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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PROVERBE

L'Oriental a une mentalité concrète, rebelle aux abstractions de l'argumentation philosophique ; il aime les images, les comparaisons, tout ce qui met un peu de pittoresque dans le discours ; de là son goût pour le proverbe, qui exprime une vérité morale en faisant appel à l'imagination ; de là l'importance relative, dans la littérature d'Israël, des ouvrages du genre gnomique (de gnômè =sentence), représenté principalement par les livres canoniques des Proverbes et de l'Ecclésiaste, et les livres apocryphes de l'Ecclésiastique ou Siracide et de la Sapience.

I Les proverbes hébreux.

1.

LEUR ORIGINE.

Les proverbes hébreux sont l'expression rythmée de la sagesse populaire. L'homme est doué de jugement ; il observe ce qui se passe autour de lui, et il en tire instruction pour lui-même tout d'abord ; en outre, comme il fait partie d'une famille, d'une société, d'une nation, il éprouve le besoin de communiquer à d'autres le résultat de ses observations, encourageant ses contemporains, les mettant en garde, leur donnant une direction pratique. Si sa parole est sage, et surtout si, condensée, concrète, elle a revêtu une forme pittoresque et frappante, elle a des chances d'être répétée et de durer. Tel la redira à l'occasion, en lui donnant une forme encore plus captivante. Ainsi se créent les proverbes. Il arrive qu'on puisse retrouver les circonstances accidentelles qui les ont fait naître. Ainsi, quand on vit un jour le jeune Saül, ce fils de famille, se mêler aux exercices d'une troupe quelque peu exubérante de prophètes ambulants, quelqu'un s'écria : « Quoi ! Saül est-il aussi parmi les prophètes ? » et le mot resta (1Sa 10 : et suivant). En une autre occasion, c'est une énigme qui a subsisté : le propos de Samson, lors de ses noces (Jug 14:14), devint ainsi un des proverbes d'Israël.

Le passage de l'énigme au proverbe apparaît assez bien dans les paroles d'Agur (Pr 30:11,33). Les verset 11,14 renferment quatre énigmes dont la solution n'est pas donnée : les quatre fois, l'auteur pose un problème à ses auditeurs. Par contre, les V- 15,18,21,24,29 étaient à l'origine des questions, dont Agur a fourni les réponses : questions et réponses ont été rangées parmi les proverbes.

2.

LEURS AUTEURS.

Étant donné leur origine, il serait bien superflu de chercher les auteurs de tant de maximes, dont quelques-unes furent purement occasionnelles. Cependant, deux classes d'écrivains contribuèrent spécialement à embellir ou à enrichir le trésor des proverbes hébreux. Les uns étaient des stylistes, aimant à polir d'anciens dictons et à leur donner un tour irréprochable. Ils taillaient patiemment des pierres précieuses à facettes. Tel est le rôle attribué par la tradition au roi Salomon, qui aurait composé trois mille proverbes à propos des arbres et des oiseaux, des reptiles et des poissons (1Ro 4:32 et suivant). Les autres étaient des sages, ayant en vue surtout l'instruction morale du peuple. Leur ministère fut de tous les temps (Esa 29:14), mais ils eurent un champ d'action plus vaste au retour de l'exil, après l'âge des prophètes. La loi était désormais fixée : on n'y pouvait rien ajouter, on n'y devait rien changer. Cependant on pouvait l'appliquer, présenter ses préceptes sous une forme nouvelle et populaire. Ces instructeurs transformaient l'or de la loi en menue monnaie. Ils donnaient des leçons de bon sens, de justice, d'équité, de droiture (Pr 1:3). Ces sages et leurs conseils sont cités à côté des prêtres qui veillent à l'exécution de la loi, et des prophètes qui manient la parole, dans Jer 18:18. Leur propos est fort bien décrit en conclusion du livre de l'Ecclésiaste (voir ce mot), ce « sage » qui a pesé et mis en ordre nombre de maximes, s'appliquant à rédiger des sentences agréables et vraies, pareilles à des aiguillons ou à des clous solidement plantés (Ec 12:11-13).

3.

LEUR FORME.

Le proverbe n'a primitivement aucun rapport direct et nécessaire avec la poésie. Il veut atteindre la conscience, alors que la poésie touche les fibres délicates du coeur. Pour deux raisons, toutefois, le proverbe hébreu devait bientôt adopter la cadence de la poésie nationale (voir Poésie hébraïque).

La poésie cherche l'expression concrète, pittoresque, figurée. Les syllabes accentuées frappent agréablement l'oreille et aident la mémoire. Le proverbe ayant besoin, lui aussi, d'une forme sollicitant l'imagination et se fixant dans le souvenir, devait très naturellement être amené à emprunter la livrée de la poésie. En outre, le nom hébreu du proverbe est mâchal, ce qui signifie comparaison, ou encore parabole (voir ce mot). Or, la comparaison impliquant deux termes, le parallélisme des vers offrait juste le rythme qu'il fallait pour les proverbes.

On pourrait aisément grouper les proverbes en deux classes, suivant qu'ils font ressortir une ressemblance ou un contraste. Les uns, qu'on pourrait appeler des similitudes, attirent l'attention sur le rapport qu'il peut y avoir entre les divers actes de l'homme et les phénomènes de la nature et de la vie. C'est le cas de la majorité des sentences contenues dans Pr 25 à 27. Le second terme du parallélisme commence assez uniformément par le mot ainsi. « Comme de l'eau fraîche pour une personne fatiguée, --Ainsi est une bonne nouvelle venant d'une terre lointaine » (Pr 25:25, Sg.). Les autres marquent une opposition, et le second terme commence par mais, « Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, --Mais la délivrance appartient à l'Éternel » (Pr 21:31). Ces proverbes antithétiques sont fort nombreux.

4.

LEUR AUTORITE.

La nation juive, très traditionaliste, avait le culte du passé. Les proverbes des anciens représentaient une sagesse qu'on ne mettait pas en question. Citer un proverbe à propos fermait la bouche à l'adversaire. Celui-ci n'avait plus qu'une ressource pour riposter : découvrir un autre proverbe exprimant le contraire du premier. La sagesse des proverbes ne faisant souvent apparaître qu'une moitié de vérité (comp. Pr 17:8 et Pr 6:35, Pr 26:4 et Pr 26:5), on avait quelque chance, avec un peu d'esprit de répartie, de trouver un autre proverbe à rétorquer. On a souvent critiqué, de nos jours, le caractère utilitaire des proverbes hébreux. Ils annoncent ici-bas une récompense matérielle à ceux qui les pratiquent, et certains puristes trouvent donc qu'ils manquent de sublimité morale. Il ne faut pourtant pas perdre de vue qu'ils mettent au-dessus des succès terrestres la crainte de l'Éternel, et que le bonheur qu'ils promettent dépend avant tout de l'obéissance à sa volonté. Bien souvent, l'idéal des prophètes dut paraître trop élevé au commun peuple : il était donc bon qu'il y eût parmi les livres sacrés des Hébreux une sorte de catéchisme populaire, renfermant des leçons morales simples et saines, parlant à la fois à l'imagination et à la conscience des plus humbles.

Les proverbes de l'A. T, ont formé le caractère de nombre d'hommes distingués, et ceux qui se donnent la peine de les étudier y trouvent en grande abondance des directions pratiques, aussi utiles de nos jours qu'au temps du roi Salomon.

Pour le livre canonique des Proverbes, voir l'art, suivant.

II Les proverbes dans le N.T.

1.

ENSEIGNEMENT DE JESUS.

Jésus, qui connaissait si bien ceux auxquels il s'adressait (Jn 2:24 et suivant), et qui savait approprier sa parole aux besoins de ses auditeurs, ne dédaigna pas les proverbes, frappant lui-même à l'occasion des mots qui sont, maintenant encore, d'usage courant (Mt 6:34 12:30, Lu 16:10), ou empruntant des expressions proverbiales à la langue populaire. Ce n'est pas une entreprise vaine ni sans intérêt que de chercher l'origine de quelques-uns, tout au moins, des proverbes qu'on trouve dans ses discours.

Pour affirmer l'indissolubilité de la loi, Jésus (Mt 5:18) employait une expression proverbiale qu'on retrouve telle quelle dans le Talmud : Il n'en disparaîtra pas un iota (ou un iod), ni un seul trait de lettre.

La métaphore : Ne sonne pas la trompette devant toi (Mt 6:2) était courante en Israël.

Le Talmud connaissait l'expression mesure pour mesure, que Mt 7:2 nous donne sous une forme plus longue. C'était, en somme, un résumé de la loi du talion, de Ex 21:23,25.

On retrouve aussi dans le Talmud, en termes presque identiques, le « proverbe du charpentier » de Mt 7:3 (Pourquoi vois-tu le petit copeau dans l'oeil de ton frère, et ne vois-tu pas la poutre qui est dans le tien ?)  : « On disait à quelqu'un : Enlève cette paille de ton oeil. L'autre répondait : Et toi, ôte premièrement la poutre qui est dans le tien » (Baba Bathra, 15:2).

Le précepte : « Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes » (Mt 10:16) rappelle un commentaire des rabbins sur Ca 2:11 : Erga me sunt integri sicut columboe, sed erga gentes astuti sunt sicut serpentes

Le même chapitre renferme, au verset 12, cette déclaration importante et si caractéristique de notre Maître : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » Elle peut être rapprochée du solennel avertissement de Juvénal (Sat., 8 22S) : Summum crede nef as animam pr oef erre pudori Et propter vitam, vivendi perdere causas

Mais Juvénal, né vers l'an 42 de notre ère, n'a pu inspirer la parole de Jésus.

Mt 12:25 contient le proverbe : Toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister Il y a ici une coïncidence, fortuite sans doute, avec un distique de Sophocle (Antigone, 672-674) :

Il n'est pas de plus grand fléau que l'anarchie :

Elle détruit les villes et ruine les maisons de fond en comble.

Les quatre évangiles (Mr 6:4, Mt 13:57, Lu 4:24, Jn 4:44) renferment, sous des formes légèrement différentes, le proverbe que nous avons aussi en français : Nul n'est prophète en son pays. C'est une vérité d'observation générale. On ne s'étonnera donc pas d'en trouver l'équivalent chez plusieurs auteurs anciens. Plutarque (De Exil., 13) dit : « Parmi les hommes les plus sages, il en est peu que l'on honore dans leur propre pays », et Sénèque : Quidquid enim domi est, vile est. Mais ces auteurs ont vécu après le ministère de Jésus. Nous-mêmes, nous disons souvent : « Nul n'est grand homme pour son valet de chambre. »

Mr 4:25, Mt 13:12 25:29, Lu 8:18 contiennent, avec des variantes, une parole à forme paradoxale que l'on peut considérer comme un proverbe : On donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance ; mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a. Hillel avait dit : « Celui qui n'accroît pas sa science la perd », ce qui correspond à notre proverbe français : qui n'avance pas recule. La dépendance de Jésus à l'égard de Hillel n'est pas évidente.

10° La parabole en raccourci de Mt 15:14 : Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse, se retrouve sous des formes variées, dans divers pays. Horace (Épîtres, I, 17:3 et suivant) dit : Ut si coecus iter monstrare velit, et Sextus Empiricus (Hyp. Pyrrh., 3:19) remarque : « Un aveugle ne peut pas non plus conduire un autre aveugle. » Horace a vécu avant l'ère chrétienne, mais Jésus n'avait pas besoin de connaître un de ces passages pour créer sa formule imagée.

11° Notons, en passant, que l'entretien de Jésus avec la femme syro-phénicienne (Mr 7:24-30, Mt 15:21,28) donne un exemple typique de l'emploi des proverbes dans la conversation en Palestine. A cette mère qui le supplie de guérir sa fille, il répond : Il n'est pas bon de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens, proverbe rappelant plus ou moins l'adage grec : « Tu nourris un chien et tu négliges de te nourrir toi-même ! » ou encore : « A celui qui nourrit un chien étranger, il ne reste bientôt que sa chaîne ! » Et la païenne réplique : Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres, expression qui a tout l'air d'être un proverbe populaire.

12° Dans Mt 18:6, parlant de celui qui est une cause de scandale, Jésus dit : Il vaudrait mieux qu'on lui mît au cou une meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer. Le rabbin Jochanan, apprenant qu'un nouveau marié se proposait de s'adonner à l'étude de la Loi, s'écria : « Après s'être mis au cou une meule de moulin, soyez certain qu'il ne s'appliquera pas à étudier la Loi ! » Cette remarque peu galante montre que les Israélites avaient emprunté une expression proverbiale au cruel supplice que les Grecs infligeaient à certains criminels.

13° En disant : Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux (Mr 10:25, Mt 19:24, Lu 18:25), Jésus, par cette image hyperbolique, déclarait que l'amour des richesses ferme l'entrée du Royaume. On ne gagne rien à vouloir atténuer cette parole en lisant camilos =câble, au lieu de camèlos =chameau, ou encore en supposant que « trou d'une aiguille » était le nom donné par le peuple à une poterne ; il faut laisser à cette expression son caractère paradoxal (voir Aiguille). Jésus citait ici un proverbe de son pays, que l'on retrouve dans le Talmud, à la seule différence que le chameau y est remplacé par l'éléphant. Dans le Coran, on lit une déclaration analogue : « Quant à ceux qui méprisent nos étendards, les portes du ciel ne s'ouvriront pas devant eux, avant qu'un chameau passe par le trou d'une aiguille. »

14° Couler le moucheron et avaler le chameau (Mt 23:24) est une expression proverbiale servant à caractériser une attitude inconséquente, qui n'était pas rare en Palestine. Anacharsis le Scythe, trouvant Solon en train de préparer ses lois, lui adressa cette remarque dédaigneuse : « Tes lois sont comme des toiles d'araignées : elles intimideront les faibles et les pauvres, mais elles seront sûrement violées par les puissants et les riches. » L'idée est analogue, mais la dérivation plus qu'improbable.

15° On lit dans Jn 4:35 : Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Généralement, on voit dans ces mots une indication chronologique : la moisson se faisant normalement en avril en Samarie, si on en était éloigné de quatre mois, cette scène devait se passer en décembre. Mais l'on peut avancer quelques arguments contre cette explication, entre autres les deux suivants :

(a) En décembre, saison des pluies, tant de ruisseaux coulent à pleins bords aux environs de Sichem, que Jésus aurait pu aisément trouver à boire, sans demander de l'eau à la Samaritaine,

(b) Comme le remarquait déjà Origène, l'enthousiasme des Galiléens au retour de Jésus dans leur pays (Jn 4:45) semble indiquer qu'il ne s'était pas écoulé beaucoup de mois depuis le moment où le Maître avait accompli de nombreux miracles à Jérusalem, lors de la Pâque (Jn 2:23). Donc on n'était pas encore en décembre. Cela étant, il vaudrait mieux considérer cette remarque de Jésus--et c'est, du reste, ce que suggèrent les mots qui l'introduisent : « Ne dites-vous pas ? » ou, si l'on veut : « N'est-ce pas un de vos dictons ? » --comme un proverbe recommandant la patience, un peu comme notre : « Rome n'a pas été bâtie en un jour ! » Dans l'ordre de la nature, la moisson ne pousse et ne mûrit pas sitôt le grain jeté en terre : il faut savoir l'attendre plusieurs mois. Dans le cas particulier, le résultat de la prédication de Jésus avait été si rapide que, donnant un démenti à la sagesse populaire, la récolte suivait immédiatement les semailles.

16° Jn 4:37 renferme un autre dicton palestinien : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne, dont le sens s'apparente au précédent. Ce sont les deux seules expressions du 4 e évang, à citer ici.

Notre examen prouve que Jésus a souvent puisé au trésor de sa nation des proverbes qui contribuent au pittoresque de ses entretiens. S'il arrive que les expressions proverbiales dont il se sert aient leur équivalent dans la littérature grecque ou latine, il y a plutôt coïncidence que dérivation. Après tout, la race humaine est une, et les mêmes expériences fondamentales se sont faites, une fois ou l'autre, dans toutes les régions du monde. Il est donc naturel que les mêmes proverbes se retrouvent un peu partout, sous des formes qui peuvent varier. Toutefois, la culture des villes grecques en Palestine (Décapole) et le commerce qui mettait les Judéens en contact avec le monde païen peuvent avoir introduit des formes proverbiales de la Grèce jusque dans les milieux très fermés de la société juive. C'est ce qui pourrait expliquer les exemples 11 et 12.

2.

ENSEIGNEMENT DE PAUL.

Si les proverbes sont relativement fréquents dans les paroles de Jésus, ils apparaissent rarement dans les écrits de Paul. On en trouve pourtant quelques-uns, et ils sont d'origine grecque, ce dont on ne saurait s'étonner. Celui qui avait été Saul de Tarse, sans avoir exploité largement le trésor des lettres classiques, avait pourtant vécu ses jeunes années dans un centre très actif de culture hellénique, où bien des passages de poètes grecs étaient pour ainsi dire entrés dans le domaine public, et répétés, à titre de proverbes, par des gens qui n'en connaissaient probablement pas l'origine. Quand l'apôtre rappelait aux chrétiens de Corinthe (1Co 15:33) que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs, savait-il qu'il citait Ménandre ? Et le mot d'Épiménide : Crétois toujours menteurs ! (voir Crétois) avait dû passer dans le vocabulaire de gens qui n'avaient jamais entendu parler de cet auteur (Tit 1:12). Si Paul n'use guère des proverbes, il fait, par contre, de nombreuses citations de l'A.T., et tel verset qu'il cite pouvait bien être devenu, chez les Juifs, l'équivalent d'un proverbe (1Co 15:32, cf. Esa 22:13, Ro 12:19, cf. De 32:35).

3.

Il ne semble pas qu'il y ait des proverbes proprement dits dans les autres écrits du Nouveau Testament. Il faut relever pourtant le genre sentencieux de l'épître de Jacques (voir art.), apparentée d'une part aux livres sapientiaux de l'A. T, et d'autre part aux enseignements concrets du sermon sur la montagne. Ch. B.

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    • Exode 21

      23 Mais s’il en résulte une conséquence grave pour la femme, le coupable sera puni : vie pour vie,
      25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, coup pour coup.

      Juges 14

      14 Samson leur dit : « De celui qui mange, est sorti ce qui se mange. De celui qui est fort, est sorti ce qui est doux. Qu’est-ce ? » Au bout de trois jours les jeunes gens n’avaient pas encore trouvé la réponse.

      1 Samuel 10

      1 Samuel prit alors le flacon d’huile qu’il avait emporté et le versa sur la tête de Saül. Puis il embrassa Saül et lui dit : « Le Seigneur lui-même t’a consacré comme chef de son peuple.
      2 Tout à l’heure tu vas me quitter. A Selsa, dans le territoire de Benjamin, tu rencontreras deux hommes près de la tombe de Rachel et ils te diront : “Les ânesses que tu cherches sont retrouvées ; ton père ne s’en soucie donc plus, mais il s’inquiète de vous et se demande ce qu’il doit faire pour retrouver son fils.”
      3 Tu continueras ton chemin et tu arriveras près du chêne de Tabor. Là, tu rencontreras trois hommes qui se rendent au sanctuaire de Béthel, l’un portant trois chevreaux, le deuxième trois galettes de pain, et le troisième une outre de vin.
      4 Ils te demanderont si tout va bien et t’offriront deux pains consacrés que tu accepteras.
      5 Ensuite, tu te rendras à Guibéa-Élohim, où se trouvent les gouverneurs philistins. Lorsque tu arriveras près de la ville, tu rencontreras un groupe de prophètes qui descendent du lieu sacré, précédés de joueurs de harpes, de tambourins, de flûtes et de lyres ; eux-mêmes seront en pleine excitation prophétique.
      6 Alors l’Esprit du Seigneur s’emparera de toi ; tu seras saisi de la même excitation qu’eux et tu deviendras un autre homme.
      7 Quand tous ces événements se seront produits, tu sauras que Dieu est vraiment avec toi. Dès lors, agis selon les circonstances.
      8 Tu devras encore descendre au Guilgal avant moi ; je t’y rejoindrai plus tard, pour offrir des sacrifices complets et des sacrifices de communion. Tu m’y attendras sept jours ; quand je serai là, je te communiquerai ce que tu devras faire. »
      9 Dès que Saül eut quitté Samuel, Dieu le transforma profondément. Et tous les événements annoncés par Samuel s’accomplirent ce même jour.
      10 Ainsi, lorsque Saül et son serviteur arrivèrent à Guibéa, ils rencontrèrent un groupe de prophètes ; l’Esprit de Dieu s’empara de Saül, qui se joignit à eux et fut saisi de la même excitation prophétique.
      11 Tous ceux qui le connaissaient de longue date et qui le virent tout excité au milieu des prophètes se demandèrent les uns aux autres : « Qu’est-il arrivé au fils de Quich ? Est-ce que Saül, lui aussi, est devenu prophète ? »
      12 L’un d’eux ajouta : « Et les autres, qui est leur maître ? » De là est né le proverbe qui dit : « Est-ce que Saül, lui aussi, est devenu prophète ? »
      13 Lorsque Saül eut retrouvé son calme, il se rendit au lieu sacré.
      14 Son oncle lui demanda : « Où êtes-vous allés, toi et ton serviteur ? » – « A la recherche des ânesses, répondit Saül. Mais nous ne les avons pas retrouvées, et nous sommes allés consulter Samuel. »
      15 L’oncle reprit : « Raconte-moi donc ce que Samuel vous a dit ». –
      16 « Il nous a simplement annoncé que les ânesses étaient retrouvées », affirma Saül. Mais il ne lui raconta rien de ce que Samuel lui avait dit au sujet de la royauté.
      17 Samuel convoqua les Israélites au sanctuaire de Mispa.
      18 Il leur dit : « Voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu d’Israël : “C’est moi qui vous ai fait sortir d’Égypte, vous, le peuple d’Israël ; c’est moi qui vous ai délivrés de la domination des Égyptiens et de celle des autres royaumes qui vous ont opprimés.”
      19 Or vous, maintenant, continua Samuel, vous avez rejeté votre Dieu, qui pourtant vous a sauvés aux jours de malheur et d’angoisse, et vous lui avez dit : “Donne-nous un roi !” Eh bien, venez donc vous présenter devant le Seigneur, par tribus, puis par clans. »
      20 Samuel fit avancer chaque tribu d’Israël et tira au sort : le Seigneur désigna la tribu de Benjamin.
      21 Il fit alors avancer chaque clan de la tribu de Benjamin, et le clan de Matri fut désigné. Enfin, dans ce clan, Saül, fils de Quich, fut désigné. On le chercha, mais sans réussir à le trouver.
      22 On interrogea de nouveau le Seigneur : « Cet homme est-il venu ici ? » – « Allez voir parmi les bagages, répondit le Seigneur ; il y est caché. »
      23 On y courut, on l’en ramena, et il se présenta au milieu du peuple : il dépassait tout le monde d’une tête !
      24 Samuel dit au peuple : « Regardez ! Voici celui que le Seigneur a choisi. Il n’a pas son pareil dans tout le peuple. » Alors tous lui firent une ovation en criant : « Vive le roi ! »
      25 Ensuite, Samuel énuméra devant eux les droits et devoirs du roi, puis il les écrivit dans un livre qu’il déposa dans le sanctuaire. Enfin il renvoya les Israélites chez eux.
      26 De son côté, Saül rentra chez lui à Guibéa, accompagné d’une troupe de partisans que Dieu lui avait suscités.
      27 Mais il y eut aussi des vauriens pour dire : « Comment cet individu pourrait-il nous sauver ? » En effet, ils le méprisaient et ne lui apportèrent pas de cadeaux. Mais Saül n’y attacha pas d’importance.

      Proverbes 1

      3 Ils enseignent à vivre de façon intelligente, en ayant un comportement juste, équitable et droit.

      Proverbes 6

      35 Il n’acceptera aucune indemnité, il ne fléchira pas, même si on le couvre de cadeaux.

      Proverbes 17

      8 Certains pensent qu’offrir un cadeau porte bonheur et assure la réussite de toutes les entreprises.

      Proverbes 21

      31 On équipe des chevaux pour le jour du combat, mais c’est le Seigneur qui donne la victoire.

      Proverbes 25

      1 Voici d’autres proverbes de Salomon rassemblés par des hommes de l’entourage d’Ézékias, roi de Juda.
      2 Nous honorons Dieu parce qu’il tient certaines choses cachées. Nous honorons les rois parce qu’ils examinent le fond des choses.
      3 Nous ne savons pas jusqu’où s’élève le ciel ni jusqu’où va la profondeur de la terre. Nous ne connaissons pas davantage les pensées des rois.
      4 Si l’on ôte ses impuretés à l’argent, l’orfèvre en tirera un objet d’art.
      5 Si l’on ôte les gens malfaisants de l’entourage du roi, celui-ci affermira son pouvoir en pratiquant la justice.
      6 Ne te mets pas en avant en présence du roi et ne t’attribue pas la place d’un grand personnage.
      7 Il vaut mieux qu’on te dise : « Reçois une fonction plus haute », que si on te rabaissait en faveur d’un notable.
      8 Ce que tu as vu, ne sois pas trop pressé de le rapporter au tribunal. Si la personne en cause prouve que tu as tort, que te restera-t-il à faire ?
      9 Si tu as un différend avec ton voisin, règle-le avec lui, mais ne révèle pas ce qu’un autre a pu te confier.
      10 Sinon, quelqu’un peut t’entendre, te le reprocher et tu ne pourras plus revenir sur ton indiscrétion.
      11 Une parole bien tournée est aussi précieuse qu’un objet en or avec des motifs d’argent.
      12 Un anneau ou un collier d’or fin : telle est la réprimande d’un sage pour celui qui l’écoute.
      13 Dans la chaleur d’un jour de récolte, l’eau glacée est un réconfort. De même un messager fidèle à sa mission apporte du réconfort à son maître.
      14 Des nuages et du vent qui n’amènent pas de pluie : tel est celui qui se vante d’un cadeau qu’il n’offrira pas.
      15 Avec beaucoup de patience on persuade un juge ; des paroles douces viennent à bout des résistances les plus solides.
      16 Si tu trouves du miel, n’en mange pas trop, sinon tu en seras dégoûté au point de le vomir.
      17 Ne rends pas trop souvent visite à ton voisin, sinon il sera lassé de toi au point de te haïr.
      18 Une massue, une épée ou une flèche pointue : tel est celui qui porte un faux témoignage contre son prochain.
      19 Faire confiance à un homme déloyal au moment du malheur, c’est comme manger sur une dent branlante ou s’appuyer sur un pied chancelant.
      20 Chanter des chansons à un homme malheureux, c’est comme enlever son manteau par un jour de froid ou mettre du vinaigre sur une plaie.
      21 Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire.
      22 En agissant ainsi, tu le mettras mal à l’aise, comme s’il avait des charbons brûlants sur sa tête. Et le Seigneur te récompensera.
      23 Le vent du nord amène la pluie, et un langage dissimulateur entraîne la colère des autres.
      24 Mieux vaut vivre au coin d’un toit que partager sa maison avec une femme querelleuse.
      25 De l’eau fraîche pour un gosier desséché : telle est une bonne nouvelle qui vient d’un pays lointain.
      26 Une source ou une fontaine dont l’eau a été polluée : tel est le juste qui se laisse influencer par un méchant.
      27 Il n’est pas bon de manger trop de miel ni de rechercher trop d’honneurs.
      28 Une ville sans défense devant une attaque : tel est l’homme qui ne contient pas sa colère.

      Proverbes 26

      4 Ne réponds pas au sot en imitant sa bêtise, pour ne pas devenir toi-même semblable à lui.
      5 Réponds au sot comme le mérite sa bêtise, pour qu’il ne s’imagine pas être un sage.

      Proverbes 30

      11 « Il y a des gens qui maudissent leur père et ne disent aucun bien de leur mère.
      33 En effet, battre la crème produit du beurre, frapper sur le nez fait jaillir du sang et provoquer la colère suscite les disputes.

      Ecclésiaste 12

      11 Les paroles des hommes expérimentés sont comme des aiguillons qui stimulent l’esprit et comme des attaches qui retiennent l’ensemble des connaissances. Elles sont inspirées par Dieu, qui est le seul guide véritable.
      12 Mon fils, prends garde de ne pas trop y ajouter. Le nombre de livres que l’on pourrait écrire est illimité et il est épuisant de consacrer beaucoup de temps à l’étude.
      13 Et voilà la conclusion de tout ce qui a été dit : le devoir de tout homme est de respecter Dieu en obéissant à ses ordres.

      Cantique 2

      11 L’hiver est passé, la pluie a cessé, elle est loin.

      Esaïe 22

      13 Or c’est la joie débordante : on abat des bœufs, on égorge des moutons, on mange de la viande, on boit du vin... « Mangeons, buvons, dites-vous, car demain nous mourrons. »

      Esaïe 29

      14 Je vais donc continuer à l’étonner par mes prodiges. La sagesse de ses sages sera mise en échec, la compétence de ses experts sera prise en défaut. »

      Jérémie 18

      18 Il y eut alors des gens qui dirent : « Allons, c’est le moment de faire des plans contre Jérémie, car nous ne manquons ni de prêtres pour donner un enseignement, ni de sages pour fournir un bon conseil, ni de prophètes pour transmettre la Parole de Dieu. Portons-lui un coup fatal par une campagne de dénigrement et n’accordons aucune attention à ce qu’il dit. »

      Matthieu 5

      18 Je vous le déclare, c’est la vérité : aussi longtemps que le ciel et la terre dureront, ni la plus petite lettre ni le plus petit détail ne seront supprimés de la loi, et cela jusqu’à la fin de toutes choses.

      Matthieu 6

      2 Quand donc tu donnes quelque chose à un pauvre, n’attire pas bruyamment l’attention sur toi, comme le font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues : ils agissent ainsi pour être loués par les hommes. Je vous le déclare, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      34 Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : le lendemain se souciera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »

      Matthieu 7

      2 Car Dieu vous jugera comme vous jugez les autres ; il vous mesurera avec la mesure que vous employez pour eux.
      3 Pourquoi regardes-tu le brin de paille qui est dans l’œil de ton frère, alors que tu ne remarques pas la poutre qui est dans ton œil ?

      Matthieu 10

      16 « Écoutez ! Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et innocents comme les colombes.

      Matthieu 12

      25 Mais Jésus connaissait leurs pensées ; il leur dit alors : « Tout royaume dont les habitants luttent les uns contre les autres finit par être détruit. Aucune ville ou aucune famille dont les habitants ou les membres luttent les uns contre les autres ne pourra se maintenir.
      30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi ; et celui qui ne m’aide pas à rassembler disperse.

      Matthieu 13

      12 Car celui qui a quelque chose recevra davantage et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a rien on enlèvera même le peu qui pourrait lui rester.
      57 Et cela les empêchait de croire en lui. Alors Jésus leur dit : « Un prophète est estimé partout, excepté dans sa ville natale et dans sa famille. »

      Matthieu 15

      14 Laissez-les : ce sont des aveugles conducteurs d’aveugles ! Et si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous les deux dans un trou. »
      21 Puis Jésus partit de là et s’en alla dans le territoire de Tyr et de Sidon.
      28 Alors Jésus lui répondit : « Oh ! que ta foi est grande ! Dieu t’accordera ce que tu désires. » Et sa fille fut guérie à ce moment même.

      Matthieu 18

      6 « Celui qui fait tomber dans le péché un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attache au cou une grosse pierre et qu’on le noie au fond de la mer.

      Matthieu 19

      24 Et je vous déclare encore ceci : il est difficile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, mais il est encore plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »

      Matthieu 23

      24 Conducteurs aveugles ! Vous filtrez votre boisson pour en éliminer un moustique, mais vous avalez un chameau !

      Matthieu 25

      29 Car quiconque a quelque chose recevra davantage et il sera dans l’abondance ; mais à celui qui n’a rien, on enlèvera même le peu qui pourrait lui rester.

      Marc 4

      25 Car celui qui a quelque chose recevra davantage ; mais à celui qui n’a rien on enlèvera même le peu qui pourrait lui rester. »

      Marc 6

      4 Alors Jésus leur dit : « Un prophète est estimé partout, excepté dans sa ville natale, sa parenté et sa famille. »

      Marc 7

      24 Jésus partit de là et se rendit dans le territoire de Tyr. Il entra dans une maison et il voulait que personne ne sache qu’il était là, mais il ne put pas rester caché.
      25 En effet, une femme, dont la fille était tourmentée par un esprit mauvais, entendit parler de Jésus ; elle vint aussitôt vers lui et se jeta à ses pieds.
      26 Cette femme était non juive, née en Phénicie de Syrie. Elle pria Jésus de chasser l’esprit mauvais hors de sa fille.
      27 Mais Jésus lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger à leur faim ; car il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens. »
      28 Elle lui répondit : « Pourtant, Maître, même les chiens, sous la table, mangent les miettes que les enfants laissent tomber. »
      29 Alors Jésus lui dit : « A cause de cette réponse, tu peux retourner chez toi : l’esprit mauvais est sorti de ta fille. »
      30 Elle retourna donc chez elle et, là, elle trouva son enfant étendue sur le lit : l’esprit mauvais l’avait quittée.

      Marc 10

      25 Il est difficile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille, mais il est encore plus difficile à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu. »
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