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SYMBOLISME

Symbole, Langage rationnel et Langage symbolique.

Le sumbolon (de sumballeïn =jeter ensemble, joindre, mettre en contact) était un objet séparé en deux parties et dont les morceaux rapprochés servaient de signe de reconnaissance à ceux qui les possédaient. Par extension, un symbole est un signe concret représentant, par un rapport d'analogie établi naturellement ou conventionnelle-ment, une réalité qui ne tombe pas sous les sens. Dans une acception spéciale que nous n'avons pas à retenir pour notre étude, un symbole est une confession de foi, c'est-à-dire un signe de ralliement pour ceux qui professent une même foi (ex. : le Symbole des Apôtres, le Symbole de Nicée).

I

Il existe un symbolisme spontané, inhérent à notre nature corporelle. En effet, si, d'une part, le corps rend impossible toute communication directe entre les esprits, il est, d'autre part, le premier et le plus simple moyen d'expression que nous possédions pour faire connaître nos désirs, nos émotions, nos volitions. Par ses attitudes (gestes, mouvements, jeux de physionomie) il représente, il mime des états d'âme qui, inaccessibles en eux-mêmes à toute perception sensible, deviennent ainsi, à travers les signes figuratifs ou symboles qui en sont donnés, l'objet d'une connaissance externe (ex., le bras en avant du corps avec le poing fermé : geste de menace et d'hostilité ; la main tendue ouverte : symbole de paix et d'alliance ; les mains jointes : attitude de supplication ; le pros-ternement : signe de respect et de soumission, etc.).

Ce symbolisme visuel est déjà un langage, mais bien pauvre et bien rudimentaire, car il ne peut exprimer qu'un nombre très limité d'états de conscience, d'ordre affectif surtout, et, en outre, même lorsqu'il est intentionnel, il reste trop particulier et trop dépendant de la cause immédiate qui le suscite pour être capable d'ouvrir à la pensée la voie de l'abstraction et de la généralisation sans lesquelles aucune langue n'est possible.

Le langage proprement dit est constitué par la parole, c'est-à-dire par une suite ordonnée de sons articulés émis pour exprimer la pensée. Or c'est encore le symbolisme que nous trouvons à l'origine du langage parlé, car c'est lui qui a présidé au choix des sons employés dans les premiers efforts de communication à l'aide de signes auditifs. Parmi ces sons, plusieurs se sont imposés à l'esprit parce qu'ils avaient été tout d'abord des sons inarticulés (cris ou interjections) dus à de simples réflexes déclanchés par le plaisir ou la douleur, la joie ou la tristesse et que, reproduits intentionnellement, ils évoquaient des sensations et des sentiments semblables à ceux qui les avaient fait jaillir. D'autres, produits par imitation de cris d'animaux ou de bruits extérieurs (onomatopées), ont servi tout naturellement de symboles pour nommer toute une série d'êtres et de phénomènes physiques. D'autres enfin ont été choisis parce qu'ils offraient à l'imagination des analogies, proches ou lointaines, avec telles ou telles qualités attribuées à des choses, à des actions et à des états d'âme. Dans l'état actuel de nos langues déjà fort évoluées, il ne nous est pas possible de comprendre comment ont pu s'établir la plus grande partie de ces rapprochements entre des sons et des objets ; mais le fait n'en demeure pas moins incontestable : c'est grâce au symbolisme que le génie de l'homme a pu inventer le langage.

Mais ce symbolisme originel, nous le voyons disparaître au fur et à mesure que le langage évolue. Peu à peu l'analogie fait place à la convention. Cette substitution répond autant aux nécessités de l'esprit qu'aux besoins de la vie sociale. En effet, d'une part, les signes, une fois inventés, tendent à se répéter chaque fois que l'action l'exige et acquièrent ainsi, grâce à l'habitude, un caractère de stabilité ; d'autre part, reproduits par imitation, ils sont employés à cause de leur commodité par les individus d'un même groupe comme une sorte de monnaie d'échange pour toutes les relations de la vie collective. Acceptés en vertu d'un contrat implicite, ils prennent un sens conventionnel fixé par la coutume. Ce qui compte désormais, ce n'est plus la similitude des sons avec les objets qu'ils désignent, mais le rapport de correspondance établi par convention entre les mots et les idées, de telle sorte qu'il suffira qu'un mot soit prononcé pour que, dans tous les esprits, l'idée corrélative apparaisse. Ainsi ce qui était au début un symbole naturel n'est plus maintenant qu'un signe conventionnel. Nous en avons une preuve à la fois banale et irrécusable dans la multiplicité des langues qui mettent à la disposition de l'esprit des systèmes de signes fort différents pour exprimer les mêmes pensées.

Si la convention a joué un tel rôle dans l'évolution du langage, elle est loin d'avoir été le seul facteur de cette transformation, car la modification la plus profonde est due, non à la volonté avec les contrats qu'elle peut établir, mais à la raison proprement dite avec ses fonctions d'élaboration. C'est la raison et la raison seule qui a rendu possible le passage du langage émotionnel, que l'homme a en commun avec l'animal, au langage proprement humain. En effet, pour que les signes instinctifs deviennent conventionnels, il faut qu'ils puissent se détacher des choses ou des émotions auxquelles ils adhèrent pour passer à d'autres objets ou à d'autres états de conscience reconnus semblables. Ce transfert des signes n'est possible que grâce aux fonctions d'abstraction et de généralisation. De chaque objet perçu ou remémoré dans sa réalité concrète l'esprit ne retient qu'une qualité particulièrement marquante et qui, extraite de l'ensemble des caractères, devient représentative du tout. Il suffit qu'un mot rappelle cette qualité abstraite pour que la chose tout entière soit identifiée. La raison, établissant en même temps un rapport de comparaison entre des objets, par ailleurs différents mais qui ont en commun une même qualité, réunit ces objets en un même genre. Le mot qui désignait tout d'abord l'un d'entre eux prend ainsi un sens à la fois abstrait et général. Or, c'est grâce à l'emploi de termes de plus en plus abstraits et de plus en plus propres à exprimer des relations générales que les langues ont progressé et que, soumises à la logique de l'esprit, elles sont devenues de plus en plus rationnelles.

L'écriture (voir ce mot) a suivi un développement parallèle. Elle a commencé par être symbolique, exprimant les objets de la pensée par des dessins qui étaient de simples copies-images ou de véritables symboles selon la nature sensible ou intellectuelle des choses ainsi représentées. Cette écriture idéographique a été remplacée par l'écriture phonétique, qui signale non plus les choses ou les idées, mais les éléments de la voix par lesquels on les désigne. Le progrès décisif a été l'invention de l'alphabet qui a permis de traduire les signes oraux (éléments consonants et éléments vocalisants) par des signes écrits en nombre très limité et de fixer ainsi la parole, avec la possibilité de la conserver et de la transmettre à volonté aussi bien dans l'espace que dans le temps. On comprend sans peine comment cette extension indéfinie de la parole par l'écriture a pu accentuer les caractères de convention, d'abstraction et de généralisation du langage et contribuer à faire de lui cet incomparable instrument de travail qui, créé par la raison, l'a si admirablement façonnée à son tour. En effet, la pensée implicite est nécessairement confuse, et ce n'est qu'en s'explicitant grâce au discours, intérieur ou extérieur, qu'elle devient claire et distincte et que, capable d'élaborer des concepts, c'est-à-dire des idées générales, elle peut les unir dans des jugements et des raisonnements. Ainsi s'ouvre devant elle le champ illimité de la connaissance rationnelle.

II

Si le langage rationnel est éminemment apte à rendre intelligibles les relations entre les choses matérielles et à énoncer les rapports entre les idées, par contre il se révèle tout à fait insuffisant quand il s'agit d'exprimer des réalités spirituelles, car ces réalités ne se laissent pas enfermer dans les cadres trop étroits et trop rigides des concepts. De là la difficulté qu'éprouve le croyant quand il essaie de traduire en termes abstraits, d'étaler sur le plan des idées et des mots ce qui, dans son expérience religieuse, est essentiellement esprit et vie. Il constate très vite que la formule intellectuelle qu'il obtient de la sorte n'est qu'une grossière approximation. Il s'efforce alors de serrer de plus près cette réalité qui lui échappe ; mais, avec une nouvelle formule, il n'arrive qu'à une nouvelle approximation. L'intervalle subsiste toujours, variable d'ailleurs suivant la nature des états d'âme car, s'il est facile de parler de sentiments superficiels, il est très difficile et parfois même quasiment impossible d'exprimer les émotions qui ébranlent l'être jusque dans ses fondements les plus profonds.

C'est pour tourner cette difficulté que nous sommes amenés tout naturellement à employer des images qui jouent le rôle de symboles. Ces images ont pour but d'évoquer ce dont nous voulons parler en établissant un rapport de similitude entre les réalités matérielles qu'elles représentent et les réalités spirituelles qu'elles doivent exprimer. Moins élaborées que les concepts, elles restent en contact plus immédiat avec les choses particulières et concrètes et, participant de l'évidence sensible de celles-ci, elles obtiennent aisément le consentement des esprits. D'autre part, à cause de leur souplesse, de leur plasticité, elles sont beaucoup plus expressives que les idées générales car, au lieu de définir la vérité en l'enfermant dans des limites trop étroites, elles la suggèrent avec une très grande force en même temps qu'elles la laissent par certains côtés indéterminée. Leur fonction est d'indiquer à la pensée une direction à suivre et de la laisser ensuite poursuivre seule la route. Le Sadhou Sundar Singh le savait bien quand, voulant montrer que le chrétien doit être dans le monde sans se laisser gagner par l'esprit du monde, il donnait, non une explication abstraite, mais cette admirable image : « Il faut que le bateau soit dans l'eau ; mais il ne faut pas que l'eau soit dans le bateau. »

Si le symbolisme est nécessaire pour exprimer la vie religieuse dans ses manifestations humaines, à fortiori est-il indispensable quand il s'agit de parler de Dieu qui en est le principe et la fin. En effet, nous ne connaissons Dieu que par analogie (voir Connaissance), et son action, qui est par essence surnaturelle et invisible, n'est perceptible qu'au regard de la foi. Mais encore faut-il que la foi qui saisit l'invisible puisse trouver son point d'appui dans le visible car, c'est là notre condition humaine, aucune connaissance, même la plus spirituelle, ne peut nous venir que par le moyen des sens. Pour croire, l'homme naturel a besoin tout d'abord de voir. Ainsi apparaît la nécessité absolue du témoignage, car c'est seulement à travers des hommes, qui sont à la fois âme et corps, que le spirituel peut devenir matériel et que l'amour invisible de Dieu, prenant une figure humaine, peut être perçu par la vue dans sa réalisation naturelle avant d'être connu par la foi dans son origine surnaturelle. Ce témoignage visible est la condition première de tout apostolat, mais, à lui seul, il ne suffit pas. Il faut qu'il soit appuyé, confirmé par le témoignage de la parole. « La foi, dit saint Paul, vient de ce qu'on entend ; et l'on entend, quand la parole du Christ est prêchée » (Ro 10:17). Or, pour apporter le message du salut, le croyant ne peut employer un langage purement spirituel puisque ce langage n'a de sens que pour ceux qui vivent selon l'Esprit. Il faut bien cependant qu'il parle le langage de la foi, sans quoi il ne serait pas un témoin ; mais il faut qu'il le fasse en des termes compréhensibles pour ceux qui n'ont pas la foi. Il faut qu'il prenne les hommes comme ils sont et là où ils sont, dans leur vie habituelle, dans le monde des choses ordinaires et des actions ordinaires, avec la connaissance ordinaire qu'ils en ont et que, choisissant par analogie des exemples, des images, des comparaisons dans ce milieu qui leur est familier, il essaie, par le moyen de ces symboles, de leur faire pressentir la réalité divine dont il témoigne.

Si tout ceci est vrai, il n'est pas étonnant que la Bible, qui est par excellence le livre des inspirés et des témoins, qui est surtout le livre unique dans lequel tout converge vers Celui qui a été « la Parole faite chair », soit en même temps le livre où le symbolisme religieux apparaisse avec un éclat incomparable.

III

Dans la diversité des symboles que nous offre la Bible nous pouvons distinguer plusieurs catégories.

1.

LES IMAGES FIGURATIVES OU METAPHORES, pour exprimer, par exemple, la souveraineté de Dieu : royaume, roi, seigneur, trône, sceptre, main puissante ; la fragilité de la vie humaine : herbe, ombre, songe, fumée ; la sécurité en Dieu : rocher, refuge, forteresse, bouclier ; la recherche de Dieu : faim, soif, terre desséchée ; l'union de Dieu avec son peuple : alliance, fiancé, mari ; l'infidélité du peuple : adultère, prostitution ; l'état de péché : ennemi, rebelle, esclave ; le châtiment : feu, épée ; le salut en Jésus-Christ : réconciliation, rédemption, racheté, affranchi, né de nouveau, adoption, héritier, scellé, lumière opposée à ténèbres ; l'activité chrétienne : planter, semer, moissonner, construire, combattre (armure du chrétien : Eph 6:11,17) ; l'Église et la communion des saints : corps, membres, race élue, sacerdoce royal ; la récompense de la fidélité : couronne, etc.

2.

LES PARABOLES (voir art.) sont des comparaisons, des similitudes présentées sous la forme de courts récits.

3.

LES FABLES appartiennent au même genre que les paraboles, mais sont loin d'avoir leur valeur. La fable, en effet, mettant en scène des animaux et même des êtres inanimés qui se comportent et qui parlent comme des hommes, viole l'ordre de la nature et rend ainsi impossible l'analogie qui fait toute la force de la parabole. De plus, elle ne donne que les conseils d'une sagesse humaine trop souvent terre à terre et égoïste. Nous ne trouvons que deux fables dans toute la Bible : celle des arbres choisissant un roi (Jug 9:8,15) et celle de l'épine et du cèdre (2Ro 14:9).

4.

LES ALLEGORIES sont des métaphores continuées. Il ne faut pas confondre l'allégorie avec la parabole car, tandis que celle-ci maintient distincts le sujet et le terme de la comparaison, celle-là les identifie de telle sorte que le signe devient la chose signifiée.

Voici les principales allégories de la Bible :

« L'Éternel est mon berger... » (Ps 23:1,4).

« Tu avais arraché de l'Egypte une vigne... » (Ps 80:9,17 ; le même thème est repris dans Esa 5:1,7, mais plutôt sous la forme d'une parabole, tandis que le rappel de Esa 27:2 et suivant est nettement allégorique).

« Un grand aigle aux longues ailes... » (Eze 17:1,21 ; ce récit est présenté comme une parabole, mais c'est bien une allégorie).

« Entrez par la porte étroite... » (Mt 7:13 et suivant).

« Je suis le pain de vie... » (Jn 6:32,63).

« Je suis la lumière du monde... » (Jn 8:12).

« Je suis le bon berger... » (Jn 10:1,16).

« Je suis le vrai cep... » (Jn 15:1,8).

On voit par ces exemples que l'allégorie est bien « un discours figuré qui présente à l'esprit un sens caché sous le sens littéral ». Encore faut-il remarquer que l'image peut être assez transparente pour que le sens caché se laisse facilement deviner ; mais, plus l'allégorie est artificielle et compliquée, plus elle risque de devenir obscure et incompréhensible.

Dans l'allégorie le symbolisme est toujours voulu puisque l'image est donnée intentionnellement avec son double sens. L'interprétation allégorique, elle, consiste à prendre un texte qui, en lui-même, est clair et à lui donner un sens caché qu'il n'avait pas dans la pensée de l'auteur.

Ce procédé d'interprétation était fort en honneur chez les rabbins.

L'apôtre Paul l'a parfois employé. Exemples :

le rocher spirituel (1Co 10:1,6), le voile de Moïse (2Co 3:12,16), Agar (Ga 4:21-31).

L'auteur de l'épître aux Hébreux s'en est également servi pour établir la sacrificature éternelle de Jésus-Christ selon l'ordre de Melchisédec (Heb 7:1,28). Mais ce sont surtout les Pères de l'Église et tout particulièrement Origène qui ont usé et parfois abusé de cette méthode d'interprétation des Écritures (voir Bible [Commentaires sur la]), méthode aujourd'hui tombée en discrédit à cause de son caractère arbitraire et de ses résultats trop souvent fantaisistes (ex. : l'interprétation allégorique du Cantique des Cantiques, selon laquelle le bien-aimé serait Jésus-Christ, et la jeune fille son Église).

5.

LES RECITS SYMBOLIQUES, comme celui de la création d'Adam et d'Eve et celui de leur désobéissance dans le jardin d'Éden (Ge 2 et Ge 3). Ces récits, qui par leur langage figuré s'apparentent aux récits babyloniens, expriment des vérités qui, elles, font incontestablement partie du trésor de la Révélation. Les livres de Daniel, de Jonas et de l'Apocalypse peuvent être rangés dans la catégorie des récits symboliques.

6.

LES ACTIONS SYMBOLIQUES.

Exemples :

le prophète se faisant blesser et se plaçant sur le chemin du roi (1Ro 20:35,43) ; Ésaïe détachant le sac de ses reins et ôtant les chaussures de ses pieds (Esa 20:1-4) ;

Jérémie cachant sa ceinture dans la fente d'un rocher (Jer 13:1,11), allant chez un potier (Jer 18:1,6), achetant un vase de terre et le brisant (Jer 19:1,14), se chargeant d'un joug (Jer 27:1-15 28:12,17), achetant vin champ (Jer 32:6,15), invitant les Récabites à boire du vin ! (Jer 35:1,19)

Ézéchiel mettant une chaudière sur le feu (Eze 24:3-14) ; l'action n'a peut-être pas été réellement accomplie ; ce serait alors une allégorie ;

Osée prenant une femme prostituée et donnant à ses enfants des noms symboliques (Os 1:1,9) ;

Jésus plaçant un enfant au milieu de ses disciples pour leur donner une leçon d'humilité (Mr 9:33,37), maudissant le figuier qui n'a pas de fruits (Mr 11:12-14 19-25), lavant les pieds de ses disciples (Jn 13:1,20) ;

Agabus s'attachant les pieds et les mains avec la ceinture de saint Paul (Ac 21:8,14).

Dans cette catégorie doivent aussi être compris des symboles en action, tels que : l'onction d'huile comme signe de consécration (Ex 29:7-21 40:9,15,1Sa 10:1 16:13) ; la célébration de la Pâque, qui était un acte à la fois commémoratif et figuratif (Ex 12:1-36 13:1,10) ; le baptême, et surtout l'institution de la sainte Cène, l'action symbolique par excellence avec toute la réalité spirituelle qu'elle représente (voir Cène).

7.

LES OBJETS SYMBOLIQUES.

Le mot objet désignant « ce qui se présente devant les yeux, s'offre au regard », il est naturel qu'on ait choisi des objets comme symboles visibles des réalités invisibles. Exemples : l'arc-en-ciel, signe de l'alliance entre Dieu et tous les êtres vivants ; l'arche, symbole de la présence de Jéhovah ; les chérubins d'or, symbole de l'adoration et de la prière perpétuelles ; les vêtements sacerdotaux de fin lin, symbole de la sainteté de l'Éternel ; l'eau du baptême, symbole de la grâce qui purifie l'âme ; le pain et la coupe de la sainte Cène, symboles de la communion au corps et au sang du Christ.

8.

LES VISIONS SYMBOLIQUES.

Exemples :

l'échelle de Béthel (Ge 28:10-17) ; le buisson ardent (Ex 3:1,6) ; le Seigneur assis sur son trône (Esa 6:1,7) ; la branche d'amandier et la chaudière bouillante (Jer 1:11,19) ; les deux paniers de figues (Jer 24:1,10) ; les quatre animaux (Eze 1:1,28) ; les ossements desséchés (Eze 37:1,14) ; les sauterelles, le feu, le niveau (Am 7:1-9) ; la corbeille de fruits (Am 8:1,3) ; les chevaux, les cornes, etc. (Za 1:7-6 8) ; la nappe remplie d'animaux (Ac 10:9,16-28).
On sait quel rôle ont joué les visions dans la littérature apocalyptique en général et, pour ne citer que les écrits canoniques, dans le livre de Daniel et dans l'Apocalypse en particulier. Ici triomphe le symbolisme avec ses obscurités parfois, mais aussi avec ses richesses inépuisables pour représenter des réalités qui, inaccessibles en elles-mêmes, ne peuvent être connues que par analogie. Comment, en effet, sans le secours des symboles eût-il été possible au Voyant de Patmos, transporté en esprit dans le ciel, d'exprimer dans une langue humaine ce qu'aucun oeil n'a vu, ce qu'aucune oreille n'a entendu ? (Ap 7:9-17 Apo 21 22:1-5) Alb. D.

Révision Yves Petrakian 2005

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      Genèse 2

      1 The heavens and the earth were finished, and all their vast array.
      2 On the seventh day God finished his work which he had made; and he rested on the seventh day from all his work which he had made.
      3 God blessed the seventh day, and made it holy, because he rested in it from all his work which he had created and made.
      4 This is the history of the generations of the heavens and of the earth when they were created, in the day that Yahweh God made the earth and the heavens.
      5 No plant of the field was yet in the earth, and no herb of the field had yet sprung up; for Yahweh God had not caused it to rain on the earth. There was not a man to till the ground,
      6 but a mist went up from the earth, and watered the whole surface of the ground.
      7 Yahweh God formed man from the dust of the ground, and breathed into his nostrils the breath of life; and man became a living soul.
      8 Yahweh God planted a garden eastward, in Eden, and there he put the man whom he had formed.
      9 Out of the ground Yahweh God made every tree to grow that is pleasant to the sight, and good for food; the tree of life also in the middle of the garden, and the tree of the knowledge of good and evil.
      10 A river went out of Eden to water the garden; and from there it was parted, and became four heads.
      11 The name of the first is Pishon: this is the one which flows through the whole land of Havilah, where there is gold;
      12 and the gold of that land is good. There is aromatic resin and the onyx stone.
      13 The name of the second river is Gihon: the same river that flows through the whole land of Cush.
      14 The name of the third river is Hiddekel: this is the one which flows in front of Assyria. The fourth river is the Euphrates.
      15 Yahweh God took the man, and put him into the garden of Eden to dress it and to keep it.
      16 Yahweh God commanded the man, saying, "Of every tree of the garden you may freely eat;
      17 but of the tree of the knowledge of good and evil, you shall not eat of it; for in the day that you eat of it you will surely die."
      18 Yahweh God said, "It is not good that the man should be alone; I will make him a helper suitable for him."
      19 Out of the ground Yahweh God formed every animal of the field, and every bird of the sky, and brought them to the man to see what he would call them. Whatever the man called every living creature, that was its name.
      20 The man gave names to all livestock, and to the birds of the sky, and to every animal of the field; but for man there was not found a helper suitable for him.
      21 Yahweh God caused a deep sleep to fall on the man, and he slept; and he took one of his ribs, and closed up the flesh in its place.
      22 He made the rib, which Yahweh God had taken from the man, into a woman, and brought her to the man.
      23 The man said, "This is now bone of my bones, and flesh of my flesh. She will be called 'woman,' because she was taken out of Man."
      24 Therefore a man will leave his father and his mother, and will join with his wife, and they will be one flesh.
      25 They were both naked, the man and his wife, and were not ashamed.

      Genèse 3

      1 Now the serpent was more subtle than any animal of the field which Yahweh God had made. He said to the woman, "Has God really said, 'You shall not eat of any tree of the garden?'"
      2 The woman said to the serpent, "Of the fruit of the trees of the garden we may eat,
      3 but of the fruit of the tree which is in the middle of the garden, God has said, 'You shall not eat of it, neither shall you touch it, lest you die.'"
      4 The serpent said to the woman, "You won't surely die,
      5 for God knows that in the day you eat it, your eyes will be opened, and you will be like God, knowing good and evil."
      6 When the woman saw that the tree was good for food, and that it was a delight to the eyes, and that the tree was to be desired to make one wise, she took of its fruit, and ate; and she gave some to her husband with her, and he ate.
      7 The eyes of both of them were opened, and they knew that they were naked. They sewed fig leaves together, and made themselves aprons.
      8 They heard the voice of Yahweh God walking in the garden in the cool of the day, and the man and his wife hid themselves from the presence of Yahweh God among the trees of the garden.
      9 Yahweh God called to the man, and said to him, "Where are you?"
      10 The man said, "I heard your voice in the garden, and I was afraid, because I was naked; and I hid myself."
      11 God said, "Who told you that you were naked? Have you eaten from the tree that I commanded you not to eat from?"
      12 The man said, "The woman whom you gave to be with me, she gave me of the tree, and I ate."
      13 Yahweh God said to the woman, "What is this you have done?" The woman said, "The serpent deceived me, and I ate."
      14 Yahweh God said to the serpent, "Because you have done this, you are cursed above all livestock, and above every animal of the field. On your belly you shall go, and you shall eat dust all the days of your life.
      15 I will put enmity between you and the woman, and between your offspring and her offspring. He will bruise your head, and you will bruise his heel."
      16 To the woman he said, "I will greatly multiply your pain in childbirth. In pain you will bear children. Your desire will be for your husband, and he will rule over you."
      17 To Adam he said, "Because you have listened to your wife's voice, and have eaten of the tree, of which I commanded you, saying, 'You shall not eat of it,' cursed is the ground for your sake. In toil you will eat of it all the days of your life.
      18 It will yield thorns and thistles to you; and you will eat the herb of the field.
      19 By the sweat of your face will you eat bread until you return to the ground, for out of it you were taken. For you are dust, and to dust you shall return."
      20 The man called his wife Eve, because she was the mother of all living.
      21 Yahweh God made coats of skins for Adam and for his wife, and clothed them.
      22 Yahweh God said, "Behold, the man has become like one of us, knowing good and evil. Now, lest he reach out his hand, and also take of the tree of life, and eat, and live forever..."
      23 Therefore Yahweh God sent him out from the garden of Eden, to till the ground from which he was taken.
      24 So he drove out the man; and he placed Cherubs at the east of the garden of Eden, and the flame of a sword which turned every way, to guard the way to the tree of life.

      Genèse 28

      10 Jacob went out from Beersheba, and went toward Haran.
      11 He came to a certain place, and stayed there all night, because the sun had set. He took one of the stones of the place, and put it under his head, and lay down in that place to sleep.
      12 He dreamed. Behold, a stairway set upon the earth, and its top reached to heaven. Behold, the angels of God ascending and descending on it.
      13 Behold, Yahweh stood above it, and said, "I am Yahweh, the God of Abraham your father, and the God of Isaac. The land whereon you lie, to you will I give it, and to your seed.
      14 Your seed will be as the dust of the earth, and you will spread abroad to the west, and to the east, and to the north, and to the south. In you and in your seed will all the families of the earth be blessed.
      15 Behold, I am with you, and will keep you, wherever you go, and will bring you again into this land. For I will not leave you, until I have done that which I have spoken of to you."
      16 Jacob awakened out of his sleep, and he said, "Surely Yahweh is in this place, and I didn't know it."
      17 He was afraid, and said, "How dreadful is this place! This is none other than God's house, and this is the gate of heaven."

      Exode 3

      1 Now Moses was keeping the flock of Jethro, his father-in-law, the priest of Midian, and he led the flock to the back of the wilderness, and came to God's mountain, to Horeb.
      6 Moreover he said, "I am the God of your father, the God of Abraham, the God of Isaac, and the God of Jacob." Moses hid his face; for he was afraid to look at God.

      Exode 12

      1 Yahweh spoke to Moses and Aaron in the land of Egypt, saying,
      2 "This month shall be to you the beginning of months. It shall be the first month of the year to you.
      3 Speak to all the congregation of Israel, saying, 'On the tenth day of this month, they shall take to them every man a lamb, according to their fathers' houses, a lamb for a household;
      4 and if the household is too little for a lamb, then he and his neighbor next to his house shall take one according to the number of the souls; according to what everyone can eat you shall make your count for the lamb.
      5 Your lamb shall be without blemish, a male a year old. You shall take it from the sheep, or from the goats:
      6 and you shall keep it until the fourteenth day of the same month; and the whole assembly of the congregation of Israel shall kill it at evening.
      7 They shall take some of the blood, and put it on the two doorposts and on the lintel, on the houses in which they shall eat it.
      8 They shall eat the flesh in that night, roasted with fire, and unleavened bread. They shall eat it with bitter herbs.
      9 Don't eat it raw, nor boiled at all with water, but roasted with fire; with its head, its legs and its inner parts.
      10 You shall let nothing of it remain until the morning; but that which remains of it until the morning you shall burn with fire.
      11 This is how you shall eat it: with your belt on your waist, your shoes on your feet, and your staff in your hand; and you shall eat it in haste: it is Yahweh's Passover.
      12 For I will go through the land of Egypt in that night, and will strike all the firstborn in the land of Egypt, both man and animal. Against all the gods of Egypt I will execute judgments: I am Yahweh.
      13 The blood shall be to you for a token on the houses where you are: and when I see the blood, I will pass over you, and there shall no plague be on you to destroy you, when I strike the land of Egypt.
      14 This day shall be to you for a memorial, and you shall keep it a feast to Yahweh: throughout your generations you shall keep it a feast by an ordinance forever.
      15 "'Seven days you shall eat unleavened bread; even the first day you shall put away yeast out of your houses, for whoever eats leavened bread from the first day until the seventh day, that soul shall be cut off from Israel.
      16 In the first day there shall be to you a holy convocation, and in the seventh day a holy convocation; no kind of work shall be done in them, except that which every man must eat, that only may be done by you.
      17 You shall observe the feast of unleavened bread; for in this same day have I brought your armies out of the land of Egypt: therefore you shall observe this day throughout your generations by an ordinance forever.
      18 In the first month, on the fourteenth day of the month at evening, you shall eat unleavened bread, until the twenty first day of the month at evening.
      19 There shall be no yeast found in your houses for seven days, for whoever eats that which is leavened, that soul shall be cut off from the congregation of Israel, whether he be a foreigner, or one who is born in the land.
      20 You shall eat nothing leavened. In all your habitations you shall eat unleavened bread.'"
      21 Then Moses called for all the elders of Israel, and said to them, "Draw out, and take lambs according to your families, and kill the Passover.
      22 You shall take a bunch of hyssop, and dip it in the blood that is in the basin, and strike the lintel and the two doorposts with the blood that is in the basin; and none of you shall go out of the door of his house until the morning.
      23 For Yahweh will pass through to strike the Egyptians; and when he sees the blood on the lintel, and on the two doorposts, Yahweh will pass over the door, and will not allow the destroyer to come in to your houses to strike you.
      24 You shall observe this thing for an ordinance to you and to your sons forever.
      25 It shall happen when you have come to the land which Yahweh will give you, according as he has promised, that you shall keep this service.
      26 It will happen, when your children ask you, 'What do you mean by this service?'
      27 that you shall say, 'It is the sacrifice of Yahweh's Passover, who passed over the houses of the children of Israel in Egypt, when he struck the Egyptians, and spared our houses.'" The people bowed their heads and worshiped.
      28 The children of Israel went and did so; as Yahweh had commanded Moses and Aaron, so they did.
      29 It happened at midnight, that Yahweh struck all the firstborn in the land of Egypt, from the firstborn of Pharaoh who sat on his throne to the firstborn of the captive who was in the dungeon; and all the firstborn of livestock.
      30 Pharaoh rose up in the night, he, and all his servants, and all the Egyptians; and there was a great cry in Egypt, for there was not a house where there was not one dead.
      31 He called for Moses and Aaron by night, and said, "Rise up, get out from among my people, both you and the children of Israel; and go, serve Yahweh, as you have said!
      32 Take both your flocks and your herds, as you have said, and be gone; and bless me also!"
      33 The Egyptians were urgent with the people, to send them out of the land in haste, for they said, "We are all dead men."
      34 The people took their dough before it was leavened, their kneading troughs being bound up in their clothes on their shoulders.
      35 The children of Israel did according to the word of Moses; and they asked of the Egyptians jewels of silver, and jewels of gold, and clothing.
      36 Yahweh gave the people favor in the sight of the Egyptians, so that they let them have what they asked. They despoiled the Egyptians.

      Exode 13

      1 Yahweh spoke to Moses, saying,
      10 You shall therefore keep this ordinance in its season from year to year.

      Exode 29

      7 Then you shall take the anointing oil, and pour it on his head, and anoint him.
      8 You shall bring his sons, and put coats on them.
      9 You shall clothe them with belts, Aaron and his sons, and bind headbands on them: and they shall have the priesthood by a perpetual statute: and you shall consecrate Aaron and his sons.
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