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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PÉCHÉ (6.)

VI Les évangiles.

Jésus, pas plus que ses devanciers, n'est un théoricien ni un théologien. Il est beaucoup plus et mieux que cela : le Sauveur. Il veut réconcilier le monde avec son Créateur et son Père : il veut fonder une humanité nouvelle, le Royaume de Dieu. Sur sa route, voilà le péché, l'éternel ennemi de la race humaine. Pour réaliser le plan divin, la première chose à faire, c'est de supprimer l'obstacle. C'est pourquoi le salut apporté par Jésus-Christ est d'abord la libération à l'égard du péché. Et l'ange définit exactement la mission du Rédempteur quand il dit à Joseph : « C'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1:21).

En un combat semblable à celui que Jésus doit livrer--lutte tragique dans laquelle il donnera sa vie--, le point primordial est de connaître l'adversaire, de deviner ses plans, de savoir ses ruses, de découvrir son repaire. Il suffit d'étudier la pensée de Jésus pour constater que le Maître possède du péché une connaissance vivante, pratique, précise et approfondie.

Une telle connaissance, Jésus la puise tout d'abord dans « la Loi et les Prophètes ». Il est essentiellement un continuateur : dans son enseignement et dans son oeuvre ; il prend à son compte les données de la révélation divine ; il les considère comme définitivement acquises ; il en fait son solide point de départ. Nous verrons comment son autorité souveraine a confirmé et consacré ce que ses prédécesseurs avaient dit du péché et comment il a dégagé les conséquences profondes et la signification éternelle du message de l'A.T.

En outre, il y a, nous l'avons dit, une relation étroite entre l'idée que les hommes de la Bible se font du péché et celle qu'ils ont de Dieu. En développant le contenu spirituel et moral de l'A.T., qu'il s'est assimilé d'une manière si parfaite, Jésus éclaire sa conception du péché par la connaissance intime, vivante, immédiate qu'il possède du Père céleste. Le sentiment de la culpabilité humaine ne pouvait que s'approfondir et s'intensifier chez Celui en qui s'est incarnée la plus haute idée qu'on pût se faire de la majesté, de la sainteté et de l'amour de Dieu.

Enfin, notons que la sainteté absolue de Jésus-Christ lui conférait une autorité absolument unique pour reconnaître et pour définir le péché. Une conscience pure comme la sienne pouvait seule comprendre le mal dans toute son horreur et le deviner dans ses sources les plus cachées.

Ainsi, la valeur des révélations apportées par le Maître repose sur le triple fondement de sa compréhension parfaite de l'Écriture, de sa communion directe avec le Père céleste et d'une conscience sur laquelle le mal n'a jamais eu la moindre prise ; demandons-nous maintenant comment la nature du péché va se préciser à ses yeux.

Les contemporains de Jésus, et même l'élite de son peuple, se sont considérablement éloignés de l'enseignement prophétique. Il y a cinq siècles que la voix des prophètes a cessé de retentir, et c'est maintenant le triomphe du légalisme et du formalisme, dont ils avaient voulu saper les fondements. Pour les représentants autorisés du judaïsme et les chefs religieux de la nation, la volonté de Dieu, c'est l'accomplissement de la loi mosaïque, envisagée sous son aspect le plus extérieur et considérée comme un ensemble de prescriptions cérémonielles, multiples et précises. Pécher, c'est enfreindre la loi ainsi comprise. Les pécheurs, ce sont d'abord les païens qui, étrangers aux promesses et aux obligations réservées à la race d'Abraham, ignorent complètement les lois et les ordonnances juives. (cf. Ga 2:15 : « Nous sommes Juifs de naissance et non pécheurs d'entre les païens ») Ce sont ensuite, parmi les Juifs eux-mêmes, tous ceux dont la vie n'est pas réglée sur l'observation minutieuse des commandements et des traditions rabbiniques, « les péagers et les gens de mauvaise vie ». Seuls les scribes et les pharisiens, stricts observateurs de la loi, méritent d'être considérés, au sens complet du mot, comme des justes (Mr 2:15-17, Mt 9:10,13).

Fidèle à l'inspiration prophétique, guidé par sa notion profondément spirituelle de la volonté divine, éclairé par une conscience infiniment délicate, Jésus ne pouvait s'en tenir ni à la conception purement extérieure et légale de la sainteté et du mal, ni à la classification tout humaine des justes et des pécheurs. Et ainsi il allait aboutir à un renversement des valeurs reconnues de son temps et opérer une véritable révolution morale.

En premier lieu, Jésus se refuse à accepter la notion que ses contemporains avaient du péché. Les lois mosaïques sont vraies, mais il faut en faire un autre usage que les pharisiens. Pour éviter le mal, il ne suffit pas d'en observer la lettre, il faut aussi en respecter l'esprit. Ainsi l'on commet l'iniquité, non seulement quand on accomplit un meurtre, mais encore quand on se laisse aller à la colère et à la haine, sources profondes du crime ; non seulement quand on consomme l'adultère, mais aussi quand on jette un regard de convoitise charnelle ; non seulement quand on viole un serment, exprimé sous les formes légales, mais encore quand, dans l'exercice ordinaire de la parole, on s'éloigne de la pure et stricte vérité. Et il en est ainsi pour tous les points de la loi divine : la non-résistance aux méchants, l'amour des ennemis, etc (Mt 5:21,48). L'enfant de Dieu doit parvenir à une fidélité intime à la loi et à une perfection morale, qui fasse de lui un imitateur de son Père céleste (verset 48, cf. Eph 5:1). Ne pas arriver à ce degré de sainteté morale, c'est commettre le péché.

En second lieu, ayant une telle idée du mal, Jésus ne pouvait se satisfaire de la justice apparente des pharisiens, ni les mettre dans une caste moralement supérieure et opposée à la catégorie des pécheurs. D'abord, en se plaçant eux-mêmes au pinacle de la sainteté, lès pharisiens pèchent, parce qu'ils manquent de la charité la plus élémentaire et qu'ils jugent avec dureté ceux qui ne partagent pas leurs préjugés. « Allez, leur dit le Maître, apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde et non aux sacrifices » (Mt 9:13, cf. Os 6:6). Ensuite, non seulement les pharisiens manquent d'humilité et d'amour, mais encore, sous leur piété de surface, ils cachent la méchanceté et l'injustice. Pour l'apparence, ils font de longues prières, mais, en même temps, ils dévorent les maisons des veuves (Mt 23:14). Ils payent la dîme des plus infimes sources de leurs revenus, mais ils négligent « ce qui est plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la fidélité » (Mt 23:23). « Ils nettoient le dehors de la coupe et du plat et, au dedans, ils sont pleins de rapine et d'intempérance » (verset 25). Au fond, leur péché est encore aggravé par leur hypocrisie (voir ce mot). « Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes » et non pour plaire à Dieu (Mt 23:5 ; cf. Mt 6:2,5-16) ; « ils disent et ne font pas » (Mt 23:3). Avec une éloquente indignation, qui rappelle celle des prophètes, Jésus met au grand jour toutes les tares morales qui se cachent sous cette fausse justice. « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors et qui, au dedans, sont pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impureté. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais au dedans, vous êtes pleins d'hypocrisie et d'iniquité... Serpents, race de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (verset 27 et suivant- 33).

Jésus résume le fond de sa pensée tout à la fois sur le sens véritable de la loi divine et sur l'erreur commise par les pharisiens en ce qui la concerne, quand il déclare à ses disciples : « Je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux » (Mt S 20). « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites et observez tout ce qu'ils vous disent, mais n'agissez pas selon leurs oeuvres » (Mt 23:2 et suivant). « Ceux qui disent : Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7:21).

Étendre, bien au delà des étroites limites de la morale pharisaïque, les exigences de la loi divine, c'était élargir la notion de ce péché radical qui est une offense faite au Créateur et constitue une dette (opheïlêma) à son égard ; voir (Mt 6:12) Dette. Dévoiler les tares de ceux qui se prétendent hypocritement d'accord avec Dieu, c'était découvrir, parmi ces prétendus justes, des pécheurs semblables aux autres hommes. Et, par conséquent, le péché compris comme il doit l'être devient un fait réellement universel. Jésus appelle indistinctement tous les hommes « les méchants » (Mt 7:11). Ses contemporains forment « une race adultère et perverse » (Mt 12:39 16:4). Ceux qui, comme le jeune homme riche, croient être parvenus à la justice, se trompent et ne sont pas en mesure d'entrer dans le Royaume de Dieu, parce qu'ils n'ont pas encore pris au sérieux le devoir du renoncement total (Mt 19:16,26). Et celui qui voit le péché, non pas en lui, mais chez le prochain, est plus mauvais que lui. « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil... » (Mt 7:3,5). Seul Jésus, en vertu de sa nature divine, fait exception à cette corruption universelle (Jn 4:34 8:29-46 17:4).

Jésus ne s'en tient pas aux apparences ; il n'envisage pas la réalité morale seulement de l'extérieur. Pour lui, le péché existe là même où les hommes ne savent pas le voir, et, comme les prophètes, Jésus lui reconnaît une retraite cachée, d'où il importe de l'extirper : les profondeurs du coeur humain. Le mal est aux sources profondes de la vie, et par là il souille toutes les pensées, toutes les paroles, toutes les actions humaines. Il empoisonne l'existence à sa base. « C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies » (Mt 15:19). « Race de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, méchants comme vous l'êtes ? Car c'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son coeur, et l'homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor » (Mt 12:34). Le péché se manifeste dans les actes parce qu'il constitue l'être caché, dans l'homme : les fruits sont mauvais parce que l'arbre lui-même est mauvais dans son essence (Mt 7:16,18). Le péché n'est donc pas dans la vie un simple épisode et, pour parler comme les philosophes, un « épiphénomène » ; il est devenu un trait essentiel de la nature humaine et donne à sa conduite une direction persistante qui est foncièrement mauvaise.

Jésus ne se demande pas quelle est l'origine première du mal. Il en constate l'action néfaste dans le coeur de l'homme et dans l'ensemble de l'humanité. Le monde est sous la domination de la « puissance des ténèbres » (Lu 22:53) ou « puissance de l'ennemi » (Lu 10:19), le diable, que le 4 e évangéliste appelle le meurtrier et le menteur (Jn 8:44). Quand on demande au maître de la parabole qui a jeté de l'ivraie dans son champ, il répond : « c'est un ennemi qui a fait cela » ; Jésus précise : « l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable » (Mt 13:28,39). C'est le diable qui, d'après Jésus, enlève la bonne semence dans le coeur de celui qui a écouté la parole de Dieu mais ne l'a pas comprise (Mt 13:19). Jésus explique qu'une parole loyale n'a pas besoin d'une confirmation extérieure : « ce qu'on y ajoute vient du Malin » (Mt 5:37). C'est cet esprit du mal qui fait naître la tentation dans le coeur ; avant l'épreuve de sa mort, le Maître avertit son apôtre : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment » (Lu 22:31).

En un mot, pour Jésus l'homme est foncièrement mauvais, puisque son coeur est sous la puissance du péché, et il est soumis à une domination fatale, celle du diable, du moins tant que la grâce divine n'a pas fait son oeuvre de rénovation en lui et ne l'a pas intégré au Royaume de Dieu.

Mais quelles sont les tristes conséquences du pouvoir que Satan exerce dans le monde ?

C'est d'abord la privation de cette liberté, qui appartient aux enfants de Dieu ; c'est l'esclavage. « En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jn 8:34, cf. Ro 6:16,22, Tit 3:3,2Pi 2:19). Il faut faire un choix entre deux états, entre deux maîtres : ou Dieu ou Mammon ; tant que l'homme n'a pas accepté de se plier à la volonté de Dieu, il est soumis à la puissance pernicieuse du Malin (Mt 6:21).

En second lieu, la lèpre hideuse du péché offre ce caractère d'être contagieuse et de faire de ceux qui en sont atteints des agents actifs de dissolution et de mort. De là viennent les scandales (voir ce mot), ou occasions de chute pour le prochain, dont le pécheur porte la lourde responsabilité. « Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu'il arrive des scandales ; mais malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! » (Mt 18:7). Cette culpabilité s'aggrave quand elle a pour conséquence de conduire au mal « un de ces petits qui croient en moi » et qui auraient pu rester dans l'innocence (Mt 18:6). La contagion du mal, par la force de la parole et de l'exemple, risque d'atteindre les âmes les plus éloignées du mal. Jésus lui-même ne se considère pas comme étant à l'abri de son atteinte. Ne l'entendons-nous pas dire à Pierre, au moment où celui-ci aurait voulu le détourner de la voie du sacrifice, et de sa mission rédemptrice : « Arrière de moi, Satan ! tu m'es en scandale ; car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes » ? (Mt 16:23) D'ailleurs, Jésus dépeint le règne de Dieu comme excluant tout ce qui peut faire tomber les hommes. « Le Fils de l'homme enverra ses anges, qui arracheront de son royaume tous les scandales et ceux qui commettent l'iniquité » (Mt 13:41). En d'autres termes, partout où le péché existe, il y a inévitablement une force d'attraction qui entraîne et pervertit les âmes placées dans sa sphère d'action. Et il est juste d'appliquer à la puissance du mal la loi de la solidarité énoncée par l'apôtre Paul : « Nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même » (Ro 14:7). En troisième lieu, le mal qui fait de l'homme son esclave, son auxiliaire et son complice, corrompt la nature tout entière et propage la souffrance, la maladie et la mort. Sans doute, Jésus s'élève contre la conception courante, suivant laquelle il y aurait une relation immédiate et directe entre la douleur et le péché. En présence de l'aveug ! e-né, il proteste contre cette vue étroite des disciples, d'après laquelle une telle infirmité impliquerait nécessairement la responsabilité directe de ce malheureux ou de ses parents (Jn 9:1,3). Et quand on lui parle des Galiléens mis à mort par Pilate, ou des dix-huit personnes sur lesquelles était tombée la tour de Siloé, il répond : « Croyez-vous que ces hommes fussent plus coupables que les autres habitants de la Galilée ou de la Judée ? » (Lu 13:1,5). Cependant, il existe pour Jésus une relation générale et essentielle entre la souffrance et le péché. Le diable est le chef des démons qui provoquent la maladie. Quand le Sauveur libère une malheureuse possédée, il s'écrie avec un accent de miséricorde : « Cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat ? » (Lu 13:16). Quand il guérit le démoniaque aveugle et muet, il montre aux pharisiens l'absurdité qu'il V a à l'accuser de chasser les démons par Béelzébul, le prince des démons et l'auteur des maladies et des infirmités (Mt 12:22-30). Avant de rendre la liberté de ses mouvements au paralytique de Capernaüm, il lui pardonne ses péchés, origine première de sa maladie (Mt 9:2,6). Et à l'infirme de Béthesda il dit, après avoir accompli son miracle : « Voici, tu as été guéri ; ne pèche plus de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire » (Jn 5:14). En somme, si Jésus s'interdit tout jugement sévère sur ceux qu'il a la mission de conduire à la vie (Jn 8:15 : « Vous jugez selon la chair et moi je ne juge personne »), et si, par conséquent, il se refuse à toute application trop étroite de la loi qui unit la douleur au péché, il n'en affirme pas moins l'existence de cette loi générale et il voit dans l'opposition de l'homme à la volonté divine la source de tous les maux qui ont fondu sur l'espèce -humaine.

C'est sur cette terre douloureuse, profondément atteinte par le péché, que Jésus est venu accomplir son oeuvre rédemptrice, « Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lu 19:10, cf. Mt 20:28). Seulement, pour obtenir ce salut, il faut que l'homme accepte de passer par la voie de la repentance, c'est-à-dire qu'il reconnaisse son état de péché et qu'il s'en détourne. Les prophètes l'avaient déjà affirmé. Jean-Baptiste, le précurseur, avait préparé le chemin du Sauveur en éveillant chez les multitudes la vive conscience de leur misère et en les conduisant à l'aveu de leurs fautes (Mr 1:4). Jésus ouvre son ministère en proclamant le même message : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche » (Mt 4:17). Ainsi Jésus, grâce à la puissance divine qui l'habite, accomplit et achève ce qui avait été révélé avant lui. Son enseignement sans égal, son ministère si court, mais si rempli, sa mort expiatoire sur le Calvaire, terme dernier de toute l'action éducatrice et salvatrice du Dieu d'amour, conduisent une humanité perdue au salut depuis si longtemps désiré. Pierre le déclare à ses compatriotes : « C'est à vous premièrement que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, en détournant chacun de vous de ses iniquités » (Ac 3:26). « Dieu l'a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur pour donner à Israël la repentance et le pardon de ses péchés » (Ac 5:31).

Mais, en présence du salut désormais réalisé, un grand devoir s'impose à tous les hommes : celui de l'accepter ; car, sans cela, ils n'ont aucun moyen de se soustraire eux-mêmes et de soustraire le monde à l'odieuse domination de Satan. Ne pas se plier à cette obligation sainte, c'est commettre un péché d'un genre nouveau, le péché suprême, celui qui consiste à repousser la grâce divine et à fermer son coeur et sa vie à l'amour divin, manifesté en Jésus-Christ. C'est sur ce point que nous voyons s'éclairer la conception propre à Jésus et se manifester la révolution morale et spirituelle accomplie par le Sauveur.

En face de lui et de son oeuvre, il y a deux attitudes possibles, mais deux seulement, et ces attitudes sont adoptées par deux catégories d'hommes, opposées l'une à l'autre. --D'abord, « les justes qui n'ont pas besoin de repentance »... Nous (Lu 15:7) savons ce qu'il faut penser de cette prétendue justice, soi-disant exempte de péché. Parce qu'ils estiment ne pas avoir besoin du salut, parce qu'ils ferment volontairement les yeux sur leur situation misérable, parce qu'ils se drapent orgueilleusement dans le manteau de leur hypocrite suffisance, de tels hommes se privent du pardon et de la paix, dont ils ont tout autant besoin que les autres hommes. Pas plus que son Père céleste, Jésus, son fidèle représentant sur la terre, ne songe à violenter la liberté humaine. Il propose, mais il n'impose pas son salut. Le Sauveur ne peut rien contre le refus obstiné de ceux qui s'opposent à sa grâce. Et avec la douceur, mais aussi avec la fermeté qui le caractérisent, il déclare : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin du médecin, mais les malades... Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Mt 9:12 et suivant).

Les pharisiens refusent, et avec eux, dans tous les pays et dans tous les temps, ceux qui s'endurcissent dans leur péché et dans leur incrédulité. Tant que la lumière n'était pas venue dans le monde, la culpabilité n'existait pas, ou, du moins, elle était considérablement atténuée. Savoir la vérité et ne pas vouloir se repentir : voilà le grand crime contre Dieu, la néfaste révolte contre sa volonté sainte et miséricordieuse. « Si je n'étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n'auraient pas de péché ; mais maintenant ils n'ont aucune excuse de leur péché » (Jn 15:22,15:24 9:41). Et, dans de multiples occasions, Jésus montre aux hommes de son pays quelles lourdes responsabilités cette incrédulité fait peser sur leurs épaules (Lu 10:13 et suivant, Mt 12:41 23:37). Cet endurcissement irrémédiable de l'âme, qui a été mise en présence de la lumière et de la grâce, mais qui s'y oppose absolument, c'est ce que Jésus appelle « le péché contre le Saint-Esprit » (Mr 3:22-30, Lu 12:10, Mt 12:22,32), « péché éternel » et pour lequel aucun pardon n'est possible, parce que, en le commettant, l'homme se ferme toute issue qui puisse le conduire à la vérité et au salut.

Mais, en face de ceux qui s'enferment dans leur irréductible opposition, il y a ceux qui acceptent et qui, humblement et simplement, reçoivent le pardon et pénètrent dans le Royaume de Dieu. Ces hommes qui arrivent au salut et à la vie éternelle appartiennent bien souvent à cette classe méprisée de Juifs que leurs compatriotes appellent « les pécheurs », ou bien ils peuvent être au nombre de ces païens pour lesquels les enfants d'Abraham professent le plus souverain mépris. Mais Jésus déclare à ceux qui se croient justes : « Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu » (Mt 21:31). Et dans la touchante parabole dite « en vue de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres », Jésus montre comment le pharisien, fier de sa prétendue valeur morale et religieuse, n'a pas trouvé dans son orgueilleuse prière la paix qui descend d'En-haut, alors que le péager, « se tenant à distance, n'osant pas même lever les yeux au ciel, et se frappant la poitrine en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pécheur ! », est retourné dans sa maison, enrichi par le pardon divin et renouvelé dans son être spirituel (Lu 18:9-14). Merveille de la grâce céleste, que les hommes ne peuvent songer à s'acquérir par leurs propres mérites, mais qu'ils trouvent dans l'aveu de leur misère. Combien Jésus a eu raison de dire, par conséquent, que les premiers seront les derniers et les derniers les premiers ! (Mt 19:30 20:16, Mr 10:31, Lu 13:30) C'est au salut que la grâce divine appelle tous les hommes. Jésus l'affirme : « Ce n'est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu'il se perde un seul de ces petits » (Mt 18:14). Mais pour parvenir à l'affranchissement et à la vie éternelle, il importe d'accepter le message du Sauveur, d'arriver d'abord, sous l'influence du Saint-Esprit, au sentiment véritable de notre tragique culpabilité, puis de passer par cette nouvelle naissance qui fait de nous des êtres complètement régénérés (Jn 3:1,7).

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      Lévitique 4

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Transmets ces instructions aux Israélites : Lorsque quelqu'un péchera involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel en faisant des choses qui ne doivent pas se faire,
      3 si c'est le prêtre consacré par onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l'Eternel, en sacrifice d'expiation pour le péché qu'il a commis, un jeune taureau sans défaut.
      4 Il amènera le taureau à l'entrée de la tente de la rencontre, devant l'Eternel. Il posera sa main sur la tête du taureau et l’égorgera devant l'Eternel.
      5 Le prêtre consacré par onction prendra du sang du taureau et l'apportera dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Le prêtre mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Il versera tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      10 Le prêtre enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice de communion et il les brûlera sur l'autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa viande avec sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l'emportera à l’extérieur du camp, dans un endroit pur où l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois ; c'est sur le tas de cendres qu’on le brûlera.
      13 » Si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché involontairement, si sans y prêter attention elle a fait contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendue coupable,
      14 et si le péché commis vient à être découvert, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d'expiation et on l'amènera devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens d'Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Eternel et l’on égorgera le taureau devant l'Eternel.
      16 Le prêtre consacré par onction apportera du sang du taureau dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Puis il versera tout le sang au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l'autel.
      20 Il procédera avec ce taureau exactement comme pour le taureau expiatoire. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour eux, et le pardon leur sera accordé.
      21 Il emportera le taureau à l’extérieur du camp et il le brûlera comme le premier taureau. C'est un sacrifice d'expiation pour l'assemblée.
      22 » Si c'est un chef qui a péché, s’il a fait involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel, son Dieu, des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendu coupable,
      23 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes devant l'Eternel. C'est un sacrifice d'expiation.
      25 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime expiatoire, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera le sang au pied de l'autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de communion. C'est ainsi que le prêtre fera pour ce chef l'expiation de son péché, et le pardon lui sera accordé.
      27 » Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché involontairement en faisant contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et en se rendant ainsi coupable,
      28 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime expiatoire et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      30 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      31 Le prêtre enlèvera toute la graisse, comme on enlève la graisse du sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel ; son odeur sera agréable à l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour cet homme, et le pardon lui sera accordé.
      32 » Si c’est un agneau qu’il offre en sacrifice d'expiation, il offrira une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime et l’égorgera en sacrifice d'expiation à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      34 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le prêtre enlèvera toute la graisse comme on enlève la graisse de l'agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel comme un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et le pardon lui sera accordé.

      Osée 6

      6 En effet, *je prends plaisir à la bonté et non aux sacrifices, à la connaissance de Dieu plus qu’aux holocaustes.

      Matthieu 1

      21 Elle mettra au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »

      Matthieu 4

      17 Dès ce moment, Jésus commença à prêcher et à dire : « Changez d’attitude, car le royaume des cieux est proche. »

      Matthieu 5

      21 » Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : ‘Tu ne commettras pas de meurtre ; celui qui commet un meurtre mérite de passer en jugement.’
      37 Que votre parole soit ‘oui’pour oui, ‘non’pour non ; ce qu'on y ajoute vient du mal.
      48 Soyez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait.

      Matthieu 6

      2 Donc, lorsque tu fais un don à quelqu'un, ne sonne pas de la trompette devant toi, comme le font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues afin de recevoir la gloire qui vient des hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense.
      5 » Lorsque tu pries, ne sois pas comme les hypocrites : ils aiment prier debout dans les synagogues et aux coins des rues pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils ont leur récompense.
      12 pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ;
      21 En effet, là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.

      Matthieu 7

      3 Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère et ne remarques-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?
      5 Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras clair pour retirer la paille de l'œil de ton frère.
      11 Si donc, mauvais comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, votre Père céleste donnera d’autant plus volontiers de bonnes choses à ceux qui les lui demandent.
      16 Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des ronces ou des figues sur des chardons ?
      18 Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
      21 » Ceux qui me disent : ‘Seigneur, Seigneur !’n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père céleste.

      Matthieu 9

      2 Des personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. »
      6 Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, lève-toi – dit-il alors au paralysé –, prends ta civière et retourne chez toi. »
      10 Comme Jésus était à table dans la maison, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples.
      12 Mais Jésus, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades.
      13 Allez apprendre ce que signifie : Je désire la bonté, et non les sacrifices. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. »

      Matthieu 12

      22 Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait.
      23 Toute la foule disait, étonnée : « N'est-ce pas là le Fils de David ? »
      24 Lorsque les pharisiens entendirent cela, ils dirent : « Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, le prince des démons. »
      25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : « Tout royaume confronté à des luttes internes est dévasté, et aucune ville ou famille confrontée à des luttes internes ne peut subsister.
      26 Si Satan chasse Satan, il lutte contre lui-même. Comment donc son royaume subsistera-t-il ?
      27 Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos disciples, par qui les chassent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges.
      28 Mais si c'est par l'Esprit de Dieu que je chasse les démons, alors le royaume de Dieu est venu jusqu'à vous.
      29 Ou encore, comment quelqu'un peut-il entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, s'il n'a pas d'abord attaché cet homme fort ? Alors seulement il pillera sa maison.
      30 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui ne rassemble pas avec moi disperse.
      32 Celui qui parlera contre le Fils de l'homme, cela lui sera pardonné ; mais celui qui parlera contre le Saint-Esprit, le pardon ne lui sera accordé ni dans le monde présent ni dans le monde à venir.
      34 Races de vipères, comment pourriez-vous dire de bonnes choses, mauvais comme vous l'êtes ? En effet, la bouche exprime ce dont le cœur est plein.
      39 Il leur répondit : « Une génération mauvaise et adultère réclame un signe miraculeux, il ne lui sera pas donné d'autre signe que celui du prophète Jonas.
      41 Lors du jugement, les habitants de Ninive se lèveront avec cette génération et la condamneront, parce qu'ils ont changé d’attitude à la prédication de Jonas. Or, il y a ici plus que Jonas.

      Matthieu 13

      19 Lorsqu'un homme entend la parole du royaume et ne la comprend pas, le mauvais vient et enlève ce qui a été semé dans son cœur : cet homme est celui qui a reçu la semence le long du chemin.
      28 Il leur répondit : ‘C'est un ennemi qui a fait cela.’Les serviteurs lui dirent : ‘Veux-tu que nous allions l'arracher ?’
      39 l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges.
      41 le Fils de l'homme enverra ses anges ; ils arracheront de son royaume tous les pièges et ceux qui commettent le mal,

      Matthieu 15

      19 En effet, c'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l'immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies.

      Matthieu 16

      4 Une génération mauvaise et adultère réclame un signe, il ne lui sera pas donné d'autre signe que celui de Jonas [le prophète]. » Puis il les quitta et s'en alla.
      23 Mais Jésus se retourna et dit à Pierre : « Arrière, Satan, tu es un piège pour moi, car tes pensées ne sont pas les pensées de Dieu, mais celles des hommes. »

      Matthieu 18

      6 Mais si quelqu'un fait trébucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu'on suspende à son cou une meule de moulin et qu'on le jette au fond de la mer.
      7 » Malheur au monde à cause des pièges ! Les pièges sont inévitables, mais malheur à l'homme qui en est responsable !
      14 De même, ce n'est pas la volonté de votre Père céleste qu'il se perde un seul de ces petits.

      Matthieu 19

      16 Un homme s'approcha et dit à Jésus : « [Bon] Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? »
      26 Jésus les regarda et leur dit : « Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. »
      30 Bien des premiers seront les derniers et bien des derniers seront les premiers.

      Matthieu 20

      16 Ainsi les derniers seront les premiers et les premiers seront les derniers. [Beaucoup sont invités mais peu sont choisis. ] »
      28 C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. »

      Matthieu 21

      31 Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils répondirent : « Le premier. » Et Jésus leur dit : « Je vous le dis en vérité, les collecteurs d’impôts et les prostituées vous précéderont dans le royaume de Dieu,

      Matthieu 23

      2 en disant : « Les spécialistes de la loi et les pharisiens se sont faits les interprètes de Moïse.
      3 Tout ce qu'ils vous disent [de respecter], faites-le donc et respectez-le, mais n'agissez pas comme eux, car ils disent et ne font pas.
      5 Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes. Ainsi, ils portent de grands phylactères et allongent les franges [de leurs vêtements].
      14 » [Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous dépouillez les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières ; à cause de cela, vous serez jugés plus sévèrement. ]
      23 » Malheur à vous, spécialistes de la loi et pharisiens hypocrites, parce que vous versez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin et que vous laissez ce qu'il y a de plus important dans la loi : la justice, la bonté et la fidélité. C'est cela qu'il fallait pratiquer, sans négliger le reste.
      37 » Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés ! Combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l'avez pas voulu !

      Marc 1

      4 Jean parut ; il baptisait dans le désert et prêchait le baptême de repentance pour le pardon des péchés.

      Marc 2

      15 Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs se mirent aussi à table avec lui et avec ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre.
      16 Le voyant manger avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs, les spécialistes de la loi et les pharisiens dirent à ses disciples : « Pourquoi mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? »
      17 Jésus, qui avait entendu, leur dit : « Ce ne sont pas les bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, [à changer d’attitude]. »

      Marc 3

      22 Les spécialistes de la loi qui étaient descendus de Jérusalem disaient : « Il a en lui Béelzébul ; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons. »
      23 Jésus les appela et leur dit sous forme de paraboles : « Comment Satan peut-il chasser Satan ?
      24 Si un royaume est confronté à des luttes internes, ce royaume ne peut pas subsister,
      25 et si une famille est confrontée à des luttes internes, cette famille ne peut pas subsister.
      26 Si donc Satan se dresse contre lui-même, s’il est divisé, il ne peut pas subsister, c'en est fini de lui.
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