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Dictionnaire Biblique de Top Bible

POÉSIE HÉBRAÏQUE

La poésie est fille de l'émotion. Sur les ailes de l'imagination, elle se laisse emporter dans les régions de l'idéal. Sans émotion, sans imagination, pas de vraie poésie. Pas de poésie non plus sans une forme spéciale d'expression. Ce que le poète a éprouvé, il sent le besoin de le faire entendre dans une langue qui n'est pas celle de tous les jours, dans une langue abondant en images pittoresques, en hyperboles hardies, en mots bien frappés.

Poésie est un terme qui nous vient du grec et qui signifie création. En l'appelant de ce nom, les Grecs voulaient dire que le poète transporte ses auditeurs, ou ses lecteurs, dans un monde qui échappe aux conditions ordinaires de la réalité. C'est un fait dont on doit se souvenir quand on interprète la poésie : les canons de la science ne lui sont pas toujours applicables, et trop d'analyse en anéantit la vie. Il ne faut donc pas nécessairement prendre à la lettre un texte poétique, et on ne doit pas lui reprocher certaines invraisemblances (voir par ex. Jos 10:12,14).

Certains individus ont l'âme poétique et d'autres ne sont à leur aise que dans la prose. Et il en est des peuples comme des individus : tels d'entre eux sont plus particulièrement aptes à la création poétique. Les Sémites, et parmi eux les Hébreux, étaient admirablement doués pour la poésie.

Notons tout d'abord qu'ils avaient l'âme passionnée ; c'est intensément qu'ils aimaient, et ils ne se cachaient pas de haïr intensément. L'Hébreu avait pour son foyer, pour sa patrie, pour son peuple, un amour ardent : « Jérusalem, si je t'oublie, que ma droite s'oublie elle-même ! » (Ps 137:5). Il saluait d'une joie sauvage la ruine des oppresseurs de sa nation ; et celui qui écrasait sur le roc leurs petits enfants, il n'hésitait pas à l'appeler bienheureux ! Il savourait avec délices les joies de l'affection conjugale. Un ami lui était aussi cher qu'un frère. Et ces sentiments si vifs, inspirés par la famille et l'amitié, il les éprouvait au plus haut degré dans le domaine religieux. C'est alors qu'il touchait au sublime.

Remarquons ensuite qu'il avait l'imagination toujours en éveil : la métaphore lui était plus familière que le raisonnement logique. Il avait des choses une vision colorée.

Enfin, constatons que son instinct littéraire était secondé par une langue merveilleusement faite pour l'expression poétique. Le verbe hébreu est loin d'avoir la rigidité à laquelle nous tenons dans nos langues modernes, surtout en français. Il est imprécis, fluide, et opère par suggestion, laissant ainsi le champ libre à l'imagination. La langue hébraïque abhorre ce qui est abstrait. C'est en termes concrets qu'elle s'exprime. La philosophie de l'école eût été mal servie par elle, mais la poésie la trouva à sa mesure. Elle est riche en synonymes permettant de noter les nuances délicates du sentiment et les aspects les plus variés de la nature. Les sons mêmes de cette langue devaient lui assurer une carrière poétique. L'harmonie imitative lui est familière et il semble que la voix peint à l'oreille les scènes qu'elle décrit. Les sifflantes abondent : elles retentissent, aiguës, dans les accents du triomphe ou du chagrin. Les gutturales, profondes, sonores, correspondent à ce qu'il y a de plus intime dans l'âme. Et la gamme des sons de voyelles est sans lacune.

Aussi le lecteur du texte hébraïque ne devra pas se contenter de découvrir seulement le sens des mots qu'il rencontre. Il fera attention à leur forme, à leur son. Il constatera que le poète hébreu, parmi plusieurs synonymes à sa disposition, a su choisir ceux qui lui permettaient de faire entendre ce qu'il avait à dire, qu'il s'agisse, comme dans le cantique de Débora (Jug 5), du galop furieux des rois près des eaux de Méguiddo ou du coup qui fendit la tête de Sisera. Le poète israélite dispose donc d'une langue musicale et il en tire des effets inattendus.

1.

Le rythme de la poésie hébraïque.

Le rythme de la poésie hébraïque se distingue par deux caractères principaux : le parallélisme et les syllabes accentuées.

1° PARALLELISME.

Les formes poétiques varient infiniment d'un peuple et d'un pays à l'autre. Dans notre langue, ce qui différencie la poésie de la prose au point de vue formel, c'est la rime, et trop facilement on pense qu'un morceau littéraire dépourvu de rimes ne peut appartenir à la poésie. C'est une erreur. Les Japonais, par exemple, ont un art poétique entièrement différent du nôtre : un hokku est un petit poème qui contient 17 syllabes, ni plus, ni moins. Que réussit-on à exprimer en 17 syllabes ? Le poète ne peut faire beaucoup plus que suggérer une scène, une pensée. C'est à l'auditeur à compléter l'idée suggérée : ainsi le veut l'art délicat du Japon.

Dans la poésie hébraïque également, la rime ne joue aucun rôle, aucun rôle essentiel tout au moins. On ne peut pas dire qu'elle soit totalement absente. Ainsi, dans le chant de Lémec (Ge 4:23), le poète se plaît à faire entendre plusieurs fois les sons i et im, et cette répétition constitue une espèce de rime ; mais il ne s'agit que d'un phénomène accidentel. Cependant, si la rime est absente, si l'oreille n'est pas agréablement flattée, à la fin des vers, par une série de sons redoublés, l'hébreu a recours à un autre redoublement, non du son toutefois, mais de l'idée. Tous ceux qui ont lu, même dans une traduction, les Psaumes ou le poème de Job, ont été frappés de ce constant balancement de la pensée : aussitôt qu'elle s'est exprimée une première fois, elle se complète ou se corrige par une seconde ligne, soeur de la première. C'est comme un perpétuel duo : une voix retentit ; à peine s'est-elle tue qu'une autre reprend le même thème sous une autre forme, procédant par adjonction, ou par contraste, ou par gradation.

Herder, le génial auteur allemand du XVIII° saint, qui avait si bien retrouvé l'âme de la poésie des Hébreux (Geist der hébreu Poésie), a montré que ce parallélisme est une conséquence naturelle de la forme dialoguée du chant populaire. En entendant ces vers qui se complètent l'un l'autre, ou s'opposent l'un à l'autre, n'a-t-on pas la vision de deux choeurs qui s'avancent, puis se retirent, s'entre-répondant à chaque rencontre, ou encore de deux amoureux échangeant leurs pensées et leurs sentiments, ce qui apparaît d'ailleurs d'une façon bien caractéristique dans le Cantique des Cantiques :

Comme un lis au milieu des épines,

Telle est mon amie parmi les jeunes filles ;

Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt,

Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes (Ca 2:2).

Ce caractère de la poésie hébraïque qui, à l'inverse de la rime, a le grand avantage de subsister à travers les traductions, n'a pu échapper aux lecteurs attentifs de la Bible, et pourtant on s'abstint longtemps d'en établir la théorie. Le premier hébraïsant qui en fit une étude systématique et lui donna un nom, qui a subsisté parce qu'il était parfaitement adéquat, c'est Robert Lowth qui, en 1753, publia un ouvrage intitulé De Sacra Poesi Hebrceorum. Il appelait Parallelismus membrorum cette succession de lignes ou vers se complétant l'un l'autre. Le procédé reconnu par Lowth n'a rien de monotone ni de stéréotypé. On trouve une certaine variété de formes. Lowth distingue :

(a) Parallélisme synonyme : le plus simple et le plus fréquent. La pensée originale est répétée en termes différents, mais équivalents. L'un des plus anciens poèmes hébreux, le chant de guerre de Débora, déjà mentionné, en donne à son début un bon exemple :

Rois, écoutez,

Princes, prêtez l'oreille :

Je chanterai, oui, je chanterai à l'Éternel,

Je psalmodierai à l'Eternel, au Dieu d'Israël (Jug 5:3).

Quelquefois le parallélisme est plus étendu. Voir le début du Ps 1 :

Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, Qui ne s'arrête pas dans la voie des pécheurs, Qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs.

(b) Parallélisme antithétique : le poète fait éclater un contraste entre deux états d'âme, entre deux situations :

Car l'Éternel connaît la voie des justes, Mais la voie des méchants périra (Ps 1:6).

Ces antithèses sont plus que fréquentes dans les Proverbes, qui revêtent tous une forme poétique sans être de la poésie proprement dite :

La malédiction de l'Éternel est dans la maison du méchant, Mais il bénit la demeure des justes (Pr 3:33).

(c) Dans le troisième cas, c'est à peine si l'on peut conserver le terme général de parallélisme. Lowth parlait pourtant de parallélisme synthétique ou constructif ; ici l'idée est amplifiée par le vers qui suit :

C'est moi qui ai oint mon Roi,

En Sion, ma montagne sainte (Ps 2:6).

Souvent la construction se prolonge, et c'est tout un tableau qui se dessine. Voir Ps 1:3:

Il (le juste) est comme un arbre

Planté près des ruisseaux d'eau,

Qui donne son fruit en sa saison,

Et dont le feuillage ne se flétrit point :

Tout ce qu'il fait lui réussit.

On pourrait énumérer encore d'autres formes de parallélisme ; mais, en réalité, elles ne sont que des variantes de la forme synthétique. Parfois un mot est répété dans deux ou trois lignes successives, quelque chose de nouveau venant s'ajouter chaque fois au thème primitif. Ainsi Ps 29:1 et suivant :

Rendez à l'Éternel, fils du Tout-Puissant, Rendez à l'Eternel gloire et honneur, Rendez à l'Éternel gloire pour son nom.

Cette redondance poétique est frappante dans les cantiques de Mahaloth ou des Pèlerinages (Ps 120 à Ps134).

Voir, par exemple, au Ps 121 :

Vers les collines je lève les yeux :

D'où me viendra le secours ?

Le secours me vient de l'Éternel,

Qui a fait les cieux et ! a terre.

Il ne permettra point que ton pied chancelle ;

Celui qui te garde ne sommeillera point.

Non, il ne sommeille ni ne dort,

Celui qui garde Israël.

L'Éternel te gardera de tout mal,

Il gardera ton âme ;

L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée,

Dès maintenant et à jamais.

2° SYLLABES ACCENTUEES.

Ce parallélisme, qui est un caractère si frappant, si constant, de la poésie hébraïque, constitue-t-il à lui seul la forme poétique de cette littérature ? C'est ce que nous avons maintenant à examiner. L'éducation classique des philologues européens les poussa longtemps à chercher dans les stiches ou lignes hébraïques l'équivalent, ou à peu près, du vers grec ou latin. Ils essayaient de trouver des « pieds », composés de syllabes longues et brèves régulièrement disposées.

Il faut le reconnaître, toute tentative dans cette direction a été un insuccès : il y a bien en hébreu des syllabes longues et brèves, mais on n'arrive pas à établir que leur quantité ait jamais joué un rôle essentiel dans la poésie. L'échec des recherches faites sur la base de la prosodie classique a été si complet que le grand hébraïsant hollandais Kuenen (Historisch-Critisch Onderzoek, III, 14) crut pouvoir clore le débat par cette déclaration catégorique : « La poésie d'Israël n'est pas métrique. » Selon lui, il n'y avait rien à trouver en dehors du parallélisme. Cependant, toute poésie populaire primitive étant destinée à être chantée, il est impossible d'être satisfait de ce verdict. Le vers hébreu ne pouvait être construit sans avoir en vue les exigences du chant, et par conséquent sans qu'il y eût dans chaque ligne des temps faibles et des temps forts. La voix a besoin de points d'appui régulièrement espacés. Et si l'on se rend compte que ces hymnes des vieux Hébreux étaient accompagnés d'instruments faisant plus de bruit qu'ils ne donnaient de son : tambourins, cymbales, castagnettes, instruments qui marquaient nettement la mesure et sollicitaient le pied à la danse, on se dit que le verset sémite devait faire apparaître ces nervures de la phrase musicale.

En 1813, J.J. Bellermann, publiant à Berlin un Essai sur le mètre hébraïque, émettait plusieurs principes qui, après lui, ont été vérifiés et développés par d'autres chercheurs, comme Ernest Meier de Tubingue (Die Form der hébreu Poésie) et plus récemment Julius Ley (Grundziige des Rythmus). L'un des derniers livres sur ce sujet (The Poets of the O.T.), écrit par A.R. Gordon, professeur à St-Andrews (Ecosse), présente la question d'une façon particulièrement claire.

Des travaux de ces hébraïsants il résulte que le mètre de la poésie d'Israël est constitué par un certain nombre d 'accents, nous voulons dire par ce mot de syllabes fortement marquées dans chaque vers, les intervalles entre ces syllabes accentuées étant remplis par des syllabes atones, dont le nombre peut varier d'un vers à l'autre sans faire tort au mètre. Ces syllabes atones étaient prononcées très rapidement. Généralement deux syllabes atones sont suivies d'une syllabe accentuée, ce qui donne un pied qui n'est pas sans analogie avec l'anapeste de la métrique classique, mais parfois il y a une seule syllabe atone précédant l'accent, ou bien, au contraire, il y en a trois. Quant au nombre de syllabes accentuées dans un vers, il n'y a pas de règle uniforme.

Dans les Psaumes, le Cantique des Cantiques et Job, on trouve généralement trois accents par vers. Nous pouvons nous faire une idée assez exacte de ce rythme, même en français, par le début des Ps 127 Ps 121 :

Si l'Eternel ne bâtit la maison,

Ceux qui la bâtissent travaillent en vain..

Je lève mes yeux vers les montagnes : D'où me viendra le secours ? Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre

Dans les chants de guerre et dans certains psaumes particulièrement majestueux, le 46 e et le 68 e par exemple, nous trouvons une ligne plus longue et quatre accents au lieu de trois. En français, Ps 46:2 fait assez bien apparaître ce rythme : Dieu est pour nous un refuge et un appui.

Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.

Remarquons qu'à bien examiner notre hexamètre classique français, nous y trouvons toujours quatre accents. On s'en convaincra en ouvrant l'Art poétique de Boileau. Ce régulateur de la prosodie française eût peut-être éprouvé quelque surprise si on lui eût parlé de ces quatre accents ; mais ils y sont néanmoins, et il a observé cette règle sans la connaître.

Ailleurs, en hébreu, la ligne est au contraire raccourcie, le rythme est plus rapide, ce qui est un signe d'émotion, et surtout de gaieté.

Par ex., Ca 2:8 et suivants :

C'est la voix de mon bien-aimé

Le voici, il vient, Sautant sur les montagnes,

Bondissant sur les collines.

Le mètre le plus remarquable est le mètre élégiaque, ou pentamètre élégiaque, composé d'un vers à trois accents, suivi d'un vers à deux. On peut aussi le considérer comme un vers de cinq temps dont le premier hémistiche a trois accents et le second seulement deux. Le livre des Lamentations est composé de vers ainsi construits. La 3:28 nous en donne l'idée en français :

L'Éternel a de la bonté pour qui espère en lui

Pour l' âme qui le cherche ;

Il est bon d'attendre en silence

Le secours de l'Eternel. Il est bon pour l'homme de porter

Le joug dans sa jeunesse.

Du reste, ce n'est pas seulement dans le second livre attribué à Jérémie qu'on trouve ce rythme poétique. Il est fréquent dans le second Ésaïe, dans les psaumes des pèlerinages, et même dans certains psaumes exprimant la joie : l'émotion joyeuse, comme l'émotion douloureuse, ne vient-elle pas nous serrer la gorge et couper nos paroles ? Le Ps 23, le plus connu de tout le psautier, a ce rythme, et quelques versets de la traduction française le laissent transparaître ; ainsi Ps 23:5 :

Tu dresses devant moi une fable

En face de mes adversaires.

Tu oins d'huile ma tête,

Et ma coupe déborde.

Le verset, dans les livres poétiques, est généralement composé de deux lignes, plus rarement de trois (Ps 4:2) ou même de quatre (Ps 1:3). Il contient les divers membres d'un parallélisme. Plusieurs versets réunis peuvent former une strophe, laquelle souvent est terminée par un refrain. Voir par exemple, aux Ps 42 Ps 43 --qui à l'origine n'en formaient qu'un--la répétition de l'exhortation que le psalmiste adresse à son âme (42:6,12 43:5). Remarquer aussi le beau refrain, modifié d'une strophe à l'autre, de Ps 107:8,15,21,31.

Pour le sens de l'expression sélah, qui marque certaines fins de strophes, voir Sélah. Pour les poèmes dits alphabétiques, voir ce dernier mot.

2.

L'inspiration de la poésie hébraïque.

L'A. T, est un livre religieux, le trésor des expériences intimes des hommes de Dieu de l'ancienne alliance. Mais la religion ne fait pas la guerre aux diverses manifestations de la vie. « Rien de ce qui est humain ne lui est étranger. » On ne peut donc s'étonner de rencontrer dans l'Écriture sainte des fragments de poésie populaire, parfois sans caractère spécifiquement religieux.

A propos du creusement d'un puits au désert, nous trouvons un petit chant, tel qu'on en a fréquemment composé en pareille occasion (No 21:17 et suivant). Dans Esa 5, nous avons un chant de vendangeurs, comme ceux dont la cadence accompagnait, pleine d'allégresse, le piétinement des grappes dans la cuve. (cf. Jer 48:33) Un tout petit fragment d'un chant analogue apparaît Esa 65:8 :

Ne détruis pas (cette grappe), Car elle renferme une bénédiction.

Il est intéressant de noter que l'air des Ps 57, Ps 58, Ps 59, Ps 75 est justement nommé « Ne détruis pas ! », preuve que les auteurs de chants religieux empruntaient leurs mélodies aux chansons populaires, comme on le faisait au XVI e siècle, comme on le fait encore aujourd'hui. Les suscriptions de plusieurs psaumes ont conservé les titres, tout au moins, de poèmes lyriques hébreux : « Biche de l'aurore » (Ps 22:1) ; « Les lis » (Ps 45:1,60:1) ; « Colombe des térébinthes lointains » (Ps 56:1). Ps 126:6 et Esa 9:3 renferment des allusions aux chants des moissonneurs, et Jug 5:11,16 à ceux des bergers, jouant de la flûte en rassemblant leurs troupeaux.

Israël était un peuple guerrier. Qu'on ne s'étonne donc pas de trouver en abondance dans la Bible des chants de combat, des hymnes de victoire, rudes, sanguinaires parfois. (cf. Ge 4:23 et suivant) L'un des plus anciens est celui de Marie, soeur de Moïse, après la sortie d'Egypte :

Chantez à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire.

Le cheval et son cavalier, il les a précipités dans la mer (Ex 15:21).

Jug 11:34 parle de la fille de Jephté sortant avec ses compagnes pour chanter la victoire de son père, et 1Sa 18:7 nous a conservé le refrain populaire gui saluait les exploits de David, à l'indignation de Saül. Un petit chant révolutionnaire est consigné dans 1Ro 12:16 :

Point de part pour nous avec David, Point d'héritage avec le fils d'Isaï ! Chacun à sa tente, hommes d'Israël !

Le plus dramatique des chants de guerre d'Israël est, sans conteste, le cantique de Débora (Jug 5), qui donne une si vivante image de ce qui se passait à l'époque des Juges.

On trouve dans l'A. T, quelques exemples de satire No 21:27 et suivants se moque de Moab vaincu. Dans Jug 15:16, Samson se glorifie des exploits remportés avec sa mâchoire d'âne.

Nous trouvons l' histoire de la race exprimée dans de petits poèmes, qui sont donnés comme des présages d'un avenir heureux ou malheureux. Voir Ge 9:23-27 25:23, et surtout No 23 et No 24 où Balaam décrit le sort de la nation que Balak aurait voulu faire maudire, ou encore Ge 49 qui, sous le nom de « Bénédiction de Jacob », décrit le caractère des diverses tribus de la façon la plus pittoresque et la plus exacte. Un autre exemple est fourni par la « Bénédiction de Moïse » (De 33), qui reflète les circonstances de l'époque postérieure au schisme.

Dans la Bible nous ne trouvons guère de traces de rondes d'enfants (voir cependant Mt 11:16 et suivant). On trouve des épithalames dans le Cantique. Selon l'explication la plus généralement admise aujourd'hui, il renferme une collection de chants de mariage, que l'on entonnait successivement pendant les sept journées de la période des noces (voir Cantique des cantiques). La mort d'un bien-aimé faisait aussi retentir la lyre du poète. David composa deux chants funèbres, l'un qui exprime sa désolation lors de la mort de Jonathan et du père de celui-ci, Saül (2Sa 1:19 et suivants), l'autre en l'honneur d'Abner (2Sa 3:33 et suivant). La nature, ou sévère, ou riante, et toujours fidèlement observée, a été chantée d'une façon fraîche et pittoresque par les poètes de l'A. T, (voir entre autres Job 36:22-37:13 40:10-41:25, Ps 104, Ca 2:10,13).

Mais la poésie hébraïque est avant tout religieuse. Ce caractère n'est pas absent de plusieurs des hymnes que nous avons cités : le cantique de Débora est un hymne à l'Éternel, le Dieu des combats. Il se trouve aussi dans certaines salutations poétiques (Ru 2:4, Ps 129:8). C'est avec les psaumes qu'il apparaît dans toute sa netteté, et si riche est le trésor contenu dans cette collection des cantiques d'Israël, qu'il a édifié l'Église primitive aussi bien que les Israélites pieux, plus tard les Églises de la Réforme, et qu'aujourd'hui encore nos âmes y trouvent joie et réconfort (voir Psaumes).

Une bonne partie de la poésie hébraïque est contenue dans les livres des prophètes (voir ce mot). Soumis aux règles du rythme, leurs oracles pouvaient être chantés. Du reste nous trouvons, ici et là, des cantiques proprement dits : Esa 12, Esa 26.

On peut dire que le domaine de la poésie hébraïque s'étend jusqu'au N.T. L'évangile de Luc (voir art.) renferme quelques cantiques des premiers jours de la nouvelle alliance. Ils n'inaugurent aucune forme inusitée, et leur original araméen suivait sans doute les règles de la poésie hébraïque énoncées plus haut (Lu 1:16-55,68-79) Nôtre Seigneur a dû souvent donner une forme poétique rythmée à ses discours, comme le faisaient les prophètes. (cf. Mt 11:28,30) Dans les épîtres également, et dans l'Apocalypse, se trouvent des cantiques chrétiens, qui continuaient la grande tradition hébraïque (Ro 8:31,39,1Ti 3:16, Ap 4:11 5:9 et suivant) et qui l'amenèrent à son couronnement. Voir Chant. Ch. B.

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      29 Puis il leur donna cet ordre : « Je vais rejoindre les miens. Enterrez-moi avec mes pères dans la grotte qui se trouve dans le champ d'Ephron le Hittite,
      30 dans la grotte du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré dans le pays de Canaan. C'est le champ qu'Abraham a acheté à Ephron le Hittite comme propriété funéraire.
      31 C’est là qu’on a enterré Abraham et sa femme Sara, là qu’on a enterré Isaac et sa femme Rebecca, et c’est là que j'ai enterré Léa.
      32 Le champ et la grotte qui s'y trouve ont été achetés aux Hittites. »
      33 Lorsque Jacob eut fini de donner ses ordres à ses fils, il remit ses pieds dans le lit, il expira et alla rejoindre les siens.

      Exode 15

      21 Miriam répondait aux Israélites : « Chantez en l’honneur de l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité le cheval et son cavalier dans la mer. »

      Nombres 21

      17 Alors Israël chanta ce cantique : « Monte, puits ! Chantez en son honneur !
      27 C'est pourquoi les poètes disent : « Venez à Hesbon ! Que la ville de Sihon soit reconstruite et fortifiée !

      Nombres 23

      1 Balaam dit à Balak : « Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi ici 7 taureaux et 7 béliers. »
      2 Balak fit ce que Balaam avait dit, et Balak et Balaam offrirent un taureau et un bélier sur chaque autel.
      3 Balaam dit à Balak : « Tiens-toi près de ton holocauste, tandis que je m'éloignerai. Peut-être que l'Eternel viendra à ma rencontre. Je te dirai alors ce qu'il me révélera. » Et il se rendit sur une hauteur.
      4 Dieu vint à la rencontre de Balaam et Balaam lui dit : « J'ai dressé 7 autels et j'ai offert un taureau et un bélier sur chaque autel. »
      5 L'Eternel mit des paroles dans la bouche de Balaam et lui dit : « Retourne vers Balak et transmets-lui ce message. »
      6 Balaam retourna vers Balak ; celui-ci se tenait près de son holocauste avec tous les chefs de Moab.
      7 Balaam prononça son oracle : « Balak m'a fait descendre d'Aram, le roi de Moab m'a fait descendre des montagnes de l'Orient. ‘Viens, maudis Jacob pour moi ! Viens, irrite-toi contre Israël !’
      8 Comment pourrais-je maudire celui que Dieu n'a pas maudit ? Comment pourrais-je être irrité quand l'Eternel n'est pas irrité ?
      9 Je le vois du sommet des rochers, je le contemple du haut des collines : c'est un peuple qui habite à part et qui ne fait pas partie des nations.
      10 Qui peut compter la poussière de Jacob et dire à quel nombre correspond le quart d'Israël ? Que je meure de la mort des justes et que ma fin soit semblable à la leur ! »
      11 Balak dit à Balaam : « Que m'as-tu fait ? Je t'ai engagé pour maudire mon ennemi et voici que tu le bénis ! »
      12 Il répondit : « Ne veillerai-je pas à dire ce que l'Eternel met dans ma bouche ? »
      13 Balak lui dit : « Viens donc avec moi à un autre endroit d'où tu le verras. Tu n'en verras qu'une partie, tu ne le verras pas dans son entier. Et de là maudis-le pour moi. »
      14 Balak conduisit Balaam au champ de Tsophim, sur le sommet du Pisga. Il construisit 7 autels et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.
      15 Balaam dit à Balak : « Tiens-toi ici, près de ton holocauste, tandis que j'irai à la rencontre de Dieu. »
      16 L'Eternel vint à la rencontre de Balaam. Il mit des paroles dans sa bouche et lui dit : « Retourne vers Balak et transmets ce message. »
      17 Balaam retourna vers Balak ; celui-ci se tenait près de son holocauste avec les chefs de Moab. Balak lui demanda : « Qu'est-ce que l'Eternel a dit ? »
      18 Balaam prononça son oracle : « Lève-toi, Balak, écoute ! Prête-moi l'oreille, fils de Tsippor !
      19 Dieu n'est pas un homme pour mentir, ni le fils d'un homme pour revenir sur sa décision. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'accomplira-t-il pas ?
      20 » Voici, j'ai reçu l'ordre de bénir : il a béni, je ne révoquerai pas sa décision.
      21 Il n'aperçoit pas de mal en Jacob, il ne voit pas d'injustice en Israël. L'Eternel, son Dieu, est avec lui ; chez lui retentit l’acclamation réservée au roi.
      22 Dieu les a fait sortir d'Egypte, il possède la force du buffle.
      23 » La magie ne peut rien contre Jacob, ni la divination contre Israël. Au moment fixé, on dit à Jacob et à Israël ce que Dieu a fait.
      24 C'est un peuple qui se lève comme une lionne et qui se dresse comme un lion. Il ne se couche pas tant qu'il n’a pas dévoré sa proie et bu le sang de ses victimes. »
      25 Balak dit à Balaam : « Si tu ne le maudis pas, au moins ne le bénis pas ! »
      26 Balaam répondit à Balak : « Ne t'ai-je pas dit que je ferais tout ce que l'Eternel dirait ? »
      27 Balak dit à Balaam : « Viens donc, je vais te conduire à un autre endroit. Peut-être Dieu trouvera-t-il bon que de là tu maudisses ce peuple pour moi. »
      28 Balak conduisit Balaam sur le sommet du Peor, d’où l’on domine le désert.
      29 Balaam dit à Balak : « Construis-moi ici 7 autels et prépare-moi ici 7 taureaux et 7 béliers. »
      30 Balak fit ce que Balaam avait dit et offrit un taureau et un bélier sur chaque autel.

      Nombres 24

      1 Balaam vit qu’il plaisait à l'Eternel de bénir Israël et il n'alla pas, comme les autres fois, à la rencontre de pratiques magiques. En revanche, il se tourna du côté du désert.
      2 En levant les yeux, Balaam vit Israël qui campait par tribus. Alors l'Esprit de Dieu fut sur lui.
      3 Balaam prononça son oracle : « Déclaration de Balaam, fils de Beor, déclaration de l'homme qui a l'œil ouvert,
      4 déclaration de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui discerne la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent.
      5 » Qu'elles sont belles, tes tentes, Jacob, tes habitations, Israël !
      6 Elles s'étendent comme des vallées, comme des jardins près d'un fleuve, comme des aloès que l'Eternel a plantés, comme des cèdres le long de l’eau.
      7 » L'eau déborde de ses seaux et sa semence est abondamment arrosée. Son roi s'élève au-dessus d'Agag et son royaume devient puissant.
      8 Dieu l'a fait sortir d'Egypte, il possède la force du buffle. Il dévore les nations qui l’attaquent, il brise leurs os et les abat de ses flèches.
      9 » *Il plie les genoux, il se couche comme un lion, comme une lionne : qui le fera se lever ? *Béni soit celui qui te bénira et maudit soit celui qui te maudira ! »
      10 La colère de Balak s'enflamma contre Balaam. Il frappa des mains et dit à Balaam : « C'est pour maudire mes ennemis que je t'ai appelé et voici que tu les as bénis déjà trois fois.
      11 Fuis maintenant, va-t'en chez toi ! J'avais dit que je te rendrais des honneurs, mais l'Eternel t'empêche de les recevoir. »
      12 Balaam répondit à Balak : « Eh ! N'ai-je pas dit aux messagers que tu m'as envoyés :
      13 ‘Même si Balak me donnait sa maison pleine d'argent et d'or, je ne pourrais faire de moi-même ni bien ni mal qui enfreigne l'ordre de l'Eternel. Je répéterai ce que dira l'Eternel’ ?
      14 Maintenant, je retourne vers mon peuple. Viens, je vais t'annoncer ce que ce peuple fera au tien dans l’avenir. »
      15 Balaam prononça son oracle : « Déclaration de Balaam, fils de Beor, déclaration de l'homme qui a l'œil ouvert,
      16 déclaration de celui qui entend les paroles de Dieu, de celui qui possède la connaissance du Très-Haut, de celui qui discerne la vision du Tout-Puissant, de celui qui se prosterne et dont les yeux s'ouvrent.
      17 » Je le vois, mais non pour maintenant, je le contemple, mais non de près : un astre sort de Jacob, un sceptre s'élève d'Israël. Il transperce les flancs de Moab et renverse tous les descendants de Seth.
      18 Il se rend maître d'Edom, il se rend maître de Séir, ses ennemis. Israël manifeste sa force.
      19 Celui qui sort de Jacob règne en souverain, il fait mourir ceux qui s'échappent des villes. »
      20 Balaam vit Amalek et il prononça son oracle : « Amalek est la première des nations, mais un jour il sera détruit. »
      21 Balaam vit les Kéniens et il prononça son oracle : « Ton habitation est solide et ton nid est posé sur le rocher,
      22 mais le Kénien sera chassé quand l'Assyrien t'emmènera prisonnier. »
      23 Balaam prononça son oracle : « Quel malheur ! Qui survivra lorsque Dieu aura établi l’Assyrien ?
      24 Mais des bateaux viendront de Kittim : ils humilieront l'Assyrien, ils humilieront l'Hébreu et lui aussi sera détruit. »
      25 Balaam se leva, partit et retourna chez lui. Balak s'en alla aussi de son côté.

      Josué 10

      12 Alors Josué parla à l'Eternel, le jour où l'Eternel livra les Amoréens aux Israélites, et il dit devant Israël : « Soleil, arrête-toi sur Gabaon et toi, lune, sur la vallée d'Ajalon ! »
      14 Il n'y a pas eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l'Eternel ait écouté la voix d'un homme, car l'Eternel combattait pour Israël.

      Juges 5

      1 Ce jour-là, Débora chanta le cantique que voici avec Barak, fils d'Abinoam :
      2 « Des chefs se sont mis à la tête du peuple en Israël, #et le peuple s'est montré prêt à combattre. #Bénissez-en l'Eternel !
      3 » Rois, écoutez ! Princes, prêtez l'oreille ! #Je chanterai, oui, je chanterai en l’honneur de l'Eternel, #je chanterai en l’honneur de l'Eternel, le Dieu d'Israël.
      4 » Eternel, quand tu es sorti de Séir, #quand tu t'es avancé, venant des champs d'Edom, #la terre a tremblé et le ciel a ruisselé, #les nuages ont déversé leur eau. #
      5 Les montagnes se sont liquéfiées devant l'Eternel, #le Sinaï a tremblé devant l'Eternel, le Dieu d'Israël.
      6 » A l’époque de Shamgar, fils d'Anath, #à l’époque de Jaël, les routes étaient abandonnées, #et ceux qui voyageaient prenaient des chemins détournés. #
      7 Les chefs étaient sans force en Israël, sans force, #quand je me suis levée, moi, Débora, #quand je me suis levée comme une mère en Israël. #
      8 Le peuple avait choisi de nouveaux dieux : #alors la guerre était aux portes. #On ne voyait ni bouclier ni lance #pour 40'000 hommes en Israël.
      9 » Mon cœur est avec les chefs d'Israël, #avec ceux du peuple qui se sont montrés prêts à combattre. #Bénissez l'Eternel !
      10 » Vous qui montez de blanches ânesses, #vous qui avez pour sièges des tapis #et vous qui marchez sur les routes, chantez ! #
      11 Que de leur voix, du milieu des abreuvoirs, #les porteurs d’eau célèbrent les bienfaits de l'Eternel, #les bienfaits de son chef en Israël ! » Alors le peuple de l'Eternel est descendu vers les portes : #
      12 ‘Réveille-toi, réveille-toi, Débora ! #Réveille-toi, réveille-toi, dis un cantique ! #Lève-toi, Barak, emmène tes prisonniers, fils d'Abinoam !’
      13 » Alors un reste du peuple a triomphé des puissants, #l'Eternel m’a donné la victoire sur les héros. #
      14 D'Ephraïm sont arrivés les habitants d'Amalek, #à ta suite a marché Benjamin comme membre de ta troupe. #De Makir sont venus des chefs, #et de Zabulon des commandants. #
      15 Les princes d'Issacar ont accompagné Débora, #et Issacar a suivi Barak. #Il a été envoyé sur ses pas dans la vallée. » Mais près des ruisseaux de Ruben, #grandes ont été les délibérations du cœur ! #
      16 Pourquoi es-tu resté au milieu des étables #à écouter le bêlement des troupeaux ? #Près des ruisseaux de Ruben, #grandes ont été les délibérations du cœur ! #
      17 Galaad, de l’autre côté du Jourdain, n'a pas quitté sa demeure. #Pourquoi Dan est-il resté sur les bateaux ? #Aser s'est assis sur le rivage de la mer #et s'est reposé dans ses ports.
      18 » Mais Zabulon est un peuple qui a affronté la mort, #et Nephthali de même, #sur les hauteurs des champs. #
      19 Les rois sont venus, ils ont combattu. #Alors les rois de Canaan ont combattu #à Thaanac, vers les eaux de Meguiddo. #Ils n’ont remporté ni butin ni argent. #
      20 Du haut du ciel on a combattu, #depuis leur parcours les étoiles ont combattu contre Sisera. #
      21 Le torrent du Kison les a entraînés, #le torrent des temps anciens, le torrent du Kison. #Mon âme, va de l’avant, sois forte ! #
      22 Alors les sabots des chevaux ont retenti, #dans la course, dans la course précipitée de leurs guerriers.
      23 » Maudissez Méroz, dit l'ange de l'Eternel, #maudissez, maudissez ses habitants, #car ils ne sont pas venus au secours de l'Eternel, #au secours de l'Eternel, parmi les hommes vaillants.
      24 » Que Jaël, la femme de Héber le Kénien, #soit bénie parmi les femmes ! #Qu’elle soit bénie parmi les femmes qui habitent sous les tentes ! #
      25 Il a demandé de l'eau, elle a donné du lait ; #dans la coupe d'honneur elle a présenté du lait caillé. #
      26 D'une main elle a pris le pieu, #et de l’autre le marteau des ouvriers. #Elle a frappé Sisera, lui a fendu la tête, #fracassé et transpercé la tempe. #
      27 Aux pieds de Jaël il s'est affaissé, #il est tombé, il s'est couché. #A ses pieds il s'est affaissé, il est tombé. #Là même où il s'est affaissé, il est tombé sans vie.
      28 » Par la fenêtre, à travers le treillis, #la mère de Sisera regarde et s'écrie : # ‘Pourquoi son char tarde-t-il à venir ? #Pourquoi ses chars vont-ils si lentement ?’#
      29 Les plus sages parmi ses femmes lui répondent, #et elle se répète à elle-même : #
      30 ‘N’est-ce pas parce qu’ils trouvent du butin ? N’est-ce pas parce qu’ils se le partagent ? #Une jeune fille, deux jeunes filles par homme, #du butin en vêtements de couleur pour Sisera, #du butin en vêtements de couleur brodés, #un vêtement de couleur, deux vêtements brodés #pour le cou du vainqueur ?’
      31 » Que tous tes ennemis disparaissent ainsi, Eternel ! #Ceux qui l'aiment sont pareils au soleil #quand il paraît dans toute sa force. » Le pays fut en paix pendant 40 ans.

      Juges 11

      34 Jephthé retourna chez lui à Mitspa. Et voici que sa fille sortit à sa rencontre avec des tambourins et des danses. C'était son seul enfant : il n'avait pas de fils et pas d'autre fille.

      Juges 15

      16 Samson dit alors : « Avec une mâchoire d'âne, j’ai fait un tas, deux tas. Avec une mâchoire d'âne, j'ai tué 1000 hommes. »

      Ruth 2

      4 Or, Boaz vint de Bethléhem. Il dit aux moissonneurs : « Que l'Eternel soit avec vous ! » Ils lui répondirent : « Que l'Eternel te bénisse ! »

      1 Samuel 18

      7 Les femmes qui chantaient se répondaient les unes aux autres en disant : « Saül a frappé ses 1000, et David ses 10'000. »

      2 Samuel 1

      19 « L'élite d'Israël a été blessée sur tes collines ! #Comment des héros ont-ils pu tomber ?

      2 Samuel 3

      33 Le roi composa une complainte sur Abner. Il dit : « Abner devait-il mourir comme un criminel ?

      Job 36

      22 » Dieu se montre d’une force inaccessible. Qui peut enseigner comme lui ?
      23 Qui peut lui prescrire la conduite à tenir ? Qui peut lui dire : ‘Tu as commis une injustice’ ?
      24 Souviens-toi de célébrer la grandeur de son activité : les hommes l’ont chantée.
      25 C’est que tous les êtres humains peuvent la contempler, chacun la voit de loin.
      26 » Oui, la grandeur de Dieu dépasse ce que nous pouvons connaître. Le nombre de ses années est incalculable.
      27 Il attire les gouttes d'eau, qui s’évaporent et retombent en pluie.
      28 Les nuages la laissent couler, ils la déversent avec abondance sur les hommes.
      29 Qui donc comprendra le déploiement des nuages, le fracas de sa tente ?
      30 Il déploie autour de lui sa lumière et il recouvre les profondeurs de la mer.
      31 C’est ainsi qu’il juge les peuples et donne la nourriture avec abondance.
      32 Il cache dans ses mains des éclairs auxquels il fixe une cible.
      33 Il s'annonce par son tonnerre, et même le bétail pressent son approche.

      Job 37

      1 » Tout cela fait battre mon cœur, il bondit dans ma poitrine.
      2 Ecoutez attentivement les vibrations de sa voix, le grondement qui sort de sa bouche !
      3 Il le fait rouler dans toute l’étendue du ciel et son éclair brille jusqu'aux extrémités de la terre.
      4 Puis éclate un rugissement : il tonne de sa voix majestueuse ; il ne retient plus l'éclair, dès que sa voix retentit.
      5 » Dieu tonne avec sa voix d'une manière merveilleuse. Il fait de grandes choses que nous sommes incapables de connaître.
      6 Il dit à la neige : ‘Tombe sur la terre !’Il le dit aussi à la pluie, même aux plus fortes pluies.
      7 Il interrompt ainsi l’activité de tous les hommes afin que tous se reconnaissent comme son œuvre.
      8 » L'animal sauvage se retire dans une grotte et se couche dans sa tanière.
      9 Le tourbillon vient du sud et le froid vient des vents du nord.
      10 Par son souffle Dieu produit la glace et la surface de l’eau se fige.
      11 Il charge les nuages d’humidité, puis il les disperse, traversés d’éclairs ;
      12 leurs évolutions varient suivant ses directives pour l’exécution de tous ses ordres à la surface de la terre habitée.
      13 C'est comme un instrument de discipline pour la terre ou comme une marque de bonté qu'il les fait apparaître.

      Job 40

      10 Pare-toi donc de fierté et de prestige, habille-toi de majesté et de splendeur !

      Psaumes 1

      1 Heureux l’homme qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs,
      2 mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et la médite jour et nuit !
      3 Il ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau : il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu’il fait lui réussit.
      4 Les méchants, au contraire, ressemblent à la paille que le vent disperse.
      5 Voilà pourquoi les méchants ne résistent pas lors du jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes.
      6 En effet, l’Eternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants mène à la ruine.

      Psaumes 2

      6 « C’est moi qui ai établi mon roi sur Sion, ma montagne sainte ! »

      Psaumes 4

      2 Quand je crie, réponds-moi, Dieu de ma justice ! Quand j’étais dans la détresse, tu m’as mis au large. Aie pitié de moi, écoute ma prière !

      Psaumes 22

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Biche de l’aurore ». Psaume de David.

      Psaumes 23

      1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
      2 Il me fait prendre du repos dans des pâturages bien verts, il me dirige près d’une eau paisible.
      3 Il me redonne des forces, il me conduit dans les sentiers de la justice à cause de son nom.
      4 Même quand je marche dans la sombre vallée de la mort, je ne redoute aucun mal car tu es avec moi. Ta conduite et ton appui : voilà ce qui me réconforte.
      5 Tu dresses une table devant moi, en face de mes adversaires ; tu verses de l’huile sur ma tête et tu fais déborder ma coupe.
      6 Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie et je reviendrai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours.

      Psaumes 29

      1 Psaume de David. Fils de Dieu, rendez à l’Eternel, rendez à l’Eternel gloire et honneur !

      Psaumes 42

      1 Au chef de chœur. Cantique des descendants de Koré.
      2 Comme une biche soupire après des cours d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu !
      3 Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant. Quand donc pourrai-je me présenter devant Dieu ?
      4 Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, car on me dit sans cesse : « Où est ton Dieu ? »
      5 Je me rappelle avec émotion l’époque où je marchais entouré de la foule, où j’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et de reconnaissance d’une multitude en fête.
      6 Pourquoi être abattue, mon âme, et gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon salut et mon Dieu.
      7 Mon âme est abattue en moi ; aussi, c’est à toi que je pense depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis le mont Mitsear.
      8 L’abîme appelle un autre abîme au fracas de tes cascades, toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.
      9 Le jour, l’Eternel m’accordait sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges, j’adressais ma prière au Dieu de ma vie.
      10 Je dis à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ? »
      11 Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’insultent et me disent sans cesse : « Où est ton Dieu ? »
      12 Pourquoi être abattue, mon âme, et pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon salut et mon Dieu.

      Psaumes 43

      1 Rends-moi justice, ô Dieu, défends ma cause contre une nation infidèle ! Délivre-moi des hommes trompeurs et criminels !
      2 Toi, mon Dieu protecteur, pourquoi me repousses-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ?
      3 Envoie ta lumière et ta vérité ! Qu’elles me guident et me conduisent à ta montagne sainte et à ta demeure !
      4 J’irai vers l’autel de Dieu, vers Dieu, ma joie et mon allégresse, et je te célébrerai sur la harpe, ô Dieu, mon Dieu !
      5 Pourquoi être abattue, mon âme, et pourquoi gémir en moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ! Il est mon salut et mon Dieu.

      Psaumes 45

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie « Les lis ». Des descendants de Koré. Cantique, chant d’amour.

      Psaumes 46

      2 Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours toujours présent dans la détresse.

      Psaumes 56

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Colombe des térébinthes lointains ». Hymne de David, lorsque les Philistins s’emparèrent de lui à Gath.

      Psaumes 57

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Ne détruis pas ». Hymne de David, lorsqu’il se réfugia dans la grotte, poursuivi par Saül.
      2 Fais-moi grâce, ô Dieu, fais-moi grâce, car c’est en toi que mon âme cherche un refuge ; je cherche un refuge à l’ombre de tes ailes jusqu’à ce que le malheur soit passé.
      3 Je crie au Dieu très-haut, au Dieu qui agit en ma faveur.
      4 Il m’enverra du ciel le secours, car celui qui me harcèle me couvre d’insultes. – Pause. Dieu enverra sa bonté et sa vérité.
      5 Mon âme est au milieu de lions ; je suis entouré d’hommes qui crachent le feu, d’hommes dont les dents sont des lances et des flèches, et la langue une épée tranchante.
      6 Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, que ta gloire soit sur toute la terre !
      7 Ils avaient tendu un piège sous mes pas pour me faire plier ; ils avaient creusé une fosse devant moi : ils y sont tombés. – Pause.
      8 Mon cœur est rassuré, ô Dieu, mon cœur est rassuré ; je chanterai, je ferai retentir mes instruments.
      9 Réveille-toi, mon âme, réveillez-vous, mon luth et ma harpe ! Je veux réveiller l’aurore.
      10 Je te louerai parmi les peuples, Seigneur, je te chanterai parmi les nations,
      11 car ta bonté s’élève jusqu’au ciel, et ta vérité atteint les nuages.
      12 Elève-toi au-dessus du ciel, ô Dieu, que ta gloire resplendisse sur toute la terre !

      Psaumes 58

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Ne détruis pas ». Hymne de David.
      2 Est-ce donc en vous taisant que vous rendez la justice ? Est-ce ainsi que vous jugez les hommes avec droiture ?
      3 Vous commettez volontairement des crimes ; dans tout le pays, vous propagez la violence de vos mains.
      4 Les méchants sont pervertis dès le ventre de leur mère, les menteurs s’égarent dès leur naissance.
      5 Ils ont un venin pareil à celui du serpent, ils sont sourds comme la vipère qui ferme son oreille
      6 pour ne pas entendre la voix des charmeurs, du plus habile des magiciens.
      7 O Dieu, brise-leur les dents ! Eternel, arrache les mâchoires de ces lions !
      8 Qu’ils disparaissent comme l’eau qui coule, qu’ils ne lancent que des flèches émoussées !
      9 Qu’ils soient pareils à la limace qui fond en avançant, qu’ils ne voient pas le soleil, comme l’enfant mort-né !
      10 Avant que vos marmites ne puissent sentir le feu de broussailles, qu’elles soient vertes ou sèches, le tourbillon les emportera.
      11 Le juste sera dans la joie, car il verra la vengeance ; il lavera ses pieds dans le sang des méchants,
      12 et les hommes diront : « Oui, il y a une récompense pour le juste. Oui, il y a un Dieu qui exerce la justice sur la terre. »

      Psaumes 59

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Ne détruis pas ». Hymne de David, lorsque Saül envoya cerner sa maison pour le faire mourir.
      2 Mon Dieu, délivre-moi de mes ennemis, protège-moi contre mes adversaires !
      3 Délivre-moi de ceux qui commettent l’injustice et sauve-moi des hommes sanguinaires,
      4 car les voici aux aguets pour m’enlever la vie. Des hommes puissants complotent contre moi sans que je sois coupable, sans que j’aie péché, Eternel !
      5 Malgré mon innocence ils accourent, prêts à m’attaquer. Réveille-toi, viens vers moi et regarde !
      6 Toi, Eternel, Dieu de l’univers, Dieu d’Israël, lève-toi pour corriger toutes les nations, ne fais grâce à aucun de ces traîtres impies ! – Pause.
      7 Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme des chiens, ils font le tour de la ville.
      8 De leur bouche ils font jaillir l’injure, leurs paroles sont des épées. Ils disent : « Qui est-ce qui entend ? »
      9 Mais toi, Eternel, tu te ris d’eux, tu te moques de toutes les nations.
      10 Toi qui es ma force, c’est en toi que j’espère, car Dieu est ma forteresse.
      11 Mon Dieu m’accueille dans sa bonté, Dieu me fait contempler mes adversaires.
      12 Ne les tue pas, sinon mon peuple les oublierait ; fais-les trembler par ta puissance et jette-les à bas, Seigneur, notre bouclier !
      13 Leur bouche pèche à chaque parole de leurs lèvres : qu’ils soient pris dans leur propre orgueil ! Ils ne profèrent que malédictions et mensonges :
      14 détruis-les, dans ta fureur, détruis-les, et qu’ils n’existent plus ! Qu’on sache que Dieu règne sur Jacob jusqu’aux extrémités de la terre ! – Pause.
      15 Ils reviennent chaque soir, ils hurlent comme des chiens, ils font le tour de la ville.
      16 Ils errent çà et là, cherchant leur nourriture, et ils passent la nuit sans être rassasiés.
      17 Quant à moi, je chanterai ta force, dès le matin je célébrerai ta bonté, car tu es pour moi une forteresse, un refuge quand je suis dans la détresse.

      Psaumes 60

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie « Le lis du témoignage ». Hymne de David pour enseigner,

      Psaumes 75

      1 Au chef de chœur, sur la mélodie de « Ne détruis pas ». Psaume, chant d’Asaph.
      2 Nous te louons, ô Dieu, nous te louons. Ton nom est dans nos bouches, nous proclamons tes merveilles.
      3 Au moment que j’aurai fixé, je jugerai avec droiture.
      4 La terre tremble avec tous ceux qui l’habitent, mais moi, j’affermis ses piliers. – Pause.
      5 Je dis à ceux qui se vantent : « Ne vous vantez pas ! » et aux méchants : « Ne levez pas la tête ! »
      6 Ne levez pas si haut votre tête, ne parlez pas avec tant d’arrogance,
      7 car ce n’est ni de l’est, ni de l’ouest, ni du désert que vient la grandeur.
      8 En effet, c’est Dieu qui juge : il abaisse l’un et il élève l’autre.
      9 Il y a dans la main de l’Eternel une coupe où fermente un vin plein de liqueurs mêlées. Il en verse, et tous les méchants de la terre boivent, ils vident la coupe jusqu’à la lie.
      10 Quant à moi, je ne cesserai d’annoncer cela, je chanterai en l’honneur du Dieu de Jacob.

      Psaumes 104

      1 Bénis l’Eternel, mon âme ! Eternel, mon Dieu, tu es infiniment grand, tu es revêtu de splendeur et de magnificence.
      2 L’Eternel s’enveloppe de lumière comme d’un manteau, il étend le ciel comme une tente.
      3 Il construit sa demeure au-dessus de l’eau, il fait des nuages son char, il s’avance sur les ailes du vent.
      4 *Il fait des vents ses messagers, des éclairs ses serviteurs.
      5 Il a établi la terre sur ses fondements : elle ne sera jamais ébranlée.
      6 Tu l’avais couverte de l’océan comme d’un vêtement, l’eau recouvrait les montagnes ;
      7 elle a fui à ta menace, elle s’est sauvée au son de ton tonnerre.
      8 Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, à la place que tu leur avais fixée.
      9 Tu as posé une limite que l’eau ne doit pas franchir, afin qu’elle ne revienne plus couvrir la terre.
      10 Il conduit les sources vers des torrents qui parcourent les montagnes.
      11 Tous les animaux sauvages y boivent, les ânes y étanchent leur soif.
      12 Les oiseaux du ciel nichent sur leurs rives et chantent dans les feuillages.
      13 Du haut de sa demeure, Dieu arrose les montagnes. La terre est rassasiée du fruit de ton travail.
      14 Il fait pousser l’herbe pour le bétail et les plantes pour les besoins de l’homme afin que la terre produise de la nourriture :
      15 le vin qui réjouit le cœur de l’homme et fait plus que l’huile resplendir son visage, et le pain qui fortifie le cœur de l’homme.
      16 Ils sont bien nourris, les arbres de l’Eternel, les cèdres du Liban, qu’il a plantés.
      17 C’est là que les oiseaux font leurs nids. La cigogne a sa demeure dans les cyprès,
      18 les hautes montagnes sont pour les bouquetins, les rochers sont le refuge des damans.
      19 Il a fait la lune pour marquer les temps ; le soleil sait quand il doit se coucher.
      20 Tu fais venir les ténèbres, et c’est la nuit. Tous les animaux des forêts se mettent alors en mouvement ;
      21 les lionceaux rugissent après leur proie, ils demandent leur nourriture à Dieu.
      22 Le soleil se lève : ils se retirent et se couchent dans leurs tanières.
      23 Quant à l’homme, il sort pour se rendre à son activité et à son travail jusqu’au soir.
      24 Que tes œuvres sont nombreuses, Eternel ! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens.
      25 Voici la mer, immense et vaste : là vivent, innombrables, des animaux, petits et grands.
      26 Les bateaux la sillonnent, tout comme le léviathan, que tu as formé pour qu’il y joue.
      27 Tous ces animaux espèrent en toi pour que tu leur donnes la nourriture au moment voulu.
      28 Tu la leur donnes, et ils la prennent ; tu ouvres ta main, et ils sont rassasiés de biens.
      29 Tu te caches, et ils sont épouvantés ; tu leur retires le souffle, et ils expirent, ils retournent à la poussière.
      30 Tu envoies ton souffle, et ils sont créés ; tu renouvelles ainsi la surface de la terre.
      31 Que la gloire de l’Eternel dure éternellement ! Que l’Eternel se réjouisse de ses œuvres !
      32 Il regarde la terre, et elle tremble ; il touche les montagnes, et elles fument.
      33 Je veux chanter en l’honneur de l’Eternel tant que je vivrai, je veux célébrer mon Dieu tant que j’existerai.
      34 Que ma louange lui soit agréable ! Je veux me réjouir en l’Eternel.
      35 Que les pécheurs disparaissent de la terre et qu’il n’y ait plus de méchants ! Bénis l’Eternel, mon âme ! Louez l’Eternel !

      Psaumes 107

      8 Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes,
      15 Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes,
      21 Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes !
      31 Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes !

      Psaumes 120

      1 Chant des montées. Dans ma détresse, c’est à l’Eternel que j’ai crié, et il m’a répondu.
      2 Eternel, délivre-moi des lèvres fausses, de la langue trompeuse !
      3 Que te donnera l’Eternel et que t’ajoutera-t-il, langue trompeuse ?
      4 Les flèches aiguës du guerrier avec des charbons ardents de genêt !
      5 Malheur à moi ! J’ai dû séjourner à Méshec, habiter parmi les tentes de Kédar !
      6 J’ai habité trop longtemps avec ceux qui détestent la paix.
      7 Je suis pour la paix, mais quand j’en parle, ils sont pour la guerre.

      Psaumes 121

      1 Chant des montées. Je lève mes yeux vers les montagnes : d’où me viendra le secours ?
      2 Le secours me vient de l’Eternel, qui a fait le ciel et la terre.
      3 Qu’il ne permette pas à ton pied de trébucher, qu’il ne somnole pas, celui qui te garde !
      4 Non, il ne somnole pas, il ne dort pas, celui qui garde Israël.
      5 L’Eternel est celui qui te garde, l’Eternel est ton ombre protectrice, il se tient à ta droite.
      6 Pendant le jour le soleil ne te fera pas de mal, ni la lune pendant la nuit.
      7 L’Eternel te gardera de tout mal, il gardera ta vie.
      8 L’Eternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et pour toujours.

      Psaumes 126

      6 celui qui marche en pleurant avec un sac de semence reviendra avec joie en portant ses gerbes.

      Psaumes 127

      1 Chant des montées, de Salomon. Si une maison n’est pas construite par l’Eternel, ceux qui la construisent travaillent inutilement ; si une ville n’est pas gardée par l’Eternel, celui qui la garde veille inutilement.
      2 C’est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez un pain gagné avec peine : il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil.
      3 L’héritage que l’Eternel donne, ce sont des fils ; les enfants sont une récompense.
      4 Les fils qu’un homme a dans sa jeunesse sont pareils à des flèches dans la main d’un guerrier :
      5 heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Il n’aura pas honte quand il parlera avec des ennemis à la porte de la ville.

      Psaumes 129

      8 et les passants ne disent pas : « Que la bénédiction de l’Eternel soit sur vous ! » Nous vous bénissons au nom de l’Eternel !

      Psaumes 134

      1 Chant des montées. Oh ! Bénissez l’Eternel, vous tous, serviteurs de l’Eternel, qui vous tenez dans la maison de l’Eternel pendant les nuits !
      2 Levez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Eternel !
      3 Que l’Eternel te bénisse de Sion, lui qui a fait le ciel et la terre !

      Psaumes 137

      5 Si je t’oublie, Jérusalem, que ma main droite m’oublie !

      Proverbes 3

      33 La malédiction de l'Eternel frappe la maison du méchant, mais il bénit le domaine des justes.

      Cantique 2

      2 Pareille à un lis au milieu des ronces, telle est mon amie parmi les filles.
      8 C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui arrive, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines.
      10 Mon bien-aimé parle et me dit : « Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !
      13 Le figuier embaume par ses fruits et les vignes en fleur répandent leur parfum. Lève-toi, mon amie, ma belle, et viens !

      Esaïe 5

      1 Je veux chanter à mon ami le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne sur un coteau fertile.
      2 Il a remué son sol, enlevé les pierres et y a mis des plants de premier choix. Il a construit une tour au milieu d'elle et y a installé aussi un pressoir. Puis il a espéré qu'elle produirait de bons raisins, mais elle en a produit de mauvais.
      3 Et maintenant, habitants de Jérusalem et de Juda, je vous en prie, soyez juges entre ma vigne et moi !
      4 Qu'y avait-il encore à faire à ma vigne que je n'aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j'ai espéré qu'elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ?
      5 Je vais vous faire savoir maintenant ce que je vais faire à ma vigne : j'arracherai sa haie pour qu'elle soit dévorée, j'abattrai sa clôture pour qu'elle soit piétinée.
      6 Je ferai d’elle un endroit saccagé : elle ne sera plus taillée ni cultivée, les ronces et les buissons épineux y pousseront et je donnerai mes ordres aux nuages afin qu'ils ne laissent plus tomber la pluie sur elle.
      7 Oui, la vigne de l'Eternel, le maître de l’univers, c'est la communauté d'Israël, et Juda, c'est le plant qui faisait son plaisir. Il avait espéré de la droiture et voici de l’injustice, de la justice et voici des cris d’accusation !
      8 Malheur à vous qui ajoutez maison à maison et qui joignez champ à champ jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace, au point que vous êtes les seuls à habiter au milieu du pays !
      9 Voici ce que m'a fait savoir l'Eternel, le maître de l’univers : c’est certain, ces nombreuses maisons seront dévastées, ces grandes et belles maisons n'auront plus d'habitants.
      10 Oui, deux hectares de vigne ne produiront qu’un baril de vin et dix mesures de semence n’en produiront qu’une.
      11 Malheur à ceux qui courent de bon matin après les boissons enivrantes et qui s’attardent, le soir, parce qu’ils sont échauffés par le vin !
      12 La harpe et le luth, le tambourin, la flûte et le vin animent leurs banquets, mais ils ne font pas attention à l'activité de l'Eternel et ne voient pas ce qu’il fait.
      13 Voilà pourquoi mon peuple sera soudain emmené en exil ; son corps d’élite sera composé d’hommes affamés et sa population sera desséchée par la soif.
      14 Voilà pourquoi le séjour des morts s’ouvre et s’élargit démesurément ; la splendeur et la richesse de Sion y descendent, tout comme son joyeux tapage.
      15 L’être humain devra s’incliner, l’homme sera abaissé, tout comme les regards des hautains.
      16 L'Eternel, le maître de l’univers, sera élevé par le jugement, le Dieu saint sera reconnu comme tel par la justice.
      17 Des agneaux brouteront là comme sur leur pâturage et des étrangers dévoreront les décombres des riches.
      18 Malheur à ceux qui sont attachés à leur faute par les ficelles de l’illusion et au péché comme par les cordes d'un chariot
      19 et qui disent : « Qu'il se dépêche, qu'il accélère son œuvre afin que nous la voyions ! Que le plan du Saint d'Israël se réalise bientôt, afin que nous en ayons connaissance ! »
      20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur et la douceur en amertume !
      21 Malheur à ceux qui sont sages à leurs propres yeux et qui se croient intelligents !
      22 Malheur à ceux qui sont forts pour boire du vin et experts dans la préparation des liqueurs fortes,
      23 qui pour un pot-de-vin déclarent juste le coupable et refusent de rendre justice aux innocents !
      24 Voilà pourquoi, tout comme la langue de feu ne fait qu’une bouchée du chaume et tout comme l’herbe sèche est incapable de résister à la flamme, leur racine sera pareille à de la pourriture et leur fleur se dissipera comme de la poussière. En effet, ils ont rejeté la loi de l'Eternel, le maître de l’univers, et ils ont repoussé la parole du Saint d'Israël.
      25 Voilà pourquoi la colère de l'Eternel s'enflamme contre son peuple et il déploie sa puissance contre lui pour le frapper. Les montagnes tremblent et les cadavres sont comme des ordures au milieu des rues. Mais malgré tout cela, sa colère ne s'est pas détournée et sa puissance est encore déployée.
      26 Il dresse un étendard pour les peuples lointains, il en siffle un d’une extrémité de la terre : le voici qui arrive avec rapidité et légèreté.
      27 Chez lui, personne n'est fatigué, personne ne trébuche, personne ne somnole ni ne dort ; aucun n'a sa ceinture détachée, ni la courroie de ses sandales cassée.
      28 Ses flèches sont affûtées, et tous ses arcs tendus. Les sabots de ses chevaux sont durs comme de la pierre et les roues de ses chars ont l’aspect d’un tourbillon.
      29 Son rugissement est pareil à celui d'une lionne ; il rugit comme le font de jeunes lions : il gronde, s’empare de sa proie et l'emporte en lieu sûr, sans personne pour la délivrer.
      30 Ce jour-là, on fera entendre contre lui un grondement pareil à celui d'une tempête sur la mer. En regardant la terre, on ne verra que ténèbres et angoisses, et la lumière sera obscurcie par des nuages.

      Esaïe 9

      3 En effet, le fardeau qui pesait sur elle, le gourdin qui frappait son dos, le bâton de celui qui l'opprimait, tu les brises comme tu l’as fait lors de la victoire sur Madian.

      Esaïe 12

      1 Ce jour-là, tu diras : « Je te célèbre, Eternel, car tu as été irrité contre moi. Ta colère s'est détournée et tu m'as consolé.
      2 Dieu est mon Sauveur. Je serai plein de confiance et je n’aurai plus peur, car l'Eternel, oui, *l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges. C'est lui qui m'a sauvé. »
      3 Vous puiserez avec joie de l'eau aux sources du salut
      4 et vous direz, ce jour-là : « Célébrez l'Eternel, faites appel à lui, faites connaître ses actes parmi les peuples, rappelez combien son nom est grand !
      5 Chantez l'Eternel, car il a fait des choses magnifiques : qu’on les fasse connaître sur toute la terre ! »
      6 Pousse des cris de joie, exprime ton allégresse, habitante de Sion ! En effet, il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël.

      Esaïe 26

      1 Ce jour-là, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : « Nous avons une ville bien fortifiée. Par ses murailles et son rempart, il nous accorde le salut.
      2 Ouvrez les portes et laissez entrer la nation juste, celle qui reste fidèle !
      3 A celui qui est ferme dans ses intentions tu assures une paix profonde parce qu'il se confie en toi.
      4 Placez votre confiance en l'Eternel pour toujours, car l'Eternel, oui, l'Eternel est le rocher perpétuel.
      5 Il a abattu ceux qui habitaient les hauteurs, il a précipité, il a précipité jusqu'à terre la ville inaccessible, il lui a fait mordre la poussière.
      6 Elle est piétinée par les pauvres, par les plus faibles. »
      7 Le sentier du juste, c’est la droiture. Tu prépares une trace bien droite pour le juste.
      8 Oui, nous plaçons notre attente en toi, Eternel, sur le sentier de tes jugements ; faire appel à ton nom et parler de toi, voilà ce que nous désirons.
      9 Mon âme désire ta présence pendant la nuit ; au plus profond de moi, mon esprit te recherche. En effet, lorsque tes jugements s'exercent sur la terre, les habitants du monde apprennent la justice.
      10 Si l'on fait grâce au méchant, il n'apprend pas la justice : il s’adonne au mal dans le pays de l’intégrité et ne tient pas compte de la majesté de l’Eternel.
      11 Eternel, ta main est si haute qu’ils ne l'aperçoivent même pas. Ils verront ton amour passionné pour le peuple et ils en seront couverts de honte ; *le feu dévorera tes adversaires.
      12 Eternel, tu nous assures la paix puisque tout ce que nous faisons, c'est toi qui l'accomplis pour nous.
      13 Eternel, notre Dieu, d'autres seigneurs que toi ont dominé sur nous, mais c'est grâce à toi seul que nous pouvons évoquer ton nom.
      14 Ceux qui sont morts ne reviendront pas à la vie, les défunts ne se relèveront pas, car tu es intervenu contre eux, tu les as exterminés et tu as fait totalement disparaître leur souvenir.
      15 Tu as fait grandir la nation, Eternel ! Tu as fait grandir la nation, tu as fait resplendir ta gloire, tu as reculé toutes les frontières du pays.
      16 Eternel, ils t'ont cherché quand ils étaient dans la détresse, ils ont déversé un flot de prières chuchotées quand tu les as corrigés.
      17 Pareils à une femme enceinte sur le point d'accoucher, qui se tord et crie à cause de ses douleurs : voilà ce que nous avons été loin de ta présence, Eternel !
      18 Nous avons commencé une grossesse, nous avons éprouvé des douleurs et, quand nous accouchons, ce n'est que du vent : nous n’avons pas contribué au salut de la terre et les habitants du monde ne sont pas venus à la vie.
      19 Que tes morts reviennent à la vie ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et exprimez votre joie, vous qui êtes couchés dans la poussière ! Oui, ta rosée est une rosée vivifiante et la terre redonnera le jour aux défunts.
      20 Va, mon peuple, entre dans tes appartements et ferme tes portes derrière toi ! Cache-toi pour un petit moment, jusqu'à ce que la colère soit passée.
      21 *En effet, voici que l'Eternel sort de sa résidence pour punir la faute des habitants de la terre. La terre dévoilera ses crimes, elle ne couvrira plus ses victimes.

      Esaïe 65

      8 Voici ce que dit l'Eternel : Quand on trouve du jus dans une grappe, on dit : « Ne la détruis pas, car elle contient une bénédiction ! » J'agirai de la même manière à cause de mes serviteurs : je ne détruirai pas tout.

      Jérémie 48

      33 La joie et l'allégresse ont disparu des vergers et du pays de Moab. J'ai fait disparaître le vin dans les cuves : on ne l’y pressera plus avec des cris de joie. Ces cris ne seront plus des cris de joie.

      Lamentations 3

      28 Qu’il se tienne solitaire et silencieux, lorsque l'Eternel le lui impose !

      Matthieu 11

      16 » A qui comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à des enfants assis sur des places publiques et qui s'adressent à d'autres enfants
      28 » Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos.
      30 En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. »

      Luc 1

      16 Il ramènera beaucoup d'Israélites au Seigneur, leur Dieu.
      17 Il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Elie pour ramener le cœur des pères vers leurs enfants et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer pour le Seigneur un peuple bien disposé. »
      18 Zacharie dit à l'ange : « A quoi reconnaîtrai-je cela ? En effet, je suis vieux et ma femme est d'un âge avancé. »
      19 L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel, je me tiens devant Dieu ; j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle.
      20 Voici, tu seras muet et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela arrivera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles qui s'accompliront au moment voulu. »
      21 Cependant, le peuple attendait Zacharie et s'étonnait qu'il s’attarde si longtemps dans le temple.
      22 Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le temple ; il s'exprimait par signes et il resta muet.
      23 Lorsque ses jours de service furent terminés, il rentra chez lui.
      24 Quelque temps après, sa femme Elisabeth fut enceinte. Elle se cacha pendant cinq mois, disant :
      25 « C’est l’œuvre que le Seigneur a faite quand il a porté le regard sur moi pour enlever ce qui faisait ma honte parmi les hommes. »
      26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
      29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
      30 L'ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
      33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n'aura pas de fin. »
      34 Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n'ai pas de relations avec un homme ? »
      35 L'ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu'Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’est dans son sixième mois.
      37 En effet, rien n'est impossible à Dieu. »
      38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l'ange la quitta.
      39 A la même époque, Marie s'empressa de se rendre dans une ville de la région montagneuse de Juda.
      40 Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Elisabeth.
      41 Dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant remua brusquement en elle et elle fut remplie du Saint-Esprit.
      42 Elle s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie parmi les femmes et l'enfant que tu portes est béni.
      43 Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ?
      44 En effet, dès que j'ai entendu ta salutation, l'enfant a tressailli de joie en moi.
      45 Heureuse celle qui a cru, parce que ce qui lui a été dit de la part du Seigneur s'accomplira. »
      46 Marie dit : « Mon âme célèbre la grandeur du Seigneur
      47 et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur,
      48 parce qu'il a porté le regard sur son humble servante. En effet, voici, désormais toutes les générations me diront heureuse,
      49 parce que le Tout-Puissant a fait de grandes choses pour moi. Son nom est saint,
      50 et sa bonté s'étend de génération en génération sur ceux qui le craignent.
      51 Il a agi avec la force de son bras, il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses.
      52 Il a renversé les puissants de leurs trônes et il a élevé les humbles.
      53 Il a rassasié de biens les affamés et il a renvoyé les riches les mains vides.
      54 Il a secouru Israël, son serviteur, et il s'est souvenu de sa bonté
      55 – comme il l'avait dit à nos ancêtres – en faveur d'Abraham et de sa descendance pour toujours. »
      68 « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité et racheté son peuple.

      Romains 8

      31 Que dirons-nous donc de plus ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
      39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

      1 Timothée 3

      16 Et tous le reconnaissent, le mystère de la piété est grand : Dieu est apparu comme un homme, sa justice a été révélée par l'Esprit, il a été vu des anges, proclamé parmi les nations, on a cru en lui dans le monde, il a été élevé dans la gloire.

      Apocalypse 4

      11 « Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, [toi le Saint, ] de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance, car tu as créé toutes choses et c'est par ta volonté qu'elles ont été créées et qu'elles existent. »

      Apocalypse 5

      9 et ils chantaient un cantique nouveau en disant : « Tu es digne de prendre le livre et d'en ouvrir les sceaux, car tu as été offert en sacrifice et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation.
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