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Dictionnaire Biblique de Top Bible

PROVERBE

L'Oriental a une mentalité concrète, rebelle aux abstractions de l'argumentation philosophique ; il aime les images, les comparaisons, tout ce qui met un peu de pittoresque dans le discours ; de là son goût pour le proverbe, qui exprime une vérité morale en faisant appel à l'imagination ; de là l'importance relative, dans la littérature d'Israël, des ouvrages du genre gnomique (de gnômè =sentence), représenté principalement par les livres canoniques des Proverbes et de l'Ecclésiaste, et les livres apocryphes de l'Ecclésiastique ou Siracide et de la Sapience.

I Les proverbes hébreux.

1.

LEUR ORIGINE.

Les proverbes hébreux sont l'expression rythmée de la sagesse populaire. L'homme est doué de jugement ; il observe ce qui se passe autour de lui, et il en tire instruction pour lui-même tout d'abord ; en outre, comme il fait partie d'une famille, d'une société, d'une nation, il éprouve le besoin de communiquer à d'autres le résultat de ses observations, encourageant ses contemporains, les mettant en garde, leur donnant une direction pratique. Si sa parole est sage, et surtout si, condensée, concrète, elle a revêtu une forme pittoresque et frappante, elle a des chances d'être répétée et de durer. Tel la redira à l'occasion, en lui donnant une forme encore plus captivante. Ainsi se créent les proverbes. Il arrive qu'on puisse retrouver les circonstances accidentelles qui les ont fait naître. Ainsi, quand on vit un jour le jeune Saül, ce fils de famille, se mêler aux exercices d'une troupe quelque peu exubérante de prophètes ambulants, quelqu'un s'écria : « Quoi ! Saül est-il aussi parmi les prophètes ? » et le mot resta (1Sa 10 : et suivant). En une autre occasion, c'est une énigme qui a subsisté : le propos de Samson, lors de ses noces (Jug 14:14), devint ainsi un des proverbes d'Israël.

Le passage de l'énigme au proverbe apparaît assez bien dans les paroles d'Agur (Pr 30:11,33). Les verset 11,14 renferment quatre énigmes dont la solution n'est pas donnée : les quatre fois, l'auteur pose un problème à ses auditeurs. Par contre, les V- 15,18,21,24,29 étaient à l'origine des questions, dont Agur a fourni les réponses : questions et réponses ont été rangées parmi les proverbes.

2.

LEURS AUTEURS.

Étant donné leur origine, il serait bien superflu de chercher les auteurs de tant de maximes, dont quelques-unes furent purement occasionnelles. Cependant, deux classes d'écrivains contribuèrent spécialement à embellir ou à enrichir le trésor des proverbes hébreux. Les uns étaient des stylistes, aimant à polir d'anciens dictons et à leur donner un tour irréprochable. Ils taillaient patiemment des pierres précieuses à facettes. Tel est le rôle attribué par la tradition au roi Salomon, qui aurait composé trois mille proverbes à propos des arbres et des oiseaux, des reptiles et des poissons (1Ro 4:32 et suivant). Les autres étaient des sages, ayant en vue surtout l'instruction morale du peuple. Leur ministère fut de tous les temps (Esa 29:14), mais ils eurent un champ d'action plus vaste au retour de l'exil, après l'âge des prophètes. La loi était désormais fixée : on n'y pouvait rien ajouter, on n'y devait rien changer. Cependant on pouvait l'appliquer, présenter ses préceptes sous une forme nouvelle et populaire. Ces instructeurs transformaient l'or de la loi en menue monnaie. Ils donnaient des leçons de bon sens, de justice, d'équité, de droiture (Pr 1:3). Ces sages et leurs conseils sont cités à côté des prêtres qui veillent à l'exécution de la loi, et des prophètes qui manient la parole, dans Jer 18:18. Leur propos est fort bien décrit en conclusion du livre de l'Ecclésiaste (voir ce mot), ce « sage » qui a pesé et mis en ordre nombre de maximes, s'appliquant à rédiger des sentences agréables et vraies, pareilles à des aiguillons ou à des clous solidement plantés (Ec 12:11-13).

3.

LEUR FORME.

Le proverbe n'a primitivement aucun rapport direct et nécessaire avec la poésie. Il veut atteindre la conscience, alors que la poésie touche les fibres délicates du coeur. Pour deux raisons, toutefois, le proverbe hébreu devait bientôt adopter la cadence de la poésie nationale (voir Poésie hébraïque).

La poésie cherche l'expression concrète, pittoresque, figurée. Les syllabes accentuées frappent agréablement l'oreille et aident la mémoire. Le proverbe ayant besoin, lui aussi, d'une forme sollicitant l'imagination et se fixant dans le souvenir, devait très naturellement être amené à emprunter la livrée de la poésie. En outre, le nom hébreu du proverbe est mâchal, ce qui signifie comparaison, ou encore parabole (voir ce mot). Or, la comparaison impliquant deux termes, le parallélisme des vers offrait juste le rythme qu'il fallait pour les proverbes.

On pourrait aisément grouper les proverbes en deux classes, suivant qu'ils font ressortir une ressemblance ou un contraste. Les uns, qu'on pourrait appeler des similitudes, attirent l'attention sur le rapport qu'il peut y avoir entre les divers actes de l'homme et les phénomènes de la nature et de la vie. C'est le cas de la majorité des sentences contenues dans Pr 25 à 27. Le second terme du parallélisme commence assez uniformément par le mot ainsi. « Comme de l'eau fraîche pour une personne fatiguée, --Ainsi est une bonne nouvelle venant d'une terre lointaine » (Pr 25:25, Sg.). Les autres marquent une opposition, et le second terme commence par mais, « Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, --Mais la délivrance appartient à l'Éternel » (Pr 21:31). Ces proverbes antithétiques sont fort nombreux.

4.

LEUR AUTORITE.

La nation juive, très traditionaliste, avait le culte du passé. Les proverbes des anciens représentaient une sagesse qu'on ne mettait pas en question. Citer un proverbe à propos fermait la bouche à l'adversaire. Celui-ci n'avait plus qu'une ressource pour riposter : découvrir un autre proverbe exprimant le contraire du premier. La sagesse des proverbes ne faisant souvent apparaître qu'une moitié de vérité (comp. Pr 17:8 et Pr 6:35, Pr 26:4 et Pr 26:5), on avait quelque chance, avec un peu d'esprit de répartie, de trouver un autre proverbe à rétorquer. On a souvent critiqué, de nos jours, le caractère utilitaire des proverbes hébreux. Ils annoncent ici-bas une récompense matérielle à ceux qui les pratiquent, et certains puristes trouvent donc qu'ils manquent de sublimité morale. Il ne faut pourtant pas perdre de vue qu'ils mettent au-dessus des succès terrestres la crainte de l'Éternel, et que le bonheur qu'ils promettent dépend avant tout de l'obéissance à sa volonté. Bien souvent, l'idéal des prophètes dut paraître trop élevé au commun peuple : il était donc bon qu'il y eût parmi les livres sacrés des Hébreux une sorte de catéchisme populaire, renfermant des leçons morales simples et saines, parlant à la fois à l'imagination et à la conscience des plus humbles.

Les proverbes de l'A. T, ont formé le caractère de nombre d'hommes distingués, et ceux qui se donnent la peine de les étudier y trouvent en grande abondance des directions pratiques, aussi utiles de nos jours qu'au temps du roi Salomon.

Pour le livre canonique des Proverbes, voir l'art, suivant.

II Les proverbes dans le N.T.

1.

ENSEIGNEMENT DE JESUS.

Jésus, qui connaissait si bien ceux auxquels il s'adressait (Jn 2:24 et suivant), et qui savait approprier sa parole aux besoins de ses auditeurs, ne dédaigna pas les proverbes, frappant lui-même à l'occasion des mots qui sont, maintenant encore, d'usage courant (Mt 6:34 12:30, Lu 16:10), ou empruntant des expressions proverbiales à la langue populaire. Ce n'est pas une entreprise vaine ni sans intérêt que de chercher l'origine de quelques-uns, tout au moins, des proverbes qu'on trouve dans ses discours.

Pour affirmer l'indissolubilité de la loi, Jésus (Mt 5:18) employait une expression proverbiale qu'on retrouve telle quelle dans le Talmud : Il n'en disparaîtra pas un iota (ou un iod), ni un seul trait de lettre.

La métaphore : Ne sonne pas la trompette devant toi (Mt 6:2) était courante en Israël.

Le Talmud connaissait l'expression mesure pour mesure, que Mt 7:2 nous donne sous une forme plus longue. C'était, en somme, un résumé de la loi du talion, de Ex 21:23,25.

On retrouve aussi dans le Talmud, en termes presque identiques, le « proverbe du charpentier » de Mt 7:3 (Pourquoi vois-tu le petit copeau dans l'oeil de ton frère, et ne vois-tu pas la poutre qui est dans le tien ?)  : « On disait à quelqu'un : Enlève cette paille de ton oeil. L'autre répondait : Et toi, ôte premièrement la poutre qui est dans le tien » (Baba Bathra, 15:2).

Le précepte : « Soyez prudents comme des serpents et simples comme des colombes » (Mt 10:16) rappelle un commentaire des rabbins sur Ca 2:11 : Erga me sunt integri sicut columboe, sed erga gentes astuti sunt sicut serpentes

Le même chapitre renferme, au verset 12, cette déclaration importante et si caractéristique de notre Maître : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » Elle peut être rapprochée du solennel avertissement de Juvénal (Sat., 8 22S) : Summum crede nef as animam pr oef erre pudori Et propter vitam, vivendi perdere causas

Mais Juvénal, né vers l'an 42 de notre ère, n'a pu inspirer la parole de Jésus.

Mt 12:25 contient le proverbe : Toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister Il y a ici une coïncidence, fortuite sans doute, avec un distique de Sophocle (Antigone, 672-674) :

Il n'est pas de plus grand fléau que l'anarchie :

Elle détruit les villes et ruine les maisons de fond en comble.

Les quatre évangiles (Mr 6:4, Mt 13:57, Lu 4:24, Jn 4:44) renferment, sous des formes légèrement différentes, le proverbe que nous avons aussi en français : Nul n'est prophète en son pays. C'est une vérité d'observation générale. On ne s'étonnera donc pas d'en trouver l'équivalent chez plusieurs auteurs anciens. Plutarque (De Exil., 13) dit : « Parmi les hommes les plus sages, il en est peu que l'on honore dans leur propre pays », et Sénèque : Quidquid enim domi est, vile est. Mais ces auteurs ont vécu après le ministère de Jésus. Nous-mêmes, nous disons souvent : « Nul n'est grand homme pour son valet de chambre. »

Mr 4:25, Mt 13:12 25:29, Lu 8:18 contiennent, avec des variantes, une parole à forme paradoxale que l'on peut considérer comme un proverbe : On donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance ; mais à celui qui n'a pas, on ôtera même ce qu'il a. Hillel avait dit : « Celui qui n'accroît pas sa science la perd », ce qui correspond à notre proverbe français : qui n'avance pas recule. La dépendance de Jésus à l'égard de Hillel n'est pas évidente.

10° La parabole en raccourci de Mt 15:14 : Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans une fosse, se retrouve sous des formes variées, dans divers pays. Horace (Épîtres, I, 17:3 et suivant) dit : Ut si coecus iter monstrare velit, et Sextus Empiricus (Hyp. Pyrrh., 3:19) remarque : « Un aveugle ne peut pas non plus conduire un autre aveugle. » Horace a vécu avant l'ère chrétienne, mais Jésus n'avait pas besoin de connaître un de ces passages pour créer sa formule imagée.

11° Notons, en passant, que l'entretien de Jésus avec la femme syro-phénicienne (Mr 7:24-30, Mt 15:21,28) donne un exemple typique de l'emploi des proverbes dans la conversation en Palestine. A cette mère qui le supplie de guérir sa fille, il répond : Il n'est pas bon de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens, proverbe rappelant plus ou moins l'adage grec : « Tu nourris un chien et tu négliges de te nourrir toi-même ! » ou encore : « A celui qui nourrit un chien étranger, il ne reste bientôt que sa chaîne ! » Et la païenne réplique : Les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres, expression qui a tout l'air d'être un proverbe populaire.

12° Dans Mt 18:6, parlant de celui qui est une cause de scandale, Jésus dit : Il vaudrait mieux qu'on lui mît au cou une meule de moulin, et qu'on le jetât dans la mer. Le rabbin Jochanan, apprenant qu'un nouveau marié se proposait de s'adonner à l'étude de la Loi, s'écria : « Après s'être mis au cou une meule de moulin, soyez certain qu'il ne s'appliquera pas à étudier la Loi ! » Cette remarque peu galante montre que les Israélites avaient emprunté une expression proverbiale au cruel supplice que les Grecs infligeaient à certains criminels.

13° En disant : Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume des cieux (Mr 10:25, Mt 19:24, Lu 18:25), Jésus, par cette image hyperbolique, déclarait que l'amour des richesses ferme l'entrée du Royaume. On ne gagne rien à vouloir atténuer cette parole en lisant camilos =câble, au lieu de camèlos =chameau, ou encore en supposant que « trou d'une aiguille » était le nom donné par le peuple à une poterne ; il faut laisser à cette expression son caractère paradoxal (voir Aiguille). Jésus citait ici un proverbe de son pays, que l'on retrouve dans le Talmud, à la seule différence que le chameau y est remplacé par l'éléphant. Dans le Coran, on lit une déclaration analogue : « Quant à ceux qui méprisent nos étendards, les portes du ciel ne s'ouvriront pas devant eux, avant qu'un chameau passe par le trou d'une aiguille. »

14° Couler le moucheron et avaler le chameau (Mt 23:24) est une expression proverbiale servant à caractériser une attitude inconséquente, qui n'était pas rare en Palestine. Anacharsis le Scythe, trouvant Solon en train de préparer ses lois, lui adressa cette remarque dédaigneuse : « Tes lois sont comme des toiles d'araignées : elles intimideront les faibles et les pauvres, mais elles seront sûrement violées par les puissants et les riches. » L'idée est analogue, mais la dérivation plus qu'improbable.

15° On lit dans Jn 4:35 : Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson ? Généralement, on voit dans ces mots une indication chronologique : la moisson se faisant normalement en avril en Samarie, si on en était éloigné de quatre mois, cette scène devait se passer en décembre. Mais l'on peut avancer quelques arguments contre cette explication, entre autres les deux suivants :

(a) En décembre, saison des pluies, tant de ruisseaux coulent à pleins bords aux environs de Sichem, que Jésus aurait pu aisément trouver à boire, sans demander de l'eau à la Samaritaine,

(b) Comme le remarquait déjà Origène, l'enthousiasme des Galiléens au retour de Jésus dans leur pays (Jn 4:45) semble indiquer qu'il ne s'était pas écoulé beaucoup de mois depuis le moment où le Maître avait accompli de nombreux miracles à Jérusalem, lors de la Pâque (Jn 2:23). Donc on n'était pas encore en décembre. Cela étant, il vaudrait mieux considérer cette remarque de Jésus--et c'est, du reste, ce que suggèrent les mots qui l'introduisent : « Ne dites-vous pas ? » ou, si l'on veut : « N'est-ce pas un de vos dictons ? » --comme un proverbe recommandant la patience, un peu comme notre : « Rome n'a pas été bâtie en un jour ! » Dans l'ordre de la nature, la moisson ne pousse et ne mûrit pas sitôt le grain jeté en terre : il faut savoir l'attendre plusieurs mois. Dans le cas particulier, le résultat de la prédication de Jésus avait été si rapide que, donnant un démenti à la sagesse populaire, la récolte suivait immédiatement les semailles.

16° Jn 4:37 renferme un autre dicton palestinien : Autre est celui qui sème, et autre celui qui moissonne, dont le sens s'apparente au précédent. Ce sont les deux seules expressions du 4 e évang, à citer ici.

Notre examen prouve que Jésus a souvent puisé au trésor de sa nation des proverbes qui contribuent au pittoresque de ses entretiens. S'il arrive que les expressions proverbiales dont il se sert aient leur équivalent dans la littérature grecque ou latine, il y a plutôt coïncidence que dérivation. Après tout, la race humaine est une, et les mêmes expériences fondamentales se sont faites, une fois ou l'autre, dans toutes les régions du monde. Il est donc naturel que les mêmes proverbes se retrouvent un peu partout, sous des formes qui peuvent varier. Toutefois, la culture des villes grecques en Palestine (Décapole) et le commerce qui mettait les Judéens en contact avec le monde païen peuvent avoir introduit des formes proverbiales de la Grèce jusque dans les milieux très fermés de la société juive. C'est ce qui pourrait expliquer les exemples 11 et 12.

2.

ENSEIGNEMENT DE PAUL.

Si les proverbes sont relativement fréquents dans les paroles de Jésus, ils apparaissent rarement dans les écrits de Paul. On en trouve pourtant quelques-uns, et ils sont d'origine grecque, ce dont on ne saurait s'étonner. Celui qui avait été Saul de Tarse, sans avoir exploité largement le trésor des lettres classiques, avait pourtant vécu ses jeunes années dans un centre très actif de culture hellénique, où bien des passages de poètes grecs étaient pour ainsi dire entrés dans le domaine public, et répétés, à titre de proverbes, par des gens qui n'en connaissaient probablement pas l'origine. Quand l'apôtre rappelait aux chrétiens de Corinthe (1Co 15:33) que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes moeurs, savait-il qu'il citait Ménandre ? Et le mot d'Épiménide : Crétois toujours menteurs ! (voir Crétois) avait dû passer dans le vocabulaire de gens qui n'avaient jamais entendu parler de cet auteur (Tit 1:12). Si Paul n'use guère des proverbes, il fait, par contre, de nombreuses citations de l'A.T., et tel verset qu'il cite pouvait bien être devenu, chez les Juifs, l'équivalent d'un proverbe (1Co 15:32, cf. Esa 22:13, Ro 12:19, cf. De 32:35).

3.

Il ne semble pas qu'il y ait des proverbes proprement dits dans les autres écrits du Nouveau Testament. Il faut relever pourtant le genre sentencieux de l'épître de Jacques (voir art.), apparentée d'une part aux livres sapientiaux de l'A. T, et d'autre part aux enseignements concrets du sermon sur la montagne. Ch. B.

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    • Exode 21

      23 Mais s’il arrive quelque chose de grave à la femme, le coupable sera puni : s’il a pris une vie, sa vie sera prise,
      25 pour une brûlure il recevra une brûlure, pour une plaie une plaie, pour un coup un coup.

      Juges 14

      14 Il leur dit : « Ce qui se mange est sorti de celui qui mange. Ce qui est doux est sorti de celui qui est fort. Qu’est-ce que c’est ? » Au bout de trois jours, les Philistins n’ont pas encore trouvé la réponse.

      1 Samuel 10

      1 Samuel prend une petite bouteille d’huile. Il la verse sur la tête de Saül et il l’embrasse. Puis il dit : « Le SEIGNEUR lui-même t’a consacré pour que tu sois le chef du peuple qui lui appartient.
      2 Maintenant, tu vas me quitter. Ensuite, tu vas rencontrer deux hommes près de la tombe de Rachel, à Selsa, dans le pays de Benjamin. Ils te diront : “Les ânesses que tu cherches sont retrouvées. Maintenant, ton père a oublié l’histoire des ânesses, mais il est inquiet à cause de vous. Il se demande ce qu’il doit faire pour retrouver son fils.”
      3 Tu continueras ton chemin et tu arriveras près du grand arbre sacré de Tabor. Là, tu rencontreras trois hommes. Ils vont à la maison de Dieu, à Béthel. L’un porte trois cabris, le deuxième porte trois galettes de farine, le troisième porte du vin dans une outre en cuir.
      4 Ils te salueront et ils te donneront deux pains qu’ils devaient offrir à Dieu. Tu les accepteras.
      5 Puis tu arriveras à Guibéa-Élohim. Les chefs philistins sont à cet endroit. Quand tu seras près de la ville, tu vas rencontrer un groupe de prophètes. Ils descendront du lieu sacré. Des joueurs de harpe, de tambourin, de flûte et de cithare marcheront devant eux. Ils seront en transe.
      6 Alors l’esprit du SEIGNEUR va tomber sur toi. Tu entreras en transe avec eux et tu deviendras un autre homme.
      7 Quand cela arrivera, tu sauras que Dieu est vraiment avec toi. Tu feras alors ce qu’il y aura à faire.
      8 Tu descendras au Guilgal avant moi. Et moi, j’irai te rejoindre pour offrir des sacrifices complets et des sacrifices de communion. Attends-moi là pendant sept jours. Quand je serai arrivé, je te dirai ce que tu dois faire. »
      9 Après cela, Saül quitte Samuel, et Dieu change le cœur de Saül. Tout ce que Samuel a annoncé arrive ce jour-là.
      10 Ainsi, quand Saül et le serviteur arrivent à Guibéa, un groupe de prophètes vient à leur rencontre. L’esprit de Dieu descend sur Saül, et Saül entre en transe avec eux.
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      12 Quelqu’un ajoute : « Et les autres, qui sont-ils ? » De là vient ce proverbe : « Est-ce que Saül est devenu prophète, lui aussi ? »
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      23 On court le chercher, et il se présente au milieu du peuple. Il dépasse tout le monde de la tête.
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      25 Ensuite, Samuel présente à tous le droit du roi. Puis il l’écrit dans un livre qu’il place dans le lieu saint. Après cela, Samuel renvoie tout le peuple, chacun chez soi.
      26 De son côté, Saül rentre chez lui, à Guibéa. Il part avec des combattants courageux que Dieu lui a donnés.
      27 Mais certains qui ne valent rien disent : « Comment cet homme-là peut-il nous sauver ? » Ils méprisent Saül et ils ne lui offrent pas de cadeaux. Mais Saül n’y fait pas attention.

      Proverbes 1

      3 Ils enseignent à vivre de façon intelligente, à être juste, à respecter les lois, à être honnête.

      Proverbes 6

      35 Il n’acceptera pas d’argent pour réparer cela. Il ne changera pas d’avis, même si tu le couvres de cadeaux.

      Proverbes 17

      8 Un cadeau est un porte-bonheur pour la personne qui veut l’offrir. Elle pense qu’il ouvre toutes les portes.

      Proverbes 21

      31 On prépare les chevaux pour le jour du combat, mais c’est le SEIGNEUR qui donne la victoire.

      Proverbes 25

      1 Voici d’autres proverbes de Salomon. Des écrivains de la cour d’Ézékias, roi de Juda, les ont mis par écrit.
      2 La gloire de Dieu, c’est d’agir de façon cachée. La gloire des rois, c’est de découvrir ce que Dieu a caché.
      3 Nous ne pouvons pas connaître la hauteur du ciel, ni la profondeur de la terre. De même, nous ne pouvons pas connaître le cœur des rois.
      4 Enlève les déchets de l’argent, le bijoutier en fera un objet précieux.
      5 Enlève les gens mauvais de la cour du roi, il gouvernera avec justice, et ainsi, son pouvoir deviendra plus solide.
      6 Ne te vante pas devant le roi, et ne prends pas la place des grands.
      7 Il vaut mieux qu’on te dise : « Monte plus haut », plutôt que d’être abaissé devant un chef.
      8 Ne raconte pas trop vite au tribunal ce que tu as vu. Si ton adversaire prouve que tu as tort, qu’est-ce que tu feras ensuite ?
      9 Si tu te disputes avec ton voisin, règle ton problème avec lui, mais ne raconte pas ce qu’un autre t’a confié.
      10 Sinon, celui qui t’entend peut t’insulter, et tu ne pourras pas rattraper ce que tu as dit de mal.
      11 Une parole dite au bon moment est aussi précieuse que des objets en or décorés d’argent.
      12 Pour quelqu’un d’attentif, le reproche d’un sage est comme un anneau ou un collier d’or pur.
      13 Un messager fidèle rend des forces au maître qui l’envoie. Il est comme la pluie qui rafraîchit en pleine chaleur.
      14 Celui qui promet des cadeaux sans les donner ressemble aux nuages et au vent qui n’apportent aucune pluie.
      15 Avec beaucoup de patience, on peut persuader un juge. Avec beaucoup de douceur, on peut enlever des obstacles.
      16 Si tu as trouvé du miel, mange seulement ce qui t’est nécessaire. Si tu en prends trop, tu le vomiras.
      17 Ne va pas trop souvent chez ton ami, sinon tu le fatigueras, et il finira par te détester.
      18 Celui qui accuse faussement son prochain est comme un gros bâton, une épée ou une flèche pointue.
      19 Faire confiance à une personne fausse, au moment du malheur, c’est aussi imprudent que manger avec une dent branlante ou s’appuyer sur une jambe cassée.
      20 Chanter des chants de joie à une personne malheureuse, c’est comme quitter ses vêtements un jour de froid, ou mettre du vinaigre sur une plaie.
      21 Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger, s’il a soif, donne-lui à boire.
      22 En faisant cela, tu le gêneras comme s’il avait des charbons brûlants sur sa tête, et le SEIGNEUR te récompensera.
      23 Le vent du nord amène la pluie, les mensonges appellent la colère des autres.
      24 Il vaut mieux habiter dehors que loger avec une femme qui aime les disputes.
      25 Une bonne nouvelle venue de loin, c’est de l’eau fraîche pour quelqu’un qui meurt de soif.
      26 Une personne qui agit bien mais qui tremble devant un homme mauvais, ressemble à une source ou à un puits qu’on a sali.
      27 Il n’est pas bon de manger trop de miel, ni de rechercher trop d’honneurs.
      28 Une personne qui ne domine pas sa colère est comme une ville ouverte, sans murs de défense.

      Proverbes 26

      4 Ne réponds pas à un sot, en tenant compte de sa bêtise. Sinon, tu risquerais de lui ressembler, toi aussi.
      5 Réponds à un sot, en tenant compte de sa bêtise. Sinon, il se croira plein de sagesse.

      Proverbes 30

      11 « Certains maudissent leur père et ne bénissent pas leur mère.
      33 En effet, si on bat la crème du lait, on obtient du beurre, si on se cogne le nez, il saigne, si on met une personne en colère, cela provoque des disputes.

      Ecclésiaste 12

      11 Les paroles des sages sont comme des bâtons pointus qui font avancer les animaux. Ceux qui écrivent des livres sont comme des piquets bien plantés. Tout est donné par Dieu qui est le seul berger.
      12 Mon fils, évite d’y ajouter quelque chose. Écrire des livres est un travail sans fin, et étudier beaucoup est très fatigant.
      13 Voici la conclusion de tout ce qui a été dit : respecte Dieu et obéis à ses commandements. Oui, voilà ce que tous les êtres humains doivent faire.

      Cantique 2

      11 La mauvaise saison est finie, la pluie ne tombe plus, elle s’en est allée.

      Esaïe 22

      13 Or, c’est la joie et les plaisirs : les gens abattent des bœufs, tuent des moutons, ils mangent de la viande et boivent du vin. Vous dites : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »

      Esaïe 29

      14 C’est pourquoi je vais continuer à étonner ce peuple par des actions étonnantes. Malgré leur sagesse, les sages n’y comprendront rien, malgré leur intelligence, ses savants ne pourront rien expliquer. »

      Jérémie 18

      18 Certains ennemis ont dit : « Allons-y ! Préparons un coup contre Jérémie ! Nous ne manquons pas de prêtres pour nous enseigner la loi, ni de sages pour nous donner des conseils. Nous ne manquons pas de prophètes pour nous communiquer la parole de Dieu. Allons-y ! Attaquons-le en disant du mal de lui. Ne faisons pas attention à tout ce qu’il dit ! »

      Matthieu 5

      18 Je vous le dis, c’est la vérité : tant que le ciel et la terre dureront, on ne supprimera rien de la loi. On ne supprimera ni la plus petite lettre, ni le plus petit détail, et cela jusqu’à la fin du monde.

      Matthieu 6

      2 « Donc, quand tu donnes de l’argent aux pauvres, ne cherche pas à te faire remarquer. Les gens faux agissent ainsi, dans les maisons de prière et dans les rues. Ils cherchent les compliments des autres. Je vous le dis, c’est la vérité : ils ont déjà leur récompense.
      34 « Donc, ne vous faites pas de souci pour demain. Demain se fera du souci pour lui-même. La fatigue d’aujourd’hui suffit pour aujourd’hui ! »

      Matthieu 7

      2 En effet, Dieu vous jugera comme vous jugez les autres. Et il vous donnera comme vous donnez aux autres !
      3 Tu regardes le bout de paille qui est dans l’œil de ton frère. Mais le tronc d’arbre qui est dans ton œil, tu ne le remarques pas ! Pourquoi donc ?

      Matthieu 10

      16 « Écoutez ! Je vous envoie comme des moutons au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et innocents comme les colombes.

      Matthieu 12

      25 Jésus connaît leurs pensées et il leur dit : « Quand les habitants d’un royaume font la guerre entre eux, ce royaume est détruit. Quand les gens d’une ville ou d’une famille se battent entre eux, cette ville ou cette famille ne peuvent pas continuer à exister.
      30 « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. Celui qui ne m’aide pas à rassembler le troupeau, il le fait partir de tous les côtés.

      Matthieu 13

      12 En effet, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus et il aura beaucoup plus. Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de choses qu’il a.
      57 Et cela les empêche de croire en Jésus. Jésus leur dit : « Un prophète est respecté partout, sauf dans sa ville et dans sa maison. »

      Matthieu 15

      14 Laissez-les ! Ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles. Quand un aveugle conduit un autre aveugle, ils vont tomber tous les deux dans un trou ! »
      21 Ensuite, Jésus quitte cet endroit et il va dans la région de Tyr et de Sidon.
      28 Alors Jésus répond à la femme : « Ta foi est grande ! Que les choses se passent pour toi comme tu le veux ! » Et au même moment, sa fille est guérie.

      Matthieu 18

      6 « Supposons ceci : quelqu’un fait tomber dans le péché l’un de ces petits qui croient en moi. Eh bien, il vaut mieux qu’on attache une grosse pierre au cou de cette personne et qu’on la jette au fond de la mer.

      Matthieu 19

      24 Je vous dis encore ceci : est-ce qu’un chameau peut passer facilement par le trou d’une aiguille ? Eh bien, pour un riche, c’est encore plus difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! »

      Matthieu 23

      24 Vous êtes des guides aveugles ! Vous filtrez l’eau pour enlever un moustique, mais vous avalez un chameau !

      Matthieu 25

      29 Oui, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus et il aura beaucoup plus. Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de chose qu’il a !

      Marc 4

      25 En effet, celui qui a quelque chose, on lui donnera encore plus. Mais celui qui n’a rien, on lui enlèvera même le peu de choses qu’il a. »

      Marc 6

      4 Alors Jésus leur dit : « Un prophète est respecté partout, sauf dans sa ville, dans sa famille et dans sa maison. »

      Marc 7

      24 Ensuite, Jésus quitte cet endroit et il va dans la région de Tyr. Il entre dans une maison et il ne veut pas qu’on sache qu’il est là, mais les gens l’apprennent.
      25 En effet, une femme entend parler de Jésus. Cette femme n’est pas juive, elle est née en Syrie, dans la région de Phénicie. Sa fille a un esprit mauvais en elle. La mère vient aussitôt se jeter aux pieds de Jésus et elle lui dit : « Je t’en prie, chasse l’esprit mauvais de ma fille ! »
      27 Jésus lui dit : « Laisse d’abord les enfants manger leur part. Ce n’est pas bien de prendre la nourriture des enfants et de la jeter aux petits chiens. »
      28 La femme lui répond : « Seigneur, pourtant même les petits chiens mangent les miettes que les enfants laissent tomber sous la table. »
      29 Jésus lui dit : « À cause de cette parole, l’esprit mauvais est sorti de ta fille, tu peux rentrer chez toi. »
      30 La femme rentre chez elle et elle trouve son enfant couchée sur le lit. L’esprit mauvais est sorti de la fille.

      Marc 10

      25 Est-ce qu’un chameau peut passer facilement par le trou d’une aiguille ? Eh bien, pour un riche, c’est encore plus difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu. »
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