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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PÉCHÉ (5.)

V Les Ecrits.

L'influence du prophétisme se fait sentir très profondément sur un certain nombre des auteurs dont les ouvrages sont groupés dans la troisième partie du canon hébraïque, « les Écrits sacrés ».

C'est ainsi que dans les Psaumes, dans les Proverbes et dans le livre de Job, nous trouvons un vif sentiment de la culpabilité humaine, de l'horreur profonde que Dieu éprouve pour tout ce qui est mal, de l'offense commise à l'égard de sa justice et de sa sainteté, car le péché est en réalité dirigé contre Dieu.

Tu mots devant toi nos iniquités, Et à la lumière de ta face nos fautes cachées... Qui prend garde à la force de ta colère,

Et à ton courroux, selon la crainte qui t'est due ? (Ps 90:5-11 1) L'Éternel a en horreur les hommes pervers... (Pr 3:32,6:16-19)

Même lorsque le péché concerne essentiellement le prochain, ce qui en constitue le caractère tragique, c'est bien moins le tort occasionné à l'homme que l'offense faite à la majesté divine. Après la navrante aventure de David avec Bath-Séba et l'odieux crime à l'égard d'Urie, le psalmiste proclame :

Job, de son côté, énumère les formes multiples du péché social--impureté, tromperie, adultère, injustice, égoïsme, avarice, méchanceté--et il montre que, dans chaque cas, c'est la condamnation divine qui constitue la sanction la plus redoutable (Job 31).

Une haute notion de la sainteté divine conduit les écrivains de cette période à considérer le péché humain comme réellement universel.

L'homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l'a fait ? (Job 4:17 9:1 14:4 15:14-16 25:4)

Tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n'en est pas un qui fasse le bien, Pas même un seul. (Ps 14:1-3, voir Ps 51:5 143:3).

Qui dira : J'ai purifié mon cceur, Je suis net de mon péché ? (Pr 20:9).

Non, il n'y a point d'homme juste sur la terre qui fasse le bien et qui ne pèche jamais (Ec 7:20).

Une telle solidarité dans le péché ne se manifeste pas seulement dans l'espace, elle dure aussi dans le temps. Si l'homme pèche, c'est que ses ancêtres ont péché : par l'hérédité, la contagion du mal se répand dans le monde tout entier.

Comment d'un être souillé sortira-t-il un homme pur ? Il n'en peut sortir aucun (Job 14:4).

Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché (Ps 51:7).

Les prophètes avaient proclamé que Jéhovah fait passer la justice avant toute autre considération. Jérémie et Ézéchiel avaient affirmé que chacun doit souffrir pour ses propres fautes. De là, dans la pensée israélite, cette importante doctrine de la rémunération, qui exigeait une stricte proportion entre le péché et le châtiment, entre la justice et la récompense. C'est pour cela que l'Israélite pieux prêtera facilement tous les crimes imaginables à ses frères dans le malheur, et que les historiens bibliques n'hésiteront pas à attribuer des fautes plus ou moins supposées aux rois qui ont connu de grands revers. Mais les faits s'insurgent bien souvent contre la théorie, et il y a, tout de même, des cas fort nombreux où, incontestablement, le juste subit de douloureuses épreuves et où le méchant jouit d'une triomphante prospérité. Que faut-il penser de ces violations d'une loi qui, pour le croyant, devrait être absolue ? C'est là la question que se posent certains psalmistes (particulièrement le Ps 73) et qui fait l'objet du livre de Job tout entier.

Pour écarter de Dieu tout soupçon d'injustice, la solution la plus souhaitable, c'est que le méchant reçoive au bout du compte le châtiment qu'il mérite. Son bonheur constitue un scandale pour la foi : le voeu ardent des psalmistes est, tout naturellement, que ce scandale cesse, et ils expriment souvent leur désir avec une dureté de coeur qui ne peut manquer de nous choquer (Ps 10:13,15 69:23,29 104:35 109:6-20 137:8 139:19-22 143:12, 73:16,20). Le juste demande à l'Éternel de lui épargner la souffrance, la pauvreté, la mort et se réjouit, en même temps, de tout malheur qui vient fondre sur le méchant. Certains psalmistes, par contre, s'élèvent beaucoup plus haut : au milieu de l'adversité elle-même, ils trouvent leur joie et leur salut dans la certitude réconfortante de la présence divine (Ps 42:6-11 73:21,28).

Ma chair et mon coeur peuvent se consumer :

Dieu sera toujours le rocher de mon coeur et mon partage...

Pour moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien :

Je place mon refuge dans le Seigneur, l'Eternel (Ps 73:26,28).

Le livre de Job (voir art.) aborde à son tour le difficile problème. D'après la doctrine courante, un homme atteint, comme Job, d'un mal sans remède, ne peut être qu'un misérable. Et cette explication, plus cruelle que le mal lui-même, est celle que le poète attribue aux amis de Job. --Éliphaz, le plus âgé, se place au point de vue de la tradition des pères : il insiste sur le fait que, à cause de sa faiblesse, l'homme est toujours pécheur ; Jéhovah a donc raison de l'écraser (Job 4:17,19 15:4,16). Le juste lui-même, en pratiquant la justice ; ne se crée aucun droit vis-à-vis de Dieu (Job 22:2 et suivant). Eliphaz ajoute, du reste, que les maux soufferts par Job sont pour lui un moyen de correction et de salut. --Bildad (Job 5:17,19 22:22 et suivant) représente la doctrine orthodoxe dans toute sa rigueur : Dieu applique strictement la justice (Job 8:3) ; oublier Dieu, c'est périr (Job 8:13) ; avoir recours à l'Éternel, c'est être sûr du relèvement. --Tsophar (Job 8:5,7), le plus bouillant, s'indigne (Job 11:2 20:2 et suivant) et renchérit : si Job connaissait les secrets de Dieu, il verrait que Dieu ne le traite même pas selon ses iniquités. --Et (Job 11:6) la conclusion des trois amis est la suivante : les souffrances endurées prouvent à Job que sa prétendue piété est purement illusoire et qu'elle recouvre en réalité un véritable fond de méchanceté. Que Job s'humilie, et Jéhovah le relèvera.

A de telles explications, Job oppose les faits. D'une part, l'injuste, lorsqu'il est heureux, est considéré (Job 21:28,34). D'autre part, lui-même a pleinement conscience de son innocence et il la proclame (Job 9:21-24 13:13-16). par là, il affirme l'autorité de la conscience, supérieure à celle du dogme ; il compte sur Dieu pour manifester sa justice (Job 16:19,21 19:25). Ainsi le poète répond que la doctrine traditionnelle de la rémunération est fausse : le juste doit persister malgré tout dans sa justice ; la souffrance ne diminue pas sa communion avec Dieu, à qui il faut s'en remettre même quand on ne le comprend pas. L'épilogue semble, pourtant, revenir à la solution traditionnelle, puisque Dieu rétablit Job dans sa prospérité antérieure (Job 42:10,17).

Quoi qu'on puisse penser des souffrances du juste, le péché devrait attirer sur le genre humain un châtiment d'autant plus redoutable que la faute est plus grande. Mais le Dieu saint et juste est, en même temps, un Dieu « miséricordieux et compatissant ». « Il ne nous punit pas selon nos iniquités » et, dans sa profonde pitié pour l'homme, il consent à lui pardonner (Ps 103:8-12 51:9-14 130:3,7). Dieu, de plus, connaît notre faiblesse et l'humilité de notre condition : comment pourrait-il se faire que sa miséricorde soit en défaut ?

Si Dieu n'a pas confiance en ses serviteurs, S'il trouve de la folie chez ses anges,

Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d'argile, Qui tirent leur origine de la poussière (Job 4:18,7:21 14:1,3). Dans sa miséricorde, il pardonne l'iniquité... Il se souvient qu'ils n'étaient que chair, Un souffle qui s'en va et qui ne revient pas (Ps 78:38,90:3,6 103:14-16).

Enfin, parmi les péchés de l'homme, il y a ceux pour lesquels sa responsabilité est atténuée et qui appellent le pardon divin : les péchés de la jeunesse, d'une part, et ceux qui ont été commis par ignorance, d'autre part.

Pourquoi m'infliger d'amères souffrances,

Me punir pour des fautes de jeunesse ? (Job 13:26)

Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse ni de mes transgressions.

Souviens-toi de moi selon ta miséricorde, A cause de ta bonté, ô Eternel ! (Ps 25:7)

Qui connaît ses égarements ?

Pardonne-moi ceux que j'ignore ! (Ps 10:13,90:8)

Dieu est prêt à pardonner. Seulement, pour que sa miséricorde s'exerce, il faut reconnaître la faute commise et le droit absolu, qui appartient à Dieu, de châtier le coupable. Si le pécheur se repent, Dieu consent à effacer sa faute et à le rétablir dans son intégrité primitive : entre la repentance et le pardon, il y a donc véritablement relation de cause à effet.

Je t'ai fait connaître mon péché, je n'ai pas caché mon iniquité ;

J'ai dit : J'avouerai mes transgressions à l'Éternel !

Et tu as effacé la peine de mon péché (Ps 32:5,34:19).

Ainsi se trouve confirmée la vérité déjà proclamée par les prophètes, à savoir que les cérémonies du culte lévitique et le sang des taureaux et des boucs sont, à eux seuls, incapables de procurer le pardon (Ps 50:7,15 51:18 et suivant). Au lieu des sacrifices et des holocaustes, Dieu réclame le cri d'une âme qui implore sa délivrance et la supplication d'un coeur écrasé sous le sentiment de sa faute. Aussi, nombreux sont les Psaumes--dits « Psaumes de la repentance » --où l'âme pécheresse exhale sa douleur et prie l'Éternel de lui accorder le salut (Ps 32, Ps 51, Ps 143 etc.).

La piété israélite aboutit donc à cette double conclusion : les hommes sont pécheurs et ils le sont tous sans exception ; le pardon et le salut sont accessibles à ceux qui se repentent et qui mettent leur confiance en Dieu. Le pécheur pardonné, l'homme qui a la foi recevra le nom de « juste », tandis que le « méchant » est celui qui refuse la grâce divine et qui s'obstine dans son péché, celui qui, n'ayant pas la crainte de Dieu, devient, par une pente fatale, l'adversaire de Dieu et l'adversaire du juste qui se repose en Dieu.

Le méchant dans son orgueil poursuit les malheureux,

Ils sont victimes des trames qu'il a conçues.

Car le méchant se glorifie de sa convoitise,

Et le ravisseur outrage, méprise l'Éternel.

Le méchant dit avec arrogance : Il ne punit pas !

Il n'y a point de Dieu. --Voilà toutes ses pensées (Ps 10:2-4).

Étant délivré du châtiment, le juste a part à toutes les bénédictions de Dieu, tandis que le méchant reste sous le coup de la malédiction et court à son malheur et à sa ruine.
Beaucoup de douleurs sont la part du méchant,

Mais celui qui se confie en l'Éternel est environné de sa grâce.

(Ps 32:10 1:3-6 6:9 107:4)

Sa ruine arrivera subitement ; Il sera brisé tout d'un coup et sans remède (Pr 6:15,1:24-33).

Il y a par conséquent un lien étroit entre la justice et la bénédiction, entre la méchanceté et la malédiction. Dans bien des cas, le sentiment du péché semblait indépendant des conséquences fâcheuses qui constituent la sanction extérieure aux manquements divins. Mais, dans d'autres cas, il n'en est pas ainsi, et la morale israélite revêt alors un caractère essentiellement utilitaire. En recherchant le pardon et la communion de son Dieu, le juste paraît surtout préoccupé d'éviter la punition du péché et de s'assurer la récompense inhérente au bien (Ps 6:2 10:12 102:28). Même, d'après le livre des Proverbes, ce sont surtout les biens matériels que Dieu réserve aux justes, et les châtiments extérieurs qui atteignent l'impie sont la honte, la maladie, la pauvreté et surtout la mort subite ; voir (Pr 10:3 13:18) Rétribution.

Dans une telle conception de la morale, le péché s'identifie avec la folie et la justice avec cela sagesse » (voir ces mots), et cette sagesse est moins la connaissance de Dieu que celle des moyens qui permettront d'arriver au bonheur. C'est en ce sens qu'il faut prendre la parole : « La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse » (Pr 1:7 9:10). Cet utilitarisme intellectualiste, d'après lequel la pratique de la justice et de la piété est la première règle de l'intérêt bien entendu, aboutit aux préceptes de l'égoïsme terriblement terre à terre, que nous trouvons dans certains passages des Proverbes (Pr 11:15 6:32,35). On en arrive à méconnaître le besoin de rédemption, éloquemment exprimé par plusieurs Psaumes : le sage ordonne sa propre vie d'une manière aussi satisfaisante que possible et il laisse le méchant courir à la ruine qu'attire sur lui sa folie (Pr 1:20-33).

Nous voyons ainsi se dessiner une certaine évolution de la pensée israélite qui l'éloigné du prophétisme et la met parfois en complète opposition avec lui. Ce courant nouveau, le judaïsme, apparaît après l'exil et la restauration d'Esdras et de Néhémie. Il trouve son expression notamment dans le Code sacerdotal, dans les Chroniques, dans les livres apocryphes et dans les Talmuds.

Le judaïsme accentue, par exemple, le double caractère d'utilitarisme et d'intellectualisme que nous constatons dans la morale des Proverbes et de l'Ecclésiaste, et qui est certainement en désaccord avec la pensée prophétique. D'après le Siracide, il y a deux catégories d'hommes nettement différenciés (Sir 33:14). Le pécheur doit être traité sans aucune miséricorde (Sir 12:4). En effet, il ne peut venir aucun bien de celui qui se refuse à être instruit. Même point de vue dans la Sagesse de Salomon : il y a une incompatibilité absolue entre la sagesse et le péché (Sir 1:4). L'ignorance et la folie ne sont pas simplement les causes du péché : elles s'identifient réellement avec lui. (Sir 2:21 4:17,20, etc.)

On accepte pourtant, pour le pécheur, la possibilité d'abandonner son péché et de revenir au Seigneur et à la justice. Mais c'est à la condition de cultiver la sagesse, de s'instruire par l'expérience de la vie quotidienne, d'accepter une exacte et continuelle discipline de la raison, considérée comme le guide suprême de la vie humaine (Sir 14:20 34:9 37:16 39:1,11 Sag 2:1 6:12 17:1). La justice est immortelle et conduit à l'immortalité ceux qui cultivent la sagesse (Sag 1:15 2:23 3:4 6:18 8:13-17, etc.). Cette sagesse c'est, du reste, la manifestation de l'Esprit de Dieu (Sag 1:4-7 7:7 9:17 12:1).

Il semble parfois que le péché est inhérent à la nature physique, à la chair, le bâsâr (Sir 23:6, Sag 12:10, 4Mac 7:18, Hén. 30:16). Mais « la chair », dans l'A. T, tout comme dans le N.T. (voir plus loin la conception paulinienne de la sarx, source du péché), n'est pas le corps, mais bien plutôt l'homme tout entier, considéré avec sa faiblesse et sa misère dans sa relation avec le Créateur (voir Alex. Westphal, Chair et esprit, Toulouse 1885).

L'homme n'a pas été créé méchant (Sir 10:19). Mais tous les hommes sont coupables (Sir 8:5). La faute en est, non au Créateur, mais à la créature. La corruption de l'humanité vient de la chute d'Adam (Sir 15:14, Sag 2:24). Le premier péché est comparé à une mauvaise graine, semée dans le coeur d'Adam ; les suites en sont appelées « beaucoup d'iniquité qu'elle a produit jusqu'en ces temps-ci ». (Pseudo-Esdras 4:30) L'Ecclésiastique affirme, de son côté, avec une absolue précision : « Le commencement du péché est venu d'une femme : nous mourons tous à cause d'elle » (Sir 25:24).

La littérature talmudique admet un penchant au mal dans le coeur de tout homme. C'est « l'instinct mauvais », le jézer hâra. Nous nous rapprochons par là de la doctrine indiquée dans Ge 4:7 (le péché guette devant la porte et veut se rendre l'homme favorable) et dans Jer 17:9 (le coeur de l'homme est essentiellement tortueux et méchant). Avec cet instinct du mal coexiste, il est vrai, l'instinct du bien, le jézer hattôb, et c'est à l'âge du discernement et de la responsabilité que se fera le choix décisif, que l'homme sortira de l'état de neutralité où il demeure pendant son enfance.

Le judaïsme s'écarte principalement de la pensée des prophètes--qui sera celle de l'Évangile--lorsqu'il affirme que le salut appartient au Juif par droit de naissance. Celui-ci est le fils aîné de Dieu et est assuré, quoi qu'il arrive, de jouir de la protection d'En-haut. Les autres hommes ne peuvent bénéficier du même salut que dans la mesure où les Juifs leur serviront de médiateurs. La pensée de Jésus, reprise et développée par l'apôtre Paul, est, tout au contraire, que Juifs et païens partagent la même culpabilité et sont, de ce fait, égaux devant le salut. Les uns comme les autres arrivent à la réconciliation avec Dieu et à la vie éternelle par une seule voie : non pas la justice de la loi, mais l'humble reconnaissance de leur péché et une sincère repentance. C'est sur ces fondements solides, déjà posés par les prophètes, que s'édifieront l'alliance nouvelle et cette humanité régénérée qui s'appelle le Royaume de Dieu.

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(Romains 1.16)

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      Genèse 4

      7 Certainement, si tu agis bien, tu te relèveras. Si en revanche tu agis mal, le péché est couché à la porte et ses désirs se portent vers toi, mais c’est à toi de dominer sur lui. »

      Job 4

      17 ‘L'homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Pourrait-il être pur devant celui qui l'a fait ?
      18 Si Dieu ne peut faire confiance à ses serviteurs, s'il trouve des défauts chez ses anges,
      19 ce sera d’autant plus le cas pour ceux qui habitent des maisons d'argile aux fondations posées dans la poussière et qui peuvent être écrasés plus vite qu’une mite !

      Job 5

      17 » Il est heureux, l'homme que Dieu corrige. Ne rejette pas l’instruction du Tout-Puissant !
      19 Six fois il te délivrera de la détresse, et sept fois le mal ne t'atteindra pas.

      Job 7

      21 Pourquoi ne pardonnes-tu pas ma transgression et n'oublies-tu pas ma faute ? En effet, je vais bientôt me coucher dans la poussière. Tu auras beau me chercher de bon matin, je ne serai plus là ! »

      Job 8

      3 Dieu fausserait-il le droit ? Le Tout-Puissant fausserait-il la justice ?
      5 Mais toi, si tu recherches vraiment Dieu, si tu implores la grâce du Tout-Puissant,
      7 Ta condition première semblera peu importante, tant celle qui viendra par la suite sera belle.
      13 » Voilà ce qui arrive à tous ceux qui oublient Dieu, et l'espérance de l'impie s’évanouira.

      Job 9

      1 Job prit la parole et dit :
      21 » Suis-je intègre ? Je ne le sais pas moi-même. Je suis dégoûté de mon existence.
      22 Qu'importe après tout ? En effet, j'ose le dire, il extermine l'homme intègre aussi bien que le méchant.
      23 Si un fléau donne subitement la mort, il se moque de la détresse des innocents.
      24 La terre est livrée entre les mains du méchant : il aveugle ses juges. Si ce n'est pas lui, qui est-ce donc ?

      Job 11

      2 « Cette foule de paroles ne trouvera-t-elle pas de réponse et suffira-t-il de savoir parler pour avoir raison ?
      6 et te révélait les secrets de sa sagesse qui dépassent de loin notre compréhension, tu verrais alors que Dieu oublie, à ton avantage, une partie de ta faute.

      Job 13

      13 » Taisez-vous, laissez-moi, c’est moi qui veux parler, quoi qu’il m’arrive.
      26 » En effet, tu écris contre moi des paroles amères, tu me fais payer les fautes de ma jeunesse.

      Job 14

      1 » L'être humain né de la femme ! Sa vie est courte mais pleine d’agitation.
      3 Pourtant c'est sur lui que tu as l'œil ouvert, et tu me fais aller en justice avec toi !
      4 Qui fera sortir le pur de l’impur ? Personne.

      Job 15

      4 Toi, tu détruis même la crainte de Dieu, tu supprimes toute réflexion devant Dieu.
      14 » Qu'est donc l'homme pour prétendre à la pureté ? Celui qui est né de la femme pourrait-il être juste ?
      16 ce sera d’autant moins le cas de cet être abominable et corrompu qu’est l'homme, qui boit l'injustice comme de l'eau !

      Job 16

      19 Déjà maintenant, mon témoin est dans le ciel, mon défenseur est dans les lieux élevés.
      21 Puisse-t-il être l’arbitre entre l'homme et Dieu, entre l’être humain et son ami !

      Job 19

      25 » Pour ma part, je sais que celui qui me rachète est vivant et qu'il se lèvera le dernier sur la terre.

      Job 20

      2 « Mes pensées me forcent à répondre, je bouillonne d’impatience.

      Job 21

      28 Vous dites : ‘Où est la maison du grand homme ? Où est la tente qu'habitaient les méchants ?’
      34 Pourquoi donc m'offrir des consolations sans consistance ? Vos réponses ne sont que tromperie. »

      Job 22

      2 « Un homme peut-il être utile à Dieu ? Non, le sage n'est utile qu'à lui-même.
      22 Accepte donc l’enseignement qui vient de sa bouche et mets ses paroles dans ton cœur.

      Job 25

      4 » Comment un homme pourrait-il être juste devant Dieu ? Comment celui qui est né d’une femme pourrait-il être pur ?

      Job 31

      1 » J'avais fait un pacte avec mes yeux. Comment aurais-je pu porter mes regards sur une jeune fille ?
      2 Quelle part Dieu m'aurait-il attribuée d'en haut ? Quel héritage le Tout-Puissant m'aurait-il envoyé du ciel ?
      3 La misère n'est-elle pas réservée à l’homme injuste et le désastre à ceux qui commettent le mal ?
      4 Dieu ne voit-il pas ma conduite ? Ne compte-t-il pas tous mes pas ?
      5 » Si j'ai marché dans la fausseté, si mon pied a couru vers la tromperie,
      6 que Dieu me pèse sur une balance juste et il reconnaîtra mon intégrité !
      7 » Si mon pas s'est écarté du droit chemin, si mon cœur s’est laissé guider par mes yeux, si une impureté quelconque s'est attachée à mes mains,
      8 qu’un autre profite de ce que j’ai semé et que mes jeunes plantes soient déracinées !
      9 » Si mon cœur s’est laissé attirer par une femme, si j'ai fait le guet à la porte de mon prochain,
      10 que ma femme tourne la meule pour un autre et que d'autres couchent avec elle !
      11 En effet, c'est un acte scandaleux, une faute qui doit être sanctionnée,
      12 c'est un feu qui dévore jusqu'au gouffre de perdition et qui aurait détruit jusqu’à la racine toute ma récolte.
      13 » Si j'ai méprisé le droit de mon serviteur ou de ma servante lorsqu'ils étaient en litige avec moi,
      14 que ferai-je quand Dieu se lèvera ? Que répondrai-je quand il me demandera des comptes ?
      15 Celui qui m'a formé dans le ventre de ma mère ne les a-t-il pas formés eux aussi ? N’est-ce pas le même Dieu qui nous a façonnés dans le ventre maternel ?
      16 » Ai-je refusé aux faibles ce qu'ils désiraient, ai-je fait languir les yeux de la veuve,
      17 ai-je mangé tout seul mon morceau de pain, sans que l'orphelin n’en ait eu sa part ?
      18 Au contraire ! Dès ma jeunesse je l’ai élevé comme un père, dès ma tendre enfance j’ai soutenu la veuve.
      19 » Si j'ai vu quelqu’un mourir par manque d’habit, le pauvre manquer de couverture,
      20 sans lui donner de raison de me bénir, sans qu'il ait été réchauffé par la toison de mes agneaux,
      21 si j'ai levé la main contre l'orphelin parce que je me savais soutenu par les juges,
      22 que mon bras se détache de mon épaule, que mon avant-bras se brise au coude !
      23 De fait, je redoutais les malheurs envoyés par Dieu. Je suis incapable de quoi que ce soit face à sa majesté.
      24 » Si j'ai placé ma confiance dans de l'or, si j'ai dit au métal précieux : ‘Tu es ma sécurité’,
      25 si je me suis réjoui de la grandeur de ma fortune, de la quantité de mes biens,
      26 si j'ai regardé la lumière du soleil quand il brillait, la lune quand elle s'avançait radieuse,
      27 et si mon cœur s'est laissé attirer en secret, si je les ai adorés,
      28 c'est encore une faute qui mérite d’être sanctionnée : j'aurais renié le Dieu d'en haut !
      29 » Me suis-je réjoui du malheur de celui qui me détestait, ai-je sauté d'allégresse parce qu’un mal l’avait atteint ?
      30 Non ! Je n'ai pas permis à ma bouche de pécher en demandant sa mort dans une malédiction.
      31 Les occupants de ma tente disaient : ‘Peut-on trouver quelqu’un qui n'ait pas été rassasié grâce à sa viande ?’
      32 L'étranger ne passait pas la nuit dehors, j'ouvrais ma porte au voyageur.
      33 » Ai-je, comme Adam, caché ma transgression, cherché à dissimuler ma faute
      34 parce que je redoutais le qu’en-dira-t-on, parce que j’étais effrayé par le mépris des familles au point de garder le silence et de ne pas oser sortir ?
      35 » Si seulement quelqu'un m'écoutait ! Voilà mon dernier mot. Que le Tout-Puissant me réponde ! Quant à la plainte écrite par mon adversaire,
      36 je la mettrai sur mon épaule, je la porterai sur mon front comme une couronne.
      37 Je lui rendrai compte de ma conduite dans le détail, je m'approcherai de lui comme un prince.
      38 » Si mon terrain crie contre moi et que ses sillons versent des larmes,
      39 si j'ai mangé son produit sans le payer et que j'aie fait le désespoir de ses propriétaires,
      40 qu'il y pousse des ronces au lieu du blé et de la mauvaise herbe au lieu de l'orge ! » Fin des paroles de Job.

      Job 42

      10 L'Eternel rétablit la situation de Job quand celui-ci eut prié pour ses amis ; il lui accorda le double de tout ce qu'il avait possédé.
      17 Puis il mourut, âgé et rassasié de jours.

      Psaumes 1

      3 Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau : il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait lui réussit.

      Psaumes 6

      2 Eternel, ne me punis pas dans ta colère et ne me corrige pas dans ta fureur.
      9 *Eloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice, car l’Eternel entend mes pleurs !

      Psaumes 10

      2 Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux : ils sont pris dans les pièges qu’il a conçus.
      3 Le méchant se vante de ses mauvais désirs, le profiteur maudit et méprise l’Eternel.
      4 Le méchant dit, dans son arrogance : « Il ne punit pas ! Il n’y a pas de Dieu ! » Voilà toutes ses pensées.
      12 Lève-toi, Eternel, ô Dieu, interviens, n’oublie pas les malheureux !
      13 Pourquoi le méchant méprise-t-il Dieu ? Pourquoi dit-il en son cœur que tu ne punis pas ?
      15 Brise la force du méchant, punis sa méchanceté, et qu’il disparaisse à tes yeux !

      Psaumes 14

      1 Au chef de chœur. De David. Le fou dit dans son cœur : « Il n’y a pas de Dieu ! » *Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n’y en a aucun qui fasse le bien.
      2 Du haut du ciel, l’Eternel observe les hommes pour voir s’il y en a un qui est intelligent, qui cherche Dieu :
      3 tous se sont éloignés, ensemble ils se sont pervertis ; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul.

      Psaumes 25

      7 Ne te souviens pas des fautes de ma jeunesse, de mes péchés ! Souviens-toi de moi en fonction de ton amour, à cause de ta bonté, Eternel !

      Psaumes 32

      1 De David, cantique. *Heureux celui dont la transgression est enlevée et dont le péché est pardonné !
      2 Heureux l’homme à qui l’Eternel ne tient pas compte de sa faute et dont l’esprit ne connaît pas la ruse !
      3 Tant que je me taisais, mon corps dépérissait ; je gémissais toute la journée,
      4 car nuit et jour ta main pesait lourdement sur moi. Ma vigueur avait fait place à la sécheresse de l’été. – Pause.
      5 Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché ma faute. J’ai dit : « J’avouerai mes transgressions à l’Eternel », et tu as pardonné mon péché. – Pause.
      6 C’est ainsi que tout fidèle peut te prier au moment convenable. Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront pas.
      7 Tu es un abri pour moi, tu me préserves de la détresse, tu m’entoures de chants de délivrance. – Pause.
      8 Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.
      9 Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence : on les freine avec un mors et une bride, dont on les orne, afin qu’ils ne te bousculent pas.
      10 Beaucoup de douleurs sont le lot du méchant, mais celui qui se confie en l’Eternel est environné de sa grâce.
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