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REPENTIR

La notion de repentance suppose la connaissance de la volonté de Dieu, la conscience d'avoir désobéi à cette volonté et la résolution de ne plus la transgresser. La notion de repentir, beaucoup plus générale, concerne tous les cas où l'on regrette d'avoir fait ce qu'on a fait : qu'il s'agisse d'une faute, d'un acte qui a été la conséquence d'une erreur, ou même d'une bonne action qui a été pour d'autres l'occasion de mal faire. On peut se repentir d'avoir donné une autorisation, en elle-même irréprochable, mais qui a donné lieu, par un concours de circonstances imprévisibles ou par la malice d'autrui, à des désordres et même à des crimes. Ainsi, dans certains cas, se repentir signifie simplement avoir du déplaisir de ce qu'on a fait et changer de résolution. C'est dans ce dernier sens que l'A. T, nous parle du repentir de Dieu. Cette expression tout anthropomorphique recouvre une matière de grande importance ; il vaut la peine de s'y arrêter.

Les textes nous apprennent que Dieu se repentit d'avoir fait l'homme (Ge 6:6), du mal qu'il voulait faire à son peuple (Ex 32:14) ou qu'il lui avait fait (Jug 2:18), d'avoir établi Saül comme roi (1Sa 15:11), d'avoir envoyé la peste en Israël (2Sa 24:16, cf. 1Ch 21:15), d'avoir décidé la ruine d'Israël (Am 7:3,6) et la destruction de Ninive (Jon 3:10). Joe 2:14 et Jer 18:10 26:13 42:10 nous montrent Dieu susceptible de se repentir soit du mal soit du bien qu'il avait fait ou décidé de faire (voir aussi De 32:36, Ps 135:14 ; les traductions qui portent « avoir pitié » au lieu de « se repentir » interprètent, mais ne rendent pas la force de l'expression hébraïque).

--Ecartons dès l'entrée qu'il y ait la possibilité en Dieu de se repentir à la façon des hommes, c'est-à-dire de déplorer dans sa propre conduite des projets ou des actes qu'il aurait reconnus défectueux ou mauvais en eux-mêmes (No 23:19,1Sa 15:29). Constatons en deuxième lieu que ce repentir de Dieu est toujours en fonction d'une attitude humaine. Jérémie (Jer 18:1,11) nous donne une théorie explicite de ce qu'est le repentir de Dieu quand il montre que Dieu se repent soit du bien soit du mal qu'il a voulu faire à Israël, suivant qu'Israël est entré dans une mauvaise voie ou qu'au contraire il en est sorti.

On dira : sans doute, et c'est ici une preuve de plus de l'immutabilité de Dieu. Si Dieu, l'homme ayant changé à son égard, ne changeait pas à l'égard de l'homme, que deviendrait son caractère ? Dieu cesserait, précisément en ne changeant pas, d'être immuable dans sa justice. --D'accord. Mais alors disons que l'immutabilité de Dieu est une méthode ; qu'en fait, Dieu n'est à aucun moment prisonnier de son décret et qu'il s'est réservé pour lui-même la liberté pédagogique, c'est-à-dire le pouvoir de prendre en toute circonstance l'attitude exigée par les décisions de l'homme soumis à l'éducation divine tout le long de sa vie.

Après Jérémie, Ezéchiel (Eze 3, Eze 18, Eze 33) reprend le problème et dénonce le caractère relatif du : « Tu mourras » de Dieu, l'exécution ou la non-exécution du décret divin se trouvant conditionnée par le comportement de l'homme. Calvin, qui sent bien que ces constatations se concilient difficilement avec sa théorie du décret immuable et éternel de Dieu dans la prédestination (voir ce mot), en vient ici à un raisonnement fort subtil. Pour lui, quand le décret divin énoncé à l'égard des hommes n'est pas maintenu dans les faits, c'est qu'en réalité ce divin énoncé à l'égard des hommes n'est pas d'amener les hommes qui en avaient été les objets à changer de voie, et à permettre ainsi à Dieu de maintenir à leur égard le vrai décret par lequel il les avait immuablement prédestinés. Ainsi, « lorsque Jonas prophétisait que la ville de Ninive devait être détruite, c'est afin qu'elle ne le fût pas. Lorsque l'espérance de vivre plus longtemps est ôtée à Ézéchias (Esa 38:1,5), c'est aussi afin qu'il demande à Dieu qu'il lui accorde une plus longue vie » (Instit., liv. I, ch. 18).

Voilà une façon de raisonner qui peut nous mener loin ; mais le moins qu'on en puisse dire est qu'elle est inapplicable à plusieurs des cas dans lesquels il est dit que Dieu se repentit. N'est-il pas plus simple, plus conforme à la fois à la révélation biblique et à l'honneur de Dieu, de se souvenir que Dieu a créé l'homme à son image, c'est-à-dire capable d'être ce qu'il veut et de faire sa destinée ? Chaque décision est une création. Mais pour pouvoir décider, il faut être maître de fixer son choix.

Nous voici amenés à prononcer un mot pour lequel Calvin n'avait aucun penchant, le mot de liberté. « Dieu, écrit Vinet, n'a accompli son oeuvre, Dieu n'est arrivé au terme de ses créations, Dieu ne se repose, que lorsqu'il a enfanté la liberté, que lorsque la liberté divine a créé la. liberté humaine, que lorsque la liberté souveraine a créé la liberté dépendante, que lorsque Dieu s'est donné un semblable. Au delà, nous le pouvons dire hardiment, il n'y a rien » (Discours, 5° éd., 1853, p. 135). Cette notion, que les études sur le monde vivant dans son évolution physio-psychologique n'ont cessé de confirmer depuis le temps où Vinet écrivait ces lignes, est la seule qui nous permette de justifier l'histoire de l'humanité telle que la Bible nous la présente.

A peine l'homme est-il sorti des mains de son Créateur, que Dieu fait appel à sa liberté : deux arbres, un choix (Ge 2:9-17). Les promesses faites à Abraham sont conditionnelles, elles dépendent de l'usage qu'il fera de sa liberté (Ge 17:2 22:16). Jacob est à ce point conscient de sa propre liberté qu'il en vient à poser des conditions à Dieu : Si tu fais ceci, alors je ferai cela (Ge 28:20 et suivant). Toute l'oeuvre de Moïse repose sur un contrat--contrat ne suppose-t-il pas liberté ? --et aboutit à une alternative : du libre choix que fera Israël dépendra sa vie ou sa mort (De 30:15 et suivant). Dans son discours d'adieu, dont l'importance n'est pas assez reconnue, Josué repose l'alternative devant le peuple désormais en possession de Canaan : maintenant qu'Israël, par une suffisante expérience, connaît les exigences du Dieu qui l'a élu et qui a conclu une alliance avec lui, maintiendra-t-il librement le choix de ses pères ou veut-il se dégager de l'emprise de Jéhovah ? « Aujourd'hui, choisissez ! » (Jos 24:15-22). Pendant trois cents ans, le levier de la prédication des prophètes repose sur cet unique point d'appui : Vous avez profité de votre liberté pour trahir la cause de Jéhovah. Il n'y a pas de littérature au monde qui vaille celle-là pour faire ressortir la responsabilité de l'homme (VIII°-VI° siècle av. J. -C).

Quand Jésus paraît, c'est encore à la liberté de l'homme qu'il s'adresse : « Veux-tu ? » (Jn 5) « ... et vous ne l'avez pas voulu ! » (Mt 23:37). Méditer à cet égard les « si » de Jésus : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même... » (Mt 16:24). « Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra... » (Jn 7:17). « Si tu avais reconnu, au moins en ce jour, ton jour suprême, ce qui aurait pu t'apporter la paix ! » (Lu 19:42). Enfin le dernier livre de la Bible met dans la bouche de Jésus cette parole où le divin Maître du monde marque, en une image saisissante, le prix qu'il attache à la liberté de l'homme : « Je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi » (Ap 3:20). En même temps qu'il déclare que le pécheur est esclave de son péché, Jésus proclame que l'homme, en croyant à la vérité, peut recouvrer l'intégralité de sa liberté : « la vérité vous affranchira » (Jn 8:22,36).

Prenons occasion de ce passage pour rappeler que si un acte libre (la désobéissance à Dieu) a rendu le monde de l'Esprit inaccessible à l'homme sans l'intervention de Jésus-Christ, un acte libre (la foi au Christ) le rétablit dans sa stature originelle d' « homme spirituel, juge de toute chose » (1Co 2:15). Ceux qui sont le plus jaloux de la souveraineté du Dieu créateur sur la créature sont bien obligés, quand on les pousse à bout, de reconnaître que l'incapacité de l'homme naturel à faire le bien ne doit s'entendre que du bien pris dans un sens spirituel. Calvin le concède : « De nature, nous avons en nous l'élection et la volonté » (Op. Calv., t. VII, p. 191). C'est tout ce qu'il nous faut pour que nous puissions affirmer que l'homme naturel opère librement de son côté et qu'il est capable de décisions créatrices.

L'apôtre Paul, comme son Maître, comme les prophètes, insiste sur la responsabilité de l'homme et fait appel dans ses discours missionnaires à la liberté des Juifs et des païens qui l'écoutent (Ac 13:46). Cet appel prend un accent pathétique dans son discours au roi Agrippa (Ac 26). Mais n'est-ce pas ce même Paul qui écrit aux Philippiens que « c'est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire » (Php 2:13), et qui a brossé dans Ro 9 le tableau impressionnant de la totale souveraineté de Dieu ? --Sans doute. Si nous donnons une valeur révélatrice et normative aux textes qui d'un bout à l'autre de la Bible témoignent de la liberté de l'homme, nous devons aussi, avec un égal respect de la sainte Ecriture, accorder une valeur révélatrice et normative aux passages qui dans les deux Testaments affirment sa dépendance absolue et la souveraineté de Dieu.

Liberté et prédestination sont là, et nous ne pouvons enlever l'un de ces deux éléments de la Bible sans la mutiler. Mais comment les accorder ? Ceci n est pas en notre pouvoir. Nous les saisissons simplement dans leur manifestation, notre esprit est impuissant à les coordonner. Il faudrait, pour qu'il le pût, que la personnalité de Dieu lui fût intelligible, et qu'il en pût faire le tour. Or, précisément, la Bible qui affirme à la fois la liberté et la prédestination déclare avec une égale force que Dieu déborde de toutes parts la raison de l'homme et ne peut être ni vu, ni pénétré, ni jugé dans ses actes. Il lui a plu de se faire connaître dans sa qualité de Père, et c'est tout ce dont nous avons besoin pour vivre le temps d'épreuve terrestre destiné à faire de nous ses enfants. Dans l'au-delà, si nous avons été fidèles « nous connaîtrons comme nous avons été connus ». (cf. 1Co 13:12)

Mais l'homme ne supporte pas sa relativité, et, dans sa prétention de connaître la réalité absolue, il fausse les éléments de vérité qui sont à sa portée. La Bible, sans cesse, le ramène à l'humilité ; et cela, pour qu'il puisse bénéficier des lumières qu'il a reçues. Mais lui s'évade toujours dans la curiosité qui le tourmente, et renouvelle siècle après siècle l'inutile entreprise : voir Dieu de ses yeux, le saisir par l'esprit, porter un jugement sur sa conduite du monde, établir une théorie cohérente des divers éléments de son action.

Moïse voulait voir Jéhovah, et Jéhovah lui répond : « L'homme ne peut me voir et vivre... Je ferai passer devant toi toute ma bonté. Tu me verras aux marques de mon passage » (hébr., « par derrière » : Ex 33:17 et suivant). Dieu visible dans ses oeuvres. Avec Elie il s'agit aussi du désir de voir Dieu face à face, mais ici l'enseignement est plus intime : une révélation pour l'humanité qui cherche toujours son Dieu dans une notion de force et de prodiges. On connaît la scène : la terre tremble, la tempête brise les rochers, un feu dévorant embrase la montagne ; tout ce fracas, ce n'est pas Dieu. Alors, le calme revenu, un frémissement léger se fait entendre, pénétrant, irrésistible.

Le front orgueilleux qui s'était tenu levé dans l'ouragan et les éclairs pour voir passer Dieu s'incline. Elie se voile la face de son manteau. Ce n'est plus au dehors qu'il cherche Dieu, mais au dedans : recueilli, il écoute la « voix de silence » qui lui révèle en lui la présence de Jéhovah (1Ro 19 : et suivant). Dieu sensible au coeur. Tous les prophètes ont souhaité d'étreindre la personnalité divine, aucun n'y a réussi, et chacun le confesse à sa manière. Osée, impuissant à mesurer l'amour infini du Saint d'Israël, fait dire à Jéhovah pour toute explication : « Je suis Dieu et non pas homme. » Voilà le compte de l'homme réglé (Os 11:9).

Jérémie, exaspéré jusqu'au doute par l'impénétrabilité des voies divines (Jer 15:18 ; méditer à ce propos Ps 18:27, que Luther traduit hardiment : mit dem Verkehrten bist du verkehrt) et déconcerté par les « repentirs » de Jéhovah, en vient à reconnaître qu'Israël est entre les mains du Seigneur comme le vase d'argile sous les doigts du potier (Jer 18:2-6). Le 2e Ésaïe, à bout d'arguments, s'écrie : « Tu es un Dieu qui te caches, Dieu d'Israël, Sauveur ! » (Esa 45:15). Dieu insaisissable à la raison Jésus, qui incarne Dieu en qualité de Fils (Jn 5:17 et suivant), annonce à ses disciples que celui-là seul connaît Dieu qui vient de lui (Jn 6:46), que l'homme ne peut comprendre Dieu que dans ses attributs de Père, et il ajoute : « Nul ne connaît le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler (Mt 11:27). Dieu expérimenté en Christ

Enfin l'apôtre Paul, après avoir appliqué l'effort de son génie à comprendre le plan de Dieu et ses agissements à l'égard des hommes, s'avoue vaincu et retraite vers l'adoration : « O profondeur de la sagesse de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables ! et ses voies incompréhensibles ! Qui a connu la pensée du Seigneur ? A lui la gloire dans tous les siècles ! » (Ro 11:33 et suivants). On pourrait appeler en cause bien d'autres textes exprimant cette vérité que les yeux de l'homme, sauvé par une croix dont le mystère le dépasse, ne sont pas faits pour fixer la « lumière inaccessible » (1Ti 6:16) où Dieu habite et d'où il dirige le monde comme il lui plaît.

Et nous restons là, sans solution, maîtrisés par deux voix qui, toutes deux, nous nous en rendons bien compte, viennent de Dieu. La voix de Dieu dans l'Écriture nous dit que nous sommes libres et responsables ; et la même voix de Dieu dans la même Écriture nous parle du « Dieu jaloux au sens de l'A.T., qui ne veut laisser Sa gloire à aucun autre ; qui est l'unique, le seul Tout-Puissant, et majestueux, qui juge les hommes et leur fait grâce avec une liberté absolue, absolument supérieur et souverain maître » (Karl Barth). Nous ne pouvons ni abandonner Dieu sur un point, ni accorder Dieu avec Dieu, et nous tremblons en apercevant le péril que nous ferait courir la suppression d'un des deux éléments du problème.

Sans la prédestination, l'homme échappe à la main de Dieu et tombe. C'est la chute dans le pélagianisme et l'hérésie romaine du mérite. Sans la liberté, l'homme étouffe dans la main de Dieu et meurt. C'est le retour à la nuit païenne et aux doctrines de fatalité. Comment Dieu fait-il pour desserrer sans lâcher ? Sur cette énigme, la révélation demeure muette. Nous devons nous accommoder de ce silence qui nous sauve d'aller chercher notre certitude dans les domaines inanimés d'une science toujours révisable, ou d'une raison toujours faillible. Heureusement pour la vie de notre âme, la certitude religieuse est d'un autre ordre. Jésus en a indiqué la source dans son discours d'adieu à ses disciples : « Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15:13) ; et saint Paul en a fixé la formule dans sa lettre aux Romains :... Rien au monde « ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu nous a témoigné en Jésus-Christ » (Ro 8:39).

Une fois le « plus grand amour » expérimenté, reposons-nous dans la foi comme des êtres prédestinés, agissons dans la vie comme des êtres libres, et pour le reste, souvenons-nous que l'homme compétent, c'est l'homme qui connaît ses limites et qui s'y tient. Alex. W.

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    • Genèse 2

      9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
      10 Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.
      11 Le nom du premier est Pischon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.
      12 L'or de ce pays est pur ; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.
      13 Le nom du second fleuve est Guihon ; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.
      14 Le nom du troisième est Hiddékel ; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.
      15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.
      16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ;
      17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

      Genèse 6

      6 L'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre, et il fut affligé en son coeur.

      Genèse 17

      2 J'établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l'infini.

      Genèse 22

      16 et dit : Je le jure par moi-même, parole de l'Éternel ! parce que tu as fais cela, et que tu n'as pas refusé ton fils, ton unique,

      Genèse 28

      20 Jacob fit un voeu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir,

      Exode 32

      14 Et l'Éternel se repentit du mal qu'il avait déclaré vouloir faire à son peuple.

      Exode 33

      17 L'Éternel dit à Moïse : Je ferai ce que tu me demandes, car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom.

      Lévitique 2

      1 Lorsque quelqu'un fera à l'Éternel une offrande en don, son offrande sera de fleur de farine ; il versera de l'huile dessus, et il y ajoutera de l'encens.
      2 Il l'apportera aux sacrificateurs, fils d'Aaron ; le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine, arrosée d'huile, avec tout l'encens, et il brûlera cela sur l'autel comme souvenir. C'est une offrande d'une agréable odeur à l'Éternel.
      3 Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Éternel.
      4 Si tu fais une offrande de ce qui est cuit au four, qu'on se serve de fleur de farine, et que ce soient des gâteaux sans levain pétris à l'huile et des galettes sans levain arrosées d'huile.
      5 Si ton offrande est un gâteau cuit à la poêle, il sera de fleur de farine pétrie à l'huile, sans levain.
      6 Tu le rompras en morceaux, et tu verseras de l'huile dessus ; c'est une offrande.
      7 Si ton offrande est un gâteau cuit sur le gril, il sera fait de fleur de farine pétrie à l'huile.
      8 Tu apporteras l'offrande qui sera faite à l'Éternel avec ces choses-là ; elle sera remise au sacrificateur, qui la présentera sur l'autel.
      9 Le sacrificateur en prélèvera ce qui doit être offert comme souvenir, et le brûlera sur l'autel. C'est une offrande d'une agréable odeur à l'Éternel.
      10 Ce qui restera de l'offrande sera pour Aaron et pour ses fils ; c'est une chose très sainte parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Éternel.
      11 Aucune des offrandes que vous présenterez à l'Éternel ne sera faite avec du levain ; car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Éternel.
      12 Vous pourrez en offrir à l'Éternel comme offrande des prémices ; mais il n'en sera point présenté sur l'autel comme offrande d'une agréable odeur.
      13 Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l'alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel.
      14 Si tu fais à l'Éternel une offrande des prémices, tu présenteras des épis nouveaux, rôtis au feu et broyés, comme offrande de tes prémices.
      15 Tu verseras de l'huile dessus, et tu y ajouteras de l'encens ; c'est une offrande.
      16 Le sacrificateur brûlera comme souvenir une portion des épis broyés et de l'huile, avec tout l'encens. C'est une offrande consumée par le feu devant l'Éternel.

      Nombres 23

      19 Dieu n'est point un homme pour mentir, Ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas ?

      Josué 24

      15 Et si vous ne trouvez pas bon de servir l'Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l'Éternel.
      16 Le peuple répondit, et dit : Loin de nous la pensée d'abandonner l'Éternel, et de servir d'autres dieux !
      17 Car l'Éternel est notre Dieu ; c'est lui qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude, nous et nos pères ; c'est lui qui a opéré sous nos yeux ces grands prodiges, et qui nous a gardés pendant toute la route que nous avons suivie et parmi tous les peuples au milieu desquels nous avons passé.
      18 Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui habitaient ce pays. Nous aussi, nous servirons l'Éternel, car il est notre Dieu.
      19 Josué dit au peuple : Vous n'aurez pas la force de servir l'Éternel, car c'est un Dieu saint, c'est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos transgressions et vos péchés.
      20 Lorsque vous abandonnerez l'Éternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du bien.
      21 Le peuple dit à Josué : Non ! car nous servirons l'Éternel.
      22 Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-mêmes que c'est vous qui avez choisi l'Éternel pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes témoins.

      Juges 2

      18 Lorsque l'Éternel leur suscitait des juges, l'Éternel était avec le juge, et il les délivrait de la main de leurs ennemis pendant toute la vie du juge ; car l'Éternel avait pitié de leurs gémissements contre ceux qui les opprimaient et les tourmentaient.

      1 Samuel 15

      11 Je me repens d'avoir établi Saül pour roi, car il se détourne de moi et il n'observe point mes paroles. Samuel fut irrité, et il cria à l'Éternel toute la nuit.
      29 Celui qui est la force d'Israël ne ment point et ne se repent point, car il n'est pas un homme pour se repentir.

      2 Samuel 24

      16 Comme l'ange étendait la main sur Jérusalem pour la détruire, l'Éternel se repentit de ce mal, et il dit à l'ange qui faisait périr le peuple : Assez ! Retire maintenant ta main. L'ange de l'Éternel était près de l'aire d'Aravna, le Jébusien.

      1 Chroniques 21

      15 Dieu envoya un ange à Jérusalem pour la détruire ; et comme il la détruisait, l'Éternel regarda et se repentit de ce mal, et il dit à l'ange qui détruisait : Assez ! Retire maintenant ta main. L'ange de l'Éternel se tenait près de l'aire d'Ornan, le Jébusien.

      Psaumes 18

      27 (18 : 28) Tu sauves le peuple qui s'humilie, Et tu abaisses les regards hautains.

      Psaumes 135

      14 Car l'Éternel jugera son peuple, Et il aura pitié de ses serviteurs.

      Esaïe 38

      1 En ce temps-là, Ézéchias fut malade à la mort. Le prophète Ésaïe, fils d'Amots, vint auprès de lui, et lui dit : Ainsi parle l'Éternel : Donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir, et tu ne vivras plus.
      5 Va, et dis à Ézéchias : Ainsi parle l'Éternel, le Dieu de David, ton père : J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes. Voici, j'ajouterai à tes jours quinze années.

      Esaïe 45

      15 Mais tu es un Dieu qui te caches, Dieu d'Israël, sauveur !

      Jérémie 15

      18 Pourquoi ma souffrance est-elle continuelle ? Pourquoi ma plaie est-elle douloureuse, et ne veut-elle pas se guérir ? Serais-tu pour moi comme une source trompeuse, Comme une eau dont on n'est pas sûr ?

      Jérémie 18

      1 La parole qui fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel, en ces mots :
      2 Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; Là, je te ferai entendre mes paroles.
      3 Je descendis dans la maison du potier, Et voici, il travaillait sur un tour.
      4 Le vase qu'il faisait ne réussit pas, Comme il arrive à l'argile dans la main du potier ; Il en refit un autre vase, Tel qu'il trouva bon de le faire.
      5 Et la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      6 Ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier, maison d'Israël ? Dit l'Éternel. Voici, comme l'argile est dans la main du potier, Ainsi vous êtes dans ma main, maison d'Israël !
      10 Mais si cette nation fait ce qui est mal à mes yeux, Et n'écoute pas ma voix, Je me repens du bien que j'avais eu l'intention de lui faire.
      11 Parle maintenant aux hommes de Juda et aux habitants de Jérusalem, et dis : Ainsi parle l'Éternel : Voici, je prépare contre vous un malheur, Je médite un projet contre vous. Revenez chacun de votre mauvaise voie, Réformez vos voies et vos oeuvres !

      Jérémie 26

      13 Maintenant réformez vos voies et vos oeuvres, écoutez la voix de l'Éternel, votre Dieu, et l'Éternel se repentira du mal qu'il a prononcé contre vous.

      Jérémie 42

      10 Si vous restez dans ce pays, je vous y établirai et je ne vous détruirai pas, je vous planterai et je ne vous arracherai pas ; car je me repens du mal que je vous ai fait.

      Ezéchiel 3

      1 Il me dit : Fils de l'homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d'Israël !
      2 J'ouvris la bouche, et il me fit manger ce rouleau.
      3 Il me dit : Fils de l'homme, nourris ton ventre et remplis tes entrailles de ce rouleau que je te donne ! Je le mangeai, et il fut dans ma bouche doux comme du miel.
      4 Il me dit : Fils de l'homme, va vers la maison d'Israël, et dis-leur mes paroles !
      5 Car ce n'est point vers un peuple ayant un langage obscur, une langue inintelligible, que tu es envoyé ; c'est à la maison d'Israël.
      6 Ce n'est point vers de nombreux peuples ayant un langage obscur, une langue inintelligible, dont tu ne comprends pas les discours. Si je t'envoyais vers eux, ils t'écouteraient.
      7 Mais la maison d'Israël ne voudra pas t'écouter, parce qu'elle ne veut pas m'écouter ; car toute la maison d'Israël a le front dur et le coeur endurci.
      8 Voici, j'endurcirai ta face, pour que tu l'opposes à leur face ; j'endurcirai ton front, pour que tu l'opposes à leur front.
      9 Je rendrai ton front comme un diamant, plus dur que le roc. Ne les crains pas, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.
      10 Il me dit : Fils de l'homme, reçois dans ton coeur et écoute de tes oreilles toutes les paroles que je te dirai !
      11 Va vers les captifs, vers les enfants de ton peuple ; tu leur parleras, et, qu'ils écoutent ou qu'ils n'écoutent pas, tu leur diras : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel.
      12 Et l'esprit m'enleva, et j'entendis derrière moi le bruit d'un grand tumulte : Bénie soit la gloire de l'Éternel, du lieu de sa demeure !
      13 J'entendis le bruit des ailes des animaux, frappant l'une contre l'autre, le bruit des roues auprès d'eux, et le bruit d'un grand tumulte.
      14 L'esprit m'enleva et m'emporta. J'allais, irrité et furieux, et la main de l'Éternel agissait sur moi avec puissance.
      15 J'arrivai à Thel Abib, vers les exilés qui demeuraient près du fleuve du Kebar, et dans le lieu où ils se trouvaient ; là je restai sept jours, stupéfait au milieu d'eux.
      16 Au bout de sept jours, la parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      17 Fils de l'homme, je t'établis comme sentinelle sur la maison d'Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part.
      18 Quand je dirai au méchant : Tu mourras ! si tu ne l'avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang.
      19 Mais si tu avertis le méchant, et qu'il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme.
      20 Si un juste se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra ; parce que tu ne l'as pas averti, il mourra dans son péché, on ne parlera plus de la justice qu'il a pratiquée, et je te redemanderai son sang.
      21 Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu'il ne pèche pas, il vivra, parce qu'il s'est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme.
      22 Là encore la main de l'Éternel fut sur moi, et il me dit : Lève-toi, va dans la vallée, et là je te parlerai.
      23 Je me levai, et j'allai dans la vallée ; et voici, la gloire de l'Éternel y apparut, telle que je l'avais vue près du fleuve du Kebar. Alors je tombai sur ma face.
      24 L'esprit entra en moi, et me fit tenir sur mes pieds. Et l'Éternel me parla et me dit : Va t'enfermer dans ta maison.
      25 Fils de l'homme, voici, on mettra sur toi des cordes, avec lesquelles on te liera, afin que tu n'ailles pas au milieu d'eux.
      26 J'attacherai ta langue à ton palais, pour que tu sois muet et que tu ne puisses pas les reprendre, car c'est une famille de rebelles.
      27 Mais quand je te parlerai, j'ouvrirai ta bouche, pour que tu leur dises : Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel. Que celui qui voudra écouter écoute, et que celui qui ne voudra pas n'écoute pas, car c'est une famille de rebelles.

      Ezéchiel 18

      1 La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots :
      2 Pourquoi dites-vous ce proverbe dans le pays d'Israël : Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées ?
      3 Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, vous n'aurez plus lieu de dire ce proverbe en Israël.
      4 Voici, toutes les âmes sont à moi ; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi ; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra.
      5 L'homme qui est juste, qui pratique la droiture et la justice,
      6 qui ne mange pas sur les montagnes et ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d'Israël, qui ne déshonore pas la femme de son prochain et ne s'approche pas d'une femme pendant son impureté,
      7 qui n'opprime personne, qui rend au débiteur son gage, qui ne commet point de rapines, qui donne son pain à celui qui a faim et couvre d'un vêtement celui qui est nu,
      8 qui ne prête pas à intérêt et ne tire point d'usure, qui détourne sa main de l'iniquité et juge selon la vérité entre un homme et un autre,
      9 qui suit mes lois et observe mes ordonnances en agissant avec fidélité, celui-là est juste, il vivra, dit le Seigneur, l'Éternel.
      10 S'il a un fils qui soit violent, qui répande le sang, ou qui commette quelque chose de semblable ;
      11 si ce fils n'imite en rien la conduite de son père, s'il mange sur les montagnes, s'il déshonore la femme de son prochain,
      12 s'il opprime le malheureux et l'indigent, s'il commet des rapines, s'il ne rend pas le gage, s'il lève les yeux vers les idoles et fait des abominations,
    • Genèse 2

      15 Après que Dieu ait créé Adam, Il le plaça dans le jardin d'Éden. Toute prétention autonomiste éventuelle du premier homme a été ainsi étouffée. Seul Celui qui nous a conçus peut nous rendre heureux ; Celui qui a créé notre corps et notre esprit est le seul capable de donner vie aux deux à la fois. Même dans ce paradis d'Éden, l'homme devait travailler.

      Personne n'a été envoyé sur terre pour rester inactif. Celui qui a fait nos âmes et nos corps, nous a donné les moyens de pouvoir travailler. S'il nous a donné la terre pour y habiter, Il a tout agencé pour que nous puissions exécuter nos diverses tâches. Ceux à qui les cieux sont promis, bien qu'ils vivent encore ici-bas, ont un devoir à remplir : ils se doivent de partager leur temps et leurs dons avec les autres. De plus, s'ils le font sous le regard de Dieu, ils le servent de manière effective, tels des enfants sur les genoux de leur Père. Notez, que déjà le mot « homme » était déjà défini : il était honorable ; cet homme avait déjà son utilité, même dans ce paradis. Il y a un réel plaisir à accomplir les œuvres que Dieu nous demande de faire, dans ce qu'Il a prévu pour nous. Adam n'aurait pu être heureux s'il avait été libre : là encore, nous rencontrons la loi divine ; celui qui ne travaille pas, n'a pas le droit de manger 2Th 3:10.

      16 Ne cherchons jamais à contrecarrer la sainte volonté de Dieu. L'homme n'avait pas seulement la liberté de profiter des fruits du paradis terrestre, il bénéficiait également de la vie éternelle. Il y avait toutefois une barrière, une condition liée à son obéissance : par la transgression, il se plaçait sous le jugement et la désapprobation de son Créateur, avec tous les terribles impacts que cela pouvait engendrer ; il devint ainsi sujet à la douleur, à la maladie et à la mort. Pire que cela, il a terni la sainteté divine, et perdu tout le bénéfice qu'il pouvait en tirer ; il a souffert à cause de sa passion pour le péché, et a dû subir la vengeance terrifiante de son Créateur ; cet état pénalise maintenant l'âme immortelle de l'homme.

      L'interdiction de manger du fruit d'un arbre spécifique a été sagement ordonnée à nos premiers parents. Dans leur état d'innocence, seuls êtres humains sur terre, quel avantage avaient-ils à transgresser les commandements divins ? Cet acte montre que toute la race humaine a été concernée par cette épreuve, suite à la chute de nos premiers parents. Le fait de douter de la véracité de ces choses revient à nier des faits évidents, aussi bien que la révélation divine ; l'homme est pécheur, cela se voit dès ses premiers pas, puis tout au long de sa vie : il est toujours prêt à faire le mal. De ce fait, il subit le mécontentement divin et donc, est sujet à la souffrance et à la mort. Les Écritures associent toujours l'homme au péché et, en conséquence, à son état misérable ; toutes ces choses sont bien réelles, elles s'adressent aux hommes de toutes les nations.

      Genèse 6

      Genèse 17

      Genèse 22

      Genèse 28

      20 Jacob, après ce qui vient de se passer dans les versets précédents, a fait un vœu solennel.

      Observons bien les choses suivantes : 1- La foi de Jacob. Il a cette assurance que Dieu sera avec lui, et qu'Il le gardera ; il dépend de Lui ; 2- Il y a de la modération dans les désirs de Jacob. Il ne demande pas des habits luxueux et ni des mets délicats. Si Dieu nous donne beaucoup, nous devons Lui être reconnaissants, et Lui être dévoués ; s'Il nous donne peu, soyons dans le contentement, et apprécions toutes les choses qu'Il nous accorde. 3- La piété de Jacob et son respect envers Dieu manifestent son état d'âme, il sait que Dieu sera avec lui et qu'Il le gardera.

      Ne désirons pas au-delà de ce qui nous convient afin d'être satisfaits et heureux. Le patriarche était résolu à se séparer du monde pour suivre l'Éternel, son Dieu fidèle. Quand la miséricorde divine abonde, nos cœurs doivent déborder de gratitude envers Dieu. La dîme est une proportion convenable de nos revenus, consacrée à Dieu, et utilisée pour l'avancement de Son règne ; quel que soit notre niveau de vie, Dieu nous rend prospères, 1Corinthiens 16:2. Rappelons-nous notre « Bétel », comment nous nous sommes engagés, par des vœux solennels, à suivre le Seigneur, à Le considérer réellement comme notre Dieu, et à nous consacrer, avec tout ce dont nous disposons, à Sa gloire !

      Exode 32

      Exode 33

      Lévitique 2

      1

      L'offrande de farine. (Lévitique 2:1-11)
      L'offrande des premiers fruits. (Lévitique 2:12-16)

      Les offrandes de fleur de farine peuvent, dans un certain sens, être une image de Christ : Dieu nous a en effet présenté Jésus, comme étant le Pain de vie, pour nos âmes ; cela souligne aussi notre obligation de reconnaissance envers Dieu, ainsi que la pratique des bonnes œuvres, pour les bienfaits de Sa Providence. Le terme de « gâteau » était, et est toujours actuellement utilisé pour définir plusieurs sortes de mets. La plus grande partie de cette offrande était destinée à être consommée, à titre de nourriture et non brûlée. Les offrandes de gâteau ont été décrites après celles qui devaient être brûlées : si nous ne portons aucun intérêt au sacrifice de Jésus-Christ et si notre cœur n'est pas consacré à Dieu, aucune offrande de notre part, ne peut être acceptée par Lui.

      Le levain est le symbole de l'orgueil, de la malice et de l'hypocrisie ; le miel représente quant à lui, le plaisir sensuel. Le « levain » est en opposition directe avec l'humilité, l'amour et la sincérité, ces trois dernières choses étant approuvées par Dieu ; elles poussent les hommes à l'exercice de la piété et à la pratique des bonnes œuvres.

      Christ, dans Son sacrifice, était totalement dénué des différents « attributs » du levain ; Sa vie de souffrance et Son agonie étaient en totale opposition avec les plaisirs du monde. Son peuple est appelé à Le suivre et à Lui ressembler.

      12 Le sel est présent dans toutes les offrandes. Dans ce texte, Dieu laisse entendre aux Israélites que vu leur état de cœur, leurs sacrifices sont sans « saveur ». Tous les actes pieux doivent âtre accomplis avec un esprit vénéré. Le christianisme est le « sel » de la terre. Des instructions sont données au sujet de l'offrande des prémices. Si, après avoir eu une bonne récolte, un homme, dans un esprit de reconnaissance à Dieu, décide de Lui présenter une offrande, il doit alors Lui apporter ses premiers épis. Quelque soit l'offrande faite à Dieu, elle doit être composée de ce qu'il y a de meilleur, même si dans le cas du peuple d'Israël, certains épis n'étaient pas encore tout à fait mûrs. De l'huile et de l'encens devaient être ajoutés à cette offrande. La sagesse et l'humilité doivent agrémenter l'âme et le service des jeunes, afin de les rendre « agréables », par leurs « prémices », aux yeux de Dieu. Ce Dernier aime des premiers fruits de l'Esprit ainsi que la manifestation d'une piété et d'un engagement précoces.

      Le saint Amour divin est le « feu » par lequel toutes nos offrandes doivent être consumées. L'encens qui devait accompagner les offrandes, est une image de la médiation et de l'intercession de Christ, par Lequel, tout notre service pieux est agréé. Si toutes les ordonnances de ce texte sont aujourd'hui obsolètes, nous devons bénir Dieu de nous les avoir laissées dans Sa Parole.

      Toute cette excellence, dans les offrandes de l'époque, se retrouve en Christ, dans Son œuvre de Médiateur qui elle, est toujours d'actualité ! Notre dépendance à Son égard doit être entière : nous ne devons pas quitter Christ des yeux dans tout ce que nous accomplissons, si nous voulons que notre piété soit agréée par Dieu.

      Nombres 23

      Josué 24

      15 Il est essentiel que ceux qui veulent servir Dieu, le fassent avec un esprit résolu. Le véritable amour est le principal sentiment qui peut faire naître en nous la volonté d'être à Son service. Le Père désire seulement qu'on L'adore, en esprit et en vérité. Le côté charnel humain est inimitié contre Dieu, et de ce fait, nous rend incapable de Lui adresser toute adoration spirituelle, d'où la nécessité d'être nés de nouveau.

      Un grand nombre d'enfants d'Israël se contentèrent d'accomplir simplement les tâches qui leur étaient imposées. Josué les plaça face à leur responsabilité : rester indifférent, ou servir l'Éternel ; « choisissez qui vous voulez servir, c'est à vous de décider ». Avant sa mort, le patriarche désirait faire cette déclaration au peuple, quel que soit le choix de ce dernier.

      Ceux qui sont assurés d'aller au ciel, doivent s'attendre à cheminer contre tous les courants contraires. Ils ne doivent pas suivre la majorité, mais au contraire, ceux qui pratiquent le bien. Personne ne peut prétendre avoir une conduite parfaite, en toutes circonstances, à moins qu'il ne se soumette devant Dieu, avant d'entreprendre toute action.

      Les Israélites furent d'accord avec Josué, étant influencés par l'exemple du patriarche, si richement béni.

      Beaucoup veulent servir le Seigneur. Ils doivent alors bien observer la conduite des hommes pieux : quelle est leur influence vis-à-vis des autres, quel zèle ils manifestent pour accomplir leur tâche.

      Josué exhorta les enfants d'Israël à servir l'Éternel de tout leur cœur. Ils durent d'abord renoncer à accomplir cette tâche par eux-mêmes, ce qui aurait été une chose vaine. Cette consécration du peuple pour Dieu étant le résultat d'un choix délibéré, Josué scella ce vœu par une cérémonie solennelle : il érigea un monument. Ce fut pratiquement la dernière manifestation extérieure du patriarche. Si les enfants d'Israël sombraient à nouveau dans le péché, leur sang retomberait sur leur tête. Que ce soit dans la maison de Dieu, à la table du Seigneur, ou même dans divers lieux où nous avons promis solennellement de Le servir devant des témoins, nous pouvons être assurés que si nous défaillons, étant tentés de L'abandonner, Il saura placer la crainte dans notre cœur pour nous remettre dans le droit chemin. Dieu seul peut nous accorder la Grâce de bénir nos tentatives d'engagement à Son service !

      Juges 2

      1 Samuel 15

      2 Samuel 24

      16 Peut-être y avait-il plus de méchanceté, voire plus d'arrogance, à Jérusalem qu'ailleurs, pour que le péché, mentionné dans le texte précédent, soit à ce point châtié, pour que la main de l'ange destructeur soit ainsi étendue sur toute la ville ; mais l'Éternel se repentit du mal qui était envoyé : Il ne regretta pas Sa décision, mais, la manière dont elle était exécutée par l'ange. À l'endroit même, où Abraham fut arrêté, lorsqu'il était sur le point de sacrifier son fils, il fut ordonné à l'ange exterminateur, de cesser de détruire Jérusalem.

      C'est à cause du grand Sacrifice accompli par Jésus, que nos vies ont été préservées de la destruction. En David, nous pouvons discerner l'esprit d'un vrai berger du peuple, s'offrant en sacrifice à Dieu, pour le salut de ses sujets !

      1 Chroniques 21

      Psaumes 18

      Psaumes 135

      Esaïe 38

      1

      La maladie d'Ézéchias, son rétablissement. (Esaïe 38:1-8)
      Sa reconnaissance. (Esaïe 38:9-22)

      Quand, atteints par la maladie, nous prions Dieu pour être guéris, ce Dernier ne nous répond pas comme Il l'a fait pour Ézéchias, dans ce texte ; malgré tout, si par Son Esprit, Il nous fortifie, Il nous assure également que nos péchés sont pardonnés, quand nous nous approchons de Lui.

      Que nous soyons en vie ou dans l'au-delà, nous serons les Siens : nos prières ne seront jamais vaines !

      Voir 2Rois 20:1-11.

      Esaïe 45

      Jérémie 15

      Jérémie 18

      1

      La Puissance de Dieu, vis-à-vis des Siens, est représentée par l'image du potier. (Jérémie 18:1-10)
      Les Juifs sont exhortés à la repentance, les jugements sont prédits. (Jérémie 18:11-17)
      Le prophète fait appel à Dieu. (Jérémie 18:18-23)

      Tandis que Jérémie observe le travail du potier, l'Éternel lui montre en esprit, deux de Ses grandes Vérités. Dieu possède toute autorité et toute puissance pour former les royaumes et les nations, comme bon Lui semble. Il peut disposer de notre personne selon Sa volonté ; il serait alors absurde que nous contestions cet état de fait : ce serait comme si l'argile voulait critiquer le travail du potier !

      Dieu agit selon des règles bien précises, de Justice et de Bonté. Quand, dans Ses jugements, Il s'oppose à nous, nous pouvons être certains que c'est à cause de nos péchés.

      Une conversion sincère, nous éloignant du mal et du péché, préviendra la réprimande, envers les personnes, les familles, et même les nations !

      11 Les pécheurs annoncent qu'ils vivent en toute liberté ; en fait, l'homme est esclave de ses convoitises, et c'est là une des pires servitudes !

      Les Juifs abandonnèrent Dieu, pour se tourner vers leurs idoles. Quand des hommes souffrent de la chaleur, ils cherchent à se rafraichir par divers procédés : ils utilisent différents moyens, dont ils connaissent avec certitude l'efficacité, ne voulant guère en essayer d'autres, plus ou moins incertains.

      Israël délaissa les anciennes voies, fixées par la Loi divine. Ils n'empruntèrent pas le sentier par lequel ils pouvaient voyager sans risque, mais celui qui ne les faisait que trébucher : telles étaient les voies de l'idolâtrie et de l'iniquité.

      C'est leur attitude qui apporta la désolation dans leur pays, et qui les rendit si misérables. Les calamités peuvent être tolérables, si la compassion de Dieu nous aide à les supporter ; mais si ce Dernier est « opposé », et refuse ne nous aider, nous sommes alors perdus.

      De nombreuses personnes ignorent l'Éternel, et Son Fils, Jésus-Christ ; elles errent, non pas dans les anciennes voies éprouvées, mais dans celles de leurs conceptions personnelles. Que feront-elles alors, au jour du jugement ?

      Jérémie 26

      Jérémie 42

      Ezéchiel 3

      1

      Le prophète se prépare à accomplir sa tâche. (Ezéchiel 3:1-11)
      Son rôle de « sentinelle », envers la maison d’Israël. (Ezéchiel 3:12-21)
      L’Esprit fortifie Ézéchiel, pour qu’il annonce son message. (Ezéchiel 3:22-27)

      Ézéchiel était sur le point de recevoir les vérités divines : elles devaient tout d’abord nourrir son âme, afin d’affermir sa foi, pour qu’il prenne ainsi des forces.

      Les âmes pieuses savent recevoir ces « vérités » de la Parole de Dieu avec plaisir, alors que ces dernières transmettent un message de terreur à l’impie. Le prophète devait parler de tout cela, et de cela seulement : c’était le message que Dieu allait lui transmettre.

      Comment pouvons-nous mieux transmettre les pensées divines, autrement qu’avec les propres termes de la Parole de Dieu ? Si Ézéchiel, par son message, allait décevoir la maison d’Israël, il ne devait pas en être affecté.

      Les Ninivites furent interpelés par la prédication de Jonas, alors qu'Israël refusait de s’humilier et d’abandonner sa mauvaise conduite.

      Dans ce genre de situation, nous devons laisser agir la souveraineté divine, et tenir ces propos : « Seigneur, Tes Jugements sont infaillibles ».

      Les enfants d’Israël n’avaient guère d’égard envers le message du prophète : en fait ils ne craignaient absolument pas la verge divine. Le Seigneur promit à son serviteur fidèle de lui donner des forces : il devait continuer avec zèle sa prédication, quel que soit le résultat qui pouvait en découler !

      12 Cette mission, envoyée au prophète, réjouit le cœur des saints anges. Toutes les visions précédentes étaient destinées à convaincre Ézéchiel : Dieu qui l'envoyait, avait le pouvoir de le soutenir dans sa tâche.

      Ézéchiel était à la fois accablé par le constat de la misère et des péchés du peuple d’Israël, tout en étant terrassé par la gloire de la vision qu'il avait eue. Cependant, l’isolement, la méditation et la communion qu’il avait avec Dieu, lui semblaient extraordinaires ; le serviteur de l’Éternel devait se préparer à servir les siens. Le Seigneur annonça au prophète qu'il était promu « gardien de la maison d'Israël ».

      Si nous avertissons le méchant de ce qu’il l’attend, nous ne sommes pas imputables de sa ruine. Bien que de tels passages bibliques se rapportent à l'alliance divine faite avec Israël, ils peuvent également s’appliquer à la destinée de tout homme, en tout temps. Nous devons non seulement encourager et soutenir ceux qui pratiquent la droiture, mais nous devons aussi les avertir, afin qu’ils ne tombent pas dans un certain orgueil ou une sorte d’autosatisfaction, qui pourraient résulter de leur conduite ; ce serait alors les laisser sombrer dans le péché.

      Il est certain que ceux qui entendent l’évangile, ne doivent pas rester insensibles à ses avertissements, voire même, ses reproches.

      22 Nous serons pour toujours redevables à Christ, dans Son merveilleux rôle de Médiateur, entre Dieu et l'homme ; un croyant véritable peut en témoigner : « je ne suis jamais aussi seul que lorsque je suis laissé à moi-même, loin de Christ ».

      Quand le seigneur « ouvrit » la bouche d'Ézéchiel, ce fut pour qu’il annonce son message avec zèle : dire au peuple qu’il devait choisir entre la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.

      Ezéchiel 18

      1

      Dieu juge les hommes selon leurs actes. (Ezéchiel 18:1-20)
      La Providence divine est opérante. (Ezéchiel 18:21-29)
      Invitation à la repentance. (Ezéchiel 18:30-32)

      L'âme qui pèche est celle qui mourra.

      De toute éternité, l’homme a été, est, et sera traité, selon sa conduite, qu’il ait appartenu à l’ancienne alliance, ou à la nouvelle, celle de la Grâce.

      Quelles que soient les souffrances que l’homme peut subir à cause des péchés des autres, il mérite le même sort, selon ses propres iniquités ; le Seigneur dirige tout événement, pour le bien éternel des croyants. Toutes les âmes sont dans « les mains » du grand Créateur : Il les traitera selon Sa Justice ou Sa Miséricorde ; elles ne périront pas pour les péchés des autres : l’homme n’est responsable, dans un certain sens, que que de son « propre » sort.

      Nous avons tous péché, et nos âmes sont perdues, si Dieu applique à la lettre Sa sainte loi ; mais nous sommes invités à venir à Christ ! Si un homme, ayant montré sa foi par ses œuvres, avait un mauvais fils, dont le caractère et la conduite soient à l'inverse de ceux de son père : ce mauvais fils pourrait-il espérer échapper à la Vengeance divine à cause de la piété de son père ? Assurément non ! Et si un homme mauvais avait un fils qui marche avec Dieu, selon Sa Justice, ce fils ne périra pas pour les péchés de son père. Si le fils n'était pas libre de s’écarter du mal ici-bas, comment pourrait-il alors bénéficier du salut ?

      La question soulevée par ce texte n’est pas relative à un quelconque mérite de notre justification, elle souligne uniquement les rétributions différentes du Seigneur envers le « juste » et le « mauvais ».

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