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REPENTIR

La notion de repentance suppose la connaissance de la volonté de Dieu, la conscience d'avoir désobéi à cette volonté et la résolution de ne plus la transgresser. La notion de repentir, beaucoup plus générale, concerne tous les cas où l'on regrette d'avoir fait ce qu'on a fait : qu'il s'agisse d'une faute, d'un acte qui a été la conséquence d'une erreur, ou même d'une bonne action qui a été pour d'autres l'occasion de mal faire. On peut se repentir d'avoir donné une autorisation, en elle-même irréprochable, mais qui a donné lieu, par un concours de circonstances imprévisibles ou par la malice d'autrui, à des désordres et même à des crimes. Ainsi, dans certains cas, se repentir signifie simplement avoir du déplaisir de ce qu'on a fait et changer de résolution. C'est dans ce dernier sens que l'A. T, nous parle du repentir de Dieu. Cette expression tout anthropomorphique recouvre une matière de grande importance ; il vaut la peine de s'y arrêter.

Les textes nous apprennent que Dieu se repentit d'avoir fait l'homme (Ge 6:6), du mal qu'il voulait faire à son peuple (Ex 32:14) ou qu'il lui avait fait (Jug 2:18), d'avoir établi Saül comme roi (1Sa 15:11), d'avoir envoyé la peste en Israël (2Sa 24:16, cf. 1Ch 21:15), d'avoir décidé la ruine d'Israël (Am 7:3,6) et la destruction de Ninive (Jon 3:10). Joe 2:14 et Jer 18:10 26:13 42:10 nous montrent Dieu susceptible de se repentir soit du mal soit du bien qu'il avait fait ou décidé de faire (voir aussi De 32:36, Ps 135:14 ; les traductions qui portent « avoir pitié » au lieu de « se repentir » interprètent, mais ne rendent pas la force de l'expression hébraïque).

--Ecartons dès l'entrée qu'il y ait la possibilité en Dieu de se repentir à la façon des hommes, c'est-à-dire de déplorer dans sa propre conduite des projets ou des actes qu'il aurait reconnus défectueux ou mauvais en eux-mêmes (No 23:19,1Sa 15:29). Constatons en deuxième lieu que ce repentir de Dieu est toujours en fonction d'une attitude humaine. Jérémie (Jer 18:1,11) nous donne une théorie explicite de ce qu'est le repentir de Dieu quand il montre que Dieu se repent soit du bien soit du mal qu'il a voulu faire à Israël, suivant qu'Israël est entré dans une mauvaise voie ou qu'au contraire il en est sorti.

On dira : sans doute, et c'est ici une preuve de plus de l'immutabilité de Dieu. Si Dieu, l'homme ayant changé à son égard, ne changeait pas à l'égard de l'homme, que deviendrait son caractère ? Dieu cesserait, précisément en ne changeant pas, d'être immuable dans sa justice. --D'accord. Mais alors disons que l'immutabilité de Dieu est une méthode ; qu'en fait, Dieu n'est à aucun moment prisonnier de son décret et qu'il s'est réservé pour lui-même la liberté pédagogique, c'est-à-dire le pouvoir de prendre en toute circonstance l'attitude exigée par les décisions de l'homme soumis à l'éducation divine tout le long de sa vie.

Après Jérémie, Ezéchiel (Eze 3, Eze 18, Eze 33) reprend le problème et dénonce le caractère relatif du : « Tu mourras » de Dieu, l'exécution ou la non-exécution du décret divin se trouvant conditionnée par le comportement de l'homme. Calvin, qui sent bien que ces constatations se concilient difficilement avec sa théorie du décret immuable et éternel de Dieu dans la prédestination (voir ce mot), en vient ici à un raisonnement fort subtil. Pour lui, quand le décret divin énoncé à l'égard des hommes n'est pas maintenu dans les faits, c'est qu'en réalité ce divin énoncé à l'égard des hommes n'est pas d'amener les hommes qui en avaient été les objets à changer de voie, et à permettre ainsi à Dieu de maintenir à leur égard le vrai décret par lequel il les avait immuablement prédestinés. Ainsi, « lorsque Jonas prophétisait que la ville de Ninive devait être détruite, c'est afin qu'elle ne le fût pas. Lorsque l'espérance de vivre plus longtemps est ôtée à Ézéchias (Esa 38:1,5), c'est aussi afin qu'il demande à Dieu qu'il lui accorde une plus longue vie » (Instit., liv. I, ch. 18).

Voilà une façon de raisonner qui peut nous mener loin ; mais le moins qu'on en puisse dire est qu'elle est inapplicable à plusieurs des cas dans lesquels il est dit que Dieu se repentit. N'est-il pas plus simple, plus conforme à la fois à la révélation biblique et à l'honneur de Dieu, de se souvenir que Dieu a créé l'homme à son image, c'est-à-dire capable d'être ce qu'il veut et de faire sa destinée ? Chaque décision est une création. Mais pour pouvoir décider, il faut être maître de fixer son choix.

Nous voici amenés à prononcer un mot pour lequel Calvin n'avait aucun penchant, le mot de liberté. « Dieu, écrit Vinet, n'a accompli son oeuvre, Dieu n'est arrivé au terme de ses créations, Dieu ne se repose, que lorsqu'il a enfanté la liberté, que lorsque la liberté divine a créé la. liberté humaine, que lorsque la liberté souveraine a créé la liberté dépendante, que lorsque Dieu s'est donné un semblable. Au delà, nous le pouvons dire hardiment, il n'y a rien » (Discours, 5° éd., 1853, p. 135). Cette notion, que les études sur le monde vivant dans son évolution physio-psychologique n'ont cessé de confirmer depuis le temps où Vinet écrivait ces lignes, est la seule qui nous permette de justifier l'histoire de l'humanité telle que la Bible nous la présente.

A peine l'homme est-il sorti des mains de son Créateur, que Dieu fait appel à sa liberté : deux arbres, un choix (Ge 2:9-17). Les promesses faites à Abraham sont conditionnelles, elles dépendent de l'usage qu'il fera de sa liberté (Ge 17:2 22:16). Jacob est à ce point conscient de sa propre liberté qu'il en vient à poser des conditions à Dieu : Si tu fais ceci, alors je ferai cela (Ge 28:20 et suivant). Toute l'oeuvre de Moïse repose sur un contrat--contrat ne suppose-t-il pas liberté ? --et aboutit à une alternative : du libre choix que fera Israël dépendra sa vie ou sa mort (De 30:15 et suivant). Dans son discours d'adieu, dont l'importance n'est pas assez reconnue, Josué repose l'alternative devant le peuple désormais en possession de Canaan : maintenant qu'Israël, par une suffisante expérience, connaît les exigences du Dieu qui l'a élu et qui a conclu une alliance avec lui, maintiendra-t-il librement le choix de ses pères ou veut-il se dégager de l'emprise de Jéhovah ? « Aujourd'hui, choisissez ! » (Jos 24:15-22). Pendant trois cents ans, le levier de la prédication des prophètes repose sur cet unique point d'appui : Vous avez profité de votre liberté pour trahir la cause de Jéhovah. Il n'y a pas de littérature au monde qui vaille celle-là pour faire ressortir la responsabilité de l'homme (VIII°-VI° siècle av. J. -C).

Quand Jésus paraît, c'est encore à la liberté de l'homme qu'il s'adresse : « Veux-tu ? » (Jn 5) « ... et vous ne l'avez pas voulu ! » (Mt 23:37). Méditer à cet égard les « si » de Jésus : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même... » (Mt 16:24). « Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra... » (Jn 7:17). « Si tu avais reconnu, au moins en ce jour, ton jour suprême, ce qui aurait pu t'apporter la paix ! » (Lu 19:42). Enfin le dernier livre de la Bible met dans la bouche de Jésus cette parole où le divin Maître du monde marque, en une image saisissante, le prix qu'il attache à la liberté de l'homme : « Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Ap 3:20). En même temps qu'il déclare que le pécheur est esclave de son péché, Jésus proclame que l'homme, en croyant à la vérité, peut recouvrer l'intégralité de sa liberté : « la vérité vous affranchira » (Jn 8:22,36).

Prenons occasion de ce passage pour rappeler que si un acte libre (la désobéissance à Dieu) a rendu le monde de l'Esprit inaccessible à l'homme sans l'intervention de Jésus-Christ, un acte libre (la foi au Christ) le rétablit dans sa stature originelle d' « homme spirituel, juge de toute chose » (1Co 2:15). Ceux qui sont le plus jaloux de la souveraineté du Dieu créateur sur la créature sont bien obligés, quand on les pousse à bout, de reconnaître que l'incapacité de l'homme naturel à faire le bien ne doit s'entendre que du bien pris dans un sens spirituel. Calvin le concède : « De nature, nous avons en nous l'élection et la volonté » (Op. Calv., t. VII, p. 191). C'est tout ce qu'il nous faut pour que nous puissions affirmer que l'homme naturel opère librement de son côté et qu'il est capable de décisions créatrices.

L'apôtre Paul, comme son Maître, comme les prophètes, insiste sur la responsabilité de l'homme et fait appel dans ses discours missionnaires à la liberté des Juifs et des païens qui l'écoutent (Ac 13:46). Cet appel prend un accent pathétique dans son discours au roi Agrippa (Ac 26). Mais n'est-ce pas ce même Paul qui écrit aux Philippiens que « c'est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire » (Php 2:13), et qui a brossé dans Ro 9 le tableau impressionnant de la totale souveraineté de Dieu ? --Sans doute. Si nous donnons une valeur révélatrice et normative aux textes qui d'un bout à l'autre de la Bible témoignent de la liberté de l'homme, nous devons aussi, avec un égal respect de la sainte Ecriture, accorder une valeur révélatrice et normative aux passages qui dans les deux Testaments affirment sa dépendance absolue et la souveraineté de Dieu.

Liberté et prédestination sont là, et nous ne pouvons enlever l'un de ces deux éléments de la Bible sans la mutiler. Mais comment les accorder ? Ceci n est pas en notre pouvoir. Nous les saisissons simplement dans leur manifestation, notre esprit est impuissant à les coordonner. Il faudrait, pour qu'il le pût, que la personnalité de Dieu lui fût intelligible, et qu'il en pût faire le tour. Or, précisément, la Bible qui affirme à la fois la liberté et la prédestination déclare avec une égale force que Dieu déborde de toutes parts la raison de l'homme et ne peut être ni vu, ni pénétré, ni jugé dans ses actes. Il lui a plu de se faire connaître dans sa qualité de Père, et c'est tout ce dont nous avons besoin pour vivre le temps d'épreuve terrestre destiné à faire de nous ses enfants. Dans l'au-delà, si nous avons été fidèles « nous connaîtrons comme nous avons été connus ». (cf. 1Co 13:12)

Mais l'homme ne supporte pas sa relativité, et, dans sa prétention de connaître la réalité absolue, il fausse les éléments de vérité qui sont à sa portée. La Bible, sans cesse, le ramène à l'humilité ; et cela, pour qu'il puisse bénéficier des lumières qu'il a reçues. Mais lui s'évade toujours dans la curiosité qui le tourmente, et renouvelle siècle après siècle l'inutile entreprise : voir Dieu de ses yeux, le saisir par l'esprit, porter un jugement sur sa conduite du monde, établir une théorie cohérente des divers éléments de son action.

Moïse voulait voir Jéhovah, et Jéhovah lui répond : « L'homme ne peut me voir et vivre... Je ferai passer devant toi toute ma bonté. Tu me verras aux marques de mon passage » (hébr., « par derrière » : Ex 33:17 et suivant). Dieu visible dans ses oeuvres. Avec Elie il s'agit aussi du désir de voir Dieu face à face, mais ici l'enseignement est plus intime : une révélation pour l'humanité qui cherche toujours son Dieu dans une notion de force et de prodiges. On connaît la scène : la terre tremble, la tempête brise les rochers, un feu dévorant embrase la montagne ; tout ce fracas, ce n'est pas Dieu. Alors, le calme revenu, un frémissement léger se fait entendre, pénétrant, irrésistible.

Le front orgueilleux qui s'était tenu levé dans l'ouragan et les éclairs pour voir passer Dieu s'incline. Elie se voile la face de son manteau. Ce n'est plus au dehors qu'il cherche Dieu, mais au dedans : recueilli, il écoute la « voix de silence » qui lui révèle en lui la présence de Jéhovah (1Ro 19 : et suivant). Dieu sensible au coeur. Tous les prophètes ont souhaité d'étreindre la personnalité divine, aucun n'y a réussi, et chacun le confesse à sa manière. Osée, impuissant à mesurer l'amour infini du Saint d'Israël, fait dire à Jéhovah pour toute explication : « Je suis Dieu et non pas homme. » Voilà le compte de l'homme réglé (Os 11:9).

Jérémie, exaspéré jusqu'au doute par l'impénétrabilité des voies divines (Jer 15:18 ; méditer à ce propos Ps 18:27, que Luther traduit hardiment : mit dem Verkehrten bist du verkehrt) et déconcerté par les « repentirs » de Jéhovah, en vient à reconnaître qu'Israël est entre les mains du Seigneur comme le vase d'argile sous les doigts du potier (Jer 18:2-6). Le 2e Ésaïe, à bout d'arguments, s'écrie : « Tu es un Dieu qui te caches, Dieu d'Israël, Sauveur ! » (Esa 45:15). Dieu insaisissable à la raison Jésus, qui incarne Dieu en qualité de Fils (Jn 5:17 et suivant), annonce à ses disciples que celui-là seul connaît Dieu qui vient de lui (Jn 6:46), que l'homme ne peut comprendre Dieu que dans ses attributs de Père, et il ajoute : « Nul ne connaît le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler (Mt 11:27). Dieu expérimenté en Christ

Enfin l'apôtre Paul, après avoir appliqué l'effort de son génie à comprendre le plan de Dieu et ses agissements à l'égard des hommes, s'avoue vaincu et retraite vers l'adoration : « O profondeur de la sagesse de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables ! et ses voies incompréhensibles ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? A lui la gloire dans tous les siècles ! » (Ro 11:33 et suivants). On pourrait appeler en cause bien d'autres textes exprimant cette vérité que les yeux de l'homme, sauvé par une croix dont le mystère le dépasse, ne sont pas faits pour fixer la « lumière inaccessible » (1Ti 6:16) où Dieu habite et d'où il dirige le monde comme il lui plaît.

Et nous restons là, sans solution, maîtrisés par deux voix qui, toutes deux, nous nous en rendons bien compte, viennent de Dieu. La voix de Dieu dans l'Écriture nous dit que nous sommes libres et responsables ; et la même voix de Dieu dans la même Écriture nous parle du « Dieu jaloux au sens de l'A.T., qui ne veut laisser Sa gloire à aucun autre ; qui est l'unique, le seul Tout-Puissant, et majestueux, qui juge les hommes et leur fait grâce avec une liberté absolue, absolument supérieur et souverain maître » (Karl Barth). Nous ne pouvons ni abandonner Dieu sur un point, ni accorder Dieu avec Dieu, et nous tremblons en apercevant le péril que nous ferait courir la suppression d'un des deux éléments du problème.

Sans la prédestination, l'homme échappe à la main de Dieu et tombe. C'est la chute dans le pélagianisme et l'hérésie romaine du mérite. Sans la liberté, l'homme étouffe dans la main de Dieu et meurt. C'est le retour à la nuit païenne et aux doctrines de fatalité. Comment Dieu fait-il pour desserrer sans lâcher ? Sur cette énigme, la révélation demeure muette. Nous devons nous accommoder de ce silence qui nous sauve d'aller chercher notre certitude dans les domaines inanimés d'une science toujours révisable, ou d'une raison toujours faillible. Heureusement pour la vie de notre âme, la certitude religieuse est d'un autre ordre. Jésus en a indiqué la source dans son discours d'adieu à ses disciples : « Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15:13) ; et saint Paul en a fixé la formule dans sa lettre aux Romains :... Rien au monde « ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ » (Ro 8:39).

Une fois le « plus grand amour » expérimenté, reposons-nous dans la foi comme des êtres prédestinés, agissons dans la vie comme des êtres libres, et pour le reste, souvenons-nous que l'homme compétent, c'est l'homme qui connaît ses limites et qui s'y tient. Alex. W.

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      Genèse 2

      9 Il fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect agréable et aux fruits délicieux. Il mit au centre du jardin l’arbre de la vie, et l’arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais.
      10 Un fleuve prenait sa source au pays d’Éden et irriguait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras.
      11 Le premier était le Pichon ; il fait le tour du pays de Havila. Dans ce pays, on trouve de l’or,
      12 un or de qualité, ainsi que la résine parfumée de bdellium et la pierre précieuse de cornaline.
      13 Le second bras du fleuve était le Guihon, qui fait le tour du pays de Kouch.
      14 Le troisième était le Tigre, qui coule à l’est de la ville d’Assour. Enfin le quatrième était l’Euphrate.
      15 Le Seigneur Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder.
      16 Il lui fit cette recommandation : « Tu peux manger les fruits de n’importe quel arbre du jardin,
      17 sauf de l’arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

      Genèse 6

      6 Il en fut attristé et regretta d’avoir fait des hommes sur la terre.

      Genèse 17

      2 Je vais établir mon alliance entre toi et moi et te donner un très grand nombre de descendants. »

      Genèse 22

      16 et lui dit : « Voici ce que déclare le Seigneur : Parce que tu as agi ainsi, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton fils unique, aussi vrai que je suis Dieu, je jure

      Genèse 28

      20 Jacob prononça ce vœu : « Si le Seigneur est avec moi et me protège sur ma route, s’il me donne de quoi manger et m’habiller,

      Exode 32

      14 Alors le Seigneur renonça à faire à son peuple le mal dont il l’avait menacé.

      Exode 33

      17 Le Seigneur répondit à Moïse : « Je réaliserai cela même que tu viens de dire. Je t’accorde ma faveur, car c’est bien toi que j’ai choisi. »

      Lévitique 2

      1 « Si quelqu’un veut apporter au Seigneur une offrande végétale, il doit prendre de la farine sur laquelle il verse de l’huile et dépose de l’encens ;
      2 il l’apporte aux prêtres, fils d’Aaron. On y prélève une poignée de farine mêlée d’huile, et tout l’encens. L’un des prêtres brûle sur l’autel cette partie de l’offrande appelée “mémorial”. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      3 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      4 « S’il s’agit d’une offrande cuite au four, on ne peut apporter que des gâteaux à l’huile sans levain ou des galettes sans levain arrosées d’huile.
      5 S’il s’agit d’une offrande cuite sur la plaque, elle doit consister en farine pétrie avec de l’huile, mais sans levain ;
      6 on la rompt en morceaux sur lesquels on verse encore de l’huile. C’est une offrande végétale.
      7 S’il s’agit d’une offrande cuite dans la poêle, elle doit être composée de farine et d’huile.
      8 On amène l’offrande ainsi préparée pour le Seigneur, et on la remet au prêtre, qui l’apporte à l’autel.
      9 Il en prélève la part appelée “mémorial” et la brûle sur l’autel. Le Seigneur apprécie la fumée odorante de ce qui est ainsi consumé.
      10 Le reste de l’offrande revient à Aaron et à ses fils : c’est une part strictement réservée au Seigneur, parce qu’elle provient d’un présent qui lui a été offert.
      11 « Aucune offrande destinée au Seigneur ne doit contenir de levain. On n’utilisera jamais de levain ou de miel dans la préparation d’une offrande qui sera consumée pour le Seigneur.
      12 On peut lui en offrir lorsqu’on lui apporte les premiers produits de la nature, mais on ne doit pas en brûler sur l’autel dans une offrande à la fumée odorante.
      13 « On doit déposer du sel sur chaque offrande végétale. Jamais on ne négligera d’en mettre, car le sel symbolise l’alliance conclue par Dieu avec vous. C’est pourquoi une offrande de sel sera jointe à tout sacrifice.
      14 « Lorsque vous apporterez au Seigneur une offrande des premiers produits de vos terres, vous commencerez par griller des épis au feu, puis vous en écraserez les grains. Au moment de l’apporter,
      15 vous verserez de l’huile et déposerez de l’encens dessus. Ce sera une offrande végétale.
      16 Le prêtre en brûlera la part appelée “mémorial”, à savoir une partie du grain et de l’huile, avec tout l’encens. Ce qui est ainsi consumé, c’est ce qui appartient au Seigneur. »

      Nombres 23

      19 Dieu n’est pas un homme pour mentir, il n’est pas un être humain pour changer d’opinion. Il n’affirme jamais rien sans tenir parole, ce qu’il promet, il le réalise.

      Josué 24

      15 Si cela ne vous convient pas, alors choisissez aujourd’hui les dieux auxquels vous rendrez votre culte : par exemple ceux que vos ancêtres adoraient de l’autre côté de l’Euphrate, ou ceux des Amorites dont vous habitez le pays. Mais ma famille et moi, nous servirons le Seigneur. »
      16 Le peuple répondit : « Il n’est pas question que nous abandonnions le Seigneur pour nous mettre au service d’autres dieux !
      17 Car c’est le Seigneur notre Dieu qui nous a arrachés, nos pères et nous, à l’esclavage d’Égypte, et nous savons les grands miracles qu’il a faits alors. C’est lui qui nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru et au milieu de tous les peuples dont nous avons traversé le territoire.
      18 C’est lui qui a repoussé devant nous tant de peuples, en particulier les Amorites qui vivaient dans ce pays. Nous donc aussi nous servirons le Seigneur, car c’est lui qui est notre Dieu. »
      19 Alors Josué dit au peuple : « Vous ne serez pas capables de servir le Seigneur. C’est le vrai Dieu et il exige d’être votre seul Dieu. Il ne supportera ni vos révoltes ni vos fautes.
      20 Si vous l’abandonnez pour adorer des dieux étrangers, il se retournera contre vous, vous fera du mal et vous exterminera, après vous avoir fait tant de bien. » –
      21 « Mais non, répondit le peuple, c’est bien le Seigneur que nous servirons. »
      22 Josué reprit : « Vous êtes donc vos propres témoins : vous avez choisi vous-mêmes de servir le Seigneur. » – « Oui, déclarèrent-ils, nous en sommes témoins. » –

      Juges 2

      18 Chaque fois que le Seigneur leur envoyait un juge, il se tenait lui-même à ses côtés ; il délivrait les Israélites du pouvoir de leurs ennemis durant toute la vie de ce juge. En effet, le Seigneur avait pitié d’eux quand ils gémissaient sous les mauvais traitements de leurs oppresseurs.

      1 Samuel 15

      11 « Je regrette d’avoir choisi Saül comme roi, lui dit-il, car il s’est détourné de moi et n’a pas exécuté mes ordres. » Samuel fut bouleversé, et pendant toute la nuit il implora le Seigneur.
      29 Le Seigneur, qui est la Gloire d’Israël, ne ment pas et ne change pas d’avis comme un homme. » –

      2 Samuel 24

      16 Lorsque l’ange du Seigneur, la main dirigée contre Jérusalem, fut sur le point d’y répandre le fléau, le Seigneur renonça à sévir davantage. Il dit à l’ange exterminateur : « Cela suffit ; abaisse ta main ! » A ce moment-là, l’ange du Seigneur se trouvait près de l’endroit où le Jébusite Aravna battait son blé.

      1 Chroniques 21

      15 Le Seigneur conduisit l’ange à Jérusalem, pour y répandre le fléau. Mais lorsqu’il vit l’ange exterminateur accomplir sa tâche, le Seigneur renonça à sévir davantage et lui dit : « Cela suffit ; abaisse ta main ! » A ce moment-là, l’ange du Seigneur se tenait près de l’endroit où le Jébusite Ornan battait son blé.

      Psaumes 18

      27 Tu te montres pur avec qui est pur, mais habile avec l’homme de mauvaise foi.

      Psaumes 135

      14 Oui, le Seigneur rend justice à son peuple, il est sensible au sort de ses adorateurs.

      Esaïe 38

      1 A cette époque, le roi Ézékias fut atteint d’une maladie mortelle. Le prophète Ésaïe, fils d’Amots, vint le voir et lui dit : « Voici ce que le Seigneur déclare : C’est le moment pour toi de régler tes affaires, car tu ne survivras pas à ta maladie. »
      5 de dire à Ézékias : « Voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu de ton ancêtre David : “J’ai entendu ta prière et j’ai vu tes larmes. Eh bien, je vais prolonger ta vie de quinze ans !

      Esaïe 45

      15 Dieu d’Israël, toi qui sauves, tu es vraiment un Dieu caché !

      Jérémie 15

      18 Pourquoi ma souffrance est-elle sans fin ? Pourquoi ma blessure est-elle inguérissable et refuse-t-elle de se cicatriser ? Vraiment tu m’as trompé, comme un ruisseau irrégulier où l’on n’est pas sûr de trouver de l’eau !

      Jérémie 18

      1 Jérémie reçut du Seigneur cette parole :
      2 « Debout, Jérémie ! Descends chez le potier, c’est là que je te ferai entendre ce que j’ai à te dire. »
      3 Je descendis donc chez le potier et le trouvai en train de travailler sur son tour.
      4 Si le vase qu’il façonnait était raté, ce qui arrive parfois avec l’argile entre les mains du potier, il en refaisait un autre, comme il le jugeait bon.
      5 Alors je reçus du Seigneur cette parole :
      6 « Gens d’Israël, ne suis-je pas capable d’agir à votre égard comme ce potier, demande le Seigneur ? Vous êtes dans ma main comme l’argile dans la main du potier.
      10 Mais si cette nation fait ce que je désapprouve, sans écouter mon avertissement, alors je change d’avis au sujet du bien que j’avais promis de lui faire.
      11 « Maintenant, Jérémie, adresse-toi aux gens de Juda et aux habitants de Jérusalem, et dis-leur : “Voici ce que déclare le Seigneur : J’ai pris une décision contre vous, je suis en train de vous préparer un malheur. Que chacun de vous renonce à sa conduite mauvaise ; conduisez-vous et agissez plutôt comme il convient.” »

      Jérémie 26

      13 Maintenant conduisez-vous et agissez comme il convient ; écoutez ce que dit le Seigneur votre Dieu. Alors il renoncera à vous envoyer le malheur qu’il vous avait annoncé.

      Jérémie 42

      10 “Si vous revenez au pays, je reconstruirai votre peuple au lieu de le démolir ; je vous replanterai au lieu de vous déraciner. Je regretterai alors de vous avoir envoyé le malheur.

      Ezéchiel 3

      1 Celui qui me parlait dit : « Toi, l’homme, mange ce rouleau qui t’est présenté, puis va parler aux Israélites. »
      2 J’ouvris la bouche et il me fit manger le rouleau.
      3 Il ajouta : « Toi, l’homme, remplis ton ventre et nourris ton corps avec ce rouleau que je te donne. » Je le mangeai donc et, dans ma bouche, il eut un goût aussi doux que le miel.
      4 Alors il reprit : « En route, l’homme, va auprès des Israélites et transmets-leur mes paroles.
      5 Je ne t’envoie pas auprès d’un peuple qui parle une langue étrangère difficile à comprendre, mais auprès du peuple d’Israël.
      6 Si je t’envoyais auprès des nombreux peuples qui parlent une langue étrangère difficile et même incompréhensible pour toi, ils t’écouteraient.
      7 Mais les Israélites, eux, ne voudront pas t’écouter, car ils ne veulent pas m’écouter. En effet, ils ont tous une forte tête et un caractère endurci.
      8 Cependant, je vais te rendre aussi obstiné qu’eux, tu auras la tête aussi dure que la leur !
      9 Je te rendrai résistant comme le diamant, plus solide que le roc. Par conséquent n’aie pas peur d’eux et ne sois pas effrayé par l’attitude de ce peuple récalcitrant. »
      10 Il continua : « Toi, l’homme, ouvre ton cœur et tes oreilles à mes paroles et retiens-les bien.
      11 Ensuite va auprès des membres de ton peuple qui sont déportés ici. Adresse-toi à eux en disant : “Voici ce que déclare le Seigneur Dieu”. Parle-leur, qu’ils t’écoutent ou qu’ils refusent de le faire. »
      12 Alors l’Esprit de Dieu me souleva de terre et j’entendis derrière moi une grande clameur : « Que le Seigneur soit loué là où il manifeste sa glorieuse présence. »
      13 J’entendis aussi le bruit que faisaient les ailes des êtres vivants en se heurtant l’une à l’autre, ainsi que le bruit des roues à côté d’eux. Ce fut un grand vacarme.
      14 L’Esprit qui m’avait soulevé de terre, m’emporta. La puissance du Seigneur m’avait saisi de façon irrésistible et je m’en allai le cœur triste et agité.
      15 J’arrivai à Tel-Abib, auprès des déportés installés sur les rives du Kébar. Je restai sept jours parmi eux, dans la plus complète stupeur.
      16 Au bout des sept jours, le Seigneur m’adressa la parole :
      17 « Tu n’es qu’un homme, mais je fais de toi un guetteur pour alerter le peuple d’Israël. Tu écouteras mes paroles et tu transmettras mes avertissements aux Israélites.
      18 Supposons que j’aie à prévenir un méchant qu’il va vers une mort certaine : si tu ne l’avertis pas d’avoir à changer sa mauvaise conduite afin qu’il puisse vivre, ce méchant mourra à cause de ses fautes, mais c’est toi que je tiendrai pour responsable de sa mort.
      19 Par contre, si tu l’avertis et qu’il ne renonce pas à sa méchanceté et à sa mauvaise conduite, il mourra à cause de ses fautes mais toi, tu auras préservé ta vie.
      20 Supposons qu’un homme juste se détourne du bien et se mette à mal agir : j’en ferai la cause de son malheur et il mourra. Si tu ne l’avertis pas du danger, il mourra à cause de ses mauvaises actions. Ses bonnes actions passées ne seront pas prises en compte, mais c’est toi que je tiendrai pour responsable de sa mort.
      21 Par contre, si tu avertis ce juste de ne pas mal agir et qu’il renonce à le faire, il vivra grâce à tes avertissements et toi-même, tu auras préservé ta vie. »
      22 La puissance du Seigneur me saisit encore. Il me dit : « Debout, va dans la vallée, je veux t’y parler. »
      23 Je me mis donc en route pour aller dans la vallée. La glorieuse présence du Seigneur s’y manifestait telle que je l’avais déjà vue sur les rives du Kébar. Je tombai la face contre terre.
      24 Alors l’Esprit de Dieu me pénétra et me remit debout. Il me dit : « Va t’enfermer dans ta maison.
      25 Là on te mettra des cordes, à toi, l’homme, on te ligotera de telle manière que tu ne pourras plus sortir en public.
      26 J’immobiliserai ta langue contre ton palais et tu deviendras muet, incapable de réprimander ce peuple récalcitrant.
      27 Mais lorsque j’aurai quelque chose à dire par ton intermédiaire, je te rendrai la faculté de parler. Alors tu t’adresseras à eux en disant : “Voici ce que déclare le Seigneur Dieu.” Certains seront disposés à écouter mais d’autres refuseront de le faire, car c’est un peuple récalcitrant. »

      Ezéchiel 18

      1 Le Seigneur m’adressa la parole :
      2 « Pourquoi entend-on répéter ce proverbe dans le pays d’Israël : “Les parents ont mangé des raisins verts, mais ce sont les enfants qui ont mal aux dents ?”
      3 Par ma vie, je l’affirme, moi, le Seigneur Dieu, vous n’aurez plus à répéter ce proverbe en Israël.
      4 En effet, la vie de chacun m’appartient, celle des parents comme celle des enfants, et c’est le coupable qui doit mourir.
      5 « Prenons le cas d’un homme qui pratique le bien en agissant de manière juste et honnête.
      6 Il ne participe pas à des repas sacrés sur les montagnes, il ne rend pas de culte aux sales idoles des Israélites. Il ne déshonore jamais la femme d’un autre et il n’a pas de relations avec une femme pendant ses règles.
      7 Il n’exploite ni ne vole personne, il restitue le gage fourni par son débiteur, il donne du pain à qui a faim et des habits à qui en manque.
      8 Il ne prête pas son argent pour en retirer un intérêt ou un profit. Il ne se rend pas complice de l’injustice mais prononce des jugements impartiaux.
      9 Il obéit aux règles et aux lois que j’ai établies, en agissant loyalement. Eh bien, moi, le Seigneur Dieu, je l’affirme, un tel homme pratique vraiment le bien et il vivra.
      10 « Supposons que cet homme ait un fils qui pille, tue et commette toutes sortes d’actions de ce genre.
      11 Contrairement à son père, il participe aux repas sacrés sur les montagnes, il déshonore la femme des autres,
      12 exploite les pauvres et les défavorisés, vole les gens, ne restitue pas les gages fournis par ses débiteurs. Il s’adonne au culte des idoles et commet à cette occasion des actions abominables.
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