Dictionnaire Biblique de Top Bible

SABBAT

I Le jour du sabbat.

1. Le sabbat est l'objet du quatrième commandement du Décalogue (Ex 20:8,11, De 5:12,15). Quand on compare les deux passages, on constate qu'ils ne sont pas absolument identiques. La pensée centrale en est la même : le septième jour de la semaine doit être un jour de repos, consacré à l'Eternel, pendant lequel il n'est permis aucune oeuvre des jours ordinaires, et la défense s'étend non seulement à l'Israélite et à sa famille, mais à ses serviteurs et à ses servantes, à son bétail et à l'étranger qui est domicilié dans le pays. En revanche, la raison pour laquelle il faut se reposer n'est pas la même. Le Deutéronome relève le côté social et humanitaire de la cessation des travaux : « afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi », et il ajoute : « Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d'Egypte et que l'Eternel t'en a fait sortir à main forte et à bras étendu ; c'est pourquoi l'Eternel, ton Dieu, t'a ordonné d'observer le jour du repos. » L'Exode, par contre, rappelle que Dieu a créé le monde en six jours et s'est reposé le septième jour : « C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. » Il y a, à côté de cela, quelques différences de détail entre les deux textes. Il en résulte que nous n'avons pas, sur le quatrième commandement, le Décalogue sous sa forme première. Il est probable qu'à l'origine n'existait que la phrase qui l'introduit : « Souviens-toi du jour du repos (sabbat) pour le sanctifier. » La suite a été ajoutée dans le cours des siècles pour préciser comment le sabbat devait être sanctifié et pourquoi il devait l'être. La rédaction du Deutéronome est en rapport avec les tendances humanitaires que l'on constate ailleurs dans ce livre ; et la rédaction, probablement plus tardive, de l'Exode suppose le temps où l'on racontait l'histoire divine de la création en employant le schéma de la semaine humaine. Le repos de Dieu garantissait le caractère sacré du septième jour.

2. Mais même réduit à une courte phrase, le quatrième commandement a été envisagé par de nombreux critiques comme une preuve que le Décalogue est postérieur à Moïse et n'a été rédigé que dans le pays de Canaan, à l'époque prophétique. La raison invoquée est qu'avant l'entrée en Palestine les Israélites étaient des nomades, et que les nomades ne peuvent pas, comme les agriculteurs, interrompre leurs travaux toujours les mêmes, et n'en sentent du reste pas le besoin, leurs occupations n'étant pas pénibles. Cette raison n'est pas décisive, car le sabbat a commencé sans doute par être un jour de culte, et le repos n'était, à l'origine, que la condition nécessaire de sa destination religieuse.

En tout cas le sabbat, sous une forme ou sous une autre, a existé longtemps avant Moïse. Le nom chabattou a été retrouvé dans d'anciens documents bab5'loniens ; il désignait alors le quinzième jour d'un mois lunaire (le jour de la pleine lune) et était défini comme « jour d'apaisement du coeur » (des dieux) ; on ne devait faire aucune oeuvre en ce jour-là. En outre, les 7, 14, 21, 28 des deux mois d'élul et de marchesvan figurent dans un calendrier comme jours néfastes (voir Temps, I, 4, où le roi ne devait entreprendre aucune oeuvre importante. En était-il de même les autres mois ? Le texte incomplet ne le dit pas. Il ne s'agit pas dans ces quatre hebdo-mades mensuelles d'une semaine analogue à la semaine israélite qui ne tient pas compte du renouvellement de la lune, mais elles montrent l'importance du chiffre 7 et de ses multiples dans le calendrier, et peut-être sont-elles le premier point de départ de la semaine de sept jours. Nous notons expressément que le nom de chabattou n'est jamais (dans les documents que nous possédons) appliqué aux jours néfastes qui terminent les hebdomades ; il désigne uniquement le jour de la pleine lune. Et nous ajoutons que les Babyloniens eux-mêmes n'avaient pas, dans la vie ordinaire, des semaines de 7 jours, mais des semaines de 5 jours. On voit que les documents babyloniens ne nous donnent que le nom du sabbat et nous laissent dans l'incertitude sur l'origine de la semaine israélite. Les documents égyptiens et ceux des autres peuples du monde oriental ne nous apportent non plus aucune lumière. Nulle part, on ne semble avoir connu la semaine de sept jours indépendante des phases lunaires. En Egypte, on divisait le mois en trois périodes de dix jours.

Dans l'A. T, le sabbat est à plusieurs reprises mentionné à côté de la « nouvelle lune » : 2Ro 4:23, Am 8:5, Os 2:11 (texte hébreu et Sg., 2:13) ; Esa 1:13, cf. également Eze 45:17, Ne 10:33, Esa 66:23. On a conclu des premiers passages cités qu'avant l'exil les Israélites ne connaissaient que deux jours fériés par mois : celui de la nouvelle lune et celui de la pleine lune, qui portaient à Babylone le nom de sabbats. La semaine de sept jours n'aurait pas encore existé à ce moment-là ; elle serait une nouveauté introduite à l'époque d'Ézéchiel ; si l'on fait abstraction des textes législatifs, le premier passage qui la mentionne est Eze 46:1. A cela s'opposent, :

les textes législatifs anciens, qu'il n'y a aucune raison de déclarer inauthentiques : Ex 23:12 34:21, sans parler du Décalogue ;

l'existence de l'année sabbatique qui figure également dans l'ancienne législation : Ex 23:10 et suivant, cf. De 15:1 et suivant, et qui ne se comprendrait pas sans l'existence antérieure d'un jour de repos sur sept ;

l'histoire de la manne dans une des anciennes sources du Pentateuque : Ex 16:27,30, moins une partie du verset 29 ;

le fait qu'après Ézéchiel, dans un temps où le sabbat était sûrement le septième jour de la semaine, la nouvelle lune et le sabbat sont mentionnés ensemble comme avant l'exil. C'étaient les jours fériés distincts des grandes fêtes annuelles. Rien n'empêche donc d'admettre que le sabbat hebdomadaire remonte en Israël jusqu'à l'époque de Moïse et même à une époque antérieure, car le récit de Ex 16 (dans la plus ancienne source) le mentionne avant le don du Décalogue. Il existait, nous ne savons sous quelle forme et depuis quand, chez les tribus sorties d'Egypte, et le Décalogue l'a mis, comme jour consacré à l'Éternel, au nombre des obligations fondamentales de l'Israélite.

3. Le sabbat apparaît dans les passages subséquents de la littérature antéexilique à la fois comme un jour de repos et un jour de sacrifices. Il n'est du reste pas mentionné souvent. Les passages législatifs insistent sur la nécessité du repos (Ex 23:12 34:21) ; cf. Am 8:5: les marchands attendent avec impatience la fin du sabbat pour ouvrir leurs greniers. En revanche Esa 1:13 et Os 2:11 le mettent sur le même rang que les jours de fête et de grandes assemblées dans lesquels on offrait de nombreux sacrifices. D'après 2Ro 4:23 il y avait ce jour-là, chez les « fils de prophètes », de pieux exercices qui attiraient les fidèles de la contrée avoisinante. Il résulte de ces divers passages que le sabbat était bien un jour consacré à l'Éternel, mais qu'on ne le célébrait pas toujours de la même façon. La cessation des travaux ordinaires occupait la première place, mais vu l'importance donnée au côté rituel (sacrifices), le repos n'était pas aussi strict que dans les temps postérieurs. C'était essentiellement un jour de joie (Os 2:11, La 2:6), ce qu'il est toujours demeuré dans la suite.

4. L'exil a donné au sabbat une nouvelle importance. Tandis que les sacrifices étaient suspendus ou, après la reconstruction du Temple, n'étaient présentés qu'à Jérusalem, il pouvait être célébré, comme jour de repos, dans tous les lieux où habitaient les Juifs. Il devint en conséquence la première des obligations des fidèles qui voulaient témoigner publiquement leur consécration à l'Éternel. C'était, du reste, conforme à la place qui lui est assignée déjà par le Décalogue, où il est la seule pratique religieuse positivement commandée. Mais la loi sacerdotale postexilique est plus précise et pousse plus loin les exigences que les anciennes législations. Elle mentionne le sabbat (Ex 31:12,17) parmi les ordonnances fondamentales données à Moïse sur la montagne, à côté de tout ce qui concerne le sanctuaire et le sacerdoce ; elle résume (Le 26:2) les obligations de la communauté dans ces deux paroles : « Vous observerez mes sabbats et vous révérerez mon sanctuaire » ; elle relève (Ex 31:12) que c'est le grand signe de l'alliance entre Dieu et Israël ; elle prescrit la peine de mort contre tous ceux qui feront quelque oeuvre ce jour-là (Ex 31:14 35:2 cf. l'histoire de No 15:32,36) ; elle ne se contente pas de généralités, elle entre dans des détails pratiques : ne pas allumer du feu le jour du sabbat (Ex 35:3), cuire le jour précédent pour deux jours (Ex 16:23,26), ne pas ramasser du bois (No 15:32 et suivants). Le côté humanitaire du repos sabbatique est laissé à l'arrière-plan. La cessation du travail est en elle-même une « oeuvre » bonne, agréable à l'Éternel. Dieu s'est reposé le septième jour ; ses serviteurs doivent sanctifier ce même jour, eux aussi, en laissant de côté toutes les occupations des autres jours de la semaine. En d'autres termes, le sabbat n'a pas été institué pour que l'homme puisse se reposer ; l'homme doit se reposer parce que le sabbat a été institué de Dieu. Une conception analogue se retrouve déjà dans Eze 20:13,20 (voir 13,16,20) et dans Jer 17:21-27 (ne pas porter des fardeaux le jour du sabbat, et ne pas les introduire d'un lieu dans un autre), mais ce dernier passage appartient plutôt à l'époque de Ne 13 (voir ci-dessous).

Le côté cultuel subsistait à côté de cela. Le 23:3 ordonne une sainte convocation, et No 28:9s prévoit, pour le jour du sabbat, outre le sacrifice journalier (tamid), l'offrande de deux agneaux d'un an sans défaut, avec deux dixièmes de fleur de farine et une libation.

5. L'observation plus stricte du sabbat dans la communauté postexilique n'alla pas sans quelque opposition. Elle est recommandée Esa 58:13 et suivant : « Si tu appelles le sabbat tes délices et si tu l'honores en ne suivant pas tes voies, alors tu mettras ton plaisir en l'Eternel, et je te ferai jouir de l'héritage de Jacob, ton père », et Néhémie la fit respecter par la force (Ne 13:15-22). il interdit aux hommes de Juda de fouler au pressoir et de rentrer des gerbes, à eux et aux marchands tyriens d'apporter des marchandises dans la ville, dont les portés furent fermées avant le commencement du sabbat (6 heures du soir, le vendredi), et comme les marchands stationnèrent devant les portes pendant la nuit, il les menaça de mettre la main sur eux s'ils continuaient ; dès lors les choses rentrèrent dans l'ordre. Deux siècles et demi plus tard, le roi de Syrie, Antiochus Épiphane (175-164), qui voulait introduire de force en Juda la culture et la religion grecques, interdit la célébration du sabbat (1Ma 1:45,2Ma 6:6), et bien des Juifs se montrèrent infidèles à la loi (1Ma 1:52). Mais les fidèles qui se révoltèrent contre l'autorité syrienne, sous la direction de Mattathias et de ses fils (les Macchabées), n'en furent que de plus stricts observateurs. Au début des hostilités, ils se laissèrent massacrer plutôt que de se servir de leurs armes le jour du sabbat ; mais ils ne tardèrent cependant pas à reconnaître que cela les conduirait à la ruine, et ils résolurent de se défendre ce jour-là comme les autres (1Ma 2:29,41). Il va sans dire que pour le reste le repos demeura la règle absolue.

6. Déjà chez les Hasidéens, puis chez les Pharisiens qui continuèrent, dès le milieu du II° siècle av. J. -C, leur interprétation méticuleuse de la loi, le sabbat fut l'objet de nombreuses prescriptions qui fixèrent dans le détail ce qu'il n'était pas permis de faire en ce jour-là. Elles furent consignées par écrit dans plusieurs traités de la Mischna, en particulier dans le traité intitulé Schabbat. Ce traité énumère (7:2) les 39 « oeuvres principales » qui sont interdites. Parmi celles-ci figurent des choses qui nous paraissent bien minimes, comme faire un noeud ou le défaire, tisser deux fils ou les séparer, allumer du feu ou l'éteindre, etc. ; mais en outre elles sont accompagnées, dans le reste du traité, de minutieuses règles sur l'application pratique, et de discussions sur un point spécial où les docteurs de la loi n'étaient pas toujours d'accord. Les subtilités abondent et la casuistique se donne libre carrière. En voici quelques exemples :

« Si quelqu'un éteint une lampe parce qu'il craint des non-Juifs, des brigands, un mauvais esprit, ou parce qu'un malade ne peut pas dormir, il n'est pas coupable ; mais s'il l'éteint pour épargner la lampe, l'huile ou la mèche, il est coupable. » Rabbi Joseph dit qu'il n'est pas coupable sauf dans le cas de la mèche, parce qu'il prépare ainsi un charbon (2:5).

A propos de la défense de transporter une chose d'un lieu dans un autre : « Si un pauvre est devant la maison et le propriétaire à l'intérieur, et si le pauvre étend la main, met quelque chose dans la main du propriétaire ou en prend quelque chose, il est coupable et le propriétaire ne l'est pas. Si le propriétaire étend la main hors de la maison, met quelque chose dans la main du pauvre ou en prend quelque chose pour le déposer dans la maison, le propriétaire est coupable et le pauvre ne l'est pas. Si le pauvre étend la main dans la maison et si le propriétaire y prend quelque chose ou y met quelque chose que le pauvre transporte hors de la maison, ni l'un ni l'autre ne sont coupables. Si le propriétaire étend la main hors de la maison et si le pauvre y prend quelque chose ou y met quelque chose que le propriétaire dépose dans la maison, ni l'un ni l'autre ne sont coupables. » En d'autres termes, quand le pauvre étend la main dans la maison, il peut recevoir et non pas prendre ; quand le propriétaire étend la main hors de la maison, il ne doit pas donner, mais laisser prendre (1:1).

A propos de la défense d'éteindre un feu, rabbi Simon ben Nannos dit : « On peut étendre une peau de chèvre sur une caisse, un bahut, une armoire que le feu a saisie, parce qu'elle se consume et ne brûle pas, et l'on peut au moyen d'un vase quelconque, plein ou vide, mettre une séparation, afin que l'incendie ne se propage pas davantage ; Rabbi José défend de mettre comme séparation des vases neufs remplis d'eau, parce qu'ils ne peuvent supporter le feu, sautent et éteignent l'incendie » (16:5). « Si un non-Juif vient pour éteindre on ne doit pas lui dire : « Eteins » ou « N'éteins pas », car la loi du sabbat ne le concerne pas » (16:6) ; on doit le laisser faire ce qu'il veut.

« On. peut mettre un plat au-dessus d'une lampe, afin qu'elle n'allume pas la poutre (du plafond), ou sur les excréments d'un petit enfant, ou sur un scorpion afin qu'il ne morde pas » (16:7).

Si un non-Juif a allumé une lampe, un Israélite peut se servir de la lumière, mais s'il l'a allumée à cause de l'Israélite, il est défendu à celui-ci d'en profiter.

Se fondant sur Ex 16:29 : défense de quitter sa maison le jour du sabbat, les docteurs, étendant un peu la notion de demeure, avaient fixé à 2.000 coudées (environ un km.) le chemin que l'on pouvait faire en dehors du lieu que l'on habitait (un chemin de sabbat, Ac 1:12). On augmentait la distance au moyen d'un stratagème appelé éroub : la veille du sabbat, on transportait des aliments dans un endroit situé à 2.000 coudées de sa demeure, et cet endroit était considéré comme un domicile réel, d'où l'on pouvait rayonner de nouveau à 2.000 coudées à la ronde. Ce stratagème se compliquait d'un autre, quand plusieurs familles voulaient faire un repas en commun, sans cependant enfreindre la loi qui défendait de rien transporter d'un lieu dans un autre, chaque famille transportait la veille du sabbat un aliment dans un endroit différent situé à 2.000 coudées ; on réunissait ces divers endroits, évidemment assez rapprochés les uns des autres, par des poutres et des linteaux, de manière à en faire comme une seule grande maison, et chaque famille, sans sortir de l'enceinte, pouvait apporter ses vivres dans la salle choisie pour le repas en commun. Voir le traité Eroubin de la Mischna, tout entier consacré à cette manière ingénieuse de contourner la loi sans en violer la lettre. Nous ajoutons que les Sadducéens, qui n'admettaient pas la tradition orale à côté de la loi, condamnaient l'éroub, et ennuyaient à l'occasion les Pharisiens en transportant, eux aussi, des aliments à 2.000 coudées dans le même coin du pays : ils les empêchaient par là de créer une maison artificielle commune.

7. Les exigences de la vie étaient quelquefois plus fortes que le commandement du repos intégral, le jour du sabbat. Les prêtres, dans le temple, ne pouvaient pas interrompre leur service journalier avec toutes les obligations qu'il comportait, et ce service était augmenté le jour du sabbat, même en temps ordinaire, à plus forte raison quand le sabbat coïncidait avec les grands jours des fêtes annuelles. Il était, d'autre part, permis de secourir un Israélite en danger de mort : si un mur était tombé sur lui, on procédait au déblaiement jusqu'à ce qu'il fût délivré (Yôma, 7 7). Si une femme était en couches, on pouvait lui prêter secours, appeler même une sage-femme d'un lieu dans un autre lieu (Schabbat, 18:3). Quand les jours d'un malade étaient en danger, le médecin pouvait intervenir (Yôma, 8:6). Quand un animal était tombé dans une fosse, on le retirait, s'il risquait de succomber ; on se contentait de le nourrir, si le sauvetage n'était pas immédiatement nécessaire (Beza, 3:4). Ces exceptions et d'autres analogues montrent que, malgré tout, la loi du repos n'était pas intangible et que Jésus était en droit de les faire valoir dans ses nombreux conflits avec les Pharisiens sur la question du sabbat. Cf. Mt 12:5- et suivant, Lu 13:15 14:5 et suivant.

Ces conflits étaient nombreux (cf., outre les passages déjà cités : Mr 2:23,28 3:1,5, Lu 6:6,10, Jn 5:10,16 9:14,16), car sur aucun autre point ne se montrait mieux l'opposition entre la justice pharisaïque et la justice supérieure que Jésus réclamait de ses disciples. La casuistique effrénée des docteurs de la loi était pour le Seigneur tout le contraire d'une véritable compréhension du commandement divin, et le mérite attaché à l'observation des plus futiles détails n'avait rien de commun avec la piété du coeur, faite d'amour pour Dieu et pour le prochain, qui avait seule pour lui du prix devant Dieu. Il a fixé le principe supérieur qui doit, en tout temps, présider à l'observation d'un jour spécial de culte et de repos, dans cette parole bien connue : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat » (Mr 2:27).

8. Chez les Juifs, un jour commençait le soir précédent au moment du coucher du soleil. Le sabbat commençait donc le vendredi soir et se terminait le samedi soir. On préparait le vendredi, avant l'arrivée de la nuit, tout ce qui aurait exigé un travail pendant le sabbat : on cuisait les aliments pour les repas ; on allumait la lampe ou les lampes pour la nuit ; on dépliait les vêtements à mettre ; on éloignait les choses encombrantes, etc. Le commencement et la fin du sabbat étaient annoncés par des sonneries de trompettes. Le vendredi, à la première sonnerie, on cessait les travaux des champs ; à la seconde, ceux de la ville ; à la troisième, les femmes allumaient les lampes, de là l'expression de Lu 23:54 : le sabbat brillait (dans nos trad. : le sabbat allait commencer).

Sur le culte du temple, le jour du sabbat, voir No 28:9 et suivant, cité plus haut. Nous ajoutons, d'après des renseignements postérieurs, que les lévites chantaient le Ps 92 au moment de l'holocauste régulier du matin (tamid), que le sacrifice spécial était accompagné de la récitation d'une partie du cantique de Moïse (De 32), et l'holocauste du soir de la récitation de morceaux d'Ex 15 et de No 21. C'était le jour du sabbat qu'on remplaçait les pains de proposition par d'autres, et que de nouvelles classes de prêtres et de lévites entraient en fonctions. Sur le culte dans les synagogues, voir Synagogue.

Malgré la multitude des préceptes à observer, le sabbat était pour les Juifs un jour de joie, conformément à la parole de Esa 58:13. Il n'était pas permis de jeûner. On revêtait, au contraire, ses plus beaux habits et l'on faisait trois grands repas, l'un le vendredi soir après la tombée de la nuit, le second après les cultes du matin le samedi, et le troisième à la fin de l'après-midi, avant que commençât le premier jour de la semaine. Une dernière coupe, distribuée par le père de famille, marquait le passage du temps sacré au temps profane. C'est pourquoi saint Augustin dut accuser les Juifs de son temps de faire dégénérer le sabbat en un jour de paresse et de débauche (Enarratio in Ps 91 =92).

9. La ténacité des Juifs à observer le sabbat avait conduit l'autorité romaine à user envers eux de mesures de faveur. La plus importante fut l'exemption du service militaire, incompatible avec l'interdiction de porter des armes le jour du sabbat, sinon en cas de légitime défense, et avec la limite à 2.000 coudées du chemin à parcourir (Josèphe, Ant., XIV, 10:11, 19). En outre l'empereur Auguste les dispensa de paraître en justice le jour du sabbat (Jos. ; Ant., XVI, 6:2 - 4) et les autorisa, quand une distribution publique d'argent ou de blé avait lieu ce jour-là, à ne réclamer leur part que le jour suivant (Philon, Leg. ad Caïum, parag. 23). Ces privilèges furent maintenus dans les siècles suivants sauf en temps de troubles.

II L'année sabbatique.

En rapport étroit avec le sabbat était l'année de relâche tous les sept ans. Sous sa forme définitive, elle ne figure que dans la législation sacerdotale après l'exil : Le 25:1,7,18,22. Mais elle existait en germe déjà avant l'exil dans un certain nombre de dispositions législatives : Ex 23:10 et suivant, De 15:1-11, Ex 21:2,6, De 15:12-18.

Ces deux derniers passages n'ont, du reste, qu'un rapport lointain avec l'année sabbatique, car ils concernent les esclaves hébreux achetés par un autre Israélite. L'achat n'est valable que pour six ans. La septième année, l'esclave peut sortir libre, avec sa femme et ses enfants, s'il était déjà marié quand il est entré dans la maison de son maître. S'il s'est marié pendant les six ans de servitude, la femme et les enfants demeurent la propriété du maître. Si l'esclave préfère ne pas s'en aller, le maître lui perce l'oreille avec un poinçon contre le poteau ou la porte de la maison, et il est désormais esclave à vie. Cette ordonnance ne suppose pas une année fixe de relâche ; elle ne précise que la durée du temps de servitude. Jer 34:8,11 montre qu'elle est loin d'avoir été toujours observée.

Le passage Ex 23:10 et suivant concerne, en revanche, le repos des champs. Pendant six ans, on peut les cultiver et en recueillir les produits, mais la septième année il faut les laisser en friche et abandonner leurs produits spontanés aux pauvres du pays et aux bêtes sauvages. Il en est de même de la vigne et de l'olivier. Mais le texte ne dit pas qu'il s'agisse d'une année générale de relâche pour tout le pays, quoiqu'on l'ait compris de cette façon. Le repos s'appliquait séparément à chaque coin de terre, après six ans de production : une fois un champ, une autre fois un autre champ. Ainsi comprise, la mesure était facilement exécutable, sans danger de famine ; elle avait même des avantages au point de vue agricole. Quelque chose d'analogue est encore pratiqué de nos jours, mais le chiffre de sept années ne se comprend que si la semaine de sept jours, avec le sabbat pour la terminer, existait auparavant.

Le passage De 15:1,11 va plus loin. Ici il s'agit bien d'une année fixe de relâche pour tout le pays, mais elle ne concerne que les prêts d'argent. Les débiteurs israélites obtenaient la quittance de toutes leurs dettes. De là la recommandation, dans les versets 7-11, de ne pas refuser de prêter, quand l'année de relâche approchait : « Donne (=prête), dit le législateur, et ne donne point à regret, car à cause de cela l'Éternel, ton Dieu, te bénira dans tous tes travaux et dans toutes tes entreprises. » Le Deutéronome ne parle nulle part du repos des champs.

Partant des deux descriptions dans Ex 23 et De 15, la législation sacerdotale a donné à l'année sabbatique sa forme dernière. C'est une année fixe qui revient tous les sept ans, comme le sabbat le septième jour de la semaine. La terre se reposera, ce sera un sabbat en l'honneur de l'Éternel. Les produits naturels du sol serviront à la nourriture de tous les habitants du pays, non seulement des pauvres et des bêtes des champs, mais aussi du propriétaire et de sa famille (Le 25:1,7). S'il s'élève des inquiétudes parmi le peuple, parce qu'on n'aura rien semé et rien récolté, le législateur répond d'avance en promettant que Dieu bénira si bien les récoltes de la sixième année qu'elles suffiront pour trois ans, pour la sixième année elle-même, pour la septième (année de repos) et pour la huitième année où le repos de la septième n'aura pas permis de faire à temps tous les labourages nécessaires (Le 25:19-22). Sous cette forme, l'année sabbatique n'est jamais mentionnée avant l'exil, et des passages comme Le 26:34,43 2Ch 36:21 supposent qu'elle n'a jamais été observée jusqu'alors.

En revanche, elle a positivement existé après l'exil. Dans la grande assemblée de 444, les Juifs s'engagèrent à l'observer (Ne 10:31), et elle est mentionnée dans la suite à plusieurs reprises :

(a) en 164-163 av. J. -C, où elle est cause du manque de provisions (1Ma 6:49-53 ; Jos., Ant., XII, 9:5),

(b) en 136-135, 28 ans (4 x 7) plus tard, au temps de Jean Hyrcan (Jos., Ant., XIII, 8:1, et G. ]., I, 2:4),

(c) en 38-37, 98 ans (14 x 7) plus tard, au temps d'Hérode (Jos., Ant., XIV, 16:2 ; XV, 1:2),

(d) en 68-69 ap. J-C, 105 ans (15 x 7) plus tard, d'après les renseignements talmudiques. Nous ne savons pas si, dans l'intervalle de ces différentes dates, elle fut toujours observée, ni de quelle manière elle le fut. Mais elle resta une des obligations auxquelles les Juifs ne se sentaient pas libres de se soustraire. Preuve en soit le fait que César dans un édit de 44 av. J. -C, leur accorda l'exemption d'impôt cette année-là (Jos., Ant., XIV, 16:6), puis que Tacite (Hist., V, 4) les accuse de paresse à cause du sabbat et de l'année sabbatique.

Le 25 ne parle que du repos de la terre, mais la quittance des dettes ordonnée par De 15:1,11 n'était pas supprimée. Comme elle était particulièrement gênante (personne ne tenant à prêter son argent dans ces conditions), on y para à l'aide d'une mesure qu'inventa le fameux docteur de la loi Hillel : le créancier présentait au tribunal, qui l'authentifiait, une déclaration, d'après laquelle il se réservait le droit de réclamer son argent quand il lui plairait (Schebiith, 10:3).

D'après De 31:9,13, la fête des Tabernacles de l'année sabbatique devait être marquée par la lecture de la loi deutéronomique devant tout le peuple. La coutume subsista. On raconte qu'à la fin de l'année 41 ap. J. -C, (qui était une année sabbatique), le roi Hérode Agrippa I er, lisant le Deutéronome devant le peuple, fondit en larmes quand il arriva au passage 17:15 qui déclare qu'aucun souverain d'Israël ne doit être un étranger. Agrippa se sentait frappé. Le peuple le consola en lui criant : « Ne sois pas affligé, Agrippa, tu es notre frère, tu es notre frère ! » (Sota, 7:8).

La stricte observation de l'année sabbatique, même en Palestine, fut toujours difficile. Dans toute sa rigueur elle était limitée aux premiers territoires occupés par les Juifs après le retour de l'exil ; ailleurs elle subissait des adoucissements (Schebiith, 6:1 - 2, 5 - 6). En dehors de la Palestine, elle était impossible.

III L'année du Jubilé.

C'est le couronnement des institutions sabbatiques. Comme la fête de Pentecôte, célébrée le 50 e jour après la Pâque, clôturait la période de la moisson qui comptait 7 sabbats, de même l'année du Jubilé devait suivre, dans l'intention du législateur, comme 50 e année, le cycle de 7 années sabbatiques (49 ans). Elle était annoncée le 10 e jour du 7 e mois (tisri) --qui a marqué pendant un temps le commencement d'une année nouvelle, avant de devenir le jour de la grande fête des Expiations, --par le son de la trompette, ou plus exactement du cor, en hébreu yobel, d'où lui vient son nom, d'après l'explication la plus probable. Elle était destinée à compléter et à mettre au point les dispositions qui présidaient, théoriquement, à l'organisation sociale et économique des Israélites. Voir Le 25:8,17,23-55 et, comme supplément, Lev 27:16, 24, les seuls passages de la loi où elle soit ordonnée : ces passages appartiennent à la législation sacerdotale.

Les prescriptions sont les suivantes :

Comme l'année sabbatique, celle du Jubilé doit être une année de repos pour la terre ; on ne sèmera ni ne moissonnera point, on ne mangera que ce que la terre produira d'elle-même (Le 25 et suivant).

Les propriétés rurales reviendront à leur premier possesseur, d'après le principe formulé v. 23 : « Les terres ne se vendront point à perpétuité, car ce pays est à moi, car vous êtes chez moi comme des étrangers et des gens en séjour. » Si un Israélite devient pauvre et vend sa propriété, il ne vendra en réalité que la jouissance de celle-ci pendant les années qui s'écouleront jusqu'à l'année du Jubilé ; cette année-là, il reprendra son bien sans indemnité. Cette disposition concerne aussi les maisons situées dans les villes ou villages ouverts, mais non pas les maisons construites dans des villes fermées de murailles, à l'exception de celles qui sont situées dans les villes des lévites : pour celles-ci la règle générale est maintenue (Le 25:13-17,23,3-4).

Les esclaves israélites seront libérés et retourneront avec femmes et enfants dans leur ancienne propriété, s'ils n'ont point été rachetés déjà auparavant par un membre de leur famille. Cette disposition ne concerne pas les esclaves étrangers, qui sont esclaves à perpétuité. Seuls en jouissent les enfants d'Israël, « car, dit l'Éternel, ce sont mes esclaves que j'ai fait sortir du pays d'Egypte » (25:39,55). La loi du Jubilé corrigeait, sur ce point spécial, l'ancienne législation qui prévoyait, après six ans de travail, la libération des esclaves israélites (Ex 21:2,6). Dans la pratique ce terme avait été jugé trop court, et la prescription n'était que rarement observée. (cf. Jer 34) Le supplément Le 27:16-24 prévoit le cas d'un champ qui a été consacré à l'Éternel. Il doit être racheté immédiatement par le possesseur, qui en paiera la valeur calculée jusqu'à l'année du Jubilé, augmentée d'un cinquième ; si le propriétaire ne le rachète pas et que le champ soit vendu, l'acquéreur en sortira l'année du Jubilé, et le champ deviendra la propriété du prêtre. D'après No 36:4, la propriété d'une fille héritière restait, l'année du Jubilé, à la nouvelle tribu dans laquelle la fille était entrée et ne retournait pas à l'ancienne.

Les principes qui sont à la base de la loi jubilaire sont fort beaux ; ils doivent sauvegarder l'intégrité du territoire assuré dès l'origine à chaque tribu, empêcher l'accaparement des propriétés rurales par un petit nombre de personnes, conserver l'équitable répartition de la fortune publique entre les différentes familles, assurer la dignité de l'individu, en ne permettant qu'un esclavage temporaire, réduit du reste au simple service d'un mercenaire non payé. Mais c'était plus beau que pratiquement réalisable. Aussi l'année du Jubilé semble-t-elle avoir été complètement inconnue avant l'exil. Les passages que l'on cite pour prouver son existence : Esa 37:30, Eze 46:17 (année de l'affranchissement), Esa 61:2 (année favorable du Seigneur), font simplement allusion à l'année sabbatique, et Eze 7:12s (ni le vendeur, ni l'acheteur ne tireront profit d'un champ qui a été vendu) ne s'applique qu'aux circonstances malheureuses de l'exil. Après l'exil, la loi jubilaire faisait sans doute partie de la législation, mais aucun passage historique ne garantit qu'elle ait été effectivement observée. Le moment n'est jamais venu où l'on ait cru pouvoir passer à la pratique. Il n'en reste pas moins que les grands principes sur lesquels elle repose : Dieu est le seul maître de la terre et le seul maître des hommes, devraient inspirer toute la législation sociale et économique moderne. BIBLIOGRAPHIE

--Manuels d'archéologie biblique. Louis Thomas, Le Jour du Seigneur, I Le sabbat primitif, II Le sabbat mosaïque, 1892-1893 ; Edm. Stapfer, La Palestine au temps de J. -C. 5° éd. 1892 ;

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    • Exode 15

      1 Alors Moïse, et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Eternel, et dirent : je chanterai à l'Eternel, car il s'est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et celui qui le monte.
      2 L'Eternel est ma force et [ma] louange, et il a été mon Sauveur, mon [Dieu] Fort. Je lui dresserai un Tabernacle ; c'est le Dieu de mon père, je l'exalterai.
      3 L'Eternel est un vaillant guerrier, son nom est l'Eternel.
      4 Il a jeté dans la mer les chariots de Pharaon, et son armée ; l'élite de ses Capitaines a été submergée dans la mer rouge.
      5 Les gouffres les ont couverts, ils sont descendus au fond [des eaux] comme une pierre.
      6 Ta dextre, ô Eternel ! s'est montrée magnifique en force ; ta dextre, ô Eternel ! a froissé l'ennemi.
      7 Tu as ruiné par la grandeur de ta Majesté ceux qui s'élevaient contre toi ; tu as lâché ta colère, et elle les a consumés comme du chaume.
      8 Par le souffle de tes narines les eaux ont été amoncelées ; les eaux courantes se sont arrêtées comme un monceau ; les gouffres ont été gelés au milieu de la mer.
      9 L'ennemi disait : je poursuivrai, j'atteindrai, je partagerai le butin, mon âme sera assouvie d'eux, je dégainerai mon épée, ma main les détruira.
      10 Tu as soufflé de ton vent, la mer les a couverts ; ils ont été enfoncés comme du plomb dans les eaux magnifiques.
      11 Qui est comme toi entre les Forts, ô Eternel ! Qui est comme toi, magnifique en sainteté, digne d'être révéré et célébré, faisant des choses merveilleuses ?
      12 Tu as étendu ta dextre, la terre les a engloutis.
      13 Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l'as conduit par ta force à la demeure de ta sainteté.
      14 Les peuples l'ont entendu, et ils en ont tremblé ; la douleur a saisi les habitants de la Palestine.
      15 Alors les Princes d'Edom seront troublés, et le tremblement saisira les forts de Moab, tous les habitants de Chanaan se fondront.
      16 La frayeur et l'épouvante tomberont sur eux ; ils seront rendus stupides comme une pierre, par la grandeur de ton bras, jusqu'à ce que ton peuple, ô Eternel ! soit passé ; jusqu'à ce que ce peuple que tu as acquis, soit passé.
      17 Tu les introduiras et les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu [que] tu as préparé pour ta demeure ô Eternel ! au Sanctuaire, ô Seigneur ! que tes mains ont établi.
      18 L'Eternel régnera à jamais et à perpétuité.
      19 Car le cheval de Pharaon est entré dans la mer avec son chariot et ses gens de cheval, et l'Eternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer, mais les enfants d'Israël ont marché à sec au milieu de la mer.
      20 Et Marie la Prophétesse, soeur d'Aaron, prit un tambour en sa main, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambours et des flûtes.
      21 Et Marie leur répondait : chantez à l'Eternel, car il s'est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et celui qui le montait.
      22 Après cela Moïse fit partir les Israélites de la mer rouge, et ils tirèrent vers le désert de Sur, et ayant marché trois jours par le désert, ils ne trouvaient point d'eau.
      23 De là ils vinrent à Mara, mais ils ne pouvaient point boire des eaux de Mara, parce qu'elles étaient amères ; c'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.
      24 Et le peuple murmura contre Moïse, en disant : que boirons-nous ?
      25 Et [Moïse] cria à l'Eternel ; et l'Eternel lui enseigna un certain bois, qu'il jeta dans les eaux ; et les eaux devinrent douces. Il lui proposa là une ordonnance et une loi, et il l'éprouva là ;
      26 Et lui dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel ton Dieu ; si tu fais ce qui [est] droit devant lui ; si tu prêtes l'oreille à ses commandements ; si tu gardes toutes ses ordonnances ; je ne ferai venir sur toi aucune des infirmités que j'ai fait venir sur l'Egypte ; car je suis l'Eternel qui te guérit.
      27 Puis ils vinrent à Elim, où il y avait douze fontaines d'eau, et soixante et dix palmes ; et ils se campèrent là auprès des eaux.

      Exode 16

      1 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël étant partie d'Elim vint au désert de Sin, qui [est] entre Elim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après qu'ils furent sortis du pays d'Egypte.
      2 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans ce désert contre Moïse et Aaron.
      3 Et les enfants d'Israël leur dirent : ha ! que ne sommes-nous morts par la main de l'Eternel au pays d'Egypte, quand nous étions assis près des potées de chair, et que nous mangions notre soûl de pain ; car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée.
      4 Et l'Eternel dit à Moïse : voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et en recueillera chaque jour la provision d'un jour, afin que je l'éprouve, [pour voir] s'il observera ma Loi, ou non.
      5 Mais qu'ils apprêtent au sixième jour ce qu'ils auront apporté, et qu'il y ait le double de ce qu'ils recueilleront chaque jour.
      6 Moïse donc et Aaron dirent à tous les enfants d'Israël : ce soir vous saurez que l'Eternel vous a tirés du pays d'Egypte.
      7 Et au matin vous verrez la gloire de l'Eternel ; parce qu'il a ouï vos murmures, qui sont contre l'Eternel ; car que [sommes-nous], que vous murmuriez contre nous ?
      8 Moïse dit donc : ce sera quand l'Eternel vous aura donné ce soir de la chair à manger, et qu'au matin il vous aura rassasiés de pain, parce qu'il a ouï vos murmures, par lesquels vous avez murmuré contre lui ; car que sommes-nous ? Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre l'Eternel.
      9 Et Moïse dit à Aaron : dis à toute l'assemblée des enfants d'Israël : approchez-vous de la présence de l'Eternel ; car il a ouï vos murmures.
      10 Or il arriva qu'aussitôt qu'Aaron eut parlé à toute l'assemblée des enfants d'Israël, ils regardèrent vers le désert, et voici, la gloire de l'Eternel se montra dans la nuée.
      11 Et l'Eternel parla à Moïse, en disant :
      12 J'ai ouï les murmures des enfants d'Israël. Parle-leur et leur dis : entre les deux vêpres vous mangerez de la chair, et au matin vous serez rassasiés de pain ; et vous saurez que je suis l'Eternel votre Dieu.
      13 Sur le soir donc il monta des cailles, qui couvrirent le camp, et au matin il y eut une couche de rosée à l'entour du camp.
      14 Et cette couche de rosée étant évanouie, voici sur la superficie du désert quelque chose de menu et de rond, comme du grésil sur la terre.
      15 Ce que les enfants d'Israël ayant vu, ils se dirent l'un à l'autre : qu'est-ce ? car ils ne savaient ce que c'[était]. Et Moïse leur dit : c'est le pain que l'Eternel vous a donné à manger.
      16 Or ce que l'Eternel a commandé, c'est que chacun en recueille autant qu'il lui en faut pour sa nourriture, un Homer par tête, selon le nombre de vos personnes ; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.
      17 Les enfants d'Israël firent donc ainsi ; et les uns en recueillirent plus, les autres moins.
      18 Et ils le mesuraient par Homers ; et celui qui en avait recueilli beaucoup n'en avait pas plus [qu'il ne lui en fallait] ; ni celui qui en avait recueilli peu, n'en avait pas moins ; mais chacun en recueillait selon ce qu'il en pouvait manger.
      19 Et Moïse leur avait dit : que personne n'en laisse rien de reste jusqu'au matin.
      20 Mais il y en eut qui n'obéirent point à Moïse ; car quelques-uns en réservèrent jusqu'au matin ; et il s'y engendra des vers, et elle puait ; et Moïse se mit en grande colère contr’eux.
      21 Ainsi chacun en recueillait tous les matins autant qu'il lui en fallait pour se nourrir, et lorsque la chaleur du soleil était venue, elle se fondait.
      22 Mais le sixième jour ils recueillirent du pain au double, deux Homers pour chacun ; et les principaux de l'assemblée vinrent pour le rapporter à Moïse.
      23 Et il leur dit : c'est ce que l'Eternel a dit : Demain est le Repos, le Sabbat sanctifié à l'Eternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout ce qui sera de surplus, pour le garder jusqu'au matin.
      24 Ils le serrèrent donc jusques au matin, comme Moïse l'avait commandé, et il ne pua point, ni il n'y eut point de vers dedans.
      25 Alors Moïse dit : mangez-le aujourd'hui ; car c'est aujourd'hui le Repos de l'Eternel ; aujourd'hui vous n'en trouverez point aux champs.
      26 Durant six jours vous le recueillerez ; mais le septième est le Sabbat ; il n'y en aura point en ce jour-là.
      27 Et au septième jour quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n'[en] trouvèrent point.
      28 Et l'Eternel dit à Moïse : jusques à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ?
      29 Considérez que l'Eternel vous a ordonné le Sabbat, c'est pourquoi il vous donne au sixième jour du pain pour deux jours ; que chacun demeure au lieu où il sera, et qu'aucun ne sorte du lieu où il sera le septième jour.
      30 Le peuple donc se reposa le septième jour.
      31 Et la maison d'Israël nomma [ce pain] Manne ; et elle était comme de la semence de coriandre, blanche, et ayant le goût des beignets au miel.
      32 Et Moïse dit : voici ce que l'Eternel a commandé : qu'on en remplisse un Homer, pour le garder dans vos âges, afin qu'on voie le pain que je vous ai fait manger au désert, après vous avoir retirés du pays d'Egypte.
      33 Moïse donc dit à Aaron : prends une cruche, et mets-y un plein Homer de Manne, et le pose devant l'Eternel, pour être gardé dans vos âges.
      34 Et Aaron le posa devant le Témoignage pour y être gardé, selon que le Seigneur l'avait commandé à Moïse.
      35 Et les enfants d'Israël mangèrent la Manne durant quarante ans, jusqu'à ce qu'ils furent parvenus en un pays habité ; ils mangèrent, [dis-je], la Manne, jusqu'à ce qu'ils furent parvenus aux frontières du pays de Chanaan.
      36 Or un Homer est la dixième partie d'un Epha.

      Exode 20

      8 Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
      11 Car l'Eternel a fait en six jours les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui est en eux, et s'est reposé le septième jour ; c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos, et l'a sanctifié.

      Exode 21

      2 Si tu achètes un esclave Hébreu, il te servira six ans, et au septième il sortira pour être libre, sans rien payer.
      6 Alors son maître le fera venir devant les Juges, et le fera approcher de la porte, ou du poteau, et son maître lui percera l'oreille avec une alêne ; et il le servira à toujours.

      Exode 23

      1 Tu ne lèveras point de faux bruit, [et] tu ne te joindras point au méchant pour être témoin, afin que violence soit faite.
      2 Tu ne suivras point la multitude pour mal faire ; et tu ne répondras point dans un procès en sorte que tu te détournes après plusieurs pour pervertir [le droit].
      3 Tu n'honoreras point le pauvre en son procès.
      4 Si tu rencontres le boeuf de ton ennemi, ou son âne égaré, tu ne manqueras point de le lui ramener.
      5 Si tu vois l'âne de celui qui te hait, abattu sous sa charge, tu t'arrêteras pour le secourir, et tu ne manqueras pas de l'aider.
      6 Tu ne pervertiras point le droit de l'indigent qui est au milieu de toi, dans son procès.
      7 Tu t'éloigneras de [toute] parole fausse, et tu ne feras point mourir l'innocent et le juste ; car je ne justifierai point le méchant.
      8 Tu ne prendras point de présent ; car le présent aveugle les [plus] éclairés, et pervertit les paroles des justes.
      9 Tu n'opprimeras point l'étranger ; car vous savez ce que c'est que d'être étrangers ; parce que vous avez été étrangers au pays d'Egypte.
      10 Pendant six ans tu sèmeras ta terre, et en recueilleras le revenu.
      11 Mais en la septième année tu lui donneras du relâche, et la laisseras reposer, afin que les pauvres de ton peuple en mangent, et que les bêtes des champs mangent ce qui restera ; tu en feras de même de ta vigne, et de tes oliviers.
      12 Tu travailleras six jours ; mais tu te reposeras au septième jour, afin que ton boeuf et ton âne se reposent, et que le fils de ta servante, et l'étranger reprennent courage.
      13 Vous prendrez garde à toutes les choses, que je vous ai commandées. Vous ne ferez point mention du nom des Dieux étrangers ; on ne l'entendra point de ta bouche.
      14 Trois fois l'an tu me célébreras une fête solennelle.
      15 Tu garderas la fête solennelle des pains sans levain ; tu mangeras des pains sans levain pendant sept jours, comme je t'ai commandé, en la saison [et] au mois que les épis mûrissent ; car en ce mois-là tu es sorti d'Egypte ; et nul ne se présentera devant ma face à vide.
      16 Et la fête solennelle de la moisson des premiers fruits de ton travail, de ce que tu auras semé au champ ; et la fête solennelle de la récolte, après la fin de l'année, quand tu auras recueilli du champ [les fruits de] ton travail.
      17 Trois fois l'an tous les mâles d'entre vous se présenteront devant le Seigneur l'Eternel.
      18 Tu ne sacrifieras point le sang de mon sacrifice avec du pain levé ; et la graisse de ma fête solennelle ne passera point la nuit jusqu'au matin.
      19 Tu apporteras en la maison de l'Eternel ton Dieu les prémices des premiers fruits de ta terre. Tu ne feras point cuire le chevreau dans le lait de sa mère.
      20 Voici, j'envoie un Ange devant toi, afin qu'il te garde dans le chemin, et qu'il t'introduise au lieu que je t'ai préparé.
      21 Donne-toi de garde de [provoquer] sa colère, et écoute sa voix, et ne l'irrite point ; car il ne pardonnera point votre péché ; parce que mon Nom est en lui.
      22 Mais si tu écoutes attentivement sa voix, et si tu fais tout ce que je te dirai, je serai l'ennemi de tes ennemis, et j'affligerai ceux qui t'affligeront.
      23 Car mon Ange mArchera devant toi, et t'introduira au pays des Amorrhéens, des Héthiens, des Phérésiens, des Chananéens, des Héviens, et des Jébusiens, et je les exterminerai.
      24 Tu ne te prosterneras point devant leurs Dieux, et tu ne les serviras point, et tu ne feras point selon leurs oeuvres, mais tu les détruiras entièrement, et tu briseras entièrement leurs statues.
      25 Vous servirez l'Eternel votre Dieu ; et il bénira ton pain et tes eaux ; et j'ôterai les maladies du milieu de toi.
      26 Il n'y aura point en ton pays de femelle qui avorte, ou qui soit stérile ; j'accomplirai le nombre de tes jours.
      27 J'enverrai la terreur de mon Nom devant toi, et j'effrayerai tout peuple vers lequel tu arriveras, et je ferai que tous tes ennemis tourneront le dos devant toi.
      28 Et j'enverrai des frelons devant toi, qui chasseront les Héviens, les Chananéens, et les Héthiens, de devant ta face.
      29 Je ne les chasserai point de devant ta face en une année, de peur que le pays ne devienne un désert, et que les bêtes des champs ne se multiplie contre toi.
      30 Mais je les chasserai peu à peu de devant toi, jusqu'à ce que tu te sois accru, et que tu possèdes le pays.
      31 Et je mettrai des bornes depuis la mer rouge, jusqu'à la mer des Philistins, et depuis le désert jusqu'au fleuve ; car je livrerai entre tes mains les habitants du pays, et je les chasserai de devant toi.
      32 Tu ne traiteras point d'alliance avec eux, ni avec leurs Dieux.
      33 Ils n'habiteront point en ton pays, de peur qu'ils ne te fassent pécher contre moi ; car tu servirais leurs Dieux ; et [cela] te serait en piège.

      Exode 31

      12 L'Eternel parla encore à Moïse, en disant :
      14 Gardez donc le Sabbat, car il vous doit être saint ; quiconque le violera, sera puni de mort ; quiconque, [dis-je], fera aucune œuvre en ce-jour-là, sera retranché du milieu de ses peuples.
      17 C'est un signe entre moi et les enfants d'Israël à perpétuité ; car l'Eternel a fait en six jours les cieux et la terre, et il a cessé au septième, et s'est reposé.

      Exode 34

      21 Tu travailleras six jours, mais au septième tu te reposeras ; tu te reposeras au temps du labourage, et de la moisson.

      Exode 35

      2 On travaillera six jours, mais le septième jour il y aura sainteté pour vous ; car c'est le Sabbat du repos [consacré] à l'Eternel ; quiconque travaillera en ce jour-là, sera puni de mort.
      3 Vous n'allumerez point de feu dans aucune de vos demeures le jour du repos.

      Lévitique 10

      1 Or les enfants d'Aaron, Nadab et Abihu, prirent chacun leur encensoir, et y ayant mis du feu, ils mirent dessus du parfum, et offrirent devant l'Eternel un feu étranger ; ce qu'il ne leur avait point commandé.
      2 Et le feu sortit de devant l'Eternel ; et les dévora ; et ils moururent devant l'Eternel.
      3 Et Moïse dit à Aaron : C'est ce dont l'Eternel avait parlé, en disant : Je serai sanctifié en ceux qui s'approchent de moi, et je serai glorifié en la présence de tout le peuple ; et Aaron se tut.
      4 Et Moïse appela Misaël et Eltsaphan les fils de Huziel, oncle d'Aaron, et leur dit : Approchez-vous, emportez vos frères de devant le Sanctuaire hors du camp.
      5 Alors ils s'approchèrent, et les emportèrent avec leurs chemises hors du camp, comme Moïse en avait parlé.
      6 Puis Moïse dit à Aaron, et à Eléazar et à Ithamar ses fils : Ne découvrez point vos têtes, et ne déchirez point vos vêtements, et vous ne mourrez point, et [l'Eternel] ne se mettra point en colère contre toute l'assemblée, mais que vos frères, toute la maison d'Israël, pleurent à cause de l'embrasement que l'Eternel a fait.
      7 Et ne sortez point de l'entrée du Tabernacle d'assignation, de peur que vous ne mouriez ; car l'huile de l'onction de l'Eternel [est] sur vous ; et ils firent selon la parole de Moïse.
      8 Et l'Eternel parla à Aaron, en disant :
      9 Vous ne boirez point de vin ni de cervoise, toi, ni tes fils avec toi, quand vous entrerez au Tabernacle d'assignation, de peur que vous ne mouriez ; c'est une ordonnance perpétuelle en vos âges.
      10 Afin que vous puissiez discerner entre ce qui est saint ou profane, entre ce qui est souillé ou net ;
      11 Et afin que vous enseigniez aux enfants d'Israël toutes les ordonnances que l'Eternel leur aura prononcées par le moyen de Moïse.
      12 Puis Moïse parla à Aaron, et à Eléazar et à Ithamar ses fils, qui étaient demeurés de reste. Prenez, [leur dit-il, ] l'offrande du gâteau qui [est] demeuré de reste des offrandes de l'Eternel faites par feu, et la mangez en pains sans levain auprès de l'autel ; car c'[est] une chose très-sainte.
      13 Vous la mangerez dans un lieu saint ; parce que c'est la portion qui est assignée à toi, et à tes fils, des offrandes faites par feu à l'Eternel ; car il m'a été ainsi commandé.
      14 Vous mangerez aussi la poitrine de tournoiement, et l'épaule d'élévation dans un lieu pur, toi, tes fils, et tes filles avec toi ; car ces choses-là t'ont été données des sacrifices de prospérités des enfants d'Israël, pour ta portion, et pour celle de tes enfants.
      15 Ils apporteront l'épaule d'élévation, et la poitrine de tournoiement, avec les offrandes faites par feu, [qui sont] les graisses pour les faire tourner en offrande tournoyée devant l'Eternel ; et [cela] t'appartiendra et à tes fils avec toi par une ordonnance perpétuelle, comme l'Eternel [l'a] commandé.
      16 Or Moïse cherchait soigneusement le bouc [de l'offrande pour] le péché, mais voici il avait été brûlé, et [Moïse] se mit en grande colère contre Eléazar et Ithamar, les fils d'Aaron qui étaient demeurés de reste, [et] leur dit :
      17 Pourquoi n'avez-vous point mangé [l'offrande pour] le péché dans un lieu saint ; car c'est une chose très-sainte ; vu qu'elle vous a été donnée pour porter l'iniquité de l'assemblée, afin de faire propitiation pour eux devant l'Eternel.
      18 Voici, son sang n'a point été porté dans le Sanctuaire ; ne manquez donc [plus] à la manger dans le lieu saint, comme je l'avais commandé.
      19 Alors Aaron répondit à Moise : Voici, ils ont offert aujourd'hui leur [offrande pour le] péché et leur holocauste devant l'Eternel, et ces choses-ci me sont arrivées. Si j'eusse mangé aujourd'hui [l'offrande pour le] péché, cela eût-il plu à l'Eternel ?
      20 Ce que Moïse ayant entendu, il l'approuva.

      Lévitique 23

      3 On travaillera six jours, mais au septième jour, qui est le Sabbat du repos, il y aura une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre, [car] c'est le Sabbat à l'Eternel, dans toutes vos demeures.

      Lévitique 25

      1 L'Eternel parla aussi à Moïse sur la montagne de Sinaï, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël, et leur dis : Quand vous serez entrés au pays que je vous donne, la terre se reposera ; ce sera un Sabbat à l'Eternel.
      3 Pendant six ans tu sèmeras ton champ, et pendant six ans tu tailleras ta vigne, et en recueilleras le rapport.
      4 Mais la septième année il y aura un Sabbat de repos pour la terre, ce sera un Sabbat à l'Eternel ; tu ne sèmeras point ton champ, et ne tailleras point ta vigne.
      5 Tu ne moissonneras point ce qui sera provenu de soi-même de ce qui sera tombé en moissonnant, et tu ne vendangeras point les raisins de ta vigne non taillée ; [ce] sera l'année du repos de la terre.
      6 Mais ce qui proviendra de la terre l'année du Sabbat vous servira d'aliment, à toi, et à ton serviteur, et à ta servante, à ton mercenaire, et à ton étranger qui demeurent avec toi ;
      7 Et à tes bêtes, et aux animaux qui sont en ton pays ; tout son rapport sera pour manger.
      8 Tu compteras aussi sept semaines d'années, [savoir] sept fois sept ans, et les jours de sept semaines feront quarante-neuf ans.
      9 Puis tu feras sonner la trompette de jubilation le dixième jour du septième mois, le jour, [dis-je], des propitiations, vous ferez sonner la trompette par tout votre pays.
      10 Et vous sanctifierez l'an cinquantième, et publierez la liberté dans le pays à tous ses habitants ; ce vous sera l'année du Jubilé, et vous retournerez chacun en sa possession, et chacun en sa famille.
      11 Cette cinquantième année vous sera [l'année] du Jubilé, vous ne sèmerez point et ne moissonnerez point ce que la terre rapportera d'elle-même, et vous ne vendangerez point les fruits de la vigne non taillée.
      12 Car c'est [l'année] du Jubilé, elle vous sera sainte ; vous mangerez ce que les champs rapporteront cette année-là.
      13 En cette année du Jubilé vous retournerez chacun en sa possession.
      14 Et si tu fais quelque vente à ton prochain, ou si tu achètes [quelque chose] de ton prochain, que nul de vous ne foule son frère.
      15 Mais tu achèteras de ton prochain selon le nombre des années après le Jubilé. Pareillement on te fera les ventes selon le nombre des années du rapport.
      16 Selon qu'il y aura plus d'années, tu augmenteras le prix de ce que tu achètes ; et selon qu'il y aura moins d'années, tu le diminueras ; car on te vend le nombre des récoltes.
      17 Que donc nul de vous ne foule son prochain ; mais craignez votre Dieu, car je suis l'Eternel votre Dieu.
      18 Faites selon mes ordonnances, gardez mes jugements, observez-les, et vous habiterez sûrement au pays.
      19 Et la terre vous donnera ses fruits, vous en mangerez, vous en serez rassasiés, et vous habiterez sûrement en elle.
      20 Et si vous dites : Que mangerons-nous en la septième année si nous ne semons point, et si nous ne recueillons point notre récolte ?
      21 Je commanderai à ma bénédiction [de se répandre] sur vous en la sixième année, et [la terre] rapportera pour trois ans.
      22 Puis vous sèmerez en la huitième année, et vous mangerez du rapport du passé jusqu'à la neuvième année ; jusqu'à ce [donc] que son rapport sera venu, vous mangerez celui du passé.
      23 La terre ne sera point vendue absolument, car la terre est à moi ; et vous êtes étrangers et forains chez moi.
      24 C'est pourquoi dans tout le pays de votre possession vous donnerez le droit de rachat pour la terre.
      25 Si ton frère est devenu pauvre, et vend quelque chose de ce qu'il possède, celui qui a le droit de rachat, [savoir] son [plus] proche parent, viendra et rachètera la chose vendue par son frère.
      26 Que si cet homme n'a personne qui ait le droit de rachat, et qu'il ait trouvé de soi-même suffisamment de quoi faire le rachat de ce qu'il a vendu ;
      27 Il comptera les années du temps qu'il a fait la vente, et il restituera le surplus à l'homme auquel il l'avait faite, et ainsi il retournera dans sa possession.
      28 Mais s'il n'a pas trouvé suffisamment de quoi lui rendre, la chose qu'il aura vendue sera en la main de celui qui l'aura achetée, jusqu'à l'année du Jubilé ; puis [l'acheteur] en sortira au Jubilé, et [le vendeur] retournera dans sa possession.
      29 Et si quelqu'un a vendu une maison à habiter dans quelque ville fermée de murailles, il aura le droit de rachat jusqu'à la fin de l'année de sa vente ; son droit de rachat sera d'une année.
      30 Mais si elle n'est point rachetée dans l'année accomplie, la maison qui [est] dans la ville fermée de murailles, demeurera à l'acheteur absolument et en ses âges ; il n'en sortira point au Jubilé.
      31 Mais les maisons des villages, qui ne sont point entourés de murailles, seront réputées comme un fonds de terre ; le vendeur aura droit de rachat, et [l'acheteur] sortira au Jubilé.
      32 Et quant aux villes des Lévites, les Lévites auront un droit de rachat perpétuel des maisons des villes de leur possession.
      33 Et celui qui aura acheté [quelque maison] des Lévites, sortira au Jubilé de la maison vendue, qui est en la ville de sa possession ; car les maisons des villes des Lévites [sont] leur possession parmi les enfants d'Israël.
      34 Mais le champ des faubourgs de leurs villes ne sera point vendu ; car c'[est] leur possession perpétuelle.
      35 Quand ton frère sera devenu pauvre, et qu'il tendra vers toi ses mains tremblantes, tu le soutiendras, [tu soutiendras] aussi l'étranger, et le forain, afin qu'il vive avec toi.
      36 Tu ne prendras point de lui d'usure, ni d'intérêt, mais tu craindras ton Dieu ; et ton frère vivra avec toi.
      37 Tu ne lui donneras point ton argent à usure, ni ne lui donneras de tes vivres à surcroît.
      38 Je suis l'Eternel votre Dieu qui vous ai retirés du pays d'Egypte, pour vous donner le pays de Canaan, afin de vous être Dieu.
      39 Pareillement quand ton frère sera devenu pauvre auprès de toi, et qu'il se sera vendu à toi, tu ne te serviras point de lui comme on se sert des esclaves.
      40 [Mais] il sera chez toi comme serait le mercenaire, [et] l'étranger, [et] il te servira jusqu'à l'année du Jubilé.
      41 Alors il sortira de chez toi avec ses enfants, il s'en retournera dans sa famille, et rentrera dans la possession de ses pères.
      42 Car ils sont mes serviteurs, parce que je les ai retirés du pays d'Egypte ; c'est pourquoi ils ne seront point vendus comme on vend les esclaves.
      43 Tu ne domineras point sur lui rigoureusement, mais tu craindras ton Dieu.
      44 Et quant à ton esclave et à ta servante qui seront à toi, ils seront d'entre les nations qui sont autour de vous ; vous achèterez d'elles le serviteur et la servante.
      45 Vous en achèterez aussi d'entre les enfants des étrangers qui demeurent avec vous, même de leurs familles qui seront parmi vous, lesquelles ils auront engendrées en votre pays, et vous les posséderez.
      46 Vous les aurez comme un héritage pour les laisser à vos enfants après vous, afin qu'ils en héritent la possession, [et] vous vous servirez d'eux à perpétuité ; mais quant à vos frères, les enfants d'Israël, nul ne dominera rigoureusement sur son frère.
      47 Et lorsque l'étranger ou le forain qui est avec toi se sera enrichi, et que ton frère qui est avec lui sera devenu si pauvre qu'il se soit vendu à l'étranger, [ou] au forain qui est avec toi, ou à quelqu'un de la postérité de la famille de l'étranger.
      48 Après s'être vendu il y aura droit de rachat pour lui, [et] un de ses frères le rachètera.
      49 Ou son oncle, ou le fils de son oncle, ou quelque autre proche parent de son sang d'entre ceux de sa famille, le rachètera ; ou lui-même, s'il en trouve le moyen, se rachètera.
      50 Et il comptera avec son acheteur depuis l'année qu'il s'est vendu à lui, jusqu'à l'année du Jubilé ; de sorte que l'argent du prix pour lequel il s'est vendu, se comptera à raison du nombre des années ; le temps qu'il aura servi lui sera compté comme les journées d'un mercenaire.
      51 S'il y a encore plusieurs années, il restituera le prix de son achat à raison de ces [années], selon le prix pour lequel il a été acheté.
      52 Et s'il reste peu d'années jusqu'à l'an du Jubilé, il comptera avec lui, et restituera le prix de son achat à raison des années qu'il a servi.
      53 Il aura été avec lui comme un mercenaire qui se loue d'année en année ; [et cet étranger] ne dominera point sur lui rigoureusement en ta présence.
      54 Que s'il n'est pas racheté par quelqu'un de ces moyens, il sortira l'année du Jubilé, lui et ses fils avec lui.
      55 Car les enfants d'Israël me sont serviteurs ; ce [sont] mes serviteurs que j'ai retirés du pays d'Egypte ; je suis l'Eternel votre Dieu.

      Lévitique 26

      2 Vous garderez mes Sabbats, et vous révérerez mon Sanctuaire ; je suis l'Eternel.
      34 Alors la terre prendra plaisir à ses Sabbats, tout le temps qu'elle sera désolée, ; et lorsque vous serez au pays de vos ennemis la terre se reposera, et prendra plaisir à ses Sabbats.
      43 Quand [donc] la terre aura été abandonnée par eux, et qu'elle aura pris plaisir à ses Sabbats, ayant demeure désolée à cause d'eux ; lors donc qu'ils auront reçu avec soumission [la punition de] leur iniquité, à cause qu'ils ont rejeté mes jugements, et que leur âme a dédaigné mes ordonnances.

      Lévitique 27

      16 Et si l'homme sanctifie à l'Eternel [quelque partie] du champ de sa possession, ton estimation sera selon ce qu'on y sème ; le Homer de semence d'orge sera estimé cinquante sicles d'argent.
      17 Que s'il a sanctifié son champ dès l'année du Jubilé, on se tiendra à ton estimation.
      18 Mais s'il sanctifie son champ après le Jubilé, le Sacrificateur lui mettra en compte l'argent selon le nombre des années qui restent jusqu'à l'année du Jubilé, et cela sera rabattu de ton estimation.
      19 Et si celui qui a sanctifié le champ, le veut racheter en quelque sorte que ce soit, il ajoutera par dessus le cinquième de l'argent de ton estimation, et il lui demeurera.
      20 Mais s'il ne rachète point le champ, et que le champ se vende à un autre homme, il ne se rachètera plus.
      21 Et ce champ-là ayant passé le Jubilé, sera saint à l'Eternel, comme un champ d'interdit, la possession en sera au Sacrificateur.
      22 Et s'il sanctifie à l'Eternel un champ qu'il ait acheté, n'étant point des champs de sa possession ;
      23 Le Sacrificateur lui comptera la somme de ton estimation jusqu'à l'année du Jubilé, et il donnera en ce jour-là ton estimation, [afin que ce soit] une chose sainte à l'Eternel.
      24 Mais en l'année du Jubilé le champ retournera à celui duquel il l'avait acheté, [et] auquel était la possession du fond.

      Nombres 15

      32 Or les enfants d'Israël étant au désert, trouvèrent un homme qui ramassait du bois le jour du Sabbat.
      36 Toute l'assemblée donc le mena hors du camp, et ils le lapidèrent, et il mourut ; comme l'Eternel l'avait commandé à Moïse.

      Nombres 21

      1 Quand le Cananéen Roi de Harad, qui habitait au Midi, eut appris qu'Israël venait par le chemin des espions, il combattit contre Israël, et en emmena des prisonniers.
      2 Alors Israël fit un voeu à l'Eternel, en disant : Si tu livres ce peuple entre mes mains, je mettrai ses villes à l'interdit.
      3 Et l'Eternel exauça la voix d'Israël, et livra [entre ses mains] les Cananéens, lesquels il détruisit à la façon de l'interdit, avec leurs villes ; et on nomma ce lieu-là Horma.
      4 Puis ils partirent de la montagne de Hor, tirant vers la mer Rouge, pour environner le pays d'Edom, et le coeur manqua au peuple par le chemin.
      5 Le peuple donc parla contre Dieu, et contre Moïse, [en disant] : Pourquoi nous as-tu fait monter hors de l'Egypte, pour mourir dans ce désert ? car il n y a point de pain, ni d'eau, et notre âme est ennuyée de ce pain si léger.
      6 Et l'Eternel envoya sur le peuple des serpents brûlants qui mordaient le peuple ; tellement qu'il en mourut un grand nombre de ceux d'Israël.
      7 Alors le peuple vint vers Moïse, et dit : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l'Eternel, et contre toi ; invoque l'Eternel, et qu'il retire de dessus nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple.
      8 Et l'Eternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu, et le regardera, sera guéri.
      9 Moïse donc fit un serpent d'airain, et le mit sur une perche ; et il arrivait que quand quelque serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d'airain, et il était guéri.
      10 Depuis, les enfants d'Israël partirent, et campèrent en Oboth.
      11 Et étant partis d'Oboth, ils campèrent en Hijé-habarim, au désert qui est vis-à-vis de Moab, vers le soleil levant.
      12 Puis étant partis de là, ils campèrent vers le torrent de Zéred.
      13 Et étant partis de là, ils campèrent au deçà d'Arnon, qui est au désert, sortant des confins de l'Amorrhéen ; car Arnon est la frontière de Moab, entre les Moabites et les Amorrhéens.
      14 C'est pourquoi il est dit au Livre des batailles de l'Eternel : Vaheb en Suphah, et les torrents en Arnon.
      15 Et le cours des torrents qui tend vers le lieu où Har est située, et qui se rend aux frontières de Moab.
      16 Et de là ils vinrent en Béer ; c'est le puits touchant lequel l'Eternel dit à Moïse : Assemble le peuple, et je leur donnerai de l'eau.
      17 Alors Israël chanta ce Cantique : Monte, puits ; chantez de lui en vous répondant les uns aux autres.
      18 C'est le puits que les Seigneurs ont creusé, que les principaux du peuple avec le Législateur ont creusé de leurs bâtons. Et du désert [ils vinrent] en Mattana.
      19 Et de Mattana en Nahaliel ; et de Nahaliel en Bamoth.
      20 Et de Bamoth en la vallée qui est au territoire de Moab, au sommet de Pisga, et qui regarde vers Jésimon.
      21 Puis Israël envoya des ambassadeurs à Sihon, Roi des Amorrhéens, [pour lui] dire :
      22 Que je passe par ton pays ; nous ne nous détournerons point dans les champs, ni dans les vignes, et nous ne boirons point des eaux de tes puits ; mais nous marcherons par le chemin royal, jusqu'à ce que nous ayons passé tes limites.
      23 Mais Sihon ne permit point qu'Israël passât par ses terres ; et il assembla tout son peuple, et sortit contre Israël au désert, et vint jusqu'en Jahats, et il combattit contre Israël.
      24 Mais Israël le fit passer au fil de l'épée, et conquit son pays, depuis Arnon jusqu'à Jabbok, [et] jusqu'aux enfants de Hammon ; car la frontière des enfants de Hammon était forte.
      25 Et Israël prit toutes les villes qui étaient là, et habita dans toutes les villes des Amorrhéens, à Hesbon, et dans toutes les villes de son ressort.
      26 Or Hesbon était la ville de Sihon, Roi des Amorrhéens, qui avait le premier fait la guerre au Roi de Moab, et avait pris sur lui tout son pays jusqu'à Arnon.
      27 C'est pourquoi on dit en proverbe : Venez à Hesbon. Que la ville de Sihon soit bâtie, et réparée.
      28 Car le feu est sorti de Hesbon, et la flamme de la cité de Sihon ; elle a consumé Har des Moabites, [et] les Seigneurs de Bamoth à Arnon.
      29 Malheur à toi, Moab ; peuple de Kémos, tu es perdu ; il a livré ses fils qui se sauvaient et ses filles en captivité à Sihon, Roi des Amorrhéens.
      30 Nous les avons défaits à coups de flèches. Hesbon est périe jusqu'à Dibon ; nous les avons mis en déroute jusqu'en Nophah, qui atteint jusqu'à Médéba.
      31 Israël donc habita en la terre des Amorrhéens.
      32 Puis Moïse ayant envoyé des gens pour reconnaître Jahzer, ils prirent les villes de son ressort, et en dépossédèrent les Amorrhéens qui y étaient.
      33 Ensuite ils se tournèrent, et montèrent par le chemin de Basan ; et Hog, Roi de Basan, sortit lui et tout son peuple en bataille pour les rencontrer en Edréhi.
      34 Et l'Eternel dit à Moïse : Ne le crains point ; car je l'ai livré entre tes mains, lui, et tout son peuple, et son pays ; et tu lui feras comme tu as fait à Sihon, Roi des Amorrhéens, qui habitait à Hesbon.
      35 Ils le battirent donc, lui et ses enfants, et tout son peuple, tellement qu'il n'en demeura pas un seul de reste ; et ils possédèrent son pays.

      Nombres 28

      9 Mais le jour du Sabbat vous offrirez deux agneaux d'un an sans tare, et deux dixièmes de fine farine pétrie à l'huile pour le gâteau, avec son aspersion.

      Nombres 36

      4 Même quand le [temps du] Jubilé viendra pour les enfants d'Israël, on ajoutera leur héritage à l'héritage de la Tribu de laquelle elles seront ; ainsi leur héritage sera retranché de l'héritage de nos pères.

      2 Chroniques 36

      21 Afin que la parole de l'Eternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, jusqu'à ce que la terre eût pris plaisir à ses Sabbats et durant tous les jours qu'elle demeura désolée, elle se reposa, pour accomplir les soixante-dix années.

      Néhémie 10

      31 Et de ne prendre rien le jour du Sabbat, ou tel autre jour sanctifié, des peuples du pays, qui apportent des marchandises, et toutes sortes de denrées le jour du Sabbat, pour les vendre ; et d'abandonner la septième année, avec tout le droit d'exiger ce qui est dû.
      33 Pour les pains de proposition, pour le gâteau continuel, et pour l'holocauste continuel ; et pour ceux des Sabbats, des nouvelles lunes, et des fêtes solennelles ; pour les choses saintes, et pour les offrandes pour le péché, afin de réconcilier Israël ; enfin, pour tout ce qui se faisait dans la maison de notre Dieu.

      Néhémie 13

      1 En ce temps-là on lut au Livre de Moïse, tout le peuple l'entendant, et on y trouva écrit que les Hammonites et les Moabites ne devaient point entrer à jamais dans l'assemblée de Dieu.
      2 Parce qu'ils n'étaient pas venus au-devant des enfants d'Israël, avec du pain et de l'eau ; et qu'ils avaient loué Balaam contre eux pour les maudire ; mais notre Dieu avait changé la malédiction en bénédiction.
      3 C'est pourquoi il arriva que dès qu'on eut entendu la Loi, on sépara d'Israël tout mélange.
      4 Or, avant que ceci arrivât, Eliasib, Sacrificateur ayant été commis sur les chambres de la maison de notre Dieu, s'était allié à Tobija ;
      5 Et lui avait dressé une grande chambre, où auparavant on mettait les gâteaux, l'encens, les ustensiles, et les dîmes du froment, du vin et de l'huile, qui étaient ordonnées pour les Lévites, pour les chantres et pour les portiers, avec ce qui se levait pour les Sacrificateurs.
      6 Or je n'étais point à Jérusalem pendant tout cela : car la trente-deuxième année d'Artaxerxes, Roi de Babylone, je retournai vers le Roi ; et au bout de quelque temps je fus redemandé au Roi.
      7 Je revins donc à Jérusalem, et alors j'entendis le mal qu'Eliasib avait fait dans ce qui regardait Tobija, lui dressant une chambre dans le parvis de la maison de Dieu.
      8 Ce qui me déplut fort ; et je jetai tous les meubles de la maison de Tobija hors de la chambre.
      9 Et on nettoya les chambres selon que je l'avais commandé, et j'y fis rapporter les ustensiles de la maison de Dieu, les gâteaux et l'encens.
      10 J'entendis aussi que les portions des Lévites ne leur avaient point été données ; de sorte que les Lévites, et les chantres qui faisaient le service, s'étaient retirés chacun dans le bien qu'il avait aux champs.
      11 Et je censurai les magistrats, leur disant : Pourquoi a-t-on abandonné la maison de Dieu ? Je les rassemblai donc, et les rétablis en leur place.
      12 Et tous ceux de Juda apportèrent les dîmes du froment, du vin et de l'huile, aux greniers.
      13 Et j'ordonnai pour receveur sur les greniers, Sélemia Sacrificateur, et Tsadok Scribe ; et d'entre les Lévites, Pédaja ; et pour leur aider, Hanan fils de Zaccur, fils de Mattania ; parce qu'ils passaient pour être très-fidèles ; et leur charge [était] de distribuer [ce qu'il fallait] à leurs frères.
      14 Mon Dieu ! Souviens-toi de moi touchant ceci ; et n'efface point ce que j'ai fait d'une bonne et d'une sincère affection, pour la maison de mon Dieu, et pour ce qu'il est ordonné d'y faire.
      15 En ces jours-là je vis quelques-uns en Juda qui foulaient aux pressoirs le jour du Sabbat, et d'autres qui apportaient des gerbes, et qui chargeaient sur les ânes du vin, des raisins, des figues, et toute autre sorte de fardeau, et les apportaient à Jérusalem le jour du Sabbat ; et je les sommai le jour qu'ils vendaient les provisions, [de ne le plus faire. ]
      16 Aussi les Tyriens qui demeuraient à Jérusalem, apportaient du poisson, et plusieurs autres marchandises ; et les vendaient aux enfants de Juda dans Jérusalem le jour du Sabbat.
      17 Je censurai donc les principaux de Juda, et leur dis : Quel mal ne faites-vous pas de violer le jour du Sabbat ?
      18 Vos pères n'ont-ils pas fait la même chose, et n'est-ce pas pour cela que notre Dieu a fait venir tout ce mal sur nous et sur cette ville ? Et vous augmentez l'ardeur de la colère [de l'Eternel] contre Israël, en violant le Sabbat.
      19 C'est pourquoi dès que le soleil s'était retiré des portes de Jérusalem avant le Sabbat, on fermait les portes, par mon commandement. Je commandai aussi qu'on ne les ouvrît point jusqu'après le Sabbat ; et je fis tenir quelques-uns de mes gens sur les portes, afin qu'il n'entrât aucune charge le jour du Sabbat.
      20 Et les revendeurs, et ceux qui vendaient toute sorte de denrées passèrent la nuit une fois ou deux hors de Jérusalem.
      21 Et je les sommai [de ne faire plus cela], et je leur dis : Pourquoi passez-vous la nuit devant la muraille ? Si vous y retournez, je mettrai la main sur vous. Ainsi, depuis ce temps-là, ils ne vinrent plus le jour du Sabbat.
      22 Je dis aussi aux Lévites de se purifier, et de venir garder les portes pour sanctifier le jour du Sabbat. Aussi, ô mon Dieu ! Souviens-toi de moi touchant ceci, et me pardonne selon la grandeur de ta miséricorde.
      23 En ces jours-là je vis des Juifs qui avaient pris des femmes asdodiennes, hammonites et moabites ;
      24 De sorte que leurs enfants parlaient en partie asdodien, et ne savaient point parler Juif ; mais ils parlaient la langue de divers peuples.
      25 C'est pourquoi je les repris, et les blâmai ; j'en battis même quelques-uns, et leur arrachai les cheveux, et les fis jurer par [le nom de] Dieu, qu'ils ne donneraient point leurs filles aux fils [des étrangers], et qu'ils ne prendraient point de leurs filles pour leurs fils, ou pour eux.
      26 Salomon, le Roi d'Israël, n'a-t-il point péché par ce moyen ? Quoique entre beaucoup de nations il n'y eût point de Roi semblable à lui, et qu'il fût aimé de son Dieu, et que Dieu l'eût établi pour Roi sur tout Israël : toutefois les femmes étrangères l'ont fait pécher.
      27 Vous accorderions-nous donc de faire tout ce grand mal, en commettant ce crime contre notre Dieu, de prendre des femmes étrangères ?
      28 Or il y en avait même [un] d'entre les enfants de Jojadah, fils d'Eliasib, grand Sacrificateur, qui était gendre de Samballat Horonite, lequel je chassai pour cette raison-là d'auprès de moi.
      29 Mon Dieu ! Qu'il te souvienne d'eux, à cause qu'ils ont souillé la sacrificature, l'alliance dis-je, de la sacrificature et des Lévites.
      30 Ainsi je les nettoyai de tous les étrangers, et je rétablis les charges aux Sacrificateurs et aux Lévites, à chacun selon ce qu'il avait à faire.
      31 Et [j'ordonnai ce qu'il fallait faire] touchant le bois des oblations dans les temps déterminés, et touchant les premiers fruits. Mon Dieu ! Souviens-toi de moi en bien.

      Psaumes 91

      1 Celui qui se tient dans la demeure du Souverain, se loge à l'ombre du Tout-Puissant.
      2 Je dirai à l'Eternel : Tu es ma retraite, et ma forteresse, tu es mon Dieu en qui je m'assure.
      3 Certes il te délivrera du filet du chasseur ; [et] de la mortalité malheureuse.
      4 Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité [te servira de] rondache et de bouclier.
      5 Tu n'auras point peur de ce qui épouvante de nuit, ni de la flèche qui vole de jour.
      6 Ni de la mortalité qui marche dans les ténèbres ; ni de la destruction qui fait le dégât en plein midi.
      7 Il en tombera mille à ton côté, et dix mille à ta droite ; mais la [destruction] n'approchera point de toi.
      8 Seulement tu contempleras de tes yeux, et tu verras la récompense des méchants.
      9 Car tu es ma retraite, ô Eternel ! tu as établi le Souverain pour ton domicile.
      10 Aucun mal ne te rencontrera, et aucune plaie n'approchera de ta tente.
      11 Car il donnera charge de toi à ses Anges, afin qu'ils te gardent en toutes tes voies.
      12 Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre la pierre.
      13 Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, [et] tu fouleras le lionceau et le dragon.
      14 Puisqu'il m'aime avec affection, [dit le Seigneur], je le délivrerai ; je le mettrai en une haute retraite, parce qu'il connaît mon Nom.
      15 Il m'invoquera, et je l'exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse, je l'en retirerai, et le glorifierai.
      16 Je le rassasierai de jours, et je lui ferai voir ma délivrance.

      Psaumes 92

      1 Psaume de cantique, pour le jour du Sabbat.
      2 C'est une belle chose que de célébrer l'Eternel, et de psalmodier à ton Nom, ô Souverain !
      3 Afin d'annoncer chaque matin ta bonté et ta fidélité toutes les nuits.
      4 Sur l'instrument à dix cordes, et sur la musette, et par un Cantique [prémédité] sur la harpe.
      5 Car, ô Eternel ! tu m'as réjoui par tes oeuvres ; je me réjouirai des oeuvres de tes mains.
      6 Ô Eternel ! que tes oeuvres sont magnifiques ! tes pensées sont merveilleusement profondes.
      7 L'homme abruti n'y connaît rien, et le fou n'entend point ceci,
      8 [Savoir], que les méchants croissent comme l'herbe, et que tous les ouvriers d'iniquité fleurissent, pour être exterminés éternellement.
      9 Mais toi, ô Eternel ! tu es haut élevé à toujours.
      10 Car voici tes ennemis, ô Eternel ! car voici tes ennemis périront, [et] tous les ouvriers d'iniquité seront dissipés.
      11 Mais tu élèveras ma corne comme celle d'une licorne, [et] mon onction sera d'une huile toute fraîche.
      12 Et mon oeil verra en ceux qui m'épient, et mes oreilles entendront touchant les malins, qui s'élèvent contre moi, [ce que je désire].
      13 Le juste fleurira comme la palme, il croîtra comme le cèdre au Liban.
      14 Etant plantés dans la maison de l'Eternel, ils fleuriront dans les parvis de notre Dieu.
      15 Encore porteront-ils des fruits dans la vieillesse toute blanche ; ils seront en bon point, et demeureront verts ;

      Esaïe 1

      13 Ne continuez plus à m'apporter des oblations de néant ; le parfum m'est en abomination ; quant aux nouvelles Lunes, et aux Sabbats, et à la publication de [vos] convocations, je n'en puis [plus] supporter l'ennui, ni de [vos] assemblées solennelles.

      Esaïe 37

      30 Et ceci te sera pour signe, [ô Ezéchias], c'est qu'on mangera cette année ce qui viendra de soi-même aux champs ; et en la seconde année, ce qui croîtra encore sans semer ; mais la troisième année, vous sèmerez et vous moissonnerez ; vous planterez des vignes, et vous en mangerez le fruit.

      Esaïe 58

      13 Si tu retires ton pied du Sabbat, [toi] qui fais ta volonté au jour de ma sainteté ; et si tu appelles le Sabbat tes délices, et honorable ce qui est saint à l'Eternel, et que tu l'honores en ne suivant point tes voies, ne trouvant point ta volonté, et n'usant point [de beaucoup] de paroles ;

      Esaïe 61

      2 Pour publier l'an de la bienveillance de l'Eternel, et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui mènent deuil ;

      Esaïe 66

      23 Et il arrivera que depuis une nouvelle lune jusqu'à l'autre, et d'un Sabbat à l'autre, toute chair viendra se prosterner devant ma face, a dit l'Eternel.

      Jérémie 17

      21 Ainsi a dit l'Eternel : prenez garde à vos âmes, et ne portez aucun fardeau le jour du Sabbat, et ne les faites point passer par les portes de Jérusalem.
      22 Et ne tirez point hors de vos maisons aucun fardeau le jour du Sabbat, et ne faites aucune oeuvre, mais sanctifiez le jour du Sabbat, comme j'ai commandé à vos pères.
      23 Mais ils n'ont point écouté, et n'ont point incliné leur oreille, mais ils ont raidi leur cou, pour n'écouter point, et pour ne recevoir point d'instruction.
      24 Il arrivera donc si vous m'écoutez attentivement, dit l'Eternel pour ne faire passer aucun fardeau par les portes de cette ville le jour du Sabbat, et si vous sanctifiez le jour du Sabbat, tellement que vous ne fassiez aucune oeuvre en ce jour-là ;
      25 Que les Rois et les principaux, ceux qui sont assis sur le trône de David, montés sur des chariots et sur des chevaux, eux et les principaux d'entre eux, les hommes de Juda, et les habitants de Jérusalem, entreront par les portes de cette ville ; et cette ville sera habitée à toujours.
      26 On viendra aussi des villes de Juda, et des environs de Jérusalem et du pays de Benjamin, et de la campagne, et des montagnes, et de devers le Midi, et on apportera des holocaustes, des sacrifices, des oblations et de l'encens ; on apportera aussi [des sacrifices] d'action de grâces en la maison de l'Eternel.
      27 Mais si vous ne m'écoutez point pour sanctifier le jour du Sabbat, et pour ne porter aucun fardeau, et n'en faire entrer aucun par les portes de Jérusalem le jour du Sabbat, je mettrai le feu à ses portes, il consumera les palais de Jérusalem, et ne sera point éteint.

      Jérémie 34

      1 La parole qui fut [adressée] par l'Eternel à Jérémie, lorsque Nébucadnetsar Roi de Babylone, et toute son armée, tous les Royaumes de la terre, et tous les peuples qui étaient sous la puissance de sa main combattaient contre Jérusalem, et contre toutes ses villes, disant :
      2 Ainsi a dit l'Eternel, le Dieu d'Israël : va, et parle à Sédécias Roi de Juda, et lui dis : ainsi a dit l'Eternel, voici, je m'en vais livrer cette ville en la main du Roi de Babylone, et il la brûlera au feu ;
      3 Et tu n'échapperas point de sa main ; car certainement tu seras pris ; et tu seras livré entre ses mains, et tes yeux verront les yeux du Roi de Babylone ; et il parlera à toi bouche à bouche, et tu viendras dans Babylone.
      4 Toutefois, ô Sédécias Roi de Juda, écoute la parole de l'Eternel : l'Eternel a parlé ainsi de toi : tu ne mourras point par l'épée.
      5 Mais tu mourras en paix, et on fera brûler sur toi des choses aromatiques, comme on en a brûlé sur tes pères, les Rois précédents qui ont été devant toi ; et on te plaindra, [en disant] : hélas, Seigneur ! car j'ai prononcé cette parole, dit l'Eternel.
      6 Jérémie donc le Prophète prononça toutes ces paroles-là à Sédécias Roi de Juda, dans Jérusalem.
      7 Et l'armée du Roi de Babylone combattait contre Jérusalem, et contre toutes les villes de Juda qui étaient demeurées de reste, [savoir] contre Lakis, et contre Hazéka, car c'étaient [les seules] villes fortes qui restaient entre les villes de Juda.
      8 La parole qui fut [adressée] par l'Eternel à Jérémie, après que le Roi Sédécias eut traité alliance avec tout le peuple qui était à Jérusalem, pour leur publier la liberté ;
      9 Afin que chacun renvoyât libre son serviteur, et chacun sa servante, Hébreu ou Hébreue, et qu'aucun Juif ne fût l'esclave de son frère.
      10 Tous les principaux donc, et tout le peuple qui étaient entrés dans cette alliance, entendirent que chacun devait renvoyer libre son serviteur, et chacun sa servante, sans plus les asservir ; et ils obéirent, et les renvoyèrent.
      11 Mais ensuite ils changèrent d'avis, et firent revenir leurs serviteurs et leurs servantes, qu'ils avaient renvoyés libres, et les assujettirent pour leur être serviteurs et servantes.
      12 Et la parole de l'Eternel fut [adressée] à Jérémie par l'Eternel, en disant :
      13 Ainsi a dit l'Eternel, le Dieu d'Israël : je traitai alliance avec vos pères, le jour que je les tirai hors du pays d'Egypte, de la maison de servitude, en disant :
      14 Dans la septième année vous renverrez chacun votre frère Hébreu, qui vous aura été vendu ; il te servira six ans, puis tu le renverras libre d'avec toi ; mais vos pères ne m'ont point écouté, et n'ont point incliné leur oreille.
      15 Et vous vous étiez convertis aujourd'hui, et vous aviez fait ce qui [était] juste devant moi, en publiant la liberté chacun à son prochain, et vous aviez traité alliance en ma présence, dans la maison sur laquelle mon Nom est réclamé ;
      16 Mais vous avez changé d'avis, et avez souillé mon Nom ; car vous avez fait revenir chacun son serviteur, et chacun sa servante, que vous aviez renvoyés libres pour être à eux-mêmes, et vous les avez assujettis, afin qu'ils vous soient serviteurs et servantes.
      17 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : vous ne m'avez point écouté pour publier la liberté chacun à son frère, et chacun à son prochain ; voici, je m'en vais publier, dit l'Eternel, la liberté contre vous à l'épée, à la peste, et à la famine ; et je vous livrerai pour être transportés par tous les Royaumes de la terre.
      18 Et je livrerai les hommes qui ont transgressé mon alliance, et qui n'ont point effectué les paroles de l'alliance qu'ils ont traitée devant moi, lorsqu'ils sont passés entre les deux moitiés du veau qu'ils ont coupé en deux ;
      19 Les principaux de Juda, et les principaux de Jérusalem, les Eunuques, et les Sacrificateurs et tout le peuple du pays, qui ont passé entre les deux moitiés du veau ;
      20 Je les livrerai, dis-je, entre les mains de leurs ennemis, et entre les mains de ceux qui cherchent leur vie ; et leurs corps morts seront pour viande aux oiseaux des cieux, et aux bêtes de la terre.
      21 Je livrerai aussi Sédécias Roi de Juda, et les principaux de sa Cour entre les mains de leurs ennemis, et entre les mains de ceux qui cherchent leur vie ; savoir entre les mains de l'armée du Roi de Babylone, qui s'est retiré de devant vous.
      22 Voici, je m'en vais leur donner ordre, dit l'Eternel, et je les ferai retourner vers cette ville-ci, et ils combattront contre elle, et la prendront, et la brûleront au feu, et je mettrai les villes de Juda en désolation, tellement qu'il n'y aura personne qui y habite.

      Lamentations 2

      6 [Vau. ] Il a mis en pièces avec violence son domicile, comme [la cabane] d’un jardin ; il a détruit le lieu de son Assemblée ; l’Eternel a fait oublier dans Sion la fête solennelle et le Sabbat, et il a rejeté dans l’indignation de sa colère le Roi et le Sacrificateur.

      Ezéchiel 7

      12 Le temps vient, le jour est tout proche : que celui donc qui achète ne se réjouisse point, et que celui qui vend n'en mène point de deuil ; car il y a une ardeur de colère sur toute la multitude de son [pays].

      Ezéchiel 20

      13 Mais ceux de la maison d'Israël se rebellèrent contre moi au désert, ils ne marchèrent point dans mes statuts, mais ils rejetèrent mes ordonnances ; lesquelles si l'homme accomplit il vivra par elles ; et ils profanèrent extrêmement mes Sabbats ; c'est pourquoi je dis que je répandrais sur eux ma fureur au désert pour les consumer.
      20 Sanctifiez mes Sabbats, et ils seront un signe entre moi et vous, afin que vous connaissiez que je suis l'Eternel votre Dieu.

      Ezéchiel 45

      17 Mais le Prince sera tenu de fournir les holocaustes, et les gâteaux, et les aspersions qu'il faudra offrir aux fêtes solennelles, aux nouvelles lunes et aux Sabbats, [et] dans toutes les solennités de la maison d'Israël. Il tiendra prêtes les bêtes qu'on sacrifiera pour le péché, et les gâteaux, et les bêtes qu'on sacrifiera pour l'holocauste, et les bêtes qu'on sacrifiera pour les sacrifices de prospérité, afin de faire propitiation pour la maison d'Israël.

      Ezéchiel 46

      1 Ainsi a dit le Seigneur l'Eternel : la porte du parvis intérieur, laquelle regarde l'Orient, sera fermée les six jours ouvriers, mais elle sera ouverte le jour du Sabbat, et pareillement elle sera ouverte le jour de la nouvelle lune.
      17 Mais s'il fait un don [de quelque pièce] de son héritage à l'un de ses serviteurs, le don lui appartiendra bien, mais seulement jusques à l'an d'affranchissement, auquel il retournera au Prince ; [car] quoi qu'il en soit, c'est son héritage qui appartient à ses fils, [c'est pourquoi] il leur demeurera.

      Osée 2

      11 Je ferai cesser toute sa joie, ses fêtes, ses nouvelles lunes, ses Sabbats, et toutes ses solennités.

      Amos 8

      5 Et qui dites : Quand sera passé ce mois ? et nous débiterons le blé ; et [quand sera passé] ce sabbat ? et nous mettrons en vente le froment, en faisant l'épha plus petit, augmentant le sicle, et falsifiant les balances pour tromper.

      Matthieu 12

      5 Ou n'avez-vous point lu dans la Loi, qu'aux jours du Sabbat les Sacrificateurs violent le Sabbat dans le Temple, et ils n'en sont point coupables ?

      Marc 2

      23 Et il arriva que comme il passait par des blés un [jour] de Sabbat, ses Disciples en marchant se mirent à arracher des épis.
      27 Puis il leur dit : le Sabbat est fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le Sabbat.
      28 De sorte que le Fils de l'homme est Seigneur même du Sabbat.

      Marc 3

      5 Alors les regardant de tous côtés avec indignation, et étant tout ensemble affligé de l'endurcissement de leur coeur, il dit à cet homme : étends ta main ; et il l'étendit ; et sa main fut rendue saine comme l'autre.

      Luc 6

      6 Il arriva aussi un autre [jour de] Sabbat, qu'il entra dans la Synagogue, et qu'il enseignait ; et il y avait là un homme dont la main droite était sèche.
      10 Et quand il les eut tous regardés à l'environ, il dit à cet homme : étends ta main ; ce qu'il fit ; et sa main fut rendue saine comme l'autre.

      Luc 13

      15 Et le Seigneur lui répondit, et dit : hypocrite, chacun de vous ne détache-t-il pas son boeuf ou son âne de la crèche le jour du Sabbat, et ne les mène-t-il pas boire ?

      Luc 14

      5 Puis s'adressant à eux, il leur dit : qui sera celui d'entre vous, qui ayant un âne ou un boeuf lequel vienne à tomber dans un puits, ne l'en retire aussitôt le jour du Sabbat ?

      Luc 23

      54 Or c'était le jour de la préparation, et le [jour] du Sabbat allait commencer.

      Jean 5

      10 Les Juifs donc dirent à celui qui avait été guéri : c'est [un jour] de Sabbat, il ne t'est pas permis de charger ton petit lit.
      16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus, et cherchaient à le faire mourir, parce qu'il avait fait ces choses [le jour du] Sabbat.

      Jean 9

      14 Or c'était en un jour de Sabbat, que Jésus avait fait de la boue, et qu'il avait ouvert les yeux de l'aveugle.
      16 Sur quoi quelques-uns d'entre les Pharisiens dirent : cet homme n'est point un envoyé de Dieu ; car il ne garde point le Sabbat ; mais d'autres disaient : comment un méchant homme pourrait-il faire de tels prodiges ? et il y avait de la division entre eux.

      Actes 1

      12 Alors ils s'en retournèrent à Jérusalem de la montagne appelée [la montagne] des oliviers, qui est près de Jérusalem le chemin d'un Sabbat.
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