Dictionnaire Biblique de Top Bible

PROPRIÉTÉ, HÉRITAGE

Acquisition de la propriété.

Trois modes différents d'acquisition de la propriété privée sont mentionnés dans la Bible : l'achat, la donation et l'héritage.

Achat.

Jacob (Ge 33:19) achète une portion de champ pour 100 kesitas (voir ce mot). Il est aussi question (Ge 50:5) dans Vers. Syn. et Sg. d'un sépulcre « acheté », mais Bbl. Cent, traduit plus exactement « creusé ». Joseph achète, pour le compte du Pharaon, toutes les terres des Égyptiens affamés (Ge 47:18,20). David (2Sa 24:22-24) achète une aire pour y. célébrer un sacrifice. Achab (1Ro 21:2) propose à Naboth de lui acheter sa vigne. Omri (1Ro 16:24) acquiert la montagne de Samarie pour 2 talents d'argent. Des achats ou ventes de propriétés sont encore indiqués dans Pr 31:16, Lu 14:18, Ac 2:45 4:34,37. Mais deux passages plus détaillés nous montrent comment se pratiquaient ces transactions.

L'achat par Abraham, « à sa pleine valeur », du champ renfermant la caverne sépulcrale de Macpéla : le vendeur commence par offrir un cadeau, avec insistance, puis indique le prix en feignant de n'y pas attacher d'importance ; et Abraham, qui « l'entend », compte « 400 sicles d'argent ayant cours chez le marchand » (Ge 23:3,18).

L'acquisition du champ d'Anathoth par Jérémie : (Jer 32:9,14) l'argent est pesé dans la balance en présence des témoins, qui signent un acte dressé en deux exemplaires ; l'un reste ouvert, à la disposition des contractants, l'autre est scellé et ne sera ouvert que par le juge en cas de contestations.

Donation.

Un exemple en est fourni dans Ge 47:11 : Joseph donne à son père et à ses frères, « dans la meilleure partie du pays d'Egypte », une propriété qui s'agrandira peu à peu de leurs acquisitions (Ge 47:27).

Héritage.

En pays agricole comme la Palestine, l'héritage était le mode habituel de transmission de la propriété, au point que la langue hébraïque ne distingue pas entre l'héritage d'une propriété, sa possession ou son acquisition par un autre moyen ; les deux mots le plus couramment employés définissent l'établissement de la possession sans donner d'indication sur son origine. S'il est question d'héritage, au sens habituel où nous l'entendons, dans 1Ch 28:8, Esd 9:12, Pr 17:2 19:14, Mic 2:3, Mt 21:38, Lu 12:13, le même terme est employé à propos de la Loi (De 33:4, Ps 119:111), des fils (Ps 127:3), d'une propriété quelconque (Pr 20:21) des dîmes des Lévites (No 18:21), de l'exaucement de la prière (Ps 61:6) et même des châtiments divins (Job 20:29 27:13). La Vers. Syn. traduit par « richesses », dans Ec 7:11, le même mot qu'elle traduit par « héritage » au sens propre dans Pr 17:2 et par « apanage » au sens figuré dans Esa 54:17.

Les héritiers sont, en premier lieu, les fils. Tous les fils d'un « même père » ont droit à l'héritage, quelle qu'ait été la condition de leur mère : Sara fait chasser Agar pour qu'Ismaël n'hérite pas avec Isaac (Ge 21:10) ; Abraham éloigne les enfants de ses autres femmes pour donner tous ses biens au fils de Sara (Ge 25:5 et suivant) ; les frères de Jephté agissent de même envers lui (Jug 11:2). Mais l'aîné a un privilège : il devient le chef de la famille et reçoit une double part (De 21:17). La règle est formulée d'une manière absolue ; les dérogations paraissent cependant avoir été nombreuses, mais l'auteur qui les mentionne justifie toujours leur caractère exceptionnel en les présentant comme l'effet soit d'un châtiment (Ge 49:3 et suivant et 1Ch 5:1 et suivant : Ruben), soit de l'élection divine (Ge 21:12 : Isaac ; Mal 1:2 et suivant et Ro 9:13 : Jacob ; 1Ch 22:9 et suivant : Salomon) ; voir Aînesse. Après les fils, No 27:8 et suivant établit ainsi l'ordre de succession : les filles, les frères du défunt, ses oncles et, à défaut, les plus proches parents. Les filles héritent lorsqu'elles n'ont pas de frère ; encore est-ce là une nouveauté, si on en juge par le contexte (No 27:1,4). Ce texte est d'ailleurs récent, comme tous ceux qui rapportent le même usage (Esd 2:61, Ne 7:63, Tob 6:12). L'héritage des filles de Job (Job 42:15) est cité comme un cas exceptionnel, montrant la fabuleuse richesse du héros (d'après Bbl. Cent.). L'ancien droit sémitique excluait complètement les femmes de l'héritage : la veuve en était une part plutôt qu'une héritière ; suivant la coutume du lévirat (voir Mariage, parag. I), lorsqu'un homme mourait sans avoir de fils, son frère ou, à défaut, son plus proche parent devait épouser la veuve afin de donner un héritier au défunt (De 25:5).

Régime de la propriété.

Chez les nomades, les biens immobiliers consistant surtout en pâturages sont d'ordinaire propriété commune. Il en fut ainsi pour les premiers Israélites ; le régime de la propriété, tel qu'il apparaît dans la Bible, suppose toujours que l'héritage appartient à la famille ou à la tribu, dont les héritiers ne sont que les représentants individuels. Lorsqu'une fille devient héritière des biens paternels, elle ne peut épouser qu'un homme de sa tribu, pour que l'héritage ne passe pas à une autre tribu (No 36:1,12). Quand, pour une raison quelconque, un Israélite est contraint de vendre une partie de ses biens, le plus proche parent a le droit de rachat (Le 25:25). L'exercice de ce droit, que nous retrouvons dans Jer 32:7, a dû être très général, puisque le mot gôel (=celui qui rachète) servait à désigner le proche parent (voir Vengeur du sang). Peu à peu l'usage tomba en désuétude, et il nous est présenté comme facultatif dans Ru 4:1,10 qui en décrit la procédure, associée ici à celle du lévirat. Le vendeur lui-même, s'il parvient à s'en procurer les moyens, peut toujours racheter sa terre (Le 25:26).

Les prescriptions de l'année jubilaire (voir Sabbat, III) ont le même but (Le 25:13 27:24). Tous les cinquante ans, les biens aliénés doivent faire retour au propriétaire primitif, s'il n'a pu les racheter auparavant. Ce n'est donc pas, à proprement parler, la terre qui est vendue (Le 25:23), ce sont les récoltes qu'elle produira : le nombre de récoltes dont jouira l'acquéreur avant le prochain jubilé entre seul en compte pour en fixer le prix (Le 25:15). Le droit de rachat et la reprise de possession de l'année jubilaire ne s'appliquent qu'aux maisons de village, faisant corps avec le fonds de terre (Le 25:31). Une maison sise dans une ville devient la propriété définitive de l'acquéreur et de ses descendants si le vendeur n'a pas exercé son droit de rachat dans le délai d'un an (Le 25:29). Exception est faite pour les Lévites (voir Prêtres et lévites), qui conservent toujours le droit de rachat sur les maisons situées dans leurs villes, celles-ci et les terres qui en dépendent étant leur propriété perpétuelle (Le 25:32,34). Une maison offerte à l'Éternel peut être rachetée par le donateur, qui ajoutera un cinquième au prix d'estimation (Le 27:15). S'il s'agit d'un champ dépendant du patrimoine, le rachat peut avoir lieu dans les mêmes conditions ; mais au cas où le donateur n'exerce pas son droit de rachat, le champ est vendu à un autre acquéreur, pour faire retour au prêtre et devenir sa propriété définitive lors du jubilé (Le 27:16-21). Ici la distinction est bien établie entre le patrimoine et les biens acquis, auxquels la règle commune est appliquée (Le 27:22,24). Le même principe de conservation du bien familial se retrouve dans Eze 46:16 : une donation est définitive lorsqu'elle est faite aux enfants ; dans tout autre cas la jouissance prend fin l'année du jubilé (Eze 46:17). Le droit imprescriptible de l'Israélite sur son patrimoine est rappelé dans le même texte au verset 18.

D'après Bbl. Cent., la loi du jubilé ne paraît pas avoir été appliquée ; elle serait une codification théorique du vieux droit de rachat et de certaines coutumes ayant trait au lotissement périodique, par voie de tirage au sort de propriétés communes ; il peut y être fait allusion dans des textes comme Ps 16:6, Pr 1:14 (en traduction litt. : « tire ton lot »), Jer 37:12 (trad. L. Gautier, Cramp.), Mic 2:5.

A l'époque de Jésus, toute trace de propriété indivise doit avoir disparu, sauf dans les communautés esséniennes (voir Esséniens). La terre est en général aux mains de petits propriétaires l'exploitant eux-mêmes avec leurs fils et quelques journaliers (Mt 13:25-30) ; d'après Mt 18:12-14 et Jn 10:1,15, le maître s'occupe lui-même du troupeau. La grande propriété n'est cependant pas inconnue : il y a de gros propriétaires résidant sur leur domaine (Lu 15:11,32), d'autres qui afferment leurs terres et viennent en recueillir les fruits (Mt 21:33,12, Lu 13:6,9), d'autres enfin qui font exploiter leurs biens par un intermédiaire (Mt 24:45,51, Lu 16:1-9). Le père de famille est maître absolu sur son domaine ; la femme ne peut disposer ni de son héritage ni du produit de son travail ; de même le fils n'a rien à lui tant qu'il demeure dans la maison (Lu 15:29). Il arrive cependant que le père donne, de son vivant, une part d'héritage à ses enfants (Lu 15:12) ; mais cette pratique est formellement déconseillée dans Sir 33:19-23. La vieille règle du partage avec double part à l'aîné est toujours en vigueur, mais on a trouvé divers moyens de tourner la loi de sorte que le père peut, pratiquement, disposer de son bien comme il l'entend.

Le livre des Actes signale chez les premiers chrétiens une certaine communauté de biens (Ac 2:44 4:32,34). On ne saurait y voir une conception nouvelle du régime de la propriété (communisme) découlant d'une interprétation particulière de l'enseignement de Jésus. Il s'agit uniquement de consommation et non d'exploitation et de production en commun, ce qui réduit l'entreprise à un geste spontané d'aide fraternelle, sans caractère obligatoire (Ac 5:4), qui ne fut pas général puisqu'on cite ceux qui le faisaient (Ac 4:36 et suivant), et qui disparut dès que l'Église se fut donné un commencement d'organisation (voir Communion, parag. 5).

L'héritage national et religieux.

Les restrictions apportées au droit de propriété par l'année jubilaire s'appuyaient sur cette affirmation : « La terre appartient à l'Éternel » (Le 25:23). Il s'agit de la terre d'Israël. Primitivement on admettait que d'autres dieux pussent aussi donner des terres à leurs fidèles (Jug 11:23 et suivant, par ex., met sur le même pied Jéhovah et Kamos, dieu de Moab). Mais peu à peu, à mesure que le monothéisme s'accentue, l'idée se fait jour que la terre tout entière est à l'Éternel (Ps 24:1, Ex 9:29). Il la donne à qui lui plaît (Jer 27:5), il peut la retirer (Mal 1:3) et la rendre (Eze 11:17). C'est de lui que les peuples tiennent leur territoire (De 2:5-9), comme les Israélites eux-mêmes (De 2:12), et le mot héritage est employé pour indiquer cette possession légitime d'un pays. A plus forte raison le pays de Canaan est-il considéré comme l'héritage remis par l'Éternel au peuple d'Israël. Cette idée domine toute l'histoire biblique. La promesse d'une possession perpétuelle a été faite à Abraham (Ge 15:7 17:8), puis à Jacob (Ge 48:4). Elle se réalise avec Moïse (No 33:53, De 4:1 12:10). L'effort de conquête passe au second plan : c'est l'Éternel qui chasse les peuples pour donner à Israël la Terre promise (Jos 21:43, Jug 11:23 et suivant). Pour le partage de Canaan, voir les art. sur les livres de Josué et des Juges.

Le pays de Canaan est donc considéré comme la part d'héritage d'Israël (1Ch 16:18). Mais ce pays est le domaine particulier de l'Éternel, son héritage, son pays (Jer 50:11 16:18 2:7, Eze 36:5, Za 2:12) ; il le confie à Israël. Aussi le peuple lui-même est-il considéré comme l'héritage de l'Éternel, le peuple qu'il s'est réservé (De 32:8 et suivant, 1Ro 8:52, Ex 34:9, De 9:26,29,1Sa 10:1 26:19, Esa 63:17, Jer 12:8 et suivant, Joe 2:17 3:2, Mic 7:14). Anéantir une ville et ses habitants, c'est « détruire l'héritage de l'Éternel » (2Sa 20:19).

Enfin, si le peuple est l'héritage de l'Éternel auquel il appartient, l'Éternel est présenté comme étant lui-même l'héritage, sinon de tout le peuple, au moins des Lévites (No 18:20, De 10:9, Eze 44:28).

Israël prend de plus en plus conscience de sa position particulière parmi les peuples et de sa mission spéciale : la possession de Canaan, qui réalise la promesse divine, en est à la fois le signe et la condition essentielle. Israël ne conçoit pas qu'il puisse un jour être dépossédé de son héritage national et religieux. Devant l'attitude menaçante des grandes puissances conquérantes, au VIII e siècle, les prophètes condamnent une confiance trop facile ; mais, s'ils prévoient la catastrophe, leur pessimisme ne peut pourtant pas admettre la dépossession définitive. Le peuple tombe sous le coup des châtiments divins parce qu'il n'a pas rempli ses obligations (De 4:1, Esa 5:1,7) ; les envahisseurs sont les instruments de la colère divine ; ils ne sont pourtant que des usurpateurs de l'héritage (Jer 12:7-14), et les prophètes proclament solennellement leur espoir d'un relèvement du peuple, lié à une conversion morale (Esa 1:25-27 Jer 23:5). L'exil marque la dépossession et, en même temps, la rupture des liens spirituels. On y voit la conséquence du péché national ; mais ici encore les vrais esprits religieux refusent de croire à l'abolition définitive du privilège d'Israël. Ils croient à un rétablissement qui sera garanti par une restauration nationale, et ils parlent encore de l'héritage (Esa 65:9 49:8 57:13 58:14 60:21). Dans la théocratie nouvelle, le Messie (voir ce mot) est le médiateur de bénédictions temporelles et spirituelles : il doit renouer le lien rompu entre le peuple et l'Éternel, et restaurer la puissance d'Israël, c'est-à-dire lui rendre l'héritage spirituel et national. Dès lors cet héritage est assimilé au salut messianique, dont la réalisation apparaît aussi certaine aux Juifs contemporains de Jésus que celle de l'antique promesse faite à Abraham. G. V

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Versets relatifs

    • Genèse 15

      7 Il lui dit : « Je suis le Seigneur qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner en propriété ce pays où tu es. » –

      Genèse 17

      8 A toi et à tes descendants, je donnerai le pays où tu séjournes en étranger, tout le pays de Canaan. Il sera leur propriété pour toujours et je serai leur Dieu. »

      Genèse 21

      10 et dit à Abraham : « Chasse cette esclave et son fils. Celui-ci ne doit pas hériter avec mon fils Isaac. »
      12 Mais Dieu lui dit : « Ne sois pas contrarié au sujet de ton esclave et de son enfant. Accepte de faire tout ce que Sara t’a dit. En effet, c’est par Isaac que tu auras les descendants que je t’ai promis.

      Genèse 23

      3 Puis il quitta le lieu où était le corps de sa femme et alla parler aux descendants de Heth :
      18 la propriété d’Abraham. Tous les Hittites qui étaient venus à la porte de la ville en furent témoins.

      Genèse 25

      5 Abraham laissa à Isaac tout ce qui lui appartenait.

      Genèse 33

      19 Il acheta aux descendants de Hamor, fondateur de Sichem, la parcelle de terrain où il avait planté sa tente. Il la paya cent pièces d’argent.

      Genèse 47

      11 Joseph installa son père et ses frères dans le meilleur endroit d’Égypte, dans les environs de Ramsès, conformément à l’ordre du Pharaon. Il leur donna des terres en propriété.
      18 Au bout d’une année, ils revinrent et dirent à Joseph : « Monsieur l’Administrateur, nous ne pouvons pas cacher que nous n’avons plus d’argent et que nos troupeaux t’appartiennent déjà. Nous n’avons plus rien d’autre à te proposer que nos personnes et nos terres.
      20 Joseph acheta toutes les terres d’Égypte pour le compte du Pharaon, parce que la famine s’était aggravée et que chaque Égyptien vendait son champ. De cette manière, le pays tout entier devint la propriété du Pharaon
      27 Les Israélites s’étaient établis en Égypte, dans la région de Gochen. Ils y acquirent des propriétés, eurent des enfants et devinrent très nombreux.

      Genèse 48

      4 Il m’a dit : “Je te donnerai de nombreux enfants pour faire de toi l’ancêtre d’un ensemble de peuples. J’accorderai ce pays à tes descendants en propriété définitive.” »

      Genèse 49

      3 Toi, Ruben, tu es mon fils aîné, le premier que j’ai engendré quand j’étais plein de force. Tu surpasses tes frères en dignité et en puissance.

      Genèse 50

      5 “Avant de mourir, mon père m’a fait jurer de l’enterrer au pays de Canaan, dans le tombeau qu’il s’est préparé. Autorise-moi donc à aller l’enterrer maintenant, puis je reviendrai.” »

      Exode 9

      29 Moïse lui répondit : « Dès que je serai sorti de la ville, je lèverai les mains vers le Seigneur pour le prier. Le tonnerre et la grêle cesseront, afin que tu saches que la terre appartient au Seigneur.

      Exode 34

      9 puis il s’écria : « Seigneur, puisque tu m’accordes ta faveur, je t’en supplie, viens nous accompagner. Je sais bien que ces gens sont rebelles, mais pardonne nos péchés et nos fautes, et considère-nous comme ton peuple. »

      Lévitique 25

      13 « Lors de l’année du “Jubilé”, chacun de vous pourra rentrer en possession de ses terres.
      15 Achetez ou vendez en tenant compte des années écoulées depuis le dernier “Jubilé”, et par conséquent aussi des années de récolte qui restent jusqu’au prochain.
      23 « Une terre ne pourra jamais être vendue de manière définitive, car la terre m’appartient, à moi, le Seigneur, et vous serez comme des étrangers ou des hôtes résidant dans mon pays.
      25 « Quand un de vos compatriotes tombé dans la misère sera obligé de vendre une de ses terres, un de ses proches parents possédant le droit de rachat devra la racheter.
      26 Si l’homme n’a pas de parent ayant un tel droit, mais qu’il trouve les moyens de racheter lui-même sa terre,
      29 « Si un homme vend une maison d’habitation située dans une ville fortifiée, le droit de rachat sera temporaire : il ne s’étendra pas au-delà d’une année à partir de la vente.
      31 Par contre les maisons situées dans les localités non fortifiées seront soumises aux mêmes règles que les terres du pays : il y aura un droit de rachat permanent pour une telle maison, et de toute façon elle reviendra au premier propriétaire lors de l’année du “Jubilé”.
      32 « Quant aux lévites, ils auront en tout temps un droit de rachat sur leurs maisons situées dans les villes lévitiques.
      34 Mais les champs situés dans les alentours de leurs villes ne devront pas être vendus, car ils seront la propriété définitive des lévites. »

      Lévitique 27

      15 Si le propriétaire désire racheter sa maison, il doit payer un cinquième de plus que le montant fixé par le prêtre, pour en reprendre possession.
      16 « Si quelqu’un consacre au Seigneur un de ses champs, sa valeur sera fixée d’après la quantité de grain qu’on peut y récolter : cinquante pièces d’argent pour trois cents kilos d’orge.
      17 Si le champ est consacré dès l’année dite du “Jubilé”, le tarif sera appliqué tel quel.
      18 Si le champ est consacré après l’année du “Jubilé”, le prêtre calculera un prix réduit en fonction du nombre d’années qui restent jusqu’au prochain “Jubilé”.
      19 « Si le propriétaire désire racheter son champ, il doit payer un cinquième de plus que le montant fixé par le prêtre, pour en reprendre possession.
      20 « S’il ne rachète pas son champ, mais qu’il le vende à quelqu’un d’autre, il ne pourra plus le racheter lui-même :
      21 lors de l’année du “Jubilé”, ce champ reviendra au Seigneur et deviendra propriété des prêtres, comme un champ qui a été consacré au Seigneur de manière irrévocable.
      22 « Si quelqu’un consacre au Seigneur un champ qu’il a acheté et non hérité,
      24 Mais lors du “Jubilé”, le champ reviendra au premier propriétaire, c’est-à-dire à celui qui l’avait hérité.

      Nombres 18

      20 Et le Seigneur dit encore à Aaron : « Tu n’auras pas de territoire ou de possession dans le pays que je donnerai en partage aux Israélites. C’est moi qui serai ta part, ta richesse au milieu des autres Israélites. »
      21 Le Seigneur continua : « Et voici le salaire que j’accorde aux lévites, pour le service qu’ils accomplissent à la tente de la rencontre : je leur donne en partage la dîme, c’est-à-dire un dixième de tout ce qui est produit en Israël.

      Nombres 27

      1 Mala, Noa, Hogla, Milka et Tirsa étaient les filles de Selofad, membre d’un clan de Manassé, qui descendait de Joseph par Manassé, Makir, Galaad et Héfer. Ces cinq femmes vinrent
      4 Serait-il normal que la famille de notre père ne soit plus représentée dans son clan, simplement parce qu’il n’a pas eu de fils ? Qu’on nous accorde donc une part d’héritage en même temps qu’aux frères de notre père ! »
      8 Ensuite voici ce que tu diras aux Israélites : “Si un homme meurt sans avoir de fils, vous transmettrez ses biens à sa fille.

      Nombres 33

      53 Vous prendrez possession de leur territoire et vous vous y installerez, car je vous l’ai donné, il vous appartient.

      Nombres 36

      1 Des descendants de Joseph, les chefs de famille du clan de Galaad, fils de Makir et petits-fils de Manassé, vinrent trouver Moïse et les chefs de tribus israélites.
      12 donc des descendants de Manassé, fils de Joseph ; de cette façon les terres qu’elles avaient héritées restèrent dans la tribu de leur père.

      Josué 21

      43 Le Seigneur donna aux Israélites tout le pays qu’il avait promis à leurs ancêtres. Ils l’occupèrent et s’y installèrent.

      Juges 11

      2 La femme de Galaad lui avait aussi donné des fils. Lorsqu’ils furent devenus grands, ceux-ci chassèrent Jefté en lui déclarant : « Tu n’as aucun droit sur l’héritage qui vient de notre père, car tu es le fils d’une autre femme. »
      23 C’est le Seigneur, Dieu d’Israël, qui nous a permis à nous, son peuple, de conquérir le territoire des Amorites ; et toi, tu voudrais nous le prendre ?

      Ruth 4

      1 Booz se rendit à la porte de la localité, et s’assit. Le plus proche parent d’Élimélek, celui dont Booz avait parlé à Ruth, passa justement par là. Booz l’appela : « Viens t’asseoir ici », lui dit-il. C’est ce que fit l’homme.
      10 En même temps, je prends pour femme Ruth la Moabite, la veuve de Malon. De cette façon, la propriété restera dans la famille du mort et il aura des descendants pour perpétuer son nom parmi ses concitoyens et dans les affaires de sa localité. Vous en êtes également témoins. »

      1 Samuel 10

      1 Samuel prit alors le flacon d’huile qu’il avait emporté et le versa sur la tête de Saül. Puis il embrassa Saül et lui dit : « Le Seigneur lui-même t’a consacré comme chef de son peuple.

      2 Samuel 20

      19 Notre ville est l’une des plus paisibles et des plus fidèles d’Israël. Mais toi, tu cherches à anéantir cette ville, qui est parmi les principales d’Israël ! Pourquoi veux-tu ainsi détruire ce qui appartient au Seigneur ? » –

      2 Samuel 24

      22 Aravna déclara alors : « Que le roi prenne tout ce qu’il désire, pour faire une offrande à Dieu. Voici mes bœufs pour le sacrifice, ainsi que les chariots et les harnais comme combustible.
      23 Je donne tout au roi. J’espère que le Seigneur son Dieu accueillera cette offrande avec faveur. »
      24 Mais le roi lui dit : « Tu ne me donneras rien ! Je veux acheter cela, te le payer. Je ne vais quand même pas offrir au Seigneur mon Dieu des sacrifices qui ne me coûtent rien ! » David lui paya cinquante pièces d’argent pour l’aire et les bœufs.

      1 Chroniques 5

      1 Ruben était le premier des fils de Jacob, mais après qu’il eut couché avec une des épouses de son père, ses droits de fils aîné furent attribués à Joseph, lui aussi fils de Jacob. Ruben ne fut donc plus considéré comme aîné. Quant à Juda, il fut le plus puissant parmi ses frères, et ce fut un de ses descendants qui devint roi d’Israël, mais les droits de fils aîné furent quand même attribués à Joseph. Fils de Ruben, le premier des fils de Jacob : Hanok, Pallou, Hesron et Karmi.

      1 Chroniques 16

      18 quand il lui a dit : « Je te donne le pays de Canaan, c’est la part qui vous est attribuée, à toi et à tes descendants. »

      1 Chroniques 22

      9 Mais un fils va naître de toi : ce sera un homme de paix et je ne permettrai pas aux ennemis qui l’entourent de troubler sa tranquillité. Il portera le nom de Salomon, – ce qui signifie ‘le Pacifique’–, car durant son règne j’accorderai à Israël paix et sécurité.

      1 Chroniques 28

      8 Eh bien maintenant, mes amis, face à tout Israël, le peuple du Seigneur, et en présence de notre Dieu qui nous entend, engagez-vous à étudier et à observer tous les commandements du Seigneur notre Dieu. Ainsi vous continuerez à posséder le bon pays où vous êtes et vous pourrez le laisser en héritage perpétuel à vos descendants.

      Esdras 2

      61 Certains prêtres se trouvèrent dans une situation analogue : c’étaient les descendants de Hobaya, Haccos et Barzillaï. – Ce dernier était appelé ainsi parce qu’il avait épousé une des filles de Barzillaï, de Galaad. –

      Esdras 9

      12 Ne donnez donc pas vos filles en mariage aux fils de ces étrangers, et ne choisissez pas parmi eux des épouses pour vos propres fils. Ne vous préoccupez jamais du bien-être ou du bonheur de ces nations païennes. C’est ainsi que vous deviendrez un peuple fort, que vous jouirez des biens de ce pays et que vous pourrez le transmettre pour toujours en héritage à vos descendants.”

      Néhémie 7

      63 « Certains prêtres se trouvèrent dans une situation analogue : c’étaient les descendants de Hobaya, Haccos et Barzillaï. – Ce dernier était appelé ainsi parce qu’il avait épousé une des filles de Barzillaï, de Galaad. –

      Job 20

      29 Tel est le sort que Dieu réserve aux criminels, c’est cela le destin qu’il prépare pour eux.

      Job 27

      13 Voici le sort que Dieu réserve aux criminels, la part que le Dieu très-grand destine aux tyrans :

      Job 42

      15 Dans tout le pays, on ne trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job. Leur père leur réserva une part d’héritage au même titre qu’à leurs frères.

      Psaumes 16

      6 C’est un sort qui m’enchante, un privilège qui me ravit.

      Psaumes 24

      1 C’est au Seigneur qu’appartient le monde avec tout ce qu’il contient, la terre avec ceux qui l’habitent.

      Psaumes 61

      6 C’est toi, Dieu, qui entends mes souhaits, et qui as donné à tes adorateurs leur part de terre sainte.

      Psaumes 119

      111 Tes ordres sont mon bien précieux pour toujours, ils me réjouissent le cœur.

      Psaumes 127

      3 Des enfants, voilà les vrais biens de famille, la récompense que donne le Seigneur !

      Proverbes 1

      14 Viens, tu en auras ta part, nous ferons bourse commune ! »

      Proverbes 17

      2 Un serviteur compétent prendra la place du fils indigne et recevra une part de l’héritage familial.

      Proverbes 19

      14 On peut hériter maison et argent de ses ancêtres, mais seul le Seigneur peut donner une femme sensée.

      Proverbes 20

      21 Celui qui commence trop rapidement à amasser une fortune n’aura pas lieu de s’en féliciter par la suite.

      Proverbes 31

      16 Après avoir bien réfléchi, elle achète un champ et plante une vigne grâce à l’argent qu’elle a gagné.

      Ecclésiaste 7

      11 La sagesse a autant de valeur qu’un héritage et tout être humain peut en tirer profit.

      Esaïe 1

      25 Jérusalem, tu vas avoir affaire à moi : je vais te purifier au feu, fondre tes scories comme avec de la soude, et supprimer tous tes déchets.
      26 Je rendrai tes juges comme ceux d’autrefois, et tes conseillers comme ceux de l’ancien temps. Alors on pourra te nommer “Ville de la justice” et “Cité fidèle”. »
      27 La délivrance viendra pour Sion quand elle respectera le droit, et pour ses habitants repentis quand ils pratiqueront la loyauté.

      Esaïe 5

      1 Laissez-moi chanter quelques couplets au nom de mon ami ; c’est la chanson de mon ami et de sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
      7 La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la nation d’Israël. La plantation qui lui plaisait tant, c’est le peuple de Juda. Le Seigneur espérait d’eux qu’ils respecteraient le droit, mais c’est partout injustice et passe-droit ; il escomptait la loyauté, mais c’est partout cris de détresse et déloyauté.

      Esaïe 49

      8 Voici donc ce que le Seigneur déclare : « Au moment favorable, j’ai répondu à ton appel ; quand est arrivé le jour du salut, je suis venu à ton secours. Je t’ai formé pour faire de toi le garant de mon engagement envers l’humanité. Je vais relever le pays et redistribuer les parts de la terre sainte aujourd’hui ravagée.

      Esaïe 54

      17 Toute arme forgée pour te nuire ne te fera aucun mal. Quiconque t’accusera au tribunal, tu le feras condamner. Voilà la part que je réserve à ceux qui sont mes serviteurs, voilà les droits que je leur garantis, déclare le Seigneur. »

      Esaïe 57

      13 Quand tu appelleras au secours, eh bien, qu’elle te tire d’affaire, ta collection de faux dieux ! Que le vent les emporte tous, qu’un souffle les balaye ! Mais ceux qui chercheront un refuge auprès de moi recevront le pays comme leur propriété, et ils posséderont la montagne qui m’est consacrée.

      Esaïe 58

      14 alors je deviendrai la source de ta joie. Moi, le Seigneur, je t’emmènerai en triomphe sur les plus hauts sommets, et je te ferai profiter du pays que Jacob, ton ancêtre, a reçu en propriété. » Voilà ce que promet le Seigneur.

      Esaïe 60

      21 Tes habitants formeront à eux tous un peuple de fidèles, ils resteront toujours les maîtres du pays. Eux que j’ai créés de mes mains pour qu’ils manifestent ma gloire, ils seront comme des plantes dans mon jardin.

      Esaïe 63

      17 Pourquoi, Seigneur, nous as-tu laissés nous égarer loin de ta route, et nous obstiner à rejeter ton autorité ? Reviens, pour l’amour de nous qui sommes tes serviteurs, le peuple qui est ta propriété.

      Esaïe 65

      9 Je donnerai des descendants au peuple de Jacob, à la tribu de Juda. Ils posséderont mes montagnes, ceux que j’ai choisis en auront la propriété, mes fidèles y auront leur demeure.

      Jérémie 2

      7 Or je vous ai fait venir dans un pays fertile, pour que vous profitiez de ses meilleurs produits. C’était mon pays, vous y êtes entrés, mais vous l’avez rendu impur ; c’était ma propriété, mais vous en avez fait quelque chose d’abominable.

      Jérémie 12

      7 « J’abandonne le temple qui était ma maison ; je me débarrasse de ce qui m’appartenait. Je livre aux mains de l’ennemi ce que j’aimais de tout mon cœur.
      8 Ceux qui étaient à moi se sont montrés agressifs comme les lions de la forêt : ils ont rugi contre moi. C’est pourquoi je ne les aime plus.
      9 Ceux qui étaient à moi sont-ils maintenant ce bel oiseau assailli de tous côtés par des rapaces ? “Qu’on sonne le rassemblement pour toutes les bêtes sauvages ! Qu’on les amène au festin !”
      10 Des bergers en grand nombre ont ravagé ma vigne, ils ont piétiné mon domaine. C’était un domaine ravissant, ils en ont fait un désert sinistre,
      11 oui, sinistre, marqué par le deuil. Devant moi tout est dévasté, le pays est sinistré et personne ne s’en émeut. »
      12 Dans les régions inhabitées, sur les hauteurs dénudées apparaissent des pillards. L’arme du Seigneur ravage tout d’un bout à l’autre du pays, elle n’épargne personne.
      13 Vous aviez semé du blé, vous moissonnez des ronces. Vous vous étiez donné du mal, vous n’en tirez aucun profit. Honte à vous pour cette récolte ! Le Seigneur vous l’a envoyée dans son ardente indignation.
      14 Voici ce que déclare le Seigneur au sujet des mauvais voisins de mon peuple : « Ils ont touché à ce qui m’appartenait, au territoire que j’avais donné à Israël, mon peuple. Je vais les arracher à leur sol, mais je vais leur arracher aussi le peuple de Juda.

      Jérémie 16

      18 Je vais les payer du montant total de leur crime, la faute elle-même et son dédommagement, parce qu’ils ont souillé mon pays avec leurs abominables idoles mortes, et ils ont rempli ma propriété de leurs horribles faux dieux. »

      Jérémie 23

      5 « Le jour vient, dit le Seigneur, où je ferai naître un vrai descendant de David. Il sera un roi compétent, il agira dans le pays selon le droit et l’ordre que je veux.

      Jérémie 27

      5 « J’ai montré ma force et mon savoir-faire en créant la terre, ainsi que les hommes et les bêtes qui y vivent. Et ce que j’ai créé, je le donne à qui je veux.

      Jérémie 32

      7 « Ton cousin Hanaméel, fils de Challoum, va venir te voir au sujet du champ qu’il possède à Anatoth. Il va te proposer d’acheter ce champ, car tu es son plus proche parent ; c’est donc toi qui as la priorité pour le racheter. »
      9 J’ai donc acheté à Hanaméel le champ situé à Anatoth et payé le prix : dix-sept pièces d’argent.
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