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SAMSON

Héros israélite (Jug 13-16), dont la tradition a fait un juge en Israël (Jug 15:20 16:31), le dernier avant Héli et Samuel.

I Sa personnalité.

Le nom de Samson dérive de la racine sémès-- soleil. Bien des auteurs en ont conclu, un peu hâtivement, que son histoire développe une légende solaire ; on cite, dans le territoire primitif de Dan (la tribu de Samson), la ville de Beth-Sémès (=maison ou temple du soleil, Jos 15:10 ; cf. Ir-Sémès, Jos 19:41) ; on voit dans l'épisode des renards mettant le feu aux champs des Philistins (Jug 15:5) une dramatisation de la rouille estivale brûlant les moissons ; on rapproche de Samson le nom apparenté de Sésaï, un des géants pré-israélites de la région d'Hébron (No 13:22, Jug 1:10 ; cf. Ad. Lods, Israël, pp. 147, 406). Samson serait un héros légendaire comme celui de la mythologie grecque, Hercule : doué comme lui d'une force surhumaine, capable de terrasser un lion ; choisissant comme lui son genre de mort, après une trahison de femme, etc. Rapprochements artificiels, sortis d'une idée préconçue. Samson est bien un véritable nom de personne ; l'A. T, en contient d'autres de la même racine (ex. : Simsaï =mon soleil, Esd 4:8) ; l'étymologie des noms propres, vite oubliée, ne justifie pas l'hypothèse de créations tellement élaborées. Tout au plus faudrait-il admettre la possibilité que sur certains points de détail les anciennes traditions aient été influencées par le sens du nom de Samson.

Les récits sur Samson appartiennent tous à la même source d'histoire (J). La situation qu'ils impliquent est celle de cette longue époque d'anarchie qui suivit l'occupation de Canaan. Le lien commun entre les tribus, leur foi en Jéhovah, faiblissait souvent sous l'influence des peuples païens voisins. Les paysans danites devaient avoir affaire plus fréquemment avec les Philistins, fortement installés au pied de leurs collines dans la riche vallée de Sorek, qu'avec les autres tribus d'Israël, trop éloignées. Samson lui-même ne descendit pas toujours en ennemi dans la plaine, puisqu'il y alla chercher femme et participer au festin de noces à côté des invités philistins. Ces relations furent néfastes pour le développement religieux du peuple élu : l'histoire de Samson, si peu édifiante à bien des égards, en est une preuve. On ne peut donc voir en Samson un juge à proprement parler, un magistrat qui aurait gouverné tout Israël. Les passages qui le laissent entendre sont les notices d'un rédacteur (D) qui interprète l'histoire longtemps après les événements. Comment Samson eût-il pu régner sur tout Israël ? il n'y a aucune unité politique entre tribus, même entre Dan et Juda pourtant toutes proches : les hommes de Juda trouvent naturel de leur livrer Samson pour se débarrasser des Philistins ; il n'est pas vraiment un des leurs. Sa vie est d'ailleurs celle d'un aventurier et non d'un chef militaire, moins encore d'un chef de tribu, à plus forte raison d'un chef de tout Israël (voir Juges).

Samson fut un guerrier danite, de force peu commune, mais sans moralité. Attiré chez les Philistins par ses aventures sentimentales, il combat ces soldats redoutables avec un acharnement où ceux de son peuple devaient voir, et où il pouvait en effet se trouver, un réel enthousiasme religieux et patriotique. Samson avait la haine du Philistin, l'ennemi de sa race. Sa foi dans le Dieu des pères, Jéhovah, se réveilla au cours de ses batailles ; sa mère l'avait, dès avant sa naissance, consacré à l'Éternel ; il eut le sentiment que Dieu faisait de lui un héros de l'indépendance, appelé à lutter jusqu'à la mort pour la victoire de sa race (cf. A. Westphal, Jéhovah, 4 e éd., p. 262s). Ses exploits suscitèrent l'enthousiasme populaire, sa renommée franchit les frontières de sa tribu, il devint en Israël le type du héros de Jéhovah, et plus tard, pour un rédacteur deutéronomiste (D), le libérateur de tout Israël.

L'épître aux Hébreux l'a placé dans sa galerie de tableaux des héroïques croyants de l'ancienne alliance, parce qu'il était dans la tradition un champion du patriotisme israélite ; il y fait contraste avec les nobles figures du prophète Samuel et du roi David (Heb 11:32).

II Sa carrière.

Après le récit de sa naissance (Jug 13:2,24), la vie aventureuse de Samson se répartit en épisodes morcelés et de longueur très inégale.

1.

Naissance (Jug 13).

Sa famille résidait à Tsoréa, 14 km. à l'Ouest de Jérusalem. Cette région avait été 10rs de la conquête occupée par la tribu de Dan (Jos 19:41), qui, refoulée ensuite dans la montagne par les Amoréens maîtres de la vallée du Sorek (Jug 1:34-36), avait dans sa plus grande partie émigré au Nord de Canaan (Jug 18). La famille de Samson appartenait aux restes de cette tribu, qui sous la pression philistine devaient être absorbés dans Juda ; voir (Jos 15:33) Dan, Tribus.

D'après le pittoresque récit de Jug 13, la naissance du héros fut expressément voulue de Dieu, comme une grâce faite à sa mère, jusque-là sans enfant. Les parents, pieux Israélites, reconnaissent leur Dieu dans le mystérieux « ange de Jéhovah », lui offrent un sacrifice sur la pierre-autel du village, redoutent de lui désobéir par ignorance ; et Manoah, le mari, ose demander la confirmation d'une seconde apparition. Chaque fois Dieu se révèle d'abord à la femme, à cause de sa détresse, censée déshonorante, de n'avoir pas d'enfant. Le messager divin lui annonce la naissance d'un fils, qui dès avant sa naissance (comp. Samuel, 1Sa 1:11) devra être « consacré » à Jéhovah : en hébr., nazir. Samson est en Israël un des premiers naziréens (voir ce mot). Leur consécration à Jéhovah se marquait par leur chevelure non coupée et par leur abstinence de toute boisson. (cf. No 6) Mais cette abstinence est ici prescrite à la mère elle-même (Jug 13:4,7), cas unique et curieux. De plus, lorsque Manoah demande ce que l'enfant devra faire, l'ange semble répondre à côté de la question : « La femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit » (verset 12 et suivants). On a supposé (Bbl. Cent.) qu'un rédacteur, forcé de constater que Samson n'avait point observé ces abstinences, aura substitué le féminin au masculin dans le verset 13, et reporté les règles de vie de l'enfant à la mère.

2.

Vocation.

Jug 13:25 est comme une préface au récit de sa carrière. Le rédacteur ne se contente pas de voir à l'oeuvre l'esprit de Dieu dans les exploits les plus incroyables (Jug 14:6,19 15:14 16:28) ; c'est la vie entière de Samson qu'il considère comme une manifestation de la puissance divine : ce n'est pas surtout son goût des aventures qui l'entraîne en pays philistin, c'est Jéhovah lui-même (Jug 14:4) qui pousse le guerrier vers ces païens belliqueux pour provoquer par ses querelles avec eux un sursaut de foi en Israël. Piètre idée, certes, de la mission d'un serviteur de l'Éternel ! et pourtant, sens profond d'une réalité : l'absorption graduelle du peuple de Dieu par les Philistins risquant de compromettre l'oeuvre divine, une réaction séparatiste s'imposait, que les hauts faits de Samson pouvaient amorcer, et Dieu a dû s'en servir.

3.

Mariage (Jug 14:1-16:19).

Le mariage de Samson et les faits qui s'ensuivirent ont pour centre Thimna, à 120 m. plus bas que Tsoréa ; cette localité, attribuée à Dan (Jos 19:43), fut longtemps occupée par les Philistins. Samson y fait la connaissance d'une Philistine qu'il veut épouser. Ses parents le lui déconseillent, en vrais croyants hébreux : un fils d'Israël commet une infidélité en s'unissant avec une fille d'incirconcis. (cf. Ge 24:3) Samson passe outre et, d'après J, emmène sa famille à Thimna pour les noces (Jug 14:5). Les parents y allèrent-ils vraiment ? Quelques commentateurs en doutent, à cause de certaines anomalies : ses père et mère ne semblent pas avoir vu sa lutte contre le lion (verset 6) ; au verset 8, il paraît se rendre à Thimna pour revoir la femme, mais il arrive chez ses parents (verset 9) ; et surtout, s'il célèbre ses noces chez la fiancée contrairement aux traditions de son peuple, ne serait-ce pas que ses parents, en pieux jéhovistes, se sont refusés à recevoir la Philistine à Tsoréa ? Il est cependant plus simple d'admettre avec le texte biblique que son père, malgré sa répugnance, se résigna à ce mariage irrégulier. L'antiquité sémitique possède une coutume, survivance déformée du matriarcat (régime où la femme était le centre de la famille, les enfants appartenant au clan de la mère ; ex. : Gédéon et la Sichémite, Jug 8:31 9:28). Ce n'était pas un vrai mariage : point de dot, le mari se bornant à des présents lors de ses visites (Jug 15:1) ; la femme (qu'en ce cas les Arabes appellent sadika =l'amie) restait chez son père, qui conservait tous ses droits de chef de famille (comme celui de la donner à un autre homme, cf. Jug 15:2). C'était pourtant plus qu'une union libre : la cérémonie était entourée de quelque solennité ; le mari prétendait avoir des droits sur son épouse (Jug 15:1), d'où une source de conflits entre lui et l'entourage de la Philistine. (Le droit romain reconnaissait aussi, à côté du vrai mariage, une forme d'union accompagnée de réjouissances et de cérémonies symboliques, qui n'était au fond que la constatation d'un état de fait : la femme ne tombait pas sous la puissance du mari et restait attachée à sa famille ; elle pouvait divorcer de son plein gré.)

Les détails du repas de noces ont une saveur tout orientale et rappellent des coutumes qui sont de tous les temps. Lors d'une visite ultérieure à sa femme, Samson trouve dans son union avec un autre un motif de guerre à mort contre les Philistins (verset 2 et suivant). Son stratagème pour incendier leurs moissons et leurs oliviers est, paraît-il, commun en Orient ; on pense qu'il y employa plutôt des chacals que des renards (voir ce mot). Les Philistins répondirent par de terribles représailles et la lutte devint sans merci, Samson comptant pour se venger sur sa force indomptable.

Après un nouvel exploit Samson se réfugia en Juda, dans la sûre retraite d'une caverne : elle devait s'ouvrir dans une paroi presque verticale n'offrant d'accès que par en haut. (cf. Jug 15:11,13) Le héros fut trahi par des habitants de Juda, peu désireux de s'attirer des ennuis de la part de leurs puissants voisins ; les Philistins criaient déjà victoire à la vue de leur ennemi lié de cordes, lorsque Samson, saisi par l'esprit de Jéhovah, se débarrassa de ses liens et mit leur troupe en déroute en attaquant avec une mâchoire d'âne. Son chant de victoire, fier et sauvage, contient un jeu de mots intraduisible : le terme khamor (=monceau, d'où : un grand nombre) veut dire aussi ; âne (Jug 15:16). Les noms de lieux sont mis par le narrateur en rapport avec cet exploit : Ramath-Léchi (=colline de la mâchoire) aurait été appelé ainsi par Samson ; et la source où il se rafraîchit après avoir imploré Dieu, En-Hakkoré (=source de la perdrix), est interprétée « source de celui qui invoque ».

La notice de Jug 15:20, du rédacteur de D, semble terminer l'histoire de Samson, et sera répétée après le récit de sa mort (Jug 16:31).

4.

Visite à Gaza (Jug 16:1-3).

Samson se trouve ici en pays philistin, à une quarantaine de km. de son village, dans la grande ville située au bord de la mer, sur la route d'Egypte. En quittant de nuit la maison d'une courtisane, il échappe à la surveillance de ses ennemis, non sans les avoir une fois de plus défiés : par un tour de force digne d'Hercule, il soulève les battants d'une porte de la cité et va les déposer sur un sommet aux environs d'Hébron, à plus de 50 km. de là !

5.

Samson et Dalila ; mort de Samson (Jug 16:4,31).

Le nom de Dalila doit être d'origine philistine et son étymologie est incertaine (=pauvre, faible ?). C'est encore en pays philistin qu'était la vallée de Sorek (voir ce mot), à quelques km. de Tsoréa. La femme dont s'éprit Samson devait être une créature vénale incapable d'un véritable amour ; le sang-froid et le cynisme ironique de sa trahison en sont la preuve. Elle fut l'instrument des Philistins pour venir enfin à bout, par la ruse, de leur terrible adversaire. L'affaire fut menée par les « princes » (voir ce mot, I, 9), titre des cinq chefs de la confédération philistine (Jug 16:5, cf. Jug 3:3). Leur démarche auprès de Dalila, ainsi que l'importance de la somme promise pour prix de la trahison (environ 16.500 fr. -or, le sicle d'argent valant 3 fr.), montrent quelle terreur superstitieuse leur inspirait le héros : ils se figurent que s'il a pu jusqu'à présent leur échapper sans aide aucune, c'est grâce à un secret magique. L'écrivain hébreu attribue à Dieu lui-même la force de l'ancien naziréen, qui sera soutenu par Jéhovah tant qu'il n'aura pas rompu son voeu, mais qui n'est plus consacré si ses cheveux sont coupés : (Jug 16:17) alors Dieu l'abandonne aux incirconcis (Jug 16:20) ; mais quand la chevelure aura repoussé, la vigueur lui reviendra (Jug 16:22). Dans cette conception, le naziréat perd sa valeur religieuse et relève de la magie.

Scène dramatique : le farouche guerrier faiblit peu à peu devant l'enjôleuse, et après quelque résistance se laisse vaincre par la tenace et cruelle volonté de Dalila. Noter le rôle du 7, chiffre sacré, ou magique (cf. Jug 16:7,13). Le verset 13 n'est pas clair : il s'agit sans doute du métier à tisser, où Dalila aurait serré les cheveux de Samson entre les fils de la chaîne comme les tisserands serraient leur trame avec le battant (voir Filage et tissage), ou bien peut-être d'un simple clou, d'une cheville, qu'elle aurait plantée dans le mur ou le sol (d'après Bbl. Cent.). Capturé, Samson subit les outrages de ses vainqueurs, qui lui crèvent les yeux, le mènent à Gaza et l'y condamnent à tourner une meule de moulin, supplice d'esclave.

Lors d'une fête religieuse en l'honneur de Dagon, dieu des Philistins, occasion de divertissements assez grossiers, où l'on exposait en spectacle les ennemis vaincus avant de les mettre à mort, la foule en liesse contraint Samson de danser devant elle dans un grand bâtiment (qui ne devait pas être le « temple » de Dagon : la demeure du dieu ne pouvait servir de lieu de réunion). Le captif sans espoir saisit cette possibilité de vengeance et, retrouvant sa vigueur dans un dernier sursaut de haine qu'il exhale en prière, il réussit à ébranler les colonnes. de l'édifice, et il entraîne avec lui dans la mort de nombreux spectateurs.

C'est sa liaison avec Dalila et ses conséquences jusqu'au suicide meurtrier qui ont fait de l'histoire de Samson un thème célèbre dans l'art et la littérature. A. Ch.

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      Genèse 24

      3 et je te ferai jurer par l'Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j'habite,

      Lévitique 1

      13 Il lavera avec de l'eau les entrailles et les jambes ; et le sacrificateur sacrifiera le tout, et le brûlera sur l'autel. C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable odeur à l'Éternel.

      Nombres 6

      1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      2 Parle aux enfants d'Israël, et tu leur diras : Lorsqu'un homme ou une femme se séparera des autres en faisant voeu de naziréat, pour se consacrer à l'Éternel,
      3 il s'abstiendra de vin et de boisson enivrante ; il ne boira ni vinaigre fait avec du vin, ni vinaigre fait avec une boisson enivrante ; il ne boira d'aucune liqueur tirée des raisins, et il ne mangera point de raisins frais ni de raisins secs.
      4 Pendant tout le temps de son naziréat, il ne mangera rien de ce qui provient de la vigne, depuis les pépins jusqu'à la peau du raisin.
      5 Pendant tout le temps de son naziréat, le rasoir ne passera point sur sa tête ; jusqu'à l'accomplissement des jours pour lesquels il s'est consacré à l'Éternel, il sera saint, il laissera croître librement ses cheveux.
      6 Pendant tout le temps qu'il a voué à l'Éternel, il ne s'approchera point d'une personne morte ;
      7 il ne se souillera point à la mort de son père, de sa mère, de son frère ou de sa soeur, car il porte sur sa tête la consécration de son Dieu.
      8 Pendant tout le temps de son naziréat, il sera consacré à l'Éternel.
      9 Si quelqu'un meurt subitement près de lui, et que sa tête consacrée devienne ainsi souillée, il se rasera la tête le jour de sa purification, il se la rasera le septième jour.
      10 Le huitième jour, il apportera au sacrificateur deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, à l'entrée de la tente d'assignation.
      11 Le sacrificateur sacrifiera l'un comme victime expiatoire, et l'autre comme holocauste, et il fera pour lui l'expiation de son péché à l'occasion du mort. Le naziréen sanctifiera ainsi sa tête ce jour-là
      12 Il consacrera de nouveau à l'Éternel les jours de son naziréat, et il offrira un agneau d'un an en sacrifice de culpabilité ; les jours précédents ne seront point comptés, parce que son naziréat a été souillé.
      13 Voici la loi du naziréen. Le jour où il aura accompli le temps de son naziréat, on le fera venir à l'entrée de la tente d'assignation.
      14 Il présentera son offrande à l'Éternel : un agneau d'un an et sans défaut pour l'holocauste, une brebis d'un an et sans défaut pour le sacrifice d'expiation, et un bélier sans défaut pour le sacrifice d'actions de grâces ;
      15 une corbeille de pains sans levain, de gâteaux de fleur de farine pétris à l'huile, et de galettes sans levain arrosées d'huile, avec l'offrande et la libation ordinaires.
      16 Le sacrificateur présentera ces choses devant l'Éternel, et il offrira sa victime expiatoire et son holocauste ;
      17 il offrira le bélier en sacrifice d'actions de grâces à l'Éternel, outre la corbeille de pains sans levain, avec l'offrande et la libation.
      18 Le naziréen rasera, à l'entrée de la tente d'assignation, sa tête consacrée ; il prendra les cheveux de sa tête consacrée, et il les mettra sur le feu qui est sous le sacrifice d'actions de grâces.
      19 Le sacrificateur prendra l'épaule cuite du bélier, un gâteau sans levain de la corbeille, et une galette sans levain ; et il les posera sur les mains du naziréen, après qu'il aura rasé sa tête consacrée.
      20 Le sacrificateur les agitera de côté et d'autre devant l'Éternel : c'est une chose sainte, qui appartient au sacrificateur, avec la poitrine agitée et l'épaule offerte par élévation. Ensuite, le naziréen pourra boire du vin.
      21 Telle est la loi pour celui qui fait voeu de naziréat ; telle est son offrande à l'Éternel pour son naziréat, outre ce que lui permettront ses ressources. Il accomplira ce qui est ordonné pour le voeu qu'il a fait, selon la loi de son naziréat.
      22 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      23 Parle à Aaron et à ses fils, et dis : Vous bénirez ainsi les enfants d'Israël, vous leur direz :
      24 Que l'Éternel te bénisse, et qu'il te garde !
      25 Que l'Éternel fasse luire sa face sur toi, et qu'il t'accorde sa grâce !
      26 Que l'Éternel tourne sa face vers toi, et qu'il te donne la paix !
      27 C'est ainsi qu'ils mettront mon nom sur les enfants d'Israël, et je les bénirai.

      Nombres 13

      22 Ils montèrent, par le midi, et ils allèrent jusqu'à Hébron, où étaient Ahiman, Schéschaï et Talmaï, enfants d'Anak. Hébron avait été bâtie sept ans avant Tsoan en Égypte.

      Josué 15

      10 De Baala elle tournait à l'occident vers la montagne de Séir, traversait le côté septentrional de la montagne de Jearim, à Kesalon, descendait à Beth Schémesch, et passait par Thimna.
      33 Dans la plaine : Eschthaol, Tsorea, Aschna,

      Josué 19

      41 La limite de leur héritage comprenait Tsorea, Eschthaol, Ir Schémesch,
      43 Élon, Thimnatha, Ékron,

      Juges 1

      10 Juda marcha contre les Cananéens qui habitaient à Hébron, appelée autrefois Kirjath Arba ; et il battit Schéschaï, Ahiman et Talmaï.
      34 Les Amoréens repoussèrent dans la montagne les fils de Dan, et ne les laissèrent pas descendre dans la plaine.
      35 Les Amoréens voulurent rester à Har Hérès, à Ajalon et à Schaalbim ; mais la main de la maison de Joseph s'appesantit sur eux, et ils furent assujettis à un tribut.
      36 Le territoire des Amoréens s'étendait depuis la montée d'Akrabbim, depuis Séla, et en dessus.

      Juges 3

      3 Ces nations étaient : les cinq princes des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens, et les Héviens qui habitaient la montagne du Liban, depuis la montagne de Baal Hermon jusqu'à l'entrée de Hamath.

      Juges 8

      31 Sa concubine, qui était à Sichem, lui enfanta aussi un fils, à qui on donna le nom d'Abimélec.

      Juges 9

      28 Et Gaal, fils d'Ébed, disait : Qui est Abimélec, et qu'est Sichem, pour que nous servions Abimélec ? N'est-il pas fils de Jerubbaal, et Zebul n'est-il pas son commissaire ? Servez les hommes de Hamor, père de Sichem ; mais nous, pourquoi servirions-nous Abimélec ?

      Juges 13

      1 Les enfants d'Israël firent encore ce qui déplaît à l'Éternel ; et l'Éternel les livra entre les mains des Philistins, pendant quarante ans.
      2 Il y avait un homme de Tsorea, de la famille des Danites, et qui s'appelait Manoach. Sa femme était stérile, et n'enfantait pas.
      3 Un ange de l'Éternel apparut à la femme, et lui dit : Voici, tu es stérile, et tu n'as point d'enfants ; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils.
      4 Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur.
      5 Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère ; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins.
      6 La femme alla dire à son mari ; Un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l'aspect d'un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d'où il était, et il ne m'a pas fait connaître son nom.
      7 Mais il m'a dit : Tu vas devenir enceinte, et tu enfanteras un fils ; et maintenant ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d'impur, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère jusqu'au jour de sa mort.
      8 Manoach fit cette prière à l'Éternel : Ah ! Seigneur, que l'homme de Dieu que tu as envoyé vienne encore vers nous, et qu'il nous enseigne ce que nous devons faire pour l'enfant qui naîtra !
      9 Dieu exauça la prière de Manoach, et l'ange de Dieu vint encore vers la femme. Elle était assise dans un champ, et Manoach, son mari, n'était pas avec elle.
      10 Elle courut promptement donner cette nouvelle à son mari, et lui dit : Voici, l'homme qui était venu l'autre jour vers moi m'est apparu.
      11 Manoach se leva, suivit sa femme, alla vers l'homme, et lui dit : Est-ce toi qui as parlé à cette femme ? Il répondit : C'est moi.
      12 Manoach dit : Maintenant, si ta parole s'accomplit, que faudra-t-il observer à l'égard de l'enfant, et qu'y aura-t-il à faire ?
      13 L'ange de l'Éternel répondit à Manoach : La femme s'abstiendra de tout ce que je lui ai dit.
      14 Elle ne goûtera d'aucun produit de la vigne, elle ne boira ni vin ni liqueur forte, et elle ne mangera rien d'impur ; elle observera tout ce que je lui ai prescrit.
      15 Manoach dit à l'ange de l'Éternel : Permets-nous de te retenir, et de t'apprêter un chevreau.
      16 L'ange de l'Éternel répondit à Manoach : Quand tu me retiendrais, je ne mangerais pas de ton mets ; mais si tu veux faire un holocauste, tu l'offriras à l'Éternel. Manoach ne savait point que ce fût un ange de l'Éternel.
      17 Et Manoach dit à l'ange de l'Éternel : Quel est ton nom, afin que nous te rendions gloire, quand ta parole s'accomplira ?
      18 L'ange de l'Éternel lui répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux.
      19 Manoach prit le chevreau et l'offrande, et fit un sacrifice à l'Éternel sur le rocher. Il s'opéra un prodige, pendant que Manoach et sa femme regardaient.
      20 Comme la flamme montait de dessus l'autel vers le ciel, l'ange de l'Éternel monta dans la flamme de l'autel. A cette vue, Manoach et sa femme tombèrent la face contre terre.
      21 L'ange de l'Éternel n'apparut plus à Manoach et à sa femme. Alors Manoach comprit que c'était l'ange de l'Éternel,
      22 et il dit à sa femme : Nous allons mourir, car nous avons vu Dieu.
      23 Sa femme lui répondit : Si l'Éternel eût voulu nous faire mourir, il n'aurait pas pris de nos mains l'holocauste et l'offrande, il ne nous aurait pas fait voir tout cela, et il ne nous aurait pas maintenant fait entendre pareilles choses.
      24 La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L'enfant grandit, et l'Éternel le bénit.
      25 Et l'esprit de l'Éternel commença à l'agiter à Machané Dan, entre Tsorea et Eschthaol.

      Juges 14

      1 Samson descendit à Thimna, et il y vit une femme parmi les filles des Philistins.
      2 Lorsqu'il fut remonté, il le déclara à son père et à sa mère, et dit : J'ai vu à Thimna une femme parmi les filles des Philistins ; prenez-la maintenant pour ma femme.
      3 Son père et sa mère lui dirent : N'y a-t-il point de femme parmi les filles de tes frères et dans tout notre peuple, que tu ailles prendre une femme chez les Philistins, qui sont incirconcis ? Et Samson dit à son père : Prends-la pour moi, car elle me plaît.
      4 Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l'Éternel : car Samson cherchait une occasion de dispute de la part des Philistins. En ce temps là, les Philistins dominaient sur Israël.
      5 Samson descendit avec son père et sa mère à Thimna. Lorsqu'ils arrivèrent aux vignes de Thimna, voici, un jeune lion rugissant vint à sa rencontre.
      6 L'esprit de l'Éternel saisit Samson ; et, sans avoir rien à la main, Samson déchira le lion comme on déchire un chevreau. Il ne dit point à son père et à sa mère ce qu'il avait fait.
      7 Il descendit et parla à la femme, et elle lui plut.
      8 Quelque temps après, il se rendit de nouveau à Thimna pour la prendre, et se détourna pour voir le cadavre du lion. Et voici, il y avait un essaim d'abeilles et du miel dans le corps du lion.
      9 Il prit entre ses mains le miel, dont il mangea pendant la route ; et lorsqu'il fut arrivé près de son père et de sa mère, il leur en donna, et ils en mangèrent. Mais il ne leur dit pas qu'il avait pris ce miel dans le corps du lion.
      10 Le père de Samson descendit chez la femme. Et là, Samson fit un festin, car c'était la coutume des jeunes gens.
      11 Dès qu'on le vit, on invita trente compagnons qui se tinrent avec lui.
      12 Samson leur dit : Je vais vous proposer une énigme. Si vous me l'expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la découvrez, je vous donnerai trente chemises et trente vêtements de rechange.
      13 Mais si vous ne pouvez pas me l'expliquer, ce sera vous qui me donnerez trente chemises et trente vêtements de rechange. Ils lui dirent : Propose ton énigme, et nous l'écouterons.
      14 Et il leur dit : De celui qui mange est sorti ce qui se mange, et du fort est sorti le doux. Pendant trois jours, ils ne purent expliquer l'énigme.
      15 Le septième jour, ils dirent à la femme de Samson : Persuade à ton mari de nous expliquer l'énigme ; sinon, nous te brûlerons, toi et la maison de ton père. C'est pour nous dépouiller que vous nous avez invités, n'est-ce pas ?
      16 La femme de Samson pleurait auprès de lui, et disait : Tu n'as pour moi que de la haine, et tu ne m'aimes pas ; tu as proposé une énigme aux enfants de mon peuple, et tu ne me l'as point expliquée ! Et il lui répondait : Je ne l'ai expliquée ni à mon père ni à ma mère ; est-ce à toi que je l'expliquerais ?
      17 Elle pleura auprès de lui pendant les sept jours que dura leur festin ; et le septième jour, il la lui expliqua, car elle le tourmentait. Et elle donna l'explication de l'énigme aux enfants de son peuple.
      18 Les gens de la ville dirent à Samson le septième jour, avant le coucher du soleil : Quoi de plus doux que le miel, et quoi de plus fort que le lion ? Et il leur dit : Si vous n'aviez pas labouré avec ma génisse, vous n'auriez pas découvert mon énigme.
      19 L'esprit de l'Éternel le saisit, et il descendit à Askalon. Il y tua trente hommes, prit leurs dépouilles, et donna les vêtements de rechange à ceux qui avaient expliqué l'énigme. Il était enflammé de colère, et il monta à la maison de son père.
      20 Sa femme fut donnée à l'un de ses compagnons, avec lequel il était lié.

      Juges 15

      1 Quelque temps après, à l'époque de la moisson des blés, Samson alla voir sa femme, et lui porta un chevreau. Il dit : Je veux entrer vers ma femme dans sa chambre. Mais le père de sa femme ne lui permit pas d'entrer.
      2 J'ai pensé dit-il, que tu avais pour elle de la haine, et je l'ai donnée à ton compagnon. Est-ce que sa jeune soeur n'est pas plus belle qu'elle ? Prends-la donc à sa place.
      3 Samson leur dit : Cette fois je ne serai pas coupable envers les Philistins, si je leur fais du mal.
      4 Samson s'en alla. Il attrapa trois cents renards, et prit des flambeaux ; puis il tourna queue contre queue, et mit un flambeau entre deux queues, au milieu.
      5 Il alluma les flambeaux, lâcha les renards dans les blés des Philistins, et embrasa les tas de gerbes, le blé sur pied, et jusqu'aux plantations d'oliviers.
      6 Les Philistins dirent : Qui a fait cela ? On répondit : Samson, le gendre du Thimnien, parce que celui-ci lui a pris sa femme et l'a donnée à son compagnon. Et les Philistins montèrent, et ils la brûlèrent, elle et son père.
      7 Samson leur dit : Est-ce ainsi que vous agissez ? Je ne cesserai qu'après m'être vengé de vous.
      8 Il les battit rudement, dos et ventre ; puis il descendit, et se retira dans la caverne du rocher d'Étam.
      9 Alors les Philistins se mirent en marche, campèrent en Juda, et s'étendirent jusqu'à Léchi.
      10 Les hommes de Juda dirent : Pourquoi êtes-vous montés contre nous ? Ils répondirent : Nous sommes montés pour lier Samson, afin de le traiter comme il nous a traités.
      11 Sur quoi trois mille hommes de Juda descendirent à la caverne du rocher d'Étam, et dirent à Samson : Ne sais-tu pas que les Philistins dominent sur nous ? Que nous as-tu donc fait ? Il leur répondit : Je les ai traités comme il m'ont traité.
      12 Ils lui dirent : Nous sommes descendus pour te lier, afin de te livrer entre les mains des Philistins. Samson leur dit : Jurez-moi que vous ne me tuerez pas.
      13 Ils lui répondirent : Non ; nous voulons seulement te lier et te livrer entre leurs mains, mais nous ne te ferons pas mourir. Et ils le lièrent avec deux cordes neuves, et le firent sortir du rocher.
      14 Lorsqu'il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l'esprit de l'Éternel le saisit. Les cordes qu'il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains.
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