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RÉTRIBUTION

1.

Définitions.

Plusieurs termes plus ou moins synonymes expriment cette idée ou des idées connexes ; la nuance particulière à chacun peut être précisée d'après son étymologie latine : rétribution se rattache à l'idée de tribut, d'impôt. La rémunération est la reconnaissance d'un bienfait (de munus-- le présent, le don). La récompense est l'acte de compensation par lequel on équilibre les deux plateaux de la balance (pensare =peser, examiner attentivement ; compensare = contrebalancer, mettre en parallèle). Le mérite est ce que l'on gagne ou acquiert par son travail (mereri =gagner, d'où vient aussi mercenaire ; meritum, ce qu'on mérite).

2.

Dans l'Ancien Testament.

La notion de rétribution joue un rôle de première importance dans la pensée religieuse de l'A.T. A peine l'homme est-il apparu que la rétribution fait déjà sentir ses effets comme une manifestation de la justice divine. D'après les plus anciennes annales d'Israël, Adam et Eve ayant désobéi à l'ordre que Dieu leur avait donné, « l'Éternel Dieu fit sortir l'homme du jardin d'Éden, pour cultiver la terre d'où il l'avait pris » (Ge 3:23 et suivant). Caïn ayant tué son frère, l'Éternel lui dit : « Tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère ; quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit... » (Ge 4 : et suivant). « Ton péché te trouvera ! » (No 32:23). La rétribution ne s'exerce pas seulement pour le mal, mais également pour le bien. « La parole de l'Éternel fut adressée à Abraham, dans une vision, en ces mots : Ne crains point, Abraham, je suis ton bouclier : ta récompense sera grande » (Ge 15:1). Booz dit à Ru : « Que l'Éternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l'Éternel » (Ru 2:12). Quand David, à En-Guédi, a épargné Saül, celui-ci lui dit : « Quand un homme trouve son ennemi, le laisse-t-il sain et sauf ? Que l'Éternel te rende du bien pour ce que tu m'as fait aujourd'hui ! » (1Sa 24:20). Comp. : « Restez fermes et ne laissez pas vos mains défaillir, car vos efforts auront leur récompense » (2Ch 15:7 etc.).

La rétribution apparaît dans toute sa rigueur légaliste dans la loi du talion (voir ce mot), qui réalisait d'ailleurs un progrès sur l'arbitraire des représailles : (cf. Ge 4:23 et suivant) « oeil pour oeil, dent pour dent... » (Ex 21:24, Le 24:19 et suivant, De 10:21). Toutefois, si ces textes laissent à l'homme le droit d'exercer lui-même la rétribution, comme dans le code de Hammourapi, en pratiquant la vengeance, il en est d'autres qui réservent ce privilège à Dieu seul : « A moi la vengeance, à moi la rétribution... » (De 32:35).

Les livres didactiques et poétiques font également allusion à la rétribution : « Le Tout-Puissant rend à l'homme selon ses oeuvres, et il rétribue chacun selon sa conduite » (Job 34:11) ; « Grande est la récompense de ceux qui observent les jugements de l'Éternel » (Ps 19:12) ; « On dira : oui, il y a une récompense pour le juste ; oui, il y a un Dieu qui fait justice sur la terre » (Ps 58:11) ; « Tu rendras à chacun selon ses oeuvres » (Ps 62:12, 94:1 96:13 98:9 137:8, Pr 11:18-31 12:14 14:23 24:12 25:21, Ec 8:13 12:14, Sir 2:8 11:26 12:2 16:12 17:23, etc.). Comme il ne s'agit que de rétributions terrestres et que l'expérience montrait ici-bas des coupables heureux et des justes malheureux, on chercha de bonne heure à expliquer cette carence apparente de la rétribution, en disant que Dieu punit les fautes des pères sur les enfants et récompense les enfants pour la justice de leurs ancêtres (cf. Ex 20:5 et suivant, De 5:9 et suivant, comp. Os 4:6).

Dans les livres prophétiques, la notion de rétribution est affirmée aussi nettement, et le livre d'Amos est tout entier un réquisitoire annonçant la rétribution (Am 1 Am 6:1-7 7:16, etc.). « Malheur au méchant, malheur ! dit Ésaïe, car il recueillera l'oeuvre de ses mains » (Esa 2:12 3:11,34:8 35:4) ; « Je vais faire venir sur ce peuple le malheur, fruit de sa conduite » (Jer 6:19) ; « Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur et je sonde les reins ; je rends à chacun le salaire de ses oeuvres, et les fruits que ses actions ont portés » : (Jer 17:10,21:14 31:29 32:19 50:29 51:5-56) « L'Éternel apporte avec lui ses récompenses, et il se fait précéder de son salaire » (Esa 40:10) ; « Il rétribuera chacun selon ses oeuvres... » (Esa 59:18) ; « ... Le salaire l'accompagne et la récompense le précède » (Esa 61:2 62:11).

Dans Ézéchiel il faut consulter Eze 3:17,21, et particulièrement tout le chap. 18. Après avoir montré les deux solutions opposées, v. 4 : « l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra », et v. 9 : « l'homme qui suit mes préceptes et observe mes commandements en se conduisant avec droiture, cet homme-là est un juste, certainement il vivra, dit le Seigneur, l'Éternel », le prophète montre la possibilité pour le pécheur de son salut par la conversion : « Rejetez loin de vous toutes les transgressions dont vous vous êtes rendus coupables. Faites-vous un coeur nouveau et un esprit nouveau, car pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël ? Je ne prends point plaisir, en effet, à la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l'Éternel ; convertissez-vous donc et vivez ! » (verset 31 et suivant). La même pensée est exprimée dans Eze 33:7-20 ; si la notion stricte de rétribution se retrouve ici de même que dans les textes mentionnés des livres précédents ( « Je vous jugerai chacun selon ses voies... », Eze 18:30 33:20), il faut cependant remarquer que le prophète, en laissant entrevoir la possibilité de la conversion, prépare la voie à l'Évangile. Toutefois ce n'est pas l'idée de la grâce, nous sommes ici encore au salut par les oeuvres : le salaire du péché, c'est la mort.

Signalons aussi, dans les autres livres prophétiques : Os 4:9 5:9 9:7 10:12 Mic 3:4,12, Sop 2:8,11, Zach, 1:6, Mal 2:1,9 3:7, Da 9:12:3.

Ce coup d'oeil d'ensemble au travers des livres de l'A. T, nous montre que l'idée de rétribution est née tout naturellement de la conception du Dieu juste, Dieu-Juge, des Juifs de l'ancienne alliance. Un tel Dieu ne traite ses créatures que selon le légalisme absolu : « Je rendrai à chacun selon ses oeuvres », telle est l'expression qui résume la doctrine du salut dans l'A.T. Et, le plus généralement, la rétribution est représentée par l'anthropomorphisme qui attribue à l'Éternel la « vengeance », c'est-à-dire le châtiment (cf. entre autres De 32:35, Esa 34:8 35:4, Soph., etc.). Mais Dieu aime son peuple, et comme le dit le Ps 103 : « II est miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté. » Ce qu'il souhaite, c'est de pouvoir pardonner (Os 11:8 14:4 et suivants, Jer 31:34, Eze 18:23,32, Mal 3:17 4:2). Ici, il faut signaler les deux tendances qui se partagent l'A.T. : les pages anciennes, proprement hébraïques et prophétiques, qui font du pardon une question d'attitude morale et de grâce, et les pages récentes, plus spécialement juives, qui font dépendre la faveur divine plutôt du mérite et des sacrifices. On trouve le contraste dans Mic 6:6 et suivants, Esa 1:10 et suivants. Voir Lot dans l'A.T. ; Péché, V

Ces nombreux passages de l'A.T., et bien d'autres encore, sont presque unanimes à limiter les rétributions divines à l'horizon terrestre. Pour l'apparition graduelle des rémunérations d'outre-tombe, et l'affirmation de l'immortalité dans la Sagesse de Salomon, voir Cheol, Eschatologie, Résurrection, etc.

3.

Dans le Nouveau Testament.

Sans soulever ici le vaste problème du salut par les oeuvres et du salut par la foi (voir ces mots), notons simplement le rôle, dans la Révélation de Jésus-Christ, des notions de rétribution et de rémunération (voir aussi Loi dans le N.T.).

(a) Dans les évangiles. Nourri de la pensée religieuse de l'ancienne alliance, Jésus devait nécessairement faire une place à la rétribution dans son enseignement. C'est ainsi que dès le sermon sur la montagne apparaît l'idée d'une récompense spirituelle à ceux qui auront persévéré malgré la persécution (Mt 5:12, Lu 6:23, Mt 5:19). De même plus tard, quand Pierre dit à Jésus : « Pour nous, nous avons tout quitté pour te suivre : qu'avons-nous à attendre ? » Jésus déclare que la rétribution de ses fidèles sera la vie éternelle (Mr 10:28-30 parallèle Mt 19:27,29, Lu 18:28,30). De même encore plus tard, Mt 24:13. D'autre part, Jésus dit aussi : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? » (Mt 5:46, Lu 6:35). La récompense ne doit pas être un mérite que l'on cherche à acquérir ; elle est un don offert à celui qui agit avec désintéressement (Mt 6:1,2,5,6,16,18 7:21-23 10:40,42, Mr 9:41 Matthieu 25:40, Lu 14:8-14 7:40-50). L'ouvrier mérite son salaire (Lu 10:7, cf. 1Ti 5:18, Jn 4:36). Chacun recevra la rétribution de ses propres oeuvres (Mt 7:1, Lu 6:38, Mt 16:27). A noter à propos de ce dernier texte que Matthieu est le seul des trois évangiles synoptiques qui relève ici l'idée de rétribution. Les deux autres, Marc et Luc, de tendance moins judaïsante, n'ont pas, en effet, dans les passages parallèles (Mr 8:38, Lu 9:26) l'expression : « il rendra à chacun selon ses oeuvres ». La même remarque s'applique à la conclusion de la parabole du serviteur impitoyable (Mt 18:35). La rétribution est proportionnée à la responsabilité personnelle : Mr 12:40 parallèle Lu 20:47.

Plusieurs paraboles touchent aussi la question des rétributions, temporelles ou spirituelles, individuelles ou collectives : les ouvriers loués à différentes heures (Mt 20:1-16) ; les vignerons (Mt 21:33 parallèle Mr 12:1,12, Lu 20:9-19) ; la parabole des noces Mt 22:1-14, Lu 14:16-24) les talents et les mines (Mt 25:14,30, Lu 19:12,27) ; le pharisien et le péager (Lu 18:9-14) ; le jugement dernier (Mt 25:31-46) ; le grand festin (Lu 14:7-14) ; le riche et Lazare (Lu 16:19-31).

Enfin la demande des fils de Zébédée (Mr 10:35,45 parallèle Mt 20:20,28, Lu 22:24-30) est pour Jésus l'occasion de montrer que les rétributions souhaitées ne sauraient être obtenues par la faveur. En déclarant : « le Fils de l'homme est venu non pour être servi, mais pour donner sa vie pour la rançon de plusieurs », il scelle définitivement la nouvelle alliance. L'Évangile du Christ, en même temps qu'il donne aux disciples la vraie méthode, remplace par la grâce (voir ce mot) le légalisme strict de l'ancienne alliance. Voir Jn 3:16 10:10 11:51 15:13.

(b) Dans les épîtres et l'Apocalypse. L'apôtre Paul accentue cette opposition dans la formule où il oppose au salaire gagné (opsônia-- solde, paye, gages) la gratification imméritée, le don gratuit (kharisma)  : « Le salaire du péché, c'est la mort ; mais le don de Dieu, c'est la vie éternelle, par Jésus-Christ notre Seigneur » (Ro 6:23). Dans ses épîtres, l'idée de rédemption est d'ailleurs beaucoup plus fréquente que celle de rétribution ; et même en certains passages elle semble la faire disparaître (Ro 3:23-2 6 4:1-5 5:11-21 8:28,39). Pourtant d'autres textes n'excluent pas la pensée d'une rétribution (Ro 1:18 2:4,16 12:19 14:10-13,1Co 3:8-15 4:5 9:10,18 15:19-58,2Co 4:17 5:9, Ga 6:7,10, Eph 6:7 et suivant, 2Ti 2:3-6,11 4:7 et suivant). Dans Php 2:5-11, l'élévation du Christ au-dessus de tout nom apparaît comme la rétribution compensatrice accordée par Dieu à Jésus-Christ pour son obéissance jusqu'à la mort de la croix. (cf. Jn 12:32)

L'épître aux Hébreux est le seul livre du N.T. où se trouve le terme misthapodosia =rémunération (Heb 2:2 10:35 11:26) et misthapodotès-- rémunérateur (Heb 11:6) ; presque partout ailleurs dans le N.T. est employé le mot misthos, qui, suivant le contexte, se traduit par : salaire, mérite, rétribution ou récompense, rémunération. D'après l'auteur de l'épître aux Hébreux, Dieu est considéré comme le rémunérateur (Heb 11:6, cf. Jn 5:27, Ac 10:42). L'épître de Jacques, judéo-chrétienne, attache une grande importance à la rétribution (Jas 1:25 2 12,25 5:1,6) - La 2e ép. de Jean y fait allusion (verset 8 et suivant). Enfin l'Apocalypse présente la couronne de vie, ou la calamité, comme la rétribution finale (Ap 2 10,23 3:5 11:18 18:4,8), et rejoint la pensée dominante d'e l'A. T, dans Ap 22:12 : « Voici, je viens bientôt, et la rétribution est avec moi ; je rendrai à chacun selon ses oeuvres. »

BIBLIOGRAPHIE --DCG, art. Rétribution, Reward. --Jean Laroche, L a rétribution sous l'ancienne alliance, 1904. --Doyen R. Allier, La notion de mérite et la morale protestante (Rev. Montp., 1927). Pl B.

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      7 עֶרְוַ֥ת אָבִ֛יךָ וְעֶרְוַ֥ת אִמְּךָ֖ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה אִמְּךָ֣ הִ֔וא לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָֽהּ׃
      8 עֶרְוַ֥ת אֵֽשֶׁת־אָבִ֖יךָ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה עֶרְוַ֥ת אָבִ֖יךָ הִֽוא׃
      9 עֶרְוַ֨ת אֲחֽוֹתְךָ֤ בַת־אָבִ֙יךָ֙ א֣וֹ בַת־אִמֶּ֔ךָ מוֹלֶ֣דֶת בַּ֔יִת א֖וֹ מוֹלֶ֣דֶת ח֑וּץ לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָֽן׃
      10 עֶרְוַ֤ת בַּת־בִּנְךָ֙ א֣וֹ בַֽת־בִּתְּךָ֔ לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָ֑ן כִּ֥י עֶרְוָתְךָ֖ הֵֽנָּה׃
      11 עֶרְוַ֨ת בַּת־אֵ֤שֶׁת אָבִ֙יךָ֙ מוֹלֶ֣דֶת אָבִ֔יךָ אֲחוֹתְךָ֖ הִ֑וא לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָֽהּ׃
      12 עֶרְוַ֥ת אֲחוֹת־אָבִ֖יךָ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה שְׁאֵ֥ר אָבִ֖יךָ הִֽוא׃
      13 עֶרְוַ֥ת אֲחֽוֹת־אִמְּךָ֖ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה כִּֽי־שְׁאֵ֥ר אִמְּךָ֖ הִֽוא׃
      14 עֶרְוַ֥ת אֲחִֽי־אָבִ֖יךָ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה אֶל־אִשְׁתּוֹ֙ לֹ֣א תִקְרָ֔ב דֹּדָֽתְךָ֖ הִֽוא׃
      15 עֶרְוַ֥ת כַּלָּֽתְךָ֖ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה אֵ֤שֶׁת בִּנְךָ֙ הִ֔וא לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָֽהּ׃
      16 עֶרְוַ֥ת אֵֽשֶׁת־אָחִ֖יךָ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה עֶרְוַ֥ת אָחִ֖יךָ הִֽוא׃
      17 עֶרְוַ֥ת אִשָּׁ֛ה וּבִתָּ֖הּ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה אֶֽת־בַּת־בְּנָ֞הּ וְאֶת־בַּת־בִּתָּ֗הּ לֹ֤א תִקַּח֙ לְגַלּ֣וֹת עֶרְוָתָ֔הּ שַׁאֲרָ֥ה הֵ֖נָּה זִמָּ֥ה הִֽוא
      18 וְאִשָּׁ֥ה אֶל־אֲחֹתָ֖הּ לֹ֣א תִקָּ֑ח לִצְרֹ֗ר לְגַלּ֧וֹת עֶרְוָתָ֛הּ עָלֶ֖יהָ בְּחַיֶּֽיהָ׃
      19 וְאֶל־אִשָּׁ֖ה בְּנִדַּ֣ת טֻמְאָתָ֑הּ לֹ֣א תִקְרַ֔ב לְגַלּ֖וֹת עֶרְוָתָֽהּ׃
      20 וְאֶל־אֵ֙שֶׁת֙ עֲמִֽיתְךָ֔ לֹא־תִתֵּ֥ן שְׁכָבְתְּךָ֖ לְזָ֑רַע לְטָמְאָה־בָֽהּ׃
      21 וּמִֽזַּרְעֲךָ֥ לֹא־תִתֵּ֖ן לְהַעֲבִ֣יר לַמֹּ֑לֶךְ וְלֹ֧א תְחַלֵּ֛ל אֶת־שֵׁ֥ם אֱלֹהֶ֖יךָ אֲנִ֥י יְהוָֽה׃
      22 וְאֶ֨ת־זָכָ֔ר לֹ֥א תִשְׁכַּ֖ב מִשְׁכְּבֵ֣י אִשָּׁ֑ה תּוֹעֵבָ֖ה הִֽוא׃
      23 וּבְכָל־בְּהֵמָ֛ה לֹא־תִתֵּ֥ן שְׁכָבְתְּךָ֖ לְטָמְאָה־בָ֑הּ וְאִשָּׁ֗ה לֹֽא־תַעֲמֹ֞ד לִפְנֵ֧י בְהֵמָ֛ה לְרִבְעָ֖הּ תֶּ֥בֶל הֽוּא׃
      24 אַל־תִּֽטַּמְּא֖וּ בְּכָל־אֵ֑לֶּה כִּ֤י בְכָל־אֵ֙לֶּה֙ נִטְמְא֣וּ הַגּוֹיִ֔ם אֲשֶׁר־אֲנִ֥י מְשַׁלֵּ֖חַ מִפְּנֵיכֶֽם׃
      25 וַתִּטְמָ֣א הָאָ֔רֶץ וָאֶפְקֹ֥ד עֲוֺנָ֖הּ עָלֶ֑יהָ וַתָּקִ֥א הָאָ֖רֶץ אֶת־יֹשְׁבֶֽיהָ׃
      26 וּשְׁמַרְתֶּ֣ם אַתֶּ֗ם אֶת־חֻקֹּתַי֙ וְאֶת־מִשְׁפָּטַ֔י וְלֹ֣א תַעֲשׂ֔וּ מִכֹּ֥ל הַתּוֹעֵבֹ֖ת הָאֵ֑לֶּה הָֽאֶזְרָ֔ח וְהַגֵּ֖ר הַגָּ֥ר בְּתוֹכְכֶֽם׃
      27 כִּ֚י אֶת־כָּל־הַתּוֹעֵבֹ֣ת הָאֵ֔ל עָשׂ֥וּ אַנְשֵֽׁי־הָאָ֖רֶץ אֲשֶׁ֣ר לִפְנֵיכֶ֑ם וַתִּטְמָ֖א הָאָֽרֶץ׃
      28 וְלֹֽא־תָקִ֤יא הָאָ֙רֶץ֙ אֶתְכֶ֔ם בְּטַֽמַּאֲכֶ֖ם אֹתָ֑הּ כַּאֲשֶׁ֥ר קָאָ֛ה אֶת־הַגּ֖וֹי אֲשֶׁ֥ר לִפְנֵיכֶֽם׃
      29 כִּ֚י כָּל־אֲשֶׁ֣ר יַעֲשֶׂ֔ה מִכֹּ֥ל הַתּוֹעֵב֖וֹת הָאֵ֑לֶּה וְנִכְרְת֛וּ הַנְּפָשׁ֥וֹת הָעֹשֹׂ֖ת מִקֶּ֥רֶב עַמָּֽם׃
      30 וּשְׁמַרְתֶּ֣ם אֶת־מִשְׁמַרְתִּ֗י לְבִלְתִּ֨י עֲשׂ֜וֹת מֵחֻקּ֤וֹת הַתּֽוֹעֵבֹת֙ אֲשֶׁ֣ר נַעֲשׂ֣וּ לִפְנֵיכֶ֔ם וְלֹ֥א תִֽטַּמְּא֖וּ בָּהֶ֑ם אֲנִ֖י יְהוָ֥ה אֱלֹהֵיכֶֽם׃

      Lévitique 24

      19 וְאִ֕ישׁ כִּֽי־יִתֵּ֥ן מ֖וּם בַּעֲמִית֑וֹ כַּאֲשֶׁ֣ר עָשָׂ֔ה כֵּ֖ן יֵעָ֥שֶׂה לּֽוֹ׃

      Nombres 32

      23 וְאִם־לֹ֤א תַעֲשׂוּן֙ כֵּ֔ן הִנֵּ֥ה חֲטָאתֶ֖ם לַיהוָ֑ה וּדְעוּ֙ חַטַּאתְכֶ֔ם אֲשֶׁ֥ר תִּמְצָ֖א אֶתְכֶֽם׃

      Ruth 2

      12 יְשַׁלֵּ֥ם יְהוָ֖ה פָּעֳלֵ֑ךְ וּתְהִ֨י מַשְׂכֻּרְתֵּ֜ךְ שְׁלֵמָ֗ה מֵעִ֤ם יְהוָה֙ אֱלֹהֵ֣י יִשְׂרָאֵ֔ל אֲשֶׁר־בָּ֖את לַחֲס֥וֹת תַּֽחַת־כְּנָפָֽיו׃

      1 Samuel 24

      20 וְכִֽי־יִמְצָ֥א אִישׁ֙ אֶת־אֹ֣יְב֔וֹ וְשִׁלְּח֖וֹ בְּדֶ֣רֶךְ טוֹבָ֑ה וַֽיהוָה֙ יְשַׁלֶּמְךָ֣ טוֹבָ֔ה תַּ֚חַת הַיּ֣וֹם הַזֶּ֔ה אֲשֶׁ֥ר עָשִׂ֖יתָה לִֽי׃

      2 Chroniques 15

      7 וְאַתֶּ֣ם חִזְק֔וּ וְאַל־יִרְפּ֖וּ יְדֵיכֶ֑ם כִּ֛י יֵ֥שׁ שָׂכָ֖ר לִפְעֻלַּתְכֶֽם׃

      Job 34

      11 כִּ֤י פֹ֣עַל אָ֭דָם יְשַׁלֶּם־ל֑וֹ וּֽכְאֹ֥רַח אִ֝֗ישׁ יַמְצִאֶֽנּוּ׃

      Psaumes 19

      12 גַּֽם־עַ֭בְדְּךָ נִזְהָ֣ר בָּהֶ֑ם בְּ֝שָׁמְרָ֗ם עֵ֣קֶב רָֽב׃

      Psaumes 58

      11 יִשְׂמַ֣ח צַ֭דִּיק כִּי־חָזָ֣ה נָקָ֑ם פְּעָמָ֥יו יִ֝רְחַ֗ץ בְּדַ֣ם הָרָשָֽׁע׃

      Psaumes 62

      12 אַחַ֤ת ׀ דִּבֶּ֬ר אֱלֹהִ֗ים שְׁתַּֽיִם־ז֥וּ שָׁמָ֑עְתִּי כִּ֥י עֹ֝֗ז לֵאלֹהִֽים׃

      Psaumes 94

      1 אֵל־נְקָמ֥וֹת יְהוָ֑ה אֵ֖ל נְקָמ֣וֹת הוֹפִֽיַע׃

      Psaumes 96

      13 לִפְנֵ֤י יְהוָ֨ה ׀ כִּ֬י בָ֗א כִּ֥י בָא֮ לִשְׁפֹּ֪ט הָ֫אָ֥רֶץ יִשְׁפֹּֽט־תֵּבֵ֥ל בְּצֶ֑דֶק וְ֝עַמִּ֗ים בֶּאֱמוּנָתֽוֹ׃

      Psaumes 98

      9 לִֽפְֽנֵי־יְהוָ֗ה כִּ֥י בָא֮ לִשְׁפֹּ֪ט הָ֫אָ֥רֶץ יִשְׁפֹּֽט־תֵּבֵ֥ל בְּצֶ֑דֶק וְ֝עַמִּ֗ים בְּמֵישָׁרִֽים׃

      Psaumes 103

      1 לְדָוִ֨ד ׀ בָּרֲכִ֣י נַ֭פְשִׁי אֶת־יְהוָ֑ה וְכָל־קְ֝רָבַ֗י אֶת־שֵׁ֥ם קָדְשֽׁוֹ׃
      2 בָּרֲכִ֣י נַ֭פְשִׁי אֶת־יְהוָ֑ה וְאַל־תִּ֝שְׁכְּחִ֗י כָּל־גְּמוּלָֽיו׃
      3 הַסֹּלֵ֥חַ לְכָל־עֲוֺנֵ֑כִי הָ֝רֹפֵ֗א לְכָל־תַּחֲלֻאָֽיְכִי׃
      4 הַגּוֹאֵ֣ל מִשַּׁ֣חַת חַיָּ֑יְכִי הַֽ֝מְעַטְּרֵ֗כִי חֶ֣סֶד וְרַחֲמִֽים׃
      5 הַמַּשְׂבִּ֣יַע בַּטּ֣וֹב עֶדְיֵ֑ךְ תִּתְחַדֵּ֖שׁ כַּנֶּ֣שֶׁר נְעוּרָֽיְכִי׃
      6 עֹשֵׂ֣ה צְדָק֣וֹת יְהוָ֑ה וּ֝מִשְׁפָּטִ֗ים לְכָל־עֲשׁוּקִֽים׃
      7 יוֹדִ֣יעַ דְּרָכָ֣יו לְמֹשֶׁ֑ה לִבְנֵ֥י יִ֝שְׂרָאֵ֗ל עֲלִילֽוֹתָיו׃
      8 רַח֣וּם וְחַנּ֣וּן יְהוָ֑ה אֶ֖רֶךְ אַפַּ֣יִם וְרַב־חָֽסֶד׃
      9 לֹֽא־לָנֶ֥צַח יָרִ֑יב וְלֹ֖א לְעוֹלָ֣ם יִטּֽוֹר׃
      10 לֹ֣א כַ֭חֲטָאֵינוּ עָ֣שָׂה לָ֑נוּ וְלֹ֥א כַ֝עֲוֺנֹתֵ֗ינוּ גָּמַ֥ל עָלֵֽינוּ׃
      11 כִּ֤י כִגְבֹ֣הַּ שָׁ֭מַיִם עַל־הָאָ֑רֶץ גָּבַ֥ר חַ֝סְדּ֗וֹ עַל־יְרֵאָֽיו׃
      12 כִּרְחֹ֣ק מִ֭זְרָח מִֽמַּֽעֲרָ֑ב הִֽרְחִ֥יק מִ֝מֶּ֗נּוּ אֶת־פְּשָׁעֵֽינוּ׃
      13 כְּרַחֵ֣ם אָ֭ב עַל־בָּנִ֑ים רִחַ֥ם יְ֝הוָ֗ה עַל־יְרֵאָֽיו׃
      14 כִּי־ה֖וּא יָדַ֣ע יִצְרֵ֑נוּ זָ֝כ֗וּר כִּי־עָפָ֥ר אֲנָֽחְנוּ׃
      15 אֱ֭נוֹשׁ כֶּחָצִ֣יר יָמָ֑יו כְּצִ֥יץ הַ֝שָּׂדֶ֗ה כֵּ֣ן יָצִֽיץ׃
      16 כִּ֤י ר֣וּחַ עָֽבְרָה־בּ֣וֹ וְאֵינֶ֑נּוּ וְלֹא־יַכִּירֶ֖נּוּ ע֣וֹד מְקוֹמֽוֹ׃
      17 וְחֶ֤סֶד יְהוָ֨ה ׀ מֵעוֹלָ֣ם וְעַד־ע֭וֹלָם עַל־יְרֵאָ֑יו וְ֝צִדְקָת֗וֹ לִבְנֵ֥י בָנִֽים׃
      18 לְשֹׁמְרֵ֥י בְרִית֑וֹ וּלְזֹכְרֵ֥י פִ֝קֻּדָ֗יו לַעֲשׂוֹתָֽם׃
      19 יְֽהוָ֗ה בַּ֭שָּׁמַיִם הֵכִ֣ין כִּסְא֑וֹ וּ֝מַלְכוּת֗וֹ בַּכֹּ֥ל מָשָֽׁלָה׃
      20 בָּרֲכ֥וּ יְהוָ֗ה מַלְאָ֫כָ֥יו גִּבֹּ֣רֵי כֹ֭חַ עֹשֵׂ֣י דְבָר֑וֹ לִ֝שְׁמֹ֗עַ בְּק֣וֹל דְּבָרֽוֹ׃
      21 בָּרֲכ֣וּ יְ֭הוָה כָּל־צְבָאָ֑יו מְ֝שָׁרְתָ֗יו עֹשֵׂ֥י רְצוֹנֽוֹ׃
      22 בָּרֲכ֤וּ יְהוָ֨ה ׀ כָּֽל־מַעֲשָׂ֗יו בְּכָל־מְקֹמ֥וֹת מֶמְשַׁלְתּ֑וֹ בָּרֲכִ֥י נַ֝פְשִׁ֗י אֶת־יְהוָֽה׃

      Psaumes 137

      8 בַּת־בָּבֶ֗ל הַשְּׁד֫וּדָ֥ה אַשְׁרֵ֥י שֶׁיְשַׁלֶּם־לָ֑ךְ אֶת־גְּ֝מוּלֵ֗ךְ שֶׁגָּמַ֥לְתְּ לָֽנוּ׃

      Proverbes 11

      18 רָשָׁ֗ע עֹשֶׂ֥ה פְעֻלַּת־שָׁ֑קֶר וְזֹרֵ֥עַ צְ֝דָקָ֗ה שֶׂ֣כֶר אֱמֶֽת׃
      19 כֵּן־צְדָקָ֥ה לְחַיִּ֑ים וּמְרַדֵּ֖ף רָעָ֣ה לְמוֹתֽוֹ׃
      20 תּוֹעֲבַ֣ת יְ֭הוָה עִקְּשֵׁי־לֵ֑ב וּ֝רְצוֹנ֗וֹ תְּמִ֣ימֵי דָֽרֶךְ׃
      21 יָ֣ד לְ֭יָד לֹא־יִנָּ֣קֶה רָּ֑ע וְזֶ֖רַע צַדִּיקִ֣ים נִמְלָֽט׃
      22 נֶ֣זֶם זָ֭הָב בְּאַ֣ף חֲזִ֑יר אִשָּׁ֥ה יָ֝פָ֗ה וְסָ֣רַת טָֽעַם׃
    • Genèse 3

      Genèse 4

      1

      La naissance, le travail et la vie spirituelle de Caïn et d'Abel. (Genèse 4:1-7)
      Caïn tue Abel, la malédiction de Caïn. (Genèse 4:8-15)
      La conduite de Caïn, sa famille. (Genèse 4:16-18)
      Lémec et ses femmes, L'habileté des descendants de Caïn. (Genèse 4:19-24)
      La naissance d'un autre fils et petit fils d'Adam. (Genèse 4:25,26)

      Quand Caïn est né, Ève a dit : « J'ai acquis un homme avec l'Eternel ». Elle pensa peut être que cette naissance représentait la semence promise ce qui aurait pu vraiment la désappointer. Abel signifie « vanité ». Quand elle a pensé avoir la semence promise avec Caïn, dont le nom signifie « possession », l'arrivée de ce deuxième fils lui a donné des pensées vaniteuses. Notez bien que chacun de ses fils avait sa vocation. C'est la volonté de Dieu que chacun, ici bas, ait une tâche à accomplir. Les parents devraient enseigner à leurs enfants cette notion du travail. « Donnez-leur une bible et une vocation » disait un certain Mr. Dod, et Dieu sera avec eux. On peut croire que Dieu, après la chute, ait commandé à Adam de faire couler le sang des animaux innocents et qu'après leur mort, de brûler ce qui restait de leur corps. Une telle punition était déjà préfigurée, à savoir que les pécheurs méritent de subir la mort physique et la colère divine, bien représentées par l'image des souffrances de Christ. Il faut remarquer que l'adoration divine n'était pas quelque chose de nouveau. Cela existait dès les temps anciens et c'était une excellente pratique, Jer 6:16. Les offrandes de Caïn et d'Abel étaient fort différentes. Caïn a montré qu'il avait un cœur fier et incrédule, ce qui a fait rejeter son offrande. Abel s'est approché de son Dieu, en tant que pécheur, avec un sacrifice rempli d'humilité, de sincérité et d'obéissance.

      Ayant ainsi recherché le bénéfice de la Grâce, au travers de la Semence promise, son sacrifice a été tel que Dieu l'a accepté. Abel a offert ce sacrifice par la foi, à l'inverse de Caïn, Heb 11:4. Il s'est trouvé de tout temps deux sortes d'adorateurs, tels Caïn et Abel ; d'une part, il y a ceux, qui comme Caïn sont fiers et méprisent les méthodes indiquées par l'Évangile et tentent de plaire à Dieu en suivant leur propre imagination ; d'autre part, on trouve d'humbles croyants, suivant de près le chemin divin qui leur a été révélé. Caïn a cédé à sa colère envers Abel. Il a été animé d'un mauvais esprit, à savoir le mécontentement et la rébellion contre Dieu.

      Celui-ci constate avec tristesse les passions qui sont inhérentes à nos péchés. Il n'y a aucune colère, envie ou convoitise qui ne puisse échapper à Sa vue.

      Le Seigneur n'a pu, hélas, que constater la rébellion de l'homme ; ce dernier aurait pu revenir dans le droit chemin tout en étant bien accepté par Dieu. Certains interprètent cela comme une invitation à s'approcher du trône de la grâce. « Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage ; et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui ».

      Le mot « péché » signifie à la fois péché, mais aussi, sacrifice pour le péché. « Quoi que tu n'aies pas pratiqué le bien, ne désespère pas ; le remède est à la portée de ta main ».

      Christ s'étant volontairement offert pour nos péchés, se tient à la porte, Apocalypse 3:20. Et ceux qui n'ouvrent pas la porte pour pouvoir bénéficier de l'offre de rédemption du péché, ne méritent que la mort. Le fait que Dieu ait accepté l'offrande d'Abel n'a changé en rien le droit d'aînesse de Caïn. Pourquoi Caïn s'est-il donc mis tant en colère ? Le péché avive les discordes et les vanités, il ne peut que fausser l'impartialité de nos jugements.

      8 La malice du cœur finit par pousser au meurtre. Caïn a attaqué Abel, son propre frère, le fils de sa mère, celui qu'il aurait dû aimer, ce jeune frère, qui lui, ne lui avait jamais fait de mal. Un des rôles de Caïn était de protéger Abel. Quelle fatalité, le péché de nos premiers parents a pu entraîner et quelle colère se trouvait alors dans les cœurs ! Observez l'orgueil et l'incrédulité de Caïn. Il nia son crime, comme s'il pouvait le dissimuler devant Dieu. Il tenta de couvrir un meurtre délibéré, par un mensonge. Le meurtre est un péché que l'on ne peut cacher. Le sang appelle le sang ; le sang de la victime crie après celui du meurtrier.

      Qui peut connaître les conséquences et le poids d'une sentence divine ? Elle peut nous atteindre n'importe où et nous blesser profondément. Seuls sont en Christ ceux qui sont rachetés, ils hériteront de nombreuses bénédictions. Caïn a été maudit sur la terre. Il a été puni là même où il a exécuté son crime et où il avait placé son cœur. Chaque créature nous apporte ce en quoi Dieu l'a façonnée, soit du réconfort soit une croix à porter, soit une bénédiction ou une malédiction. Le cœur du méchant disperse ce contexte de malédiction tout autour de lui. Caïn ne s'est pas plaint de son péché, mais de sa punition. Il faut avoir une grande dureté de cœur pour être davantage affecté par ses souffrances que par ses péchés. Dieu fait preuve de sagesse et de sainteté en prolongeant la vie même des méchants.

      Il serait vain de chercher à savoir quel genre de marque portait Caïn. Il devait être connu, à la fois, pour son infamie et par la protection que Dieu lui avait procurée afin de ne pas être tué. Abel même mort, témoignait de sa souffrance. Il dénonçait la faute hideuse du meurtrier en nous avertissant qu'il est bon de tuer la colère dès qu'elle naît et en nous enseignant qu'il est profitable de rester sur la voie de la droiture. Il nous montre aussi qu'il existe une vie éternelle future où l'on trouvera toutes les récompenses, au travers de la foi en Christ et de son sacrifice réconciliateur. Il nous parle également de l'excellence de la foi dans le sacrifice et dans le sang de l'Agneau de Dieu. Abel a été massacré par Caïn car les œuvres de ce dernier étaient mauvaises, à l'inverse de celles du premier qui n'étaient que droiture, 1Jean 3:12. C'est aussi la conséquence de l'inimitié entre la Semence de la femme et celle du serpent ; cette guerre a tout détruit. Et nous sommes tous concernés par ce combat, nous ne sommes pas neutres ; notre Maître a déclaré : « celui qui n'est pas avec moi, est contre moi ».

      Engageons-nous fermement sur la voie de la vérité et de la droiture, contre Satan !

      16 Caïn a rejeté toute notion de crainte envers Dieu et, de plus, n'a même pas observé Ses préceptes. Les professeurs hypocrites, qui dissimulent ou traitent à la légère les enseignements divins, sont de ce fait, abandonnés à eux-mêmes, dans des théories grotesques et scandaleuses. Ils rejettent ainsi cette forme de piété, dont ils nient d'ailleurs toute puissance originale, à leur grande honte. Caïn s'est éloigné de la présence divine, et nous pouvons constater qu'il n'a jamais tenté de s'en rapprocher à nouveau, pour son plus grand bien. L'endroit où Caïn habitait s'appelait le « pays de Nod », ce qui signifie « secouant » ou « tremblant » ; cela montre l'agitation et le manque de paix de son esprit, il s'agissait en fait d'un « endroit où l'on vagabonde ».

      Ceux qui s'éloignent de Dieu ne peuvent trouver un vrai repos, quel que soit l'endroit où ils se trouvent. Ceux qui, sur terre, aspirent à la cité céleste, choisissent de demeurer dans des tabernacles ou dans des tentes ; Caïn, lui, n'a pas recherché ce genre de cité, mais s'est orienté vers ce qui est terrestre.

      Il en est de même pour ceux qui sont maudits par Dieu et qui cherchent par eux-mêmes à s'établir et à satisfaire leurs convoitises ici-bas.

      19 Une des premières fautes de la descendance de Caïn a été d'avoir transgressé la loi du mariage. Jusqu'ici, un homme n'avait qu'une femme à la fois ; Lémec, par contre, en prit deux. Les choses du monde sont les seules qui soient charnelles et les méchants y placent tout leur cœur et s'y attachent. Il en était ainsi au temps de Caïn : on trouvait des bergers, des musiciens, mais aucun qui soit fidèle en la foi. Il y en avait qui étaient capables d'enseigner le travail du bronze et de l'acier, mais aucun n'était apte à enseigner la connaissance de l'Eternel : on savait comment s'enrichir ou comment devenir puissant et joyeux ; mais, au sujet de Dieu, de la crainte qu'on devait éprouver à Son égard, de Son service, c'était l'ignorance. Les choses de ce monde accaparent toutes les pensées.

      Lémec s'était fait des ennemis. Il a comparé sa conduite à celle de ses ancêtres, en particulier Caïn ; il s'est trouvé plus juste que tous ces criminels. Il semble qu'il ait abusé de la patience divine en pensant que par le fait d'avoir épargné Caïn, l'Éternel laisserait finalement le péché impuni.

      25 Nos premiers parents ont été réconfortés dans leur affliction par la naissance d'un fils, dont le nom, Seth, signifie « établi » ou « placé » ; de cette descendance, l'humanité a continué sa lignée jusqu'à la fin des temps, en particulier, avec le Messie.

      Alors qu'avec Caïn, le vagabond, l'apostasie est née, au contraire, avec Seth, la véritable future lignée de l'église a réellement débuté. En Christ et son église, se trouve le seul et vrai fondement.

      Seth a marché dans les pas de son frère martyr, Abel ; il a été animé d'une grande foi, et d'une vraie droiture vis-à-vis de notre Dieu et de notre Sauveur Jésus Christ, en devenant par là le témoin vivant de la grâce divine et de l'influence du Saint Esprit.

      Dieu a donné à Adam et Ève une nouvelle possibilité de pratique religieuse au sein de leur famille. Les adorateurs de Dieu ont alors vraiment commencé à s'investir dans la religion ; certains ont même réagi contre la méchanceté qui régnait à cette époque dans le monde environnant.

      Plus les autres sont mauvais, plus nous nous devons d'exercer le bien, avec le plus grand zèle. C'est alors que l'on pourra distinguer la différence entre celui qui, sauvé, recherche la sainteté et celui qui se laisse aller, selon son propre gré, ici-bas.

      Genèse 15

      1

      ieu encourage Abram. (Genèse 15:1)
      La promesse divine, Abram est justifié par la foi. (Genèse 15:2-6)
      Dieu promet de donner Canaan à la descendance d'Abram. (Genèse 15:7-11)
      La promesse confirmée dans une vision. (Genèse 15:12-16)
      La promesse confirmée par un signe. (Genèse 15:17-21)

      Dieu promet pour toujours à Abram la sécurité et le bonheur. « Je suis ton bouclier » ; autrement dit, Je suis un bouclier pour toi, qui t'accompagne réellement. La prise en considération de Dieu, vu en tant que bouclier toujours disponible, place les siens en sécurité, les entoure, les protège de tout mal et de toute crainte, les prédisposant à la méditation.

      Exode 20

      Exode 21

      Lévitique 18

      1

      Les mariages illégaux et les convoitises de la chair.

      - Nous trouvons dans ce texte les lois qui s'opposent aux corruptions païennes. Nous avons également toute la législation concernant l'inceste, les mauvais désirs et les penchants barbares ; ces déviations n'ont pu que mener les Cananéens à la ruine. Dieu donne dans ce passage un ensemble de préceptes moraux. Se conformer aux ordonnances divines, en les respectant constamment, est la meilleure prévention contre le péché. Seule la grâce de Dieu peut nous mettre en sûreté ; mais nous ne pourrons en bénéficier que si nous nous conformons aux préceptes divins. Dieu ne nous laissera pas alors errer dans les convoitises du cœur, Il fera tout pour que nous nous en éloignions.

      Lévitique 24

      Nombres 32

      Ruth 2

      1 Samuel 24

      2 Chroniques 15

      Job 34

      Psaumes 19

      Psaumes 58

      Psaumes 62

      Psaumes 94

      1

      Le danger et la folie des persécuteurs. (Psaumes 94:1-11)
      La consolation et la paix des persécutés. (Psaumes 94:12-23)

      Nous pouvons appeler Dieu avec une certaine hardiesse, car Il est le Juge tout-puissant devant lequel tout homme doit comparaître. Que cette pensée puisse encourager ceux qui souffrent beaucoup, en supportant la douleur en silence, remettant eux-mêmes toutes choses devant Celui qui juge avec droiture. Ces paroles sont prophétiques, elles parlent de terreur pour les fils de la violence. Il viendra un jour où tous ceux qui auront, en compagnie des pécheurs, blasphémé contre Dieu, contre Sa vérité et contre Son peuple, devront rendre des comptes. Il serait difficile de croire, si nous ne témoignions pas, que des millions de créatures qui vivent, se déplacent, parlent, entendent, comprennent et ne font que leur propre volonté, puissent agir comme si Dieu était incapable de punir tous les abus commis. Comme toute la connaissance vient de Dieu, il ne fait aucun doute qu'Il connaît toutes les pensées des hommes, qu'Il connaît tout ce que le cœur est capable d'imaginer en permanence dans le domaine de l'iniquité et du mal.

      Même dans les bonnes pensées se trouvent des traces de vanité. Cela nous montre qu'il nous faut rester vigilant envers nous-mêmes, car Dieu observe tout, soigneusement. Nos pensées sont, pour Dieu, de véritables paroles.

      Psaumes 96

      Psaumes 98

      Psaumes 103

      1

      Exhortation à louer Dieu pour sa miséricorde. (Psaumes 103:1-5)
      Exhortation pour l'église et pour tous les hommes. (Psaumes 103:6-14)
      Pour la constance de sa miséricorde. (Psaumes 103:15-18)
      Pour le gouvernement du monde. (Psaumes 103:19-22)

      Par le pardon du péché, à cause de la faveur de Dieu, notre iniquité est écartée pour laisser place à des choses meilleures. Notons bien la valeur de la grâce : alors que nous étions pécheurs nous avons été pardonnés ; et où le péché a abondé, le pardon a surabondé ! Dieu pardonne encore, si du moins nous lui présentons nos péchés et si nous nous repentons.

      Le corps subit la triste conséquence du péché d'Adam, étant sujet à bon nombre d'infirmités ; il en est de même pour l'âme. Christ est le seul qui puisse pardonner tous nos péchés ; Il est le seul qui puisse guérir toutes nos infirmités. Et la personne qui est guérie de son péché possède une réelle assurance d'être pardonnée. Quand Dieu, par la grâce et le réconfort de son Esprit, rétablit son peuple de son déclin, il lui donne les prémices d'une nouvelle vie, éternelle, pleine de joie ; les siens peuvent dire alors : « Il reviendra aux jours de sa jeunesse ». Job 33:25.

      6 Dieu est réellement bon en toutes choses : Il exerce, en particulier, sa bonté envers Israël. Il s'est révélé personnellement à ce peuple et lui a montré Sa grâce. Par les chemins que les enfants d'Israël ont parcourus, nous pouvons comprendre Ses préceptes, Ses promesses, les buts qu'Il nous donne et les voies que nous devons suivre ; Il a toujours été plein de compassion. Combien sont différents de Dieu ceux qui pratiquent la réprimande à chaque occasion et qui ne savent pas s'arrêter !

      Que deviendrions-nous si Dieu se conduisait de la même manière avec nous ? L'Écriture nous dit que la miséricorde divine est inépuisable, et nous avons tous expérimenté cette vérité. Un père a pitié de ses enfants lorsque leurs connaissances sont faibles et il les enseigne ; il éprouve de la pitié lorsqu'ils peinent et il les soutient ; il en est de même lorsqu'ils sont malades et il les réconforte ; quand ils sont tombés, il les aide à se relever ; il leur pardonne lorsqu'ils ont désobéi ; quand ils ont tort, il les remet sur le droit chemin : il en est ainsi avec le Seigneur qui a pitié de ceux qui le craignent. Pourquoi une telle pitié ? Il considère la fragilité de nos corps et la folie de nos âmes, à quel point nous pouvons être petits et pouvons peu supporter ; en toutes choses, Sa compassion se révèle.

      15 Combien la vie de l'homme est courte et incertaine ! Une fleur de jardin est choisie pour sa beauté et on lui souhaite une longue durée de vie en la plaçant souvent le long d'un mur et en lui prodiguant tout le soin nécessaire ; mais la fleur des champs, comparée ici à la vie, n'est pas seulement exposée à la flétrissure naturelle, elle endure en plus la froidure et risque d'être piétinée par les bêtes des champs. Il en est ainsi pour l'homme. Dieu en est conscient et en éprouve de la pitié et de la considération. La miséricorde divine est supérieure à la vie, cette dernière ayant toujours une fin. Sa droiture et la véracité de Ses promesses s'appliqueront à ses enfants et à leur descendance, pour peu qu'ils suivent les pas et la piété de leurs pères. Alors la bénédiction divine les préservera.
      19 C'est Lui qui a tout fait, dirigé toutes choses et ce, par la voix de Sa Parole. Il prédispose toute personne et régit toutes choses en vue de Sa propre gloire. Il y a tout un monde de saints anges qui le loue en permanence. Que toutes ses œuvres le glorifient. Toutes ces choses auraient été l'objet de notre ravissement permanent si nous n'étions pas des créatures déchues par le péché. Mais cela peut le devenir si nous passons par la nouvelle naissance. Il en sera ainsi éternellement dans les cieux ; nous ne possèderons toutefois cette joie parfaite que lorsque nous prendrons un plaisir permanent dans une complète obéissance à notre Dieu. Et que les sentiments de chaque cœur régénéré soient « mon âme, bénis l'Éternel » !

      Psaumes 137

      Proverbes 11

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