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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PROSÉLYTE

1.

Sens du mot.

Ce terme est un mot grec (prosèlutos, proprement : qui est venu s'ajouter) employé le plus souvent pour désigner quelqu'un qui a passé d'une religion à une autre, un nouveau converti.

Il n'a pas de correspondant dans l'hébreu de l'A.T., mais la version des LXX traduit par ce mot le terme hébreu gèr, gérim, signifiant « étranger, étrangers » ; elle l'applique même aux Hébreux « en séjour » en Egypte (Ex 22:21 23:9, De 10:19). Entre étranger et prosélyte il y eut d'abord une grande différence.

Les Israélites revenus d'Egypte en Canaan vécurent à côté de populations qui n'avaient ni leur loi ni leurs coutumes. Plus forts qu'elles par l'organisation, la foi, conduits souvent par des chefs remarquables, ce sont eux qui, bien que moins nombreux et d'abord moins avancés dans la voie de la civilisation, finirent par absorber quelques-unes des autres populations. Celles-ci restaient pourtant ce que les Hébreux appelaient dédaigneusement des étrangers, vis-à-vis desquels ils ne se sentirent longtemps aucun devoir. L'étranger est par excellence l'homme qui n'a pas le culte de JVHH ; il est dès lors d'une autre race, d'une autre essence et n'a droit ni aux mêmes égards ni à la même considération (voir en particulier 2Sa 1:1,16).

Peu à peu, cependant, sous des influences diverses et d'un ordre parfois peu élevé, l'Israélite se sentit poussé à gagner l'étranger à sa foi, l'esprit de prosélytisme fit son apparition, et si le terme employé pour désigner ces étrangers gagnés est encore souvent le même qu'autrefois, le sens en est différent. C'est ainsi qu'étranger et prosélyte, à l'origine deux catégories de personnes très différentes, se confondirent peu à peu (Ex 12:19, Le 24:22), ce qui explique l'anachronisme des LXX employant le terme avant l'apparition de ce qu'il désigne. On trouve dans la Mischna le mot gèr avec le sens d'étranger converti au judaïsme. Les talmudistes ont même tiré du mot gèr le verbe nitgâyèr : se convertir (cf. Pesachim, 8:8, etc.).

2.

Le prosélytisme juif. L'origine du prosélytisme en Israël doit incontestablement être cherchée dans la prédication prophétique. Seuls les prophètes ont. entrevu--quelques-uns d'entre eux, et en partie seulement--dans le caractère universel de la religion de JVHH, le devoir de faire partager leur foi aux peuples voisins. Les circonstances historiques eurent leur influence sur le développement de ce nouvel esprit. Israël ne fut pas toujours groupé en une nation homogène. Les défaites et l'exil mirent le peuple en contact avec des civilisations et des coutumes bien différentes des leurs, et avec des religions bien inférieures aussi à la leur. De ce contact devaient inévitablement découler, d'un côté dédain et peut-être pitié, de l'autre admiration, tout au moins pour les principes d'une religion arrivée à un degré de spiritualité inconnu jusque-là, imprégnée d'un moralisme très épuré, éclairée par une espérance vivifiante, reposant sur un passé glorieux.

C'est après l'exil que les prophètes ont insisté sur le devoir de gagner à JVHH tous les peuples de la terre (voir en particulier le 2 e Ésaïe, les passages sur le serviteur de l'Éternel : Esa 42, Esa 49 ; voir aussi certains Ps 33:8 65:9, etc.).

Le caractère de ce prosélytisme a varié au cours des siècles, et différé chez les inspirateurs ou chez les agents de cette propagande. L'inspiration prophétique est d'une très haute élévation spirituelle, et si même dès le début du mouvement il se mêla au zèle des Juifs un orgueil de race, la prédication prophétique n'en déclencha pas moins un intérêt nouveau pour l'étranger, considéré maintenant comme une créature, comme un adorateur possible, comme un éventuel sujet de JVHH (Am 9:7). Plus tard, lorsque le souffle prophétique se fut affaibli puis éteint, il ne resta guère qu'un désir de domination et un immense orgueil qui voulut tout soumettre non plus tant à JVHH qu'aux lois et coutumes juives, tenues pour seules parfaites. Sous les Macchabées, l'épée devint un agent actif de propagande ; les étrangers habitant sur le territoire juif durent choisir entre la circoncision et l'exil, quand ce n'était pas le massacre ; cette propagande ne fut enrayée que par les décrets d'Adrien et d'Antonin interdisant la circoncision. Bien entendu. en dehors des limites du royaume les zélateurs nombreux et actifs ne pouvaient employer les mêmes méthodes : là le déclin spirituel se marque dans la prédication des messagers, qui présentaient moins le Dieu unique, saint, aux exigences morales, que l'apologie de la circoncision, du sabbat, du temple de Jérusalem (Mt 23:15). Et pourtant, dans la plupart des centres de quelque importance, des groupements juifs s'étaient formés (voir Diaspora), que les missionnaires chrétiens rencontreront plus tard ; ces synagogues de la Dispersion leur faciliteront la tâche dans une certaine mesure, tout en leur opposant aussi par l'influence de leurs dirigeants traditionalistes une résistance plus grande que les milieux païens eux-mêmes.

Les conditions d'admission des prosélytes dans les communautés juives de Palestine se réduisaient le plus souvent à trois principales : la circoncision, l'ablution conférant la pureté légale, et le sacrifice d'action de grâces au temple de Jérusalem, avec la participation personnelle au culte juif. Quand le temple fut détruit, on exigea d'abord des prosélytes l'obligation de mettre de côté le prix du sacrifice pour le jour où le temple serait restauré ; exigence qui devait tomber avec l'évanouissement des espérances de restauration.

Les prosélytes étaient soumis à toutes les redevances des Juifs mais sans avoir tous leurs droits : une jeune fille de famille prosélyte ne pouvait épouser un prêtre que si elle appartenait à la dixième génération de l'admission de sa famille dans le judaïsme. Les jeunes femmes ne tombaient pas sous le coup de certaines interdictions de mariage par la loi juive, mais elles n'étaient pas non plus au bénéfice de certaines lois de protection. Si, en principe, prosélytes et Juifs étaient sur le même pied, en pratique il subsistait toujours des différences ; ainsi toutes les formules où il était question des ancêtres leur étaient interdites puisque les leurs étaient des étrangers (la formule consacrée à l'offrande des prémices leur était impossible : De 26:3). On trouve dans le traité Horayoth (3:8) cette hiérarchie significative : « Le prêtre a le pas sur le lévite, le lévite sur l'Israélite, l'Israélite sur le bâtard, le bâtard sur le nathinéen, le nathinéen sur le prosélyte, le prosélyte sur l'esclave affranchi. » Peu à peu les conditions du début devinrent moins strictes et les différences s'estompèrent ; seules les conditions pécuniaires restèrent élevées.

Au point de vue des diverses catégories de prosélytes, on a longtemps cru, et bien des auteurs répètent encore, qu'au temps des apôtres le judaïsme distinguait les « prosélytes de la justice », pratiquants de la loi juive comme il vient d'être dit, et les « prosélytes de la porte », observateurs seulement de quelques prescriptions essentielles comme les commandements dits « noachiques » (voir ce mot). En réalité, ces deux formules pourraient bien ne dater que de la fin du Moyen âge (XIII e et suivant.) ; à cette époque, le prosèlutos (gr.) comme le gèr (hébr.) c'était l'étranger, et le « prosélyte de la porte » était une désignation équivalant à celle de l'A.T. : « l'étranger qui est dans tes portes » (Ex 20:10, De 5:14). Mais aux temps d'Israël, le nom de gèr avait déjà pris le sens spécial d'un étranger qui se réclame de JVHH ; or, le judaïsme officiel n'admettait pas l'adoration de JVHH sans la condition absolue dé la circoncision et l'observation de la loi de Moïse : un prosélyte, en Israël, était donc un païen circoncis. C'est avec la Dispersion que la situation changea : un païen qui suivait les prières et les lectures de la synagogue se sentait en communion avec le Dieu vivant et rattaché de coeur à la congrégation d'Israël ; il était juif par sa foi, mais non selon la loi. On appelait en général ce genre d'adepte un « craignant Dieu » (gr., séboménos ton Théon, ou phoboûménos ton Théon ; cf. Ps 115:11 118:4, Mal 3:16, Ac 17:4 18:7, etc.). Corneille, à Césarée, représente le type de cette catégorie de prosélytes ; et les « prosélytes pieux » d'Antioche de Pisidie (séboménoï prosèlutoï, Ac 13:43) sont sans doute les païens pieux fidèles aux assemblées de la synagogue. Il n'est donc pas prouvé qu'à l'avènement du christianisme on distinguait entre prosélytes de la justice, c'est-à-dire qui s'étaient faits juifs, et prosélytes de la porte, c'est-à-dire restés en dehors du judaïsme ; il vaut mieux dire qu'alors les deux catégories de païens rattachés au judaïsme étaient les prosélytes proprement dits, et les gens craignant Dieu. Ces derniers, quoique non officiellement enrôlés dans la synagogue, n'en assurèrent pas moins un appoint considérable aux conquêtes de l'Evangile missionnaire.

On a pu signaler certains prosélytes dont l'adhésion au judaïsme s'inspirait de motifs sans noblesse : ainsi les « prosélytes des lions », que la terreur seule poussa à se soumettre au Dieu d'Israël (2Ro 17:24 et suivant ; cf., dans le même ordre d'idées, Est 8:15,17). Sous la domination romaine, les Juifs étant exempts d'obligations militaires, cet avantage poussa plus d'un païen à se rallier au judaïsme. Malgré ces cas, peu généralisés, les motifs de l'adhésion au judaïsme étaient habituellement purs et spirituels. Les prosélytes encouraient comme les Juifs les sarcasmes des païens et les mesures de rigueur périodiques qui, dans le monde entier, n'ont cessé de frapper les Juifs.

3.

Le prosélytisme au temps de Jésus et du christianisme primitif.

L'exclamation de Jésus : « Malheur à vous, pharisiens, qui parcourez le monde pour faire un prosélyte et qui en faites ensuite un fils de la géhenne ! » (Mt 23:15) nous prouve que l'active propagande du judaïsme à l'étranger n'était pas ralentie au début de l'ère chrétienne. Plusieurs personnages du N.T. sont des nouveaux convertis, par exemple ce centenier qui a fait, à ses frais, construire une synagogue (Lu 7:5). Le jour de la Pentecôte, nombreux sont à Jérusalem les prosélytes qui écoutent le message de Pierre (Ac 2:11). Paul et Barnabas à Antioche sont suivis par une grande foule de prosélytes pieux (Ac 13:16-43). Un des sept diacres élus par les fidèles à Jérusalem est un prosélyte, Nicolas d'Antioche (Ac 6:5). Le prosélytisme juif au temps de Jésus était surtout au service de la loi, qu'il commentait stérilement. Les haggadistes seuls, prédicateurs populaires qui racontaient l'histoire du peuple élu en ajoutant force détails de leur invention, avaient conservé une éloquence et une conviction vivantes. Mais de grands docteurs juifs comme Shammaï avaient horreur du prosélytisme, et leur avis prévalut. Les païens convertis au judaïsme furent accessibles à la prédication chrétienne, mais ils ne le furent ni plus ni moins que. les païens. Beaucoup adoptèrent intégralement l'attitude judaïsante à l'égard du christianisme : les uns s'opposèrent d'abord à lui, et les autres, lorsqu'ils l'eurent accepté, réclamèrent de tous les convertis venus du paganisme l'adoption de la loi et des coutumes juives.

Le christianisme primitif hérita sans aucun doute de l'esprit du prosélytisme juif : l'apôtre Paul est la plus vivante illustration de cette affirmation ; mais il le transforma et l'élargit rapidement : il parcourut le monde, sortant de Palestine, s'adressant d'abord aux communautés juives de la Diaspora ; tantôt rejeté tantôt accueilli par elles, il se tourna vers les païens. Héritier de la mission juive, le christianisme apportait beaucoup mieux à l'âme humaine ; c'est ainsi qu'il la supplanta, en combattant et dépassant le prosélytisme juif étroit et formaliste. Cela ne put se faire sans heurts ni résistance de la part des chrétiens eux-mêmes, qui ne comprirent pas toujours le devoir de la mission auprès des païens. Lors de la conférence de Jérusalem (Ac 15, Ga 2), beaucoup de judéo-chrétiens ne pouvaient concevoir le christianisme sans la loi mosaïque et tout ce que la tradition juive y avait ajouté ; l'esprit large et véritablement missionnaire triompha, mais l'apôtre Paul eut souvent encore à lutter contre le particularisme et l'étroitesse de certains prosélytismes maladroits (1Co 5 1Co 9:2). C'était déjà la difficulté qu'éprouvent certains esprits à concevoir le message qu'ils ont à porter au monde de la part du Christ, comme un message de vie pour le monde, et non pas comme de simples traditions et coutumes. C'est la même difficulté qu'éprouvent encore aujourd'hui certains prosélytismes contemporains à s'élever au-dessus de la propagande confessionnelle, vers les hauteurs spirituelles de la vraie liberté chrétienne. Voir aussi Mission. E. B.

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    • Exode 12

      19 Pendant sept jours, on ne devra trouver aucune trace de levain dans vos maisons. Toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de la communauté d’Israël, que ce soit un étranger ou l’un des vôtres.

      Exode 20

      10 Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Eternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi ;

      Exode 22

      21 Vous n’opprimerez jamais ni la veuve ni l’orphelin.

      Exode 23

      9 Tu n’opprimeras pas l’étranger qui travaille dans ton pays ; vous savez vous-mêmes ce qu’éprouve un étranger, puisque vous l’avez été en Egypte.

      Lévitique 2

      1 —Lorsque quelqu’un apportera à l’Eternel une offrande, elle consistera en fleur de farine qu’il arrosera d’huile et sur laquelle il mettra de l’*encens.
      2 Il l’apportera aux prêtres, descendants d’Aaron. L’un d’eux prendra une pleine poignée de farine arrosée d’huile, avec tout l’encens, et le prêtre la fera brûler pour servir de mémorial sur l’autel. C’est une offrande consumée par le feu, dont l’odeur apaise l’Eternel.
      3 Ce qui restera de cette offrande reviendra à Aaron et à ses descendants comme part très sainte de ce qui est consumé par le feu pour être offert à l’Eternel.
      4 Lorsqu’on apportera une offrande de pâte cuite au four, elle consistera en gâteaux sans *levain faits avec de la fleur de farine pétrie avec de l’huile, et en galettes sans levain arrosées d’huile.
      5 Si c’est une offrande rôtie sur le gril qu’on apporte, elle sera également faite de fleur de farine pétrie avec de l’huile sans addition de *levain.
      6 On la coupera en morceaux et on versera de l’huile dessus : c’est une offrande.
      7 Si c’est une offrande de céréales cuite à la poêle qu’on apporte, elle sera composée de fleur de farine et d’huile.
      8 On apportera l’offrande ainsi préparée à l’Eternel pour la remettre au prêtre qui l’approchera de l’autel.
      9 Il en prélèvera ce qui doit être offert comme mémorial et le brûlera sur l’autel. C’est une offrande consumée par le feu dont l’odeur apaise l’Eternel.
      10 Ce qui restera de l’offrande sera pour Aaron et ses fils, comme part très sainte de ce qui est consumé par le feu pour être offert à l’Eternel.
      11 Quelle que soit l’offrande qu’on apportera à l’Eternel, elle ne devra pas être confectionnée avec du levain, car on ne brûlera jamais ni levain ni miel pour l’Eternel.
      12 On en offrira à l’Eternel comme présents des premiers fruits, mais ils ne seront pas placés sur l’autel comme offrandes d’odeur apaisante.
      13 On salera toute offrande qu’on apportera. On n’omettra jamais de mettre du sel, qui représente l’alliance conclue par ton Dieu.
      14 Si on apporte à l’Eternel une offrande des premiers épis de la moisson, on présentera des grains qu’on aura broyés après avoir grillé les épis au feu pour cette offrande.
      15 Vous y verserez de l’huile et vous mettrez de l’*encens dessus ; c’est une offrande.
      16 Le prêtre brûlera comme mémorial une partie du grain et de l’huile avec tout l’encens. C’est une offrande consumée par le feu pour être offerte à l’Eternel.

      Lévitique 24

      22 Vous appliquerez le même jugement aux étrangers et aux autochtones, car je suis l’Eternel, votre Dieu.

      2 Samuel 1

      1 Saül était déjà mort quand, après avoir battu les Amalécites, David rentra à Tsiqlag. Il y passa deux jours,

      Esther 8

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      Psaumes 33

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      Psaumes 65

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      Psaumes 115

      11 Vous qui le révérez, faites confiance à l’Eternel ; il est pour vous un secours et un bouclier.

      Psaumes 118

      4 Proclamez-le, vous qui révérez l’Eternel : « Oui, son amour dure à toujours ! »

      Esaïe 42

      1 « Voici mon serviteur, que je soutiens, celui que j’ai choisi, qui fait toute ma joie. Je lui ai donné mon Esprit et il établira la justice pour les nations.
      2 Mais il ne criera pas, il n’élèvera pas la voix, il ne la fera pas entendre dans les rues.
      3 Il ne brisera pas le roseau qui se ploie et il n’éteindra pas la flamme qui faiblit, mais il établira le droit selon la vérité.
      4 Il ne faiblira pas, et il ne ploiera pas jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur terre, jusqu’à ce que les îles et les régions côtières mettent leur espoir en sa loi. »
      5 Car voici ce que dit l’Eternel Dieu qui a créé les cieux et les a déployés, lui qui a disposé la terre avec tout ce qu’elle produit, qui a donné la vie aux hommes qui la peuplent et le souffle de vie à ceux qui la parcourent :
      6 « Moi, l’Eternel, moi, je t’ai appelé dans un juste dessein et je te tiendrai par la main ; je te protégerai et je t’établirai pour conclure une alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations,
      7 pour ouvrir les yeux des aveugles, pour tirer du cachot les prisonniers, de la maison d’arrêt ceux qui habitent les ténèbres.
      8 Moi, je suis l’Eternel, tel est mon nom. Et je ne donnerai ma gloire à aucun autre. Je ne livrerai pas mon honneur aux idoles.
      9 Les prophéties anciennes se sont réalisées. Et maintenant, j’annonce des événements tout nouveaux ; et avant qu’ils ne germent, je vous les fais connaître. »
      10 Chantez à l’Eternel un cantique nouveau, entonnez sa louange aux confins de la terre, vous qui voguez sur mer, et vous qui la peuplez, vous les îles et les régions côtières, vous qui les habitez !
      11 Désert et villes du désert, campements de Qédar, élevez votre voix ! Habitants de Séla, exultez d’allégresse ! Du sommet des montagnes, poussez des cris de joie,
      12 et rendez gloire à l’Eternel ! Que jusque dans les îles et les régions côtières, on publie sa louange !
      13 L’Eternel sortira comme un héros, comme un homme de guerre, il réveillera son ardeur, il poussera des cris de guerre, des cris terribles, et il triomphera contre ses ennemis.
      14 Je me suis tu pendant longtemps, j’ai gardé le silence, je me suis contenu mais maintenant, comme une femme qui enfante, je pousse des gémissements, et je respire en haletant.
      15 Je m’en vais dévaster montagnes et collines et j’en dessécherai toute végétation, je changerai les fleuves et j’en ferai des îles, j’assécherai les lacs,
      16 les aveugles, je les ferai marcher sur une route qu’ils ne connaissent pas. Oui, je les conduirai sur des sentiers dont ils ignorent tout. Je transformerai devant eux leur obscurité en lumière et leurs parcours accidentés en terrains plats. Tout cela, je l’accomplirai sans rien laisser d’inachevé.
      17 Mais ceux qui se fient aux idoles, qui disent aux statues de fonte : « Nos dieux, c’est vous ! » devront se retirer couverts de honte.
      18 « Vous les sourds, écoutez ! Vous, les aveugles, regardez et voyez !
      19 Qui est aveugle, sinon mon serviteur ? Et qui est sourd, sinon mon messager, mon envoyé ? Qui est aveugle sinon celui que l’Eternel réhabilite, et qui est sourd sinon le serviteur de l’Eternel ?
      20 Tu as vu bien des choses, tu n’as rien retenu. Tu as l’oreille ouverte, tu n’as rien entendu. »
      21 Mais à cause de son salut, l’Eternel a voulu rendre sa Loi magnifique et sublime.
      22 Et cependant, voilà un peuple pillé et dépouillé, ils sont tous pris au piège au fond des fosses, mis au secret dans des prisons, ils sont pillés et nul ne les délivre. On les a dépouillés et aucun ne dit : « Restitue ! »
      23 Qui, parmi vous, prêtera donc l’oreille ? Qui sera attentif pour écouter, à l’avenir ?
      24 Qui a livré Jacob à ceux qui le dépouillent ? Qui livra Israël à ceux qui l’ont pillé ? N’est-ce pas l’Eternel, envers qui nous avons péché, et dont nous avons refusé de suivre les sentiers qu’il nous avait prescrits ? Oui, ils n’ont pas obéi à sa Loi.
      25 Alors, il a versé sur Israël l’ardeur de son courroux, il a fait déferler sur lui de violents combats. Sa colère a flambé autour de lui sans qu’il le reconnaisse, le feu l’a embrasé sans qu’il y prenne garde.

      Esaïe 49

      1 Vous tous qui habitez les îles et les régions côtières, écoutez-moi ! Et vous peuples lointains, prêtez-moi attention ! J’ai été appelé par l’Eternel dès le sein maternel, et il a mentionné mon nom dès avant ma naissance.
      2 Il a fait de ma bouche une épée acérée, il m’a couvert de l’ombre de sa main, et il a fait de moi une flèche aiguisée ; il m’a tenu caché, dans son carquois.
      3 Il m’a dit : « Israël, tu es mon serviteur, je manifesterai ma splendeur au travers de toi. »
      4 Cependant, moi, j’ai dit : « Je me suis fatigué pour rien, c’est inutilement, oui, c’est en pure perte, que j’ai usé mes forces... Mais l’Eternel me fera droit et il tient en réserve ma récompense. »
      5 Et maintenant, voici ce que dit l’Eternel, celui qui m’a formé dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, pour ramener Jacob à lui et pour rassembler Israël auprès de lui. L’Eternel m’a fait cet honneur et mon Dieu est ma force.
      6 Et il a dit aussi : « Tu ne seras pas seulement mon serviteur pour rétablir les tribus de Jacob et ramener ceux que j’ai préservés du peuple d’Israël. Car je t’établirai pour être la lumière des nations afin que mon salut parvienne aux extrémités de la terre. »
      7 Voici ce que dit l’Eternel qui délivre Israël, qui en est le Dieu saint, à l’homme méprisé et détesté du peuple, celui dont les despotes ont fait leur serviteur : « Les rois t’apercevront, et ils se lèveront, les princes te verront, ils se prosterneront, afin d’honorer l’Eternel qui est fidèle, oui, le Saint d’Israël, qui t’a choisi. »
      8 Voici ce que dit l’Eternel : « Au moment favorable je répondrai à ton appel, et au jour du salut je viendrai à ton aide. Je te protégerai, et je t’établirai pour conclure une alliance avec le peuple et pour relever le pays, pour faire le partage des patrimoines dévastés,
      9 pour dire aux prisonniers : “Sortez”, et à ceux qui demeurent dans les ténèbres : “Montrez-vous !” Et ils se nourriront partout le long des routes ; sur toutes les hauteurs arides, ils trouveront de quoi manger.
      10 Ils n’endureront plus ni la faim ni la soif, la chaleur du désert et le soleil ne les frapperont plus car celui qui les aime les conduira et il les mènera auprès des sources d’eau.
      11 Et toutes mes montagnes, je les transformerai en chemins praticables, je remblaierai mes routes.
      12 Les voici, ils arrivent des pays éloignés : les uns viennent du nord, les autres du couchant, et voici ceux qui viennent de la région sud de l’Egypte. »
      13 O cieux, poussez des cris de joie ! O terre, réjouis-toi ! Criez de joie, montagnes, parce que l’Eternel a consolé son peuple et qu’il a compassion des affligés.
      14 Cependant, *Sion dit : « L’Eternel m’a abandonnée, oui, le Seigneur m’a oubliée. »
      15 « Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle nourrit ? Cesse-t-elle d’aimer l’enfant qu’elle a conçu ? Et même si les mères oubliaient leurs enfants, je ne t’oublierai pas !
      16 Voici : je t’ai gravée dans le creux de mes mains, je pense constamment à tes remparts.
      17 Déjà tes fils accourent, ceux qui te détruisaient et qui te ravageaient s’en iront loin de toi.
      18 Porte les yeux autour de toi, regarde : ils se rassemblent tous, et ils viennent vers toi. Aussi vrai que je suis vivant, déclare l’Eternel, tu t’en revêtiras comme d’une parure, et tu t’en orneras comme une fiancée s’orne de sa ceinture.
      19 Car ton pays en ruines, désert et dévasté, deviendra trop étroit pour tous tes habitants ; ceux qui te dévoraient auront fui loin de toi.
      20 Tu entendras tes fils dont tu étais privée te dire de nouveau : “Ce lieu est trop étroit pour nous. Fais-nous donc de la place, pour que nous puissions habiter ici !”
      21 Alors tu te demanderas : “Qui donc a mis, pour moi, tous ces enfants au monde ? J’étais privée d’enfants, stérile, et bannie en exil. Qui donc a élevés ceux-ci ? J’étais demeurée seule : ceux-là, d’où viennent-ils ?” »
      22 Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Je lèverai la main vers les nations païennes, je dresserai mon étendard en direction des peuples : ils ramèneront tes fils dans leurs bras, ils chargeront tes filles sur leurs épaules.
      23 Des rois seront tes pédagogues, et leurs princesses tes mères nourricières. Ils se prosterneront devant toi jusqu’à terre et ils lécheront la poussière attachée à tes pieds. Et tu sauras alors que je suis l’Eternel et qu’on n’est pas déçu quand on compte sur moi. »
      24 Pourrait-on enlever ce qu’a pris le guerrier ? « Les captifs du tyran seront-ils délivrés ?
      25 Voici ce que dit l’Eternel : Les captifs du guerrier lui seront enlevés, ce qu’a pris le tyran va être délivré. Je ferai un procès moi-même à ceux qui ont fait un procès et je délivrerai moi-même tes enfants.
      26 J’amènerai tes oppresseurs à s’entredéchirer. Et ils s’enivreront du sang les uns des autres comme de vin nouveau, alors tout le monde saura que celui qui te sauve c’est moi, c’est l’Eternel, que ton libérateur c’est le Dieu puissant de Jacob. »

      Amos 9

      7 « N’êtes-vous pas pour moi comme des Ethiopiens, vous les Israélites ? l’Eternel le demande. N’ai-je pas fait sortir Israël de l’Egypte, les Philistins de Crète et les Syriens de Qir ? »

      Malachie 3

      16 Mais ceux qui sont fidèles à l’Eternel se sont entretenus les uns avec les autres, et l’Eternel a prêté attention à ce qu’ils se sont dit. Il les a entendus, alors on a écrit un livre devant lui pour que soit conservé le souvenir de ceux qui sont fidèles à l’Eternel et qui le révèrent.

      Matthieu 23

      15 Malheur à vous, spécialistes de la Loi et pharisiens hypocrites ! Vous parcourez terre et mer pour amener ne fût-ce qu’un seul païen à votre religion, et quand vous l’avez gagné, vous lui faites mériter l’enfer deux fois plus que vous.

      Luc 7

      5 En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre *synagogue à ses frais.

      Actes 2

      11 nous venons de la Crète ou de l’Arabie, et pourtant chacun de nous les entend parler dans sa propre langue des choses merveilleuses que Dieu a accomplies !

      Actes 6

      5 Cette proposition convint à tous les disciples ; ils élurent Etienne, un homme plein de foi et d’Esprit Saint, ainsi que Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas, un païen originaire d’Antioche qui s’était converti au judaïsme.

      Actes 13

      16 Alors Paul se leva ; d’un geste de la main il demanda le silence et dit : —Israélites et vous tous qui servez Dieu, écoutez-moi !
      17 Le Dieu de notre peuple d’*Israël a choisi nos ancêtres. Il a fait grandir le peuple pendant son séjour en Egypte. Ensuite, en déployant sa puissance, il l’en a fait sortir.
      18 Pendant quarante ans environ, il l’a supporté dans le désert.
      19 Après avoir détruit sept nations dans le pays de Canaan, il a donné leur territoire à son peuple.
      20 Tout cela a duré environ 450 ans. Après cela, il a donné à nos ancêtres des chefs jusqu’à l’époque du prophète Samuel.
      21 Alors le peuple a demandé un roi et Dieu leur a donné Saül, fils de Kis, de la tribu de Benjamin. Celui-ci a régné sur eux pendant quarante ans.
      22 Mais Dieu l’a rejeté et leur a choisi pour roi *David. C’est à lui qu’il a rendu ce témoignage : En David, fils d’Isaï, j’ai trouvé un homme qui correspond à mes désirs, il accomplira toute ma volonté.
      23 Or, voici que Dieu vient d’accorder à Israël un *Sauveur parmi les descendants de David, comme il l’avait promis, et ce Sauveur, c’est Jésus.
      24 Avant sa venue, Jean avait appelé tous les Israélites à se faire baptiser pour indiquer qu’ils changeaient de vie.
      25 Arrivé au terme de sa vie, Jean disait encore : « Qui pensez-vous que je suis ? Je ne suis pas celui que vous attendiez ! Non ! il vient après moi, et je ne mérite pas de dénouer ses sandales. »
      26 Mes frères, vous qui êtes les descendants d’*Abraham et vous qui voulez servir Dieu et qui êtes présents parmi nous, c’est à nous que Dieu a envoyé cette Parole de salut.
      27 En effet, les habitants de Jérusalem et leurs chefs n’ont compris ni qui était Jésus, ni les paroles des *prophètes qui sont lues chaque jour de *sabbat. Et voici qu’en condamnant Jésus, ils ont accompli ces prophéties.
      28 Ils n’ont trouvé chez lui aucune raison de le condamner à mort, et pourtant, ils ont demandé à *Pilate de le faire exécuter.
      29 Après avoir réalisé tout ce que les Ecritures avaient prédit à son sujet, ils l’ont descendu de la croix et l’ont déposé dans un tombeau.
      30 Mais Dieu l’a ressuscité des morts.
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