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PRIÈRE (sacerdotale)

La prière attribuée à Jésus par le 4 e évangile (Jn 17) doit son nom « sacerdotale » à un théologien luthérien du XVI e siècle. Sa portée est en réalité bien plus vaste que nous le laisserait supposer ce qualificatif. Elle couronne les entretiens dans la chambre haute et nous élève au sommet des révélations contenues dans l'évangile de Jean : cette biographie du Christ intime, que l'érudition moderne a disqualifiée sans preuve et démolie à coups de conjectures, quitte à relever quelques-unes des ruines en rendant du crédit à ses parties historiques. Mais de quel droit refuser aux discours ce qu'on accorde aux récits ? Sommes-nous donc si informés de la personnalité du Christ que nous ayons qualité pour en enfermer le relief dans le contour des Synoptiques ? Puisque la tradition la plus ancienne et la plus accréditée nous dit que l'apôtre Jean était le confident de Jésus, qu'il vécut beaucoup plus longtemps que les autres apôtres et qu'il succéda à l'apôtre Paul dans la direction des Églises d'Asie, pourquoi nous achopperions-nous au fait que l'on retrouve dans les pages du 4 e évangile, comme dans la 1re épître de Pierre, l'influence du paulinisme ? Pourquoi l'expérience faite par Jean de la haine dont les Juifs poursuivaient l'Église naissante, n'aurait-elle pas amené ce disciple à mieux comprendre tout ce que renfermait l'enseignement de Jésus relativement à l'irréductible opposition des Juifs ? Enfin n'appartenait-il pas à celui qui était le plus rapproché du Maître par les affinités du coeur et qui se montre mieux informé que les autres évangélistes dans les détails qu'il donne et par ses rectifications relatives à la durée du ministère de Jésus et à la chronologie de la Passion, de nous faire pénétrer jusqu'au fond de la pensée de son divin ami, de nous révéler son enseignement sur les conséquences intérieures et spirituelles de l'oeuvre du salut et de nous faire entendre ses suprêmes paroles ?

C'est vraiment une critique égarée par la démesure que celle qui s'en prend à ces discours où la divinité transparaît comme à fleur, pour les traiter d'inauthentiques, ne voir en eux que spéculations ou symboles, et les attribuer à un chrétien anonyme dont les « solennelles et hautaines harangues » (Loisy) ne pourraient s'accorder avec les déclarations du Christ des Synoptiques. Voici l'occasion d'invoquer contre une certaine conception de la science le « témoignage intérieur du Saint-Esprit » dont nos réformateurs, qui étaient aussi des savants, faisaient grand cas, et par lequel l'Église croyante n'a cessé de reconnaître dans le 4 e évangile l'accomplissement spirituel des trois autres, comme aussi dans les discours de Jn 14 à Jn 17 le testament de Jésus-Christ.

Au vrai, s'il était prouvé que ces derniers discours ne remontent pas aux jours de la Passion, nous ne pourrions maintenir la parole de Jésus : « Le disciple n'est pas plus grand que son Maître » (Lu 6:40), car il se trouverait ici qu'un chrétien est allé plus haut et plus profond que le Christ dans le mystère de l'expérience spirituelle et de la vie en Dieu. A-t-on calculé ce que doit la vie chrétienne aux chapitres que la critique moderne détache de la biographie de Jésus ? Ceux qui nous invitent à cette mutilation nous affirment que la valeur religieuse du 4 e évangile est absolument indépendante de l'opinion que l'on professe sur son auteur (Bbl. Cent.) ; ils nous rappellent que Luther le nommait : « le seul véritable et tendre évangile ». S'imagine-t-on que Luther eût parlé ainsi s'il n'avait considéré le 4 e évangile comme celui qui nous met le plus directement en rapport avec la pensée, l'action et la communion du Christ ? Une parole ne vaut, que si elle est maintenue dans le cadre dont elle se réclame et comprise à la lumière des convictions qui l'ont inspirée. Les plus ingénieux agencements d'hypothèses--lesquels varient d'ailleurs d'un théologien à l'autre--ne prévaudront jamais contre cette vérité-là, car elle est de bon sens.

Jésus a agi ; puis il s'est consacré à la formation de ses apôtres ; enfin il les a réunis pour la Cène et leur a donné ses suprêmes recommandations. Maintenant, il prie à haute voix devant eux comme pour les associer à sa prière, les transporter avec lui dans la vie divine et leur découvrir les trésors où ils devront eux-mêmes puiser quand il les aura quittés.

Il ne faut point chercher ici un plan rigoureux. La prière de Jésus n'est pas une composition, mais un épanchement. Il est sorti de la chambre haute, il va entrer dans Gethsémané ; les yeux levés vers le ciel qu'il a si souvent contemplé durant ses nuits de prière sur les collines, « il répand en présence de Dieu et de ses disciples le fond ultime de son âme » (Luther). Successivement lui apparaissent : le passé--ses rapports avec son Père dans la gloire ; le présent--ses apôtres qui cette nuit même vont le perdre ; l'avenir--les foules qui répondront à l'appel de l'Évangile. Pour comprendre cette prière, il faut se souvenir que le terme « monde » (voir ce mot), qui revient ici plusieurs fois, signifie dans la terminologie johannique tantôt l'univers constitué par la création et les créatures dans leur ensemble harmonieux (verset 5,25), tantôt l'humanité pécheresse objet de la rédemption par le Christ (verset 18,21,23), tantôt la portion orgueilleuse de cette humanité qui, par sa révolte et son endurcissement, a « rendu inutile à son égard le dessein de Dieu » (verset 9,14,16, cf. Lu 7:30).

I Jn 17:1,5.

« Père ! » Cette appellation revient six fois dans la prière. Réconfort de Jésus devant le martyre ; héritage qu'il laisse à ses rachetés. Ce nom résume toute la théologie du Christ et toute la piété du chrétien. A son Père, Jésus demande le retour à la gloire dont il jouissait dans le ciel avant de se donner à la terre. Le mystère de l'incarnation n'est pas éclairci, mais la préexistence est nettement affirmée, (cf. Jn 8:58) comme elle l'est par Jean dans son prologue (Jn 1:14), par Paul dans Php 2:6 ; quant au mystère de l'incarnation, nous en voyons les bords dans la salutation à Marie (Lu 1:26-38). « Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils...  » (Jn 3:16). Et ce Fils maintenant, l'oeuvre accomplie, demande à retrouver auprès du Père la place qu'il avait, non avant de venir sur la terre, mais « avant que le monde fût » (Jn 17:5), c'est-à-dire avant la création de notre univers. « Au commencement Dieu créa » (Ge 1:1). En ce commencement, d'où part tout le drame de la rédemption, le Verbe incarné, le Fils existait déjà (Jn 1:14) ; Satan aussi (Jn 8:44) ; dans les deux cas, la même expression : en ap'arkhês. Il en faut donc conclure que depuis la création aussitôt bouleversée par Satan (Ge 3:17), la gloire du Fils-Verbe auteur de la création (Jn 1:3, Col 1:16) est atteinte, et qu'il ne pourra la recouvrer que quand sa victoire sur Satan (Lu 10:18,1Jn 3:8) aura rendu la terre au Royaume de Dieu. Conclure de la préexistence du Christ, de sa divinité manifestée par ses oeuvres et de son « pouvoir sur toute créature » (Jn 17:2) à sa coéternité avec le Père, comme le veut le dogme nicéen, c'est dépasser le texte où il est dit ici clairement que Jésus est fils (verset 1), qu'il ne possède que ce que son Père lui donne (verset 2,34) et que son retour à la gloire céleste sera le prix de son obéissance (verset 4). Sans doute Jésus a dit : « Moi et le Père nous ne sommes qu'un... Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 10:30 14:9). Mais il a dit aussi : « Le Père seul sait... » (Mt 24:36), destine (Mt 20:23), montre au Fils ce qu'il fait (Jn 5:20) ; « Mon Père est plus grand que moi » (Jn 14:28). D'un bout à l'autre de l'Évangile, Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme, montre par ses paroles que ses forces comme ses pensées lui viennent de Dieu seul--on pourrait dire également du seul Dieu qui est son Dieu (Mr 12:29, Jn 20:17) et dont il accomplit l'oeuvre sur la terre. S'il demande maintenant à être glorifié, ce n'est point seulement pour retrouver la béatitude dans la communion du ciel, mais aussi pour pouvoir, dans la plénitude de ses attributs divins, diriger d'en haut les destinées de son royaume et donner la vie éternelle au grand peuple qui va se lever à la prédication de ses apôtres (Jn 1:1 et suivant).

II Jn 17:6,19.

Ses apôtres... C'est d'eux maintenant qu'il parle à son Père, devant eux, à haute voix. Il leur rend d'abord un bon témoignage : « Ils ont gardé ta parole... Ils ont connu... Ils ont cru... Ils sont ma gloire... Ils étaient fidèles sous ma garde... » (verset 6,7,8,10,12). Mais maintenant qu'ils seront seuls, le monde qui les hait parce qu'il se sent condamné par leurs oeuvres, le monde au sein duquel ils devront travailler pour y manifester ton nom, va les assaillir : « Père saint, garde-les ! » (verset 11). Jésus insiste ; il veut que ses disciples, qui sont là groupés autour de lui, et qui l'entendent, soient réconfortés par sa prière, qu'ils obtiennent, grâce à l'assurance de la protection divine qu'il implore pour eux, la plénitude de sa joie. Il rappelle en même temps le souvenir de Judas pour faire passer en eux le frisson de la vigilance (verset 12,13) : le fils de la perdition, proprement le perdu. Faut-il conclure de cette allusion que Judas fût un de ceux que Dieu avait « donnés » (verset 12) à Jésus ? La construction de la phrase n'y oblige pas. Quant à la prophétie (Ps 41:10, cf. Jn 13:18) que Jésus met ici en cause, elle pose un problème dont l'Évangile ne donne pas la solution, laquelle seule permettrait de concilier la prescience de Dieu et la liberté humaine. Nous n'avons donc pas à attribuer ici à Jésus une croyance déterministe que tout l'ensemble de son enseignement contredit et qui nous obligerait à écarter la responsabilité de Judas, affirmée par ailleurs dans les récits qui le concernent.

« Garde-les...  » Il est frappant de voir que le Maître ne dit pas à ses disciples : « Une fois entré dans ma gloire, je vous garderai. » C'est le Père qui garde, comme c'est le Père qui, à la prière de Jésus, enverra le Saint-Esprit (Jn 14:15). « Nous avons un avocat auprès du Père » (1Jn 2:1), mais cet avocat ne se substitue pas au Père : il lui remet ses disciples en se remettant lui-même aux mains paternelles (Lu 23:46). Nous rejoignons ici la doctrine de Paul : « Le Fils lui-même sera soumis à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1Co 15:28).

« Garde-les par ton nom...  » Le nom, dans la littérature hébraïque comme dans la littérature romaine, est l'expression de la puissance. Le nomen romanum, c'est la puissance de Rome. Le nom de Jéhovah dans l'A. T, exprime la puissance de Jéhovah : « Délivre-moi par ton nom », s'écrie le psalmiste (Ps 54:3) ; ce que notre aide soit au nom de Jéhovah » (Ps 134:3), c'est-à-dire que la puissance de Jéhovah nous vienne en aide ! David marche contre Goliath avec le « nom de Jéhovah » (1Sa 17:45), et il triomphe du géant philistin. Quand Jésus dit : « J'ai manifesté ton nom aux hommes » (Jn 17:6), il entend : je leur ai manifesté ta puissance, la force qui se dégage de la vérité, de la sainteté, de l'Esprit. De même, il demande à Dieu de garder les disciples par son nom, c'est-à-dire par sa puissance. On retrouvera le même sens dans Php 2 où il est dit que Dieu, en récompense du dépouillement volontaire du Christ, lui a donné « le nom qui est au-dessus de tout nom », c'est-à-dire la puissance qui est au-dessus de toute puissance, afin que devant la puissance de Jésus tout genou fléchisse et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Maître à la gloire de Dieu le Père (Php 2:9 et suivants, cf. Eph 1:21). Voir Nom.

Ainsi gardés, quelle devra être l'attitude des disciples ? Ils ne devront pas faire bande à part, mais rester à l'oeuvre au sein d'un monde qui les hait et matériellement les domine (Jn 17:15). Ils devront joindre leur prière à celle de leur Maître pour que Dieu les préserve du Malin, c'est-à-dire de Satan. Il leur a déjà appris à dire : « Notre Père, délivre-nous du Malin » (Mt 6:13). Enfin ils devront chercher les forces du triomphe dans leur attachement à la parole de vérité : « La victoire par laquelle le monde est vaincu, c'est notre foi », dira l'apôtre Jean (1Jn 5:4). En vue de cette victoire, Jésus demande à son Père de sanctifier ses apôtres, c'est-à-dire de les consacrer dans la vérité, dont la vertu est en tout sanctifiante. Pour que cette consécration puisse être accomplie « véritablement » (Jn 17:19), complètement, ce qui ne pourra avoir lieu que par l'effusion de la Pentecôte, Jésus se consacre lui-même pour ses apôtres jusqu'à la mort du Calvaire. Ne les a-t-il pas prévenus dans la chambre haute qu'il fallait qu'il s'en allât, pour que le Saint-Esprit pût descendre sur eux ? (Jn 16:7) Ainsi, et c'est ce qui fait sa grandeur insondable, toute cette suprême intercession en faveur des apôtres est mise par Jésus au bénéfice de sa mort, la mort qu'il accepte et qui vient. Ce fait achève de mettre en lumière le sens de l'expression : demander au Père « dans le nom » de Jésus-Christ (Jn 15:16). Prier au nom de Jésus-Christ, c'est prier en mettant la requête au bénéfice de la puissance que Jésus-Christ s'est acquise par son sacrifice expiatoire. Il ne faut pas employer à la légère une formule comme celle-là.

III Jn 17:20-26.

« ... Ceux qui croiront en moi par leur parole » (Jn 17:20,17:6). Ta parole... leur parole... : l'autorité de la prédication des apôtres est consacrée par ce rapprochement. Jésus prie maintenant pour l'ensemble de ses rachetés qui ira s'étendant toujours, suivant l'ordre qu'il a donné lui-même : « Allez et enseignez toutes les nations... jusqu'aux extrémités de la terre » (Mt 28:19, Ac 1:8). Jésus sait, pour avoir vécu avec les Douze, combien il est difficile même à ceux qui l'aiment de s'accorder entre eux. Aussi toute cette troisième partie de son intercession est-elle dominée par le souci de l'unité : « Que tous soient un, un comme nous... » (Jn 17:21 et suivant). Au sein de l'humanité divisée et guerroyante, la vue d'une société fraternelle sera la meilleure démonstration de la toute-puissance de l'Évangile pour transformer le coeur de l'homme. L'Église exercera son attirance dans la mesure où l'amour dont Dieu a aimé Jésus sera en elle. Par cet amour, les rachetés de Jésus-Christ feront l'expérience que Jésus lui-même est « en eux » (Jn 17:23), car le propre de l'amour est de pousser la personne qui aime à s'identifier avec la personne qui est l'objet de son amour. Par amour : Dieu en Christ, Christ en nous, nous dans l'unité. L'amour est le dernier mot de la prière sacerdotale parce qu'il est en réalité le dernier mot de tout là où Dieu règne, et que sans lui tout n'est rien (1Co 13). En effet c'est à lui et à lui seul qu'est rattachée, tant pour Jésus que pour ses rachetés, la possibilité de participer à la gloire divine : « Celle que tu m'as donnée, dit Jésus, parce que tu m'as aimé avant la création du monde » (Jn 17:24-26). Alex. W.

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      1 Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.

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      Lévitique 4

      1 Le Seigneur dit à Moïse
      2 de communiquer aux Israélites les prescriptions suivantes : « Quand un homme a péché par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il faut procéder comme ceci :
      3 « Si c’est le grand-prêtre qui pèche et transmet sa culpabilité à tout le peuple, il doit offrir en sacrifice au Seigneur un taureau sans défaut pour obtenir le pardon des péchés.
      4 Il conduit le taureau au sanctuaire, à l’entrée de la tente de la rencontre ; il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge là, devant le Seigneur.
      5 Il prend de son sang et l’emporte dans la tente ;
      6 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      7 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel où l’on brûle le parfum, dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices qui se dresse à l’entrée de la tente.
      8 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal, à savoir toute la graisse qui recouvre les entrailles,
      9 les deux rognons avec la graisse qui y adhère ainsi qu’aux flancs, et le lobe du foie qu’il détache en même temps que les rognons
      10 – ce sont les mêmes parties que celles prélevées sur un animal offert en sacrifice de communion –. Le grand-prêtre les brûle sur l’autel des sacrifices.
      11 Ensuite il fait porter tout ce qui reste de l’animal, peau, viande, tête, pattes, entrailles avec leur contenu, dans un endroit pur hors du camp, là où sont déposées les cendres grasses de l’autel, et on le jette sur un feu de bois. C’est là même, sur le tas de cendres grasses, qu’il doit être brûlé. »
      13 « Si c’est la communauté d’Israël tout entière qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, les Israélites se rendent ainsi coupables, bien qu’ils ne le sachent pas.
      14 Dès qu’ils découvrent la faute commise, ils doivent offrir un taureau pour obtenir le pardon de Dieu. Ils conduisent le taureau devant la tente de la rencontre ;
      15 les responsables de la communauté posent la main sur la tête de l’animal, et l’un d’entre eux l’égorge là, devant le Seigneur.
      16 Le grand-prêtre emporte un peu de son sang dans la tente ;
      17 il trempe un doigt dans le sang et fait sept aspersions, devant le Seigneur, contre le côté visible du rideau du sanctuaire.
      18 Il met également du sang sur les angles relevés de l’autel qui se trouve dans le sanctuaire ; puis il va verser le reste du sang à la base de l’autel des sacrifices, qui se dresse à l’entrée de la tente.
      19 Il prélève toutes les parties grasses de l’animal et les brûle sur l’autel,
      20 en procédant exactement de la même manière qu’avec le taureau offert pour son propre péché. Il effectue sur les Israélites le geste rituel du pardon des péchés, et ils obtiennent le pardon de Dieu.
      21 Ensuite il fait porter ce qui reste de l’animal hors du camp, et on le jette au feu, comme dans le cas du taureau offert pour son propre péché. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon en faveur de l’ensemble d’Israël. »
      22 « Si c’est un chef du peuple qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur son Dieu, il se rend ainsi coupable.
      23 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir un bouc sans défaut.
      24 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge devant le sanctuaire, à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets. C’est un sacrifice pour obtenir le pardon des péchés.
      25 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      26 Il brûle sur l’autel toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Il effectue sur le chef le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »
      27 « Si c’est un simple citoyen qui pèche par mégarde en commettant un acte interdit par un commandement du Seigneur, il se rend ainsi coupable.
      28 Dès qu’il découvre la faute commise, il doit offrir une chèvre sans défaut, en raison du péché qu’il a commis.
      29 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      30 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      31 On détache toutes les parties grasses de l’animal, comme dans le cas du sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel pour que le Seigneur en apprécie la fumée odorante. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu.
      32 « Si le coupable préfère offrir un mouton, il doit amener une femelle sans défaut pour obtenir le pardon de Dieu.
      33 Il pose la main sur la tête de l’animal et l’égorge à l’endroit où l’on égorge les animaux offerts en sacrifices complets.
      34 Le prêtre trempe un doigt dans le sang de l’animal et en met sur les angles relevés de l’autel des sacrifices ; puis il verse le reste du sang à la base de ce même autel.
      35 On détache les parties grasses de l’animal, comme dans le cas d’un mouton offert en sacrifice de communion. Le prêtre les brûle sur l’autel, avec les autres sacrifices consumés pour le Seigneur. Il effectue sur le coupable le geste rituel du pardon des péchés, et celui-ci obtient le pardon de Dieu. »

      1 Samuel 17

      45 « Toi, répondit David, tu viens contre moi avec une épée, une lance et un sabre ; moi je viens armé du nom du Seigneur de l’univers, le Dieu des troupes d’Israël, que tu as insulté.

      Psaumes 41

      10 Mon meilleur ami lui-même, celui en qui j’avais confiance, avec qui je partageais mon pain, s’est tourné contre moi.

      Psaumes 54

      3 O Dieu, montre qui tu es en venant à mon secours ; montre ta force en me rendant justice.

      Psaumes 134

      3 Depuis le temple de Sion, que le Seigneur vous bénisse, lui qui a fait le ciel et la terre !

      Matthieu 6

      13 Et ne nous expose pas à la tentation, mais délivre-nous du Mauvais. [Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour toujours. Amen. ]”

      Matthieu 20

      23 « Vous boirez en effet ma coupe, leur dit Jésus. Mais ce n’est pas à moi de décider qui siégera à ma droite et à ma gauche ; ces places sont à ceux pour qui mon Père les a préparées. »

      Matthieu 24

      36 « Cependant personne ne sait quand viendra ce jour ou cette heure, pas même les anges dans les cieux, ni même le Fils ; le Père seul le sait.

      Matthieu 28

      19 Allez donc auprès des gens de toutes les nations et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit,

      Marc 12

      29 Jésus lui répondit : « Voici le commandement le plus important : “Écoute, Israël ! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur.

      Luc 1

      26 Le sixième mois, Dieu envoya l’ange Gabriel dans une ville de Galilée, Nazareth,
      27 chez une jeune fille fiancée à un homme appelé Joseph. Celui-ci était un descendant du roi David ; le nom de la jeune fille était Marie.
      28 L’ange entra chez elle et lui dit : « Réjouis-toi ! Le Seigneur t’a accordé une grande faveur, il est avec toi. »
      29 Marie fut très troublée par ces mots ; elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
      30 L’ange lui dit alors : « N’aie pas peur, Marie, car tu as la faveur de Dieu.
      31 Bientôt tu seras enceinte, puis tu mettras au monde un fils que tu nommeras Jésus.
      32 Il sera grand et on l’appellera le Fils du Dieu très-haut. Le Seigneur Dieu fera de lui un roi, comme le fut David son ancêtre,
      33 et il régnera pour toujours sur le peuple d’Israël, son règne n’aura point de fin. »
      34 Marie dit à l’ange : « Comment cela sera-t-il possible, puisque je suis vierge ? »
      35 L’ange lui répondit : « Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Dieu très-haut te couvrira comme d’une ombre. C’est pourquoi on appellera saint et Fils de Dieu l’enfant qui doit naître.
      36 Élisabeth ta parente attend elle-même un fils, malgré son âge ; elle qu’on disait stérile en est maintenant à son sixième mois.
      37 Car rien n’est impossible à Dieu. »
      38 Alors Marie dit : « Je suis la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. » Et l’ange la quitta.

      Luc 6

      40 Aucun élève n’est supérieur à son maître ; mais tout élève complètement instruit sera comme son maître.

      Luc 7

      30 Mais les Pharisiens et les maîtres de la loi ont rejeté ce que Dieu voulait pour eux et ont refusé de se faire baptiser par Jean. »

      Luc 10

      18 Jésus leur répondit : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair.

      Luc 23

      46 Jésus s’écria d’une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre tes mains. » Après avoir dit ces mots, il mourut.

      Jean 1

      1 Au commencement de toutes choses, la Parole existait déjà ; celui qui est la Parole était avec Dieu, et il était Dieu.
      3 Dieu a fait toutes choses par lui ; rien n’a été fait sans lui ;
      14 Celui qui est la Parole est devenu un homme et il a vécu parmi nous, plein de grâce et de vérité. Nous avons vu sa gloire, la gloire que le Fils unique reçoit du Père.

      Jean 2

      1 Deux jours après, il y eut un mariage à Cana, en Galilée. La mère de Jésus était là,

      Jean 3

      8 Le vent souffle où il veut ; tu entends le bruit qu’il fait, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Voilà ce qui se passe pour quiconque naît de l’Esprit de Dieu. »
      16 Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne soit pas perdu mais qu’il ait la vie éternelle.

      Jean 5

      4 car un ange du Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l’eau. Le premier malade qui descendait dans l’eau ainsi agitée, était guéri de sa maladie, quelle qu’elle fût. ]
      20 Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait lui-même. Il lui montrera des œuvres à faire encore plus grandes que celles-ci et vous en serez étonnés.

      Jean 8

      44 Vous avez pour père le diable et vous voulez faire ce que votre père désire. Il a été meurtrier dès le commencement. Il ne s’est jamais tenu dans la vérité parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Quand il dit des mensonges, il parle de la manière qui lui est naturelle, parce qu’il est menteur et père du mensonge.
      58 Jésus leur répondit : « Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : avant qu’Abraham soit né, “je suis”. »

      Jean 10

      30 Le Père et moi, nous sommes un. »

      Jean 13

      18 Je ne parle pas de vous tous ; je connais ceux que j’ai choisis. Mais il faut que cette parole de l’Écriture se réalise : “Celui avec qui je partageais mon pain s’est tourné contre moi.”

      Jean 14

      1 « Ne soyez pas si inquiets, leur dit Jésus. Ayez confiance en Dieu et ayez aussi confiance en moi.
      2 Il y a beaucoup de place dans la maison de mon Père ; sinon vous aurais-je dit que j’allais vous préparer le lieu où vous serez ?
      3 Et après être allé vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis.
      4 Vous connaissez le chemin qui conduit où je vais. »
      5 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous en connaître le chemin ? »
      6 Jésus lui répondit : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. Personne ne peut aller au Père autrement que par moi.
      7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez, vous l’avez vu. »
      8 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père et nous serons satisfaits. »
      9 Jésus lui répondit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas encore, Philippe ? Celui qui m’a vu a vu le Père. Pourquoi donc dis-tu : “Montre-nous le Père” ?
      10 Ne crois-tu pas que je vis dans le Père et que le Père vit en moi ? Les paroles que je vous dis à tous ne viennent pas de moi. C’est le Père qui demeure en moi qui accomplit ses propres œuvres.
      11 Croyez-moi quand je dis : je vis dans le Père et le Père vit en moi. Ou, du moins, croyez à cause de ces œuvres.
      12 Oui, je vous le déclare, c’est la vérité : celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je vais auprès du Père.
      13 Et je ferai tout ce que vous demanderez en mon nom, afin que le Fils manifeste la gloire du Père.
      14 Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »
      15 « Si vous m’aimez, vous obéirez à mes commandements.
      16 Je demanderai au Père de vous donner quelqu’un d’autre pour vous venir en aide, afin qu’il soit toujours avec vous :
      17 c’est l’Esprit de vérité. Le monde ne peut pas le recevoir, parce qu’il ne peut ni le voir ni le connaître. Mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous et qu’il sera toujours en vous.
      18 Je ne vous laisserai pas seuls comme des orphelins ; je reviendrai auprès de vous.
      19 Dans peu de temps le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez, parce que je vis et que vous vivrez aussi.
      20 Ce jour-là, vous comprendrez que je vis uni à mon Père et que vous êtes unis à moi et moi à vous.
      21 « Celui qui retient mes commandements et leur obéit, voilà celui qui m’aime. Mon Père aimera celui qui m’aime ; je l’aimerai aussi et je me montrerai à lui. »
      22 Jude – non pas Judas Iscariote – lui dit : « Seigneur, comment se fait-il que tu doives te montrer à nous et non au monde ? »
      23 Jésus lui répondit : « Celui qui m’aime obéira à ce que je dis. Mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, mon Père et moi, et nous habiterons chez lui.
      24 Celui qui ne m’aime pas n’obéit pas à mes paroles. Ce que vous m’entendez dire ne vient pas de moi, mais de mon Père qui m’a envoyé.
      25 Je vous ai dit cela pendant que je suis encore avec vous.
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