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PAUL (ses voyages) 2.

II Le premier voyage missionnaire.

Barnabas et Paul se mirent en route, accompagnés de Jean-Marc. Ils suivirent la fertile vallée de l'Oronte jusqu'à Séleucie, le port d'Antioche. Les deux villes avaient été fondées par Séleucus Nicator. Séleucie était l'un des grands ports de la Méditerranée antique. Il en reste encore aujourd'hui des ruines imposantes. La rade, actuellement ensablée et presque inutilisable, offrait alors aux navires un abri sûr et d'accès particulièrement facile. Juvénal (Sut., III, 62) mentionne ce port d'où la Syrie déversait sur Rome non. seulement sa musique ou sa religion, mais, avec elles, ses infamies. C'est de là que partirent les trois hommes pour rénover le monde, et Rome ne devait point y échapper.

De Séleucie, le navire gagna Chypre. L'île se voit par temps clair de la côte syrienne ; la traversée ne dure que quelques heures, jusqu'à Salamis, l'ancienne capitale (voir Salamine). C'est là que débarquèrent les missionnaires. Salamis, au nom sémite, avait été fondée par 1 s Phéniciens ; puis elle était passée, de même que toute l'île, sous les dominations successives de l'Egypte, de l'Assyrie, de Babylone, de l'Egypte encore, de la Perse, et, seulement à la fin du V° siècle, de la Grèce. Au temps de Paul, Salamis avait décru ; mais c'était encore une grande ville. La colonie juive y était importante, et les missionnaires se contentèrent de prêcher dans les nombreuses synagogues de la ville, sans pouvoir s'occuper des païens. Puis ils traversèrent l'île, voyage qui n'allait pas sans difficultés, car il comporte la traversée d'un massif montagneux qui se déploie en éventail jusqu'à la mer et dont les plus hauts sommets s'élèvent à 2.000 m. Ils arrivèrent ainsi à Paphos (voir ce mot). Il s'agit de la ville nouvelle, qui avait remplacé depuis longtemps la vieille cité phénicienne, détruite avec son temple célèbre d'Astarté par de multiples tremblements de terre. La ville avait changé d'emplacement ; mais, chaque année, une grande procession se dirigeait vers l'antique sanctuaire, que l'on avait relevé de ses ruines. Non seulement les habitants de l'île, mais de nombreux pèlerins, participaient au culte infâme.

Au temps de Paul, Paphos était la résidence du proconsul romain. Ce proconsul était alors Sergius Paulus (Ac 13:6 et suivants). Il avait auprès de lui un magicien hébreu du nom de Bar-Jésus ou Élymas. On a supposé, d'après un renseignement vague et douteux de Pline, que Sergius Paulus gardait cet homme dans son entourage parce qu'il s'intéressait particulièrement aux questions d'histoire naturelle. Peut-être plus simplement le proconsul, comme beaucoup de ses compatriotes cultivés, croyait-il à la magie des Orientaux. Sans doute admit-il pour la même raison Paul et Barnabas, qui devaient lui apparaître comme des espèces de sorciers. Toujours est-il que, d'après les Actes, Paul et le magicien entrèrent en conflit devant le proconsul et que le magicien fut vaincu. L'épisode a été suspecté, à cause de ses ressemblances avec celui de Pierre et de Simon le magicien (Ac 8:18-24). Il est possible que le narrateur ait inconsciemment rapproché les deux scènes et qu'il ait accentué les traits communs. La majorité des auteurs estiment, cependant, qu'il n'y a pas lieu de mettre ce récit en doute. C'est à partir de ce moment que les Actes donnent à l'apôtre le nom de Paul, alors que, jusque-là, il était appelé invariablement Saul. Le rédacteur note ce changement (Ac 13:9), sans d'ailleurs indiquer ni que ce nom fût entièrement nouveau pour l'apôtre, ni surtout qu'il l'eût emprunté au proconsul, ainsi qu'on l'a supposé. Peut-être son premier contact avec l'aristocratie romaine lui donna-t-il cette impression qu'elle était particulièrement accessible à l'influence de l'Évangile, et l'inclina-t-il à faire usage désormais de son cognomen latin. C'était une manière de mettre en relief sa qualité de citoyen romain, et d'obtenir ainsi un accès plus facile. C'est également à partir de ce moment que Paul est nommé le premier, avant son compagnon Barnabas, qui jusqu'ici paraissait être le chef de la mission, et qui semble avoir accepté sans difficulté l'autorité nouvelle de son associé. Il est possible que Jean-Marc, le cousin de Barnabas, n'ait pas pris aussi facilement son parti de cette substitution et que là soit la raison principale de sa brusque retraite, à Perge, où il quitta ses compagnons pour retourner à Jérusalem (Ac 13:13). On a fait bien d'autres suppositions : qu'il était en désaccord de principes et de méthodes avec Paul, trop hardi à son gré ; qu'il répugnait à s'éloigner davantage de sa mère qui habitait Jérusalem ; qu'il était opposé à une extension imprévue de la mission ; qu'il avait eu peur de s'engager dans des régions lointaines et mystérieuses, etc. (voir Marc, parag. 4).

Les missionnaires s'embarquèrent donc pour i Asie Mineure. Ils arrivèrent à Perge, sans doute par la voie fluviale, en remontant le Cestrus pendant une quinzaine de km. Perge était la capitale de la nouvelle province de Lycie-Pamphylie, fondée par Claude. Elle était depuis longtemps célèbre par son temple d'Artémis, qui dominait du haut de l'Acropole ; sa dignité nouvelle contribuait à sa prospérité, qui était grande. Les Actes ne mentionnent pas une évangélisation de Perge au voyage d'aller. Ce silence, qui n'est pas le seul, ne l'exclut point. Il paraît cependant peu probable que l'arrêt des missionnaires ait été long. C'est ici que les Actes placent la défection de Jean-Marc, qui retourne à Jérusalem. Quant à Paul et Barnabas, ils se mirent en route pour se rendre à Antioche de Pisidie.

Le voyage était difficile et dangereux. Il fallait traverser les torrents, souvent débordés et toujours impétueux, du Taurus ; il fallait s'engager dans d'étroits défilés propices au brigandage. Ramsay, Clemen ont pensé que Paul faisait allusion à ces risques sérieux dans 2Co 11:26. Mais il a eu à les courir en bien d'autres occasions, et le passage a sans doute une portée plus générale. Après les défilés du Taurus, c'est la steppe, sur les hauts plateaux et enfin, dans un cirque montagneux, Antioche de Pisidie.

Le titre officiel de la ville était « Antioche près de [ou : devant] la Pisidie » (voir Antioche de Pisidie). En effet, la Pisidie était la région que venaient de traverser les missionnaires. Antioche n'y est déjà plus. Elle se trouve en Phrygie, et elle était alors dans la nouvelle province romaine de Galatie. Fondée par des Magnésiens, la cité avait reçu son nom de Séleucus Nicator en souvenir de son père Antiochus. Auguste, en en faisant une colonie romaine, lui avait adjoint le titre de Coesarea. On y a découvert un grand nombre d'inscriptions latines, et l'on sait qu'Antiochia Cassarea était le centre d'un système de colonies reliées entre elles par une route impériale. Antioche avait été pendant longtemps le sanctuaire célèbre du dieu lunaire des Phrygiens : Men ; bien que le temple eût été désaffecté par l'autorité romaine, le culte du dieu n'avait point disparu. Il y avait là une synagogue (Ac 13:14), où Paul et Barnabas commencèrent à évangéliser. Le rédacteur des Actes donne ici un discours de Paul qui présente certaines ressemblances avec celui d'Etienne ; le fond n'a rien de suspect, sous une forme nécessairement arrangée, nivelée, sans l'accent personnel et la flamme apostolique. La parole vivante de l'apôtre fit grande impression. Plusieurs Juifs et prosélytes pieux restèrent pour un entretien (Ac 13:43). Le sabbat suivant, une foule de Juifs et aussi de païens envahit la synagogue. Mais entre temps s'était formée une cabale de dévots qui se mirent à interrompre et à injurier Paul, dans leur exaspération non seulement de l'entendre, mais aussi, vraisemblablement, de voir cette affluence de païens. Paul et Barnabas leur tinrent tête, et, joignant sans doute le geste à la parole, ils firent cette déclaration de principe : « C'était à vous, les premiers, qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils » (verset 46). Les païens se réjouirent et beaucoup se convertirent (verset 48). Cet événement eut un retentissement considérable, qui contribua fortement au renom des missionnaires et à la propagation de leur message (verset 49). La cabale ne se tint point pour battue. Elle mit tout en oeuvre pour nuire aux missionnaires et usa de son influence auprès des prosélytes de la synagogue, notamment des femmes (verset 50). Finalement, les évangélistes furent chassés. Ils s'éloignèrent, non sans avoir accompli le geste symbolique : « Secouez la poussière de vos pieds ! » (Mt 10:14, Ac 13:51).

Paul et Barnabas suivirent la voie impériale à travers la steppe désertique, jusqu'à l'oasis d'Iconium, la capitale de la Lycaonie. La situation et l'aspect de la ville ressemblent à ceux de Damas. Ce sont les mêmes jardins, les mêmes vergers autour de la cité qui s'étage au flanc d'une colline. Les missionnaires n'avaient point pris à Antioche de Pisidie une décision absolue et irrévocable. La preuve en est qu'ils allèrent tout droit à la synagogue. Mais le même conflit se reproduisit. Il fallut partir. C'est à Iconium que se place le touchant épisode de Thécla ; il est relaté par les Actes apocryphes, qui sont bien sujets à caution ; mais il pourrait avoir conservé l'impression naïve et authentique de la première prédication de Paul : « Tandis que Paul prêchait, portes ouvertes, dans la maison d'Onésiphore, Thécla, fille de Théoclie, fiancée à Thamyris, écoutait nuit et jour l'étranger. Assise à la plus proche fenêtre du logis de sa mère, elle n'en bougeait point ; elle était figée dans la foi..., liée par les paroles de l'apôtre, ainsi qu'une araignée à la fenêtre... » Le naïf témoignage de ce premier roman chrétien est sans doute plus près de la réalité que la thèse fondée sur un passage mal compris de 1Co 2:1-5, et d'après laquelle Paul n'avait pas le don de la parole.

Une allusion de Ga 3:1, très brève, mais suggestive dans ses termes grecs, permet de se représenter ce que devait être cette prédication vive, imagée, saisissante et puissante, qui rendait si présents les faits rédempteurs « là, devant », et surtout la croix.

Chassés d'Iconium comme d'Antioche, les missionnaires se réfugièrent dans un asile qui pouvait leur paraître sûr : Lystres, petite localité perdue dans un pays presque barbare, où les Juifs devaient être peu nombreux. Ils évangélisèrent la ville et les environs, et purent y demeurer sans doute assez longtemps sans être inquiétés. Un miracle de Paul les mit en vedette. Devant la guérison d'un paralytique, les spectateurs furent transportés d'enthousiasme. Ils connaissaient la légende de Philémon et Baucis visités par Zeus et Hermès. Ils crurent avoir devant eux le grand dieu de l'Olympe et son compagnon. Barnabas fut Jupiter ; Paul, sans doute moins grand, vif, à la parole persuasive, fut Hermès. On prévint aussitôt le prêtre du sanctuaire voisin, et une procession s'organisa en vue de présenter un sacrifice solennel aux dieux favorables. Quand les missionnaires se rendirent compte de ce qui allait se passer, indignés, ils protestèrent et arrêtèrent la cérémonie, non sans peine (Ac 14:18). De la désillusion du prêtre et de la foule naquit peut-être une sourde rancune contre ces étrangers qui refusaient d'être des dieux. Toujours est-il que peu après, lorsque des Juifs vinrent d'Antioche et d'Iconie pour dénoncer les évangélistes, ils réussirent à déchaîner une persécution où ceux que l'on adorait hier faillirent perdre la vie. Paul fut lapidé et laissé pour mort. Recueilli par les disciples, il partit dès le lendemain avec son compagnon. Ils se rendirent à Derbe, gros bourg fortifié, sur les confins de la province de Galatie, au pied des monts d'Isaurie, dans une région infestée de brigands. Ils n'y furent pas inquiétés.

De Derbe, il eût été relativement facile aux deux missionnaires de regagner Tarse et Antioche de Syrie, en traversant le Taurus. Mais, en dépit du risque grave, ils préférèrent revenir sur leurs pas, afin de retrouver et d'affermir les communautés fondées au voyage d'aller. En chaque endroit, ils constituèrent fortement une Église. Peut-être s'abstinrent-ils, cette fois, de toute propagande, car le retour paraît s'être effectué sans incident. Ils évangélisèrent Perge, où ils n'avaient sans doute fait que passer à l'aller. Ils s'embarquèrent à Attalie pour Antioche, où ils racontèrent tout ce que Dieu avait accompli par eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi (Ac 14:27). La première grande mission était terminée. Elle avait duré peut-être deux ans : de 45 à 47 ?

Paul et Barnabas restèrent longtemps à Antioche (Ac 14:28). Ils avaient eu à lutter jusqu'ici contre un judaïsme authentique et caractérisé, celui de la synagogue ; ils allaient rencontrer maintenant un nouvel ennemi plus insidieux, plus redoutable, un ennemi dans la place, le judaïsme chrétien. C'est lui qui prend l'offensive. A Antioche, les chrétiens d'origine juive et d'origine païenne avaient vécu jusqu'ici en bonne intelligence. Mais voici qu'arrivent de Judée, sans doute de Jérusalem, des fauteurs de désordre. Leur mot d'ordre est la circoncision : « Si vous n'êtes pas circoncis suivant le rite mosaïque, vous ne pouvez être sauvés » (Ac 15:1). C'était donc la circoncision qui faisait le Juif, « Chez ce peuple (écrit avec mépris Pétrone, l'arbitre des élégances), la seule noblesse, la seule preuve d'une condition libre, c'est d'avoir eu le courage de se circoncire » (fragm. 17). Ce rite humiliant et douloureux constituait le principal obstacle à l'extension du judaïsme. Parmi les hommes que la morale ou le spiritualisme juifs attiraient, bien peu se faisaient circoncire ; ils préféraient rester prosélytes de la porte. La circoncision était le symbole et la clef de voûte de tout l'édifice légaliste. Avec elle, le christianisme eût été un bourgeon adventif, et sans doute bientôt mort, de la religion juive.

Paul et Barnabas comprirent immédiatement le danger et rirent front énergiquement (Ga 2:4 et suivant). Ils résolurent d'aller à la racine du mal et de porter le débat à Jérusalem, devant les apôtres et les anciens (Ac 15:2). La mention des Actes pourrait laisser croire que cette décision fut prise par l'Église. En fait, c'est Paul qui en eut l'initiative, à la suite d'une révélation (Ga 2:2). C'est un exemple de cette obéissance mystique devant laquelle tout devait plier et qui marque si nettement la carrière de l'apôtre. Le génie de cette inspiration apparaît ici avec une entière clarté. C'était un coup de maître !

Paul et Barnabas, accompagnés de Tite, se rendirent donc à Jérusalem par la Phénicie et la Samarie. Ils s'arrêtaient dans les communautés qu'ils rencontraient sur leur passage et les mettaient au courant de leur oeuvre parmi les Gentils. C'est ce qu'ils firent également à Jérusalem, où ils furent reçus par l'Église, les apôtres et les anciens (Ac 15:4). Ils ne purent convaincre quelques judaïsants qui se rattachaient encore à la secte des Pharisiens (verset 5). C'est alors que l'on décida de réunir un synode pour régler les questions pendantes. Paul avait vu en particulier chacun des principaux apôtres. Si libre et indépendant qu'il fût, il se rendait compte que l'avis des chefs de la communauté primitive, de l'Église mère, pouvait avoir une action décisive. Il ne voulait pas avoir couru en vain (Ga 2:2).

Le synode se réunit. La discussion fut engagée. Pierre se leva et, se souvenant de l'appel que lui-même avait reçu à Joppé, il apporta généreusement à la thèse de l'apôtre nouveau une adhésion pleine et entière. Son discours fit impression. La cause était gagnée. Paul et Barnabas, joyeux, rendirent encore témoignage (Ac 15:12).

Alors se produisit l'intervention de Jacques. La légende, qui sans doute ne va pas sans histoire, lui a fait une réputation d'ascète entêté et obtus ; ses genoux, à force de heurter et de frotter les dalles du temple, dans les gestes de la prière rituelle, s'étaient couverts de corne, comme ceux d'un chameau. Il faisait figure de saint populaire ; on l'appelait le Juste, et, frère du Seigneur, il était encore plus écouté que Pierre. On le considérait comme le rempart de l'orthodoxie. Son discours entraîna la décision du synode. Ses partisans durent être étonnés, voire scandalisés de l'effort de largeur qu'il y manifesta, et cependant son point de vue marque un recul très net sur celui de Pierre. Ce qu'il propose et fait adopter n'est en somme qu'un compromis. Le légalisme y perce encore (Ac 15:20,21,29) ; mais, sur le point essentiel et symbolique de la circoncision, nul retour en arrière ; on ne touche pas à la victoire des missionnaires. Paul pouvait sincèrement déclarer : « Les notables ne m'imposèrent rien ! » (Ga 2:6).

Les judaïsants ne désarmèrent point ; leur opposition continua plus insidieuse et plus perfide. Lorsque Pierre vint à Antioche, ils réussirent à le compromettre en leur faveur, et Barnabas lui-même fut entraîné dans cette hypocrisie. L'adversaire était isolé. Paul riposta durement, mais avec une admirable maîtrise de la situation, là où il fallait et à qui il fallait. Il prit directement à partie Pierre lui-même. Sa hardiesse et sa franchise brutale rétablirent une position compromise (Ga 2 : et suivants). Pierre, qui dans sa bonté trop faible n'avait pas su résister à un entraînement, se laisse gagner de nouveau par le génie du tard venu, porteur d'une inspiration plus haute et plus puissante que la sienne.

Carte : 1° Grand Voyage

Paul et Barnabas choisis et consacrés à la mission. --Départ (Ac 13:1,3) d'Antioche ; embarquement à Séleucie. --Salamis (Ac 13:4) (13:5). --Paphos ; le proconsul Sergius Paulus et le magicien Élymas (13:6,1a). --Perge ; défection de Jean-Marc. --Antioche (Ac 13:13) de Pisidie. --Iconium. --Lystre. --Derbe. --Lystre (Ac 13:14,50), (Ac 13-14:7) (Ac 14:8,19) (Ac 14:20) Iconium, Antioche. --Perge (Ac 14:21,24), Attalie. --Antioche (Ac 14:23) de Syrie. --Jérusalem (Ac 14:26,2 et suivant) ; synode. --Antioche (Ac 15:1-29). (Ac 15:30-35)

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Versets relatifs

    • Matthieu 10

      14 Et partout où l'on ne vous recevra pas, et où l'on n'écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds.

      Actes 8

      18 Mais Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, leur offrit de l'argent, en disant :
      19 Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j'imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit.
      20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait avec de l'argent.
      21 Il n'y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton coeur n'est pas droit devant Dieu.
      22 Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s'il est possible, la pensée de ton cour te soit pardonnée.
      23 Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l'iniquité.
      24 Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit.

      Actes 13

      1 Il y avait dans l'Église d'Antioche quelques prophètes et docteurs, Barnabas, Siméon appelé Niger, Lucius le Cyrénéen, Manahem, élevé avec Hérode le tétrarque, et Saul.
      2 Pendant qu'ils célébraient le culte du Seigneur, et qu'ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : Mettez à part pour moi Barnabas et Saul, en vue de l'ouvre à laquelle je les ai appelés.
      3 Alors ayant jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les firent partir.
      4 Eux donc, envoyés par le Saint-Esprit, descendirent à Séleucie, et de là s'embarquèrent pour Cypre.
      5 Et étant arrivés à Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs, et ils avaient aussi Jean pour les aider.
      6 Ayant ensuite traversé l'île jusqu'à Paphos, ils trouvèrent un certain Juif, magicien et faux prophète, nommé Barjésus,
      7 Qui était avec le proconsul Sergius Paulus, homme intelligent. Celui-ci, ayant fait appeler Barnabas et Saul, désira entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Élymas, le magicien, car c'est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi.
      9 Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit :
      10 O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ?
      11 Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l'instant, l'obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide.
      12 Alors le proconsul, voyant ce qui était arrivé, crut, étant rempli d'admiration pour la doctrine du Seigneur.
      13 Et Paul et ceux qui étaient avec lui, s'étant embarqués à Paphos, vinrent à Perge en Pamphylie. Mais Jean, s'étant séparé d'eux, revint à Jérusalem.
      14 Pour eux, étant partis de Perge, ils vinrent à Antioche de Pisidie ; et étant entrés dans la synagogue, le jour du sabbat, ils s'assirent.
      15 Et après la lecture de la loi et des prophètes, les principaux de la synagogue leur envoyèrent dire : Hommes frères, si vous avez quelque exhortation à faire au peuple, faites-la.
      16 Alors Paul s'étant levé, et ayant fait signe de la main, dit : Hommes Israélites, et vous qui craignez Dieu, écoutez.
      17 Le Dieu de ce peuple d'Israël choisit nos pères, et releva ce peuple, pendant son séjour dans le pays d'Égypte, et les en fit sortir à bras élevé.
      18 Et il les supporta et les nourrit dans le désert, l'espace d'environ quarante ans.
      19 Et ayant détruit sept nations au pays de Canaan, il leur distribua leur pays par le sort.
      20 Et après cela, durant quatre cent cinquante ans environ, il leur donna des juges, jusqu'au prophète Samuel.
      21 Ensuite ils demandèrent un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin, pendant quarante ans.
      22 Et Dieu l'ayant rejeté, leur suscita David pour roi, auquel il rendit ce témoignage, en disant : J'ai trouvé David, fils de Jessé, homme selon mon cour, qui accomplira toutes mes volontés.
      23 C'est de sa postérité que Dieu, selon sa promesse, a suscité Jésus, le Sauveur d'Israël.
      24 Avant qu'il parût, Jean avait prêché le baptême de la repentance à tout le peuple d'Israël.
      25 Et lorsque Jean achevait sa course, il disait : Qui pensez-vous que je sois ? Je ne suis pas le Christ ; mais après moi, vient celui des pieds duquel je ne suis pas digne de délier les souliers.
      26 C'est à vous, hommes frères, enfants de la race d'Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée.
      27 Car les habitants de Jérusalem et leurs magistrats, l'ayant méconnu, ont accompli, en le condamnant, les paroles des prophètes, qui se lisent chaque jour de sabbat.
      28 Et sans avoir aucun motif de le mettre à mort, ils demandèrent à Pilate de le faire mourir.
      29 Puis quand ils eurent accompli tout ce qui a été écrit de lui, on l'ôta du bois, et on le mit dans un sépulcre.
      30 Mais Dieu l'a ressuscité des morts ;
      31 Et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple.
      32 Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères,
      33 Dieu l'a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu'il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t'ai engendré aujourd'hui.
      34 Mais qu'il l'ait ressuscité des morts, de telle sorte qu'il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David.
      35 C'est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption.
      36 Or David, après avoir servi en son temps au dessein de Dieu, est mort, et a été mis avec ses pères, et a vu la corruption ;
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité, n'a point vu la corruption.
      38 Sachez donc, hommes frères, que c'est par lui que la rémission des péchés vous est annoncée ;
      39 Et que c'est par lui que tous ceux qui croient sont justifiés de toutes les choses dont vous n'avez pu être justifiés par la loi de Moïse.
      40 Prenez donc garde qu'il ne vous arrive ce qui a été dit dans les prophètes :
      41 Voyez, vous qui me méprisez, et soyez étonnés, et pâlissez d'effroi ; car je vais faire une ouvre en vos jours, une ouvre que vous ne croiriez point, si on vous la racontait.
      42 Comme ils sortaient de la synagogue des Juifs, les Gentils les prièrent de leur annoncer les mêmes choses le sabbat suivant.
      43 Et quand l'assemblée se fut dispersée, plusieurs Juifs et prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui, s'entretenant avec eux, les exhortèrent à persévérer dans la grâce de Dieu.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la ville s'assembla pour entendre la parole de Dieu.
      45 Mais les Juifs, voyant la foule, furent remplis d'envie, et s'opposaient aux paroles de Paul, le contredisant et l'injuriant.
      46 Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C'était à vous d'abord qu'il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils.
      47 Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t'ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu'aux extrémités de la terre.
      48 Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent.
      49 Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays.
      50 Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité, et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et les chassèrent de leur pays.
      51 Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium.
      52 Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit.

      Actes 14

      1 Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu'il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent.
      2 Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères.
      3 Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles.
      4 Mais le peuple de la ville fut partagé ; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres.
      5 Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les apôtres et pour les lapider,
      6 Ceux-ci l'apprenant, s'enfuirent dans les villes de Lycaonie, à Lystra et à Derbe, et dans le pays d'alentour,
      7 Et ils y annoncèrent l'Évangile.
      8 Or, il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes, qui était assis ; il était perclus dès le sein de sa mère, et n'avait jamais marché.
      18 Et à peine, en disant cela, purent-ils empêcher le peuple de leur offrir un sacrifice.
      19 Alors, des Juifs survinrent d'Antioche et d'Iconium, qui gagnèrent le peuple, et qui, ayant lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, croyant qu'il était mort.
      20 Mais les disciples s'étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain il s'en alla avec Barnabas à Derbe.
      21 Et après avoir annoncé l'Évangile dans cette ville-là, et y avoir fait plusieurs disciples, ils retournèrent à Lystra, à Iconium et à Antioche ;
      23 Et après avoir prié et jeûné, ils établirent des anciens dans chaque Église, et les recommandèrent au Seigneur, en qui ils avaient cru.
      24 Puis, ayant traversé la Pisidie, ils vinrent en Pamphylie.
      26 Et de là ils s'embarquèrent pour Antioche, où ils avaient été recommandés à la grâce de Dieu, pour l'ouvre qu'ils avaient accomplie.
      27 Et quand ils furent arrivés, et qu'ils eurent assemblé l'Église, ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites avec eux, et comment il avait ouvert aux Gentils la porte de la foi.
      28 Et ils demeurèrent là longtemps avec les disciples.

      Actes 15

      1 Or, quelques personnes venues de Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n'êtes circoncis selon l'usage de Moïse, vous ne pouvez être sauvés.
      2 Une grande contestation et une dispute s'étant donc élevée entre Paul et Barnabas et eux, il fut résolu que Paul et Barnabas, et quelques-uns d'entre eux, monteraient à Jérusalem, auprès des apôtres et des anciens, pour traiter cette question.
      3 Étant donc envoyés par l'Église, ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant la conversion des Gentils ; et ils donnèrent une grande joie à tous les frères.
      4 Et étant arrivés à Jérusalem, ils furent reçus par l'Église, et les apôtres et les anciens, et ils racontèrent toutes les choses que Dieu avait faites par eux.
      5 Mais quelques-uns de la secte des Pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu'il fallait circoncire les Gentils, et leur ordonner de garder la loi de Moïse.
      6 Alors, les apôtres et les anciens s'assemblèrent pour examiner cette affaire.
      7 Et comme il y avait une grande dispute, Pierre se leva, et leur dit : Hommes frères, vous savez qu'il y a longtemps que Dieu m'a choisi d'entre nous, afin que les Gentils entendissent de ma bouche la parole de l'Évangile, et qu'ils crussent.
      8 Et Dieu, qui connaît les cours, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu'à nous ;
      9 Et il n'a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cours par la foi.
      10 Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons eu la force de porter ?
      11 Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu'eux.
      12 Alors toute l'assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils.
      13 Et après qu'ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi.
      14 Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ;
      15 Et avec cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est écrit :
      16 Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ;
      17 Afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses.
      18 Toutes les ouvres de Dieu lui sont connues de toute éternité.
      19 C'est pourquoi j'estime qu'il ne faut point inquiéter ceux des Gentils qui se convertissent à Dieu ;
      20 Mais leur écrire de s'abstenir des souillures des idoles, de la fornication, des animaux étouffés et du sang.
      21 Car depuis plusieurs siècles, il y a dans chaque ville, des gens qui prêchent Moïse dans les synagogues, où on le lit tous les jours de sabbat.
      22 Alors, les apôtres et les anciens avec toute l'Église jugèrent à propos d'envoyer à Antioche des hommes choisis parmi eux, avec Paul et Barnabas, savoir, Jude, surnommé Barsabas, et Silas, hommes considérés parmi les frères ;
      23 En écrivant ceci par leur intermédiaire : Les apôtres, les anciens et les frères, à nos frères d'Antioche, de Syrie et de Cilicie, d'entre les Gentils, salut.
      24 Comme nous avons appris que quelques personnes venues de chez nous, vous ont troublés par leurs discours, et ébranlent vos âmes, en disant qu'il faut être circoncis et garder la loi ; ce que nous ne leur avons point ordonné ;
      25 Il nous a paru bon, d'un commun accord, de vous envoyer des hommes choisis, avec nos bien-aimés Barnabas et Paul,
      26 Hommes qui ont exposé leur vie pour le nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas, qui vous annonceront de bouche les mêmes choses.
      28 Car il a paru bon au Saint-Esprit et à nous, de ne point vous imposer d'autres charges que les nécessaires ;
      29 Savoir, que vous vous absteniez de ce qui a été sacrifié aux idoles, du sang, des animaux étouffés, et de la fornication ; desquelles choses vous ferez bien de vous garder. Adieu.
      30 Ayant donc été envoyés, ils vinrent à Antioche ; et ayant assemblé la multitude, ils remirent la lettre.
      31 L'ayant lue, ils se réjouirent de cette exhortation.
      32 Et Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, exhortèrent et fortifièrent les frères par plusieurs discours.
      33 Et après avoir séjourné là quelque temps, ils furent renvoyés en paix par les frères vers les apôtres.
      34 Toutefois, Silas jugea à propos de rester.
      35 Mais Paul et Barnabas demeurèrent à Antioche, enseignant et annonçant avec plusieurs autres la bonne nouvelle de la parole du Seigneur.

      1 Corinthiens 2

      1 Pour moi, frères, quand je suis venu auprès de vous, je ne suis point venu pour vous annoncer le témoignage de Dieu avec la pompe du discours, ou de la sagesse.
      2 Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
      3 J'ai été moi-même auprès de vous dans la faiblesse, dans la crainte et dans un grand tremblement.
      4 Et ma parole et ma prédication n'ont point consisté dans des discours pathétiques de la sagesse humaine, mais dans une démonstration d'esprit et de puissance ;
      5 Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

      2 Corinthiens 11

      26 J'ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ;

      Galates 2

      1 Quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, et je pris aussi Tite avec moi.
      2 Or, j'y montai d'après une révélation, et je leur exposai, et en particulier aux plus considérés, l'Évangile que je prêche parmi les Gentils ; de peur que je ne courusse ou que je n'eusse couru en vain.
      3 Et même Tite, qui était avec moi, quoiqu'il fût Grec, ne fut point obligé de se faire circoncire.
      4 Et cela à cause des faux frères introduits furtivement, qui s'étaient insinués, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude ;
      5 Nous ne consentîmes, pas même un seul moment, à nous soumettre à eux, afin que la vérité de l'Évangile fût maintenue parmi vous.
      6 Quant à ceux qui sont comptés pour quelque chose, (il ne m'importe point quels ils ont été autrefois, car Dieu ne fait point acception de personne,) les plus considérés, ils ne m'ont rien communiqué.
      7 Au contraire, quand ils virent que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis,
      8 (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m'avait été donnée,
      9 Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d'association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis.
      10 Seulement nous devions nous souvenir des pauvres ; et je me suis appliqué à le faire.
      11 Or, quand Pierre vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris.
      12 Car, avant que quelques personnes fussent venues de la part de Jacques, il mangeait avec les Gentils ; mais dès qu'elles furent arrivées, il s'en retira et s'en sépara, craignant ceux de la circoncision.
      13 Et avec lui les autres Juifs dissimulèrent aussi, de sorte que Barnabas même fut entraîné par leur dissimulation.
      14 Mais, quand je vis qu'ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l'Évangile, je dis à Pierre, en présence de tous : Si toi qui es Juif, tu vis comme les Gentils, et non comme les Juifs, pourquoi obliges-tu les Gentils à judaïser ?
      15 Nous, Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les Gentils,
      16 Sachant que l'homme est justifié non par les oeuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les oeuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi.
      17 Mais si, en cherchant à être justifiés par Christ, nous étions nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il donc un ministre de péché ? Nullement !
      18 Car, si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me déclare moi-même un prévaricateur ;
      19 Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu.
      20 Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi, mais c'est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi.
      21 Je n'anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain.

      Galates 3

      1 O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n'obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ?
    • Matthieu 10

      14 Si l’on ne veut pas vous accueillir ou écouter vos paroles, quittez cette maison ou cette ville en secouant la poussière attachée à vos pieds.

      Actes 8

      18 Lorsque Simon vit que l’Esprit saint était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur proposa de l’argent
      19 en disant : — Donnez-moi aussi ce pouvoir pour que ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit saint. —
      20 Maudit sois-tu avec ton argent ! lui dit Pierre. Comment as-tu pu t’imaginer que le don de Dieu était une marchandise que l’on puisse acquérir à prix d’argent ?
      21 Tu n’as rien compris et tu n’auras aucune part à cette faveur. Tu t’es exclu toi-même du droit à l’héritage (divin), car ton cœur n’est pas sincère devant Dieu.
      22 Détourne-toi donc de tes mauvais desseins. Demande au Seigneur de te pardonner, si c’est possible, d’avoir eu de telles intentions dans ton cœur.
      23 Car, à ce que je vois, tu es rempli d’amertume et de méchanceté et tu en récolteras les fruits amers : tu es enlisé dans le mal et ligoté par le péché.
      24 Alors, Simon demanda à Pierre et à Jean : — Intercédez vous-mêmes pour moi auprès du Seigneur, pour que votre malédiction ne se réalise pas, et qu’il ne m’arrive aucun des malheurs dont vous venez de parler.

      Actes 13

      1 Il y avait alors, dans l’Église d’Antioche, des hommes qui avaient le don de parler au nom de Dieu, et d’autres qui possédaient le don d’enseigner : Barnabas, Siméon surnommé le Noir, Lucius originaire de Cyrène, Manaën, un camarade d’enfance d’Hérode le tétrarque, et Saul.
      2 Un jour, pendant qu’ils adoraient ensemble le Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : — Mettez à part pour moi Barnabas et Saul en vue du travail auquel je les ai appelés.
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et pourvurent à leur voyage.
      4 Barnabas et Saul, obéissant à la direction du Saint-Esprit qui les envoyait en mission, descendirent à Séleucie, où ils s’embarquèrent pour l’île de Chypre.
      5 Dès qu’ils furent arrivés dans le port de Salamine, ils annoncèrent la parole de Dieu dans les synagogues des Juifs. Jean-Marc était avec eux et les secondait.
      6 Ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos. Ils trouvèrent là un magicien juif nommé Bar-Jésus, qui se faisait passer pour un prophète.
      7 Il faisait partie de la cour du proconsul Sergius Paulus, un homme intelligent et ouvert. Celui-ci invita Barnabas et Saul et leur exprima le désir d’entendre la parole de Dieu.
      8 Mais Elymas – c’est-à-dire le mage, dans notre langue – s’y opposa et excita le proconsul contre eux pour le dissuader de devenir croyant.
      9 Alors, Saul, plus connu à présent sous le nom de Paul, animé par l’Esprit saint, l’apostropha en le regardant droit dans les yeux : —
      10 Espèce de charlatan plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi juré de tout ce qui est bien, quand cesseras-tu de contrecarrer les plans du Seigneur ? Quand finiras-tu de falsifier sa vérité ?
      11 Attention ! C’est lui qui te punira maintenant ! Tu vas devenir aveugle et, pendant quelque temps, tu ne verras même plus la lumière du soleil. Au même instant, il se trouva enveloppé d’épaisses ténèbres ; autour de lui, c’était la nuit noire. Il se tournait en tâtonnant de tous côtés, cherchant quelqu’un qui lui donnerait la main pour le guider.
      12 Quand le proconsul vit ce qui venait de se passer, il fut vivement impressionné par la puissance de l’enseignement du Seigneur et il devint croyant.
      13 Quittant Paphos, Paul et ses compagnons reprirent la mer en direction de Perge en Pamphylie. Là, Jean-Marc les abandonna et revint à Jérusalem.
      14 Quant à eux, ils se mirent à parcourir le pays depuis Perge jusqu’à Antioche en Pisidie. Là, ils se rendirent à la synagogue le jour du sabbat et prirent place (parmi les auditeurs).
      15 Après qu’on ait fait la lecture dans la loi et les prophètes comme c’était la coutume, les chefs de la synagogue leur firent dire : — Frères, si vous avez un message d’encouragement ou de consolation pour la communauté, vous avez la parole.
      16 Alors, Paul se leva. D’un geste, il demanda le silence et dit : — Hommes d’Israël et vous tous qui croyez au vrai Dieu, soyez attentifs à ce que je vais vous dire.
      17 Le Dieu de notre peuple, le Dieu d’Israël a porté son choix sur nos ancêtres. Il a multiplié leurs descendants et en a fait une grande nation durant leur exil en Égypte, sur la terre étrangère. Ensuite, en déployant sa puissance, il les en a fait sortir.
      18 Pendant quelque quarante ans, il les a menés à travers le désert, il les a nourris, il en a pris soin comme une mère de son enfant, il a supporté leur inconduite.
      19 Après avoir fait disparaître sept nations du pays de Canaan, il a donné leur territoire en héritage à son peuple et a distribué à chacun son lot.
      20 Cela dura environ quatre cent cinquante ans. Après cela, il a donné à nos ancêtres des chefs, jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Alors, le peuple demanda un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin. Celui-ci régna sur eux pendant quarante ans,
      22 après quoi, Dieu le destitua et choisit pour roi David, à qui il a rendu ce beau témoignage : En David, fils d’Isaï, j’ai trouvé un homme selon mon cœur ; Il accomplira toute ma volonté.
      23 Or, voici que Dieu vient d’accorder à Israël un Sauveur parmi les descendants de David, exactement comme il l’a promis, et ce Sauveur, c’est Jésus.
      24 Sa venue a été précédée par celle de Jean, qui a prêché à tout le peuple d’Israël de se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie.
      25 Arrivé au terme de sa carrière, Jean disait encore : Je ne suis pas celui auquel vous pensez et que vous attendez. Mais après moi vient quelqu’un dont je ne mérite même pas de dénouer les sandales.
      26 Mes frères, vous qui êtes la descendance d’Abraham, comme vous qui êtes venus d’entre les autres peuples pour croire en notre Dieu, c’est à nous que cette parole de salut s’adresse aujourd’hui.
      27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont compris ni les paroles des prophètes ni qui était ce Jésus : ils l’ont condamné, mais par là-même, ils ont accompli sans le savoir les prophéties qui sont lues chaque sabbat.
      28 Bien qu’ils n’aient trouvé en lui rien qui mérite la mort, ils ont demandé à Pilate de le faire exécuter.
      29 Après avoir pleinement réalisé tout ce que les Écritures avaient prédit à son sujet, ils l’ont descendu de la croix et l’ont déposé dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ressuscité des morts !
      31 La preuve : il a été vu pendant de nombreux jours par ceux qui l’avaient suivi depuis la Galilée jusqu’à Jérusalem et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple.
      32 Voici donc la Bonne Nouvelle que nous sommes venus vous annoncer : ce que Dieu avait promis à nos ancêtres,
      33 il l’a pleinement accompli pour nous, leurs descendants, en ressuscitant Jésus. N’est-il pas écrit au psaume deux : Tu es mon Fils, aujourd’hui je fais de toi mon enfant.
      34 Dieu avait annoncé qu’il le ressusciterait sans retour possible à la terre et sans décomposition de son corps. En effet, il a déclaré : J’accomplirai fidèlement les promesses sacrées et sûres que j’ai faites jadis à David. Je vous accorderai les grâces et les bénédictions que je lui ai assurées. Vous pouvez y compter.
      35 Dans un autre passage, il est dit encore : Tu ne permettras pas que ton fidèle serviteur subisse la décomposition au tombeau.
      36 Pourtant, David, après avoir en son temps contribué à l’accomplissement du plan de Dieu, est mort et a été enterré aux côtés de ses ancêtres. Il a donc bel et bien subi la décomposition.
      37 Mais celui que Dieu a ressuscité ne l’a pas subie.
      38 Sachez-le donc, mes frères : c’est grâce à lui que nous pouvons vous annoncer le pardon de vos péchés. Par la loi de Moïse, vous n’avez jamais pu être acquittés de toutes vos fautes.
      39 Par contre, tous ceux qui croient en Jésus sont acquittés et considérés comme des justes aux yeux de Dieu.
      40 Mais attention : ne repoussez pas cette offre, de peur qu’il ne vous arrive ce que les prophètes ont dit :
      41 Prenez garde, hommes fiers et pleins de mépris, soyez dans l’étonnement, car soudain vous disparaîtrez. En effet, dans votre temps, je vais accomplir une œuvre, une œuvre que vous ne croiriez pas si quelqu’un venait vous l’annoncer.
      42 À la sortie, on leur demanda de reparler du même sujet le sabbat suivant.
      43 Après que l’assemblée se fut dispersée, beaucoup de Juifs et de gens qui s’étaient convertis au judaïsme rejoignirent Paul et Barnabas pour s’entretenir avec eux. Ceux-ci les persuadaient d’accepter la grâce de Dieu et de s’attacher fidèlement à tout ce qu’il leur avait accordé.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour écouter la parole du Seigneur.
      45 En voyant tant de monde, les Juifs furent saisis de jalousie. Ils bouillonnaient de colère et se mirent à contredire Paul et à l’injurier.
      46 Paul et Barnabas leur déclarèrent alors avec une pleine assurance : — Notre devoir était de vous annoncer, à vous les premiers, la parole de Dieu. Mais puisque vous la refusez et que vous ne vous jugez sans doute pas dignes d’avoir part à la vie éternelle, eh bien ! nous allons désormais nous tourner vers les autres peuples.
      47 Telle est, en effet, la mission spéciale que nous a confiée le Seigneur, suivant les instructions qu’il a données dans les Écritures : J’ai fait de toi une lumière pour que tu éclaires tous les peuples et que tu portes mon salut jusqu’au bout du monde.
      48 Quand les non-Juifs les entendirent parler ainsi, ils furent tout joyeux ; ils se mirent à louer Dieu pour sa parole et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
      49 Bientôt la parole du Seigneur se répandit dans toute la contrée avoisinante.
      50 Mais les Juifs montèrent la tête à des femmes dévotes de la haute société qui s’étaient attachées au judaïsme. Par elles, ils gagnèrent les notables de la ville et déchaînèrent ainsi une persécution contre Paul et Barnabas, qui furent expulsés de leur territoire.
      51 Il ne leur restait plus qu’à secouer la poussière de leurs pieds, en signe de protestation contre eux, et à reprendre la route vers Iconium.
      52 Les nouveaux disciples, cependant, étaient remplis de joie et d’Esprit saint.

      Actes 14

      1 À Iconium, (les choses se passèrent à peu près de la même manière :) Paul et Barnabas se rendirent à la synagogue des Juifs ; ils y parlèrent avec une telle puissance qu’un nombre considérable de Juifs et de Grecs devinrent croyants.
      2 Mais les Juifs réfractaires à la foi et qui ne voulaient pas se laisser convaincre excitèrent l’hostilité des non-Juifs et les indisposèrent contre les frères.
      3 Néanmoins, Paul et Barnabas prolongèrent leur séjour dans cette ville ; ils parlèrent avec assurance, car ils se fondaient sur le Seigneur qui confirmait lui-même le message de la grâce par des témoignages (visibles). En effet, il leur donnait le pouvoir d’accomplir des miracles et des prodiges qui appuyaient leur prédication.
      4 Finalement, la population de la ville se trouva partagée en deux camps : les uns prirent parti pour les Juifs, les autres pour les apôtres.
      5 Les non-Juifs et les Juifs, de connivence avec les autorités municipales, préparèrent secrètement un plan pour s’emparer des deux prédicateurs, se proposant de les maltraiter, puis de les tuer à coups de pierres.
      6 Dès qu’ils eurent vent du complot, les apôtres s’enfuirent et cherchèrent refuge dans les villes de la Lycaonie : à Lystre, à Derbe et dans la région environnante.
      7 Là aussi, ils se mirent à annoncer l’Évangile.
      8 À Lystre se trouvait un homme paralysé des deux jambes : il était infirme de naissance et n’avait jamais pu marcher.
      18 Même en leur parlant ainsi, ce n’est qu’à grand-peine qu’ils réussirent à dissuader la foule de leur offrir un sacrifice.
      19 Cependant, (peu de temps après,) des Juifs vinrent d’Antioche et d’Iconium et ils parvinrent à retourner le peuple contre eux, si bien que l’on se mit à lancer des pierres sur Paul pour le tuer. On le traîna hors de la cité, dans l’idée qu’il était mort.
      20 Mais les disciples s’empressèrent autour de lui, il reprit connaissance, se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit avec Barnabas pour Derbe.
      21 Après avoir annoncé la Bonne Nouvelle dans cette ville et y avoir gagné de nombreux disciples, ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche
      23 Dans chaque Église, ils firent élire à main levée, des responsables et, après avoir prié et jeûné, ils les confièrent à la garde du Seigneur en qui ils avaient mis leur confiance.
      24 De là, ils traversèrent la Pisidie et gagnèrent la Pamphilie.
      26 où ils s’embarquèrent pour Antioche (en Syrie), leur point de départ. En effet, c’était là qu’ils avaient été confiés à la grâce de Dieu pour accomplir la mission qu’ils venaient d’achever.
      27 Dès leur retour, ils convoquèrent les membres de l’Église et se mirent à raconter tout ce que Dieu avait accompli par leur moyen ; ils exposèrent, en particulier, comment il avait ouvert aux non-Juifs l’accès à la foi.
      28 Ils demeurèrent là assez longtemps dans la compagnie des disciples.

      Actes 15

      1 Un beau jour arrivèrent à Antioche quelques hommes de Judée qui se mirent à endoctriner les frères : — Si vous ne vous faites pas circoncire comme Moïse l’a prescrit, affirmaient-ils, vous ne pouvez pas être sauvés.
      2 Cela jeta le trouble dans les esprits. Il s’ensuivit une vive discussion. Paul et Barnabas s’opposèrent vigoureusement à eux et contestèrent leur doctrine. Finalement, il fut décidé que Paul et Barnabas monteraient à Jérusalem avec quelques autres frères pour soumettre ce litige aux apôtres et aux responsables.
      3 L’Église pourvut à leur voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, racontant partout comment les non-Juifs se convertissaient à la foi. Et tous les frères en eurent beaucoup de joie.
      4 À leur arrivée à Jérusalem, ils furent aimablement accueillis par l’Église, par les apôtres et les responsables ; ils leur rapportèrent ce que Dieu avait fait avec eux.
      5 Alors, quelques membres de l’Église, qui avaient été membres du parti des pharisiens avant de devenir croyants, intervinrent pour soutenir qu’il fallait absolument circoncire les non-Juifs et leur ordonner d’observer la loi de Moïse.
      6 Les apôtres et les responsables se réunirent pour examiner la question.
      7 La discussion fut longue et vive. Comme les avis étaient de plus en plus opposés, Pierre intervint finalement pour dire : — Mes frères, comme vous le savez bien, il y a déjà longtemps que Dieu m’a choisi parmi vous pour annoncer l’Évangile aux non-Juifs et les amener à la foi.
      8 Dieu, qui lit dans le secret des cœurs, a témoigné qu’il les acceptait, en leur donnant lui-même le Saint-Esprit comme il l’avait fait jadis pour nous.
      9 Entre eux et nous, il n’a fait aucune différence : parce qu’ils ont cru (en Jésus-Christ), il a purifié leur cœur.
      10 Pourquoi donc maintenant vouloir provoquer Dieu et vous opposer à ce qu’il a fait ? Pourquoi voulez-vous charger ces disciples d’un joug que personne n’a jamais eu la force de porter, ni nos ancêtres ni nous-mêmes ?
      11 Que croyons-nous ? Que c’est par la grâce du Seigneur Jésus que nous sommes sauvés, les uns comme les autres.
      12 Alors, tout le monde se tut, et c’est dans un profond silence que l’assemblée écouta Barnabas et Paul raconter les miracles et les prodiges que Dieu avait accomplis par leur intermédiaire parmi les non-Juifs.
      13 Quand ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole et dit : — Maintenant, mes frères, écoutez-moi !
      14 Simon vous a rappelé comment Dieu lui-même a pris l’initiative, dès le début, de jeter les regards vers les nations pour se choisir, parmi eux, un peuple qui lui appartienne.
      15 D’ailleurs, cela concorde parfaitement avec les paroles des prophètes puisqu’il est écrit :
      16 Un jour, (dit le Seigneur,) je reviendrai et je rebâtirai la maison de David qui s’est effondrée. Je relèverai ses murailles renversées et je réparerai ses ruines.
      17 Alors, le reste de l’humanité cherchera le Seigneur, oui, toutes les nations qui ont entendu parler de moi.
      18 Ainsi parle le Seigneur qui réalise le plan qu’il s’est tracé de toute éternité.
      19 C’est pourquoi, continua Jacques, je préconise qu’on ne crée pas des difficultés inutiles aux non-Juifs qui se convertissent à Dieu.
      20 Je propose que nous leur écrivions simplement qu’ils s’abstiennent de manger de la viande provenant des sacrifices offerts aux idoles, ainsi que des relations sexuelles hors mariage, qu’ils ne mangent pas la chair des animaux étouffés et ne consomment pas de sang,
      21 car depuis bien des générations, la loi de Moïse est prêchée dans chaque ville. Tous les sabbats, on la lit dans les synagogues.
      22 Alors, les apôtres et les responsables, d’accord avec toute l’Église, décidèrent de choisir parmi eux quelques délégués et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas. Ils élurent donc Jude, surnommé Barsabbas, ainsi que Silas. Tous deux étaient des hommes estimés jouissant d’une grande autorité parmi les frères.
      23 Voici la lettre qu’ils leur remirent : Les apôtres, les responsables et vos frères (de Jérusalem), Adressent leurs salutations aux frères d’origine non-juive qui habitent Antioche, la Syrie et la Cilicie.
      24 Nous avons appris que certains frères venus de chez nous, mais sans mandat de notre part, ont jeté le trouble parmi vous et que, par leurs paroles et leurs exigences, ils vous ont ébranlés.
      25 C’est pourquoi nous avons décidé à l’unanimité de choisir des délégués officiels et de vous les envoyer avec nos chers frères Barnabas et Paul
      26 qui ont risqué leur vie pour la cause de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Jude et Silas, les deux délégués que nous avons choisis, vous confirmeront et vous expliqueront de vive voix le contenu de notre lettre.
      28 Conduits par le Saint-Esprit, nous avons décidé de ne pas vous imposer d’autres obligations que celles qui sont strictement nécessaires,
      29 c’est-à-dire de vous abstenir des choses suivantes : manger des viandes sacrifiées aux idoles ou celles qui n’ont pas été saignées, consommer du sang et avoir des liaisons hors mariage. Si vous évitez soigneusement ces choses, vous agirez bien – et vous vous en porterez bien. Recevez nos meilleures salutations fraternelles.
      30 Les délégués prirent congé (des frères) et se rendirent à Antioche. Ils firent rassembler l’ensemble des fidèles et leur remirent la lettre.
      31 On la lut, et tous se réjouirent des paroles encourageantes et des instructions apaisantes qu’elle renfermait.
      32 Comme Jude et Silas étaient eux-mêmes prophètes, ils parlèrent longuement aux frères pour les encourager et les affermir dans la foi.
      33 Après être restés quelque temps, ils firent leurs adieux pour retourner auprès de ceux qui les avaient envoyés, accompagnés des vœux de paix et de bénédiction des frères de l’Église.
      34 Silas cependant trouva bon de rester à Antioche, de sorte que Jude rentra seul à Jérusalem.
      35 Paul et Barnabas aussi restèrent à Antioche, continuant avec beaucoup d’autres à enseigner et à annoncer la parole du Seigneur.

      1 Corinthiens 2

      1 C’est pourquoi moi aussi, frères, lorsque je suis arrivé chez vous, je ne suis pas venu apporter le témoignage de Dieu avec des paroles sublimes ou de brillantes démonstrations.
      2 Je voulais vous montrer que tout mon savoir résidait en une personne : Jésus-Christ, et en un fait : sa mort sur la croix.
      3 De plus, lorsque je suis arrivé chez vous, j’avais pleinement conscience de mon insuffisance ; je me sentais faible et craintif et, durant mon séjour au milieu de vous, j’étais plein d’inquiétude.
      4 Mon message n’avait certes rien d’un discours éloquent ou d’un raisonnement habile. Je n’ai pas voulu vous convaincre par des paroles persuasives ou des arguments subtils. Si ma prédication agissait en vous, elle ne le devait ni aux artifices du langage ni à des raisonnements propres à entraîner l’adhésion des gens. Toute mon efficacité était due à l’action manifeste et puissante de l’Esprit de Dieu.
      5 Car il fallait que votre foi soit fondée, non sur la « sagesse » humaine, mais sur la puissance de Dieu.

      2 Corinthiens 11

      26 Que de voyages j’ai entrepris ! J’ai été en danger au passage des fleuves, en danger dans les régions infestées de brigands, en danger de la part des Juifs, en danger de la part des païens, en danger dans les villes, en danger dans les contrées désertes, en danger de la part des faux chrétiens.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas et de Tite que j’avais pris avec moi.
      2 J’avais entrepris ce voyage pour obéir à une révélation divine. Dans un entretien particulier avec les responsables les plus considérés de l’Église, je leur ai exposé l’Évangile que j’ai coutume de prêcher parmi les non-Juifs : « Ai-je fait fausse route, leur ai-je demandé, dans mes courses passées et présentes ? » Je ne voulais évidemment pas que tout le travail accompli soit inutile et je ne tenais pas non plus à continuer de courir éventuellement en vain.
      3 Quelle a été leur réponse ? Un fait prouve leur accord avec moi : Tite, mon compagnon grec d’origine païenne, n’a pas été obligé de se soumettre au rite de la circoncision.
      4 D’ailleurs, cette question ne se serait même pas posée si certains faux frères ne s’étaient pas subrepticement introduits dans l’Église pour nous espionner. Ils voulaient voir si, oui ou non, nous obéissions à la loi juive. Ils s’étaient glissés parmi nous pour nous épier et pour remettre en question la liberté dont nous jouissons dans la communion avec Jésus-Christ, leur but étant de nous ramener sous l’esclavage des règles et ordonnances juives.
      5 Mais nous n’avons reconnu aucune autorité ni fait la moindre concession à ces intrus, fut-ce par déférence ou à titre temporaire, car la vérité de l’Évangile était en jeu, et j’étais décidé à la maintenir intégralement à cause de vous (et de tous les non-Juifs).
      6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des apôtres dirigeants, de ceux dont l’autorité est reconnue par tous ? (Peu m’importe, au fond, leur autorité et la position qu’ils occupent. Ce qu’ils ont été autrefois n’entre pas non plus en ligne de compte. Dieu ne s’arrête pas à de telles considérations et je ne veux pas non plus leur prêter plus d’attention qu’elles ne méritent.) Toujours est-il que ces apôtres, qui jouissent de la considération générale, n’ont rien eu à ajouter à mon Évangile, aucune obligation nouvelle à m’imposer.
      7 Au contraire ! Ils se sont rendu compte que l’évangélisation des non-Juifs m’avait été confiée au même titre que celle des Juifs à Pierre.
      8 Celui qui a préparé Pierre pour un apostolat parmi les Juifs m’a aussi qualifié pour un ministère parmi les non-Juifs. La même force nous assiste l’un et l’autre.
      9 Donc, lorsque Jacques, Pierre et Jean, ceux qui sont considérés comme les « piliers » de l’Église, ont reconnu la grâce qui m’a été accordée, ils nous ont donné la main, à Barnabas et à moi, en signe de parfait accord et de communion. Nous avons convenu que nous irions vers les peuples non juifs tandis qu’eux se consacreraient à l’évangélisation des Juifs.
      10 Ils n’ont exprimé qu’un seul souhait : que nous nous souvenions de leurs pauvres, ce que je n’ai jamais manqué de faire.
      11 Cependant, plus tard, lorsque Pierre est venu à Antioche, j’ai dû prendre personnellement position contre lui. Je lui ai tenu tête, car il était manifestement dans son tort et méritait d’être repris.
      12 En effet, avant l’arrivée de certaines personnes de l’entourage de Jacques, il prenait ses repas avec les non-Juifs convertis. Puis, quand ces gens sont arrivés, il a subitement pris peur et s’est esquivé, évitant de fréquenter les frères non juifs. Par crainte des « judaïsants », partisans de la circoncision, il s’est tenu complètement à l’écart des chrétiens non juifs.
      13 Les autres Juifs convertis, imitant sa conduite, se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner avec eux à la dissimulation.
      14 Je voyais clairement qu’ils quittaient le droit chemin et ne marchaient plus selon la vérité enseignée par l’Évangile. J’ai alors dit ouvertement à Pierre, dans une réunion de l’Église (afin d’être entendu par tous) : « Si toi qui es juif, tu te sens libre de suivre les coutumes non juives et t’estimes dégagé des ordonnances légales du judaïsme, pourquoi veux-tu contraindre les non-Juifs convertis à respecter les coutumes juives ? »
      15 De naissance, nous appartenons bien au peuple juif, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs étrangers », de ces « pécheurs de païens » (comme on dit).
      16 Cependant, nous avons compris qu’aucun homme ne gagnera l’approbation divine par la pratique d’œuvres légales. Personne ne sera justifié en accomplissant ce que la loi commande. Seuls ceux qui croient en Jésus-Christ sont acceptés par Dieu et déclarés justes. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons placé notre confiance en Jésus-Christ. Nous avons trouvé la vie véritable et la faveur divine, non pas en respectant la loi, mais en plaçant notre confiance en Jésus-Christ, car, comme il est écrit : Nul n’obtient d’être déclaré juste devant Dieu en accomplissant ce qu’ordonne la loi.
      17 Mais si, maintenant, nous aussi, qui cherchons l’acquittement de notre culpabilité et l’approbation divine dans la communion avec le Christ, nous sommes trouvés en faute, serait-ce le Christ qui nous aurait incités à pécher ? Cela est impossible ! Si on nous traite de « pécheurs », ce reproche atteint le Christ lui-même qui, dans ce cas, servirait donc la cause du péché. Jamais de la vie !
      18 Ah ! certes, si je me mettais à réédifier ce (système de justification par la loi) que j’ai renversé, je me constituerais par là transgresseur.
      19 Mais (je ne suis pas près de le faire car,) en réalité, c’est (en cherchant à accomplir) la loi, c’est par l’Ancien Testament (qui m’a conduit au Christ) que je suis mort à la loi ; (j’ai trouvé ma condamnation dans la loi) et je suis libre de vivre pour Dieu, c’est à lui que ma vie appartient désormais. La mort du Christ en croix a été aussi la mienne. Je reste crucifié avec lui,
      20 et si je continue à vivre, ce n’est plus mon ancien moi qui continue à vivre, c’est le Christ vivant qui agit et reproduit sa vie en moi. Le reste de mon existence sur terre est une vie vécue dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé jusqu’à mourir pour moi, à ma place.
      21 Je ne fais pas fi de ce don de Dieu et je me garde bien de négliger la grâce divine comme si elle était superflue, car vraiment, si l’on pouvait s’assurer l’acquittement de ses fautes en obéissant à une loi, alors, le Christ n’aurait pas eu besoin de mourir : sa mort perdrait tout son sens.

      Galates 3

      1 Ah ! mes pauvres amis galates ! Que vous êtes donc insensés ! Qui vous a fascinés ainsi ? On dirait que vous avez été ensorcelés ! Ne vous ai-je pas dépeint Jésus-Christ, le crucifié, comme s’il avait été cloué à la croix sous vos yeux ? Où est restée votre compréhension de sa mort ?
    • Matthieu 10

      14 Si, dans une maison ou dans une ville, on refuse de vous accueillir ou de vous écouter, partez de là et secouez la poussière de vos pieds.

      Actes 8

      18 Quand Simon vit que l’Esprit était donné aux croyants lorsque les apôtres posaient les mains sur eux, il offrit de l’argent à Pierre et Jean
      19 en disant : « Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que ceux sur qui je poserai les mains reçoivent le Saint-Esprit. »
      20 Mais Pierre lui répondit : « Que ton argent soit détruit avec toi, puisque tu as pensé que le don de Dieu peut s’acheter avec de l’argent !
      21 Tu n’as aucune part ni aucun droit en cette affaire, car ton cœur n’est pas honnête aux yeux de Dieu.
      22 Rejette donc ta mauvaise intention et prie le Seigneur pour que, si possible, il te pardonne d’avoir eu une telle pensée.
      23 Je vois, en effet, que tu es plein d’un mal amer et que tu es prisonnier du péché. »
      24 Simon dit alors à Pierre et Jean : « Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. »

      Actes 13

      1 Dans l’Église d’Antioche, il y avait des prophètes et des enseignants : Barnabas, Siméon – surnommé le Noir –, Lucius – de Cyrène –, Manaën – compagnon d’enfance d’Hérode, qui régnait sur la Galilée –, et Saul.
      2 Un jour, pendant qu’ils célébraient le culte du Seigneur et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit leur dit : « Mettez à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. »
      3 Alors, après avoir jeûné et prié, ils posèrent les mains sur eux et les laissèrent partir.
      4 Barnabas et Saul, ainsi envoyés en mission par le Saint-Esprit, se rendirent à Séleucie d’où ils partirent en bateau pour l’île de Chypre.
      5 Quand ils furent arrivés à Salamine, ils se mirent à annoncer la parole de Dieu dans les synagogues juives. Ils avaient avec eux Jean-Marc pour les aider.
      6 Ils traversèrent toute l’île jusqu’à Paphos. Là, ils rencontrèrent un magicien appelé Bar-Jésus, un Juif qui se faisait passer pour prophète.
      7 Il vivait auprès du gouverneur de l’île, Sergius Paulus, qui était un homme intelligent. Celui-ci fit appeler Barnabas et Saul, car il désirait entendre la parole de Dieu.
      8 Mais le magicien Élymas – tel est son nom en grec – s’opposait à eux et cherchait à détourner de la foi le gouverneur.
      9 Alors Saul, appelé aussi Paul, rempli du Saint-Esprit, fixa son regard sur lui
      10 et dit : « Homme plein de ruse et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est bien ! Ne cesseras-tu jamais de vouloir fausser les plans du Seigneur ?
      11 Maintenant, écoute : le Seigneur va te frapper, tu seras aveugle et tu ne verras plus la lumière du soleil pendant un certain temps. » Aussitôt, les yeux d’Élymas s’obscurcirent et il se trouva dans la nuit : il se tournait de tous côtés, cherchant quelqu’un pour le conduire par la main.
      12 Quand le gouverneur vit ce qui était arrivé, il devint croyant ; il était vivement impressionné par l’enseignement du Seigneur.
      13 Paul et ses compagnons s’embarquèrent à Paphos d’où ils gagnèrent Perge, en Pamphylie. Jean-Marc les quitta à cet endroit et retourna à Jérusalem.
      14 Ils continuèrent leur route à partir de Perge et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent dans la synagogue et s’assirent.
      15 Après qu’on eut fait la lecture dans les livres de la loi et des prophètes, les chefs de la synagogue leur firent dire : « Frères, si vous avez quelques mots à adresser à l’assemblée pour l’encourager, vous pouvez parler maintenant. »
      16 Paul se leva, fit un signe de la main et dit : « Gens d’Israël et vous qui participez au culte rendu à Dieu, écoutez-moi !
      17 Le Dieu du peuple d’Israël a choisi nos ancêtres. Il a fait grandir ce peuple pendant qu’il vivait à l’étranger, en Égypte, puis il l’a fait sortir de ce pays en agissant avec puissance.
      18 Il le supporta pendant environ quarante ans dans le désert.
      19 Ensuite, il extermina sept nations dans le pays de Canaan et remit leur territoire à son peuple comme propriété
      20 pour quatre cent cinquante ans environ. « Après cela, il donna des juges à nos ancêtres jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Ensuite, ils demandèrent un roi et Dieu leur donna Saül, fils de Quich, de la tribu de Benjamin, qui régna pendant quarante ans.
      22 Après avoir rejeté Saül, Dieu leur accorda David comme roi. Il déclara à son sujet : “J’ai trouvé David, fils de Jessé : cet homme correspond à mon désir, il accomplira tout ce que je veux.”
      23 L’un des descendants de David fut Jésus que Dieu établit comme Sauveur pour le peuple d’Israël, ainsi qu’il l’avait promis.
      24 Avant la venue de Jésus, Jean avait prêché en appelant tout le peuple d’Israël à changer de comportement et à être baptisé.
      25 Au moment où Jean arrivait à la fin de son activité, il disait : “Qui pensez-vous que je suis ? Je ne suis pas celui que vous attendez. Mais écoutez : il vient après moi et je ne suis pas même digne de détacher les sandales de ses pieds.”
      26 « Frères, vous les descendants d’Abraham et vous qui êtes ici pour participer au culte rendu à Dieu : c’est à nous que ce message de salut a été envoyé.
      27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont pas reconnu qui est Jésus et n’ont pas compris les paroles des prophètes qu’on lit à chaque sabbat. Mais ils ont accompli ces paroles en condamnant Jésus ;
      28 et, quoiqu’ils n’aient trouvé aucune raison de le condamner à mort, ils ont demandé à Pilate de le faire mourir.
      29 Après avoir accompli tout ce que les Écritures avaient annoncé à son sujet, ils le descendirent de la croix et le déposèrent dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ramené d’entre les morts.
      31 Pendant de nombreux jours, Jésus est apparu à ceux qui l’avaient accompagné de la Galilée à Jérusalem et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple d’Israël.
      32 Nous-mêmes, nous vous apportons cette Bonne Nouvelle : ce que Dieu avait promis à nos ancêtres,
      33 il l’a accompli maintenant pour nous, leurs descendants, en relevant Jésus de la mort. Il est écrit en effet dans le Psaume deux : “C’est toi qui es mon Fils, à partir d’aujourd’hui, je suis ton Père.”
      34 Dieu avait annoncé qu’il le relèverait d’entre les morts pour qu’il ne retourne plus à la pourriture. Il en avait parlé ainsi : “Je vous donnerai les bénédictions saintes et sûres que j’ai promises à David.”
      35 C’est pourquoi il affirme encore dans un autre passage : “Tu ne permettras pas que ton fidèle pourrisse dans la tombe.”
      36 David, lui, a servi en son temps le plan de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture.
      37 Mais celui que Dieu a ramené à la vie n’a pas connu la pourriture.
      38 Frères, vous devez le savoir : c’est par Jésus que le pardon des péchés vous est annoncé ; c’est par lui que quiconque croit est libéré de tous les péchés dont la loi de Moïse ne pouvait vous délivrer.
      40 Prenez garde, donc, qu’il ne vous arrive ce que les prophètes ont écrit :
      41 “Regardez, gens pleins de mépris, soyez saisis d’étonnement et disparaissez ! Car je vais accomplir de votre vivant une œuvre telle que vous n’y croiriez pas si quelqu’un vous la racontait !” »
      42 Quand Paul et Barnabas sortirent de la synagogue, on leur demanda de revenir au prochain jour du sabbat pour parler de ce même sujet.
      43 Après la réunion, beaucoup de Juifs et de gens convertis à la religion juive suivirent Paul et Barnabas. Ceux-ci leur parlaient et les encourageaient à demeurer fidèles à la grâce de Dieu.
      44 Le sabbat suivant, presque toute la population de la ville s’assembla pour entendre la parole du Seigneur.
      45 Quand les Juifs virent cette foule, ils furent remplis de jalousie ; ils contredisaient Paul et l’insultaient.
      46 Paul et Barnabas leur dirent alors avec assurance : « Il fallait que la parole de Dieu vous soit annoncée à vous d’abord. Mais puisque vous la repoussez et que vous vous jugez ainsi indignes de la vie éternelle, eh bien, nous irons maintenant vers ceux qui ne sont pas juifs.
      47 Voici en effet ce que nous a commandé le Seigneur : “Je t’ai établi comme lumière des nations, afin que tu apportes le salut jusqu’au bout du monde !” »
      48 Quand les non-Juifs entendirent ces mots, ils se réjouirent et se mirent à louer la parole du Seigneur. Tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
      49 La parole du Seigneur se répandait dans toute cette région.
      50 Mais les Juifs excitèrent les dames de la bonne société qui adoraient Dieu, ainsi que les notables de la ville ; ils provoquèrent une persécution contre Paul et Barnabas et les chassèrent de leur territoire.
      51 Les deux hommes secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium.
      52 Quant aux disciples, à Antioche, ils étaient remplis de joie et du Saint-Esprit.

      Actes 14

      1 A Iconium, Paul et Barnabas entrèrent aussi dans la synagogue des Juifs et parlèrent d’une façon telle qu’un grand nombre de Juifs et de non-Juifs devinrent croyants.
      2 Mais ceux des Juifs qui refusaient de croire provoquèrent chez les non-Juifs de mauvais sentiments à l’égard des frères.
      3 Cependant, Paul et Barnabas restèrent longtemps à Iconium. Ils parlaient avec assurance, pleins de confiance dans le Seigneur. Le Seigneur leur donnait le pouvoir d’accomplir des miracles et des prodiges et attestait ainsi la vérité de ce qu’ils prêchaient sur sa grâce.
      4 La population de la ville se divisa : les uns étaient pour les Juifs, les autres pour les apôtres.
      5 Les Juifs et les non-Juifs, avec leurs chefs, se préparaient à maltraiter Paul et Barnabas et à les tuer à coups de pierres.
      6 Dès que les deux hommes s’en aperçurent, ils s’enfuirent en direction de Lystre et Derbe, villes de la Lycaonie, et de leurs environs.
      7 Ils se mirent à y annoncer la Bonne Nouvelle.
      8 A Lystre, il y avait un homme qui se tenait assis, car ses pieds étaient paralysés ; il était infirme depuis sa naissance et n’avait jamais pu marcher.
      18 Même en parlant ainsi, les apôtres eurent de la peine à empêcher la foule de leur offrir un sacrifice.
      19 Des Juifs vinrent d’Antioche de Pisidie et d’Iconium, et ils gagnèrent la confiance de la foule. On jeta des pierres contre Paul pour le tuer, puis on le traîna hors de la ville, en pensant qu’il était mort.
      20 Mais quand les croyants s’assemblèrent autour de lui, il se releva et rentra dans la ville. Le lendemain, il partit avec Barnabas pour Derbe.
      21 Paul et Barnabas annoncèrent la Bonne Nouvelle dans la ville de Derbe où ils firent beaucoup de disciples. Puis ils retournèrent à Lystre, à Iconium et à Antioche de Pisidie.
      23 Dans chaque Église, ils leur désignèrent des anciens et, après avoir jeûné et prié, ils les recommandèrent au Seigneur en qui ils avaient cru.
      24 Ils traversèrent ensuite la Pisidie et arrivèrent en Pamphylie.
      26 De là, ils partirent en bateau pour Antioche de Syrie, la ville où on les avait confiés à la grâce de Dieu pour l’œuvre qu’ils avaient maintenant accomplie.
      27 Arrivés à Antioche, ils réunirent les membres de l’Église et leur racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par eux, et comment il avait ouvert la porte de la foi aux non-Juifs, eux aussi.
      28 Paul et Barnabas restèrent assez longtemps avec les croyants d’Antioche.

      Actes 15

      1 Quelques hommes vinrent de Judée à Antioche et se mirent à donner aux frères cet enseignement : « Vous ne pouvez pas être sauvés si vous ne vous faites pas circoncire comme la loi de Moïse l’ordonne. »
      2 Paul et Barnabas les désapprouvèrent et eurent une violente discussion avec eux à ce sujet. On décida alors que Paul, Barnabas et quelques autres personnes d’Antioche iraient à Jérusalem pour parler de cette affaire avec les apôtres et les anciens.
      3 L’Église leur accorda donc l’aide nécessaire pour ce voyage. Ils traversèrent la Phénicie et la Samarie, en racontant comment les non-Juifs s’étaient tournés vers le Seigneur : cette nouvelle causait une grande joie à tous les frères.
      4 Quand ils arrivèrent à Jérusalem, ils furent accueillis par l’Église, les apôtres et les anciens, et ils leur racontèrent tout ce que Dieu avait réalisé par eux.
      5 Mais quelques membres du parti des Pharisiens, qui étaient devenus croyants, intervinrent en disant : « Il faut circoncire les croyants non juifs et leur commander d’obéir à la loi de Moïse. »
      6 Les apôtres et les anciens se réunirent pour examiner cette question.
      7 Après une longue discussion, Pierre intervint et dit : « Frères, vous savez que Dieu m’a choisi parmi vous, il y a longtemps, pour que j’annonce la Bonne Nouvelle à ceux qui ne sont pas juifs, afin qu’ils l’entendent et qu’ils croient.
      8 Et Dieu, qui connaît le cœur des humains, a attesté qu’il les accueillait en leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu’à nous.
      9 Il n’a fait aucune différence entre eux et nous : il a purifié leur cœur parce qu’ils ont cru.
      10 Maintenant donc, pourquoi défiez-vous Dieu en voulant imposer aux croyants un fardeau que ni nos ancêtres ni nous-mêmes n’avons été capables de porter ?
      11 Nous croyons au contraire que nous sommes sauvés par la grâce du Seigneur Jésus, de la même manière qu’eux. »
      12 Alors, toute l’assemblée garda le silence et l’on écouta Barnabas et Paul raconter tous les miracles et les prodiges que Dieu avait accomplis par eux chez les non-Juifs.
      13 Quand ils eurent fini de parler, Jacques prit la parole et dit : « Frères, écoutez-moi !
      14 Simon a raconté comment Dieu a pris soin dès le début de ceux qui ne sont pas juifs pour choisir parmi eux un peuple qui lui appartienne.
      15 Et les paroles des prophètes s’accordent avec ce fait, car l’Écriture déclare :
      16 “Après cela je reviendrai, dit le Seigneur, pour reconstruire la maison de David qui s’était écroulée, je relèverai ses ruines et je la redresserai.
      17 Alors tous les autres humains chercheront le Seigneur, oui, toutes les nations que j’ai appelées à être miennes. Voilà ce que déclare le Seigneur,
      18 qui a fait connaître ses projets depuis longtemps.”
      19 C’est pourquoi, ajouta Jacques, j’estime qu’on ne doit pas créer de difficultés à ceux, non juifs, qui se tournent vers Dieu.
      20 Mais écrivons-leur pour leur demander de ne pas manger de viandes impures provenant de sacrifices offerts aux idoles, de se garder de l’immoralité et de ne pas manger de la chair d’animaux étranglés ni de sang.
      21 Car, depuis les temps anciens, des hommes prêchent la loi de Moïse dans chaque ville et on la lit dans les synagogues à chaque sabbat. »
      22 Alors les apôtres et les anciens, avec toute l’Église, décidèrent de choisir quelques-uns d’entre eux et de les envoyer à Antioche avec Paul et Barnabas. Ils choisirent Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas, deux personnages qui avaient de l’autorité parmi les frères.
      23 Ils les chargèrent de porter la lettre suivante : « Les apôtres et les anciens, vos frères, adressent leurs salutations aux frères d’origine non juive qui vivent à Antioche, en Syrie et en Cilicie.
      24 Nous avons appris que des gens venus de chez nous vous ont troublés et inquiétés par leurs paroles. Nous ne leur avions donné aucun ordre à ce sujet.
      25 C’est pourquoi, nous avons décidé à l’unanimité de choisir des délégués et de vous les envoyer. Ils accompagneront nos chers amis Barnabas et Paul
      26 qui ont risqué leur vie au service de notre Seigneur Jésus-Christ.
      27 Nous vous envoyons donc Jude et Silas qui vous diront personnellement ce que nous écrivons ici.
      28 En effet, le Saint-Esprit et nous-mêmes avons décidé de ne vous imposer aucun fardeau en dehors des devoirs suivants qui sont indispensables :
      29 ne pas manger de viandes provenant de sacrifices offerts aux idoles ; ne pas manger de sang, ni de la chair d’animaux étranglés ; vous garder de l’immoralité. Vous agirez bien en évitant tout cela. Fraternellement à vous ! »
      30 On prit alors congé des délégués et ils se rendirent à Antioche. Ils y réunirent l’assemblée des croyants et leur remirent la lettre.
      31 On en fit la lecture et tous se réjouirent de l’encouragement qu’elle apportait.
      32 Jude et Silas, qui étaient eux-mêmes prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les encourager et les fortifier dans la foi.
      33 Ils passèrent quelque temps à cet endroit, puis les frères leur souhaitèrent un paisible voyage de retour vers ceux qui les avaient envoyés. [
      34 Mais Silas décida de rester là. ]
      35 Cependant, Paul et Barnabas restèrent à Antioche. Avec beaucoup d’autres, ils enseignaient et prêchaient la parole du Seigneur.

      1 Corinthiens 2

      1 Quand je suis allé chez vous, frères, pour vous révéler le plan secret de Dieu, je n’ai pas usé d’un langage compliqué ou de connaissances impressionnantes.
      2 Car j’avais décidé de ne rien savoir d’autre, durant mon séjour parmi vous, que Jésus-Christ et, plus précisément, Jésus-Christ crucifié.
      3 C’est pourquoi, je me suis présenté à vous faible et tout tremblant de crainte ;
      4 mon enseignement et ma prédication n’avaient rien des discours de la sagesse humaine, mais c’est la puissance de l’Esprit divin qui en faisait une démonstration convaincante.
      5 Ainsi, votre foi ne repose pas sur la sagesse des hommes, mais bien sur la puissance de Dieu.

      2 Corinthiens 11

      26 Dans mes nombreux voyages j’ai connu les dangers dus aux rivières qui débordent ou aux brigands, les dangers dus à mes compatriotes juifs ou à des non-Juifs, j’ai été en danger dans les villes ou dans les lieux déserts, en danger sur la mer et en danger parmi de faux frères.

      Galates 2

      1 Quatorze ans plus tard, je suis retourné à Jérusalem avec Barnabas ; j’ai également emmené Tite avec moi.
      2 J’y suis allé pour obéir à une révélation divine. Dans une réunion privée que j’ai eue avec les personnes les plus influentes, je leur ai expliqué la Bonne Nouvelle que je prêche aux non-Juifs. Je ne voulais pas que mon travail passé ou présent s’avère inutile.
      3 Eh bien, Tite mon compagnon, qui est grec, n’a pas même été obligé de se faire circoncire,
      4 malgré des faux frères qui s’étaient mêlés à nous et voulaient le circoncire. Ces gens s’étaient glissés dans notre groupe pour espionner la liberté qui nous vient de Jésus-Christ et nous ramener à l’esclavage de la loi.
      5 Pas un seul instant nous ne leur avons cédé, afin de maintenir pour vous la vérité de la Bonne Nouvelle.
      6 Mais les personnes considérées comme les plus influentes – en fait, ce qu’elles étaient ne m’importe pas, car Dieu ne juge pas sur les apparences –, ces personnes, donc, ne m’imposèrent pas de nouvelles prescriptions.
      7 Au contraire, elles virent que Dieu m’avait chargé d’annoncer la Bonne Nouvelle aux non-Juifs, tout comme il avait chargé Pierre de l’annoncer aux Juifs.
      8 Car Dieu a fait de moi l’apôtre destiné aux autres nations, tout comme il a fait de Pierre l’apôtre destiné aux Juifs.
      9 Jacques, Pierre et Jean, qui étaient considérés comme les colonnes de l’Église, reconnurent que Dieu m’avait confié cette tâche particulière ; ils nous serrèrent alors la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord. Ainsi, nous avons convenu tous ensemble que, pour notre part, nous irions travailler parmi les non-Juifs et qu’ils iraient, eux, parmi les Juifs.
      10 Ils nous demandèrent seulement de nous souvenir des pauvres de leur Église, à Jérusalem, ce que j’ai pris grand soin de faire.
      11 Mais quand Pierre vint à Antioche, je me suis opposé à lui ouvertement, parce qu’il avait tort.
      12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes envoyées par Jacques, il mangeait avec les frères non juifs. Mais après leur arrivée, il prit ses distances et cessa de manger avec les non-Juifs par peur des partisans de la circoncision.
      13 Les autres frères juifs se comportèrent aussi lâchement que Pierre, et Barnabas lui-même se laissa entraîner par leur hypocrisie.
      14 Quand j’ai vu qu’ils ne se conduisaient pas d’une façon droite, conforme à la vérité de la Bonne Nouvelle, j’ai dit à Pierre devant tout le monde : « Toi qui es Juif, tu as vécu ici à la manière de ceux qui ne le sont pas, et non selon la loi juive. Comment peux-tu donc vouloir forcer les non-Juifs à vivre à la manière des Juifs ? »
      15 Nous sommes, nous, juifs de naissance et non originaires d’autres nations qui ignorent la loi divine.
      16 Cependant, nous savons que l’homme est reconnu juste par Dieu uniquement à cause de sa foi en Jésus-Christ et non parce qu’il obéit en tout à la loi de Moïse. C’est pourquoi, nous aussi, nous avons cru en Jésus-Christ afin d’être reconnus justes à cause de notre foi au Christ et non pour avoir obéi à cette loi. Car personne ne sera reconnu juste par Dieu pour avoir obéi en tout à la loi.
      17 Mais si, alors que nous cherchons à être reconnus justes grâce au Christ, il se trouve que nous sommes pécheurs autant que les non-Juifs, cela signifie-t-il que le Christ sert la cause du péché ? Certainement pas !
      18 En effet, si je reconstruis le système de la loi que j’ai détruit, je refais de moi un être qui désobéit à la loi.
      19 Or, en ce qui concerne la loi, je suis mort, d’une mort provoquée par la loi elle-même, afin que je puisse vivre pour Dieu. J’ai été mis à mort avec le Christ sur la croix,
      20 de sorte que ce n’est plus moi qui vis, mais c’est le Christ qui vit en moi. Car ma vie humaine, actuelle, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et a donné sa vie pour moi.
      21 Je refuse de rejeter la grâce de Dieu. En effet, si c’est au moyen de la loi que l’on peut être rendu juste aux yeux de Dieu, alors le Christ est mort pour rien.

      Galates 3

      1 O Galates insensés ! Qui vous a ensorcelés ? Pourtant, c’est une claire vision de Jésus-Christ mort sur la croix qui vous a été présentée.
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