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SYMBOLISME

Symbole, Langage rationnel et Langage symbolique.

Le sumbolon (de sumballeïn =jeter ensemble, joindre, mettre en contact) était un objet séparé en deux parties et dont les morceaux rapprochés servaient de signe de reconnaissance à ceux qui les possédaient. Par extension, un symbole est un signe concret représentant, par un rapport d'analogie établi naturellement ou conventionnelle-ment, une réalité qui ne tombe pas sous les sens. Dans une acception spéciale que nous n'avons pas à retenir pour notre étude, un symbole est une confession de foi, c'est-à-dire un signe de ralliement pour ceux qui professent une même foi (ex. : le Symbole des Apôtres, le Symbole de Nicée).

I

Il existe un symbolisme spontané, inhérent à notre nature corporelle. En effet, si, d'une part, le corps rend impossible toute communication directe entre les esprits, il est, d'autre part, le premier et le plus simple moyen d'expression que nous possédions pour faire connaître nos désirs, nos émotions, nos volitions. Par ses attitudes (gestes, mouvements, jeux de physionomie) il représente, il mime des états d'âme qui, inaccessibles en eux-mêmes à toute perception sensible, deviennent ainsi, à travers les signes figuratifs ou symboles qui en sont donnés, l'objet d'une connaissance externe (ex., le bras en avant du corps avec le poing fermé : geste de menace et d'hostilité ; la main tendue ouverte : symbole de paix et d'alliance ; les mains jointes : attitude de supplication ; le pros-ternement : signe de respect et de soumission, etc.).

Ce symbolisme visuel est déjà un langage, mais bien pauvre et bien rudimentaire, car il ne peut exprimer qu'un nombre très limité d'états de conscience, d'ordre affectif surtout, et, en outre, même lorsqu'il est intentionnel, il reste trop particulier et trop dépendant de la cause immédiate qui le suscite pour être capable d'ouvrir à la pensée la voie de l'abstraction et de la généralisation sans lesquelles aucune langue n'est possible.

Le langage proprement dit est constitué par la parole, c'est-à-dire par une suite ordonnée de sons articulés émis pour exprimer la pensée. Or c'est encore le symbolisme que nous trouvons à l'origine du langage parlé, car c'est lui qui a présidé au choix des sons employés dans les premiers efforts de communication à l'aide de signes auditifs. Parmi ces sons, plusieurs se sont imposés à l'esprit parce qu'ils avaient été tout d'abord des sons inarticulés (cris ou interjections) dus à de simples réflexes déclanchés par le plaisir ou la douleur, la joie ou la tristesse et que, reproduits intentionnellement, ils évoquaient des sensations et des sentiments semblables à ceux qui les avaient fait jaillir. D'autres, produits par imitation de cris d'animaux ou de bruits extérieurs (onomatopées), ont servi tout naturellement de symboles pour nommer toute une série d'êtres et de phénomènes physiques. D'autres enfin ont été choisis parce qu'ils offraient à l'imagination des analogies, proches ou lointaines, avec telles ou telles qualités attribuées à des choses, à des actions et à des états d'âme. Dans l'état actuel de nos langues déjà fort évoluées, il ne nous est pas possible de comprendre comment ont pu s'établir la plus grande partie de ces rapprochements entre des sons et des objets ; mais le fait n'en demeure pas moins incontestable : c'est grâce au symbolisme que le génie de l'homme a pu inventer le langage.

Mais ce symbolisme originel, nous le voyons disparaître au fur et à mesure que le langage évolue. Peu à peu l'analogie fait place à la convention. Cette substitution répond autant aux nécessités de l'esprit qu'aux besoins de la vie sociale. En effet, d'une part, les signes, une fois inventés, tendent à se répéter chaque fois que l'action l'exige et acquièrent ainsi, grâce à l'habitude, un caractère de stabilité ; d'autre part, reproduits par imitation, ils sont employés à cause de leur commodité par les individus d'un même groupe comme une sorte de monnaie d'échange pour toutes les relations de la vie collective. Acceptés en vertu d'un contrat implicite, ils prennent un sens conventionnel fixé par la coutume. Ce qui compte désormais, ce n'est plus la similitude des sons avec les objets qu'ils désignent, mais le rapport de correspondance établi par convention entre les mots et les idées, de telle sorte qu'il suffira qu'un mot soit prononcé pour que, dans tous les esprits, l'idée corrélative apparaisse. Ainsi ce qui était au début un symbole naturel n'est plus maintenant qu'un signe conventionnel. Nous en avons une preuve à la fois banale et irrécusable dans la multiplicité des langues qui mettent à la disposition de l'esprit des systèmes de signes fort différents pour exprimer les mêmes pensées.

Si la convention a joué un tel rôle dans l'évolution du langage, elle est loin d'avoir été le seul facteur de cette transformation, car la modification la plus profonde est due, non à la volonté avec les contrats qu'elle peut établir, mais à la raison proprement dite avec ses fonctions d'élaboration. C'est la raison et la raison seule qui a rendu possible le passage du langage émotionnel, que l'homme a en commun avec l'animal, au langage proprement humain. En effet, pour que les signes instinctifs deviennent conventionnels, il faut qu'ils puissent se détacher des choses ou des émotions auxquelles ils adhèrent pour passer à d'autres objets ou à d'autres états de conscience reconnus semblables. Ce transfert des signes n'est possible que grâce aux fonctions d'abstraction et de généralisation. De chaque objet perçu ou remémoré dans sa réalité concrète l'esprit ne retient qu'une qualité particulièrement marquante et qui, extraite de l'ensemble des caractères, devient représentative du tout. Il suffit qu'un mot rappelle cette qualité abstraite pour que la chose tout entière soit identifiée. La raison, établissant en même temps un rapport de comparaison entre des objets, par ailleurs différents mais qui ont en commun une même qualité, réunit ces objets en un même genre. Le mot qui désignait tout d'abord l'un d'entre eux prend ainsi un sens à la fois abstrait et général. Or, c'est grâce à l'emploi de termes de plus en plus abstraits et de plus en plus propres à exprimer des relations générales que les langues ont progressé et que, soumises à la logique de l'esprit, elles sont devenues de plus en plus rationnelles.

L'écriture (voir ce mot) a suivi un développement parallèle. Elle a commencé par être symbolique, exprimant les objets de la pensée par des dessins qui étaient de simples copies-images ou de véritables symboles selon la nature sensible ou intellectuelle des choses ainsi représentées. Cette écriture idéographique a été remplacée par l'écriture phonétique, qui signale non plus les choses ou les idées, mais les éléments de la voix par lesquels on les désigne. Le progrès décisif a été l'invention de l'alphabet qui a permis de traduire les signes oraux (éléments consonants et éléments vocalisants) par des signes écrits en nombre très limité et de fixer ainsi la parole, avec la possibilité de la conserver et de la transmettre à volonté aussi bien dans l'espace que dans le temps. On comprend sans peine comment cette extension indéfinie de la parole par l'écriture a pu accentuer les caractères de convention, d'abstraction et de généralisation du langage et contribuer à faire de lui cet incomparable instrument de travail qui, créé par la raison, l'a si admirablement façonnée à son tour. En effet, la pensée implicite est nécessairement confuse, et ce n'est qu'en s'explicitant grâce au discours, intérieur ou extérieur, qu'elle devient claire et distincte et que, capable d'élaborer des concepts, c'est-à-dire des idées générales, elle peut les unir dans des jugements et des raisonnements. Ainsi s'ouvre devant elle le champ illimité de la connaissance rationnelle.

II

Si le langage rationnel est éminemment apte à rendre intelligibles les relations entre les choses matérielles et à énoncer les rapports entre les idées, par contre il se révèle tout à fait insuffisant quand il s'agit d'exprimer des réalités spirituelles, car ces réalités ne se laissent pas enfermer dans les cadres trop étroits et trop rigides des concepts. De là la difficulté qu'éprouve le croyant quand il essaie de traduire en termes abstraits, d'étaler sur le plan des idées et des mots ce qui, dans son expérience religieuse, est essentiellement esprit et vie. Il constate très vite que la formule intellectuelle qu'il obtient de la sorte n'est qu'une grossière approximation. Il s'efforce alors de serrer de plus près cette réalité qui lui échappe ; mais, avec une nouvelle formule, il n'arrive qu'à une nouvelle approximation. L'intervalle subsiste toujours, variable d'ailleurs suivant la nature des états d'âme car, s'il est facile de parler de sentiments superficiels, il est très difficile et parfois même quasiment impossible d'exprimer les émotions qui ébranlent l'être jusque dans ses fondements les plus profonds.

C'est pour tourner cette difficulté que nous sommes amenés tout naturellement à employer des images qui jouent le rôle de symboles. Ces images ont pour but d'évoquer ce dont nous voulons parler en établissant un rapport de similitude entre les réalités matérielles qu'elles représentent et les réalités spirituelles qu'elles doivent exprimer. Moins élaborées que les concepts, elles restent en contact plus immédiat avec les choses particulières et concrètes et, participant de l'évidence sensible de celles-ci, elles obtiennent aisément le consentement des esprits. D'autre part, à cause de leur souplesse, de leur plasticité, elles sont beaucoup plus expressives que les idées générales car, au lieu de définir la vérité en l'enfermant dans des limites trop étroites, elles la suggèrent avec une très grande force en même temps qu'elles la laissent par certains côtés indéterminée. Leur fonction est d'indiquer à la pensée une direction à suivre et de la laisser ensuite poursuivre seule la route. Le Sadhou Sundar Singh le savait bien quand, voulant montrer que le chrétien doit être dans le monde sans se laisser gagner par l'esprit du monde, il donnait, non une explication abstraite, mais cette admirable image : « Il faut que le bateau soit dans l'eau ; mais il ne faut pas que l'eau soit dans le bateau. »

Si le symbolisme est nécessaire pour exprimer la vie religieuse dans ses manifestations humaines, à fortiori est-il indispensable quand il s'agit de parler de Dieu qui en est le principe et la fin. En effet, nous ne connaissons Dieu que par analogie (voir Connaissance), et son action, qui est par essence surnaturelle et invisible, n'est perceptible qu'au regard de la foi. Mais encore faut-il que la foi qui saisit l'invisible puisse trouver son point d'appui dans le visible car, c'est là notre condition humaine, aucune connaissance, même la plus spirituelle, ne peut nous venir que par le moyen des sens. Pour croire, l'homme naturel a besoin tout d'abord de voir. Ainsi apparaît la nécessité absolue du témoignage, car c'est seulement à travers des hommes, qui sont à la fois âme et corps, que le spirituel peut devenir matériel et que l'amour invisible de Dieu, prenant une figure humaine, peut être perçu par la vue dans sa réalisation naturelle avant d'être connu par la foi dans son origine surnaturelle. Ce témoignage visible est la condition première de tout apostolat, mais, à lui seul, il ne suffit pas. Il faut qu'il soit appuyé, confirmé par le témoignage de la parole. « La foi, dit saint Paul, vient de ce qu'on entend ; et l'on entend, quand la parole du Christ est prêchée » (Ro 10:17). Or, pour apporter le message du salut, le croyant ne peut employer un langage purement spirituel puisque ce langage n'a de sens que pour ceux qui vivent selon l'Esprit. Il faut bien cependant qu'il parle le langage de la foi, sans quoi il ne serait pas un témoin ; mais il faut qu'il le fasse en des termes compréhensibles pour ceux qui n'ont pas la foi. Il faut qu'il prenne les hommes comme ils sont et là où ils sont, dans leur vie habituelle, dans le monde des choses ordinaires et des actions ordinaires, avec la connaissance ordinaire qu'ils en ont et que, choisissant par analogie des exemples, des images, des comparaisons dans ce milieu qui leur est familier, il essaie, par le moyen de ces symboles, de leur faire pressentir la réalité divine dont il témoigne.

Si tout ceci est vrai, il n'est pas étonnant que la Bible, qui est par excellence le livre des inspirés et des témoins, qui est surtout le livre unique dans lequel tout converge vers Celui qui a été « la Parole faite chair », soit en même temps le livre où le symbolisme religieux apparaisse avec un éclat incomparable.

III

Dans la diversité des symboles que nous offre la Bible nous pouvons distinguer plusieurs catégories.

1.

LES IMAGES FIGURATIVES OU METAPHORES, pour exprimer, par exemple, la souveraineté de Dieu : royaume, roi, seigneur, trône, sceptre, main puissante ; la fragilité de la vie humaine : herbe, ombre, songe, fumée ; la sécurité en Dieu : rocher, refuge, forteresse, bouclier ; la recherche de Dieu : faim, soif, terre desséchée ; l'union de Dieu avec son peuple : alliance, fiancé, mari ; l'infidélité du peuple : adultère, prostitution ; l'état de péché : ennemi, rebelle, esclave ; le châtiment : feu, épée ; le salut en Jésus-Christ : réconciliation, rédemption, racheté, affranchi, né de nouveau, adoption, héritier, scellé, lumière opposée à ténèbres ; l'activité chrétienne : planter, semer, moissonner, construire, combattre (armure du chrétien : Eph 6:11,17) ; l'Église et la communion des saints : corps, membres, race élue, sacerdoce royal ; la récompense de la fidélité : couronne, etc.

2.

LES PARABOLES (voir art.) sont des comparaisons, des similitudes présentées sous la forme de courts récits.

3.

LES FABLES appartiennent au même genre que les paraboles, mais sont loin d'avoir leur valeur. La fable, en effet, mettant en scène des animaux et même des êtres inanimés qui se comportent et qui parlent comme des hommes, viole l'ordre de la nature et rend ainsi impossible l'analogie qui fait toute la force de la parabole. De plus, elle ne donne que les conseils d'une sagesse humaine trop souvent terre à terre et égoïste. Nous ne trouvons que deux fables dans toute la Bible : celle des arbres choisissant un roi (Jug 9:8,15) et celle de l'épine et du cèdre (2Ro 14:9).

4.

LES ALLEGORIES sont des métaphores continuées. Il ne faut pas confondre l'allégorie avec la parabole car, tandis que celle-ci maintient distincts le sujet et le terme de la comparaison, celle-là les identifie de telle sorte que le signe devient la chose signifiée.

Voici les principales allégories de la Bible :

« L'Éternel est mon berger... » (Ps 23:1,4).

« Tu avais arraché de l'Egypte une vigne... » (Ps 80:9,17 ; le même thème est repris dans Esa 5:1,7, mais plutôt sous la forme d'une parabole, tandis que le rappel de Esa 27:2 et suivant est nettement allégorique).

« Un grand aigle aux longues ailes... » (Eze 17:1,21 ; ce récit est présenté comme une parabole, mais c'est bien une allégorie).

« Entrez par la porte étroite... » (Mt 7:13 et suivant).

« Je suis le pain de vie... » (Jn 6:32,63).

« Je suis la lumière du monde... » (Jn 8:12).

« Je suis le bon berger... » (Jn 10:1,16).

« Je suis le vrai cep... » (Jn 15:1,8).

On voit par ces exemples que l'allégorie est bien « un discours figuré qui présente à l'esprit un sens caché sous le sens littéral ». Encore faut-il remarquer que l'image peut être assez transparente pour que le sens caché se laisse facilement deviner ; mais, plus l'allégorie est artificielle et compliquée, plus elle risque de devenir obscure et incompréhensible.

Dans l'allégorie le symbolisme est toujours voulu puisque l'image est donnée intentionnellement avec son double sens. L'interprétation allégorique, elle, consiste à prendre un texte qui, en lui-même, est clair et à lui donner un sens caché qu'il n'avait pas dans la pensée de l'auteur.

Ce procédé d'interprétation était fort en honneur chez les rabbins.

L'apôtre Paul l'a parfois employé. Exemples :

le rocher spirituel (1Co 10:1,6), le voile de Moïse (2Co 3:12,16), Agar (Ga 4:21-31).

L'auteur de l'épître aux Hébreux s'en est également servi pour établir la sacrificature éternelle de Jésus-Christ selon l'ordre de Melchisédec (Heb 7:1,28). Mais ce sont surtout les Pères de l'Église et tout particulièrement Origène qui ont usé et parfois abusé de cette méthode d'interprétation des Écritures (voir Bible [Commentaires sur la]), méthode aujourd'hui tombée en discrédit à cause de son caractère arbitraire et de ses résultats trop souvent fantaisistes (ex. : l'interprétation allégorique du Cantique des Cantiques, selon laquelle le bien-aimé serait Jésus-Christ, et la jeune fille son Église).

5.

LES RECITS SYMBOLIQUES, comme celui de la création d'Adam et d'Eve et celui de leur désobéissance dans le jardin d'Éden (Ge 2 et Ge 3). Ces récits, qui par leur langage figuré s'apparentent aux récits babyloniens, expriment des vérités qui, elles, font incontestablement partie du trésor de la Révélation. Les livres de Daniel, de Jonas et de l'Apocalypse peuvent être rangés dans la catégorie des récits symboliques.

6.

LES ACTIONS SYMBOLIQUES.

Exemples :

le prophète se faisant blesser et se plaçant sur le chemin du roi (1Ro 20:35,43) ; Ésaïe détachant le sac de ses reins et ôtant les chaussures de ses pieds (Esa 20:1-4) ;

Jérémie cachant sa ceinture dans la fente d'un rocher (Jer 13:1,11), allant chez un potier (Jer 18:1,6), achetant un vase de terre et le brisant (Jer 19:1,14), se chargeant d'un joug (Jer 27:1-15 28:12,17), achetant vin champ (Jer 32:6,15), invitant les Récabites à boire du vin ! (Jer 35:1,19)

Ézéchiel mettant une chaudière sur le feu (Eze 24:3-14) ; l'action n'a peut-être pas été réellement accomplie ; ce serait alors une allégorie ;

Osée prenant une femme prostituée et donnant à ses enfants des noms symboliques (Os 1:1,9) ;

Jésus plaçant un enfant au milieu de ses disciples pour leur donner une leçon d'humilité (Mr 9:33,37), maudissant le figuier qui n'a pas de fruits (Mr 11:12-14 19-25), lavant les pieds de ses disciples (Jn 13:1,20) ;

Agabus s'attachant les pieds et les mains avec la ceinture de saint Paul (Ac 21:8,14).

Dans cette catégorie doivent aussi être compris des symboles en action, tels que : l'onction d'huile comme signe de consécration (Ex 29:7-21 40:9,15,1Sa 10:1 16:13) ; la célébration de la Pâque, qui était un acte à la fois commémoratif et figuratif (Ex 12:1-36 13:1,10) ; le baptême, et surtout l'institution de la sainte Cène, l'action symbolique par excellence avec toute la réalité spirituelle qu'elle représente (voir Cène).

7.

LES OBJETS SYMBOLIQUES.

Le mot objet désignant « ce qui se présente devant les yeux, s'offre au regard », il est naturel qu'on ait choisi des objets comme symboles visibles des réalités invisibles. Exemples : l'arc-en-ciel, signe de l'alliance entre Dieu et tous les êtres vivants ; l'arche, symbole de la présence de Jéhovah ; les chérubins d'or, symbole de l'adoration et de la prière perpétuelles ; les vêtements sacerdotaux de fin lin, symbole de la sainteté de l'Éternel ; l'eau du baptême, symbole de la grâce qui purifie l'âme ; le pain et la coupe de la sainte Cène, symboles de la communion au corps et au sang du Christ.

8.

LES VISIONS SYMBOLIQUES.

Exemples :

l'échelle de Béthel (Ge 28:10-17) ; le buisson ardent (Ex 3:1,6) ; le Seigneur assis sur son trône (Esa 6:1,7) ; la branche d'amandier et la chaudière bouillante (Jer 1:11,19) ; les deux paniers de figues (Jer 24:1,10) ; les quatre animaux (Eze 1:1,28) ; les ossements desséchés (Eze 37:1,14) ; les sauterelles, le feu, le niveau (Am 7:1-9) ; la corbeille de fruits (Am 8:1,3) ; les chevaux, les cornes, etc. (Za 1:7-6 8) ; la nappe remplie d'animaux (Ac 10:9,16-28).
On sait quel rôle ont joué les visions dans la littérature apocalyptique en général et, pour ne citer que les écrits canoniques, dans le livre de Daniel et dans l'Apocalypse en particulier. Ici triomphe le symbolisme avec ses obscurités parfois, mais aussi avec ses richesses inépuisables pour représenter des réalités qui, inaccessibles en elles-mêmes, ne peuvent être connues que par analogie. Comment, en effet, sans le secours des symboles eût-il été possible au Voyant de Patmos, transporté en esprit dans le ciel, d'exprimer dans une langue humaine ce qu'aucun oeil n'a vu, ce qu'aucune oreille n'a entendu ? (Ap 7:9-17 Apo 21 22:1-5) Alb. D.

Révision Yves Petrakian 2005

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      Genèse 2

      1 Ainsi furent achevés le ciel et la terre avec toute l’armée de ce qu’ils contiennent.
      2 Au septième jour, Dieu avait achevé tout ce qu’il avait créé. Alors il se reposa en ce jour-là de toutes les œuvres qu’il avait accomplies.
      3 Il bénit le septième jour, il en fit un jour qui lui est réservé, car, en ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait accomplie.
      4 Telle est l’histoire de ce qui est issu du ciel et de la terre lorsqu’ils furent créés. Au temps où l’Eternel Dieu fit la terre et le ciel,
      5 il n’existait encore sur la terre aucun arbuste, et aucune herbe des champs n’avait encore germé, car l’Eternel Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver la terre.
      6 De l’eau se mit à sourdre et à irriguer toute la surface du sol.
      7 L’Eternel Dieu façonna l’homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
      8 L’Eternel Dieu planta un jardin vers l’Orient : l’Eden, le Pays des délices. Il y plaça l’homme qu’il avait façonné.
      9 L’Eternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre du choix entre le bien et le mal.
      10 Du pays d’Eden sortait un fleuve qui arrosait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras.
      11 Le nom de l’un était Pichôn : il contourne tout le pays de Havila au sol gorgé d’or,
      12 un or d’excellente qualité. On trouve aussi dans cette contrée de l’ambre parfumée et la pierre précieuse appelée onyx.
      13 Le deuxième fleuve s’appelait Guihôn, il parcourt toute l’Ethiopie.
      14 Le troisième fleuve s’appelait le Tigre, c’est celui qui coule à l’orient de l’Assyrie. Et le quatrième fleuve c’est l’Euphrate.
      15 L’Eternel Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder.
      16 Et l’Eternel Dieu ordonna à l’homme : —Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin,
      17 sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
      18 L’Eternel Dieu dit : —Il n’est pas bon que l’homme soit seul, je lui ferai une aide qui soit son vis-à-vis.
      19 L’Eternel Dieu, qui avait façonné du sol tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, les fit venir vers l’homme pour voir comment il les nommerait, afin que tout être vivant porte le nom que l’homme lui donnerait.
      20 L’homme donna donc un nom à tous les animaux domestiques, à tous les oiseaux du ciel et aux animaux sauvages. Mais il ne trouva pas d’aide qui soit son vis-à-vis.
      21 Alors l’Eternel Dieu plongea l’homme dans un profond sommeil. Pendant que celui-ci dormait, il prit une de ses côtes et referma la chair à la place.
      22 Puis l’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena à l’homme.
      23 Alors l’homme s’écria : Voici bien cette fois celle qui est os de mes os, chair de ma chair. Elle sera appelée « femme » car elle a été prise de l’homme.
      24 C’est pourquoi un homme se séparera de son père et de sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un.
      25 L’homme et sa femme étaient tous deux nus sans en éprouver aucune honte.

      Genèse 3

      1 Le Serpent était le plus tortueux de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits. Il demanda à la femme : —Vraiment, Dieu vous a dit : « Ne mangez du fruit d’aucun des arbres du jardin ! » ?
      2 La femme répondit au Serpent : —Nous mangeons des fruits des arbres du jardin,
      3 excepté du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin. Dieu a dit de ne pas en manger et de ne pas y toucher sinon nous mourrons.
      4 Alors le Serpent dit à la femme : —Mais pas du tout ! Vous ne mourrez pas !
      5 Seulement Dieu sait bien que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, choisissant vous-mêmes entre le bien et le mal.
      6 Alors la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, agréable aux yeux, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit donc de son fruit et en mangea. Elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea.
      7 Aussitôt, les yeux de tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. Alors ils se firent des pagnes en cousant ensemble des feuilles de figuier.
      8 Au moment de la brise du soir, ils entendirent l’Eternel Dieu parcourant le jardin. Alors l’homme et sa femme se cachèrent de l’Eternel Dieu parmi les arbres du jardin.
      9 Mais l’Eternel Dieu appela l’homme et lui demanda : —Où es-tu ?
      10 Celui-ci répondit : —Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché.
      11 Dieu dit : —Qui t’a appris que tu es nu ? Aurais-tu mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ?
      12 Adam répondit : —C’est la femme que tu as placée auprès de moi qui m’a donné du fruit de cet arbre, et j’en ai mangé.
      13 L’Eternel Dieu dit à la femme : —Pourquoi as-tu fait cela ? —C’est le Serpent qui m’a trompée, répondit la femme, et j’en ai mangé.
      14 Alors l’Eternel Dieu dit au Serpent : —Puisque tu as fait cela, te voilà maudit parmi tout le bétail et les animaux sauvages, tu te traîneras sur le ventre et tu mangeras de la poussière tout au long de ta vie.
      15 Je susciterai l’hostilité entre toi-même et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci t’écrasera la tête, et toi, tu lui écraseras le talon.
      16 Dieu dit à la femme : —Je rendrai tes grossesses très pénibles, et tu mettras tes enfants au monde dans la souffrance. Ton désir se portera vers ton mari, mais lui te dominera.
      17 Il dit à Adam : —Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre dont je t’avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec beaucoup de peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie.
      18 Il te produira des épines et des chardons. Et tu mangeras des produits du sol.
      19 Oui, tu en tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière.
      20 L’homme nomma sa femme Eve (Vie) parce qu’elle est la mère de toute vie humaine.
      21 L’Eternel Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peaux pour les habiller.
      22 Puis il dit : —Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous pour le choix entre le bien et le mal. Maintenant il ne faut pas qu’il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l’arbre de la vie, qu’il en mange et qu’il vive éternellement.
      23 Alors l’Eternel Dieu le chassa du jardin d’Eden pour qu’il travaille le sol d’où il avait été tiré.
      24 Après avoir chassé l’homme, il posta des *chérubins à l’est du jardin d’Eden, avec une épée flamboyante tournoyant en tout sens pour barrer l’accès de l’arbre de la vie.

      Genèse 28

      10 Jacob avait quitté Beer-Chéba et marchait en direction de Harân.
      11 Comme le soleil se couchait, il prit une pierre pour s’en faire un oreiller et se coucha pour passer ainsi la nuit dans le lieu qu’il avait atteint.
      12 Dans son rêve, il vit une sorte d’escalier reposant sur la terre, et dont le haut atteignait le ciel. Et voici que des *anges de Dieu montaient et descendaient cet escalier.
      13 L’Eternel lui-même se tenait tout en haut et lui dit : —Je suis l’Eternel, le Dieu d’Abraham ton ancêtre et le Dieu d’Isaac. Cette terre sur laquelle tu reposes, je te la donnerai, à toi et à ta descendance.
      14 Elle sera aussi nombreuse que la poussière de la terre ; elle étendra son territoire dans toutes les directions : vers l’ouest et l’est, vers le nord et le sud. Par toi et par elle, toutes les familles de la terre seront bénies.
      15 Et voici : je suis moi-même avec toi, je te garderai partout où tu iras ; et je te ferai revenir dans cette région ; je ne t’abandonnerai pas mais j’accomplirai ce que je t’ai promis.
      16 Jacob s’éveilla et s’écria : —Assurément, l’Eternel est en ce lieu, et moi je l’ignorais !
      17 Il fut saisi de crainte et ajouta : —Ce lieu est redoutable ! Ce ne peut être que le sanctuaire de Dieu. C’est ici la porte du ciel.

      Exode 3

      1 Moïse faisait paître les brebis de son beau-père Jéthro, prêtre de Madian. Il mena son troupeau au-delà du désert et parvint jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu.
      6 Puis il ajouta : Je suis le Dieu de tes ancêtres, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Alors Moïse se couvrit le visage car il avait peur de regarder Dieu.

      Exode 12

      1 L’Eternel parla à Moïse et à Aaron en Egypte. Il leur dit :
      2 —Ce mois-ci sera pour vous le premier mois de l’année.
      3 Donnez à toute la communauté d’Israël les instructions suivantes : Le dixième jour de ce mois, que chaque maison ou chaque famille se procure un agneau.
      4 Si dans une maison on est trop peu nombreux pour manger un agneau, qu’on s’associe à la famille voisine la plus proche en tenant compte du nombre de personnes ; et l’on choisira l’agneau en fonction de ce que chacun peut manger.
      5 Vous prendrez un agneau ou un chevreau sans défaut, un mâle âgé d’un an.
      6 Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois : ce jour-là, tout l’ensemble de la communauté d’Israël immolera ces agneaux à la nuit tombante.
      7 On prendra de son sang et l’on en badigeonnera les deux montants et le linteau de la porte des maisons où il sera mangé.
      8 On en rôtira la viande et on la mangera cette nuit-là avec des pains sans *levain et des herbes amères.
      9 Vous n’en mangerez rien qui soit à moitié cuit ou bouilli dans l’eau, tout sera rôti au feu avec la tête, les pattes et les abats.
      10 Vous n’en garderez rien pour le lendemain. S’il reste quelque chose jusqu’au lendemain, vous le brûlerez.
      11 Vous le mangerez à la hâte, prêts à partir : la ceinture nouée aux reins, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Ce sera la Pâque que l’on célébrera en l’honneur de l’Eternel.
      12 Je parcourrai l’Egypte cette nuit-là et je frapperai tout premier-né dans le pays, homme et bête, et j’exercerai ainsi mes jugements contre tous les dieux de l’Egypte ; je suis l’Eternel.
      13 Le sang sera pour vous un signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, je passerai par-dessus vous. Ainsi le fléau destructeur ne vous atteindra pas lorsque je frapperai l’Egypte.
      14 —De génération en génération, vous commémorerez ce jour par une fête que vous célébrerez en l’honneur de l’Eternel. Cette fête est une institution en vigueur à perpétuité.
      15 Pendant sept jours, vous mangerez des pains sans *levain. Dès le premier jour, vous ferez disparaître tout levain de vos maisons ; car si quelqu’un mange du pain levé, entre le premier jour et le septième, il sera retranché du peuple d’Israël.
      16 Vous aurez une assemblée cultuelle le premier jour, ainsi que le septième. Pendant ces deux jours-là, on ne fera aucun travail, sauf ce qui sera nécessaire pour préparer le repas de chacun.
      17 Vous célébrerez la fête des pains sans levain pour commémorer ce jour où j’aurai fait sortir vos tribus d’Egypte. Vous observerez ce jour-là de génération en génération comme une institution en vigueur à perpétuité.
      18 A partir du soir du quatorzième jour du premier mois, vous mangerez des pains sans levain, jusqu’au soir du vingt et unième jour.
      19 Pendant sept jours, on ne devra trouver aucune trace de levain dans vos maisons. Toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de la communauté d’Israël, que ce soit un étranger ou l’un des vôtres.
      20 Vous ne consommerez aucune pâte levée dans tous les lieux où vous habiterez, vous ne mangerez que des pains sans levain.
      21 Moïse convoqua tous les responsables d’Israël et leur dit : —Allez chercher un agneau ou un chevreau par famille, prenez-le et immolez-le comme agneau pascal.
      22 Ensuite, vous prendrez un bouquet d’*hysope, vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous en badigeonnerez le linteau et les deux montants de vos portes. Aucun de vous ne passera la porte de sa maison pour sortir jusqu’au matin.
      23 L’Eternel parcourra l’Egypte pour la frapper. Quand il verra le sang sur le linteau et sur les deux montants de vos portes, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur de pénétrer dans votre maison pour porter ses coups.
      24 Vous observerez toutes ces prescriptions comme une institution pour vous et pour toutes les générations à venir.
      25 Lorsque vous serez arrivés dans le pays que l’Eternel vous donnera comme il l’a promis, vous accomplirez cette cérémonie.
      26 Lorsque vos enfants vous demanderont ce qu’elle signifie pour vous,
      27 vous leur répondrez : « C’est le sacrifice de la Pâque en l’honneur de l’Eternel qui a passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte lorsqu’il a frappé l’Egypte et qu’il a préservé nos familles. » Le peuple s’agenouilla et se prosterna.
      28 Puis les Israélites se retirèrent et accomplirent tout ce que l’Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron.
      29 Au milieu de la nuit, l’Eternel frappa tous les fils aînés d’Egypte, depuis celui du pharaon, qui régnait sur le trône, jusqu’à celui du détenu qui se trouvait en prison, et aux premiers-nés des animaux.
      30 Cette nuit-là, le pharaon se leva ainsi que tous ses hauts fonctionnaires et tous les Egyptiens. De grands cris furent poussés dans toute l’Egypte, car il n’y avait pas une maison où il n’y eût un mort.
      31 En pleine nuit, le pharaon convoqua Moïse et Aaron et leur dit : —Levez-vous, partez de chez nous, vous et les Israélites, et allez rendre un culte à l’Eternel comme vous l’avez demandé !
      32 Prenez avec vous votre bétail, gros et petit, comme vous l’avez dit, allez-vous-en et demandez pour moi la bénédiction de Dieu.
      33 Les Egyptiens pressaient le peuple pour qu’il quitte rapidement le pays, car ils disaient : —Nous allons tous mourir !
      34 Le peuple emporta sa pâte à pain avant qu’elle n’eût levé, ils enveloppèrent leurs corbeilles à pétrir dans leurs manteaux et les chargèrent sur leurs épaules.
      35 Par ailleurs, les Israélites s’étaient conformés aux instructions de Moïse : ils avaient demandé aux Egyptiens des objets d’argent et d’or ainsi que des vêtements.
      36 L’Eternel leur avait fait gagner la faveur des Egyptiens qui leur avaient donné ce qu’ils demandaient. C’est ainsi qu’ils dépouillèrent l’Egypte.

      Exode 13

      1 L’Eternel transmit ses instructions à Moïse en ces termes :
      10 Vous célébrerez ce rite d’année en année au temps fixé.

      Exode 29

      7 Ensuite, tu prendras l’huile d’onction et tu la répandras sur sa tête pour l’oindre.
      8 Après cela, tu feras approcher ses fils et tu les revêtiras de leurs tuniques.
      9 Tu ceindras Aaron et ses fils d’une ceinture et tu les coifferas de turbans. Ainsi tu conféreras l’investiture à Aaron et à ses fils, et le sacerdoce leur appartiendra en vertu d’une ordonnance en vigueur à perpétuité.
      10 Tu amèneras le taureau devant la *tente de la Rencontre ; Aaron et ses fils poseront leurs mains sur la tête du taureau
      11 que tu égorgeras ensuite en ma présence à l’entrée de la tente de la Rencontre.
      12 Tu prendras de son sang et tu en appliqueras avec ton doigt sur les cornes de l’autel. Tu répandras tout le reste du sang sur le socle de l’autel.
      13 Puis tu prendras toute la graisse qui recouvre les entrailles, ainsi que le lobe du foie et les deux rognons avec la graisse qui les entoure et tu feras brûler le tout sur l’autel.
      14 Mais tu brûleras la chair du taureau, sa peau et ses excréments hors du camp. C’est un sacrifice pour le péché.
      15 Ensuite tu prendras le premier bélier, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête.
      16 Tu l’égorgeras et tu répandras de son sang sur tous les côtés de l’autel.
      17 Puis tu le découperas en morceaux, tu laveras ses entrailles et ses pattes et tu les disposeras sur les quartiers de viande et sur sa tête.
      18 Tu brûleras tout le bélier sur l’autel : c’est un *holocauste offert à l’Eternel, un sacrifice à l’odeur apaisante, consumé par le feu pour l’Eternel.
      19 Enfin, tu prendras le second bélier, Aaron et ses fils poseront leurs mains sur sa tête.
      20 Tu l’égorgeras et tu prendras de son sang pour l’appliquer sur le lobe de l’oreille droite d’Aaron et de ses fils, sur le pouce de leur main droite et sur le gros orteil de leur pied droit, puis tu aspergeras de sang les quatre faces de l’autel.
      21 Tu prendras du sang qui sera sur l’autel, et de l’huile d’onction, et tu en aspergeras Aaron et ses vêtements, ses fils et leurs vêtements. Ainsi, lui et ses fils ainsi que leurs vêtements seront consacrés.

      Exode 40

      9 Tu prendras de l’huile d’onction et tu en oindras le tabernacle et tout ce qui s’y trouve. Tu le consacreras avec tous ses accessoires et il sera saint.
      15 Tu les oindras comme tu auras oint leur père et ils exerceront pour moi la fonction de prêtre ; leur onction leur conférera le sacerdoce à perpétuité, de génération en génération.

      Juges 9

      8 Un jour, les arbres se décidèrent à choisir un roi pour les commander. Ils dirent à l’olivier : « Règne sur nous ! »
      15 Et le buisson d’épines leur répondit : « Si, de bonne foi, vous voulez faire de moi votre roi, venez vous abriter sous mon ombrage. Si vous refusez, un feu jaillira du buisson d’épines et consumera même les cèdres du Liban. »

      1 Samuel 10

      1 Samuel prit le flacon d’huile qu’il avait emporté et en répandit le contenu sur la tête de Saül, puis il l’embrassa et dit : —Par cette onction, l’Eternel t’établit chef du peuple qui lui appartient. [C’est toi qui le gouverneras, tu le sauveras des ennemis qui l’entourent. Et voici la preuve que c’est l’Eternel qui t’établit chef de son peuple par cette onction. ]

      Psaumes 23

      1 Psaume de David. L’Eternel est mon berger. Je ne manquerai de rien.
      4 Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège.

      Psaumes 80

      9 Tu avais arraché de l’Egypte une vigne, puis tu as chassé des nations, et tu l’as replantée.
      17 Tout est brûlé et saccagé ! Sous ta colère, tout va périr.

      Esaïe 5

      1 Je veux chanter pour mon ami le chant de mon ami au sujet de sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile.
      7 Or, c’est la nation d’Israël qui est la vigne de l’Eternel, du Seigneur des *armées célestes. Le plant qui faisait ses délices ce sont les habitants du pays de Juda. Il attendait d’eux la droiture, et ce n’est qu’injustice ; il attendait d’eux la justice, et ce sont des cris de détresse.

      Esaïe 6

      1 L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur siégeant sur un trône très élevé. Les pans de son vêtement remplissaient le Temple.
      7 Il m’en toucha la bouche, et me dit : —Maintenant que ceci vient d’être appliqué sur tes lèvres, ta faute est enlevée et ton péché est *expié.

      Esaïe 20

      1 L’année où le généralissime envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, vint attaquer Asdod, et s’en empara,
      2 l’Eternel parla par l’intermédiaire d’Esaïe, fils d’Amots. Il dit : —Va, détache l’habit de toile de sac qui couvre tes reins et retire tes sandales. Le prophète obéit et se promena nu et déchaussé.
      3 L’Eternel dit alors : —Mon serviteur Esaïe a marché nu et déchaussé pendant trois ans pour servir de signe et de présage au sujet de l’Egypte et de l’Ethiopie.
      4 Ainsi le roi d’Assyrie emmènera en déportation des captifs égyptiens et éthiopiens, des jeunes et des vieillards, nus et déchaussés et les reins découverts, à la honte de l’Egypte.

      Esaïe 27

      2 Ce jour-là, on dira : « Chantez la vigne aux beaux raisins.

      Jérémie 1

      11 L’Eternel m’adressa encore la parole en ces termes : —Que vois-tu, Jérémie ? Je répondis : —Je vois une branche d’amandier.
      19 Ils vont combattre contre toi, mais ils ne l’emporteront pas, car je suis avec toi, l’Eternel le déclare, je te protégerai. »

      Jérémie 13

      1 L’Eternel me parla ainsi : —Va t’acheter une ceinture de lin et mets-la autour de la taille, mais ne la mouille pas.
      11 Car, comme la ceinture est attachée à la taille d’un homme, ainsi je m’étais attaché toute la communauté d’Israël et toute celle de Juda — l’Eternel le déclare — pour qu’elles deviennent pour moi mon peuple et mon honneur, un sujet de louange, une parure. Mais ils ne m’ont pas écouté.

      Jérémie 18

      1 L’Eternel parla à Jérémie en ces termes :
      6 —O peuple d’Israël, ne puis-je pas agir à votre égard comme a fait ce potier ? demande l’Eternel. Vous êtes entre mes mains, comme l’argile entre les mains du potier, communauté d’Israël !

      Jérémie 19

      1 Voici ce que l’Eternel m’a dit : —Va acheter chez le potier une jarre en terre cuite. Prends avec toi quelques responsables du peuple et des responsables d’entre les prêtres.
      14 Jérémie revint du Topheth, où l’Eternel l’avait envoyé pour prophétiser, et il se plaça dans le parvis du Temple de l’Eternel pour dire à tout le peuple :

      Jérémie 24

      1 Après que Nabuchodonosor, roi de Babylone, eut déporté de Jérusalem et emmené à Babylone Yekonia, fils de Yehoyaqim, roi de Juda, les chefs de Juda, les artisans et les forgerons, l’Eternel me donna une vision : deux paniers de figues étaient posés devant le Temple de l’Eternel.
      10 Je déchaînerai contre eux l’épée, la famine et la peste, jusqu’à ce qu’ils aient complètement disparu du pays que je leur ai donné, à leurs ancêtres puis à eux.

      Jérémie 27

      1 Au commencement du règne de Sédécias, fils de Josias, roi de Juda, l’Eternel adressa le message suivant à Jérémie :
      2 —Voici ce que m’a ordonné l’Eternel : Fais-toi des lanières et des barres de bois, et mets-les sur ta nuque comme un joug.
      3 Puis envoie un message au roi d’Edom, au roi de Moab, au roi des Ammonites, au roi de Tyr et au roi de Sidon par l’intermédiaire des ambassadeurs venus rendre visite à Sédécias, roi de Juda, à Jérusalem.
      4 Charge-les de dire à leur souverain : Voici ce que déclare le Seigneur des *armées célestes, le Dieu d’Israël, voici ce que vous direz à votre souverain :
      5 C’est moi qui ai fait la terre ainsi que les hommes et les bêtes qui s’y trouvent, avec ma grande force et la puissance que j’ai déployée. Aussi, je la confie à qui il me semble juste.
      6 A présent, je livre tous ces pays à Nabuchodonosor, roi de Babylone, mon serviteur ; je lui ai même assujetti les animaux sauvages pour qu’ils servent ses desseins.
      7 Toutes ces nations lui seront assujetties, ainsi qu’à son fils, et à son petit-fils après lui, jusqu’à ce que vienne l’heure pour son pays à lui aussi. Alors son pays sera asservi à de puissantes nations et à de grands rois.
      8 Si une nation ou un royaume ne se soumettent pas à Nabuchodonosor, roi de Babylone, et ne veulent pas se plier à son joug, je sévirai contre cette nation-là par l’épée, la famine et la peste — l’Eternel le déclare — jusqu’à ce que je l’aie fait entièrement disparaître par sa main.
      9 Vous donc, n’écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos oracles, vos augures et vos magiciens qui affirment que vous ne serez pas assujettis au roi de Babylone.
      10 Leurs prophéties sont des mensonges qui vous feront bannir de votre pays : je vous en chasserai et vous périrez.
      11 Mais la nation qui acceptera le joug du roi de Babylone et se soumettra à lui, je la laisserai tranquille dans son pays, pour le cultiver et pour y demeurer — l’Eternel le déclare.
      12 Puis j’ai déclaré les mêmes choses à Sédécias, roi de Juda, en lui disant : —Acceptez le joug du roi de Babylone et soumettez-vous à lui et à son peuple, et vous aurez la vie sauve.
      13 Pourquoi devriez-vous mourir, toi et ton peuple, par l’épée, la famine et la peste, comme l’Eternel en menace la nation qui ne se soumettra pas au roi de Babylone ?
      14 N’écoutez donc pas les prophètes qui vous disent : « Vous ne serez pas assujettis au roi de Babylone. » Car leurs prophéties sont des mensonges.
      15 Je ne les ai pas envoyés — l’Eternel le déclare — et ce sont des mensonges qu’ils prophétisent en mon nom. Je vous disperserai et vous périrez, vous et ces prophètes qui vous adressent leurs oracles.

      Jérémie 28

      12 Après que le prophète Hanania eut brisé le joug posé sur le cou du prophète Jérémie, l’Eternel adressa la parole à Jérémie en ces termes :
      17 Cette année-là, au septième mois, le prophète Hanania mourut.

      Jérémie 32

      6 Jérémie dit : —L’Eternel m’a adressé la parole en ces termes :
      15 Car voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël : On achètera encore des maisons, des champs et des vignes dans ce pays.

      Jérémie 35

      1 Voici le message que l’Eternel adressa à Jérémie au temps de Yehoyaqim, fils de Josias, roi de Juda :
      19 à cause de cela, voici ce que déclare le Seigneur des armées célestes, Dieu d’Israël : Yonadab, fils de Rékab, ne manquera jamais de descendants qui se tiennent tous les jours en ma présence.

      Ezéchiel 1

      1 Le cinquième jour du quatrième mois de la trentième année, je me trouvais parmi les déportés, près du fleuve Kebar. Le ciel s’ouvrit et Dieu m’envoya des visions.
      28 La clarté qui l’environnait avait l’aspect de l’arc-en-ciel qui resplendit dans les nuées en un jour de pluie. C’est ainsi que m’apparut ce qui ressemblait à la gloire de l’Eternel. A cette vue, je tombai le visage contre terre, et j’entendis quelqu’un me parler.

      Ezéchiel 17

      1 L’Eternel m’adressa la parole et me dit :
      21 Ses troupes en fuite tomberont sous l’épée, et ceux qui en réchapperont seront dispersés à tout vent. Ainsi vous reconnaîtrez que moi, l’Eternel, j’ai parlé.

      Ezéchiel 24

      3 Raconte une parabole à la communauté rebelle. Dis-lui : « Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : Prépare la marmite, mets-la en place et verses-y de l’eau.
      4 Mets-y de bons morceaux de viande, tous les meilleurs morceaux : le gigot et l’épaule. Finis de la remplir avec des os de choix.
      5 Prends les meilleurs moutons dans le troupeau, puis entasse le bois sous la marmite. Fais-la bouillir à gros bouillons ! Que même les os cuisent ! »
      6 Voici ce que déclare le Seigneur, l’Eternel : « Malheur à la ville meurtrière, marmite couverte de vert-de-gris, et dont le vert-de-gris ne s’en va pas ! Retirez-en les morceaux les uns après les autres sans tirer au sort.
      7 Car le sang qu’elle a versé est toujours au milieu d’elle. Il n’a pas été répandu sur la terre où la poussière l’aurait recouvert ; non : elle l’a versé sur la roche nue.
      8 Pour faire déborder ma colère et lui faire payer ses crimes, j’ai fait verser ce sang sur la roche nue pour qu’il ne soit pas recouvert.
      9 C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel, déclare ceci : Malheur à la ville sanguinaire ! Moi aussi, je dresserai un grand bûcher.
      10 Entasse du bois en quantité, allume le feu, fais cuire complètement la viande, ajoute les épices et que les os soient calcinés.
      11 Ensuite, tu mettras la marmite vide sur des braises pour qu’elle chauffe, que son cuivre rougisse et que ses impuretés se fondent à l’intérieur, et que son vert-de-gris soit consumé.
      12 Mais tous ces efforts sont inutiles : le vert-de-gris dont elle est couverte en quantité ne partira pas par le feu.
      13 Jérusalem, ta conduite immorale t’a souillée. J’ai voulu te purifier de ta souillure, mais tu ne t’es pas laissé purifier. Tu ne pourras plus être purifiée jusqu’à ce que j’aie assouvi ma colère contre toi.
      14 Moi, l’Eternel, j’ai parlé. L’heure est venue et je vais agir. Je ne me retiendrai pas, je n’aurai pas de pitié, je ne reviendrai pas sur ma décision. Tu seras jugée selon ta conduite et selon tes actes, le Seigneur, l’Eternel, le déclare. »

      Ezéchiel 37

      1 La main de l’Eternel se posa sur moi et l’Eternel m’emmena par son Esprit et me déposa au milieu d’une vallée pleine d’ossements.
      14 Je mettrai mon Esprit en vous et vous revivrez, et je vous établirai de nouveau dans votre pays ; alors vous reconnaîtrez que moi, l’Eternel, j’ai parlé et agi, l’Eternel le déclare. »

      Osée 1

      1 L’Eternel adressa la parole à Osée, fils de Beeri, sous les règnes d’Ozias, de Yotam, d’Ahaz et d’Ezéchias, rois de Juda, et sous le règne de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël.
      9 L’Eternel dit à Osée : —Appelle-le Lo-Ammi (Pas mon peuple) car vous n’êtes pas mon peuple, et moi, Je suis, je ne suis rien pour vous.

      Amos 7

      1 Or voici ce que me fit voir le Seigneur, l’Eternel. Il y avait un essaim de criquets au temps où le regain commençait à pousser. C’était après la coupe que l’on fait pour le roi.
      2 Quand les criquets eurent fini de dévorer l’herbe des champs, je dis : —O Seigneur, Eternel, pardonne-nous, de grâce ! Sinon, comment Jacob pourra-t-il subsister, lui qui est si petit ?
      3 L’Eternel y renonça : —Cela ne sera pas, dit l’Eternel.
      4 Puis voici ce que me fit voir le Seigneur, l’Eternel. Le Seigneur, l’Eternel, fit appel au feu pour exercer un jugement, pour qu’il fasse tarir les nappes souterraines et qu’il consume le pays.
      5 Je dis : —O Seigneur, Eternel, arrête, je t’en prie ! Sinon, comment Jacob pourra-t-il subsister, lui qui est si petit ?
      6 Et l’Eternel y renonça : —Cela non plus n’aura pas lieu, le Seigneur, l’Eternel, le déclare.
      7 Puis voici ce qu’il me fit voir : le Seigneur se tenait sur un mur en étain et il tenait de l’étain dans sa main.
      8 Il me dit : —Que vois-tu, Amos ? Et je dis : —De l’étain. Et le Seigneur me dit : —Je vais mettre l’étain au milieu d’Israël, mon peuple. Et désormais, je ne lui pardonnerai plus.
      9 Les *hauts-lieux d’Isaac seront détruits, les sanctuaires d’Israël seront rasés, j’interviendrai avec l’épée contre la dynastie du roi Jéroboam.

      Amos 8

      1 Et voici ce que me fit voir le Seigneur, l’Eternel : il y avait une corbeille remplie de fruits mûrs.
      3 En ce jour-là, les chants dans le palais deviendront des lamentations —c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel— car les cadavres seront nombreux dans tous les lieux ; on les jettera en silence. »

      Zacharie 1

      6 Or mes paroles et mes lois que j’avais ordonné à mes serviteurs les prophètes de leur transmettre, n’ont-elles pas atteint vos pères ? Alors ils ont changé d’attitude et ils ont reconnu : “Oui, le Seigneur des armées célestes nous a traités comme il avait résolu de le faire, comme le méritaient notre conduite et nos actes.” »
      7 La deuxième année du règne de Darius, au vingt-quatrième jour du onzième mois, le mois de Chebath, la parole de l’Eternel fut adressée à Zacharie le prophète, fils de Barachie et petit-fils d’Iddo.
      8 Cette nuit j’ai vu, dans une vision, un cavalier monté sur un cheval roux. Il se tenait parmi les myrtes dans les profondeurs, et derrière lui, il y avait d’autres chevaux : des roux, des gris-verts et des blancs.

      Matthieu 7

      13 —Entrez par la porte étroite ; en effet, large est la porte et facile la route qui mènent à la perdition. Nombreux sont ceux qui s’y engagent.

      Marc 9

      33 Ils arrivèrent à *Capernaüm. Quand ils furent rentrés à la maison, Jésus leur demanda : —De quoi avez-vous discuté en route ?
      37 —Si quelqu’un accueille, en mon nom, un enfant comme celui-ci, il m’accueille moi-même. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi seulement qu’il accueille, mais aussi celui qui m’a envoyé.

      Marc 11

      12 Le lendemain, comme il sortait de Béthanie avec eux, il eut faim.
      13 Il aperçut, de loin, un figuier couvert de feuillage. Il se dirigea vers cet arbre pour voir s’il y trouverait quelque fruit. Quand il se fut approché, il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
      14 S’adressant alors au figuier, il lui dit : —Que plus jamais personne ne mange de fruit venant de toi ! Et ses disciples l’entendirent.
      19 Le soir venu, Jésus et ses disciples quittèrent la ville.

      Jean 6

      32 Mais Jésus leur répondit : —Vraiment, je vous l’assure : ce n’est pas *Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel, c’est mon Père qui vous donne le pain du ciel, le vrai pain.
      63 C’est l’Esprit qui donne la vie ; l’homme n’aboutit à rien par lui-même. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie.

      Jean 8

      12 Jésus parla de nouveau en public : —Je suis la lumière du monde, dit-il. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres : il aura la lumière de la vie.

      Jean 10

      1 —Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un n’entre pas par la porte dans l’enclos où l’on parque les brebis, mais qu’il escalade le mur à un autre endroit, c’est un voleur et un brigand.
      16 J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos. Celles-là aussi, il faut que je les amène ; elles écouteront ma voix, ainsi il n’y aura plus qu’un seul troupeau avec un seul berger.

      Jean 13

      1 C’était juste avant la fête de la *Pâque. Jésus savait que l’heure était venue pour lui de quitter ce monde pour s’en aller auprès de son Père. C’est pourquoi il donna aux siens, qu’il aimait et qui étaient dans le monde, une marque suprême de son amour pour eux.
      20 Vraiment, je vous l’assure : qui reçoit celui que j’envoie me reçoit moi-même, et qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé.

      Jean 15

      1 —Je suis le vrai plant de vigne et mon Père est le vigneron.
      8 Si vous produisez du fruit en abondance et que vous prouvez ainsi que vous êtes vraiment mes *disciples, la gloire de mon Père apparaîtra aux yeux de tous.

      Actes 10

      9 Le lendemain, tandis qu’ils étaient en chemin et se rapprochaient de Jaffa, Pierre monta sur la terrasse de la maison pour prier. Il était à peu près midi :
      16 Par trois fois, cela se renouvela, puis la nappe disparut dans le ciel.

      Actes 21

      8 Dès le lendemain, nous sommes repartis par la route pour *Césarée. Nous nous sommes rendus à la maison de Philippe, l’évangéliste — c’était l’un des sept hommes que l’on avait élus à Jérusalem —, et nous avons logé chez lui.
      14 Comme nous n’arrivions pas à le faire changer d’avis, nous n’avons plus insisté et nous nous sommes contentés de dire : —Que la volonté du Seigneur soit faite !

      Romains 10

      17 Donc, la foi naît du message que l’on entend, et ce message c’est celui qui s’appuie sur la parole du Christ.

      1 Corinthiens 10

      1 Car il ne faut pas que vous ignoriez ceci, frères : après leur sortie d’Egypte, nos ancêtres ont tous marché sous la conduite de la nuée, ils ont tous traversé la mer,

      2 Corinthiens 3

      12 Cette espérance nous remplit d’assurance.

      Galates 4

      21 Dites-moi, vous qui voulez vivre sous le régime de la *Loi, ne comprenez-vous pas ce que déclare la Loi ?
      22 Il y est écrit qu’*Abraham a eu deux fils, l’un d’une esclave, et l’autre d’une femme libre.
      23 Le fils de l’esclave a été conçu de manière purement humaine. Alors que le fils de la femme libre a été donné à *Abraham en vertu d’une promesse divine.
      24 Interprétons cela comme une image : ces deux femmes représentent deux *alliances. L’une de ces alliances, conclue sur le mont Sinaï, donne naissance à des enfants esclaves, c’est Agar qui la représente.
      25 Certes, cette « Agar Mont Sinaï » est en Arabie, mais elle correspond à la *Jérusalem actuelle, car celle-ci vit dans l’esclavage avec tous ses enfants.
      26 Mais la Jérusalem d’en haut est libre. C’est elle qui est notre mère.
      27 Car il est écrit : Réjouis-toi, femme stérile, toi qui n’a pas connu les douleurs de l’enfantement, pousse des cris de joie, toi qui ignores les douleurs de l’enfantement. Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de la femme mariée.
      28 Or vous, frères, vous êtes les enfants de la promesse, comme *Isaac.
      29 Mais, autrefois, le fils conçu de manière simplement humaine persécutait le fils né par l’intervention de l’Esprit, et il en est de même aujourd’hui.
      30 Or, que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave avec son fils, car le fils de l’esclave n’aura aucune part à l’héritage avec le fils de la femme libre.
      31 Ainsi, mes frères, nous ne sommes pas les enfants d’une esclave, mais de la femme libre.

      Ephésiens 6

      11 Revêtez-vous de l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre toutes les ruses du diable.
      17 Prenez le salut pour casque et l’épée de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu.

      Hébreux 7

      1 Ce Melchisédek était, selon l’Ecriture, roi de Salem et *prêtre du Dieu très-haut. C’est lui qui a rencontré *Abraham quand celui-ci revenait de sa victoire sur les rois et qui l’a béni.
      28 Les grands-prêtres institués par la *Loi sont des hommes marqués par leur faiblesse. Mais celui que Dieu a établi grand-prêtre par un serment solennel, prononcé après la promulgation de la Loi, est son propre Fils, et il a été rendu parfait pour toujours.

      Apocalypse 7

      9 Après cela, je vis une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer. C’étaient des gens de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, de toute langue. Ils se tenaient debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de tuniques blanches et ils avaient à la main des branches de palmiers.
      10 Ils proclamaient d’une voix forte : —Le salut appartient à notre Dieu qui siège sur le trône, et à l’Agneau.
      11 Et tous les *anges se tenaient debout tout autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants. Ils se prosternèrent face contre terre devant le trône et ils adorèrent Dieu en disant :
      12 *Amen ! A notre Dieu soient la louange, la gloire et la sagesse, la reconnaissance et l’honneur, la puissance et la force pour toute éternité ! *Amen !
      13 Alors l’un des vieillards prit la parole et me demanda : —Ces gens vêtus d’une tunique blanche, qui sont-ils et d’où sont-ils venus ?
      14 Je lui répondis : —Mon seigneur, c’est toi qui le sais. Il reprit : —Ce sont ceux qui viennent de la grande détresse. Ils ont lavé et blanchi leurs tuniques dans le sang de l’Agneau.
      15 C’est pourquoi ils se tiennent devant le trône de Dieu et lui rendent un culte nuit et jour dans son Temple. Et celui qui siège sur le trône les abritera sous sa Tente.
      16 Ils ne connaîtront plus ni la faim, ni la soif ; ils ne souffriront plus des ardeurs du soleil, ni d’aucune chaleur brûlante.
      17 Car l’Agneau qui est au milieu du trône prendra soin d’eux comme un berger, il les conduira vers les sources d’eaux vives, et Dieu lui-même essuiera toute larme de leurs yeux.

      Apocalypse 21

      1 Puis je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’existait plus.
      2 Je vis la ville sainte, la nouvelle *Jérusalem, descendre du ciel, d’auprès de Dieu, belle comme une mariée qui s’est parée pour son époux.
      3 Et j’entendis une forte voix, venant du trône, qui disait : Voici la Tente de Dieu avec les hommes. Il habitera avec eux ; ils seront ses peuples et lui, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
      4 Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu.
      5 Alors celui qui siège sur le trône déclara : —Voici : je renouvelle toutes choses. Il ajouta : —Ecris que ces paroles sont vraies et entièrement dignes de confiance.
      6 Puis il me dit : —C’en est fait ! Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et le but. A celui qui a soif, je donnerai, moi, à boire gratuitement à la source d’où coule l’eau de la vie.
      7 Tel sera l’héritage du vainqueur. Je serai son Dieu et il sera mon fils.
      8 Quant aux lâches, aux infidèles, aux dépravés, meurtriers et débauchés, aux magiciens, aux idolâtres et à tous les menteurs, leur part sera l’étang ardent de feu et de soufre, c’est-à-dire la seconde mort.
      9 Alors l’un des sept *anges qui tenaient les sept coupes pleines des sept derniers fléaux vint me parler : —Viens, me dit-il, je te montrerai la Mariée, l’Epouse de l’Agneau.
      10 Il m’emmena en esprit sur une grande et haute montagne, d’où il me fit voir la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
      11 Elle rayonnait de la gloire divine. Son éclat rappelait celui d’une pierre très précieuse, celui d’un jaspe d’une transparence cristalline.
      12 Elle était entourée d’une grande et haute muraille, percée de douze portes gardées par douze *anges, et sur ces portes étaient gravés les noms des douze tribus d’*Israël.
      13 Les portes étaient orientées trois vers l’est, trois vers le nord, trois vers le sud et trois vers l’ouest.
      14 La muraille reposait sur douze fondements qui portaient les noms des douze *apôtres de l’Agneau.
      15 Mon interlocuteur tenait, en guise de mesure, un roseau d’or pour mesurer la ville, ses portes et sa muraille.
      16 La ville était bâtie en carré, sa longueur égalait sa largeur. L’*ange mesura donc la ville avec son roseau et trouva douze mille stades, sa longueur, sa largeur et sa hauteur étant d’égale dimension.
      17 Il mesura aussi la muraille et trouva cent quarante-quatre coudées, d’après la mesure humaine employée par l’ange.
      18 La muraille était construite en jaspe, la ville elle-même était d’or pur, transparent comme du cristal pur.
      19 Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toutes sortes de pierres précieuses, le premier de jaspe, le second de saphir, le troisième de chalcédoine, le quatrième d’émeraude,
      20 le cinquième de sardoine, le sixième de cornaline, le septième de chrysolite, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième de turquoise, le douzième d’améthyste.
      21 Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était faite d’une seule perle. L’avenue principale de la ville était d’or pur, transparent comme du cristal.
      22 Je ne vis aucun temple dans la ville : son temple, c’est le Seigneur, le Dieu tout-puissant, ainsi que l’Agneau.
      23 La ville n’a besoin ni du soleil, ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine et l’Agneau lui tient lieu de lampe.
      24 Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre viendront lui apporter leur gloire.
      25 Tout au long du jour, les portes de la ville resteront ouvertes, car il n’y aura plus de nuit.
      26 On y apportera tout ce qui fait la gloire et l’honneur des nations.
      27 Rien d’impur ne pourra y pénétrer. Nul homme qui se livre à des pratiques abominables et au mensonge n’y entrera. Seuls y auront accès ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau.

      Apocalypse 22

      1 Finalement, l’*ange me montra le fleuve de la vie, limpide comme du cristal, qui jaillissait du trône de Dieu et de l’Agneau.
      2 Au milieu de l’avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l’arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations.
      3 Il n’y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte :
      4 ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts.
      5 Il n’y aura plus jamais de nuit. On n’aura donc plus besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement.
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