antioche (en Syrie), leur point de départ. En effet, c’était là qu’ils avaient été confiés à la grâce de Dieu pour accomplir la mission qu’ils venaient d’achever.
      27 Dès leur retour, ils convoquèrent les membres de l’Église et se mirent à raconter tout ce que Dieu avait accompli par leur moyen ; ils exposèrent, en particulier, comment il avait ouvert aux non-Juifs l’accès à la foi.
      28 Ils demeurèrent là assez longtemps dans la compagnie des disciples.

      Actes 15

      1 Un beau jour arrivèrent à Antioche quelques hommes de Judée qui se mirent à endoctriner les frères : — Si vous ne vous faites pas circoncire comme Moïse l’a prescrit, affirmaient-ils, vous ne pouvez pas être sauvés.
      2 Cela jeta le trouble dans les esprits. Il s’ensuivit une vive discussion. Paul et Barnabas s’opposèrent vigoureusement à eux et contestèrent leur doctrine. Finalement, il fut décidé que Paul et Barnabas monteraient à Jérusalem avec quelques autres frères pour soumettre ce litige aux apôtres et aux responsables.
      3 L’Église pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant partout comment les non-Juifs se convertissaient à la foi. Et tous les frères en eurent beaucoup de joie.
      4 À leur arrivée à Jérusalem, ils furent aimablement accueillis par l’Église, par les apôtres et les responsables ; ils leur rapportèrent ce que Dieu avait fait avec eux.
      5 Alors, quelques membres de l’Église, qui avaient été membres du parti des pharisiens avant de devenir croyants, intervinrent pour soutenir qu’il fallait absolument circoncire les non-Juifs et leur ordonner d’observer la loi de Moïse.
      6 Les apôtres et les responsables se réunirent pour examiner la question.
      7 La discussion fut longue et vive. Comme les avis étaient de plus en plus opposés, Pierre intervint finalement pour dire : — Mes frères, comme vous le savez bien, il y a déjà longtemps que Dieu m’a choisi parmi vous pour annoncer l’Évangile aux non-Juifs et les amener à la foi.
      8 Dieu, qui lit dans le secret des cœurs, a témoigné qu’il les acceptait, en leur donnant lui-même le Saint-Esprit comme il l’avait fait jadis pour nous.
      9 Entre eux et nous, il n’a fait aucune différence : parce qu’ils ont cru (en Jésus-Christ), il a purifié leur cœur.
      10 Pourquoi donc maintenant vouloir provoquer Dieu et vous opposer à ce qu’il a fait ? Pourquoi voulez-vous charger ces disciples d’un joug que personne n’a jamais eu la force de porter, ni nos ancêtres ni nous-mêmes ?
      11 Que croyons-nous ? Que c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, les uns comme les autres.
      12 Alors, tout le monde se tut, et c’est dans un profond silence que l’assemblée écouta Barnabas et Paul raconter les miracles et les prodiges que Dieu avait accomplis par leur intermédiaire parmi les non-Juifs.
      13 Quand ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole et dit : — Maintenant, mes frères, écoutez-moi !
      14 Simon vous a rappelé comment Dieu lui-même a pris l’initiative, dès le début, de jeter les regards vers les nations pour se choisir, parmi eux, un peuple qui lui appartienne.
      15 D’ailleurs, cela concorde parfaitement avec les paroles des prophètes puisqu’il est écrit :
      16 Un jour, (dit le Seigneur,) je reviendrai et je rebâtirai la maison de David qui s’est effondrée. Je relèverai ses murailles renversées et je réparerai ses ruines.
      17 Alors, le reste de l’humanité cherchera le Seigneur, oui, toutes les nations qui ont entendu parler de moi.
      18 Ainsi parle le Seigneur qui réalise le plan qu’il s’est tracé de toute éternité.
      19 C’est pourquoi, continua Jacques, je préconise qu’on ne crée pas des difficultés inutiles aux non-Juifs qui se convertissent à Dieu.
      20 Je propose que nous leur écrivions simplement qu’ils s’abstiennent de manger de la viande provenant des sacrifices offerts aux idoles, ainsi que des relations sexuelles hors mariage, qu’ils ne mangent pas la chair des animaux étouffés et ne consomment pas de sang,
      21 car depuis bien des générations, la loi de Moïse est prêchée dans chaque ville. Tous les sabbats, on la lit dans les synagogues.
      22 Alors, les apôtres et les responsables, d’accord avec toute l’Église, décidèrent de choisir parmi eux quelques délégués et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas. Ils élurent donc Jude, surnommé Barsabbas, ainsi que Silas. Tous deux étaient des hommes estimés jouissant d’une grande autorité parmi les frères.
      23 Voici la lettre qu’ils leur remirent : Les apôtres, les responsables et vos frères (de Jérusalem), Adressent leurs salutations aux frères d’origine non-juive qui habitent Antioche, la Syrie et la Cilicie.
      24 Nous avons appris que certains frères venus de chez nous, mais sans mandat de notre part, ont jeté le trouble parmi vous et que, par leurs paroles et leurs exigences, ils vous ont ébranlés.
      25 C’est pourquoi nous avons décidé à l’unanimité de choisir des délégués officiels et de vous les envoyer avec nos chers frères Barnabas et Paul
      26 qui ont risqué leur vie pour la cause de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Jude et Silas, les deux délégués que nous avons choisis, vous confirmeront et vous expliqueront de vive voix le contenu de notre lettre.
      28 Conduits par le Saint-Esprit, nous avons décidé de ne pas vous imposer d’autres obligations que celles qui sont strictement nécessaires,
      29 c’est-à-dire de vous abstenir des choses suivantes : manger des viandes sacrifiées aux idoles ou celles qui n’ont pas été saignées, consommer du sang et avoir des liaisons hors mariage. Si vous évitez soigneusement ces choses, vous agirez bien – et vous vous en porterez bien. Recevez nos meilleures salutations fraternelles.
      30 Les délégués prirent congé (des frères) et se rendirent à Antioche. Ils firent rassembler l’ensemble des fidèles et leur remirent la lettre.
      31 On la lut, et tous se réjouirent des paroles encourageantes et des instructions apaisantes qu’elle renfermait.
      32 Comme Jude et Silas étaient eux-mêmes prophètes, ils parlèrent longuement aux frères pour les encourager et les affermir dans la foi.
      33 Après être restés quelque temps, ils firent leurs adieux pour retourner auprès de ceux qui les avaient envoyés, accompagnés des vœux de paix et de bénédiction des frères de l’Église.
      34 Silas cependant trouva bon de rester à Antioche, de sorte que Jude rentra seul à Jérusalem.
      35 Paul et Barnabas aussi restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d’autres à enseigner et à annoncer la parole du Seigneur.

      1 Corinthiens 2

      1 C’est pourquoi moi aussi, frères, lorsque je suis arrivé chez vous, je ne suis pas venu apporter le témoignage de Dieu avec des paroles sublimes ou de brillantes démonstrations.
      2 Je voulais vous montrer que tout mon savoir résidait en une personne : Jésus-Christ, et en un fait : sa mort sur la croix.
      3 De plus, lorsque je suis arrivé chez vous, j’avais pleinement conscience de mon insuffisance ; je me sentais faible et craintif et, durant mon séjour au milieu de vous, j’étais plein d’inquiétude.
      4 Mon message n’avait certes rien d’un discours éloquent ou d’un raisonnement habile. Je n’ai pas voulu vous convaincre par des paroles persuasives ou des arguments subtils. Si ma prédication agissait en vous, elle ne le devait ni aux artifices du langage ni à des raisonnements propres à entraîner l’adhésion des gens. Toute mon efficacité était due à l’action manifeste et puissante de l’Esprit de Dieu.
      5 Car il fallait que votre foi soit fondée, non sur la « sagesse » humaine, mais sur la puissance de Dieu.

      2 Corinthiens 11

      26 Que de voyages j’ai entrepris ! J’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans les régions infestées de brigands, en danger de la part des Juifs, en danger de la part des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger de la part des faux chrétiens.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas et de Tite que j’avais pris avec moi.
      2 J’avais entrepris ce voyage pour obéir à une révélation divine. Dans un entretien particulier avec les responsables les plus considérés de l’Église, je leur ai exposé l’Évangile que j’ai coutume de prêcher parmi les non-Juifs : « Ai-je fait fausse route, leur ai-je demandé, dans mes courses passées et présentes ? » Je ne voulais évidemment pas que tout le travail accompli soit inutile et je ne tenais pas non plus à continuer de courir éventuellement en vain.
      3 Quelle a été leur réponse ? Un fait prouve leur accord avec moi : Tite, mon compagnon grec d’origine païenne, n’a pas été obligé de se soumettre au rite de la circoncision.
      4 D’ailleurs, cette question ne se serait même pas posée si certains faux frères ne s’étaient pas subrepticement introduits dans l’Église pour nous espionner. Ils voulaient voir si, oui ou non, nous obéissions à la loi juive. Ils s’étaient glissés parmi nous pour nous épier et pour remettre en question la liberté dont nous jouissons dans la communion avec Jésus-Christ, leur but étant de nous ramener sous l’esclavage des règles et ordonnances juives.
      5 Mais nous n’avons reconnu aucune autorité ni fait la moindre concession à ces intrus, fut-ce par déférence ou à titre temporaire, car la vérité de l’Évangile était en jeu, et j’étais décidé à la maintenir intégralement à cause de vous (et de tous les non-Juifs).
      6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des apôtres dirigeants, de ceux dont l’autorité est reconnue par tous ? (Peu m’importe, au fond, leur autorité et la position qu’ils occupent. Ce qu’ils ont été autrefois n’entre pas non plus en ligne de compte. Dieu ne s’arrête pas à de telles considérations et je ne veux pas non plus leur prêter plus d’attention qu’elles ne méritent.) Toujours est-il que ces apôtres, qui jouissent de la considération générale, n’ont rien eu à ajouter à mon Évangile, aucune obligation nouvelle à m’imposer.
      7 Au contraire ! Ils se sont rendu compte que l’évangélisation des non-Juifs m’avait été confiée au même titre que celle des Juifs à Pierre.
      8 Celui qui a préparé Pierre pour un apostolat parmi les Juifs m’a aussi qualifié pour un ministère parmi les non-Juifs. La même force nous assiste l’un et l’autre.
      9 Donc, lorsque Jacques, Pierre et Jean, ceux qui sont considérés comme les « piliers » de l’Église, ont reconnu la grâce qui m’a été accordée, ils nous ont donné la main, à Barnabas et à moi, en signe de parfait accord et de communion. Nous avons convenu que nous irions vers les peuples non juifs tandis qu’eux se consacreraient à l’évangélisation des Juifs.
      10 Ils n’ont exprimé qu’un seul souhait : que nous nous souvenions de leurs pauvres, ce que je n’ai jamais manqué de faire.
      11 Cependant, plus tard, lorsque Pierre est venu à Antioche, j’ai dû prendre personnellement position contre lui. Je lui ai tenu tête, car il était manifestement dans son tort et méritait d’être repris.
      12 En effet, avant l’arrivée de certaines personnes de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les non-Juifs convertis. Puis, quand ces gens sont arrivés, il a subitement pris peur et s’est esquivé, évitant de fréquenter les frères non juifs. Par crainte des « judaïsants », partisans de la circoncision, il s’est tenu complètement à l’écart des chrétiens non juifs.
      13 Les autres Juifs convertis, imitant sa conduite, se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner avec eux à la dissimulation.
      14 Je voyais clairement qu’ils quittaient le droit chemin et ne marchaient plus selon la vérité enseignée par l’Évangile. J’ai alors dit ouvertement à Pierre, dans une réunion de l’Église (afin d’être entendu par tous) : « Si toi qui es juif, tu te sens libre de suivre les coutumes non juives et t’estimes dégagé des ordonnances légales du judaïsme, pourquoi veux-tu contraindre les non-Juifs convertis à respecter les coutumes juives ? »
      15 De naissance, nous appartenons bien au peuple juif, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs étrangers », de ces « pécheurs de païens » (comme on dit).
      16 Cependant, nous avons compris qu’aucun homme ne gagnera l’approbation divine par la pratique d’œuvres légales. Personne ne sera justifié en accomplissant ce que la loi commande. Seuls ceux qui croient en Jésus-Christ sont acceptés par Dieu et déclarés justes. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ. Nous avons trouvé la vie véritable et la faveur divine, non pas en respectant la loi, mais en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, car, comme il est écrit : Nul n’obtient d’être déclaré juste devant Dieu en accomplissant ce qu’ordonne la loi.
      17 Mais si, maintenant, nous aussi, qui cherchons l’acquittement de notre culpabilité et l’approbation divine dans la communion avec le Christ, nous sommes trouvés en faute, serait-ce le Christ qui nous aurait incités à pécher ? Cela est impossible ! Si on nous traite de « pécheurs », ce reproche atteint le Christ lui-même qui, dans ce cas, servirait donc la cause du péché. Jamais de la vie !
      18 Ah ! certes, si je me mettais à réédifier ce (système de justification par la loi) que j’ai renversé, je me constituerais par là transgresseur.
      19 Mais (je ne suis pas près de le faire car,) en réalité, c’est (en cherchant à accomplir) la loi, c’est par l’Ancien Testament (qui m’a conduit au Christ) que je suis mort à la loi ; (j’ai trouvé ma condamnation dans la loi) et je suis libre de vivre pour Dieu, c’est à lui que ma vie appartient désormais. La mort du Christ en croix a été aussi la mienne. Je reste crucifié avec lui,
      20 et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.
      21 Je ne fais pas fi de ce don de Dieu et je me garde bien de négliger la grâce divine comme si elle était superflue, car vraiment, si l’on pouvait s’assurer l’acquittement de ses fautes en obéissant à une loi, alors, le Christ n’aurait pas eu besoin de mourir : sa mort perdrait tout son sens.

      Galates 3

      1 Ah ! mes pauvres amis galates ! Que vous êtes donc insensés ! Qui vous a fascinés ainsi ? On dirait que vous avez été ensorcelés ! Ne vous ai-je pas dépeint Jésus-Christ, le crucifié, comme s’il avait été cloué à la croix sous vos yeux ? Où est restée votre compréhension de sa mort ?
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