Dictionnaire Biblique de Top Bible

PRIÈRE (sacerdotale)

La prière attribuée à Jésus par le 4 e évangile (Jn 17) doit son nom « sacerdotale » à un théologien luthérien du XVI e siècle. Sa portée est en réalité bien plus vaste que nous le laisserait supposer ce qualificatif. Elle couronne les entretiens dans la chambre haute et nous élève au sommet des révélations contenues dans l'évangile de Jean : cette biographie du Christ intime, que l'érudition moderne a disqualifiée sans preuve et démolie à coups de conjectures, quitte à relever quelques-unes des ruines en rendant du crédit à ses parties historiques. Mais de quel droit refuser aux discours ce qu'on accorde aux récits ? Sommes-nous donc si informés de la personnalité du Christ que nous ayons qualité pour en enfermer le relief dans le contour des Synoptiques ? Puisque la tradition la plus ancienne et la plus accréditée nous dit que l'apôtre Jean était le confident de Jésus, qu'il vécut beaucoup plus longtemps que les autres apôtres et qu'il succéda à l'apôtre Paul dans la direction des Églises d'Asie, pourquoi nous achopperions-nous au fait que l'on retrouve dans les pages du 4 e évangile, comme dans la 1re épître de Pierre, l'influence du paulinisme ? Pourquoi l'expérience faite par Jean de la haine dont les Juifs poursuivaient l'Église naissante, n'aurait-elle pas amené ce disciple à mieux comprendre tout ce que renfermait l'enseignement de Jésus relativement à l'irréductible opposition des Juifs ? Enfin n'appartenait-il pas à celui qui était le plus rapproché du Maître par les affinités du coeur et qui se montre mieux informé que les autres évangélistes dans les détails qu'il donne et par ses rectifications relatives à la durée du ministère de Jésus et à la chronologie de la Passion, de nous faire pénétrer jusqu'au fond de la pensée de son divin ami, de nous révéler son enseignement sur les conséquences intérieures et spirituelles de l'oeuvre du salut et de nous faire entendre ses suprêmes paroles ?

C'est vraiment une critique égarée par la démesure que celle qui s'en prend à ces discours où la divinité transparaît comme à fleur, pour les traiter d'inauthentiques, ne voir en eux que spéculations ou symboles, et les attribuer à un chrétien anonyme dont les « solennelles et hautaines harangues » (Loisy) ne pourraient s'accorder avec les déclarations du Christ des Synoptiques. Voici l'occasion d'invoquer contre une certaine conception de la science le « témoignage intérieur du Saint-Esprit » dont nos réformateurs, qui étaient aussi des savants, faisaient grand cas, et par lequel l'Église croyante n'a cessé de reconnaître dans le 4 e évangile l'accomplissement spirituel des trois autres, comme aussi dans les discours de Jn 14 à Jn 17 le testament de Jésus-Christ.

Au vrai, s'il était prouvé que ces derniers discours ne remontent pas aux jours de la Passion, nous ne pourrions maintenir la parole de Jésus : « Le disciple n'est pas plus grand que son Maître » (Lu 6:40), car il se trouverait ici qu'un chrétien est allé plus haut et plus profond que le Christ dans le mystère de l'expérience spirituelle et de la vie en Dieu. A-t-on calculé ce que doit la vie chrétienne aux chapitres que la critique moderne détache de la biographie de Jésus ? Ceux qui nous invitent à cette mutilation nous affirment que la valeur religieuse du 4 e évangile est absolument indépendante de l'opinion que l'on professe sur son auteur (Bbl. Cent.) ; ils nous rappellent que Luther le nommait : « le seul véritable et tendre évangile ». S'imagine-t-on que Luther eût parlé ainsi s'il n'avait considéré le 4 e évangile comme celui qui nous met le plus directement en rapport avec la pensée, l'action et la communion du Christ ? Une parole ne vaut, que si elle est maintenue dans le cadre dont elle se réclame et comprise à la lumière des convictions qui l'ont inspirée. Les plus ingénieux agencements d'hypothèses--lesquels varient d'ailleurs d'un théologien à l'autre--ne prévaudront jamais contre cette vérité-là, car elle est de bon sens.

Jésus a agi ; puis il s'est consacré à la formation de ses apôtres ; enfin il les a réunis pour la Cène et leur a donné ses suprêmes recommandations. Maintenant, il prie à haute voix devant eux comme pour les associer à sa prière, les transporter avec lui dans la vie divine et leur découvrir les trésors où ils devront eux-mêmes puiser quand il les aura quittés.

Il ne faut point chercher ici un plan rigoureux. La prière de Jésus n'est pas une composition, mais un épanchement. Il est sorti de la chambre haute, il va entrer dans Gethsémané ; les yeux levés vers le ciel qu'il a si souvent contemplé durant ses nuits de prière sur les collines, « il répand en présence de Dieu et de ses disciples le fond ultime de son âme » (Luther). Successivement lui apparaissent : le passé--ses rapports avec son Père dans la gloire ; le présent--ses apôtres qui cette nuit même vont le perdre ; l'avenir--les foules qui répondront à l'appel de l'Évangile. Pour comprendre cette prière, il faut se souvenir que le terme « monde » (voir ce mot), qui revient ici plusieurs fois, signifie dans la terminologie johannique tantôt l'univers constitué par la création et les créatures dans leur ensemble harmonieux (verset 5,25), tantôt l'humanité pécheresse objet de la rédemption par le Christ (verset 18,21,23), tantôt la portion orgueilleuse de cette humanité qui, par sa révolte et son endurcissement, a « rendu inutile à son égard le dessein de Dieu » (verset 9,14,16, cf. Lu 7:30).

I Jn 17:1,5.

« Père ! » Cette appellation revient six fois dans la prière. Réconfort de Jésus devant le martyre ; héritage qu'il laisse à ses rachetés. Ce nom résume toute la théologie du Christ et toute la piété du chrétien. A son Père, Jésus demande le retour à la gloire dont il jouissait dans le ciel avant de se donner à la terre. Le mystère de l'incarnation n'est pas éclairci, mais la préexistence est nettement affirmée, (cf. Jn 8:58) comme elle l'est par Jean dans son prologue (Jn 1:14), par Paul dans Php 2:6 ; quant au mystère de l'incarnation, nous en voyons les bords dans la salutation à Marie (Lu 1:26-38). « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils...  » (Jn 3:16). Et ce Fils maintenant, l'oeuvre accomplie, demande à retrouver auprès du Père la place qu'il avait, non avant de venir sur la terre, mais « avant que le monde fût » (Jn 17:5), c'est-à-dire avant la création de notre univers. « Au commencement Dieu créa » (Ge 1:1). En ce commencement, d'où part tout le drame de la rédemption, le Verbe incarné, le Fils existait déjà (Jn 1:14) ; Satan aussi (Jn 8:44) ; dans les deux cas, la même expression : en ap'arkhês. Il en faut donc conclure que depuis la création aussitôt bouleversée par Satan (Ge 3:17), la gloire du Fils-Verbe auteur de la création (Jn 1:3, Col 1:16) est atteinte, et qu'il ne pourra la recouvrer que quand sa victoire sur Satan (Lu 10:18,1Jn 3:8) aura rendu la terre au Royaume de Dieu. Conclure de la préexistence du Christ, de sa divinité manifestée par ses oeuvres et de son « pouvoir sur toute créature » (Jn 17:2) à sa coéternité avec le Père, comme le veut le dogme nicéen, c'est dépasser le texte où il est dit ici clairement que Jésus est fils (verset 1), qu'il ne possède que ce que son Père lui donne (verset 2,34) et que son retour à la gloire céleste sera le prix de son obéissance (verset 4). Sans doute Jésus a dit : « Moi et le Père nous ne sommes qu'un... Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 10:30 14:9). Mais il a dit aussi : « Le Père seul sait... » (Mt 24:36), destine (Mt 20:23), montre au Fils ce qu'il fait (Jn 5:20) ; « Mon Père est plus grand que moi » (Jn 14:28). D'un bout à l'autre de l'Évangile, Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme, montre par ses paroles que ses forces comme ses pensées lui viennent de Dieu seul--on pourrait dire également du seul Dieu qui est son Dieu (Mr 12:29, Jn 20:17) et dont il accomplit l'oeuvre sur la terre. S'il demande maintenant à être glorifié, ce n'est point seulement pour retrouver la béatitude dans la communion du ciel, mais aussi pour pouvoir, dans la plénitude de ses attributs divins, diriger d'en haut les destinées de son royaume et donner la vie éternelle au grand peuple qui va se lever à la prédication de ses apôtres (Jn 1:1 et suivant).

II Jn 17:6,19.

Ses apôtres... C'est d'eux maintenant qu'il parle à son Père, devant eux, à haute voix. Il leur rend d'abord un bon témoignage : « Ils ont gardé ta parole... Ils ont connu... Ils ont cru... Ils sont ma gloire... Ils étaient fidèles sous ma garde... » (verset 6,7,8,10,12). Mais maintenant qu'ils seront seuls, le monde qui les hait parce qu'il se sent condamné par leurs oeuvres, le monde au sein duquel ils devront travailler pour y manifester ton nom, va les assaillir : « Père saint, garde-les ! » (verset 11). Jésus insiste ; il veut que ses disciples, qui sont là groupés autour de lui, et qui l'entendent, soient réconfortés par sa prière, qu'ils obtiennent, grâce à l'assurance de la protection divine qu'il implore pour eux, la plénitude de sa joie. Il rappelle en même temps le souvenir de Judas pour faire passer en eux le frisson de la vigilance (verset 12,13) : le fils de la perdition, proprement le perdu. Faut-il conclure de cette allusion que Judas fût un de ceux que Dieu avait « donnés » (verset 12) à Jésus ? La construction de la phrase n'y oblige pas. Quant à la prophétie (Ps 41:10, cf. Jn 13:18) que Jésus met ici en cause, elle pose un problème dont l'Évangile ne donne pas la solution, laquelle seule permettrait de concilier la prescience de Dieu et la liberté humaine. Nous n'avons donc pas à attribuer ici à Jésus une croyance déterministe que tout l'ensemble de son enseignement contredit et qui nous obligerait à écarter la responsabilité de Judas, affirmée par ailleurs dans les récits qui le concernent.

« Garde-les...  » Il est frappant de voir que le Maître ne dit pas à ses disciples : « Une fois entré dans ma gloire, je vous garderai. » C'est le Père qui garde, comme c'est le Père qui, à la prière de Jésus, enverra le Saint-Esprit (Jn 14:15). « Nous avons un avocat auprès du Père » (1Jn 2:1), mais cet avocat ne se substitue pas au Père : il lui remet ses disciples en se remettant lui-même aux mains paternelles (Lu 23:46). Nous rejoignons ici la doctrine de Paul : « Le Fils lui-même sera soumis à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1Co 15:28).

« Garde-les par ton nom...  » Le nom, dans la littérature hébraïque comme dans la littérature romaine, est l'expression de la puissance. Le nomen romanum, c'est la puissance de Rome. Le nom de Jéhovah dans l'A. T, exprime la puissance de Jéhovah : « Délivre-moi par ton nom », s'écrie le psalmiste (Ps 54:3) ; ce que notre aide soit au nom de Jéhovah » (Ps 134:3), c'est-à-dire que la puissance de Jéhovah nous vienne en aide ! David marche contre Goliath avec le « nom de Jéhovah » (1Sa 17:45), et il triomphe du géant philistin. Quand Jésus dit : « J'ai manifesté ton nom aux hommes » (Jn 17:6), il entend : je leur ai manifesté ta puissance, la force qui se dégage de la vérité, de la sainteté, de l'Esprit. De même, il demande à Dieu de garder les disciples par son nom, c'est-à-dire par sa puissance. On retrouvera le même sens dans Php 2 où il est dit que Dieu, en récompense du dépouillement volontaire du Christ, lui a donné « le nom qui est au-dessus de tout nom », c'est-à-dire la puissance qui est au-dessus de toute puissance, afin que devant la puissance de Jésus tout genou fléchisse et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Maître à la gloire de Dieu le Père (Php 2:9 et suivants, cf. Eph 1:21). Voir Nom.

Ainsi gardés, quelle devra être l'attitude des disciples ? Ils ne devront pas faire bande à part, mais rester à l'oeuvre au sein d'un monde qui les hait et matériellement les domine (Jn 17:15). Ils devront joindre leur prière à celle de leur Maître pour que Dieu les préserve du Malin, c'est-à-dire de Satan. Il leur a déjà appris à dire : « Notre Père, délivre-nous du Malin » (Mt 6:13). Enfin ils devront chercher les forces du triomphe dans leur attachement à la parole de vérité : « La victoire par laquelle le monde est vaincu, c'est notre foi », dira l'apôtre Jean (1Jn 5:4). En vue de cette victoire, Jésus demande à son Père de sanctifier ses apôtres, c'est-à-dire de les consacrer dans la vérité, dont la vertu est en tout sanctifiante. Pour que cette consécration puisse être accomplie « véritablement » (Jn 17:19), complètement, ce qui ne pourra avoir lieu que par l'effusion de la Pentecôte, Jésus se consacre lui-même pour ses apôtres jusqu'à la mort du Calvaire. Ne les a-t-il pas prévenus dans la chambre haute qu'il fallait qu'il s'en allât, pour que le Saint-Esprit pût descendre sur eux ? (Jn 16:7) Ainsi, et c'est ce qui fait sa grandeur insondable, toute cette suprême intercession en faveur des apôtres est mise par Jésus au bénéfice de sa mort, la mort qu'il accepte et qui vient. Ce fait achève de mettre en lumière le sens de l'expression : demander au Père « dans le nom » de Jésus-Christ (Jn 15:16). Prier au nom de Jésus-Christ, c'est prier en mettant la requête au bénéfice de la puissance que Jésus-Christ s'est acquise par son sacrifice expiatoire. Il ne faut pas employer à la légère une formule comme celle-là.

III Jn 17:20-26.

« ... Ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jn 17:20,17:6). Ta parole... leur parole... : l'autorité de la prédication des apôtres est consacrée par ce rapprochement. Jésus prie maintenant pour l'ensemble de ses rachetés qui ira s'étendant toujours, suivant l'ordre qu'il a donné lui-même : « Allez et enseignez toutes les nations... jusqu'aux extrémités de la terre » (Mt 28:19, Ac 1:8). Jésus sait, pour avoir vécu avec les Douze, combien il est difficile même à ceux qui l'aiment de s'accorder entre eux. Aussi toute cette troisième partie de son intercession est-elle dominée par le souci de l'unité : « Que tous soient un, un comme nous... » (Jn 17:21 et suivant). Au sein de l'humanité divisée et guerroyante, la vue d'une société fraternelle sera la meilleure démonstration de la toute-puissance de l'Évangile pour transformer le coeur de l'homme. L'Église exercera son attirance dans la mesure où l'amour dont Dieu a aimé Jésus sera en elle. Par cet amour, les rachetés de Jésus-Christ feront l'expérience que Jésus lui-même est « en eux » (Jn 17:23), car le propre de l'amour est de pousser la personne qui aime à s'identifier avec la personne qui est l'objet de son amour. Par amour : Dieu en Christ, Christ en nous, nous dans l'unité. L'amour est le dernier mot de la prière sacerdotale parce qu'il est en réalité le dernier mot de tout là où Dieu règne, et que sans lui tout n'est rien (1Co 13). En effet c'est à lui et à lui seul qu'est rattachée, tant pour Jésus que pour ses rachetés, la possibilité de participer à la gloire divine : « Celle que tu m'as donnée, dit Jésus, parce que tu m'as aimé avant la création du monde » (Jn 17:24-26). Alex. W.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com


  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Genèse 1

      1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.

      Genèse 3

      17 Il dit à l'homme : « Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : ‘Tu n'en mangeras pas’, le sol est maudit à cause de toi. C'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.

      Lévitique 4

      1 L'Eternel dit à Moïse :
      2 « Transmets ces instructions aux Israélites : Lorsque quelqu'un péchera involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel en faisant des choses qui ne doivent pas se faire,
      3 si c'est le prêtre consacré par onction qui a péché et a rendu par là le peuple coupable, il offrira à l'Eternel, en sacrifice d'expiation pour le péché qu'il a commis, un jeune taureau sans défaut.
      4 Il amènera le taureau à l'entrée de la tente de la rencontre, devant l'Eternel. Il posera sa main sur la tête du taureau et l’égorgera devant l'Eternel.
      5 Le prêtre consacré par onction prendra du sang du taureau et l'apportera dans la tente de la rencontre.
      6 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile du sanctuaire.
      7 Le prêtre mettra du sang sur les cornes de l'autel des parfums odoriférants, qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Il versera tout le sang du taureau au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      8 Il enlèvera toute la graisse du taureau expiatoire, la graisse qui couvre les entrailles et toute celle qui y est attachée,
      9 les deux rognons et la graisse qui les entoure, qui couvre les flancs, et le grand lobe du foie, qu'il détachera près des rognons.
      10 Le prêtre enlèvera ces parties comme on les enlève du taureau dans le sacrifice de communion et il les brûlera sur l'autel des holocaustes.
      11 Mais la peau du taureau, toute sa viande avec sa tête, ses pattes, ses entrailles et ses excréments,
      12 le taureau entier, il l'emportera à l’extérieur du camp, dans un endroit pur où l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois ; c'est sur le tas de cendres qu’on le brûlera.
      13 » Si c'est toute l'assemblée d'Israël qui a péché involontairement, si sans y prêter attention elle a fait contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendue coupable,
      14 et si le péché commis vient à être découvert, l'assemblée offrira un jeune taureau en sacrifice d'expiation et on l'amènera devant la tente de la rencontre.
      15 Les anciens d'Israël poseront leurs mains sur la tête du taureau devant l'Eternel et l’on égorgera le taureau devant l'Eternel.
      16 Le prêtre consacré par onction apportera du sang du taureau dans la tente de la rencontre.
      17 Il trempera son doigt dans le sang et il en fera 7 fois l'aspersion devant l'Eternel, en face du voile.
      18 Il mettra du sang sur les cornes de l'autel qui est devant l'Eternel dans la tente de la rencontre. Puis il versera tout le sang au pied de l'autel des holocaustes, qui est à l'entrée de la tente de la rencontre.
      19 Il enlèvera toute la graisse du taureau et la brûlera sur l'autel.
      20 Il procédera avec ce taureau exactement comme pour le taureau expiatoire. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour eux, et le pardon leur sera accordé.
      21 Il emportera le taureau à l’extérieur du camp et il le brûlera comme le premier taureau. C'est un sacrifice d'expiation pour l'assemblée.
      22 » Si c'est un chef qui a péché, s’il a fait involontairement contre l'un des commandements de l'Eternel, son Dieu, des choses qui ne doivent pas se faire et s’est ainsi rendu coupable,
      23 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice un bouc mâle sans défaut.
      24 Il posera sa main sur la tête du bouc et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes devant l'Eternel. C'est un sacrifice d'expiation.
      25 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime expiatoire, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera le sang au pied de l'autel des holocaustes.
      26 Il brûlera toute la graisse sur l'autel, comme la graisse du sacrifice de communion. C'est ainsi que le prêtre fera pour ce chef l'expiation de son péché, et le pardon lui sera accordé.
      27 » Si c'est quelqu'un du peuple qui a péché involontairement en faisant contre l'un des commandements de l'Eternel des choses qui ne doivent pas se faire et en se rendant ainsi coupable,
      28 et s’il vient à découvrir le péché qu'il a commis, il offrira en sacrifice une chèvre, une femelle sans défaut, pour le péché qu'il a commis.
      29 Il posera sa main sur la tête de la victime expiatoire et l’égorgera à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      30 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      31 Le prêtre enlèvera toute la graisse, comme on enlève la graisse du sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel ; son odeur sera agréable à l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera l’expiation pour cet homme, et le pardon lui sera accordé.
      32 » Si c’est un agneau qu’il offre en sacrifice d'expiation, il offrira une femelle sans défaut.
      33 Il posera sa main sur la tête de la victime et l’égorgera en sacrifice d'expiation à l’endroit où l'on égorge les holocaustes.
      34 Le prêtre prendra avec son doigt du sang de la victime, il en mettra sur les cornes de l'autel des holocaustes et il versera tout le sang au pied de l'autel.
      35 Le prêtre enlèvera toute la graisse comme on enlève la graisse de l'agneau dans le sacrifice de communion, et il la brûlera sur l'autel comme un sacrifice passé par le feu pour l'Eternel. C'est ainsi que le prêtre fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et le pardon lui sera accordé.

      1 Samuel 17

      45 David dit au Philistin : « Tu marches contre moi avec l'épée, la lance et le javelot ; moi, je marche contre toi au nom de l'Eternel, le maître de l’univers, au nom du Dieu de l'armée d'Israël que tu as insultée.

      Psaumes 41

      10 Même celui avec qui j’étais en paix, en qui j’avais confiance et *qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi.

      Psaumes 54

      3 O Dieu, sauve-moi par ton nom et rends-moi justice par ta puissance !

      Psaumes 134

      3 Que l’Eternel te bénisse de Sion, lui qui a fait le ciel et la terre !

      Matthieu 6

      13 ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du mal, [car c'est à toi qu'appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! ]’

      Matthieu 20

      23 Il leur répondit : « Vous boirez en effet ma coupe [et vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé]. Mais quant à être assis à ma droite et à ma gauche, cela ne dépend pas de moi et ne sera donné qu'à ceux pour qui mon Père l'a préparé. »

      Matthieu 24

      36 » Quant au jour et à l'heure, personne ne les connaît, pas même les anges du ciel, [ni même le Fils] : mon Père seul les connaît.

      Matthieu 28

      19 Allez [donc], faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit

      Marc 12

      29 Jésus répondit : « Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur

      Luc 1

      26 Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth,
      27 chez une vierge fiancée à un homme de la famille de David, appelé Joseph. Le nom de la vierge était Marie.
      28 L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue, toi à qui une grâce a été faite, le Seigneur est avec toi. [Tu es bénie parmi les femmes. ] »
      29 Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
      30 L'ange lui dit : « N’aie pas peur, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.
      31 Voici que tu seras enceinte. Tu mettras au monde un fils et tu lui donneras le nom de Jésus.
      32 Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son ancêtre.
      33 Il régnera sur la famille de Jacob éternellement, son règne n'aura pas de fin. »
      34 Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il, puisque je n'ai pas de relations avec un homme ? »
      35 L'ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu.
      36 Voici qu'Elisabeth, ta parente, est elle aussi devenue enceinte d'un fils dans sa vieillesse. Celle que l'on appelait ‘la stérile’est dans son sixième mois.
      37 En effet, rien n'est impossible à Dieu. »
      38 Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur. Que ta parole s’accomplisse pour moi ! » Et l'ange la quitta.

      Luc 6

      40 Le disciple n'est pas supérieur à son maître, mais tout disciple bien formé sera comme son maître.

      Luc 7

      30 mais les pharisiens et les professeurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rejeté le plan de Dieu pour eux.

      Luc 10

      18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme un éclair.

      Luc 23

      46 Jésus s'écria d'une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces paroles, il expira.

      Jean 1

      1 Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu.
      3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
      14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.

      Jean 2

      1 Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là.

      Jean 3

      8 Le vent souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d'où il vient, ni où il va. C’est aussi le cas de toute personne qui est née de l'Esprit. »
      16 En effet, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.

      Jean 5

      4 [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau ; et le premier qui descendait dans l'eau après qu'elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie. ]
      20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.

      Jean 8

      44 Vous, vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement et il ne s'est pas tenu dans la vérité parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge.
      58 Jésus leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham soit né, je suis. »

      Jean 10

      30 Le Père et moi, nous sommes un. »

      Jean 13

      18 » Je ne parle pas de vous tous : je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse : Celui qui mange le pain avec moi a levé son talon contre moi.

      Jean 14

      1 » Que votre cœur ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
      2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.
      3 Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi.
      4 Vous savez où je vais et vous en savez le chemin. »
      5 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous en savoir le chemin ? »
      6 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi.
      7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l'avez vu. »
      8 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. »
      9 Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
      10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; c'est le Père qui vit en moi qui fait lui-même ces œuvres.
      11 Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez[-moi] au moins à cause de ces œuvres !
      12 » En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers mon Père.
      13 Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai afin que la gloire du Père soit révélée dans le Fils.
      14 Si vous [me] demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
      15 » Si vous m'aimez, respectez mes commandements.
      16 Quant à moi, je prierai le Père et il vous donnera un autre défenseur afin qu'il reste éternellement avec vous :
      17 l'Esprit de la vérité, que le monde ne peut pas accepter parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas. [Mais] vous, vous le connaissez, car il reste avec vous et il sera en vous.
      18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
      19 Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez parce que je vis et que vous vivrez aussi.
      20 Ce jour-là, vous saurez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi et moi en vous.
      21 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; celui qui m'aime sera aimé de mon Père et moi aussi, je l'aimerai et je me ferai connaître à lui. »
      22 Jude – à distinguer de l'Iscariot – lui dit : « Seigneur, comment se fait-il que tu te feras connaître à nous et non au monde ? »
      23 Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera ; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui.
      24 Celui qui ne m'aime pas ne garde pas mes paroles, et la parole que vous entendez ne vient pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé.
      25 » Je vous ai dit cela pendant que je suis encore avec vous,
Afficher tous les 155 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.