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PROPHÈTE 4.

IV Le prophétisme jéhoviste à ses débuts.

L'homme ainsi mis à part pour entreprendre au sein du peuple d'Israël la croisade divine ne peut être mis à la commune mesure. Il est pour les prophètes professionnels un étonnement et un scandale. Son désintéressement dans l'accomplissement de la charge qu'il a reçue d'en haut est poussé jusqu'au mépris de sa propre vie. Sa religion n'est pas un culte, une doctrine, une observance. Elle est une possession sacrée. C'est Dieu qui l'inspire, lui montre ses desseins et le mène. Lui, va droit comme une épée. Si l'oeuvre de vie ne peut être obtenue que par la mort, il ne faiblira pas devant cette tragique perspective, puisque le peuple qu'il manoeuvre au nom de Jéhovah a cette originalité de vouloir passionnément sa vie comme nation et de n'être nullement impressionné par la mort individuelle. Le prophète des premiers âges tient l'existence humaine pour rien ; exposé lui-même tout le jour aux plus mortels dangers, il fait concourir avec une étonnante facilité la mort et le massacre à l'exécution du plan divin. Le livre des adieux de Moïse--et ceci n'est pas la moindre preuve de l'antiquité des doctrines du Deutéronome--est un livre qui fait, au sens propre, de la fidélité à Jéhovah, dans le présent même, une question de vie ou de mort (De 30:13). Les appels les plus tendres s'y unissent aux menaces de l'intransigeance la plus tragique (De 13). Livre d'amour et de sang où se trouve justifiée la politique religieuse des prophètes, de Moïse à Elisée. Le désert de l'exode est jonché de cadavres. L'interdit (voir ce mot) par lequel Jéhovah défendait à son peuple vainqueur d'entrer en composition avec les indigènes de Canaan est interprété comme un ordre de destruction systématique. Josué, dans ses adieux, annonce aux enfants d'Israël que, s'ils sont infidèles, Jéhovah lui-même les « consumera » (Jos 24:20). Dans la page la plus ancienne de la littérature biblique, page aux sauvages accents et pourtant sublime, la prophétesse Débora exalte Jaël qui vient d'assassiner son hôte, Sisera, pendant son sommeil :

Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Jéhovah ! (Jug 5:31)

Un des récits narrant l'institution de la royauté nous présente Samuel égorgeant de sa propre main le prisonnier Agag, roi des Amalécites. Il ne s'agit pas ici d'une simple exécution, c'est « devant Jéhovah », en sacrifice pour Lui, que Samuel immole l'irréductible ennemi du peuple élu. Ce meurtre est un acte religieux, un rite sacrificiel (1Sa 15:33 ; on peut rapprocher de ce fait les deux terribles épisodes de 2Sa 21 2Sa 24, où les moyens employés pour « fléchir » Jéhovah jettent une lumière bien troublante sur le niveau du jéhovisme au temps où ils furent écrits). Dans 1 Rois, nous lisons un récit où deux prophètes n'ayant au coeur que d'accomplir la volonté de Jéhovah sont mis en cause et où le second, pour éprouver la fidélité du premier, lui tend un piège et provoque sa mort (1Ro 13). Puis, c'est Élie qui, en conclusion de son duel au Carmel, massacre au bord du Kison les 450 prophètes de Baal (1Ro 18:40). Quelques pages plus loin, c'est un « fils de prophète » qui voue à la mort son compagnon parce que celui-ci a refusé de le frapper (1Ro 20:35 et suivant), et qui annonce au roi Achab qu'il paiera de sa tête sa générosité envers le Syrien Ben-Hadad (1Ro 20:32-42). Enfin, c'est la tuerie effroyable organisée par le prophète Elisée, qui arme pour cela le bras de l'aventurier Jéhu (2Ro 9). Tantoe molis erat... Fallait-il vraiment tout ce sang pour lier les fondements de la cité de Dieu ?

Il est aisé et très conforme à notre impressionnabilité moderne de se détourner avec horreur de ces scènes de carnage et de condamner les premiers prophètes jéhovistes. Peut-être les jugerait-on plus équitablement si l'on essayait de les comprendre et si l'on voulait reconnaître à la lumière de l'histoire que le progrès, dans l'humanité de la Chute, ne s'accomplit pas sans que la force, avec tous les malheurs qu'elle entraîne, intervienne pour barrer la route au mal. Cependant, Dieu avait éclairé Élie d'une révélation nouvelle lorsqu'en Horeb il lui avait montré que la présence divine ne se révèle pas dans la violence déchaînée, mais dans la douceur pénétrante d'une voix qui touche le coeur (1Ro 19:9,13). Elisée, méconnaissant l'enseignement donné à son maître, viola par sa conduite la révélation de l'Horeb et attira ainsi par la suite au sein de son peuple des sanctions meurtrières.

Encore un peu de temps (dit Jéhovah par Osée), et je châtierai la maison de Jéhu pour tout le sang versé à Jizréel (Os 14).

Il n'en demeure pas moins que les prophètes jéhovistes qui vinrent après lui entrèrent dès le VIII e siècle dans de nouvelles voies : abandonnant les éléments barbares qui avaient jusque-là fait partie intégrante de l'action des hommes de Dieu, ils ne tuent plus, ils se font tuer. (cf. Mt 23:39-33, Heb 11:37-39) Pourtant, le principe dont leurs devanciers avaient fait une application farouche demeure. C'est au nom de ce principe que Jéhovah tour à tour se sert des Égyptiens, des Assyriens, des Babyloniens, des Syriens, pour châtier son peuple et tracer le sillon sanglant où la semence de l'Évangile sera jetée. Sans les armées de Cyrus, Israël aurait-il survécu à l'exil ? Sans les aigles romaines, les routes de l'apostolat chrétien auraient-elles été frayées ? Et quand le Messie annoncé par les prophètes, Jésus, qui était venu pour « accomplir les prophètes » et qui appelait Jérusalem la « tueuse de prophètes » (Mt 23:37), dit aux Juifs ses contemporains : Sur vous retombera « tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, que vous avez assassiné » (Mt 23:35), n'abandonne-t-il pas ceux qui vont dresser la croix aux tortures effroyables du siège de Jérusalem par Titus ? (Lu 19:41,44) Si l'on veut prendre dans tout leur sérieux les conséquences de la Chute et l'effort à accomplir pour lutter victorieusement contre ses effets, on se rend compte que l'application des lois du Royaume de Dieu à l'humanité d'aujourd'hui est une confusion dangereuse qui laisse la voie libre à tous les débordements du « Malin ». Dans la mesure où se précisent en nous la vision de l'honneur de Dieu et la réalisation du Royaume éternel, dans cette mesure même la conservation de la vie terrestre perd de sa valeur et la frayeur nous envahit de sacrifier à cet enjeu passager. Jésus nous a avertis dans son sermon sur la montagne (Mt 5:29,30,16:26, Lu 9:25 etc.). Calvin a sur ce sujet une doctrine très haute. Elle ne justifie aucun des crimes commis par ceux qui ont abusé de la force et qui se sont imaginé servir Dieu à l'heure où, dans leur aberration, ils se mettaient à sa place. Mais comment ne pas être saisi d'une épouvante admirative en face d'hommes à ce point passionnés pour la divine vérité qu'ils estimaient le poison de l'erreur plus dommageable à l'homme que le tranchant du glaive et qu'ils pouvaient dire devant un tribunal sans merci : « Si c'est moi qui prêche l'erreur, je suis prêt à mourir ; mais si c'est lui, qu'on lui ôte la vie. »

Quand on retourne le problème posé par l'attitude des prophètes et qui semble insoluble à notre entendement prisonnier de contradictions pour nous irréductibles, on est toujours ramené à la question de l'amour, et c'est par là que nous pouvons atteindre à sa solution pratique, la seule qui nous importe. L'amour auquel nous sommes trop enclins aujourd'hui et qui nous éloigne des hommes de la Bible est un amour pénétré des intérêts de ce monde, mélangé de faiblesse, qui cherche moins le bien que le bonheur de son objet et qui, par là, glisse par l'indulgence vers la complicité. L'amour que Dieu nous commande parce que c'est l'amour dont il nous aime, veut la perfection de l'objet aimé. Cet amour-là ne compose pas avec le mal et inspire tous les sacrifices. Tel fut l'amour pour Jéhovah dont les prophètes, depuis Moïse, furent émus, amour jaloux, qu'ils comprirent dans la faiblesse de leur chair, dans l'emportement de leur zèle, avec les préjugés de leur temps et les limites de leur savoir. C'est cet amour qui resplendit dans l'âme sainte de Jésus ; à cet amour que Jésus s'immola ; de cet amour qu'il voulut que nous animions la vie sociale lorsqu'il donna à ses disciples le commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 13:34,15:13).

Ce côté sombre de l'action des premiers prophètes ne doit pas nous faire méconnaître le côté lumineux de leur ministère. Celui-ci transparaît dans une déclaration de Samuel, que nous recueillons dans le récit même où ce prophète accomplit son geste le plus farouche :

Jéhovah trouve-t-il du plaisir dans les holocaustes et les sacrifices comme dans l'obéissance à la voix de Jéhovah ? Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers (1Sa 15:22),.

Cette déclaration est, à la bien prendre, le thème de toute la doctrine jéhoviste. Ce n'est pas assez d'en admirer la grandeur dans la formule d'Osée : (Os 6:6)

J'aime la piété et non les sacrifices,

La connaissance de Dieu plus que les holocaustes...

il faut reconnaître que, trois siècles plus tôt, nous en retrouvons déjà le principe fécond dans la parole de Samuel à Saül. Il est vrai qu'une école de critique moderne donne peu de crédit à la source élohiste qui nous présente l'institution de la monarchie comme une infidélité à Jéhovah, et l'on doit reconnaître que la rédaction que nous avons actuellement sous les yeux appartient à une période littéraire un peu plus récente que les sources jéhovistes du même épisode, sources qui d'ailleurs se contredisent et dont la seconde renferme des invraisemblances historiques où l'auteur s'avère mal informé. Mais rien, dans la source élohiste, ne nous oblige à révoquer en doute la matérialité des faits qui constituent l'ossature du récit, et nous croyons, en bonne méthode historique, être plus près des événements de l'époque lorsque nous maintenons l'histoire élohiste de Samuel dans les renseignements qu'elle donne, que si nous la présentions (cf. Ad. Lods, Israël, I, p. 411s) comme l'oeuvre de pamphlétaires antiroyalistes qui auraient démarqué le récit jéhoviste en substituant le nom de Samuel au nom de Saül dans le touchant récit de l'enfance (1Sa 1-3) et qui auraient inventé la victoire d'Ében-Ezer à seule fin de prouver aux siècles à venir qu'Israël n'avait pas besoin de rois pour triompher de ses ennemis. Cette façon de falsifier sciemment l'histoire afin de l'accommoder à une doctrine politique suppose des moeurs littéraires beaucoup plus rapprochées de nous que de l'époque primitive où les annalistes d'Israël recueillaient pieusement les récits de leurs traditions orales. Qu'il leur soit arrivé de se tromper, d'amplifier, de se représenter et de présenter les événements du passé conformément aux idées et aux habitudes de leur propre temps, cela est certain, et l'écrit sacerdotal nous en fournit les preuves manifestes. Pour mettre au point l'histoire, il nous suffit dans ce cas de comparer la version récente aux récits parallèles plus anciens. Mais admettre sans y être contraint par l'évidence que, dans un cas comme celui de Samuel, l'historien a simplement truqué dans l'intérêt de la thèse des prophètes opposés à la royauté, voilà qui est tout ensemble prendre une responsabilité hardie et s'éloigner de la conception jéhoviste, telle que nous la trouvons bien avant Samuel dans l'épisode de Gédéon refusant la royauté, et telle que la reproduit, sans éprouver le besoin de l'expliquer ou de la justifier comme si c'était une révélation nouvelle, la claire affirmation du prophète Osée : (Os 10:9)

Depuis les jours de Guibéa, tu as péché, ô Israël ! c'est-à-dire depuis les jours où tu fis oindre un roi.

Ce qui cause ta ruine, ô Israël, C'est que tu as été contre moi, Contre celui qui pouvait te secourir.

Où est donc ton roi ?

Qu'il te délivre dans toutes tes villes ! Où sont tes juges, au sujet desquels tu disais : Donne-moi un roi et des princes ?

Je t'ai donné un roi dans ma colère, Je te l'ôterai dans ma fureur (Os 13:9,11).

Ce passage d'Osée permet de penser que le prophète connaissait fort bien les faits que racontent les sources élohistes de l'histoire de Samuel et donnait sa pleine adhésion à la doctrine antiroyaliste qu'elle proclame. Ce faisant, Osée, loin d'innover, remonte aux origines de la constitution donnée par Moïse au peuple de l'exode. Moïse vivait en des temps où l'on savait quels étaient les dangers de la monarchie, l'arbitraire des rois, leur ambition, leur tyrannie. S'il a constitué démocratiquement son peuple, s'il l'a groupé autour de la Tente d'assignation, tente des rendez-vous avec Jéhovah (Ex 33:7-11), c'est qu'il voulait établir entre le peuple élu et les autres nations précisément cette différence que les autres ont des chefs terrestres, tandis qu'Israël a, pour conducteur, Dieu, par ses mandataires. Ce qui, pour les prophètes fidèles au mosaïsme, fait la valeur d'Israël, assure l'avenir de sa race et promet la victoire à la mission religieuse qu'il doit accomplir parmi les nations, c'est qu'à la différence des autres nations, il a pour bergers, non des chefs divinisés par les hommes, hiérarchies de prêtres ou dynasties de rois, mais des chefs suscités par Dieu, guidés par son Esprit et dont le seul mérite est de se tenir dans l'attitude morale que Jéhovah demande et qui fait à ses yeux toute la valeur de la religion. La religion, une attitude morale, voilà ce que déclare Samuel à Saül. D'où lui est venue cette doctrine étrangère aux autres cultes et qui proprement révolutionne toute la religion ? Il ne l'a pas trouvée dans les temps anarchiques des Juges ses prédécesseurs, ni à l'époque des guerres et des infidélités qui faisaient dire à Josué en fin de carrière : « Si vous ne trouvez pas bon de servir Jéhovah, choisissez... ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, parmi lesquels vous habitez » (Jos 24:14-15). Pour s'expliquer la foi de Samuel, il faut remonter jusqu'à l'ancêtre et l'inspirateur de tous les prophètes jéhovistes, l'homme du Sinaï qui, en proclamant le Dieu vivant (Jéhovah) et en identifiant dans le Décalogue ce Dieu vivant avec le Bien, idéal moral de la conscience humaine, établissait que ce Dieu-là, ce n'est pas avec des cadeaux, des litanies, des rites, une cour opulente et servile qu'on l'honore, mais en pratiquant le bien, en se tenant attaché à Jéhovah comme au bien suprême. L'alliance proclamée par le premier des prophètes postulait une attitude morale vis-à-vis de la divinité. Elle renfermait par là un principe qui devait peu à peu dégager la foi humaine de toutes les erreurs de pensée et de pratique qui égarent les religions naturelles. C'était ce principe, l'attitude morale, qui constituait la valeur originale de l'alliance mosaïque et proprement sa révélation. C'est ce principe, proclamé dès les jours du Sinaï et développé dans les paroles de Dieu à Moïse, qui donne sa portée à la démarche de Samuel auprès de Saül ; c'est lui qui explique que, sans rien définir au point de vue doctrine, sans rien expliquer pour accréditer la hardiesse de leur action, les prophètes postérieurs se soient tous campés sur le terrain moral et aient fait de la transgression de l'alliance la cause de tous les malheurs d'Israël. Ce n'est pas pour rien qu'Osée, après avoir rappelé la doctrine de Samuel dans sa formule de Os 6:6, continue en accusant Israël d'avoir « transgressé l'alliance » (Os 6:7). Les expériences qu'il avait faites avec sa femme infidèle lui avaient appris la vraie nature de l'alliance entre Israël et Jéhovah et la vraie nature de sa transgression. Aussi, par ses exhortations, sinon par la formule, réclame-t-il de la nation élue et adultère la « circoncision du coeur » (De 10:16 30:6), image introduite par D, attribuée par lui à Moïse et qui, dans sa crudité, résume, en les réunissant, la loi et les prophètes. On ne peut s'étonner dès lors que l'auteur de notre Deutéronome actuel, postérieur de peu à Osée, ait fait de cette image le thème de ses exhortations, et que Jérémie, inspiré par le Deutéronome et annonciateur de « la nouvelle alliance inscrite dans les coeurs » (Jer 31:33), l'ait reprise à son tour. En l'entendant, ne croit-on pas entendre tout ensemble Osée et le Deutéronome :

Comme une épouse est infidèle à son compagnon, Ainsi vous m'avez été infidèle, maison d'Israël... Circoncisez-vous pour Jéhovah, Hommes de Juda et habitants de Jérusalem, De peur que ma colère n'éclate comme un feu (Jer 3:20 4:3,4 9:26).

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    • Exode 33

      7 Et Moïse prit le tabernacle, et se le dressa hors du camp, loin du camp, et il l'appela le Tabernacle d'assignation ; et tous ceux qui cherchaient l'Éternel, sortaient vers le tabernacle d'assignation, qui était hors du camp.
      8 Et dès que Moïse sortait vers le tabernacle, tout le peuple se levait, et chacun se tenait à l'entrée de sa tente et suivait Moïse des yeux, jusqu'à ce qu'il entrât dans le tabernacle.
      9 Et dès que Moïse était entré dans le tabernacle, la colonne de nuée descendait et se tenait à l'entrée du tabernacle, et l'Éternel parlait avec Moïse.
      10 Tout le peuple alors, voyant la colonne de nuée qui se tenait à l'entrée du tabernacle, se levait, et chacun se prosternait à l'entrée de sa tente.
      11 Et l'Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle avec son semblable ; puis Moïse retournait au camp ; mais son serviteur Josué, jeune homme, fils de Nun, ne quittait point le tabernacle.

      Josué 24

      14 Maintenant donc, craignez l'Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité ; éloignez les dieux que vos pères ont servis au delà du fleuve et en Égypte, et servez l'Éternel.
      15 Que s'il ne vous plaît pas de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez ; mais pour moi et ma maison, nous servirons l'Éternel.
      20 Quand vous abandonnerez l'Éternel, et que vous servirez des dieux étrangers, il se retournera et vous fera du mal, et vous consumera, après vous avoir fait du bien.

      Juges 5

      31 Périssent ainsi, ô Éternel, tous tes ennemis ! Et que ceux qui t'aiment soient comme le soleil, quand il paraît en sa force ! Puis le pays fut en repos quarante ans.

      1 Samuel 1

      1 Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d'Éphraïm ; son nom était Elkana, fils de Jéroham, fils d'Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien.
      2 Et il avait deux femmes ; le nom de l'une était Anne, et le nom de la seconde Péninna ; et Péninna avait des enfants, mais Anne n'en avait point.
      3 Or, cet homme montait de sa ville, tous les ans, pour adorer et pour sacrifier à l'Éternel des armées, à Silo ; et là étaient les deux fils d'Héli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l'Éternel.
      4 Et le jour qu'Elkana sacrifiait, il donnait des portions à Péninna sa femme, et à tous les fils et filles qu'il avait d'elle.
      5 Mais il donnait à Anne une portion double, car il aimait Anne ; mais l'Éternel l'avait rendue stérile.
      6 Et sa rivale la mortifiait, même fort aigrement, afin de l'irriter, parce que l'Éternel l'avait rendue stérile.
      7 Et Elkana faisait ainsi tous les ans. Chaque fois qu'Anne montait à la maison de l'Éternel, Péninna l'offensait de la même manière ; et Anne pleurait, et ne mangeait point.
      8 Et Elkana son mari lui disait : Anne, pourquoi pleures-tu, et pourquoi ne manges-tu point, et pourquoi ton coeur est-il triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux, pour toi, que dix fils ?
      9 Or, après avoir mangé et bu à Silo, Anne se leva ; et Héli le sacrificateur était assis sur son siège, auprès d'un des poteaux du temple de l'Éternel.
      10 Elle donc, l'âme pleine d'amertume, pria l'Éternel, en répandant beaucoup de larmes ;
      11 Et elle fit un voeu, et dit : Éternel des armées, si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le donnerai à l'Éternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
      12 Et comme elle prolongeait sa prière devant l'Éternel, Héli observait sa bouche ;
      13 Or, Anne parlait dans son coeur, remuant seulement les lèvres, et l'on n'entendait point sa voix. Héli crut donc qu'elle était ivre.
      14 Et Héli lui dit : Jusqu'à quand seras-tu ivre ? Va faire passer ton vin.
      15 Mais Anne répondit et dit : Non, mon seigneur ; je suis une femme affligée en son esprit ; je n'ai bu ni vin ni boisson forte, mais je répandais mon âme devant l'Éternel.
      16 Ne prends pas ta servante pour une femme méprisable ; car c'est dans l'excès de ma douleur et de mon affliction que j'ai parlé jusqu'à présent.
      17 Alors Héli répondit, et dit : Va en paix, et que le Dieu d'Israël t'accorde la demande que tu lui as faite.
      18 Et elle dit : Que ta servante trouve grâce devant tes yeux. Et cette femme s'en alla son chemin, et mangea, et son visage ne fut plus le même.
      19 Après cela, ils se levèrent de bon matin, et se prosternèrent devant l'Éternel ; puis ils s'en retournèrent, et vinrent à leur maison, à Rama. Alors Elkana connut Anne sa femme ; et l'Éternel se souvint d'elle.
      20 Et il arriva, dans le courant de l'année, qu'Anne conçut et enfanta un fils, et le nomma Samuel (Dieu a exaucé) ; car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel.
      21 Et Elkana, son mari, monta, avec toute sa maison, pour offrir à l'Éternel le sacrifice annuel, et son voeu.
      22 Mais Anne n'y monta pas ; car elle dit à son mari : Je n'irai point jusqu'à ce que l'enfant soit sevré ; alors je le mènerai, afin qu'il soit présenté devant l'Éternel, et qu'il y demeure à toujours.
      23 Et Elkana, son mari, lui dit : Fais ce qui te semble bon ; demeure jusqu'à ce que tu l'aies sevré. Seulement, que l'Éternel accomplisse sa parole ! Ainsi cette femme demeura, et allaita son fils, jusqu'à ce qu'elle l'eût sevré.
      24 Et dès qu'elle l'eut sevré, elle le fit monter avec elle, et prit trois veaux, un épha de farine, et une outre de vin ; et elle le mena dans la maison de l'Éternel, à Silo ; et l'enfant était fort jeune.
      25 Puis ils égorgèrent le veau, et amenèrent l'enfant à Héli ;
      26 Et elle dit : Pardon, mon seigneur ! aussi vrai que ton âme vit, mon seigneur, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi pour prier l'Éternel.
      27 C'est pour cet enfant que je priais, et l'Éternel m'a accordé la demande que je lui ai faite.
      28 Aussi, je le prête à l'Éternel ; il sera prêté à l'Éternel pour tous les jours de sa vie. Et ils se prosternèrent là devant l'Éternel.

      1 Samuel 2

      1 Alors Anne pria, et dit : Mon coeur s'est réjoui en l'Éternel ; ma force a été relevée par l'Éternel ; ma bouche s'est ouverte contre mes ennemis ; car je me suis réjouie de ton salut.
      2 Nul n'est saint comme l'Éternel ; car il n'en est point d'autre que toi, et il n'y a point de rocher comme notre Dieu.
      3 Ne proférez pas tant de paroles hautaines ; que des paroles arrogantes ne sortent pas de votre bouche ; car l'Éternel est le Dieu fort qui sait toutes choses ; et c'est par lui que les actions sont pesées.
      4 L'arc des puissants est brisé, et ceux qui chancelaient ont été ceints de force.
      5 Ceux qui étaient rassasiés se louent pour du pain, et les affamés ont cessé de l'être. La stérile même en a enfanté sept, et celle qui avait beaucoup de fils est dans la langueur.
      6 L'Éternel fait mourir et fait vivre ; il fait descendre au Sépulcre, et il en fait remonter.
      7 L'Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ;
      8 Il relève le pauvre de la poussière, il tire l'indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l'Éternel, et il a posé le monde sur elles.
      9 Il gardera les pieds de ses bien-aimés, mais les méchants périront dans les ténèbres ; car l'homme ne prévaudra point par sa force.
      10 Les adversaires de l'Éternel seront brisés ; des cieux il tonnera sur eux ; l'Éternel jugera les extrémités de la terre ; il donnera la force à son Roi, et il élèvera la corne de son Oint.
      11 Et Elkana s'en alla à Rama en sa maison ; mais l'enfant resta au service de l'Éternel, en présence d'Héli, le sacrificateur.
      12 Or, les fils d'Héli étaient des scélérats ; ils ne connaissaient point l'Éternel.
      13 Et voici la coutume de ces sacrificateurs à l'égard du peuple : Quand quelqu'un faisait un sacrifice, le garçon du sacrificateur venait, lorsqu'on faisait bouillir la chair, ayant en sa main la fourchette à trois dents ;
      14 Et il piquait dans la chaudière, ou dans le chaudron, ou dans la marmite, ou dans le pot. Le sacrificateur prenait pour lui tout ce que la fourchette enlevait. C'est ainsi qu'ils faisaient à tous ceux d'Israël qui venaient là, à Silo.
      15 Même avant qu'on fît fumer la graisse, le garçon du sacrificateur venait, et disait à l'homme qui sacrifiait : Donne de la chair à rôtir pour le sacrificateur ; car il ne prendra point de toi de la chair bouillie, mais de la chair crue.
      16 Que si l'homme lui répondait : On va faire fumer la graisse ; après cela, prends-en tant que tu voudras ; alors il disait : Non ! Tu en donneras maintenant ; sinon j'en prendrai de force.
      17 Et le péché de ces jeunes gens était très grand devant l'Éternel ; car les hommes méprisaient l'oblation de l'Éternel.
      18 Or, Samuel, enfant, ceint d'un éphod de lin, servait en présence de l'Éternel.
      19 Et sa mère lui faisait un petit manteau, qu'elle lui apportait tous les ans, quand elle montait avec son mari pour offrir le sacrifice annuel.
      20 Et Héli bénit Elkana et sa femme, et dit : Que l'Éternel te fasse avoir des enfants de cette femme, pour le prêt qu'elle a fait à l'Éternel ! Et ils s'en retournèrent chez eux.
      21 Et l'Éternel visita Anne, qui conçut et enfanta trois fils et deux filles. Et le jeune Samuel grandissait auprès de l'Éternel.
      22 Or Héli était très vieux, et il apprit tout ce que faisaient ses fils à tout Israël, et comment ils couchaient avec les femmes qui s'assemblaient à la porte du tabernacle d'assignation.
      23 Et il leur dit : Pourquoi faites-vous de telles choses ? car j'apprends de tout le peuple vos méchantes actions ;
      24 Ne faites pas ainsi, mes fils ; la rumeur que j'entends n'est pas bonne ; vous faites transgresser le peuple de l'Éternel.
      25 Si un homme pèche contre un autre homme, Dieu le jugera ; mais si quelqu'un pèche contre l'Éternel, qui interviendra pour lui ? Mais ils n'obéirent point à la voix de leur père, car l'Éternel voulait les faire mourir.
      26 Cependant le jeune Samuel allait croissant, et il était agréable à l'Éternel et aux hommes.
      27 Or, un homme de Dieu vint vers Héli, et lui dit : Ainsi a dit l'Éternel : Ne me suis-je pas manifesté à la maison de ton père, quand ils étaient en Égypte, dans la maison de Pharaon ?
      28 Et je l'ai choisi, d'entre toutes les tribus d'Israël, pour être mon sacrificateur, pour offrir sur mon autel, pour faire fumer les parfums, et porter l'éphod devant moi ; et j'ai donné à la maison de ton père toutes les oblations des enfants d'Israël, faites par le feu.
      29 Pourquoi avez-vous foulé aux pieds mon sacrifice et mon oblation, que j'ai commandé de faire dans ma demeure ? Et pourquoi as-tu honoré tes fils plus que moi, pour vous engraisser du meilleur de toutes les offrandes d'Israël, mon peuple ?
      30 C'est pourquoi, l'Éternel, le Dieu d'Israël, dit : J'avais dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à jamais ; mais maintenant, l'Éternel dit : Loin de moi cette pensée ! car j'honorerai ceux qui m'honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.
      31 Voici, les jours viennent que je couperai ton bras, et le bras de la maison de ton père, en sorte qu'il n'y aura point de vieillard dans ta maison ;
      32 Et tu verras un ennemi dans ma demeure, pendant que Dieu enverra toute sorte de biens en Israël, et il n'y aura plus jamais de vieillard en ta maison.
      33 Et celui des tiens que je n'aurai point retranché d'auprès de mon autel, sera pour consumer tes yeux et tourmenter ton âme ; et tous les enfants de ta maison mourront à la fleur de leur âge.
      34 Et ce qui arrivera à tes deux fils, à Hophni et Phinées, te servira de signe ; ils mourront tous deux le même jour.
      35 Et je m'établirai un sacrificateur fidèle ; il agira selon mon coeur et selon mon âme ; je lui bâtirai une maison stable, et il marchera toujours devant mon Oint.
      36 Et quiconque sera demeuré de reste de ta maison, viendra se prosterner devant lui, pour avoir une pièce d'argent et un morceau de pain, et lui dira : Fais-moi entrer, je te prie, dans une des charges du sacerdoce, pour manger un morceau de pain.

      1 Samuel 3

      1 Or, le jeune Samuel servait l'Éternel, en présence d'Héli ; et la parole de l'Éternel était rare en ces jours-là, et les visions n'étaient pas communes.
      2 Et il arriva un jour qu'Héli était couché en son lieu. Or ses yeux commençaient à se ternir, et il ne pouvait plus voir.
      3 La lampe de Dieu n'était pas encore éteinte, et Samuel était couché dans le temple de l'Éternel, où était l'arche de Dieu ;
      4 Alors l'Éternel appela Samuel, et il répondit : Me voici !
      5 Et il courut vers Héli, et lui dit : Me voici, car tu m'as appelé. Mais Héli dit : Je n'ai point appelé ; retourne-t'en, et couche-toi. Et il s'en alla et se coucha.
      6 Et l'Éternel appela encore Samuel, et Samuel se leva et s'en alla vers Héli, et dit : Me voici, car tu m'as appelé. Et Héli dit : Mon fils, je n'ai point appelé ; retourne-t'en et couche-toi.
      7 Or, Samuel ne connaissait point encore l'Éternel, et la parole de l'Éternel ne lui avait point encore été révélée.
      8 Et l'Éternel appela encore Samuel pour la troisième fois ; et il se leva, et s'en alla vers Héli, et dit : Me voici, car tu m'as appelé. Et Héli comprit que l'Éternel appelait cet enfant.
      9 Alors Héli dit à Samuel : Va, et couche-toi ; et si l'on t'appelle, tu diras : Parle, Éternel ; car ton serviteur écoute. Samuel s'en alla donc, et se coucha en son lieu.
      10 Et l'Éternel vint, et se tint là, et appela, comme les autres fois, Samuel, Samuel ! Et Samuel dit : Parle ; car ton serviteur écoute.
      11 Alors l'Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose que nul ne pourra entendre sans que ses deux oreilles lui tintent ;
      12 En ce jour-là, j'exécuterai contre Héli tout ce que j'ai dit contre sa maison ; je commencerai et j'achèverai.
      13 Car je l'ai averti que j'allais punir sa maison pour jamais, à cause de l'iniquité qu'il a connue, et par laquelle ses fils se sont rendus infâmes, sans qu'il les ait réprimés.
      14 C'est pourquoi, j'ai juré à la maison d'Héli que jamais l'iniquité de la maison d'Héli ne sera expiée, ni par sacrifice, ni par oblation.
      15 Et Samuel demeura couché jusqu'au matin, puis il ouvrit les portes de la maison de l'Éternel. Or, Samuel craignait de déclarer cette vision à Héli.
      16 Mais Héli appela Samuel, et dit : Samuel, mon fils ;
      17 Et il répondit : Me voici ! Et Héli dit : Quelle est la parole qu'il t'a adressée ? Je te prie, ne me la cache point. Que Dieu te traite avec la dernière rigueur, si tu me caches un seul mot de tout ce qu'il t'a dit.
      18 Samuel lui déclara donc toutes ces paroles, et il ne lui cacha rien. Et Héli répondit : C'est l'Éternel, qu'il fasse ce qui lui semblera bon !
      19 Et Samuel devenait grand, et l'Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles.
      20 Et tout Israël, depuis Dan jusqu'à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l'Éternel.
      21 Et l'Éternel continua d'apparaître à Silo ; car l'Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l'Éternel.

      1 Samuel 15

      22 Alors Samuel dit : L'Éternel prend-il plaisir aux holocaustes et aux sacrifices, comme à ce qu'on obéisse à la voix de l'Éternel ? Voici, obéir vaut mieux que sacrifice ; être attentif vaut mieux que la graisse des moutons ;
      33 Mais Samuel dit : Comme ton épée a privé des femmes de leurs enfants, ainsi ta mère, entre les femmes, sera privée d'un fils. Et Samuel mit Agag en pièces, devant l'Éternel, à Guilgal.

      2 Samuel 21

      1 Il y eut du temps de David une famine qui dura trois ans de suite. Et David chercha la face de l'Éternel ; et l'Éternel dit : C'est à cause de Saül et de sa maison sanguinaire ; parce qu'il a fait mourir les Gabaonites.
      2 Et le roi appela les Gabaonites pour leur parler. (Or les Gabaonites n'étaient point des enfants d'Israël, mais un reste des Amoréens ; et les enfants d'Israël s'étaient engagés envers eux par serment ; cependant Saül avait cherché à les faire périr, parce qu'il était jaloux pour les enfants d'Israël et de Juda.)
      3 Et David dit aux Gabaonites : Que ferai-je pour vous, et avec quoi ferai-je expiation, afin que vous bénissiez l'héritage de l'Éternel ?
      4 Les Gabaonites lui répondirent : Il ne s'agit point pour nous d'argent ou d'or, avec Saül et avec sa maison ; et ce n'est point à nous de faire mourir personne en Israël. Et il dit : Que demandez-vous donc que je fasse pour vous ?
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      Exode 33

      Josué 24

      Juges 5

      1 Samuel 1

      1 Samuel 2

      1 Samuel 3

      1 Samuel 15

      2 Samuel 21

    • Exode 33

      7 Lorsqu’on établissait le camp, Moïse prenait la tente sacrée et la dressait à l’extérieur de celui-ci, à bonne distance. On l’appelait “la tente de la rencontre”. Tous ceux qui désiraient consulter le Seigneur sortaient du camp et se rendaient à cette tente.
      8 Lorsque c’était Moïse qui s’y rendait, tout le monde se levait, chacun se tenait à l’entrée de sa propre tente et regardait Moïse jusqu’à ce qu’il pénètre dans la tente sacrée.
      9 Après quoi la colonne de fumée descendait se placer à l’entrée de la tente, et le Seigneur s’entretenait avec Moïse.
      10 Dès que les Israélites voyaient la colonne, chacun d’eux s’inclinait respectueusement jusqu’à terre, à l’entrée de sa propre tente.
      11 Le Seigneur parlait avec Moïse, face à face, comme un homme parle avec un autre. Puis Moïse regagnait le camp, tandis que son jeune serviteur Josué, fils de Noun, demeurait dans la tente sacrée.

      Josué 24

      14 Et Josué ajouta : « A vous maintenant de reconnaître l’autorité du Seigneur pour le servir de tout votre cœur, avec fidélité. Débarrassez-vous des dieux que vos ancêtres adoraient quand ils étaient de l’autre côté de l’Euphrate ou en Égypte, et mettez-vous au service du Seigneur.
      15 Si cela ne vous convient pas, alors choisissez aujourd’hui les dieux auxquels vous rendrez votre culte : par exemple ceux que vos ancêtres adoraient de l’autre côté de l’Euphrate, ou ceux des Amorites dont vous habitez le pays. Mais ma famille et moi, nous servirons le Seigneur. »
      20 Si vous l’abandonnez pour adorer des dieux étrangers, il se retournera contre vous, vous fera du mal et vous exterminera, après vous avoir fait tant de bien. » –

      Juges 5

      31 Que tous tes ennemis, Seigneur, meurent comme est mort Sisra, mais que tes amis soient comme le soleil quand il se lève dans tout son éclat ! » Et le pays connut le repos que procure la paix pendant quarante ans.

      1 Samuel 1

      1 A Rama, dans la région montagneuse d’Éfraïm, vivait un Éfraïmite, du district de Souf, appelé Elcana ; il était fils de Yeroam, lui-même fils d’Élihou, petit-fils de Tohou et arrière-petit-fils de Souf.
      2 Il avait épousé deux femmes, Anne et Peninna ; Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.
      3 Chaque année, Elcana se rendait de Rama au sanctuaire de Silo pour y adorer le Seigneur, le Dieu de l’univers, et lui offrir un sacrifice. Les deux fils d’Héli, Hofni et Pinhas, étaient prêtres du Seigneur à Silo.
      4 Elcana avait l’habitude de donner à Peninna et à chacun de ses enfants un morceau de l’animal sacrifié ;
      5 mais à Anne, il donnait une part de choix, car il l’aimait beaucoup, bien que le Seigneur ne lui ait pas accordé d’enfants.
      6 Quant à Peninna, l’autre femme, elle cherchait sans cesse à vexer Anne pour l’humilier de n’avoir pas d’enfant.
      7 Et chaque année, lorsque Anne se rendait au sanctuaire du Seigneur, la même scène se répétait. Une année, comme Anne se mettait à pleurer et ne voulait rien manger,
      8 son mari lui demanda : « Anne, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne veux-tu rien manger ? Pourquoi es-tu si triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ? »
      9 Après que l’on eut mangé et bu aux abords du sanctuaire de Silo, Anne se leva. Le prêtre Héli était assis près du montant de la porte.
      10 Anne était très affligée. Tout en pleurs, elle pria le Seigneur
      11 en prononçant cette promesse : « Seigneur, Dieu de l’univers, vois combien je suis malheureuse ! Ne m’oublie pas, aie pitié de moi ! Donne-moi un fils, je m’engage à le consacrer pour toujours à ton service ; ses cheveux ne seront jamais coupés. »
      12 Anne pria longuement. Héli l’observait,
      13 il voyait ses lèvres remuer, mais n’entendait aucun son, car elle priait intérieurement. Héli pensa qu’elle était ivre
      14 et lui dit : « Resteras-tu encore longtemps dans cet état ? Va faire passer ton ivresse ailleurs ! » –
      15 « Non, je ne suis pas ivre, répondit Anne. Je suis une femme malheureuse, mais je n’ai pas bu. Je suis ici pour confier ma peine au Seigneur.
      16 Ne me considère pas comme une femme de rien. Si j’ai prié aussi longtemps, c’est parce que mon cœur débordait de chagrin et d’humiliation. »
      17 Alors Héli déclara : « Va en paix. Et que le Dieu d’Israël t’accorde ce que tu lui as demandé. » –
      18 « Et toi, répondit-elle, garde-moi ta bienveillance. » Anne s’en alla et accepta de manger. La tristesse avait disparu de son visage.
      19 Tôt le lendemain matin, Elcana et sa famille allèrent se prosterner devant le Seigneur, puis ils retournèrent chez eux, à Rama. Elcana s’unit à sa femme Anne, et le Seigneur exauça la prière de celle-ci.
      20 Anne devint enceinte, puis mit au monde un fils. Alors elle déclara : « Puisque je l’ai demandé au Seigneur, je lui donne le nom de Samuel. »
      21 Par la suite, Elcana se rendit de nouveau à Silo avec sa famille pour y offrir au Seigneur le sacrifice annuel et un sacrifice particulier qu’il avait promis.
      22 Mais cette fois, Anne n’alla pas avec son mari. Voici ce qu’elle lui avait expliqué : « J’attends que l’enfant soit sevré ; alors je l’amènerai à Silo, je le présenterai devant le Seigneur, et il restera là pour toujours. »
      23 Elcana avait répondu : « C’est bien ! Puisque tu le juges bon, reste ici avec lui jusqu’à ce qu’il soit sevré. Que le Seigneur réalise sa promesse. » Anne était donc restée à Rama pour allaiter son fils.
      24 Lorsqu’elle l’eut sevré, et bien qu’il fût encore tout jeune, elle l’emmena au sanctuaire du Seigneur à Silo. Elle et son mari avaient pris un taureau de trois ans, un sac de farine et une outre de vin.
      25 Ils offrirent le taureau en sacrifice, puis ils conduisirent l’enfant auprès d’Héli.
      26 Anne dit à Héli : « Te souviens-tu de cette femme qui se tenait un jour ici, non loin de toi, pour prier le Seigneur ? Aussi vrai que tu es vivant, c’était moi.
      27 C’est pour obtenir cet enfant que je priais. Le Seigneur me l’a donné.
      28 A mon tour, je veux le donner au Seigneur ; pour toute sa vie, il appartiendra au Seigneur. » Alors Samuel se prosterna devant le Seigneur.

      1 Samuel 2

      1 Ensuite Anne prononça cette prière : « Grâce au Seigneur, j’ai de la joie plein le cœur. Grâce au Seigneur, j’ai la tête haute, je peux rire de mes ennemis. Je me réjouis : Dieu m’a secourue.
      2 Le Seigneur est sans pareil, notre Dieu seul est un rocher. A part lui, il n’y a pas de Dieu.
      3 Ne multipliez pas les paroles hautaines, ne prononcez plus de propos insolents, car le Seigneur est un Dieu qui sait tout, il juge toutes les actions des hommes.
      4 Les guerriers puissants voient leurs arcs se briser mais ceux qui étaient faibles retrouvent de la force.
      5 Ceux qui étaient rassasiés cherchent un gagne-pain mais ceux qui étaient affamés n’ont plus besoin de travailler. La femme stérile met au monde sept enfants mais celle qui en avait beaucoup perd sa fécondité.
      6 Le Seigneur fait mourir et fait vivre, il fait descendre dans le monde des morts ou en fait remonter.
      7 Le Seigneur appauvrit et enrichit, il abaisse, mais il élève aussi.
      8 Il remet debout le misérable tombé à terre et le malheureux abandonné sur un tas d’ordures pour leur donner les places d’honneur en compagnie des gens importants. Au Seigneur appartient toute la terre, c’est lui qui l’a posée sur ses colonnes.
      9 Il veille sur l’existence de ceux qui le respectent, mais ceux qui le renient meurent dans les ténèbres. Car un homme ne peut pas triompher par sa propre force.
      10 Du haut du ciel, le Seigneur fait gronder le tonnerre pour écraser ses adversaires, car il est le souverain juge de la terre. Il rend puissant le roi de son peuple, il augmente le pouvoir du roi qu’il a choisi. »
      11 Après cela, Elcana retourna chez lui à Rama ; mais le jeune Samuel demeura à Silo pour servir le Seigneur, sous la surveillance du prêtre Héli.
      12 Les fils d’Héli étaient des vauriens, qui ne se préoccupaient pas du Seigneur.
      13 Bien qu’ils fussent prêtres, voici comment ils se comportaient à l’égard des gens : par exemple, lorsque quelqu’un offrait un sacrifice, le serviteur du prêtre s’approchait de la viande en train de cuire, tenant en main une fourchette à trois dents ;
      14 il la plongeait dans le récipient – marmite, chaudron ou terrine – et s’emparait pour le prêtre de tout ce que la fourchette ramenait. C’est ainsi que les fils d’Héli agissaient à l’égard de tous les Israélites venant au sanctuaire de Silo.
      15 Parfois même, avant que l’on ait fait brûler la graisse de la victime, le serviteur du prêtre arrivait et disait à l’homme qui offrait un sacrifice : « Donne-moi, pour le prêtre, de la viande à rôtir ; il n’acceptera pas de toi de la viande cuite, seulement de la viande crue. »
      16 Si l’autre lui disait : « Qu’on fasse d’abord brûler la graisse ; ensuite tu prendras ce que tu désires », le serviteur lui répondait : « Non, c’est maintenant que tu m’en donnes, sinon j’en prendrai de force. »
      17 Ainsi les fils d’Héli offensaient gravement le Seigneur, car ils traitaient sans respect les sacrifices qu’on lui offrait.
      18 Quant au jeune Samuel, vêtu du pagne de lin, il accomplissait son service en présence du Seigneur.
      19 Chaque année, la mère de Samuel confectionnait un petit manteau et l’apportait à son fils, quand elle se rendait avec son mari à Silo pour offrir le sacrifice annuel.
      20 Héli bénissait Elcana et sa femme, et disait à Elcana : « Que le Seigneur t’accorde d’avoir d’autres enfants de cette femme, pour remplacer celui qu’elle lui a donné. » Ensuite ils retournaient chez eux.
      21 Le Seigneur intervint en faveur d’Anne : celle-ci mit au monde encore trois fils et deux filles. Quant au jeune Samuel, il grandissait devant le Seigneur.
      22 Le prêtre Héli était devenu très vieux. Lorsqu’il apprit comment ses fils agissaient envers les Israélites, et que même ils couchaient avec les femmes qui étaient de service à l’entrée de la tente de la rencontre,
      23 il leur dit : « Qu’est-ce que j’apprends ? Tout le monde parle de votre mauvaise conduite ! Pourquoi agissez-vous ainsi ?
      24 Arrêtez, mes enfants ! Ce que j’entends raconter de vous dans le peuple du Seigneur est horrible.
      25 Si quelqu’un commet une faute contre un homme, Dieu peut arbitrer ; mais si un homme commet une faute contre le Seigneur, qui pourrait arbitrer ? » Mais ils ne tinrent aucun compte de ce que disait leur père. En effet le Seigneur avait décidé qu’ils devaient mourir.
      26 Quant au jeune Samuel, il continuait de grandir et d’être apprécié tant par le Seigneur que par les hommes.
      27 Un prophète vint trouver Héli et lui dit : « Voici ce que déclare le Seigneur : Quand tes ancêtres étaient en Égypte au service du Pharaon, tu sais bien que je me suis fait connaître à eux :
      28 parmi toutes les tribus d’Israël, c’est ton ancêtre Aaron que j’ai choisi pour qu’il devienne mon prêtre, chargé d’offrir les sacrifices sur mon autel, de brûler le parfum et de me consulter. Je lui ai même attribué, ainsi qu’à ses descendants, une part des sacrifices offerts par les Israélites.
      29 Alors, pourquoi traitez-vous sans respect les sacrifices et les offrandes que j’ai ordonné de me présenter en tout temps ? Pourquoi vous engraissez-vous des meilleurs morceaux de ce que mon peuple d’Israël m’apporte en offrande ? Pourquoi honores-tu tes fils plus que moi-même ?
      30 Puisqu’il en est ainsi, voici ce que je t’annonce, moi, le Seigneur, le Dieu d’Israël : J’avais promis à ta famille, à ton clan même, que pour toujours vous seriez mes prêtres ; mais maintenant, j’affirme solennellement qu’il n’en est plus question. En effet, j’honore ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés à leur tour.
      31 Je ne vais pas tarder à retrancher de ta famille et de ton clan tous ceux qui sont dans la force de l’âge, afin qu’on n’y trouve plus de vieillards.
      32 En tout temps tes regards seront pleins d’angoisse. Tout ira bien pour le peuple d’Israël, tandis que dans ta famille il n’y aura plus jamais de vieillards.
      33 Je maintiendrai pourtant un de tes descendants à proximité de mon autel, pour que tu en sois rongé de jalousie et de désespoir. Quant aux autres, ils mourront comme simples laïcs.
      34 « Tu auras une preuve de ce que j’affirme dans ce qui arrivera à tes deux fils, Hofni et Pinhas : ils mourront tous les deux le même jour.
      35 Ensuite, je me choisirai un prêtre fidèle, qui agira selon ce que je désire ; je lui accorderai des descendants qui seront prêtres sans interruption, au côté du roi que j’aurai désigné.
      36 Alors, le survivant de ta famille ira se jeter à genoux devant le prêtre pour obtenir une pièce d’argent ou une miche de pain, et lui dira : “Je t’en supplie, accorde-moi n’importe quelle occupation aux côtés des prêtres, afin que j’aie de quoi manger.” »

      1 Samuel 3

      1 Quant au jeune Samuel, il servait le Seigneur, sous la surveillance d’Héli. En ce temps-là, il était rare que le Seigneur parle directement à un homme ou lui accorde une vision.
      2 Une nuit, le prêtre Héli, qui était devenu presque aveugle, dormait à sa place habituelle.
      3 Samuel aussi dormait. Il était dans le temple du Seigneur, près du coffre sacré. Avant l’aube, alors que la lampe du sanctuaire brûlait encore,
      4 le Seigneur appela Samuel. Celui-ci répondit : « Oui, Maître »,
      5 puis il accourut auprès d’Héli et lui dit : « Tu m’as appelé ; me voici ! » – « Je ne t’ai pas appelé, dit Héli ; retourne te coucher. » Samuel alla se recoucher.
      6 Une seconde fois le Seigneur appela : « Samuel ! » L’enfant se leva et revint dire à Héli : « Tu m’as appelé ; me voici ! » – « Non, mon enfant ! répondit Héli, je ne t’ai pas appelé ; retourne te coucher. »
      7 Samuel ne connaissait pas encore personnellement le Seigneur, car celui-ci ne lui avait jamais parlé directement jusqu’alors.
      8 Pour la troisième fois, le Seigneur appela : « Samuel ! » Samuel se leva, revint trouver Héli et lui dit : « Tu m’as appelé ; me voici ! » Cette fois, Héli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant.
      9 Il lui dit alors : « Va te recoucher. Et si on t’appelle de nouveau, tu répondras : “Parle, Seigneur, ton serviteur écoute !” » Samuel alla donc se recoucher à sa place.
      10 Le Seigneur vint et se tint là ; comme les autres fois, il appela : « Samuel, Samuel ! » L’enfant répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »
      11 Le Seigneur déclara à Samuel : « Je vais frapper Israël d’un malheur tel qu’il fera l’effet d’un coup de tonnerre sur ceux qui l’apprendront.
      12 Ce jour-là, je réaliserai à l’égard d’Héli et de sa famille tous les malheurs dont je les ai menacés, sans rien négliger.
      13 Je l’ai averti que je condamnais sa famille pour toujours ; en effet, ses fils ont péché en me traitant avec mépris, et lui, qui savait cela, les a laissés faire.
      14 C’est pourquoi j’ai juré à la famille d’Héli que ni sacrifices ni offrandes ne pourront jamais faire oublier son péché. »
      15 Samuel resta couché jusqu’au matin. Puis il alla ouvrir les portes du sanctuaire. Il craignait de raconter sa vision à Héli ;
      16 mais Héli l’appela : « Samuel, mon enfant ! » – « Oui, Maître », répondit-il.
      17 « Que t’a dit le Seigneur ? demanda Héli ; ne me cache rien. Si tu me caches un seul mot de ce que Dieu t’a dit, je veux qu’il t’inflige la plus terrible des punitions. »
      18 Alors Samuel lui raconta tout, sans rien cacher. Héli déclara : « Il est le Seigneur ! Qu’il fasse ce qu’il juge bon. »
      19 Samuel devint grand. Le Seigneur était avec lui, si bien qu’aucune des paroles que Samuel prononçait de sa part ne restait sans effet.
      20 C’est ainsi que dans tout le pays d’Israël, de Dan à Berchéba, on sut que Samuel était un vrai prophète du Seigneur.
      21 Le Seigneur continua de se manifester à Silo : en effet, c’est là qu’il se révélait à Samuel pour lui faire connaître sa parole,

      1 Samuel 15

      22 Samuel reprit : « Le Seigneur aime-t-il autant des sacrifices d’animaux que l’obéissance à ses ordres ? Non ! Pour lui, l’obéissance docile est préférable aux sacrifices des bêtes les plus grasses.
      33 Mais Samuel lui dit : « Par ton épée, des femmes ont été privées de leurs enfants. Eh bien, ta mère aussi sera privée de son enfant. » Et Samuel l’exécuta devant le sanctuaire du Guilgal.

      2 Samuel 21

      1 Pendant le règne de David, il y eut une famine qui dura trois années. David consulta le Seigneur, qui lui répondit : « Cela arrive à cause des meurtres que Saül et les siens ont commis, lorsque Saül a fait mourir les Gabaonites. »
      2 Le roi convoqua les Gabaonites pour leur parler. Ceux-ci n’étaient pas des Israélites, mais des survivants des Amorites, à qui les Israélites avaient promis la vie sauve ; cependant Saül, dans son zèle pour Israël et Juda, avait cherché à les exterminer.
      3 David leur demanda : « Que dois-je faire pour vous ? Comment puis-je réparer le mal que vous avez subi, afin que vous bénissiez le peuple du Seigneur ? »
      4 Les Gabaonites répondirent : « Notre différend avec Saül et sa famille ne peut pas se régler avec de l’argent ou de l’or, ni en mettant à mort un Israélite. » – « Alors dites-moi ce que vous désirez, reprit David. Je vous l’accorderai. »
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