TopChrétien Entrée de dictionnaire PÉAGER Démarrer l'expérience SELAH REDIFFUSION - Chère communauté de la Pensée du Jour. Notre équipe dévouée ayant elle aussi besoin d'un peu de repos cet été, nous vous proposerons une sélection de pensées déjà diffusées pour le mois d'août. Nous espérons que cela vous conviendra et nous vous souhaitons également de belles vacances cet été ! 😁 SELAH est un mot qui signifie "pause" en hébreu, et que l'on retrouve dans les Psaumes à plusieurs reprises. Recevoir la Pensée du Jour Voir les versets relatifs Fonctionnaire d'un bureau de péage. Ce titre, adopté par la plupart de nos versions modernes pour traduire le gr. télônès du N.T., y a remplacé l'ancien terme de : publicain.1. Dans l'antiquité latine on désignait sous le nom de publicani les principaux représentants de grandes compagnies fermières auxquelles la République romaine confiait, par adjudication, le soin de percevoir dans les provinces ou les colonies de son ressort les portoria (étym., droits sur les ports), c-à-d, les impôts indirects tels que droits de douane, d'octroi, de péage, etc. Ces fermiers généraux appartenaient à la classe des chevaliers. Ils outrepassaient fréquemment les prérogatives qu'ils tenaient de leurs contrats, et commettaient d'odieux abus que favorisaient parfois la complicité et la vénalité des gouverneurs provinciaux. L'appellation de publicani fut appliquée abusivement aux agents subalternes (douaniers, péagers, receveurs, contrôleurs) placés sous la direction de ces hauts fonctionnaires, et dont le titre exact était celui de portitores ; il s'en trouvait dans tous les ports, marchés, lieux de passage des caravanes, zones de trafic, etc., utilisés par le commerce de l'époque.2. Sous l'empire, l'État romain se substitua progressivement aux compagnies fermières et institua dans les provinces et colonies impériales des « procurateurs » (procuratores Augusti) chargés d'assurer et de surveiller, pour le compte de César, l'acquittement des taxes et impôts rentrant dans la catégorie des portoria. Ils avaient sous leurs ordres des employés qui continuèrent à porter le nom de publicains.3. Il semble bien que tel ait été, en particulier, le cas des « publicains » ou « péagers » mentionnés par le N.T., et qui exerçaient leurs fonctions dans la Palestine du temps de Jésus. Ceux-ci étaient, pour la plupart, des Juifs qu'avaient séduits les avantages et les profits de toute nature attachés à cette situation. Mais en se mettant ainsi au service de César ils étaient en scandale à leurs concitoyens, dont le patriotisme s'accommodait mal de la domination romaine ; ils étaient surtout haïs et méprisés à cause des vexations, fraudes et malversations dont ils se rendaient coupables (Lu 3:12 19:8), et assimilés à la lie de la population, aux non-pratiquants de la Loi juive que les Israélites stricts appelaient des « pécheurs » ou des « gens de mauvaise vie » (Mt 9:10 11:19 18:17 21:31, Lu 5:30 7:34 15:1). C'est pourquoi le Seigneur oppose, dans une parabole célèbre, un péager repentant à un pharisien orgueilleux (Lu 18:10 et suivants) ; et il faut noter que dans cet évangile de Luc en particulier les péagers apparaissent sous un jour favorable à l'Évangile (Lu 3:12 5:27 7:29 etc.). Il ressort des documents évangéliques que Capernaüm, ville de Matthieu (Mt 9:1-9), et plus encore Jérico, ville de Zachée (Lu 19:2), étaient d'importants centres de péage. Ern. M. Utilisé avec autorisation de Yves PETRAKIAN Vous avez aimé ? Partagez autour de vous ! 2 Partages Partager par email Cette page a été partagée par email avec succès ! Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com