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ROUE

(Hébr. ôphan, rac. tourner ?; galgal, rac. rouler ; grec trokhos, rac. courir.) La Bible désigne indifféremment par ces termes plusieurs sortes de roues.

I Sens propre.

1.

ROUES DE CHARS (voir ce mot). Les plus souvent mentionnées sont celles des chars de guerre (Ex 14:25, Esa 5:28, Jer 47:3, Eze 26:10, Na 3:2) et des chariots de l'agriculture (Esa 28:27 et suivant). A leur fabrication est comparée celle des « socles », d'airain et de métal fondu, destinés à porter les cuves dans le Temple de Salomon (1Ro 7:30,32 et suivant) ; ces roues, « faites comme celles d'un char », se composaient d'un essieu (le sens du terme hébreu est douteux), de rais ou rayons, fixés au moyeu et à la jante, sans doute au nombre de six ou de huit comme pour les chars de guerre d'Egypte et d'Assyrie (voir t. I, fig. 16 et 32). Il s'agit ici, d'ailleurs, de roues perfectionnées, car les chariots primitifs ont toujours eu d'abord des roues pleines, simples sections de troncs d'arbres (voir Gens et Choses de Pal., fig. 49).

2.

AUTRES ROUES. On peut citer encore : les roues ou poulies, facilitant le transport des seaux et godets des citernes ou des puits (voir Citerne, 2) ; qu'elle soit petite et tournée à la main, comme celle qu'on voit aujourd'hui au puits de Jacob, près de Naplouse, ou à l'un des puits de Béer-Séba, ou qu'elle soit grande et déplacée par une bête de somme, âne ou chameau, si la roue se casse l'eau n'est plus accessible ; (Ec 12:8, image de la mort soudaine)

--La roue du potier, plus exactement appelée un tour (Jer 18:3, Sir 38:29), et décrite dans notre art. Poterie. Tous les genres de roues énumérés ici se trouvent mentionnés dans les papyrus d'Egypte, innombrables témoins de la vie publique en Orient quelques siècles avant ou après l'ère chrétienne.

Pour le supplice de la « roue », voir Crimes, délits et peines.

II Sens figurés.

1.

IMAGES DIVERSES. L'emploi des roues du chariot pour fouler le grain en fait un emblème de châtiment et de répression (Pr 20:26, cf. Esa 28:27 et suivant).

--La roue qui tourne à vide représente l'esprit du sot.

--Dans (Sir 33:5) Jas 3:6, « le cours de la vie », qu'enflamme la langue, est litt. « la roue de la naissance » (grec génèseôs). Cette image peu claire « se retrouve chez Anacréon, Hérodote, Platon, Euripide » (Bbl. Cent.) ; un fragment interpolé dans le second Oracle sibyllin dit : « La souffrance est commune à tous, la vie est comme une roue, et le sort est incertain » (II, 87). Aussi a-t-on vu parfois dans ce passage de Jacques une allusion à des successions d'existences, d'après quelque philosophie de métempsycose (cf. la loi hindoue du Karma). Il se peut aussi que l'auteur chrétien d'origine juive pensât plus simplement à la création de la vie d'après la Genèse, et à quelque image de la vie sous la forme d'un char comme le chariot d'Ézéchiel (ci-dessous, parag. 2) : les roues, symbole de mouvement et d'activité, s'immobilisent quand le char de la vie a pris feu. Au reste, d'où que provienne l'image, le sens général en est clair : la mauvaise langue met le feu au cours de la vie.

2.

ROUES DU « CHARIOT D'ÉZECHIEL ». On a indiqué, dans l'article Char, l'idée générale de cette vision symbolique de Eze 1, reprise en Eze 10 (voir aussi Chérubin) : descriptions des plus compliquées, de valeur nullement picturale, mais purement idéale, et dont le texte obscur semble être çà et là plus ou moins altéré. L'image du char, constitué par le carré ultra-mobile des « êtres vivants » ailés, ou chérubins (Eze 1:9,14), évoque logiquement celle des quatre roues (Eze 1:15,21). Ces deux images doivent probablement être tenues pour successives et non pour juxtaposées : les roues apparaissent comme indépendantes des chérubins (1:15,18), mais en harmonie parfaite avec eux (Eze 1:19,21 10:12) par l'animation due au même Esprit (Eze 1:20 et suivant). Elles ont l'éclat d'une pierre précieuse (la pierre de Tarsis [la topaze ? ] était le symbole de la lumière) et une forme mystérieuse de roues entrelacées, sans doute sorte de sphère leur permettant de circuler instantanément dans tous les sens, à la façon du zigzag de l'éclair, (cf. Eze 1:14) sans les détours que les changements de direction imposent à un attelage (Eze 1:15-17). D'où leur nom : « Tourbillons rapides » (Eze 10:13). Cette extrême mobilité des roues symbolise l'omniprésence de Dieu ; leur hauteur gigantesque, son omnipotence ; les yeux tout autour de leurs jantes, son omniscience (Eze 1:18) ; le feu (voir ce mot) et les charbons ardents qui les environnent, sa sainteté (Eze 10 2,6). C'est cette révélation de Jéhovah, reçue par le jeune Ézéchiel (voir ce mot) dans le pays de l'exil, qui le bouleversa par sa nouveauté et fut le point de départ de sa vocation de prophète (ch. 1-3) ; c'est la vision significative que le Siracide a retenue de son livre (Sir 49:8).

Il n'est pas inutile de rappeler ici que la roue à rayons, dans les temps préhistoriques et tout spécialement dans la civilisation suméro-akkadienne, au pays de Babylonie, a été le symbole de la divinité, représentant une sorte d'idéogramme du soleil. Quand on en vint à diviniser les rois à partir du III e millénaire, la roue à rayons parut à côté de leur nom comme signe divin (ex. : Naram-Sin d'Akkad au XXVI e siècle et les souverains des XXI° et XXII° siècles).

Certains éléments de la vision d'Ézéchiel entreront dans celles de Daniel. (cf. Da 7:9) L'apocalyptique juive plus tardive fera des Roues des personnifications tout à fait distinctes des Chérubins et Séraphins : elles constituent à côté de ceux-ci une classe particulière d'anges dans le livre éthiopien d'Hénoc (61:10 70:7). Jn L.

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      Ezéchiel 1

      1 וַיְהִ֣י ׀ בִּשְׁלֹשִׁ֣ים שָׁנָ֗ה בָּֽרְבִיעִי֙ בַּחֲמִשָּׁ֣ה לַחֹ֔דֶשׁ וַאֲנִ֥י בְתֽוֹךְ־הַגּוֹלָ֖ה עַל־נְהַר־כְּבָ֑ר נִפְתְּחוּ֙ הַשָּׁמַ֔יִם וָאֶרְאֶ֖ה מַרְא֥וֹת אֱלֹהִֽים׃
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      9 חֹֽבְרֹ֛ת אִשָּׁ֥ה אֶל־אֲחוֹתָ֖הּ כַּנְפֵיהֶ֑ם לֹא־יִסַּ֣בּוּ בְלֶכְתָּ֔ן אִ֛ישׁ אֶל־עֵ֥בֶר פָּנָ֖יו יֵלֵֽכוּ׃
      10 וּדְמ֣וּת פְּנֵיהֶם֮ פְּנֵ֣י אָדָם֒ וּפְנֵ֨י אַרְיֵ֤ה אֶל־הַיָּמִין֙ לְאַרְבַּעְתָּ֔ם וּפְנֵי־שׁ֥וֹר מֵֽהַשְּׂמֹ֖אול לְאַרְבַּעְתָּ֑ן וּפְנֵי־נֶ֖שֶׁר לְאַרְבַּעְתָּֽן׃
      11 וּפְנֵיהֶ֕ם וְכַנְפֵיהֶ֥ם פְּרֻד֖וֹת מִלְמָ֑עְלָה לְאִ֗ישׁ שְׁ֚תַּיִם חֹבְר֣וֹת אִ֔ישׁ וּשְׁתַּ֣יִם מְכַסּ֔וֹת אֵ֖ת גְּוִיֹתֵיהֶֽנָה׃
      12 וְאִ֛ישׁ אֶל־עֵ֥בֶר פָּנָ֖יו יֵלֵ֑כוּ אֶ֣ל אֲשֶׁר֩ יִֽהְיֶה־שָׁ֨מָּה הָר֤וּחַ לָלֶ֙כֶת֙ יֵלֵ֔כוּ לֹ֥א יִסַּ֖בּוּ בְּלֶכְתָּֽן׃
      13 וּדְמ֨וּת הַחַיּ֜וֹת מַרְאֵיהֶ֣ם כְּגַחֲלֵי־אֵ֗שׁ בֹּֽעֲרוֹת֙ כְּמַרְאֵ֣ה הַלַּפִּדִ֔ים הִ֕יא מִתְהַלֶּ֖כֶת בֵּ֣ין הַחַיּ֑וֹת וְנֹ֣גַהּ לָאֵ֔שׁ וּמִן־הָאֵ֖שׁ יוֹצֵ֥א בָרָֽק׃
      14 וְהַחַיּ֖וֹת רָצ֣וֹא וָשׁ֑וֹב כְּמַרְאֵ֖ה הַבָּזָֽק׃
      15 וָאֵ֖רֶא הַחַיּ֑וֹת וְהִנֵּה֩ אוֹפַ֨ן אֶחָ֥ד בָּאָ֛רֶץ אֵ֥צֶל הַחַיּ֖וֹת לְאַרְבַּ֥עַת פָּנָֽיו׃
      16 מַרְאֵ֨ה הָאוֹפַנִּ֤ים וּמַעֲשֵׂיהֶם֙ כְּעֵ֣ין תַּרְשִׁ֔ישׁ וּדְמ֥וּת אֶחָ֖ד לְאַרְבַּעְתָּ֑ן וּמַרְאֵיהֶם֙ וּמַ֣עֲשֵׂיהֶ֔ם כַּאֲשֶׁ֛ר יִהְיֶ֥ה הָאוֹפַ֖ן בְּת֥וֹךְ הָאוֹפָֽן׃
      17 עַל־אַרְבַּ֥עַת רִבְעֵיהֶ֖ן בְּלֶכְתָּ֣ם יֵלֵ֑כוּ לֹ֥א יִסַּ֖בּוּ בְּלֶכְתָּֽן׃
      18 וְגַ֨בֵּיהֶ֔ן וְגֹ֥בַהּ לָהֶ֖ם וְיִרְאָ֣ה לָהֶ֑ם וְגַבֹּתָ֗ם מְלֵאֹ֥ת עֵינַ֛יִם סָבִ֖יב לְאַרְבַּעְתָּֽן׃
      19 וּבְלֶ֙כֶת֙ הַֽחַיּ֔וֹת יֵלְכ֥וּ הָאוֹפַנִּ֖ים אֶצְלָ֑ם וּבְהִנָּשֵׂ֤א הַֽחַיּוֹת֙ מֵעַ֣ל הָאָ֔רֶץ יִנָּשְׂא֖וּ הָאוֹפַנִּֽים׃
      20 עַ֣ל אֲשֶׁר֩ יִֽהְיֶה־שָּׁ֨ם הָר֤וּחַ לָלֶ֙כֶת֙ יֵלֵ֔כוּ שָׁ֥מָּה הָר֖וּחַ לָלֶ֑כֶת וְהָאוֹפַנִּ֗ים יִנָּשְׂאוּ֙ לְעֻמָּתָ֔ם כִּ֛י ר֥וּחַ הַחַיָּ֖ה בָּאוֹפַנִּֽים׃
      21 בְּלֶכְתָּ֣ם יֵלֵ֔כוּ וּבְעָמְדָ֖ם יַֽעֲמֹ֑דוּ וּֽבְהִנָּשְׂאָ֞ם מֵעַ֣ל הָאָ֗רֶץ יִנָּשְׂא֤וּ הָאֽוֹפַנִּים֙ לְעֻמָּתָ֔ם כִּ֛י ר֥וּחַ הַחַיָּ֖ה בָּאוֹפַנִּֽים׃
      22 וּדְמ֞וּת עַל־רָאשֵׁ֤י הַחַיָּה֙ רָקִ֔יעַ כְּעֵ֖ין הַקֶּ֣רַח הַנּוֹרָ֑א נָט֥וּי עַל־רָאשֵׁיהֶ֖ם מִלְמָֽעְלָה׃
      23 וְתַ֙חַת֙ הָרָקִ֔יעַ כַּנְפֵיהֶ֣ם יְשָׁר֔וֹת אִשָּׁ֖ה אֶל־אֲחוֹתָ֑הּ לְאִ֗ישׁ שְׁתַּ֤יִם מְכַסּוֹת֙ לָהֵ֔נָּה וּלְאִ֗ישׁ שְׁתַּ֤יִם מְכַסּוֹת֙ לָהֵ֔נָּה אֵ֖ת גְּוִיֹּתֵיהֶֽם׃
      24 וָאֶשְׁמַ֣ע אֶת־ק֣וֹל כַּנְפֵיהֶ֡ם כְּקוֹל֩ מַ֨יִם רַבִּ֤ים כְּקוֹל־שַׁדַּי֙ בְּלֶכְתָּ֔ם ק֥וֹל הֲמֻלָּ֖ה כְּק֣וֹל מַחֲנֶ֑ה בְּעָמְדָ֖ם תְּרַפֶּ֥ינָה כַנְפֵיהֶֽן׃
      25 וַיְהִי־ק֕וֹל מֵעַ֕ל לָרָקִ֖יעַ אֲשֶׁ֣ר עַל־רֹאשָׁ֑ם בְּעָמְדָ֖ם תְּרַפֶּ֥ינָה כַנְפֵיהֶֽן׃
      26 וּמִמַּ֗עַל לָרָקִ֙יעַ֙ אֲשֶׁ֣ר עַל־רֹאשָׁ֔ם כְּמַרְאֵ֥ה אֶֽבֶן־סַפִּ֖יר דְּמ֣וּת כִּסֵּ֑א וְעַל֙ דְּמ֣וּת הַכִּסֵּ֔א דְּמ֞וּת כְּמַרְאֵ֥ה אָדָ֛ם עָלָ֖יו מִלְמָֽעְלָה׃
      27 וָאֵ֣רֶא ׀ כְּעֵ֣ין חַשְׁמַ֗ל כְּמַרְאֵה־אֵ֤שׁ בֵּֽית־לָהּ֙ סָבִ֔יב מִמַּרְאֵ֥ה מָתְנָ֖יו וּלְמָ֑עְלָה וּמִמַּרְאֵ֤ה מָתְנָיו֙ וּלְמַ֔טָּה רָאִ֙יתִי֙ כְּמַרְאֵה־אֵ֔שׁ וְנֹ֥גַֽהּ ל֖וֹ סָבִֽיב׃
      28 כְּמַרְאֵ֣ה הַקֶּ֡שֶׁת אֲשֶׁר֩ יִֽהְיֶ֨ה בֶעָנָ֜ן בְּי֣וֹם הַגֶּ֗שֶׁם כֵּ֣ן מַרְאֵ֤ה הַנֹּ֙גַהּ֙ סָבִ֔יב ה֕וּא מַרְאֵ֖ה דְּמ֣וּת כְּבוֹד־יְהוָ֑ה וָֽאֶרְאֶה֙ וָאֶפֹּ֣ל עַל־פָּנַ֔י וָאֶשְׁמַ֖ע ק֥וֹל מְדַבֵּֽר׃

      Ezéchiel 10

      1 וָאֶרְאֶ֗ה וְהִנֵּ֤ה אֶל־הָרָקִ֙יעַ֙ אֲשֶׁר֙ עַל־רֹ֣אשׁ הַכְּרֻבִ֔ים כְּאֶ֣בֶן סַפִּ֔יר כְּמַרְאֵ֖ה דְּמ֣וּת כִּסֵּ֑א נִרְאָ֖ה עֲלֵיהֶֽם׃
      2 וַיֹּ֜אמֶר אֶל־הָאִ֣ישׁ ׀ לְבֻ֣שׁ הַבַּדִּ֗ים וַיֹּ֡אמֶר בֹּא֩ אֶל־בֵּינ֨וֹת לַגַּלְגַּ֜ל אֶל־תַּ֣חַת לַכְּר֗וּב וּמַלֵּ֨א חָפְנֶ֤יךָ גַֽחֲלֵי־אֵשׁ֙ מִבֵּינ֣וֹת לַכְּרֻבִ֔ים וּזְרֹ֖ק עַל־הָעִ֑יר וַיָּבֹ֖א לְעֵינָֽי׃
      3 וְהַכְּרֻבִ֗ים עֹֽמְדִ֛ים מִימִ֥ין לַבַּ֖יִת בְּבֹא֣וֹ הָאִ֑ישׁ וְהֶעָנָ֣ן מָלֵ֔א אֶת־הֶחָצֵ֖ר הַפְּנִימִֽית׃
      4 וַיָּ֤רָם כְּבוֹד־יְהוָה֙ מֵעַ֣ל הַכְּר֔וּב עַ֖ל מִפְתַּ֣ן הַבָּ֑יִת וַיִּמָּלֵ֤א הַבַּ֙יִת֙ אֶת־הֶ֣עָנָ֔ן וְהֶֽחָצֵר֙ מָֽלְאָ֔ה אֶת־נֹ֖גַהּ כְּב֥וֹד יְהוָֽה׃
      5 וְקוֹל֙ כַּנְפֵ֣י הַכְּרוּבִ֔ים נִשְׁמַ֕ע עַד־הֶחָצֵ֖ר הַחִיצֹנָ֑ה כְּק֥וֹל אֵל־שַׁדַּ֖י בְּדַבְּרֽוֹ׃
      6 וַיְהִ֗י בְּצַוֺּתוֹ֙ אֶת־הָאִ֤ישׁ לְבֻֽשׁ־הַבַּדִּים֙ לֵאמֹ֔ר קַ֥ח אֵשׁ֙ מִבֵּינ֣וֹת לַגַּלְגַּ֔ל מִבֵּינ֖וֹת לַכְּרוּבִ֑ים וַיָּבֹא֙ וַֽיַּעֲמֹ֔ד אֵ֖צֶל הָאוֹפָֽן׃
      7 וַיִּשְׁלַח֩ הַכְּר֨וּב אֶת־יָד֜וֹ מִבֵּינ֣וֹת לַכְּרוּבִ֗ים אֶל־הָאֵשׁ֙ אֲשֶׁר֙ בֵּינ֣וֹת הַכְּרֻבִ֔ים וַיִּשָּׂא֙ וַיִּתֵּ֔ן אֶל־חָפְנֵ֖י לְבֻ֣שׁ הַבַּדִּ֑ים וַיִּקַּ֖ח וַיֵּצֵֽא׃
      8 וַיֵּרָ֖א לַכְּרֻבִ֑ים תַּבְנִית֙ יַד־אָדָ֔ם תַּ֖חַת כַּנְפֵיהֶֽם׃
      9 וָאֶרְאֶ֗ה וְהִנֵּ֨ה אַרְבָּעָ֣ה אוֹפַנִּים֮ אֵ֣צֶל הַכְּרוּבִים֒ אוֹפַ֣ן אֶחָ֗ד אֵ֚צֶל הַכְּר֣וּב אֶחָ֔ד וְאוֹפַ֣ן אֶחָ֔ד אֵ֖צֶל הַכְּר֣וּב אֶחָ֑ד וּמַרְאֵה֙ הָא֣וֹפַנִּ֔ים כְּעֵ֖ין אֶ֥בֶן תַּרְשִֽׁישׁ׃
      10 וּמַ֨רְאֵיהֶ֔ם דְּמ֥וּת אֶחָ֖ד לְאַרְבַּעְתָּ֑ם כַּאֲשֶׁ֛ר יִהְיֶ֥ה הָאוֹפַ֖ן בְּת֥וֹךְ הָאוֹפָֽן׃
      11 בְּלֶכְתָּ֗ם אֶל־אַרְבַּ֤עַת רִבְעֵיהֶם֙ יֵלֵ֔כוּ לֹ֥א יִסַּ֖בּוּ בְּלֶכְתָּ֑ם כִּ֣י הַמָּק֞וֹם אֲשֶׁר־יִפְנֶ֤ה הָרֹאשׁ֙ אַחֲרָ֣יו יֵלֵ֔כוּ לֹ֥א יִסַּ֖בּוּ בְּלֶכְתָּֽם׃
      12 וְכָל־בְּשָׂרָם֙ וְגַבֵּהֶ֔ם וִֽידֵיהֶ֖ם וְכַנְפֵיהֶ֑ם וְהָאֽוֹפַנִּ֗ים מְלֵאִ֤ים עֵינַ֙יִם֙ סָבִ֔יב לְאַרְבַּעְתָּ֖ם אוֹפַנֵּיהֶֽם׃
      13 לָא֖וֹפַנִּ֑ים לָהֶ֛ם קוֹרָ֥א הַגַּלְגַּ֖ל בְּאָזְנָֽי׃
      14 וְאַרְבָּעָ֥ה פָנִ֖ים לְאֶחָ֑ד פְּנֵ֨י הָאֶחָ֜ד פְּנֵ֣י הַכְּר֗וּב וּפְנֵ֤י הַשֵּׁנִי֙ פְּנֵ֣י אָדָ֔ם וְהַשְּׁלִישִׁי֙ פְּנֵ֣י אַרְיֵ֔ה וְהָרְבִיעִ֖י פְּנֵי־נָֽשֶׁר׃
      15 וַיֵּרֹ֖מּוּ הַכְּרוּבִ֑ים הִ֣יא הַחַיָּ֔ה אֲשֶׁ֥ר רָאִ֖יתִי בִּֽנְהַר־כְּבָֽר׃
      16 וּבְלֶ֙כֶת֙ הַכְּרוּבִ֔ים יֵלְכ֥וּ הָאוֹפַנִּ֖ים אֶצְלָ֑ם וּבִשְׂאֵ֨ת הַכְּרוּבִ֜ים אֶת־כַּנְפֵיהֶ֗ם לָרוּם֙ מֵעַ֣ל הָאָ֔רֶץ לֹא־יִסַּ֧בּוּ הָאוֹפַנִּ֛ים גַּם־הֵ֖ם מֵאֶצְלָֽם׃
      17 בְּעָמְדָ֣ם יַעֲמֹ֔דוּ וּבְרוֹמָ֖ם יֵר֣וֹמּוּ אוֹתָ֑ם כִּ֛י ר֥וּחַ הַחַיָּ֖ה בָּהֶֽם׃
      18 וַיֵּצֵא֙ כְּב֣וֹד יְהוָ֔ה מֵעַ֖ל מִפְתַּ֣ן הַבָּ֑יִת וַֽיַּעֲמֹ֖ד עַל־הַכְּרוּבִֽים׃
      19 וַיִּשְׂא֣וּ הַכְּרוּבִ֣ים אֶת־כַּ֠נְפֵיהֶם וַיֵּר֨וֹמּוּ מִן־הָאָ֤רֶץ לְעֵינַי֙ בְּצֵאתָ֔ם וְהָאֽוֹפַנִּ֖ים לְעֻמָּתָ֑ם וַֽיַּעֲמֹ֗ד פֶּ֣תַח שַׁ֤עַר בֵּית־יְהוָה֙ הַקַּדְמוֹנִ֔י וּכְב֧וֹד אֱלֹהֵֽי־יִשְׂרָאֵ֛ל עֲלֵיהֶ֖ם מִלְמָֽעְלָה׃
      20 הִ֣יא הַחַיָּ֗ה אֲשֶׁ֥ר רָאִ֛יתִי תַּ֥חַת אֱלֹהֵֽי־יִשְׂרָאֵ֖ל בִּֽנְהַר־כְּבָ֑ר וָאֵדַ֕ע כִּ֥י כְרוּבִ֖ים הֵֽמָּה׃
      21 אַרְבָּעָ֨ה אַרְבָּעָ֤ה פָנִים֙ לְאֶחָ֔ד וְאַרְבַּ֥ע כְּנָפַ֖יִם לְאֶחָ֑ד וּדְמוּת֙ יְדֵ֣י אָדָ֔ם תַּ֖חַת כַּנְפֵיהֶֽם׃
      22 וּדְמ֣וּת פְּנֵיהֶ֔ם הֵ֣מָּה הַפָּנִ֗ים אֲשֶׁ֤ר רָאִ֙יתִי֙ עַל־נְהַר־כְּבָ֔ר מַרְאֵיהֶ֖ם וְאוֹתָ֑ם אִ֛ישׁ אֶל־עֵ֥בֶר פָּנָ֖יו יֵלֵֽכוּ׃

      Ezéchiel 26

      10 מִשִּׁפְעַ֥ת סוּסָ֖יו יְכַסֵּ֣ךְ אֲבָקָ֑ם מִקּוֹל֩ פָּרַ֨שׁ וְגַלְגַּ֜ל וָרֶ֗כֶב תִּרְעַ֙שְׁנָה֙ חֽוֹמוֹתַ֔יִךְ בְּבֹאוֹ֙ בִּשְׁעָרַ֔יִךְ כִּמְבוֹאֵ֖י עִ֥יר מְבֻקָּעָֽה׃

      Daniel 7

      9 חָזֵ֣ה הֲוֵ֗ית עַ֣ד דִּ֤י כָרְסָוָן֙ רְמִ֔יו וְעַתִּ֥יק יוֹמִ֖ין יְתִ֑ב לְבוּשֵׁ֣הּ ׀ כִּתְלַ֣ג חִוָּ֗ר וּשְׂעַ֤ר רֵאשֵׁהּ֙ כַּעֲמַ֣ר נְקֵ֔א כָּרְסְיֵהּ֙ שְׁבִיבִ֣ין דִּי־נ֔וּר גַּלְגִּלּ֖וֹהִי נ֥וּר דָּלִֽק׃

      Nahum 3

      2 ק֣וֹל שׁ֔וֹט וְק֖וֹל רַ֣עַשׁ אוֹפָ֑ן וְס֣וּס דֹּהֵ֔ר וּמֶרְכָּבָ֖ה מְרַקֵּדָֽה׃

      Jacques 3

      6 καὶ ἡ γλῶσσα πῦρ, ὁ κόσμος τῆς ἀδικίας ἡ γλῶσσα καθίσταται ἐν τοῖς μέλεσιν ἡμῶν, ἡ σπιλοῦσα ὅλον τὸ σῶμα καὶ φλογίζουσα τὸν τροχὸν τῆς γενέσεως καὶ φλογιζομένη ὑπὸ τῆς γεέννης.
    • Exode 14

      Proverbes 20

      Ecclésiaste 12

      8 Salomon répète souvent cette expression : « Vanité des vanités ; tout est vanité. » Ces paroles révèlent le triste constat de ce monde : rien ne peut être fait ici-bas pour libérer les hommes du fardeau de leurs péchés.

      Du fait que Salomon sondait la pleine valeur des âmes, il pesait avec attention la portée de ses propos ; il est relativement facile de faire accepter la vérité : les vérités de Dieu sont semblables à des aiguillons, qui « dérangent » les inactifs ou ceux qui reculent, elles ressemblent à des « clous » qui blessent ceux qui errent ça et là, sans prendre le bon chemin, celui du devoir.

      Le « Berger d'Israël » accorde spirituellement la sagesse : tous ceux qui enseignent les œuvres de piété reçoivent leur édification préalable, du Seigneur. Ce titre de « Berger, » s’applique dans l'Écriture au Seigneur Jésus Christ, le Fils de Dieu. Les prophètes ont diligemment cherché ce que « l'Esprit de Christ » pouvait signifier, quand Il témoignait par avance des souffrances de Christ, et de la gloire qui devait en résulter.

      Le fait de rédiger de si nombreuses prophéties par une seule personne, n’était pas vraiment compatible avec la brièveté de la vie humaine : cela ne pouvait engendrer que lassitude, pour l’écrivain comme pour le lecteur ; c'était davantage le cas à cette époque, que de nos jours, où les livres étaient encore peu répandus.

      Donc, selon Salomon, tout n’est que vanité et contrariété ici-bas ; la conclusion du livre devrait être le but de tout homme : elle exhorte à craindre Dieu, et à garder Ses commandements. La crainte de Dieu comprend l'ensemble des affections d’une âme vers le Créateur, le tout étant produit par l'Esprit-Saint.

      Là où l’amour est totalement absent, la haine peut s’installer et même une certaine terreur. Cette dernière est totalement différente de la crainte de Dieu, que l’on peut comparer aux sentiments affectueux et respectueux d'un enfant, vis à-vis de son père. La crainte de Dieu, est souvent l’unique représentation de la piété d’une âme, elle se manifeste par un témoignage pratique d’une vie ici-bas.

      Saisissons-nous de cette crainte respectueuse, le seul sentiment qui soit nécessaire, et approchons-nous de Christ, le Sauveur miséricordieux ; Il vient bientôt, tel un Juge tout-puissant, Il mettra en lumière les secrets des ténèbres, et dévoilera les pensées de chaque cœur.

      Pourquoi Dieu dit-il dans Sa Parole : « Tout est vanité », si ce n'est pour nous garder de nous tromper nous-mêmes et d'aller ainsi à notre perte ? C'est pour nous montrer que notre devoir est en même temps notre intérêt ! Puisse ces exhortations être gravées en notre cœur ! Craindre Dieu, et garder Ses commandements, voilà ce qui convient à l'homme !

      Esaïe 5

      Esaïe 28

      Jérémie 18

      Jérémie 47

      Ezéchiel 1

      1

      Ézéchiel était un sacrificateur ; il fut déporté en captivité, en Chaldée, avec Jéhoïakin. Toutes ses prophéties semblent lui avoir été révélées dans ce pays, en un lieu situé au nord de Babylone.

      Le but principal du livre semble être le soulagement de ses frères en captivité. Ézéchiel doit avertir ces derniers, des calamités redoutables qui risquent de s’abattre sur la Judée, à cause des faux prophètes et des nations environnantes.

      Mais le prophète doit annoncer également la future restauration d'Israël et de Juda, alors dans la dispersion, ainsi que le sort merveilleux qui leur est réservé aux derniers jours, à l’avènement du Messie.

      On trouvera également dans ce livre de nombreuses informations relatives à Christ, en particulier dans la conclusion.

      * Ézéchiel, dans sa vision, discerne Dieu et Ses anges. (Ezéchiel 1:1-14) L’action de la Providence divine. (Ezéchiel 1:15-25) Révélation du Fils de l’homme, sur Son trône céleste. (Ezéchiel 1:26-28)

      Ezéchiel 1:1-14 Quand nous sommes dans l'affliction, c'est une grâce d’avoir la Parole de Dieu à disposition ; il nous est même recommandé de La lire diligemment ! La « voix » de Dieu est venue ici-bas, dans la plénitude de Sa Lumière et de Sa Puissance, par le Saint-Esprit.

      Ces visions semblent avoir été révélées au prophète pour qu’il puisse contempler les aspects grandioses et élevés de l’Éternel. Leur but était aussi de terroriser les pécheurs, tout en réconfortant ceux qui craignent Dieu, en toute humilité.

      Les versets Ezéchiel 1:4-14, décrivent la première partie de la vision, représentant Dieu, assisté et servi par une multitude d’anges, qui sont en fait, tous Ses messagers et Ses ministres, accomplissant Ses commandements. Cette vision était impressionnante : elle représentait la révérence et la crainte solennelles du mécontentement de l’Éternel, ressenties par les pécheurs, en même temps que l’espoir du bénéfice de Ses bénédictions. Le feu était entouré de gloire. Bien que nous ne puissions pas, par notre recherche personnelle, découvrir l’ensemble des perfections de Dieu, Il permet cependant, de nous en révéler tout l'éclat.

      L’ensemble des créatures vivantes émanait du milieu du feu ; la puissance et l’existence des anges proviennent de Dieu. Ces derniers possèdent le pouvoir de compréhension de l’homme, et même davantage.

      Le lion caractérise la force et la hardiesse. Le bœuf représente la diligence et la patience, ainsi que l’inlassable persévérance au travail qu'il doit effectuer. L’aigle est remarquable pour sa vue perçante et redoutable, même quand il est très haut dans le ciel. Les anges, qui surpassent les hommes sur tous ces points, possèdent ces qualités. Ils ont des ailes ; quelle que soit la mission que Dieu leur assigne, ils ne perdent pas une minute pour l’accomplir. Ils se tiennent bien droits, fermes et sereins. Ils possèdent des ailes pour se mouvoir, mais aussi des mains pour agir.

      Beaucoup de personnes donnent l’impression d’être rapides, mais en fait, ne sont pas très actives ; elles courent çà et là, mais ne font rien de concret : elles ont des « ailes », mais pas de « mains ». Quand les anges sont portés par leurs ailes, leurs mains accomplissent le devoir qui leur est assigné. Quel que soit le lieu où elles doivent accomplir leur service, elles s’y rendent sans détour.

      Quand nous nous dirigeons directement vers un but, nous allons de l’avant ; quand nous servons Dieu avec tout notre cœur, nous sommes plus efficaces dans notre tâche.

      Quand les animaux se déplaçaient, ils ne se tournaient pas çà et là. Ils ne commettaient aucune erreur, leur travail n’avait pas besoin d’être revu. Ils se dirigeaient directement, là où l'Esprit de Dieu leur avait commandé d’aller.

      Le prophète pouvait discerner cette vision, par la lumière qui émanait directement des créatures vivantes : leur aspect était comme les charbons ardents ; c’était des séraphins, ou des « flambeaux » : cela dénotait l'ardeur de leur amour envers Dieu, et leur zèle pour accomplir Son service.

      Nous pouvons tirer des leçons profitables de la description de tels sujets, même si nous nous ne pouvons pas en comprendre la totalité du sens. Sachons nous occuper des tâches qui se rapportent à notre devoir et à notre paix, laissons les choses « cachées » au Seigneur, à qui elles appartiennent.

      15 La Providence, représentée vraisemblablement ici par les roues, est à l’origine des divers changements de ce monde. Parfois le texte mentionne une roue spécifique, ou alors, il parle des autres en général ; dans tous les cas, le mouvement axial de ces roues est régulier et stable.

      Nous ne devons pas être découragés, face à l'adversité ; les « roues » divines « tournent » à la perfection et savent élever les hommes pieux au temps marqué, alors qu’elles abaissent ceux qui comptent sur leurs propres forces, alors qu’elles connaissent la prospérité : ils ne se doutent pas qu’elles peuvent tomber à tout moment.

      La roue (verset Ezéchiel 1:15) se trouve à côté des animaux ; les anges accomplissent les tâches de la Providence divine. L'esprit des animaux se trouvait dans les roues ; une seule et même Sagesse, une même Puissance, et la Sainteté parfaite de Dieu, guident et régissent les anges : ce sont elles qui dirigent les événements de ce monde, ici-bas.

      Chaque roue possédait quatre faces, dénotant ainsi que la Providence divine s'exerce de toutes parts. Remarquez la manière dont les roues de la Providence se déplacent : dans tous les cas, un visage est tourné vers vous. Leur aspect et leur déplacement montraient qu’une roue se trouvait toujours au milieu d'une autre roue ! Beaucoup d’aspects de la Providence nous paraissent bien impénétrables et inexplicables, cependant, Elle agit toujours en toute Sagesse, de la meilleure manière qui soit. Le mouvement de ces roues était régulier et constant. Elles se dirigeaient conformément à la volonté de l’Esprit, sans se retourner.

      Si nous suivions sans broncher, les conseils de l'Esprit, nous n’aurions jamais à nous repentir de notre conduite.

      Les dimensions des jantes de ces roues étaient si grandes qu’elles faisaient peur au prophète, quand elles étaient en mouvement. Le fait de considérer la dimension de l’Esprit divin devrait nous inciter à la crainte. Les roues étaient pleines d’yeux, tout autour d’elles. Tous les actes de la Providence sont dirigés par la Sagesse infinie de Dieu. Tous les événements sont contrôlés par les « yeux » du Seigneur, sachant discerner en tout lieu, le bien et le mal ; pour Dieu, il n’y a aucune place pour la chance ou le hasard. Au dessus de la tête des animaux se trouvait un ciel de cristal, à la fois merveilleux, mais aussi terrible. Ce que nous prenons pour un « nuage obscur », est en fait pour Dieu clair comme cristal : Il est capable de voir et de considérer tous les habitants de la terre.

      Quand les animaux s’arrêtaient, les ailes retombaient, afin que la voix de Dieu puisse être clairement entendue. La « voix » de la Providence sert à sensibiliser les oreilles des hommes, au message de la Parole de Dieu. Le « vacarme » de ce monde devrait ne pas couvrir notre attention, afin que nous soyons à l’écoute du message céleste ; car comment pourrons-nous nous échapper, si nous nous détournons de Celui qui nous parle des cieux ?

      26 Le Fils éternel, la deuxième personne de la trinité, est dénoté dans ce texte, sous l’apparence d’un homme. Le premier élément observé est un trône : c'est un trône de gloire, de grâce, de triomphe, de gouvernement, et de jugement.

      Il est encourageant de voir que ce trône, situé au-dessus du firmament, soit occupé par un Être ayant quand même une apparence humaine. Ce trône est entouré d’un arc-en-ciel, emblème caractéristique de l'alliance représentant la Miséricorde et l’Amour de Dieu, à l’égard de Son peuple.

      Le feu de la colère divine ravageait alors Jérusalem ; toutefois, des limites lui étaient dictées par le ciel : Dieu voyait l’arc en ciel et respectait l’engagement qu’Il avait fait à ce sujet (livre de le Genèse).

      Tout ce que le prophète vit dans ce chapitre devait le préparer à entendre la suite de la révélation divine. Quand il tomba sur son visage, il entendit la voix de Celui qui allait s’adresser à lui.

      Dieu se plait à enseigner celui qui est humble : que les pécheurs considèrent bien ce fait et s'humilient devant Lui !

      Que les croyants contemplent vraiment la Gloire du Seigneur, de sorte qu’ils puissent être graduellement renouvelés et changés en Son image, par Son Esprit !

      Ezéchiel 10

      1

      Vision relative aux charbons ardents répandus sur la ville. (Ezéchiel 10:1-7)
      La gloire divine émanant du temple. (Ezéchiel 10:8-22)

      Le feu situé entre les roues, sous les chérubins, chapitre Ezéchiel 1:13, semble révéler la colère divine prête à sévir sur Jérusalem. Ce feu divin, qui traduit le Jugement contre le peuple, est symbole de Justice et de Sainteté ; au temps marqué, la terre, et toutes ses œuvres, seront brûlées.
      8 Ézéchiel voit ici la manifestation de la Providence divine dans le gouvernement et les affaires de ce monde.

      Quand Dieu, dans Son courroux, abandonne un peuple à son triste sort, les anges dans les cieux et toute action de la Providence, s’écartent de ce peuple.

      L'Esprit de vie, l'Esprit de Dieu, touche le cœur de toute créature, dans le ciel comme sur terre, afin de l’inciter à atteindre les desseins divins à son égard. Dieu punit graduellement le peuple qui Le provoque ; mais si celui-ci est prêt à se repentir, dans la prière, le Seigneur est toujours prêt à retourner vers lui et lui pardonner !

      Que ce texte puisse inciter sérieusement les pécheurs à rechercher le Seigneur tandis qu'Il peut être trouvé ; qu’ils L’appellent pendant qu’Il est encore proche ; puissions-nous rester vigilants et marcher humblement avec notre Dieu !

      Ezéchiel 26

      Daniel 7

      9 Ces versets sont destinés à réconforter et à soutenir le peuple de Dieu, dans les persécutions qu'il doit subir dans le futur. Beaucoup de prophéties citées dans le Nouveau Testament sont mentionnées dans cette vision ; en particulier celle dans l'Apocalypse Apocalypse 20:11,12. Le Messie est appelé ici « le Fils de l'homme » ; il a été créé dans un corps de chair similaire au nôtre, et bien qu'Il soit Fils de Dieu, Il est descendu parmi les hommes. Le grand événement prévu dans ce passage, est la venue glorieuse de Christ, destinée à détruire toute puissance hostile à la chrétienté et à établir Son propre Royaume universel sur la terre.

      Mais avant que cet instant solennel n'arrive, prévu pour manifester la Gloire de Dieu à tous les royaumes terrestres, nous devons savoir que notre sort sera déterminé à l'heure de notre mort ; avant que cette issue finale n'arrive, le Père a donné à Son Fils incarné ici-bas comme notre Médiateur et notre Juge, l'héritage des nations, selon Sa volonté.

      Nahum 3

      Jacques 3

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