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PRÉMICES

I Non seulement en Israël, mais chez la plupart des peuples de l'antiquité, existait la coutume de consacrer à la divinité les premiers fruits de la terre. Elle était l'expression naturelle de la reconnaissance envers Dieu ou les dieux, auxquels les hommes devaient en première ligne les productions du sol. On commençait par leur donner ce qu'il y avait de meilleur. C'est ainsi qu'on envisageait les premiers fruits, et, ce juste tribut étant acquitté, on estimait que les hommes étaient autorisés à disposer librement du reste. En Israël s'ajoutait à cette considération générale le souvenir que l'Éternel avait donné à son peuple le pays qu'il habitait et s'était acquis ainsi un droit spécial à la reconnaissance de ses adorateurs (De 26:5-10).

Dans l'A. T, le terme technique pour désigner les premiers fruits de la terre est bikkourim. Mais on retrouve assez souvent à côté de lui les termes de réchith, proprement « ce qu'il y a de meilleur », et de teroumâh, « prélèvement », à titre de sainte contribution sur un total donné.

L'offrande des prémices, qui existait de toute antiquité, figure naturellement déjà dans l'ancienne législation ; cf. Ex 23:19 34:26 : « Tu apporteras à l'Éternel ton Dieu les prémices (réchith) des premiers fruits de la terre » (bikkourim). Il résulte de l'expression employée que les premiers fruits de la terre n'étaient pas en entier apportés à la maison de l'Éternel, mais seulement ce qu'il y avait de meilleur (la réchith). C'est sans doute également le sens de Ex 22:29 : « Tu ne différeras pas de m'offrir le [tribut de] ta moisson et de ton pressoir » ; mais comme le mot de prémices ne se trouve pas dans le texte, quelques interprètes pensent qu'il s'agit ici de la dîme. L'ancienne législation ne précise pas de quels fruits il faut offrir les prémices, ni la quantité, qui était sans doute laissée à l'estimation individuelle, ni la cérémonie qui accompagnait l'offrande dans le plus grand sanctuaire voisin (la maison de l'Éternel), ni l'emploi exact : consécration sur l'autel, contribution en faveur des prêtres, repas de famille.

Sur toutes ces choses le Deutéronome est plus explicite, sans être complet. On peut conclure tout d'abord de De 8:8 que les produits de la terre dont les prémices revenaient à l'Éternel étaient : froment, orge, raisins, figues, grenades, olives, miel (au lieu de miel, le traité de la Mischna : Bikkourim, 1:3, dit « dattes »). En revanche, les dîmes étaient dues sur tous les produits du sol. De 18:4 résume les sept catégories de fruits dans l'expression plus générale : « les prémices de ton blé, de ton moût et de ton huile », souvent employée dans la suite. Aux prémices des fruits, le même passage ajoute les prémices de la toison des brebis, et le tout est compris dans le terme « prélèvement de la main », qui figure De 12 6,11,17 (traduit par « prémices » dans nos anciennes versions).

--Les prémices faisaient partie du revenu des prêtres (De 18:4), mais, avant de leur être remises, elles étaient présentées à l'autel ; peut-être une petite part était-elle consumée par le feu. Le passage De 26:1,11 contient la liturgie de présentation. L'Israélite devait placer dans une corbeille les prémices (le meilleur) de tous les fruits de la terre, les apporter au sanctuaire et les remettre, avec une parole de dédicace, entre les mains du prêtre, qui déposait la corbeille devant l'autel. Puis l'Israélite exprimait, dans une belle prière, la raison d'être de son offrande : reconnaissance envers l'Éternel pour les produits du sol qui lui avait été donné. Mais la corbeille ne contenait qu'une partie des premiers fruits (bikkourim). Avec le reste l'Israélite devait « se réjouir devant Dieu » et inviter à son repas le lévite et l'étranger qui l'avaient accompagné du lieu de sa demeure à Jérusalem (précédemment au grand sanctuaire le plus voisin). D'après 2Ro 4:42, on faisait à l'occasion, avec des bikkourim, des présents à des hommes de Dieu qu'on voulait spécialement honorer. Il résulte de De 26:1,11 que les fruits apportés au sanctuaire étaient à l'état naturel ; mais il faut sans doute faire exception pour le moût et l'huile, qui revenaient de droit aux prêtres.

La législation postérieure contient quelques prescriptions nouvelles. Elle mentionne tout d'abord deux offrandes de prémices non plus des individus, mais de la communauté dans son ensemble. La première est, pendant la fête de Pâque-Mazzoth, le lendemain du sabbat, l'offrande d'une gerbe composée des premiers épis mûrs de l'année, qui doit être apportée à l'autel et agitée de côté et d'autre comme toute oblation faite à l'Éternel, et à cela s'ajoute l'holocauste d'un agneau d'un an. C'est seulement après la présentation de cette gerbe qu'on pouvait commencer à manger du pain ou des épis de la nouvelle récolte. La seconde est l'offrande, le jour de Pentecôte, de deux pains cuits avec du levain (comme des pains ordinaires), comme prémices à l'Éternel au moment où la moisson des blés était terminée. L'offrande était accompagnée d'un holocauste de sept agneaux, d'un sacrifice d'expiation et d'un sacrifice d'actions de grâces ; la chair de ces deux derniers sacrifices et les deux pains revenaient aux prêtres (Le 23 9-14,15,21). Les offrandes de la communauté existaient peut-être déjà avant la législation sacerdotale, mais celle-ci est la première à les mentionner.

Nous en pouvons dire autant d'une prescription qui figure Le 19:23-25 et qui rentre dans le domaine des prémices. Il s'agit d'arbres fruitiers nouvellement plantés. Pendant les trois premières années les fruits sont envisagés comme incirconcis et ne doivent être ni mangés, ni offerts en sacrifice. La quatrième année tous les fruits sont consacrés à l'Éternel avec de grandes réjouissances et rentrent dans les revenus des prêtres. Dès la cinquième année seulement ils sont à la disposition des possesseurs des arbres.

Une innovation, que nous rencontrons déjà dans Ézéchiel, (Eze 44:30) est la présentation d'un gâteau, qui revient aux prêtres, comme prémices de la pâte (No 15:17,24). Mais le texte ne précise pas s'il s'agit d'un gâteau offert sur la première pâte de l'année, ou toutes les fois qu'on préparait de la pâte. La tradition a admis cette dernière manière de voir.

Dans le passage No 18:8,19, qui indique les revenus des prêtres, les versets 12 et 13 présentent une difficulté. Ils distinguent entre les prémices (réchith) --tout le meilleur de l'huile, du moût, du blé--et les premiers fruits de la terre (bikkourim)  ; et les deux choses, car il ne s'agit pas d'une même chose avec des noms différents, sont attribuées aux prêtres. On ne résout la difficulté qu'en admettant qu'avec le temps les premiers produits du sol avaient été chargés d'une double redevance, ceci sans parler des dîmes qui portaient sur toutes les productions de la terre. A la réchith (ce qu'il y a de meilleur en blé, moût et huile), continuation des anciennes prémices, devenue essentiellement une prestation en faveur des prêtres, s'était ajoutée l'offrande des primeurs (bikkourim), prestation cultuelle dont les prêtres étaient du reste les principaux bénéficiaires, de sorte qu'ils avaient droit à ce qui était premier par la qualité et premier par le temps. C'est à la première catégorie que s'applique le terme de « prélèvements » (teroumôth) dans Ne 10:37, tandis que la seconde (bikkourim) figure au verset 35. La quantité à fournir ne figure pas plus dans la législation sacerdotale que dans le Deutéronome et l'ancienne législation.

A côté de ces prestations, il était licite aux Israélites d'employer une part des premiers fruits pour des offrandes volontaires apportées à l'autel (Le 2:12,14-16).

Les prémices de diverses natures jointes aux dîmes constituaient un revenu considérable, qui n'était pas dépensé au jour le jour ; on l'entassait dans les chambres attenantes au sanctuaire pour les besoins du culte et du personnel sacerdotal (Ne 10:35,39).

La Mischna (traités Bikkourim et Teroumâh) précise les données de l'A.T., en indiquant comment elles étaient comprises de son temps. Elle distingue nettement entre les bikkourim et les teroumôth. Par bikkourim elle désigne les premiers produits des sept catégories de fruits indiquées De 8:8 et prescrit qu'ils doivent être apportés au sanctuaire à l'état naturel, pas avant Pentecôte et pas après la fête de la Dédicace. Par exception, les gens qui demeurent très loin de Jérusalem peuvent les apporter à l'état sec. Les bikkourim ne sont dus que sur les -produits du pays de Canaan. Bikkourim (3:2,6) décrit, sans doute d'une façon quelque peu idéale, le transport et l'arrivée à Jérusalem des « prémices » d'un district. Par teroumôth la Mischna entend les produits du sol, déjà transformés en denrées, qui doivent être livrés directement aux prêtres, même par les propriétaires établis en pays étrangers, comme l'Egypte, Moab et Ammon, la Syrie, la Babylonie. On pouvait du reste aussi les envoyer directement à Jérusalem (Jos., Ant., XVI, 6). Comme minimum de ces offrandes (teroumôth), la Mischna indique le 60 e du revenu total, mais elle laisse entendre que le 40 e ou même le 30 e serait une preuve particulière de piété. Elle ne fixe rien pour les bikkourim

Dans le N.T. Il n'y a d'allusion aux prémices que dans Ro 11:16 (allusion à No 15:20 et suivant). Ailleurs le terme n'est employé qu'en un sens figuré. (Ro 8:23 16:5,1Co 15:20,23 16:15 Jas 1:18 Ap 14:4)

Comp., outre les manuels d'archéologie, O. Eissfeldt, ErstHnge mtd Zehnten im A.T., Leipzig, 1917.

II Aux prescriptions concernant les premiers fruits du sol se rattachent très étroitement les ordonnances relatives aux premiers-nés de l'homme et des animaux. (Pour la position des premiers-nés dans la famille, voir ce dernier mot.)

Le droit de Dieu sur les premiers-nés de l'homme et des animaux repose sur la même conception que son droit sur les premiers produits du sol. A lui revient la première part dans les biens qu'il accorde. C'est la supposition qui est à la base de Ge 22 (sacrifice d'Isaac) ; cf. Ex 22:29. Plus tard on a rattaché le droit de Dieu sur les premiers-nés de l'homme et des animaux à l'histoire de l'exode et des premiers-nés des Égyptiens frappés dans la 10 e plaie ; Ex 13:1-15 et suivant, No 3:16 8:17.

Il s'agit pour les hommes comme pour les animaux uniquement de la descendance mâle. Ni une fille ni un animal femelle n'entraient en ligne de compte, quoique l'expression employée dans plusieurs passages (Ex 13:1-12, sans la fin qui peut être une adjonction postérieure) pourrait faire penser que pour les animaux les femelles étaient comprises, mais l'usage formulé exactement dans d'autres passages ne laisse aucun doute à cet égard (De 15:19,23, Ex 13:15 22:30). En revanche on peut se demander si, pour un homme ayant plusieurs femmes, la loi portait uniquement sur le premier fils né dans la famille ou sur le premier-né de chaque femme, et si, pour les animaux, après une naissance femelle, la première naissance mâle était comptée. Il faut dans les deux cas répondre probablement par la négative, mais aucun passage ne le dit expressément.

Les premiers-nés des hommes devaient être rachetés. Ex 22:29 ne le dit pas sans doute, et de là Ezéchiel a conclu à tort qu'ils devaient être effectivement sacrifiés à l'Éternel (Eze 20:25 et suivant), mais les autres passages sont très explicites : Ex 13:15 34:20, No 18:15 et suivant. D'après ce dernier passage le prix de rachat était de cinq sicles d'argent (sicle du sanctuaire qui était de 20 guéras =fr. 16,30). Le rachat devait avoir lieu dès l'âge d'un mois.

Les premiers-nés des animaux purs (boeufs, brebis, chèvres) ne pouvaient pas être rachetés, car ils appartenaient de droit à l'Éternel (Le 27:26, cf. Ex 22:30 34:19) ; d'après Ex 22:30, Le 22:27, ils devaient être apportés au sanctuaire le 8 e jour après leur naissance et, dans les temps anciens, ils servaient, après offrande sur l'autel, à un repas de famille, évidemment avec part accordée aux prêtres (De 15:19 et suivant) ; plus tard toute la chair échut à ces derniers (No 18:18). Si les premiers-nés des animaux avaient une tare quelconque, ils ne pouvaient pas être apportés à l'autel ; ils restaient à l'Israélite, qui les mangeait dans sa maison (De 15:21 et suivant).

Les premiers-nés des animaux impurs étaient rachetés. Dans Ex 13:13 34:20 il est spécialement question du premier-né de l'âne qui pouvait être racheté au moyen d'un agneau ; s'il ne l'était pas, on lui brisait la nuque. Les passages Le 27:27 et No 18:15,17, plus généraux, se rapportent à tout animal impur ; les premiers-nés sont rachetés d'après l'estimation du prêtre, à laquelle on ajoutait un cinquième en plus, ou vendus, le prix de vente revenant au prêtre. Le prix de rachat indiqué No 18:16 ne s'applique qu'au premier-né de l'homme.

Voir aussi Sacrifices et offrandes, Dîmes, Fêtes, Premier-né. L. A.

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      Genèse 22

      1 Par la suite, Dieu mit Abraham à l’épreuve. Il l’appela et Abraham répondit : « Oui, je t’écoute. »
      2 Dieu reprit : « Prends ton fils Isaac, ton fils unique que tu aimes tant, va dans le pays de Moria, sur une montagne que je t’indiquerai, et là offre-le-moi en sacrifice. »
      3 Le lendemain Abraham se leva tôt. Il fendit le bois pour le sacrifice, sella son âne et se mit en route vers le lieu que Dieu lui avait indiqué. Il emmenait avec lui deux serviteurs, ainsi que son fils Isaac.
      4 Le surlendemain, il aperçut l’endroit de loin.
      5 Il dit alors aux serviteurs : « Restez ici avec l’âne. Mon fils et moi nous irons là-haut pour adorer Dieu, puis nous vous rejoindrons. »
      6 Abraham chargea sur son fils Isaac le bois du sacrifice. Lui-même portait des braises pour le feu et un couteau. Tandis qu’ils marchaient tous deux ensemble,
      7 Isaac s’adressa à son père, Abraham : « Mon père ! » dit-il. Celui-ci lui répondit : « Oui, je t’écoute, mon enfant. » – « Nous avons le feu et le bois, dit Isaac, mais où est l’agneau pour le sacrifice ? »
      8 Abraham répondit : « Mon fils, Dieu veillera lui-même à procurer l’agneau. » Ils continuèrent leur route tous deux ensemble.
      9 Quand ils arrivèrent au lieu que Dieu lui avait indiqué, Abraham construisit un autel et y déposa le bois. Puis il lia Isaac, son propre fils, et le plaça sur l’autel, par-dessus le bois.
      10 Alors il tendit la main et saisit le couteau pour égorger son fils.
      11 Mais du ciel l’ange du Seigneur l’interpella : « Abraham, Abraham ! » – « Oui, répondit Abraham, je t’écoute. »
      12 L’ange lui ordonna : « Ne porte pas la main sur l’enfant, ne lui fais aucun mal. Je sais maintenant que tu respectes l’autorité de Dieu, puisque tu ne lui as pas refusé ton fils, ton fils unique. »
      13 Relevant la tête, Abraham aperçut un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla le prendre et l’offrit en sacrifice à la place de son fils.
      14 Abraham nomma ce lieu “Le Seigneur y veillera”. C’est pourquoi on dit encore aujourd’hui : « Sur la montagne, le Seigneur y veillera ».
      15 Du ciel, l’ange du Seigneur appela Abraham une seconde fois
      16 et lui dit : « Voici ce que déclare le Seigneur : Parce que tu as agi ainsi, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, aussi vrai que je suis Dieu, je jure
      17 de te bénir abondamment en rendant tes descendants aussi nombreux que les étoiles dans le ciel ou les grains de sable au bord de la mer. Tes descendants s’empareront des cités de leurs ennemis.
      18 A travers eux, je bénirai toutes les nations de la terre parce que tu as obéi à mes ordres. »
      19 Abraham rejoignit ses serviteurs ; ils se mirent en route et regagnèrent Berchéba, où Abraham s’installa.
      20 Après ces événements, Abraham apprit que Milka avait aussi donné des fils à son frère Nahor :
      21 Ous l’aîné, son frère Bouz, Quemouel, le père d’Aram,
      22 Kessed, Hazo, Pildach, Idlaf et Betouel.
      23 Tels sont les huit fils que Milka donna à Nahor, frère d’Abraham. Betouel fut le père de Rébecca.
      24 Nahor avait une épouse de second rang, nommée Réouma, qui eut aussi des enfants : Téba, Gaham, Tahach et Maaka.

      Exode 13

      1 Le Seigneur adressa la parole à Moïse et lui dit :
      2 « Consacre-moi tout premier-né en Israël, car le premier garçon d’une femme et le premier petit d’un animal m’appartiennent. »
      3 Moïse dit au peuple : « Souvenez-vous de ce jour-ci ! Grâce à sa force irrésistible, le Seigneur vous a fait sortir d’Égypte où vous étiez esclaves. Lorsque vous célébrerez cet événement, vous ne devrez pas manger de pain levé.
      4 Vous vous êtes mis en route un jour du mois d’Abib.
      5 Vous commémorerez donc l’événement au même mois, chaque année, quand le Seigneur vous aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Hittites, des Amorites, des Hivites et des Jébusites. C’est le pays qu’il a juré à vos ancêtres de vous donner, une contrée qui regorge de lait et de miel.
      6 Pendant sept jours, vous mangerez du pain sans levain, et le septième jour, vous célébrerez une fête en l’honneur du Seigneur.
      7 Durant ces jours-là, vous ne mangerez pas de pain contenant du levain ; dans tout votre territoire on ne devra trouver chez vous ni pain levé, ni levain.
      8 Au cours de cette fête, vous donnerez cette explication à vos enfants : “Nous agissons ainsi à cause de ce que le Seigneur a fait pour nous, lorsque nous avons quitté l’Égypte.”
      9 Cette célébration sera pour vous un rappel, tout aussi bien qu’une marque sur votre bras ou sur votre front. Elle vous rappellera que vous devez proclamer la loi du Seigneur, car c’est lui qui vous a fait sortir d’Égypte grâce à sa force irrésistible.
      10 D’année en année, vous observerez cette réglementation, à la date fixée. »
      11 Moïse poursuivit : « Lorsque le Seigneur vous aura conduits dans le pays de Canaan et qu’il vous l’aura donné, comme il l’a promis à vos ancêtres et à vous-mêmes,
      12 vous lui offrirez tous les premiers-nés mâles. Tout premier petit de vos bêtes lui appartient.
      13 Toutefois s’il s’agit du premier petit d’une ânesse, vous le remplacerez par un agneau ou un chevreau, ou bien vous le tuerez en lui brisant la nuque. Quant aux garçons premiers-nés de votre peuple, vous les rachèterez.
      14 Lorsque vos enfants, dans l’avenir, vous demanderont : “Pourquoi fait-on cela ?”, vous leur répondrez : “Grâce à sa force irrésistible, le Seigneur nous a fait sortir d’Égypte où nous étions esclaves.
      15 Le Pharaon refusait obstinément de nous laisser partir ; alors le Seigneur fit mourir tous les premiers-nés d’Égypte, aussi bien chez les hommes que chez les animaux. Voilà pourquoi nous offrons en sacrifice au Seigneur tout premier-né mâle d’une bête, tandis que nous rachetons tout garçon premier-né”.

      Exode 22

      29 « En ce qui concerne le premier petit d’une vache, d’une brebis ou d’une chèvre, on doit le laisser pendant sept jours auprès de sa mère ; le huitième jour, offrez-le-moi en sacrifice.
      30 « Vous devez m’appartenir sans restriction. Ne consommez donc pas la viande d’un animal qui a été déchiré par des bêtes sauvages ; jetez-la aux chiens. »

      Exode 23

      19 Vous viendrez présenter les premiers produits de votre terre à mon sanctuaire, car je suis le Seigneur votre Dieu. Mais vous ne ferez pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

      Exode 34

      19 « Tout premier-né m’appartient, y compris ceux de vos bêtes ; le premier-né mâle d’une vache, d’une brebis ou d’une chèvre doit m’être offert.
      20 Toutefois, s’il s’agit du premier petit d’une ânesse, vous le remplacerez par un agneau ou un chevreau, ou bien vous le tuerez en lui brisant la nuque. Quant aux garçons premiers-nés de votre peuple, vous les rachèterez. « Vous ne viendrez pas à mon sanctuaire les mains vides.
      26 Vous viendrez présenter les premiers produits de votre terre à mon sanctuaire, car je suis le Seigneur votre Dieu. Mais vous ne ferez pas cuire un chevreau dans le lait de sa mère. »

      Lévitique 2

      12 On peut lui en offrir lorsqu’on lui apporte les premiers produits de la nature, mais on ne doit pas en brûler sur l’autel dans une offrande à la fumée odorante.
      14 « Lorsque vous apporterez au Seigneur une offrande des premiers produits de vos terres, vous commencerez par griller des épis au feu, puis vous en écraserez les grains. Au moment de l’apporter,

      Lévitique 8

      1 Le Seigneur dit à Moïse :
      2 « Convoque Aaron et ses fils à l’entrée de la tente de la rencontre. Fais apporter les vêtements sacrés et l’huile d’onction, et fais amener le taureau du sacrifice pour obtenir le pardon, les deux béliers et la corbeille contenant les pains sans levain.
      3 Rassemble aussi toute la communauté d’Israël à cet endroit. »
      4 Moïse obéit au Seigneur : il rassembla les Israélites à l’entrée de la tente
      5 et leur annonça qu’il devait exécuter les ordres du Seigneur.
      6 Puis il alla chercher Aaron et ses fils et leur fit prendre un bain rituel.
      7 Il revêtit Aaron de la tunique, lui attacha la ceinture, lui mit la robe avec l’éfod par-dessus et noua dans son dos les attaches de l’éfod ;
      8 il plaça sur sa poitrine le pectoral, dans lequel il déposa l’Ourim et le Toummim.
      9 Il posa le turban sur sa tête et fixa l’insigne sacré, le bijou d’or en forme de fleur, sur le devant du turban, conformément aux ordres du Seigneur.
      10 Moïse prit ensuite de l’huile d’onction et s’en servit pour consacrer la demeure sacrée et tout ce qu’elle contenait.
      11 Il fit sept aspersions d’huile pour consacrer l’autel, ses accessoires, le bassin des purifications et son support.
      12 Il consacra également Aaron en versant de l’huile sur sa tête.
      13 Il demanda enfin aux fils d’Aaron de s’approcher : il les revêtit de leurs tuniques, puis leur mit leurs ceintures et leurs tiares, conformément aux ordres du Seigneur.
      14 Il fit amener le taureau destiné au sacrifice pour obtenir le pardon ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      15 Moïse l’égorgea, prit de son sang et en déposa avec un doigt sur les angles relevés de l’autel, pour le purifier ; puis il versa le reste du sang à la base de l’autel. C’est ainsi qu’il consacra l’autel afin qu’il puisse servir dans les cérémonies de pardon des péchés.
      16 Moïse prit toute la graisse qui recouvrait les entrailles de l’animal, le lobe du foie et les deux rognons avec la graisse qui y adhère, et il brûla le tout sur l’autel.
      17 Le reste de l’animal, peau, viande et boyaux, fut jeté au feu en dehors du camp, conformément aux ordres du Seigneur.
      18 Il fit amener ensuite le bélier destiné au sacrifice complet ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      19 Moïse égorgea le bélier et aspergea de son sang les côtés de l’autel.
      20 Il découpa l’animal en morceaux et les brûla avec la tête et les parties grasses.
      21 Il lava les entrailles et les pattes, et les brûla sur l’autel avec le reste du bélier, en sacrifice complet, conformément aux ordres du Seigneur ; ce fut un sacrifice dont le Seigneur apprécia la fumée odorante.
      22 Il fit amener enfin le second bélier, dont le sacrifice devait marquer l’entrée en fonction des prêtres ; Aaron et ses fils posèrent la main sur sa tête.
      23 Moïse égorgea le bélier, prit de son sang et en déposa sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron, de même que sur le pouce de sa main droite et de son pied droit.
      24 Puis il fit approcher les fils d’Aaron et déposa également du sang sur le lobe de leur oreille droite, de même que sur le pouce de leur main droite et de leur pied droit ; ensuite il aspergea les côtés de l’autel avec le reste du sang.
      25 Moïse prit les parties grasses du bélier : la queue, la graisse qui recouvre les entrailles, le lobe du foie, les deux rognons avec la graisse qui y adhère, ainsi que le gigot droit.
      26 Dans la corbeille des pains sans levain déposée devant le Seigneur, il préleva un gâteau sans levain, un gâteau à l’huile et une galette, et il les disposa sur les morceaux gras et le gigot droit.
      27 Il plaça le tout sur les mains d’Aaron et de ses fils, et leur dit de l’offrir au Seigneur avec le geste rituel de présentation.
      28 Ensuite, il reprit ces offrandes de leurs mains et les brûla sur l’autel, par-dessus le sacrifice complet. Ainsi se déroula le sacrifice marquant l’entrée en fonction des prêtres ; le Seigneur en apprécia la fumée odorante.
      29 Moïse prit la poitrine de l’animal et la présenta devant le Seigneur avec le geste rituel ; cette part du bélier lui revint, conformément aux ordres du Seigneur.
      30 Moïse prit de l’huile d’onction et un peu du sang qui était sur l’autel, et il en aspergea Aaron et ses vêtements, puis ses fils et leurs vêtements ; ainsi, Aaron et ses fils furent consacrés, de même que leurs vêtements.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : « Faites cuire la viande du second bélier à l’entrée de la tente de la rencontre. Vous la mangerez vous-mêmes à cet endroit, avec les pains confectionnés pour la cérémonie, conformément à l’ordre que je vous ai transmis.
      32 S’il y a ensuite des restes de viande ou de pain, vous les jetterez au feu.
      33 Vous demeurerez pendant sept jours à l’entrée de la tente ; vous ne la quitterez pas avant que soient achevés les sept jours de la cérémonie de votre entrée en fonction.
      34 Le Seigneur lui-même a ordonné de procéder comme on l’a fait aujourd’hui, afin que vous obteniez le pardon de vos péchés.
      35 Restez à l’entrée de la tente jour et nuit, durant toute cette semaine. Ensuite vous pourrez accomplir le service prescrit par le Seigneur sans risquer la mort. Tels sont les ordres que j’ai reçus de Dieu. »
      36 Aaron et ses fils exécutèrent tous les ordres que le Seigneur leur avait transmis par l’intermédiaire de Moïse.

      Lévitique 19

      23 « Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan et que vous aurez planté toutes sortes d’arbres fruitiers, vous en considérerez les fruits comme impurs pendant trois ans ; vous n’en mangerez donc pas.
      24 Tous les fruits qu’ils produiront la quatrième année me seront consacrés au cours d’une fête de louange.
      25 Dès la cinquième année, vous pourrez en consommer les fruits. Si vous agissez ainsi, vos récoltes iront en augmentant. Je suis le Seigneur votre Dieu.

      Lévitique 22

      27 « Après sa naissance, un veau, un agneau ou un chevreau doit être laissé auprès de sa mère pendant une semaine. A partir du huitième jour, j’accepte qu’on me le présente en sacrifice consumé.

      Lévitique 23

      9 Le Seigneur dit à Moïse
      10 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand vous serez entrés dans le pays que je vais vous donner et que vous y ferez la moisson, vous apporterez au prêtre la première gerbe que vous récolterez.
      11 Le prêtre me la présentera solennellement le lendemain du sabbat, afin que vous obteniez ma faveur.
      12 Le même jour, vous m’offrirez un agneau d’un an, sans défaut, en sacrifice complet ;
      13 il sera accompagné d’une offrande consumée de six kilos de farine pétrie avec de l’huile, dont j’apprécierai la fumée odorante, et d’une offrande d’un litre et demi de vin.
      14 Vous ne mangerez aucun produit de cette récolte, ni pain, ni épis grillés, ni grain nouveau, avant le jour où vous m’apporterez la gerbe en offrande. Vous observerez cette prescription en tout temps et quel que soit l’endroit où vous habiterez. »
      15 « Vous compterez sept semaines complètes à partir du lendemain du sabbat où vous aurez offert solennellement la première gerbe.
      21 Le même jour, vous aurez un rassemblement pour m’adorer, et vous n’accomplirez pas votre travail ordinaire. Vous observerez cette prescription en tout temps et quel que soit l’endroit où vous habiterez.

      Lévitique 27

      26 « Un homme n’a pas le droit de consacrer au Seigneur, à titre privé, un animal premier-né, car tout premier-né, veau, chevreau ou agneau, est déjà réservé au Seigneur.
      27 S’il s’agit du premier petit d’un animal impur, le propriétaire peut le racheter en payant un cinquième de plus que le montant fixé par le prêtre. S’il ne le rachète pas, le prêtre peut le vendre à quelqu’un d’autre à la valeur d’estimation.

      Nombres 3

      16 Moïse obéit à l’ordre donné par le Seigneur.

      Nombres 8

      17 En effet, tous les premiers-nés en Israël m’appartiennent, aussi bien ceux des hommes que ceux des animaux. Depuis le jour où j’ai fait mourir tous les premiers-nés du pays d’Égypte, les premiers-nés israélites me sont consacrés.

      Nombres 15

      17 Le Seigneur dit à Moïse
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