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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PRÉMICES

I Non seulement en Israël, mais chez la plupart des peuples de l'antiquité, existait la coutume de consacrer à la divinité les premiers fruits de la terre. Elle était l'expression naturelle de la reconnaissance envers Dieu ou les dieux, auxquels les hommes devaient en première ligne les productions du sol. On commençait par leur donner ce qu'il y avait de meilleur. C'est ainsi qu'on envisageait les premiers fruits, et, ce juste tribut étant acquitté, on estimait que les hommes étaient autorisés à disposer librement du reste. En Israël s'ajoutait à cette considération générale le souvenir que l'Éternel avait donné à son peuple le pays qu'il habitait et s'était acquis ainsi un droit spécial à la reconnaissance de ses adorateurs (De 26:5-10).

Dans l'A. T, le terme technique pour désigner les premiers fruits de la terre est bikkourim. Mais on retrouve assez souvent à côté de lui les termes de réchith, proprement « ce qu'il y a de meilleur », et de teroumâh, « prélèvement », à titre de sainte contribution sur un total donné.

L'offrande des prémices, qui existait de toute antiquité, figure naturellement déjà dans l'ancienne législation ; cf. Ex 23:19 34:26 : « Tu apporteras à l'Éternel ton Dieu les prémices (réchith) des premiers fruits de la terre » (bikkourim). Il résulte de l'expression employée que les premiers fruits de la terre n'étaient pas en entier apportés à la maison de l'Éternel, mais seulement ce qu'il y avait de meilleur (la réchith). C'est sans doute également le sens de Ex 22:29 : « Tu ne différeras pas de m'offrir le [tribut de] ta moisson et de ton pressoir » ; mais comme le mot de prémices ne se trouve pas dans le texte, quelques interprètes pensent qu'il s'agit ici de la dîme. L'ancienne législation ne précise pas de quels fruits il faut offrir les prémices, ni la quantité, qui était sans doute laissée à l'estimation individuelle, ni la cérémonie qui accompagnait l'offrande dans le plus grand sanctuaire voisin (la maison de l'Éternel), ni l'emploi exact : consécration sur l'autel, contribution en faveur des prêtres, repas de famille.

Sur toutes ces choses le Deutéronome est plus explicite, sans être complet. On peut conclure tout d'abord de De 8:8 que les produits de la terre dont les prémices revenaient à l'Éternel étaient : froment, orge, raisins, figues, grenades, olives, miel (au lieu de miel, le traité de la Mischna : Bikkourim, 1:3, dit « dattes »). En revanche, les dîmes étaient dues sur tous les produits du sol. De 18:4 résume les sept catégories de fruits dans l'expression plus générale : « les prémices de ton blé, de ton moût et de ton huile », souvent employée dans la suite. Aux prémices des fruits, le même passage ajoute les prémices de la toison des brebis, et le tout est compris dans le terme « prélèvement de la main », qui figure De 12 6,11,17 (traduit par « prémices » dans nos anciennes versions).

--Les prémices faisaient partie du revenu des prêtres (De 18:4), mais, avant de leur être remises, elles étaient présentées à l'autel ; peut-être une petite part était-elle consumée par le feu. Le passage De 26:1,11 contient la liturgie de présentation. L'Israélite devait placer dans une corbeille les prémices (le meilleur) de tous les fruits de la terre, les apporter au sanctuaire et les remettre, avec une parole de dédicace, entre les mains du prêtre, qui déposait la corbeille devant l'autel. Puis l'Israélite exprimait, dans une belle prière, la raison d'être de son offrande : reconnaissance envers l'Éternel pour les produits du sol qui lui avait été donné. Mais la corbeille ne contenait qu'une partie des premiers fruits (bikkourim). Avec le reste l'Israélite devait « se réjouir devant Dieu » et inviter à son repas le lévite et l'étranger qui l'avaient accompagné du lieu de sa demeure à Jérusalem (précédemment au grand sanctuaire le plus voisin). D'après 2Ro 4:42, on faisait à l'occasion, avec des bikkourim, des présents à des hommes de Dieu qu'on voulait spécialement honorer. Il résulte de De 26:1,11 que les fruits apportés au sanctuaire étaient à l'état naturel ; mais il faut sans doute faire exception pour le moût et l'huile, qui revenaient de droit aux prêtres.

La législation postérieure contient quelques prescriptions nouvelles. Elle mentionne tout d'abord deux offrandes de prémices non plus des individus, mais de la communauté dans son ensemble. La première est, pendant la fête de Pâque-Mazzoth, le lendemain du sabbat, l'offrande d'une gerbe composée des premiers épis mûrs de l'année, qui doit être apportée à l'autel et agitée de côté et d'autre comme toute oblation faite à l'Éternel, et à cela s'ajoute l'holocauste d'un agneau d'un an. C'est seulement après la présentation de cette gerbe qu'on pouvait commencer à manger du pain ou des épis de la nouvelle récolte. La seconde est l'offrande, le jour de Pentecôte, de deux pains cuits avec du levain (comme des pains ordinaires), comme prémices à l'Éternel au moment où la moisson des blés était terminée. L'offrande était accompagnée d'un holocauste de sept agneaux, d'un sacrifice d'expiation et d'un sacrifice d'actions de grâces ; la chair de ces deux derniers sacrifices et les deux pains revenaient aux prêtres (Le 23 9-14,15,21). Les offrandes de la communauté existaient peut-être déjà avant la législation sacerdotale, mais celle-ci est la première à les mentionner.

Nous en pouvons dire autant d'une prescription qui figure Le 19:23-25 et qui rentre dans le domaine des prémices. Il s'agit d'arbres fruitiers nouvellement plantés. Pendant les trois premières années les fruits sont envisagés comme incirconcis et ne doivent être ni mangés, ni offerts en sacrifice. La quatrième année tous les fruits sont consacrés à l'Éternel avec de grandes réjouissances et rentrent dans les revenus des prêtres. Dès la cinquième année seulement ils sont à la disposition des possesseurs des arbres.

Une innovation, que nous rencontrons déjà dans Ézéchiel, (Eze 44:30) est la présentation d'un gâteau, qui revient aux prêtres, comme prémices de la pâte (No 15:17,24). Mais le texte ne précise pas s'il s'agit d'un gâteau offert sur la première pâte de l'année, ou toutes les fois qu'on préparait de la pâte. La tradition a admis cette dernière manière de voir.

Dans le passage No 18:8,19, qui indique les revenus des prêtres, les versets 12 et 13 présentent une difficulté. Ils distinguent entre les prémices (réchith) --tout le meilleur de l'huile, du moût, du blé--et les premiers fruits de la terre (bikkourim)  ; et les deux choses, car il ne s'agit pas d'une même chose avec des noms différents, sont attribuées aux prêtres. On ne résout la difficulté qu'en admettant qu'avec le temps les premiers produits du sol avaient été chargés d'une double redevance, ceci sans parler des dîmes qui portaient sur toutes les productions de la terre. A la réchith (ce qu'il y a de meilleur en blé, moût et huile), continuation des anciennes prémices, devenue essentiellement une prestation en faveur des prêtres, s'était ajoutée l'offrande des primeurs (bikkourim), prestation cultuelle dont les prêtres étaient du reste les principaux bénéficiaires, de sorte qu'ils avaient droit à ce qui était premier par la qualité et premier par le temps. C'est à la première catégorie que s'applique le terme de « prélèvements » (teroumôth) dans Ne 10:37, tandis que la seconde (bikkourim) figure au verset 35. La quantité à fournir ne figure pas plus dans la législation sacerdotale que dans le Deutéronome et l'ancienne législation.

A côté de ces prestations, il était licite aux Israélites d'employer une part des premiers fruits pour des offrandes volontaires apportées à l'autel (Le 2:12,14-16).

Les prémices de diverses natures jointes aux dîmes constituaient un revenu considérable, qui n'était pas dépensé au jour le jour ; on l'entassait dans les chambres attenantes au sanctuaire pour les besoins du culte et du personnel sacerdotal (Ne 10:35,39).

La Mischna (traités Bikkourim et Teroumâh) précise les données de l'A.T., en indiquant comment elles étaient comprises de son temps. Elle distingue nettement entre les bikkourim et les teroumôth. Par bikkourim elle désigne les premiers produits des sept catégories de fruits indiquées De 8:8 et prescrit qu'ils doivent être apportés au sanctuaire à l'état naturel, pas avant Pentecôte et pas après la fête de la Dédicace. Par exception, les gens qui demeurent très loin de Jérusalem peuvent les apporter à l'état sec. Les bikkourim ne sont dus que sur les -produits du pays de Canaan. Bikkourim (3:2,6) décrit, sans doute d'une façon quelque peu idéale, le transport et l'arrivée à Jérusalem des « prémices » d'un district. Par teroumôth la Mischna entend les produits du sol, déjà transformés en denrées, qui doivent être livrés directement aux prêtres, même par les propriétaires établis en pays étrangers, comme l'Egypte, Moab et Ammon, la Syrie, la Babylonie. On pouvait du reste aussi les envoyer directement à Jérusalem (Jos., Ant., XVI, 6). Comme minimum de ces offrandes (teroumôth), la Mischna indique le 60 e du revenu total, mais elle laisse entendre que le 40 e ou même le 30 e serait une preuve particulière de piété. Elle ne fixe rien pour les bikkourim

Dans le N.T. Il n'y a d'allusion aux prémices que dans Ro 11:16 (allusion à No 15:20 et suivant). Ailleurs le terme n'est employé qu'en un sens figuré. (Ro 8:23 16:5,1Co 15:20,23 16:15 Jas 1:18 Ap 14:4)

Comp., outre les manuels d'archéologie, O. Eissfeldt, ErstHnge mtd Zehnten im A.T., Leipzig, 1917.

II Aux prescriptions concernant les premiers fruits du sol se rattachent très étroitement les ordonnances relatives aux premiers-nés de l'homme et des animaux. (Pour la position des premiers-nés dans la famille, voir ce dernier mot.)

Le droit de Dieu sur les premiers-nés de l'homme et des animaux repose sur la même conception que son droit sur les premiers produits du sol. A lui revient la première part dans les biens qu'il accorde. C'est la supposition qui est à la base de Ge 22 (sacrifice d'Isaac) ; cf. Ex 22:29. Plus tard on a rattaché le droit de Dieu sur les premiers-nés de l'homme et des animaux à l'histoire de l'exode et des premiers-nés des Égyptiens frappés dans la 10 e plaie ; Ex 13:1-15 et suivant, No 3:16 8:17.

Il s'agit pour les hommes comme pour les animaux uniquement de la descendance mâle. Ni une fille ni un animal femelle n'entraient en ligne de compte, quoique l'expression employée dans plusieurs passages (Ex 13:1-12, sans la fin qui peut être une adjonction postérieure) pourrait faire penser que pour les animaux les femelles étaient comprises, mais l'usage formulé exactement dans d'autres passages ne laisse aucun doute à cet égard (De 15:19,23, Ex 13:15 22:30). En revanche on peut se demander si, pour un homme ayant plusieurs femmes, la loi portait uniquement sur le premier fils né dans la famille ou sur le premier-né de chaque femme, et si, pour les animaux, après une naissance femelle, la première naissance mâle était comptée. Il faut dans les deux cas répondre probablement par la négative, mais aucun passage ne le dit expressément.

Les premiers-nés des hommes devaient être rachetés. Ex 22:29 ne le dit pas sans doute, et de là Ezéchiel a conclu à tort qu'ils devaient être effectivement sacrifiés à l'Éternel (Eze 20:25 et suivant), mais les autres passages sont très explicites : Ex 13:15 34:20, No 18:15 et suivant. D'après ce dernier passage le prix de rachat était de cinq sicles d'argent (sicle du sanctuaire qui était de 20 guéras =fr. 16,30). Le rachat devait avoir lieu dès l'âge d'un mois.

Les premiers-nés des animaux purs (boeufs, brebis, chèvres) ne pouvaient pas être rachetés, car ils appartenaient de droit à l'Éternel (Le 27:26, cf. Ex 22:30 34:19) ; d'après Ex 22:30, Le 22:27, ils devaient être apportés au sanctuaire le 8 e jour après leur naissance et, dans les temps anciens, ils servaient, après offrande sur l'autel, à un repas de famille, évidemment avec part accordée aux prêtres (De 15:19 et suivant) ; plus tard toute la chair échut à ces derniers (No 18:18). Si les premiers-nés des animaux avaient une tare quelconque, ils ne pouvaient pas être apportés à l'autel ; ils restaient à l'Israélite, qui les mangeait dans sa maison (De 15:21 et suivant).

Les premiers-nés des animaux impurs étaient rachetés. Dans Ex 13:13 34:20 il est spécialement question du premier-né de l'âne qui pouvait être racheté au moyen d'un agneau ; s'il ne l'était pas, on lui brisait la nuque. Les passages Le 27:27 et No 18:15,17, plus généraux, se rapportent à tout animal impur ; les premiers-nés sont rachetés d'après l'estimation du prêtre, à laquelle on ajoutait un cinquième en plus, ou vendus, le prix de vente revenant au prêtre. Le prix de rachat indiqué No 18:16 ne s'applique qu'au premier-né de l'homme.

Voir aussi Sacrifices et offrandes, Dîmes, Fêtes, Premier-né. L. A.

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    • Genèse 22

      1 Après cela, Dieu veut voir si Abraham est toujours prêt à lui obéir. Il l’appelle : « Abraham ! » Abraham répond : « Oui, je t’écoute ! »
      2 Dieu continue : « Prends ton fils, Isaac, ton seul fils, celui que tu aimes tant. Va dans le pays de Moria. Et là, offre-le en sacrifice sur une montagne que je te montrerai. »
      3 Le jour suivant, Abraham se lève tôt le matin. Il coupe du bois pour le feu du sacrifice. Il prépare son âne pour le voyage. Il prend avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Puis il part vers l’endroit que Dieu lui a montré.
      4 Le troisième jour, Abraham aperçoit au loin la montagne où il doit aller.
      5 Abraham dit à ses serviteurs : « Restez ici avec l’âne. L’enfant et moi, nous allons là-haut pour adorer Dieu. Puis nous reviendrons vers vous. »
      6 Abraham prend le bois pour le sacrifice et il le fait porter par son fils Isaac. Lui-même porte le feu et un couteau, et ils s’en vont tous deux ensemble.
      7 Isaac dit à Abraham : « Père ! » Abraham répond : « Oui, mon fils, je t’écoute. » Isaac continue : « Nous avons le feu et le bois. Mais où est l’agneau pour le sacrifice ? »
      8 Abraham répond : « Dieu s’arrangera pour trouver l’agneau du sacrifice, mon fils. » Tous les deux continuent à marcher ensemble.
      9 Quand ils arrivent à l’endroit que Dieu lui a montré, Abraham construit un autel pour le sacrifice. Il met le bois sur l’autel, il attache son fils Isaac et il le met sur l’autel, au-dessus du bois.
      10 Puis il prend le couteau pour égorger son fils.
      11 Mais l’ange du SEIGNEUR l’appelle du ciel : « Abraham ! Abraham ! » Abraham répond : « Oui, je t’écoute. »
      12 Le SEIGNEUR continue : « Ne touche pas à l’enfant, ne lui fais pas de mal ! Maintenant, je sais que tu me respectes. En effet, tu as accepté de me donner ton fils, ton seul fils. »
      13 Alors Abraham aperçoit un bélier, accroché par les cornes dans un buisson. Il va le chercher et il l’offre en sacrifice à Dieu, à la place de son fils.
      14 Abraham appelle cet endroit : « Le SEIGNEUR s’arrangera. » C’est pourquoi on dit encore aujourd’hui : « Sur la montagne, le SEIGNEUR s’arrangera. »
      15 Du ciel, l’ange du SEIGNEUR appelle Abraham une deuxième fois.
      16 Il lui dit : « Voici ce que le SEIGNEUR déclare : Parce que tu as fait cela, parce que tu as accepté de me donner ton seul fils, aussi vrai que je suis Dieu, je fais ce serment :
      17 je te bénirai. Tes enfants et les enfants de leurs enfants, je les rendrai aussi nombreux que les étoiles du ciel et les grains de sable au bord de la mer. Ils prendront les villes de leurs ennemis.
      18 Par eux, je bénirai tous les peuples de la terre parce que tu m’as obéi. »
      19 Abraham revient vers ses serviteurs. Ils reprennent la route ensemble vers Berchéba. C’est là qu’Abraham habite.
      20 Après ces événements, quelqu’un vient dire à Abraham : « Milka, la femme de ton frère Nahor, lui a donné des fils, elle aussi :
      21 Ous, l’aîné, Bous, son frère, Quemouel le père d’Aram,
      22 Kessed, Hazo, Pildach, Idlaf et Betouel. »
      23 Voilà les huit fils que Milka a donnés à Nahor, le frère d’Abraham. Betouel est le père de Rébecca.
      24 Nahor a une femme de deuxième rang qui s’appelle Réouma. Elle a aussi des enfants : Téba, Gaham, Tahach et Maaka.

      Exode 13

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      2 « Consacre-moi tout premier-né en Israël. Oui, le premier garçon d’une femme et le premier petit d’un animal sont à moi. »
      3 Moïse dit au peuple : « Souvenez-vous du jour d’aujourd’hui, où vous êtes sortis d’Égypte, de ce pays où vous étiez esclaves. C’est grâce à sa puissance que le SEIGNEUR vous a fait sortir de là. Vous ne mangerez donc pas de pain fait avec du levain.
      4 C’est aujourd’hui que vous êtes partis, pendant le mois des Épis.
      5 Vous fêterez cet anniversaire ce mois-là, quand le SEIGNEUR vous aura fait entrer dans le pays des Cananéens. C’est aussi le pays des Hittites, des Amorites, des Hivites et des Jébusites. C’est le pays que le SEIGNEUR a juré à vos ancêtres de vous donner, un pays qui déborde de lait et de miel.
      6 Pendant sept jours, vous mangerez du pain sans levain. Le septième jour, vous ferez une fête en l’honneur du SEIGNEUR.
      7 Tous ces jours-là, vous mangerez du pain sans levain. Dans tout votre pays, on ne devra trouver chez vous ni pain levé, ni levain.
      8 Pendant cette fête, vous donnerez cette explication à vos enfants : “Nous faisons cela à cause de ce que le SEIGNEUR a fait pour nous, quand nous sommes sortis d’Égypte.”
      9 C’est grâce à sa puissance que le SEIGNEUR vous a fait sortir d’Égypte. Cette fête sera pour vous un souvenir, tout comme une marque sur votre bras ou sur votre front. Elle vous rappellera que vous devez annoncer la loi du SEIGNEUR.
      10 Chaque année, vous suivrez ces règles à la date fixée. »
      11 Moïse dit encore au peuple d’Israël : « Le SEIGNEUR vous conduira en Canaan. Il vous donnera ce pays, comme il l’a promis à vos ancêtres et à vous-mêmes.
      12 Alors vous lui offrirez tous vos fils aînés et tous les premiers-nés mâles de vos troupeaux. Ils sont au SEIGNEUR.
      13 Le premier petit de l’ânesse, vous le remplacerez par un mouton ou un cabri. Ou bien, vous le tuerez en lui brisant le cou. Mais tous les fils aînés de votre peuple, vous les rachèterez avec de l’argent.
      14 Plus tard, quand vos enfants vous demanderont : “Pourquoi faites-vous cela ?”, vous répondrez : “C’est grâce à sa puissance que le SEIGNEUR nous a fait sortir d’Égypte, le pays de l’esclavage.
      15 Le roi d’Égypte refusait de nous laisser partir. Alors le SEIGNEUR a fait mourir tous les premiers-nés de son pays, les premiers-nés des hommes et ceux des animaux. C’est pourquoi nous offrons en sacrifice au SEIGNEUR tous les premiers-nés mâles des animaux, et nous rachetons tous nos fils aînés.”

      Exode 22

      29 « Vous ferez la même chose avec vos animaux. Le premier petit d’une vache, d’une brebis ou d’une chèvre restera sept jours avec sa mère. Le huitième jour, vous me l’offrirez en sacrifice.
      30 « Vous serez totalement à moi. Ne mangez donc pas la viande d’un animal que les bêtes sauvages ont déchiré. Vous la jetterez aux chiens. »

      Exode 23

      19 Vous m’apporterez les premiers produits de vos champs, à moi, le SEIGNEUR votre Dieu, dans ma maison. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »

      Exode 34

      19 « Tous les premiers-nés sont à moi, même tous ceux de vos troupeaux : vous devez m’offrir le premier veau, le premier agneau, le premier cabri.
      20 Mais le premier petit de l’ânesse, vous le remplacerez par un mouton ou un cabri. Ou bien vous le tuerez en lui brisant le cou. Les fils aînés de votre peuple, vous les rachèterez. « Vous ne viendrez pas dans le lieu saint les mains vides.
      26 Vous apporterez les premiers produits de vos champs à la maison du SEIGNEUR, votre Dieu. Vous ne ferez pas cuire un cabri dans le lait de sa mère. »

      Lévitique 2

      12 Vous pourrez en apporter au SEIGNEUR quand vous lui offrirez les premiers produits de la terre. Mais vous ne devez pas les brûler sur l’autel dans un sacrifice à la fumée de bonne odeur.
      14 « Quand vous apporterez au SEIGNEUR une offrande des premiers produits de la terre, vous commencerez par griller les épis au feu. Puis vous écraserez les grains. Au moment de les apporter,

      Lévitique 8

      1 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
      2 « Réunis Aaron et ses fils à l’entrée de la tente de la rencontre. Fais apporter les vêtements sacrés et l’huile de consécration. Fais amener le taureau du sacrifice pour recevoir le pardon des péchés, les deux béliers et le panier des pains sans levain.
      3 Ensuite, rassemble tout le peuple d’Israël à cet endroit. »
      4 Moïse obéit au SEIGNEUR : il réunit les Israélites à l’entrée de la tente de la rencontre.
      5 Alors Moïse dit à la communauté : « Maintenant, je vais faire ce que le SEIGNEUR a commandé. »
      6 Puis il demande à Aaron et à ses fils d’avancer. Il leur fait prendre un bain pour se rendre purs.
      7 Il met un premier vêtement à Aaron, il lui attache la ceinture. Il lui met le vêtement de dessus avec l’éfod qu’il attache dans son dos.
      8 Il place sur sa poitrine la pochette où il met les objets sacrés appelés Ourim et Toummim.
      9 Moïse pose le turban sur la tête d’Aaron et il fixe l’insigne de sa consécration. C’est un bijou en or en forme de fleur placé sur le devant du turban, comme le SEIGNEUR l’a commandé à Moïse.
      10 Moïse prend l’huile de consécration et il s’en sert pour consacrer la tente de la rencontre et tout ce qu’elle contient.
      11 Il lance sept fois un peu d’huile pour consacrer l’autel, tous ses ustensiles, le bassin des purifications et son support.
      12 Il consacre aussi Aaron en versant de l’huile sur sa tête.
      13 Ensuite, Moïse fait avancer les fils d’Aaron. Il leur met leurs vêtements et leurs ceintures, puis il leur pose une tiare sur la tête, comme le SEIGNEUR l’a commandé à Moïse.
      14 Il fait amener le taureau qui sera offert en sacrifice pour recevoir le pardon des péchés. Aaron et ses fils posent la main sur sa tête.
      15 Moïse égorge l’animal. Il prend du sang et il en met sur les coins relevés de l’autel pour le rendre pur. Puis il verse le reste du sang au pied de l’autel. Voilà comment Moïse consacre l’autel. Ensuite, celui-ci pourra servir aux sacrifices pour recevoir le pardon des péchés.
      16 Puis Moïse prend certains morceaux : toute la graisse qui enveloppe les intestins et l’estomac du taureau, la meilleure partie du foie, les deux reins avec la graisse qui les entoure et qui tient aux côtés de l’animal. Il brûle tout cela sur l’autel.
      17 Les restes du taureau, la peau, la viande et les intestins, on les jette au feu en dehors du camp, comme le SEIGNEUR l’a commandé à Moïse.
      18 Ensuite, Moïse fait amener le bélier qui sera offert en sacrifice complet. Aaron et ses fils posent la main sur la tête de l’animal.
      19 Moïse égorge le bélier et il verse son sang sur tous les côtés de l’autel.
      20 Puis il découpe l’animal en morceaux et il les brûle avec la tête et les parties grasses.
      21 Il lave les intestins, l’estomac et les pattes et il les brûle sur l’autel avec le reste du bélier. C’est un sacrifice complet, et sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR. C’est un sacrifice brûlé, comme le SEIGNEUR l’a commandé à Moïse.
      22 Enfin, Moïse fait amener le deuxième bélier. Son sacrifice va marquer le moment où les prêtres commenceront leur service. Aaron et ses fils posent la main sur la tête du bélier.
      23 Moïse l’égorge. Il prend du sang et il en met au bas de l’oreille droite d’Aaron, sur le pouce de sa main droite et sur le pouce de son pied droit.
      24 Moïse fait avancer les fils d’Aaron. Il met du sang au bas de leur oreille droite, sur le pouce de leur main droite et sur le pouce de leur pied droit. Puis il verse le sang qui reste sur tous les côtés de l’autel.
      25 Ensuite, Moïse prend les parties grasses du bélier : la queue, la graisse qui enveloppe les intestins et l’estomac, la meilleure partie du foie, les deux reins avec la graisse qui les entoure, enfin, la cuisse droite.
      26 Dans le panier des pains sans levain placé devant le SEIGNEUR, Moïse prend un gâteau sans levain, un gâteau à l’huile et une galette. Il les met sur les morceaux gras et sur la cuisse droite.
      27 Il place tous ces dons dans les mains d’Aaron et dans les mains de ses fils. Il leur dit de les offrir au SEIGNEUR avec le geste de présentation.
      28 Ensuite, Moïse reprend ces offrandes de leurs mains et il les brûle sur l’autel, au-dessus du sacrifice complet. Voilà le sacrifice offert le jour où les prêtres commencent leur service. Sa fumée de bonne odeur plaît au SEIGNEUR.
      29 Alors Moïse prend la poitrine du bélier et il l’offre au SEIGNEUR avec le geste de présentation. Cette part du bélier offert le jour où les prêtres commencent leur service est pour Moïse. Le SEIGNEUR lui a donné cet ordre.
      30 Ensuite, Moïse prend l’huile de consécration et du sang qui est sur l’autel. Il en lance sur Aaron et sur ses vêtements, puis sur ses fils et sur leurs vêtements. Voilà comment Aaron, ses fils et leurs vêtements sont consacrés.
      31 Moïse dit à Aaron et à ses fils : « Faites cuire la viande du deuxième bélier à l’entrée de la tente de la rencontre. Vous la mangerez vous-mêmes à cet endroit, avec le pain préparé pour cette cérémonie, selon l’ordre que je vous ai donné.
      32 S’il reste de la viande ou du pain, vous les jetterez au feu.
      33 Vous resterez à l’entrée de la tente de la rencontre pendant sept jours. Vous ne partirez pas avant la fin du septième jour. En effet, la cérémonie qui marque le moment où vous allez commencer à servir le SEIGNEUR dure sept jours.
      34 Ce qu’on a fait aujourd’hui, le SEIGNEUR a commandé de le faire pour que vous receviez le pardon de vos péchés.
      35 Vous resterez donc à l’entrée de la tente de la rencontre, jour et nuit pendant ces sept jours. Vous obéirez à ce commandement du SEIGNEUR, sinon vous mourrez. Voilà ce que Dieu m’a commandé. »
      36 Aaron et ses fils font tout ce que le SEIGNEUR leur a commandé par l’intermédiaire de Moïse.

      Lévitique 19

      23 « Quand vous serez entrés dans le pays de Canaan, vous planterez toutes sortes d’arbres fruitiers. Vous considérerez leurs fruits comme interdits pendant trois ans. Vous n’en mangerez pas.
      24 La quatrième année, pendant la fête de louange, vous me consacrerez tous les fruits que ces arbres donneront.
      25 À partir de la cinquième année, vous pourrez les manger. Alors vos récoltes augmenteront. Le SEIGNEUR votre Dieu, c’est moi.

      Lévitique 22

      27 « Un veau, un agneau ou un cabri doivent rester avec leur mère pendant sept jours après leur naissance. À partir du huitième jour, j’accepte qu’on les présente comme sacrifice brûlé pour moi.

      Lévitique 23

      9 Le SEIGNEUR dit encore à Moïse
      10 de donner aux Israélites les enseignements suivants : « Quand vous serez entrés dans le pays que je vais vous donner, au moment de la récolte, vous apporterez au prêtre la première gerbe que vous récolterez.
      11 Le prêtre me présentera cette gerbe le jour qui suit le sabbat. Alors je l’accepterai.
      12 Ce jour-là, vous m’offrirez aussi un agneau d’un an sans défaut, et on le brûlera complètement.
      13 En même temps, vous m’offrirez six kilos de farine mélangée avec de l’huile, comme sacrifice brûlé, et sa fumée de bonne odeur me plaira. Vous offrirez aussi un litre et demi de vin.
      14 Vous ne mangerez rien de cette récolte avant le jour où vous m’offrirez la première gerbe : vous ne mangerez donc ni pain, ni épis grillés, ni blé nouveau. C’est une règle pour toujours. Vous la respecterez de génération en génération, partout où vous habiterez. »
      15 « Vous compterez sept semaines complètes à partir du jour qui suit le sabbat. C’est le jour où vous aurez offert la première gerbe avec le geste de présentation.
      21 Le même jour, vous vous réunirez en mon honneur. Vous ne ferez pas votre travail ordinaire. C’est une règle pour toujours. Vous la respecterez de génération en génération, partout où vous habiterez.

      Lévitique 27

      26 « Personne n’a le droit de consacrer au SEIGNEUR par un vœu le premier-né d’un animal. En effet, tous les premiers-nés, veaux, cabris ou agneaux, appartiennent déjà au SEIGNEUR.
      27 S’il s’agit du premier-né d’un animal impur, celui qui fait le vœu peut le racheter. Il paie le prix fixé par le prêtre et il ajoute un cinquième de cette somme. S’il ne le rachète pas, le prêtre peut le vendre au prix qu’il a calculé.

      Nombres 3

      16 Alors Moïse les compte comme le SEIGNEUR l’a commandé.

      Nombres 8

      17 En effet, tous les premiers-nés en Israël m’appartiennent, ceux des hommes et ceux des animaux. Depuis le jour où j’ai fait mourir tous les premiers-nés en Égypte, les premiers-nés des Israélites me sont consacrés.

      Nombres 15

      17 Le SEIGNEUR dit à Moïse :
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