Dictionnaire Biblique de Top Bible

PÉCHÉ (6.)

VI Les évangiles.

Jésus, pas plus que ses devanciers, n'est un théoricien ni un théologien. Il est beaucoup plus et mieux que cela : le Sauveur. Il veut réconcilier le monde avec son Créateur et son Père : il veut fonder une humanité nouvelle, le Royaume de Dieu. Sur sa route, voilà le péché, l'éternel ennemi de la race humaine. Pour réaliser le plan divin, la première chose à faire, c'est de supprimer l'obstacle. C'est pourquoi le salut apporté par Jésus-Christ est d'abord la libération à l'égard du péché. Et l'ange définit exactement la mission du Rédempteur quand il dit à Joseph : « C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1:21).

En un combat semblable à celui que Jésus doit livrer--lutte tragique dans laquelle il donnera sa vie--, le point primordial est de connaître l'adversaire, de deviner ses plans, de savoir ses ruses, de découvrir son repaire. Il suffit d'étudier la pensée de Jésus pour constater que le Maître possède du péché une connaissance vivante, pratique, précise et approfondie.

Une telle connaissance, Jésus la puise tout d'abord dans « la Loi et les Prophètes ». Il est essentiellement un continuateur : dans son enseignement et dans son oeuvre ; il prend à son compte les données de la révélation divine ; il les considère comme définitivement acquises ; il en fait son solide point de départ. Nous verrons comment son autorité souveraine a confirmé et consacré ce que ses prédécesseurs avaient dit du péché et comment il a dégagé les conséquences profondes et la signification éternelle du message de l'A.T.

En outre, il y a, nous l'avons dit, une relation étroite entre l'idée que les hommes de la Bible se font du péché et celle qu'ils ont de Dieu. En développant le contenu spirituel et moral de l'A.T., qu'il s'est assimilé d'une manière si parfaite, Jésus éclaire sa conception du péché par la connaissance intime, vivante, immédiate qu'il possède du Père céleste. Le sentiment de la culpabilité humaine ne pouvait que s'approfondir et s'intensifier chez Celui en qui s'est incarnée la plus haute idée qu'on pût se faire de la majesté, de la sainteté et de l'amour de Dieu.

Enfin, notons que la sainteté absolue de Jésus-Christ lui conférait une autorité absolument unique pour reconnaître et pour définir le péché. Une conscience pure comme la sienne pouvait seule comprendre le mal dans toute son horreur et le deviner dans ses sources les plus cachées.

Ainsi, la valeur des révélations apportées par le Maître repose sur le triple fondement de sa compréhension parfaite de l'Écriture, de sa communion directe avec le Père céleste et d'une conscience sur laquelle le mal n'a jamais eu la moindre prise ; demandons-nous maintenant comment la nature du péché va se préciser à ses yeux.

Les contemporains de Jésus, et même l'élite de son peuple, se sont considérablement éloignés de l'enseignement prophétique. Il y a cinq siècles que la voix des prophètes a cessé de retentir, et c'est maintenant le triomphe du légalisme et du formalisme, dont ils avaient voulu saper les fondements. Pour les représentants autorisés du judaïsme et les chefs religieux de la nation, la volonté de Dieu, c'est l'accomplissement de la loi mosaïque, envisagée sous son aspect le plus extérieur et considérée comme un ensemble de prescriptions cérémonielles, multiples et précises. Pécher, c'est enfreindre la loi ainsi comprise. Les pécheurs, ce sont d'abord les païens qui, étrangers aux promesses et aux obligations réservées à la race d'Abraham, ignorent complètement les lois et les ordonnances juives. (cf. Ga 2:15 : « Nous sommes Juifs de naissance et non pécheurs d'entre les païens ») Ce sont ensuite, parmi les Juifs eux-mêmes, tous ceux dont la vie n'est pas réglée sur l'observation minutieuse des commandements et des traditions rabbiniques, « les péagers et les gens de mauvaise vie ». Seuls les scribes et les pharisiens, stricts observateurs de la loi, méritent d'être considérés, au sens complet du mot, comme des justes (Mr 2:15-17, Mt 9:10,13).

Fidèle à l'inspiration prophétique, guidé par sa notion profondément spirituelle de la volonté divine, éclairé par une conscience infiniment délicate, Jésus ne pouvait s'en tenir ni à la conception purement extérieure et légale de la sainteté et du mal, ni à la classification tout humaine des justes et des pécheurs. Et ainsi il allait aboutir à un renversement des valeurs reconnues de son temps et opérer une véritable révolution morale.

En premier lieu, Jésus se refuse à accepter la notion que ses contemporains avaient du péché. Les lois mosaïques sont vraies, mais il faut en faire un autre usage que les pharisiens. Pour éviter le mal, il ne suffit pas d'en observer la lettre, il faut aussi en respecter l'esprit. Ainsi l'on commet l'iniquité, non seulement quand on accomplit un meurtre, mais encore quand on se laisse aller à la colère et à la haine, sources profondes du crime ; non seulement quand on consomme l'adultère, mais aussi quand on jette un regard de convoitise charnelle ; non seulement quand on viole un serment, exprimé sous les formes légales, mais encore quand, dans l'exercice ordinaire de la parole, on s'éloigne de la pure et stricte vérité. Et il en est ainsi pour tous les points de la loi divine : la non-résistance aux méchants, l'amour des ennemis, etc (Mt 5:21,48). L'enfant de Dieu doit parvenir à une fidélité intime à la loi et à une perfection morale, qui fasse de lui un imitateur de son Père céleste (verset 48, cf. Eph 5:1). Ne pas arriver à ce degré de sainteté morale, c'est commettre le péché.

En second lieu, ayant une telle idée du mal, Jésus ne pouvait se satisfaire de la justice apparente des pharisiens, ni les mettre dans une caste moralement supérieure et opposée à la catégorie des pécheurs. D'abord, en se plaçant eux-mêmes au pinacle de la sainteté, lès pharisiens pèchent, parce qu'ils manquent de la charité la plus élémentaire et qu'ils jugent avec dureté ceux qui ne partagent pas leurs préjugés. « Allez, leur dit le Maître, apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices » (Mt 9:13, cf. Os 6:6). Ensuite, non seulement les pharisiens manquent d'humilité et d'amour, mais encore, sous leur piété de surface, ils cachent la méchanceté et l'injustice. Pour l'apparence, ils font de longues prières, mais, en même temps, ils dévorent les maisons des veuves (Mt 23:14). Ils payent la dîme des plus infimes sources de leurs revenus, mais ils négligent « ce qui est plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité » (Mt 23:23). « Ils nettoient le dehors de la coupe et du plat et, au dedans, ils sont pleins de rapine et d'intempérance » (verset 25). Au fond, leur péché est encore aggravé par leur hypocrisie (voir ce mot). « Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes » et non pour plaire à Dieu (Mt 23:5 ; cf. Mt 6:2,5-16) ; « ils disent et ne font pas » (Mt 23:3). Avec une éloquente indignation, qui rappelle celle des prophètes, Jésus met au grand jour toutes les tares morales qui se cachent sous cette fausse justice. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impureté. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité... Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (verset 27 et suivant- 33).

Jésus résume le fond de sa pensée tout à la fois sur le sens véritable de la loi divine et sur l'erreur commise par les pharisiens en ce qui la concerne, quand il déclare à ses disciples : « Je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux » (Mt S 20). « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites et observez tout ce qu'ils vous disent, mais n'agissez pas selon leurs oeuvres » (Mt 23:2 et suivant). « Ceux qui disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7:21).

Étendre, bien au delà des étroites limites de la morale pharisaïque, les exigences de la loi divine, c'était élargir la notion de ce péché radical qui est une offense faite au Créateur et constitue une dette (opheïlêma) à son égard ; voir (Mt 6:12) Dette. Dévoiler les tares de ceux qui se prétendent hypocritement d'accord avec Dieu, c'était découvrir, parmi ces prétendus justes, des pécheurs semblables aux autres hommes. Et, par conséquent, le péché compris comme il doit l'être devient un fait réellement universel. Jésus appelle indistinctement tous les hommes « les méchants » (Mt 7:11). Ses contemporains forment « une race adultère et perverse » (Mt 12:39 16:4). Ceux qui, comme le jeune homme riche, croient être parvenus à la justice, se trompent et ne sont pas en mesure d'entrer dans le Royaume de Dieu, parce qu'ils n'ont pas encore pris au sérieux le devoir du renoncement total (Mt 19:16,26). Et celui qui voit le péché, non pas en lui, mais chez le prochain, est plus mauvais que lui. « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil... » (Mt 7:3,5). Seul Jésus, en vertu de sa nature divine, fait exception à cette corruption universelle (Jn 4:34 8:29-46 17:4).

Jésus ne s'en tient pas aux apparences ; il n'envisage pas la réalité morale seulement de l'extérieur. Pour lui, le péché existe là même où les hommes ne savent pas le voir, et, comme les prophètes, Jésus lui reconnaît une retraite cachée, d'où il importe de l'extirper : les profondeurs du coeur humain. Le mal est aux sources profondes de la vie, et par là il souille toutes les pensées, toutes les paroles, toutes les actions humaines. Il empoisonne l'existence à sa base. « C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies » (Mt 15:19). « Race de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor » (Mt 12:34). Le péché se manifeste dans les actes parce qu'il constitue l'être caché, dans l'homme : les fruits sont mauvais parce que l'arbre lui-même est mauvais dans son essence (Mt 7:16,18). Le péché n'est donc pas dans la vie un simple épisode et, pour parler comme les philosophes, un « épiphénomène » ; il est devenu un trait essentiel de la nature humaine et donne à sa conduite une direction persistante qui est foncièrement mauvaise.

Jésus ne se demande pas quelle est l'origine première du mal. Il en constate l'action néfaste dans le coeur de l'homme et dans l'ensemble de l'humanité. Le monde est sous la domination de la « puissance des ténèbres » (Lu 22:53) ou « puissance de l'ennemi » (Lu 10:19), le diable, que le 4 e évangéliste appelle le meurtrier et le menteur (Jn 8:44). Quand on demande au maître de la parabole qui a jeté de l'ivraie dans son champ, il répond : « c'est un ennemi qui a fait cela » ; Jésus précise : « l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable » (Mt 13:28,39). C'est le diable qui, d'après Jésus, enlève la bonne semence dans le coeur de celui qui a écouté la parole de Dieu mais ne l'a pas comprise (Mt 13:19). Jésus explique qu'une parole loyale n'a pas besoin d'une confirmation extérieure : « ce qu'on y ajoute vient du Malin » (Mt 5:37). C'est cet esprit du mal qui fait naître la tentation dans le coeur ; avant l'épreuve de sa mort, le Maître avertit son apôtre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment » (Lu 22:31).

En un mot, pour Jésus l'homme est foncièrement mauvais, puisque son coeur est sous la puissance du péché, et il est soumis à une domination fatale, celle du diable, du moins tant que la grâce divine n'a pas fait son oeuvre de rénovation en lui et ne l'a pas intégré au Royaume de Dieu.

Mais quelles sont les tristes conséquences du pouvoir que Satan exerce dans le monde ?

C'est d'abord la privation de cette liberté, qui appartient aux enfants de Dieu ; c'est l'esclavage. « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jn 8:34, cf. Ro 6:16,22, Tit 3:3,2Pi 2:19). Il faut faire un choix entre deux états, entre deux maîtres : ou Dieu ou Mammon ; tant que l'homme n'a pas accepté de se plier à la volonté de Dieu, il est soumis à la puissance pernicieuse du Malin (Mt 6:21).

En second lieu, la lèpre hideuse du péché offre ce caractère d'être contagieuse et de faire de ceux qui en sont atteints des agents actifs de dissolution et de mort. De là viennent les scandales (voir ce mot), ou occasions de chute pour le prochain, dont le pécheur porte la lourde responsabilité. « Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! » (Mt 18:7). Cette culpabilité s'aggrave quand elle a pour conséquence de conduire au mal « un de ces petits qui croient en moi » et qui auraient pu rester dans l'innocence (Mt 18:6). La contagion du mal, par la force de la parole et de l'exemple, risque d'atteindre les âmes les plus éloignées du mal. Jésus lui-même ne se considère pas comme étant à l'abri de son atteinte. Ne l'entendons-nous pas dire à Pierre, au moment où celui-ci aurait voulu le détourner de la voie du sacrifice, et de sa mission rédemptrice : « Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » ? (Mt 16:23) D'ailleurs, Jésus dépeint le règne de Dieu comme excluant tout ce qui peut faire tomber les hommes. « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité » (Mt 13:41). En d'autres termes, partout où le péché existe, il y a inévitablement une force d'attraction qui entraîne et pervertit les âmes placées dans sa sphère d'action. Et il est juste d'appliquer à la puissance du mal la loi de la solidarité énoncée par l'apôtre Paul : « Nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même » (Ro 14:7). En troisième lieu, le mal qui fait de l'homme son esclave, son auxiliaire et son complice, corrompt la nature tout entière et propage la souffrance, la maladie et la mort. Sans doute, Jésus s'élève contre la conception courante, suivant laquelle il y aurait une relation immédiate et directe entre la douleur et le péché. En présence de l'aveug ! e-né, il proteste contre cette vue étroite des disciples, d'après laquelle une telle infirmité impliquerait nécessairement la responsabilité directe de ce malheureux ou de ses parents (Jn 9:1,3). Et quand on lui parle des Galiléens mis à mort par Pilate, ou des dix-huit personnes sur lesquelles était tombée la tour de Siloé, il répond : « Croyez-vous que ces hommes fussent plus coupables que les autres habitants de la Galilée ou de la Judée ? » (Lu 13:1,5). Cependant, il existe pour Jésus une relation générale et essentielle entre la souffrance et le péché. Le diable est le chef des démons qui provoquent la maladie. Quand le Sauveur libère une malheureuse possédée, il s'écrie avec un accent de miséricorde : « Cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ? » (Lu 13:16). Quand il guérit le démoniaque aveugle et muet, il montre aux pharisiens l'absurdité qu'il V a à l'accuser de chasser les démons par Béelzébul, le prince des démons et l'auteur des maladies et des infirmités (Mt 12:22-30). Avant de rendre la liberté de ses mouvements au paralytique de Capernaüm, il lui pardonne ses péchés, origine première de sa maladie (Mt 9:2,6). Et à l'infirme de Béthesda il dit, après avoir accompli son miracle : « Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire » (Jn 5:14). En somme, si Jésus s'interdit tout jugement sévère sur ceux qu'il a la mission de conduire à la vie (Jn 8:15 : « Vous jugez selon la chair et moi je ne juge personne »), et si, par conséquent, il se refuse à toute application trop étroite de la loi qui unit la douleur au péché, il n'en affirme pas moins l'existence de cette loi générale et il voit dans l'opposition de l'homme à la volonté divine la source de tous les maux qui ont fondu sur l'espèce -humaine.

C'est sur cette terre douloureuse, profondément atteinte par le péché, que Jésus est venu accomplir son oeuvre rédemptrice, « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lu 19:10, cf. Mt 20:28). Seulement, pour obtenir ce salut, il faut que l'homme accepte de passer par la voie de la repentance, c'est-à-dire qu'il reconnaisse son état de péché et qu'il s'en détourne. Les prophètes l'avaient déjà affirmé. Jean-Baptiste, le précurseur, avait préparé le chemin du Sauveur en éveillant chez les multitudes la vive conscience de leur misère et en les conduisant à l'aveu de leurs fautes (Mr 1:4). Jésus ouvre son ministère en proclamant le même message : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt 4:17). Ainsi Jésus, grâce à la puissance divine qui l'habite, accomplit et achève ce qui avait été révélé avant lui. Son enseignement sans égal, son ministère si court, mais si rempli, sa mort expiatoire sur le Calvaire, terme dernier de toute l'action éducatrice et salvatrice du Dieu d'amour, conduisent une humanité perdue au salut depuis si longtemps désiré. Pierre le déclare à ses compatriotes : « C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités » (Ac 3:26). « Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur pour donner à Israël la repentance et le pardon de ses péchés » (Ac 5:31).

Mais, en présence du salut désormais réalisé, un grand devoir s'impose à tous les hommes : celui de l'accepter ; car, sans cela, ils n'ont aucun moyen de se soustraire eux-mêmes et de soustraire le monde à l'odieuse domination de Satan. Ne pas se plier à cette obligation sainte, c'est commettre un péché d'un genre nouveau, le péché suprême, celui qui consiste à repousser la grâce divine et à fermer son coeur et sa vie à l'amour divin, manifesté en Jésus-Christ. C'est sur ce point que nous voyons s'éclairer la conception propre à Jésus et se manifester la révolution morale et spirituelle accomplie par le Sauveur.

En face de lui et de son oeuvre, il y a deux attitudes possibles, mais deux seulement, et ces attitudes sont adoptées par deux catégories d'hommes, opposées l'une à l'autre. --D'abord, « les justes qui n'ont pas besoin de repentance »... Nous (Lu 15:7) savons ce qu'il faut penser de cette prétendue justice, soi-disant exempte de péché. Parce qu'ils estiment ne pas avoir besoin du salut, parce qu'ils ferment volontairement les yeux sur leur situation misérable, parce qu'ils se drapent orgueilleusement dans le manteau de leur hypocrite suffisance, de tels hommes se privent du pardon et de la paix, dont ils ont tout autant besoin que les autres hommes. Pas plus que son Père céleste, Jésus, son fidèle représentant sur la terre, ne songe à violenter la liberté humaine. Il propose, mais il n'impose pas son salut. Le Sauveur ne peut rien contre le refus obstiné de ceux qui s'opposent à sa grâce. Et avec la douceur, mais aussi avec la fermeté qui le caractérisent, il déclare : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin du médecin, mais les malades... Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Mt 9:12 et suivant).

Les pharisiens refusent, et avec eux, dans tous les pays et dans tous les temps, ceux qui s'endurcissent dans leur péché et dans leur incrédulité. Tant que la lumière n'était pas venue dans le monde, la culpabilité n'existait pas, ou, du moins, elle était considérablement atténuée. Savoir la vérité et ne pas vouloir se repentir : voilà le grand crime contre Dieu, la néfaste révolte contre sa volonté sainte et miséricordieuse. « Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché » (Jn 15:22,15:24 9:41). Et, dans de multiples occasions, Jésus montre aux hommes de son pays quelles lourdes responsabilités cette incrédulité fait peser sur leurs épaules (Lu 10:13 et suivant, Mt 12:41 23:37). Cet endurcissement irrémédiable de l'âme, qui a été mise en présence de la lumière et de la grâce, mais qui s'y oppose absolument, c'est ce que Jésus appelle « le péché contre le Saint-Esprit » (Mr 3:22-30, Lu 12:10, Mt 12:22,32), « péché éternel » et pour lequel aucun pardon n'est possible, parce que, en le commettant, l'homme se ferme toute issue qui puisse le conduire à la vérité et au salut.

Mais, en face de ceux qui s'enferment dans leur irréductible opposition, il y a ceux qui acceptent et qui, humblement et simplement, reçoivent le pardon et pénètrent dans le Royaume de Dieu. Ces hommes qui arrivent au salut et à la vie éternelle appartiennent bien souvent à cette classe méprisée de Juifs que leurs compatriotes appellent « les pécheurs », ou bien ils peuvent être au nombre de ces païens pour lesquels les enfants d'Abraham professent le plus souverain mépris. Mais Jésus déclare à ceux qui se croient justes : « Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu » (Mt 21:31). Et dans la touchante parabole dite « en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres », Jésus montre comment le pharisien, fier de sa prétendue valeur morale et religieuse, n'a pas trouvé dans son orgueilleuse prière la paix qui descend d'En-haut, alors que le péager, « se tenant à distance, n'osant pas même lever les yeux au ciel, et se frappant la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur ! », est retourné dans sa maison, enrichi par le pardon divin et renouvelé dans son être spirituel (Lu 18:9-14). Merveille de la grâce céleste, que les hommes ne peuvent songer à s'acquérir par leurs propres mérites, mais qu'ils trouvent dans l'aveu de leur misère. Combien Jésus a eu raison de dire, par conséquent, que les premiers seront les derniers et les derniers les premiers ! (Mt 19:30 20:16, Mr 10:31, Lu 13:30) C'est au salut que la grâce divine appelle tous les hommes. Jésus l'affirme : « Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits » (Mt 18:14). Mais pour parvenir à l'affranchissement et à la vie éternelle, il importe d'accepter le message du Sauveur, d'arriver d'abord, sous l'influence du Saint-Esprit, au sentiment véritable de notre tragique culpabilité, puis de passer par cette nouvelle naissance qui fait de nous des êtres complètement régénérés (Jn 3:1,7).

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com


  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      Osée 6

      6 Qu’on agisse avec bonté : voilà ce que je désire plutôt que des sacrifices ; et qu’on me reconnaisse comme Dieu, plutôt que de consumer des animaux sur l’autel. »

      Matthieu 1

      21 Elle mettra au monde un fils, que tu appelleras Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. »

      Matthieu 4

      17 Dès ce moment, Jésus se mit à prêcher : « Changez de comportement, disait-il, car le Royaume des cieux s’est approché ! »

      Matthieu 5

      21 « Vous avez entendu qu’il a été dit à nos ancêtres : “Tu ne commettras pas de meurtre ; tout homme qui en tue un autre mérite de comparaître devant le juge.”
      37 Si c’est oui, dites “oui”, si c’est non, dites “non”, tout simplement ; ce que l’on dit en plus vient du Mauvais. »
      48 Soyez donc parfaits, tout comme votre Père qui est au ciel est parfait. »

      Matthieu 6

      2 Quand donc tu donnes quelque chose à un pauvre, n’attire pas bruyamment l’attention sur toi, comme le font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues : ils agissent ainsi pour être loués par les hommes. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      5 « Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à prier debout dans les synagogues et au coin des rues pour que tout le monde les voie. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      12 Pardonne-nous nos torts, comme nous pardonnons nous aussi à ceux qui nous ont fait du tort.
      21 Car ton cœur sera toujours là où sont tes richesses. »

      Matthieu 7

      3 Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton œil ?
      5 Hypocrite, enlève d’abord la poutre de ton œil et alors tu verras assez clair pour enlever la paille de l’œil de ton frère.
      11 Tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants. A combien plus forte raison, donc, votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
      16 Vous les reconnaîtrez à leur conduite. On ne cueille pas des raisins sur des buissons d’épines, ni des figues sur des chardons.
      18 Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits ni un arbre malade de bons fruits.
      21 « Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : “Seigneur, Seigneur”, qui entreront dans le Royaume des cieux, mais seulement ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les cieux.

      Matthieu 9

      2 Quelques personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Quand Jésus vit leur foi, il dit au paralysé : « Courage, mon fils ! Tes péchés sont pardonnés ! »
      6 Mais je veux que vous le sachiez : le Fils de l’homme a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés. » Il dit alors au paralysé : « Lève-toi, prends ta civière et rentre chez toi ! »
      10 Jésus prenait un repas dans la maison de Matthieu ; beaucoup de collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation vinrent prendre place à table avec lui et ses disciples.
      12 Jésus les entendit et déclara : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin.
      13 Allez apprendre ce que signifient ces mots prononcés par Dieu : “Je désire la bonté et non des sacrifices d’animaux.” Car je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se savent pécheurs. »

      Matthieu 12

      22 On amena alors à Jésus un homme qui était aveugle et muet parce qu’il était possédé d’un esprit mauvais. Jésus guérit cet homme, de sorte qu’il se mit à parler et à voir.
      23 La foule était remplie d’étonnement et tous disaient : « Serait-il le Fils de David ? »
      24 Quand les Pharisiens les entendirent, ils déclarèrent : « Cet homme ne chasse les esprits mauvais que parce que Béelzébul, leur chef, lui en donne le pouvoir ! »
      25 Mais Jésus connaissait leurs pensées ; il leur dit alors : « Tout royaume dont les habitants luttent les uns contre les autres finit par être détruit. Aucune ville ou aucune famille dont les habitants ou les membres luttent les uns contre les autres ne pourra se maintenir.
      26 Si Satan chasse ce qui est à Satan, il est en lutte contre lui-même ; comment donc son royaume pourra-t-il se maintenir ?
      27 Vous prétendez que je chasse les esprits mauvais parce que Béelzébul m’en donne le pouvoir ; qui donne alors à vos partisans le pouvoir de les chasser ? Vos partisans eux-mêmes démontrent que vous avez tort !
      28 En réalité, c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les esprits mauvais, ce qui signifie que le Royaume de Dieu est déjà venu jusqu’à vous.
      29 « Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et s’emparer de ses biens, s’il n’a pas d’abord ligoté cet homme fort ; mais après l’avoir ligoté, il peut s’emparer de tout dans sa maison.
      30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; et celui qui ne m’aide pas à rassembler disperse.
      32 Celui qui dit une parole contre le Fils de l’homme sera pardonné ; mais celui qui parle contre le Saint-Esprit ne sera pardonné ni dans le monde présent, ni dans le monde à venir. »
      34 Bande de serpents ! Comment pourriez-vous dire de bonnes choses, alors que vous êtes mauvais ? Car la bouche exprime ce dont le cœur est plein.
      39 Jésus leur répondit en ces termes : « Les gens d’aujourd’hui, qui sont mauvais et infidèles à Dieu, réclament un signe miraculeux, mais aucun signe ne leur sera accordé si ce n’est celui du prophète Jonas.
      41 Au jour du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en face des gens d’aujourd’hui et les accuseront, car les Ninivites ont changé de comportement quand ils ont entendu prêcher Jonas. Et il y a ici plus que Jonas !

      Matthieu 13

      19 Ceux qui entendent parler du Royaume et ne comprennent pas sont comme le bord du chemin où tombe la semence : le Mauvais arrive et arrache ce qui a été semé dans leur cœur.
      28 Il leur répondit : “C’est un ennemi qui a fait cela.” Les serviteurs lui demandèrent alors : “Veux-tu que nous allions enlever la mauvaise herbe ?” –
      39 l’ennemi qui sème la mauvaise herbe, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs, ce sont les anges.
      41 le Fils de l’homme enverra ses anges, ils élimineront de son Royaume tous ceux qui détournent de la foi les autres et ceux qui commettent le mal,

      Matthieu 15

      19 Car de son cœur viennent les mauvaises pensées qui le poussent à tuer, commettre l’adultère, vivre dans l’immoralité, voler, prononcer de faux témoignages et dire du mal des autres.

      Matthieu 16

      4 Les gens d’aujourd’hui, qui sont mauvais et infidèles à Dieu, réclament un signe miraculeux, mais aucun signe ne leur sera accordé si ce n’est celui de Jonas. » Puis il les laissa et partit.
      23 Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : « Va-t’en loin de moi, Satan ! Tu es un obstacle sur ma route, car tu ne penses pas comme Dieu, mais comme les êtres humains. »

      Matthieu 18

      6 « Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le noie au fond de la mer.
      7 Quel malheur pour le monde que tous les faits qui entraînent les hommes à pécher ! Ils se produisent fatalement, mais malheur à l’homme qui en est la cause !
      14 De même, votre Père qui est dans les cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits se perde. »

      Matthieu 19

      16 Un homme s’approcha de Jésus et lui demanda : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
      26 Jésus les regarda et leur dit : « C’est impossible aux hommes, mais tout est possible à Dieu. »
      30 Mais beaucoup qui sont maintenant les premiers seront les derniers et beaucoup qui sont maintenant les derniers seront les premiers. »

      Matthieu 20

      16 Ainsi, ajouta Jésus, ceux qui sont les derniers seront les premiers et ceux qui sont les premiers seront les derniers. »
      28 c’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens. »

      Matthieu 21

      31 Lequel des deux a fait la volonté de son père ? » – « Le premier », répondirent-ils. Jésus leur dit alors : « Je vous le déclare, c’est la vérité : les collecteurs d’impôts et les prostituées arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu.

      Matthieu 23

      2 « Les maîtres de la loi et les Pharisiens, dit-il, sont chargés d’expliquer la loi de Moïse.
      3 Vous devez donc leur obéir et accomplir tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leur façon d’agir, car ils ne mettent pas en pratique ce qu’ils enseignent.
      5 Ils accomplissent toutes leurs œuvres de façon que les hommes les remarquent. Ainsi, pour les paroles sacrées qu’ils portent au front ou au bras, ils ont des étuis particulièrement grands ; les franges de leurs manteaux sont exceptionnellement larges.
      14 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous prenez aux veuves tout ce qu’elles possèdent et, en même temps, vous faites de longues prières pour vous faire remarquer. C’est pourquoi vous serez jugés d’autant plus sévèrement ! ]
      23 « Malheur à vous, maîtres de la loi et Pharisiens, hypocrites ! Vous donnez à Dieu le dixième de plantes comme la menthe, le fenouil et le cumin, mais vous négligez les enseignements les plus importants de la loi, tels que la justice, la bonté et la fidélité : c’est pourtant là ce qu’il fallait pratiquer, sans négliger le reste.
      37 « Jérusalem, Jérusalem, toi qui mets à mort les prophètes et tues à coups de pierres ceux que Dieu t’envoie ! Combien de fois ai-je désiré rassembler tes habitants auprès de moi comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, mais vous ne l’avez pas voulu !

      Marc 1

      4 Ainsi, Jean le Baptiste parut dans le désert ; il lançait cet appel : « Changez de comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés. »

      Marc 2

      15 Jésus prit ensuite un repas dans la maison de Lévi. Beaucoup de collecteurs d’impôts et autres gens de mauvaise réputation étaient à table avec lui et ses disciples, car nombreux étaient les hommes de cette sorte qui le suivaient.
      16 Et les maîtres de la loi qui étaient du parti des Pharisiens virent que Jésus mangeait avec tous ces gens ; ils dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les gens de mauvaise réputation ? »
      17 Jésus les entendit et leur déclara : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se sentent pécheurs. »

      Marc 3

      22 Les maîtres de la loi qui étaient venus de Jérusalem disaient : « Béelzébul, le diable, habite en lui ! » Et encore : « C’est le chef des esprits mauvais qui lui donne le pouvoir de chasser ces esprits ! »
      23 Alors Jésus les appela et leur parla en utilisant des images : « Comment Satan peut-il se chasser lui-même ?
      24 Si les membres d’un royaume luttent les uns contre les autres, ce royaume ne peut pas se maintenir ;
      25 et si les membres d’une famille luttent les uns contre les autres, cette famille ne pourra pas se maintenir.
      26 Si donc Satan lutte contre lui-même, s’il est divisé, son pouvoir ne peut pas se maintenir mais prend fin.
Afficher tous les 145 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.