Dictionnaire Biblique de Top Bible

THÉOPHANIE

Définition biblique de Théophanie :

Sommaire

I. ÉTYMOLOGIE.

(grec théophanéïa ou théophania, de Théos =Dieu, et phaineïn =faire paraître, rendre visible). Mot que l'on rencontre chez les Pères grecs pour désigner les manifestations de Dieu (Grég. de Naz.), la nativité de Jésus-Christ (Grég. de Nysse), l'épiphanie (Chrysost.). Dans son sens premier le mot théophanie nous ramène avant tout aux passages de l'A. T, où il est question d'apparitions divines.

La Bible nous dit que Dieu, en lui-même, ne peut être représenté sous aucune forme (Ex 20:4, De 4:15 5:8), que nul ne peut le voir et vivre (Ex 33:20), qu'il habite une lumière inaccessible, que nul homme ne l'a vu ni ne peut le voir (1Ti 6:16). De théophanie au sens strict, il n'y en a donc point. Mais que Dieu, en vue de l'oeuvre qu'il avait entreprise sur la terre, se soit manifesté dans la création, s'abaissant de telle sorte que les hommes pussent reconnaître sa présence immédiate, voilà ce que la Bible nous dit aussi, explicitement. On connaît les nombreux passages dans lesquels l'histoire sainte jéhoviste (voir Sources), qui est la véritable introduction aux prophètes et le portique de la révélation, nous présente Dieu se montrant sous l'apparence d'un homme : « Il se promène dans le jardin d'Éden, il cause avec Adam, Caïn, Noé, il ferme lui-même la porte de l'arche, il se repent, s'afflige, prononce des serments... Plus tard, nous le voyons descendre vers les patriarches, recevoir l'hospitalité d'Abraham... La terre est, à la lettre, son marchepied. »

Tout n'est pas dit quand on a déclaré que ces divers textes parlent le langage de l'enfance de l'esprit humain. Les circonstances dans lesquelles se produisent ces théophanies, les conséquences qu'elles ont dans la marche des récits comme dans le développement de la doctrine, enfin leur pragmatisme moral et religieux nous obligent de reconnaître, derrière les expressions de l'antique écrivain, le fait d'interventions réelles de Dieu et ses initiatives personnelles dans l'histoire.

II. DIFFÉRENTES THÉOPHANIES.

La doctrine des théophanies s'exprime avec une entière clarté dans les rapports de Dieu avec Moïse. Dieu nous y est représenté (Ex 33:11) parlant à Moïse « face à face, comme un homme parle à un autre ». Dans No 12:6,8, Jéhovah dit à Aaron et à Marie, du sein de la nuée qui le dérobe à leurs yeux : « S'il y a un prophète parmi vous, moi, Jéhovah, je me fais connaître à lui en vision ; c'est en songe que je lui parle. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse ; toute ma maison lui est confiée. Je lui parle bouche à bouche et en me faisant voir, et non par énigmes, et il contemple la figure de Jéhovah » (Bible annotée) ; « ... la personne même de Jéhovah » (Reuss) ; « er siehet den Herrn in seiner Gestalt » (Luther). Traduire : « il voit une représentation de Jéhovah » (Sg.), ou : « il contemple une image de Jéhovah » (Vers. Syn.), c'est dire le contraire de ce que le texte a l'intention d'exprimer.

Auprès de ces passages où il est question de théophanie par une manifestation visible de la personne divine, (cf. No 14:14 où Dieu s'est fait voir « d'oeil à oeil ») la Bible parle de théophanies par la voix. C'est par la parole que Dieu révèle sa présence, --non pas seulement la parole entendue à l'intérieur de l'homme, ce qui appartient au domaine de l'esprit, mais la voix ouïe extérieurement. Nombreux dans l'A. T, sont les passages où il est dit que Dieu a parlé. Moïse attache à ce fait une importance décisive. D'après De 4:12, il spécifie que Jéhovah a parlé du milieu du feu : « Vous entendiez le son des paroles, sans apercevoir aucune figure ; vous n'entendiez qu'une voix ». (cf. De 4:36,1Sa 3:1,1Ro 19:13) La même forme de manifestations divines se retrouve dans le N.T. (cf. Mt 3:17 17:5, Jn 12:28 ; voir aussi le cas de Saül dans Ac 9:4, etc.).

Mentionnons encore les théophanies indirectes où Dieu se manifeste en se voilant (Ex 3:1 13:21 16:10 24:16 40:38, etc., De 4:36) et établit sa présence permanente dans son sanctuaire en enveloppant sa gloire d'une nuée (Ex 40:34, cf. 1Ro 8:10 Eze 10:4, etc.) ; d'où le nom de « demeure de Jéhovah » donné parfois au temple (Ps 26:8), et la doctrine juive de la chekinah (voir ce mot).

Enfin, on trouvera dans l'article Ange de l'Éternel les diverses représentations théophaniques qui aboutissent à l'incarnation du Verbe : « Le Verbe était Dieu... le Verbe s'est fait chair » (Jn 1:1-14) ; « image du Dieu invisible » (Col 1:15) ; « qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9).

III. DIFFÉRENTES INTERPRÉTATIONS.

On a cru souvent devoir conclure que les épisodes où il est question de théophanies dans la Bible ne sont que des résidus de paganisme ou des marques de superstition. Reste à savoir si la superstition de la psychologie rationaliste, qui enferme dès l'origine la religion dans les phénomènes de conscience, n'est pas aussi éloignée des faits que la superstition dont témoignent les fables de la religion naturelle. La tendance qu'a la théologie moderne à récuser dans les récits de la Bible tout ce qui s'apparente aux conceptions des cultes païens pourrait bien ne venir que d'une méconnaissance des justes instincts de l'humanité, qui, cherchant la divinité dans ses symboles et dans ses mythes, avait eu l'intuition que Dieu devait intervenir dans l'histoire, et lui-même y participer, s'il voulait attirer les hommes à lui.

On a objecté aussi que les théophanies ne présentent aucune garantie parce que les sens extérieurs peuvent nous tromper. Comme si notre sens intime ne dépendait pas du même système nerveux et n'était pas aussi, de ce chef, sujet à caution ! Ne suffit-il pas d'un jeûne prolongé, d'une crise hystérique, d'une influence hypnotique ou simplement d'une violente émotion pour mettre en désarroi notre vie subjective, lui faire prendre des fantômes pour des réalités ou des réalités pour des fantômes ? Au dehors comme au dedans, c'est, chez l'homme, la même fragilité, la même possibilité d'erreurs et d'illusions ; mais c'est aussi la même origine divine, et par conséquent la même faculté d'entrer en relation avec Dieu par les sens extérieurs comme par le sens intime. Au vrai, c'est perdre son temps que tenter de déterminer le mode des théophanies et d'opérer entre elles des discriminations pour accepter les unes et rejeter les autres, car nous ne savons proprement ni ce qu'est la matière, ni ce qu'est l'Esprit, ni de quelles ressources Dieu dispose.

La vraie question est de savoir si nous croyons que Dieu intervient personnellement et librement dans les affaires de ce monde. Si nous ne le croyons pas, tout entretien sur le sujet est oiseux ; si nous le croyons, il nous faut reconnaître que nous n'avons d'autre garantie de l'authenticité des théophanies, qu'elles soient objectives ou subjectives, que leur résultat pratique.

Ici comme partout, c'est le mot de Jésus qui seul compte : « On connaît l'arbre à son fruit. » Toute secousse qui pousse vers Dieu vient de Dieu ; tout appel qui rapproche de Dieu est une parole de Dieu ; toute manifestation qui lie l'homme à Dieu par le coeur et par les actes suppose à l'origine une théophanie.

Qu'ont fourni au patrimoine de l'humanité les théophanies des religions naturelles ? Des mythes pour les poètes, des images pour les philosophes, des moyens d'exploitation pour les sacerdoces, des excitations pour la sensualité des cultes orgiaques, et pour tous une occasion de superstition. L'homme, après, est comme avant, parfois même inférieur à ce qu'il était avant, parce que la superstition fausse le sens moral et débauche la volonté. Qu'ont apporté à Israël les théophanies de la Bible ? Une progressive rééducation où l'homme, par le contact effectif de Dieu, a retrouvé la ressemblance divine et la communion du Père céleste.

Les résultats des interventions surnaturelles de Dieu au sein du peuple élu sont attestés par trois réalités sans analogues :

les prophètes d'Israël, dont les oracles ont eu leur accomplissement ;

les chrétiens authentiques, dont les oeuvres sont le sel de la terre ;

le peuple juif, dont la survivance est un pur miracle.

Que peuvent contre ces réalités contrôlables les arguties de notre philosophie ? C'est, dirait de Bonald, comme si nous jetions des pierres contre une montagne. Celui qui explique le destin du peuple de Dieu en supprimant les manifestations de Dieu ne donne pas une leçon d'histoire mais une leçon à l'histoire, et fait parler les textes au lieu de les laisser parler.

Sans doute les documents bibliques nous montrent d'âge en âge un effort pour spiritualiser les théophanies, tout spécialement dans le judaïsme, qui est loin d'avoir rendu service à la notion de Dieu en éloignant toujours plus, sous prétexte de respect, la divinité de l'humanité ; mais la théophanie demeure d'un bout à l'autre de la Bible, et témoigne que la Bible se prête mal aux théories subjectives dont les interprétations symboliques et spiritualisantes ont exercé une si grande influence sur notre théologie, surtout vers la fin du siècle dernier. Leurs protagonistes, en enfermant la révélation biblique dans le domaine de l'émotion mentale, croyaient la rendre inattaquable ; en réalité, ils la livraient à l'ennemi, comme le général qui enferme son armée dans une place forte.

Une religion qui cesse de plonger dans la théophanie est une religion déracinée, qui a perdu ses points de résistance et ses moyens d'échapper à l'emprise de l'adversaire. Pour s'en rendre compte, il suffit de lire avec attention la Psychologie du mysticisme religieux de J.H. Leuba (1930), où l'auteur, après avoir ramené la religion biblique à la théologie d'Aug. Sabatier (Esquisse d'une philosophie de la religion), triomphe : « D'un bout à l'autre du monde protestant ces « expériences intérieures » constituent l'unique preuve sur laquelle on estime légitime d'appuyer la foi en un Dieu lié à l'homme par des rapports sentimentaux et intellectuels. Or, les pages qui suivent établiront que cette appréhension « immédiate », « intuitive » de Dieu, quelle qu'en soit la forme, n'est nullement soustraite à l'intervention des processus mentaux habituels, et qu'elle relève donc de la critique que la raison peut avoir à exercer sur elle. » (Ouvr. cit., p. 453.)

Naturellement, Leuba récuse aussi les théophanies. Tout cas est niable. Mais ici, on ne peut démontrer le bien-fondé de la négation. Une négation sans preuve est une négation sans force. Voilà pourquoi la théophanie laisse généralement chez ceux qui la nient un élément d'inquiétude, et comme une irritation dans la plaie.

Nous savons par ailleurs que la foi ne naît point d'un raisonnement de la sagesse humaine, ni d'une intuition, mais d'une rencontre avec Dieu, de ce que saint Paul appelle « une démonstration d'Esprit et de puissance » (1Co 2:4).

Sans doute, la Bible, plus que tout autre livre, insiste sur l'importance de l'expérience intérieure, mais jamais elle ne fait de cette expérience l'origine de la foi. Pour Israël, tout remonte au tête-à-tête du Sinaï. Pour le chrétien, l'objet de la foi c'est « l'homme, Jésus-Christ » (Ro 5:15), et Jésus lui-même propose comme preuve suprême de la vérité de son Évangile les oeuvres qu'il a accomplies devant tous, au grand soleil de la Palestine (Jn 5,10,14 et surtout Jn 15:24).

Fidèles à la doctrine de la révélation (Lu 10:19, Mr 16:17 et suivant), les disciples de Jésus, au seuil du grand combat où ils entrent pour convertir le monde, prient : « Maintenant, Seigneur... donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une entière assurance, en étendant ta main, pour opérer des guérisons, des miracles et des prodiges par la puissance de ton saint serviteur Jésus » ; et Dieu les exauça (Ac 4:29 5:12,16).

Le symbolisme perd aujourd'hui du terrain. La jeune génération en revient ; elle en revient au point qu'on a déjà pu écrire : « Nous sommes sur le chemin d'une nouvelle découverte de la Bible qui émerge des brouillards de la discussion comme le livre qui parle avec autorité. » Qui dira ce que perdrait cette autorité si l'on devait rayer des pages de la Bible toutes les manifestations où nous pouvons constater que Dieu a besogné dans le monde, non seulement par sa puissance inspiratrice, mais par ses interventions créatrices, sous toutes les formes appropriées aux résultats qu'il voulait obtenir ?

Ces manifestations extérieures--dans lesquelles il faut en dernière analyse inclure les miracles--ne sont pas seulement la preuve inaugurale de la réalité du Dieu personnel et tout-puissant, la preuve qu'il agit dans l'histoire et qu'il s'y porte au-devant de l'humanité. On peut y voir aussi, dans la pédagogie divine, une méthode de liberté. En effet, toutes les fois que Dieu se propose à l'homme de l'extérieur, l'homme a le choix de se déterminer pour ou contre lui ; tel, Jésus frappant du dehors à la porte, laisse l'habitant libre d'ouvrir ou de n'ouvrir point.

Il y a moins d'impertinence qu'on ne l'imagine dans l'objection populaire : « Je ne crois que ce que je vois. » L'homme n'est pas un pur esprit. Ses sens extérieurs lui ont été donnés comme organes de science et agents de certitude. Pour que les réalités éternelles lui soient assimilables, il faut qu'elles lui deviennent sensibles, que tout son être soit saisi et conquis. Dieu ne s'est imposé à l'homme qu'après s'être posé devant lui. Pour qu'un terrain porte une végétation, il faut qu'à l'origine une semence lui soit venue de l'extérieur.

Ainsi, dans la Bible, les incarnations du monde spirituel, les manifestations de Dieu dans l'histoire apparaissent dans tous les commencements : début de l'humanité, vocation d'Abraham, fondation de l'ancienne alliance, fondation de la nouvelle. Et qu'est-ce donc que Jésus-Christ, sinon la présence de Dieu rendue sensible, une apparition de Dieu ? N'est-il pas aussi très frappant de voir que la révélation du Christ rédempteur s'achève par une résurrection s'adressant aux sens aussi bien qu'à l'âme, afin d'emporter la conviction des disciples et de leur permettre de fonder leur prédication sur ce témoignage : « Ce que nous avons entendu, ce que nos yeux ont vu, ce que nos mains ont touché, nous vous l'annonçons..., nous sommes témoins de ces choses » ? (1Jn 1:1,3, Ac 2:32 5:32)

La descente du Saint-Esprit ne nous est-elle pas aussi présentée par trois fois comme un événement qui a frappé les sens avant d'agir sur l'être intime ? (Mr 1:10 parallèle Jn 1:32, Ac 2:2 4:31). Enfin le commencement de la mission qui devait gagner le monde païen à Jésus n'est-il pas dans une apparition du Christ sur le chemin de Damas ? Et depuis lors, à travers les siècles, l'histoire de l'Église ne produit-elle pas toute une lignée d' « enfants de Dieu » qui ont marché sur l'ordre d'apparitions surnaturelles, tels Catherine de Sienne, Pascal, Swedenborg, ou de voix célestes, comme Jeanne d'Arc ? Celui qui écrit ces lignes en a connu un cas très caractérisé. On croit se débarrasser du phénomène extérieur en traitant ces personnalités de mystiques hallucinés ; est-il certain que les « sages » et les « intelligents » qui les disqualifient d'un mot pourraient produire comme elles leurs lettres de créance ? Dès lors, l'attitude la plus scientifique ne serait-elle pas, tout en se gardant de la crédulité, de montrer dans ce domaine la simplicité de la foi ?

Entre les diverses formes de théophanies dont les conditions laissent l'âme humaine intacte, et les appels au for intérieur où Dieu influence nos facultés émotives et nous attire irrésistiblement, nous pouvons deviner toute une gamme d'actions divines pour atteindre le coeur de l'homme, l'éclairer, le gagner. Dans cette gamme s'exprime l'entière liberté de Dieu. Gardons-nous de légiférer ici, et surtout de poser des limites. Nous serions pris en flagrant délit d'expliquer des mystères dont Dieu a gardé le secret.

Il est certain que les formes les plus extérieures de la théophanie, nécessaires pour amorcer des rapports nouveaux entre Dieu et l'homme, ont toute raison de s'espacer lorsque l'oeuvre spirituelle que Dieu voulait accomplir s'est intégrée dans une collectivité humaine, si bien que la puissance de Dieu comme aussi la réalité de son action sont reconnaissables et justifiées dans la manière d'être de ses témoins. Le tort de Philippe (Jn 14) est de ne pas avoir su reconnaître Dieu dans le Christ ; le tort de Thomas (Jn 20) a été de n'avoir pas su reconnaître, dans l'attitude de ses condisciples, la preuve de la résurrection. Mais la théophanie, pour être transformée, n'en est pas supprimée pour cela.

Une observation attentive des manifestations de Dieu au sein de son peuple--qu'il s'agisse de l'ancien ou du nouvel Israël--, loin de nous amener à réduire le nombre des cas où Dieu nous atteint par l'extérieur, nous convie au contraire à l'étendre ; car, depuis l'Ange de l'Éternel qui se campe l'épée nue devant Josué (Jos 5:13) jusqu'au martyr obscur qui monte, désarmé, sur le bûcher de l'Inquisition, qu'avons-nous sous les yeux, sinon la série infiniment variée de théophanies par lesquelles Dieu s'extériorise, se rend visible à nous, et se glorifie sous nos yeux dans la personne de ses hérauts ?

Il faut aller jusqu'au bout, et reconnaître que toute personne qui, renouvelée par l'Esprit, vit devant nous une vie chrétienne authentique, est pour nous une théophanie. Par cette théophanie-là, aboutissement de toutes les théophanies, se poursuit au sein de l'humanité l'intervention de Dieu inaugurée par la Bible ; grâce à elle s'accompliront à la fin des temps les voeux de la création soupirante qui « attend, d'un ardent désir, la manifestation des fils de Dieu » (Ro 8:19 et suivants). Et ce sera la suprême théophanie : le retour de Christ (Mt 25:31) Voir Révélation.). Alex. W.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com


  • versets sélectionnés
  • Vidéos et messages relatifs
  • Commentaires bibliques
  • Hébreu / Grec
  • Dictionnaire
  • Versets relatifs
  • Carte
  • Favoris
  • Partager

Pour ajouter un favori, merci de vous connecter : Se connecter

Générer un verset illustré
Logo TopChrétien carré

Télécharger l'image

Choisissez une image

Personnalisez le verset

Alignement : | | | Haut | Milieu | Bas

Taille :

Couleur :

Police :

Personnalisez la référence

Couleur :

Police :

Taille :

De légères variations de mise en page peuvent apparaitre sur l'image téléchargée.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !

Versets relatifs

    • Exode 3

      1 Moïse faisait paître les brebis de son beau-père Jéthro, prêtre de Madian. Il mena son troupeau au-delà du désert et parvint jusqu’à Horeb, la montagne de Dieu.

      Exode 13

      21 L’Eternel marchait à leur tête, le jour dans une colonne de nuée pour leur montrer le chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils puissent marcher de jour et de nuit.

      Exode 16

      10 Pendant qu’Aaron parlait à toute l’assemblée des Israélites, ceux-ci se tournèrent du côté du désert, et voilà que la gloire de l’Eternel apparut dans la nuée.

      Exode 20

      4 Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre.

      Exode 24

      16 La gloire de l’Eternel demeura sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant six jours. Le septième jour, l’Eternel appela Moïse du milieu de la nuée.

      Exode 33

      11 L’Eternel s’entretenait avec Moïse directement comme un homme parle avec son ami. Puis Moïse regagnait le camp ; mais son jeune assistant Josué, fils de Noun, restait dans la Tente.
      20 Mais tu ne pourras pas voir ma face, car nul homme ne peut me voir et demeurer en vie.

      Exode 40

      34 La nuée enveloppa la *tente de la Rencontre et la gloire de l’Eternel remplit le *tabernacle.
      38 Car la nuée de l’Eternel couvrait le tabernacle pendant le jour et, pendant la nuit, du feu brillait dans la nuée ; elle était ainsi visible pour tous les Israélites. Il en fut ainsi tout au long de leurs pérégrinations.

      Nombres 12

      6 Il dit :
      —Ecoutez bien ce que j’ai à vous dire. S’il se trouve parmi vous un prophète de l’Eternel, c’est dans une vision que je me révélerai à lui, ou dans un rêve que je lui parlerai.
      8 C’est de vive voix que je lui parle, de façon claire et non dans un langage énigmatique, et il voit l’Eternel de façon visible. Comment donc avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ?

      Nombres 14

      14 et ils l’ont dit aux habitants de ce pays qui ont appris que toi, Eternel, tu es parmi ce peuple à qui toi, Eternel, tu apparais de façon visible, que ta nuée se tient au-dessus d’eux, que tu marches à leur tête dans une colonne de nuée le jour, et dans une colonne de feu la nuit.

      Josué 5

      13 Un jour où Josué se trouvait près de Jéricho, il vit soudain un homme qui se tenait debout devant lui, avec son épée dégainée à la main. Josué s’avança vers lui et lui demanda :
      —Es-tu des nôtres ou de nos ennemis ?

      1 Samuel 3

      1 Le jeune Samuel accomplissait le service de l’Eternel auprès d’Eli. A cette époque, l’Eternel parlait rarement aux hommes et les révélations que Dieu leur montrait n’étaient pas fréquentes.

      Psaumes 26

      8 O Eternel, j’aime le lieu où tu habites
      et où ta gloire a sa demeure !

      Ezéchiel 10

      4 Puis la gloire de l’Eternel s’éleva de dessus le chérubin et se dirigea vers le seuil de la maison ; alors le Temple fut rempli par la nuée, et le parvis resplendit de l’éclat de la gloire de l’Eternel.

      Matthieu 3

      17 En même temps, une voix venant du ciel fit entendre ces paroles :
      —Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie.

      Matthieu 17

      5 Pendant qu’il parlait ainsi, une nuée lumineuse les enveloppa, et une voix en sortit qui disait :
      —Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Ecoutez-le !

      Matthieu 25

      31 —Quand le *Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous ses *anges, il prendra place sur son trône glorieux.

      Marc 1

      10 Au moment où il sortait de l’eau, il vit le ciel se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.

      Marc 16

      17 Voici les signes miraculeux qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront des démons, ils parleront des langues nouvelles,

      Luc 10

      19 Ecoutez bien ceci : il est vrai que je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et d’écraser toutes les forces de l’Ennemi, sans que rien ne puisse vous faire du mal.

      Jean 1

      1 Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu.
      2 Au commencement, il était avec Dieu.
      3 Tout a été créé par lui ; rien de ce qui a été créé n’a été créé sans lui.
      4 En lui résidait la vie, et cette vie était la lumière des hommes.
      5 La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas étouffée.
      6 Un homme parut, envoyé par Dieu ; il s’appelait Jean.
      7 Il vint pour être un témoin de la lumière, afin que tous les hommes croient par lui.
      8 Il n’était pas lui-même la lumière, mais sa mission était d’être le témoin de la lumière.
      9 Celle-ci était la véritable lumière, celle qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.
      10 Celui qui est la Parole était déjà dans le monde, puisque le monde a été créé par lui, et pourtant, le monde ne l’a pas reconnu.
      11 Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas accueilli.
      12 Certains pourtant l’ont accueilli ; ils ont cru en lui. A tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu.
      13 Ce n’est pas par une naissance naturelle, ni sous l’impulsion d’un désir, ou encore par la volonté d’un homme, qu’ils le sont devenus ; mais c’est de Dieu qu’ils sont nés.
      14 Celui qui est la Parole est devenu homme et il a vécu parmi nous. Nous avons contemplé sa gloire, la gloire du Fils unique envoyé par son Père : plénitude de grâce et de vérité !
      32 Jean-Baptiste rendit ce témoignage :
      —J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et se poser sur lui.

      Jean 5

      1 Quelque temps plus tard, Jésus remonta à *Jérusalem à l’occasion d’une fête juive.
      2 Or, dans cette ville, près de la Porte des Brebis, se trouvait une piscine entourée de cinq galeries couvertes, appelée en hébreu Béthesda.
      3 Ces galeries étaient remplies de malades qui y restaient couchés : des aveugles, des paralysés, des impotents.
      5 Il y avait là un homme malade depuis trente-huit ans.
      6 Jésus le vit couché ; quand il sut qu’il était là depuis si longtemps, il lui demanda :
      —Veux-tu être guéri ?
      7 —Maître, répondit le malade, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau commence à bouillonner. Le temps que je me traîne là-bas, un autre y arrive avant moi.
      8 —Eh bien, lui dit Jésus, lève-toi, prends ta natte et marche.
      9 A l’instant même l’homme fut guéri. Il prit sa natte et se mit à marcher.
      Mais cela se passait un jour de *sabbat.
      10 Les responsables des *Juifs interpellèrent donc l’homme qui venait d’être guéri :
      —C’est le sabbat ! Tu n’as pas le droit de porter cette natte.
      11 —Mais, répliqua-t-il, celui qui m’a guéri m’a dit : « Prends ta natte et marche. »
      12 —Et qui t’a dit cela ? lui demandèrent-ils.
      13 Mais l’homme qui avait été guéri ignorait qui c’était, car Jésus avait disparu dans la foule qui se pressait en cet endroit.
      14 Peu de temps après, Jésus le rencontra dans la cour du *Temple.
      —Te voilà guéri, lui dit-il. Mais veille à ne plus pécher, pour qu’il ne t’arrive rien de pire.
      15 Et l’homme alla annoncer aux chefs des *Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri.
      16 Les chefs des Juifs se mirent donc à accuser Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat.
      17 Jésus leur répondit :
      —Mon Père est à l’œuvre jusqu’à présent, et moi aussi je suis à l’œuvre.
      18 Cette remarque fut pour eux une raison de plus pour chercher à le faire mourir car, non content de violer la *loi sur le sabbat, il appelait encore Dieu son propre Père et se faisait ainsi l’égal de Dieu.
      19 Jésus répondit à ces reproches en leur disant :
      —Vraiment, je vous l’assure : le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative ; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. Tout ce que fait le Père, le Fils le fait également,
      20 car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui donnera même le pouvoir d’accomplir des œuvres plus grandes que toutes celles que vous avez vues jusqu’à présent, et vous en serez stupéfaits.
      21 En effet, comme le Père relève les morts et leur rend la vie, ainsi le Fils, lui aussi, donne la vie à qui il veut.
      22 De plus, ce n’est pas le Père qui prononce le jugement sur les hommes ; il a remis tout jugement au Fils,
      23 afin que tous les hommes honorent le Fils au même titre que le Père. Ne pas honorer le Fils, c’est ne pas honorer le Père qui l’a envoyé.
      24 Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa *confiance dans le Père qui m’a envoyé, possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est déjà passé de la mort à la vie.
      25 Oui, vraiment, je vous l’assure : l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et tous ceux qui l’auront entendue vivront.
      26 En effet, comme le Père possède la vie en lui-même, il a accordé au Fils d’avoir la vie en lui-même.
      27 Et parce qu’il est le *Fils de l’homme, il lui a donné autorité pour exercer le jugement.
      28 Ne vous en étonnez pas : l’heure vient où tous ceux qui sont dans la tombe entendront la voix du Fils de l’homme.
      29 Alors, ils en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour être condamnés.
      30 Pour moi, je ne peux rien faire de mon propre chef ; je juge seulement comme le Père me l’indique. Et mon verdict est juste, car je ne cherche pas à réaliser mes propres désirs, mais à faire la volonté de celui qui m’a envoyé.
      31 —Bien sûr, si j’étais seul à témoigner en ma faveur, mon témoignage ne serait pas valable.
      32 Mais j’ai un autre témoin et je sais que son témoignage est vrai.
      33 Vous avez envoyé une commission d’enquête auprès de Jean et il a rendu témoignage à la vérité.
      34 Moi, je n’ai pas besoin d’un homme pour témoigner en ma faveur, mais je dis cela pour que vous, vous soyez *sauvés.
      35 Oui, Jean était vraiment comme un flambeau que l’on allume pour qu’il répande sa clarté. Mais vous, vous avez simplement voulu, pour un moment, vous réjouir à sa lumière.
      36 Quant à moi, j’ai en ma faveur un témoignage qui a plus de poids que celui de Jean : c’est celui des œuvres que le Père m’a donné d’accomplir. Oui, ces œuvres que j’accomplis attestent clairement que le Père m’a envoyé.
      37 De plus, le Père lui-même, qui m’a envoyé, a témoigné en ma faveur. Mais vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face.
      38 Sa parole n’habite pas en vous ; la preuve, c’est que vous ne croyez pas en celui qu’il a envoyé.
      39 Vous étudiez avec soin les Ecritures, parce que vous êtes convaincus d’en obtenir la vie éternelle. Or, précisément, ce sont elles qui témoignent de moi.
      40 Mais voilà : vous ne voulez pas venir à moi pour recevoir la vie.
      41 Je ne cherche pas à être applaudi par les hommes.
      42 Seulement, je constate une chose : au fond de vous-mêmes, vous n’avez pas d’amour pour Dieu.
      43 Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas. Si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez !
      44 D’ailleurs, comment pourriez-vous parvenir à la foi alors que vous voulez être applaudis les uns par les autres et que vous ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ?
      45 N’allez surtout pas croire que je serai moi votre accusateur auprès de mon Père ; c’est *Moïse qui vous accusera, oui, ce Moïse même en qui vous avez mis votre espérance.
      46 En effet, si vous l’aviez réellement cru, vous m’auriez aussi cru, car il a parlé de moi dans ses livres.
      47 Si vous ne croyez même pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ?

      Jean 10

      1 —Vraiment, je vous l’assure : si quelqu’un n’entre pas par la porte dans l’enclos où l’on parque les brebis, mais qu’il escalade le mur à un autre endroit, c’est un voleur et un brigand.

      Jean 12

      28 Père, manifeste ta gloire.
      Alors une voix se fit entendre, venant du ciel :
      —J’ai déjà manifesté ma gloire et je la manifesterai à nouveau.

      Jean 14

      1 Jésus dit :
      —Que votre cœur ne se trouble pas. Ayez foi en Dieu : ayez aussi foi en moi.
      2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n’était pas vrai, je vous l’aurais dit : en effet je vais vous préparer une place.
      3 Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis.
      4 Mais vous connaissez le chemin de l’endroit où je me rends.
      5 Thomas lui dit :
      —Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous savoir par quel chemin on y parvient ?
      6 —Le chemin, répondit Jésus, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi.
      7 Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Et maintenant déjà vous le connaissez, vous l’avez même vu.
      8 Philippe intervint :
      —Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffira.
      9 —Eh quoi, lui répondit Jésus, après tout le temps que j’ai passé avec vous, tu ne me connais pas encore, Philippe ! Celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment peux-tu dire : « Montre-nous le Père ? »
      10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Ce que je vous dis, je ne le dis pas de moi-même : le Père demeure en moi et c’est lui qui accomplit ainsi ses propres œuvres.
      11 Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez au moins à cause des œuvres que vous m’avez vu accomplir.
      12 Vraiment, je vous l’assure : celui qui croit en moi accomplira lui-même les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes parce que je vais auprès du Père.
      13 Et quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le réaliserai pour que la gloire du Père soit manifestée par le Fils.
      14 Je le répète : si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Afficher tous les 163 versets relatifs
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.