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Dictionnaire Biblique de Top Bible

THÉOPHANIE

Définition biblique de Théophanie :

Sommaire

I. ÉTYMOLOGIE.

(grec théophanéïa ou théophania, de Théos =Dieu, et phaineïn =faire paraître, rendre visible). Mot que l'on rencontre chez les Pères grecs pour désigner les manifestations de Dieu (Grég. de Naz.), la nativité de Jésus-Christ (Grég. de Nysse), l'épiphanie (Chrysost.). Dans son sens premier le mot théophanie nous ramène avant tout aux passages de l'A. T, où il est question d'apparitions divines.

La Bible nous dit que Dieu, en lui-même, ne peut être représenté sous aucune forme (Ex 20:4, De 4:15 5:8), que nul ne peut le voir et vivre (Ex 33:20), qu'il habite une lumière inaccessible, que nul homme ne l'a vu ni ne peut le voir (1Ti 6:16). De théophanie au sens strict, il n'y en a donc point. Mais que Dieu, en vue de l'oeuvre qu'il avait entreprise sur la terre, se soit manifesté dans la création, s'abaissant de telle sorte que les hommes pussent reconnaître sa présence immédiate, voilà ce que la Bible nous dit aussi, explicitement. On connaît les nombreux passages dans lesquels l'histoire sainte jéhoviste (voir Sources), qui est la véritable introduction aux prophètes et le portique de la révélation, nous présente Dieu se montrant sous l'apparence d'un homme : « Il se promène dans le jardin d'Éden, il cause avec Adam, Caïn, Noé, il ferme lui-même la porte de l'arche, il se repent, s'afflige, prononce des serments... Plus tard, nous le voyons descendre vers les patriarches, recevoir l'hospitalité d'Abraham... La terre est, à la lettre, son marchepied. »

Tout n'est pas dit quand on a déclaré que ces divers textes parlent le langage de l'enfance de l'esprit humain. Les circonstances dans lesquelles se produisent ces théophanies, les conséquences qu'elles ont dans la marche des récits comme dans le développement de la doctrine, enfin leur pragmatisme moral et religieux nous obligent de reconnaître, derrière les expressions de l'antique écrivain, le fait d'interventions réelles de Dieu et ses initiatives personnelles dans l'histoire.

II. DIFFÉRENTES THÉOPHANIES.

La doctrine des théophanies s'exprime avec une entière clarté dans les rapports de Dieu avec Moïse. Dieu nous y est représenté (Ex 33:11) parlant à Moïse « face à face, comme un homme parle à un autre ». Dans No 12:6,8, Jéhovah dit à Aaron et à Marie, du sein de la nuée qui le dérobe à leurs yeux : « S'il y a un prophète parmi vous, moi, Jéhovah, je me fais connaître à lui en vision ; c'est en songe que je lui parle. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse ; toute ma maison lui est confiée. Je lui parle bouche à bouche et en me faisant voir, et non par énigmes, et il contemple la figure de Jéhovah » (Bible annotée) ; « ... la personne même de Jéhovah » (Reuss) ; « er siehet den Herrn in seiner Gestalt » (Luther). Traduire : « il voit une représentation de Jéhovah » (Sg.), ou : « il contemple une image de Jéhovah » (Vers. Syn.), c'est dire le contraire de ce que le texte a l'intention d'exprimer.

Auprès de ces passages où il est question de théophanie par une manifestation visible de la personne divine, (cf. No 14:14 où Dieu s'est fait voir « d'oeil à oeil ») la Bible parle de théophanies par la voix. C'est par la parole que Dieu révèle sa présence, --non pas seulement la parole entendue à l'intérieur de l'homme, ce qui appartient au domaine de l'esprit, mais la voix ouïe extérieurement. Nombreux dans l'A. T, sont les passages où il est dit que Dieu a parlé. Moïse attache à ce fait une importance décisive. D'après De 4:12, il spécifie que Jéhovah a parlé du milieu du feu : « Vous entendiez le son des paroles, sans apercevoir aucune figure ; vous n'entendiez qu'une voix ». (cf. De 4:36,1Sa 3:1,1Ro 19:13) La même forme de manifestations divines se retrouve dans le N.T. (cf. Mt 3:17 17:5, Jn 12:28 ; voir aussi le cas de Saül dans Ac 9:4, etc.).

Mentionnons encore les théophanies indirectes où Dieu se manifeste en se voilant (Ex 3:1 13:21 16:10 24:16 40:38, etc., De 4:36) et établit sa présence permanente dans son sanctuaire en enveloppant sa gloire d'une nuée (Ex 40:34, cf. 1Ro 8:10 Eze 10:4, etc.) ; d'où le nom de « demeure de Jéhovah » donné parfois au temple (Ps 26:8), et la doctrine juive de la chekinah (voir ce mot).

Enfin, on trouvera dans l'article Ange de l'Éternel les diverses représentations théophaniques qui aboutissent à l'incarnation du Verbe : « Le Verbe était Dieu... le Verbe s'est fait chair » (Jn 1:1-14) ; « image du Dieu invisible » (Col 1:15) ; « qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9).

III. DIFFÉRENTES INTERPRÉTATIONS.

On a cru souvent devoir conclure que les épisodes où il est question de théophanies dans la Bible ne sont que des résidus de paganisme ou des marques de superstition. Reste à savoir si la superstition de la psychologie rationaliste, qui enferme dès l'origine la religion dans les phénomènes de conscience, n'est pas aussi éloignée des faits que la superstition dont témoignent les fables de la religion naturelle. La tendance qu'a la théologie moderne à récuser dans les récits de la Bible tout ce qui s'apparente aux conceptions des cultes païens pourrait bien ne venir que d'une méconnaissance des justes instincts de l'humanité, qui, cherchant la divinité dans ses symboles et dans ses mythes, avait eu l'intuition que Dieu devait intervenir dans l'histoire, et lui-même y participer, s'il voulait attirer les hommes à lui.

On a objecté aussi que les théophanies ne présentent aucune garantie parce que les sens extérieurs peuvent nous tromper. Comme si notre sens intime ne dépendait pas du même système nerveux et n'était pas aussi, de ce chef, sujet à caution ! Ne suffit-il pas d'un jeûne prolongé, d'une crise hystérique, d'une influence hypnotique ou simplement d'une violente émotion pour mettre en désarroi notre vie subjective, lui faire prendre des fantômes pour des réalités ou des réalités pour des fantômes ? Au dehors comme au dedans, c'est, chez l'homme, la même fragilité, la même possibilité d'erreurs et d'illusions ; mais c'est aussi la même origine divine, et par conséquent la même faculté d'entrer en relation avec Dieu par les sens extérieurs comme par le sens intime. Au vrai, c'est perdre son temps que tenter de déterminer le mode des théophanies et d'opérer entre elles des discriminations pour accepter les unes et rejeter les autres, car nous ne savons proprement ni ce qu'est la matière, ni ce qu'est l'Esprit, ni de quelles ressources Dieu dispose.

La vraie question est de savoir si nous croyons que Dieu intervient personnellement et librement dans les affaires de ce monde. Si nous ne le croyons pas, tout entretien sur le sujet est oiseux ; si nous le croyons, il nous faut reconnaître que nous n'avons d'autre garantie de l'authenticité des théophanies, qu'elles soient objectives ou subjectives, que leur résultat pratique.

Ici comme partout, c'est le mot de Jésus qui seul compte : « On connaît l'arbre à son fruit. » Toute secousse qui pousse vers Dieu vient de Dieu ; tout appel qui rapproche de Dieu est une parole de Dieu ; toute manifestation qui lie l'homme à Dieu par le coeur et par les actes suppose à l'origine une théophanie.

Qu'ont fourni au patrimoine de l'humanité les théophanies des religions naturelles ? Des mythes pour les poètes, des images pour les philosophes, des moyens d'exploitation pour les sacerdoces, des excitations pour la sensualité des cultes orgiaques, et pour tous une occasion de superstition. L'homme, après, est comme avant, parfois même inférieur à ce qu'il était avant, parce que la superstition fausse le sens moral et débauche la volonté. Qu'ont apporté à Israël les théophanies de la Bible ? Une progressive rééducation où l'homme, par le contact effectif de Dieu, a retrouvé la ressemblance divine et la communion du Père céleste.

Les résultats des interventions surnaturelles de Dieu au sein du peuple élu sont attestés par trois réalités sans analogues :

les prophètes d'Israël, dont les oracles ont eu leur accomplissement ;

les chrétiens authentiques, dont les oeuvres sont le sel de la terre ;

le peuple juif, dont la survivance est un pur miracle.

Que peuvent contre ces réalités contrôlables les arguties de notre philosophie ? C'est, dirait de Bonald, comme si nous jetions des pierres contre une montagne. Celui qui explique le destin du peuple de Dieu en supprimant les manifestations de Dieu ne donne pas une leçon d'histoire mais une leçon à l'histoire, et fait parler les textes au lieu de les laisser parler.

Sans doute les documents bibliques nous montrent d'âge en âge un effort pour spiritualiser les théophanies, tout spécialement dans le judaïsme, qui est loin d'avoir rendu service à la notion de Dieu en éloignant toujours plus, sous prétexte de respect, la divinité de l'humanité ; mais la théophanie demeure d'un bout à l'autre de la Bible, et témoigne que la Bible se prête mal aux théories subjectives dont les interprétations symboliques et spiritualisantes ont exercé une si grande influence sur notre théologie, surtout vers la fin du siècle dernier. Leurs protagonistes, en enfermant la révélation biblique dans le domaine de l'émotion mentale, croyaient la rendre inattaquable ; en réalité, ils la livraient à l'ennemi, comme le général qui enferme son armée dans une place forte.

Une religion qui cesse de plonger dans la théophanie est une religion déracinée, qui a perdu ses points de résistance et ses moyens d'échapper à l'emprise de l'adversaire. Pour s'en rendre compte, il suffit de lire avec attention la Psychologie du mysticisme religieux de J.H. Leuba (1930), où l'auteur, après avoir ramené la religion biblique à la théologie d'Aug. Sabatier (Esquisse d'une philosophie de la religion), triomphe : « D'un bout à l'autre du monde protestant ces « expériences intérieures » constituent l'unique preuve sur laquelle on estime légitime d'appuyer la foi en un Dieu lié à l'homme par des rapports sentimentaux et intellectuels. Or, les pages qui suivent établiront que cette appréhension « immédiate », « intuitive » de Dieu, quelle qu'en soit la forme, n'est nullement soustraite à l'intervention des processus mentaux habituels, et qu'elle relève donc de la critique que la raison peut avoir à exercer sur elle. » (Ouvr. cit., p. 453.)

Naturellement, Leuba récuse aussi les théophanies. Tout cas est niable. Mais ici, on ne peut démontrer le bien-fondé de la négation. Une négation sans preuve est une négation sans force. Voilà pourquoi la théophanie laisse généralement chez ceux qui la nient un élément d'inquiétude, et comme une irritation dans la plaie.

Nous savons par ailleurs que la foi ne naît point d'un raisonnement de la sagesse humaine, ni d'une intuition, mais d'une rencontre avec Dieu, de ce que saint Paul appelle « une démonstration d'Esprit et de puissance » (1Co 2:4).

Sans doute, la Bible, plus que tout autre livre, insiste sur l'importance de l'expérience intérieure, mais jamais elle ne fait de cette expérience l'origine de la foi. Pour Israël, tout remonte au tête-à-tête du Sinaï. Pour le chrétien, l'objet de la foi c'est « l'homme, Jésus-Christ » (Ro 5:15), et Jésus lui-même propose comme preuve suprême de la vérité de son Évangile les oeuvres qu'il a accomplies devant tous, au grand soleil de la Palestine (Jn 5,10,14 et surtout Jn 15:24).

Fidèles à la doctrine de la révélation (Lu 10:19, Mr 16:17 et suivant), les disciples de Jésus, au seuil du grand combat où ils entrent pour convertir le monde, prient : « Maintenant, Seigneur... donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une entière assurance, en étendant ta main, pour opérer des guérisons, des miracles et des prodiges par la puissance de ton saint serviteur Jésus » ; et Dieu les exauça (Ac 4:29 5:12,16).

Le symbolisme perd aujourd'hui du terrain. La jeune génération en revient ; elle en revient au point qu'on a déjà pu écrire : « Nous sommes sur le chemin d'une nouvelle découverte de la Bible qui émerge des brouillards de la discussion comme le livre qui parle avec autorité. » Qui dira ce que perdrait cette autorité si l'on devait rayer des pages de la Bible toutes les manifestations où nous pouvons constater que Dieu a besogné dans le monde, non seulement par sa puissance inspiratrice, mais par ses interventions créatrices, sous toutes les formes appropriées aux résultats qu'il voulait obtenir ?

Ces manifestations extérieures--dans lesquelles il faut en dernière analyse inclure les miracles--ne sont pas seulement la preuve inaugurale de la réalité du Dieu personnel et tout-puissant, la preuve qu'il agit dans l'histoire et qu'il s'y porte au-devant de l'humanité. On peut y voir aussi, dans la pédagogie divine, une méthode de liberté. En effet, toutes les fois que Dieu se propose à l'homme de l'extérieur, l'homme a le choix de se déterminer pour ou contre lui ; tel, Jésus frappant du dehors à la porte, laisse l'habitant libre d'ouvrir ou de n'ouvrir point.

Il y a moins d'impertinence qu'on ne l'imagine dans l'objection populaire : « Je ne crois que ce que je vois. » L'homme n'est pas un pur esprit. Ses sens extérieurs lui ont été donnés comme organes de science et agents de certitude. Pour que les réalités éternelles lui soient assimilables, il faut qu'elles lui deviennent sensibles, que tout son être soit saisi et conquis. Dieu ne s'est imposé à l'homme qu'après s'être posé devant lui. Pour qu'un terrain porte une végétation, il faut qu'à l'origine une semence lui soit venue de l'extérieur.

Ainsi, dans la Bible, les incarnations du monde spirituel, les manifestations de Dieu dans l'histoire apparaissent dans tous les commencements : début de l'humanité, vocation d'Abraham, fondation de l'ancienne alliance, fondation de la nouvelle. Et qu'est-ce donc que Jésus-Christ, sinon la présence de Dieu rendue sensible, une apparition de Dieu ? N'est-il pas aussi très frappant de voir que la révélation du Christ rédempteur s'achève par une résurrection s'adressant aux sens aussi bien qu'à l'âme, afin d'emporter la conviction des disciples et de leur permettre de fonder leur prédication sur ce témoignage : « Ce que nous avons entendu, ce que nos yeux ont vu, ce que nos mains ont touché, nous vous l'annonçons..., nous sommes témoins de ces choses » ? (1Jn 1:1,3, Ac 2:32 5:32)

La descente du Saint-Esprit ne nous est-elle pas aussi présentée par trois fois comme un événement qui a frappé les sens avant d'agir sur l'être intime ? (Mr 1:10 parallèle Jn 1:32, Ac 2:2 4:31). Enfin le commencement de la mission qui devait gagner le monde païen à Jésus n'est-il pas dans une apparition du Christ sur le chemin de Damas ? Et depuis lors, à travers les siècles, l'histoire de l'Église ne produit-elle pas toute une lignée d' « enfants de Dieu » qui ont marché sur l'ordre d'apparitions surnaturelles, tels Catherine de Sienne, Pascal, Swedenborg, ou de voix célestes, comme Jeanne d'Arc ? Celui qui écrit ces lignes en a connu un cas très caractérisé. On croit se débarrasser du phénomène extérieur en traitant ces personnalités de mystiques hallucinés ; est-il certain que les « sages » et les « intelligents » qui les disqualifient d'un mot pourraient produire comme elles leurs lettres de créance ? Dès lors, l'attitude la plus scientifique ne serait-elle pas, tout en se gardant de la crédulité, de montrer dans ce domaine la simplicité de la foi ?

Entre les diverses formes de théophanies dont les conditions laissent l'âme humaine intacte, et les appels au for intérieur où Dieu influence nos facultés émotives et nous attire irrésistiblement, nous pouvons deviner toute une gamme d'actions divines pour atteindre le coeur de l'homme, l'éclairer, le gagner. Dans cette gamme s'exprime l'entière liberté de Dieu. Gardons-nous de légiférer ici, et surtout de poser des limites. Nous serions pris en flagrant délit d'expliquer des mystères dont Dieu a gardé le secret.

Il est certain que les formes les plus extérieures de la théophanie, nécessaires pour amorcer des rapports nouveaux entre Dieu et l'homme, ont toute raison de s'espacer lorsque l'oeuvre spirituelle que Dieu voulait accomplir s'est intégrée dans une collectivité humaine, si bien que la puissance de Dieu comme aussi la réalité de son action sont reconnaissables et justifiées dans la manière d'être de ses témoins. Le tort de Philippe (Jn 14) est de ne pas avoir su reconnaître Dieu dans le Christ ; le tort de Thomas (Jn 20) a été de n'avoir pas su reconnaître, dans l'attitude de ses condisciples, la preuve de la résurrection. Mais la théophanie, pour être transformée, n'en est pas supprimée pour cela.

Une observation attentive des manifestations de Dieu au sein de son peuple--qu'il s'agisse de l'ancien ou du nouvel Israël--, loin de nous amener à réduire le nombre des cas où Dieu nous atteint par l'extérieur, nous convie au contraire à l'étendre ; car, depuis l'Ange de l'Éternel qui se campe l'épée nue devant Josué (Jos 5:13) jusqu'au martyr obscur qui monte, désarmé, sur le bûcher de l'Inquisition, qu'avons-nous sous les yeux, sinon la série infiniment variée de théophanies par lesquelles Dieu s'extériorise, se rend visible à nous, et se glorifie sous nos yeux dans la personne de ses hérauts ?

Il faut aller jusqu'au bout, et reconnaître que toute personne qui, renouvelée par l'Esprit, vit devant nous une vie chrétienne authentique, est pour nous une théophanie. Par cette théophanie-là, aboutissement de toutes les théophanies, se poursuit au sein de l'humanité l'intervention de Dieu inaugurée par la Bible ; grâce à elle s'accompliront à la fin des temps les voeux de la création soupirante qui « attend, d'un ardent désir, la manifestation des fils de Dieu » (Ro 8:19 et suivants). Et ce sera la suprême théophanie : le retour de Christ (Mt 25:31) Voir Révélation.). Alex. W.

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Versets relatifs

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      Exode 3

      1 Moïse était devenu berger du troupeau de son beau-père Jéthro, le prêtre de Madian. Il conduisit le troupeau derrière le désert et vint à la montagne de Dieu, à Horeb.

      Exode 13

      21 L'Eternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider sur leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils puissent marcher jour et nuit.

      Exode 16

      10 Tandis qu'Aaron parlait à toute l'assemblée des Israélites, ils se tournèrent du côté du désert, et voici que la gloire de l'Eternel parut dans la nuée.

      Exode 20

      4 » Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre.

      Exode 24

      16 La gloire de l'Eternel reposa sur le mont Sinaï et la nuée le recouvrit pendant 6 jours. Le septième jour, l'Eternel appela Moïse du milieu de la nuée.

      Exode 33

      11 L'Eternel parlait avec Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis Moïse retournait au camp, tandis que son jeune assistant, Josué, fils de Nun, ne sortait pas de la tente.
      20 Il ajouta : « Tu ne pourras pas voir mon visage, car l'homme ne peut me voir et vivre. »

      Exode 40

      34 Alors la nuée couvrit la tente de la rencontre et la gloire de l'Eternel remplit le tabernacle.
      38 De jour, la nuée de l'Eternel était sur le tabernacle ; de nuit, il y avait un feu à l’intérieur de la nuée. Elle était visible de toute la communauté d'Israël à chacune de leurs étapes.

      Nombres 12

      6 et il dit : « Ecoutez bien mes paroles ! Lorsqu'il y aura parmi vous un prophète, c'est dans une vision que moi, l'Eternel, je me révélerai à lui, c'est dans un rêve que je lui parlerai.
      8 Je lui parle directement, je me révèle à lui sans énigmes et il voit une représentation de l'Eternel. Comment se fait-il que vous n’ayez pas eu peur de parler contre mon serviteur Moïse ? »

      Nombres 14

      14 et ils l’ont dit aux habitants de ce pays. Ils ont appris que toi, l'Eternel, tu es au milieu de ce peuple, que tu apparais visiblement, toi, l'Eternel, que ta nuée se tient sur lui, que tu marches devant lui le jour dans une colonne de nuée, et la nuit dans une colonne de feu.

      Josué 5

      13 Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux et regarda. Voici qu’un homme se tenait debout devant lui, son épée dégainée dans la main. Josué alla vers lui et lui dit : « Es-tu pour nous ou pour nos ennemis ? »

      1 Samuel 3

      1 Le jeune Samuel était au service de l'Eternel devant Eli. La parole de l'Eternel était rare à cette époque, les visions n'étaient pas fréquentes.

      Psaumes 26

      8 Eternel, j’aime la maison où tu résides, le lieu où ta gloire habite.

      Ezéchiel 10

      4 La gloire de l'Eternel s’est élevée au-dessus du chérubin et s’est dirigée vers le seuil du temple. Alors le temple a été rempli de nuée et le parvis a été illuminé par la gloire de l'Eternel.

      Matthieu 3

      17 Au même instant, une voix fit entendre du ciel ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation. »

      Matthieu 17

      5 Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. De la nuée une voix fit entendre ces paroles : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation : écoutez-le ! »

      Matthieu 25

      31 » Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire avec tous les [saints] anges, il s'assiéra sur son trône de gloire.

      Marc 1

      10 Au moment où il sortait de l'eau, il vit le ciel s'ouvrir et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe,

      Marc 16

      17 Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils pourront chasser des démons, parler de nouvelles langues,

      Luc 10

      19 Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions et sur toute la puissance de l'ennemi, et rien ne pourra vous nuire.

      Jean 1

      1 Au commencement, la Parole existait déjà. La Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu.
      2 Elle était au commencement avec Dieu.
      3 Tout a été fait par elle et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle.
      4 En elle il y avait la vie, et cette vie était la lumière des êtres humains.
      5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas accueillie.
      6 Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
      7 Il vint comme témoin, pour rendre témoignage à la lumière afin que tous croient par lui.
      8 Il n'était pas la lumière, mais il vint pour rendre témoignage à la lumière.
      9 Cette lumière était la vraie lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout être humain.
      10 Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle, pourtant le monde ne l'a pas reconnue.
      11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l'ont pas accueillie.
      12 Mais à tous ceux qui l'ont acceptée, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le droit de devenir enfants de Dieu,
      13 puisqu’ils sont nés non du fait de la nature, ni par une volonté humaine, ni par la volonté d’un mari, mais qu’ils sont nés de Dieu.
      14 Et la Parole s'est faite homme, elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
      32 Jean rendit aussi ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui.

      Jean 5

      1 Après cela, il y eut une fête juive et Jésus monta à Jérusalem.
      2 Or à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques.
      3 Sous ces portiques un grand nombre de malades étaient couchés : des aveugles, des boiteux, des paralysés ; [ils attendaient le mouvement de l'eau, ]
      4 [car un ange descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau ; et le premier qui descendait dans l'eau après qu'elle avait été agitée était guéri, quelle que soit sa maladie. ]
      5 Là se trouvait un homme infirme depuis 38 ans.
      6 Jésus le vit couché et, sachant qu'il était malade depuis longtemps, il lui dit : « Veux-tu être guéri ? »
      7 L'infirme lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine quand l'eau est agitée, et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. »
      8 « Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton brancard et marche. »
      9 Aussitôt cet homme fut guéri ; il prit son brancard et se mit à marcher.
      10 C'était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri : « C'est le sabbat ; il ne t'est pas permis de porter ton brancard. »
      11 Il leur répondit : « Celui qui m'a guéri m'a dit : ‘Prends ton brancard et marche.’ »
      12 Ils lui demandèrent : « Qui est l'homme qui t'a dit : ‘Prends [ton brancard] et marche’ ? »
      13 Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était, car Jésus avait disparu dans la foule qui était à cet endroit.
      14 Quelque temps plus tard, Jésus le retrouva dans le temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive quelque chose de pire. »
      15 Cet homme s'en alla annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui l'avait guéri.
      16 C'est pourquoi les Juifs poursuivaient Jésus [et cherchaient à le faire mourir], parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.
      17 Cependant, Jésus leur répondit : « Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent ; moi aussi, je suis à l'œuvre. »
      18 Voilà pourquoi les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir : parce que non seulement il violait le sabbat, mais il appelait aussi Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu.
      19 Jésus reprit donc la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.
      20 En effet, le Père aime le Fils et lui montre tout ce que lui-même fait, et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l'étonnement.
      21 En effet, tout comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, le Fils aussi donne la vie à qui il veut.
      22 Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils
      23 afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils n'honore pas le Père qui l'a envoyé.
      24 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie.
      25 En vérité, en vérité, je vous le dis, l'heure vient, et elle est déjà là, où les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et ceux qui l'auront entendue vivront.
      26 En effet, tout comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même.
      27 Et il lui a donné [aussi] le pouvoir de juger, parce qu'il est le Fils de l'homme.
      28 Ne vous en étonnez pas, car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix et
      29 en sortiront : ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement.
      30 Je ne peux rien faire de moi-même : je juge d'après ce que j'entends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas à faire ma volonté, mais celle du Père qui m'a envoyé.
      31 » Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n'est pas valable.
      32 C'est un autre qui témoigne en ma faveur, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
      33 Vous avez envoyé une délégation vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
      34 Pour ma part, ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage, mais je dis cela afin que vous soyez sauvés.
      35 Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
      36 Pour ma part, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir. Ces œuvres mêmes que je fais témoignent à mon sujet que c'est le Père qui m'a envoyé,
      37 et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage à mon sujet. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez pas vu son visage
      38 et sa parole n’habite pas en vous, puisque vous ne croyez pas en celui qu'il a envoyé.
      39 Vous étudiez les Ecritures parce que vous pensez avoir par elles la vie éternelle. Ce sont elles qui rendent témoignage à mon sujet,
      40 et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
      41 » Je ne reçois pas ma gloire des hommes.
      42 Mais je vous connais : vous n'avez pas l'amour de Dieu en vous.
      43 Je suis venu au nom de mon Père et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez.
      44 Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres et qui ne recherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ?
      45 Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père ; celui qui vous accuse, c'est Moïse, celui en qui vous avez mis votre espérance.
      46 En effet, si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet.
      47 Mais si vous ne croyez pas à ses écrits, comment croirez-vous à mes paroles ? »

      Jean 10

      1 » En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas dans l'enclos des brebis par la porte mais s'y introduit par un autre endroit est un voleur et un brigand.

      Jean 12

      28 Père, révèle la gloire de ton nom ! » Une voix vint alors du ciel : « J'ai révélé sa gloire et je la révélerai encore. »

      Jean 14

      1 » Que votre cœur ne se trouble pas ! Croyez en Dieu, croyez aussi en moi.
      2 Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Si ce n'était pas le cas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place.
      3 Et puisque je vais vous préparer une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi afin que, là où je suis, vous y soyez aussi.
      4 Vous savez où je vais et vous en savez le chemin. »
      5 Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pouvons-nous en savoir le chemin ? »
      6 Jésus lui dit : « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. On ne vient au Père qu’en passant par moi.
      7 Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Et dès maintenant vous le connaissez et vous l'avez vu. »
      8 Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. »
      9 Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : ‘Montre-nous le Père’ ?
      10 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; c'est le Père qui vit en moi qui fait lui-même ces œuvres.
      11 Croyez-moi : je suis dans le Père et le Père est en moi. Sinon, croyez[-moi] au moins à cause de ces œuvres !
      12 » En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera même de plus grandes, parce que je vais vers mon Père.
      13 Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai afin que la gloire du Père soit révélée dans le Fils.
      14 Si vous [me] demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
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