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Dictionnaire Biblique de Top Bible

THÉOPHANIE

Définition biblique de Théophanie :

Sommaire

I. ÉTYMOLOGIE.

(grec théophanéïa ou théophania, de Théos =Dieu, et phaineïn =faire paraître, rendre visible). Mot que l'on rencontre chez les Pères grecs pour désigner les manifestations de Dieu (Grég. de Naz.), la nativité de Jésus-Christ (Grég. de Nysse), l'épiphanie (Chrysost.). Dans son sens premier le mot théophanie nous ramène avant tout aux passages de l'A. T, où il est question d'apparitions divines.

La Bible nous dit que Dieu, en lui-même, ne peut être représenté sous aucune forme (Ex 20:4, De 4:15 5:8), que nul ne peut le voir et vivre (Ex 33:20), qu'il habite une lumière inaccessible, que nul homme ne l'a vu ni ne peut le voir (1Ti 6:16). De théophanie au sens strict, il n'y en a donc point. Mais que Dieu, en vue de l'oeuvre qu'il avait entreprise sur la terre, se soit manifesté dans la création, s'abaissant de telle sorte que les hommes pussent reconnaître sa présence immédiate, voilà ce que la Bible nous dit aussi, explicitement. On connaît les nombreux passages dans lesquels l'histoire sainte jéhoviste (voir Sources), qui est la véritable introduction aux prophètes et le portique de la révélation, nous présente Dieu se montrant sous l'apparence d'un homme : « Il se promène dans le jardin d'Éden, il cause avec Adam, Caïn, Noé, il ferme lui-même la porte de l'arche, il se repent, s'afflige, prononce des serments... Plus tard, nous le voyons descendre vers les patriarches, recevoir l'hospitalité d'Abraham... La terre est, à la lettre, son marchepied. »

Tout n'est pas dit quand on a déclaré que ces divers textes parlent le langage de l'enfance de l'esprit humain. Les circonstances dans lesquelles se produisent ces théophanies, les conséquences qu'elles ont dans la marche des récits comme dans le développement de la doctrine, enfin leur pragmatisme moral et religieux nous obligent de reconnaître, derrière les expressions de l'antique écrivain, le fait d'interventions réelles de Dieu et ses initiatives personnelles dans l'histoire.

II. DIFFÉRENTES THÉOPHANIES.

La doctrine des théophanies s'exprime avec une entière clarté dans les rapports de Dieu avec Moïse. Dieu nous y est représenté (Ex 33:11) parlant à Moïse « face à face, comme un homme parle à un autre ». Dans No 12:6,8, Jéhovah dit à Aaron et à Marie, du sein de la nuée qui le dérobe à leurs yeux : « S'il y a un prophète parmi vous, moi, Jéhovah, je me fais connaître à lui en vision ; c'est en songe que je lui parle. Il n'en est pas ainsi de mon serviteur Moïse ; toute ma maison lui est confiée. Je lui parle bouche à bouche et en me faisant voir, et non par énigmes, et il contemple la figure de Jéhovah » (Bible annotée) ; « ... la personne même de Jéhovah » (Reuss) ; « er siehet den Herrn in seiner Gestalt » (Luther). Traduire : « il voit une représentation de Jéhovah » (Sg.), ou : « il contemple une image de Jéhovah » (Vers. Syn.), c'est dire le contraire de ce que le texte a l'intention d'exprimer.

Auprès de ces passages où il est question de théophanie par une manifestation visible de la personne divine, (cf. No 14:14 où Dieu s'est fait voir « d'oeil à oeil ») la Bible parle de théophanies par la voix. C'est par la parole que Dieu révèle sa présence, --non pas seulement la parole entendue à l'intérieur de l'homme, ce qui appartient au domaine de l'esprit, mais la voix ouïe extérieurement. Nombreux dans l'A. T, sont les passages où il est dit que Dieu a parlé. Moïse attache à ce fait une importance décisive. D'après De 4:12, il spécifie que Jéhovah a parlé du milieu du feu : « Vous entendiez le son des paroles, sans apercevoir aucune figure ; vous n'entendiez qu'une voix ». (cf. De 4:36,1Sa 3:1,1Ro 19:13) La même forme de manifestations divines se retrouve dans le N.T. (cf. Mt 3:17 17:5, Jn 12:28 ; voir aussi le cas de Saül dans Ac 9:4, etc.).

Mentionnons encore les théophanies indirectes où Dieu se manifeste en se voilant (Ex 3:1 13:21 16:10 24:16 40:38, etc., De 4:36) et établit sa présence permanente dans son sanctuaire en enveloppant sa gloire d'une nuée (Ex 40:34, cf. 1Ro 8:10 Eze 10:4, etc.) ; d'où le nom de « demeure de Jéhovah » donné parfois au temple (Ps 26:8), et la doctrine juive de la chekinah (voir ce mot).

Enfin, on trouvera dans l'article Ange de l'Éternel les diverses représentations théophaniques qui aboutissent à l'incarnation du Verbe : « Le Verbe était Dieu... le Verbe s'est fait chair » (Jn 1:1-14) ; « image du Dieu invisible » (Col 1:15) ; « qui m'a vu, a vu le Père » (Jn 14:9).

III. DIFFÉRENTES INTERPRÉTATIONS.

On a cru souvent devoir conclure que les épisodes où il est question de théophanies dans la Bible ne sont que des résidus de paganisme ou des marques de superstition. Reste à savoir si la superstition de la psychologie rationaliste, qui enferme dès l'origine la religion dans les phénomènes de conscience, n'est pas aussi éloignée des faits que la superstition dont témoignent les fables de la religion naturelle. La tendance qu'a la théologie moderne à récuser dans les récits de la Bible tout ce qui s'apparente aux conceptions des cultes païens pourrait bien ne venir que d'une méconnaissance des justes instincts de l'humanité, qui, cherchant la divinité dans ses symboles et dans ses mythes, avait eu l'intuition que Dieu devait intervenir dans l'histoire, et lui-même y participer, s'il voulait attirer les hommes à lui.

On a objecté aussi que les théophanies ne présentent aucune garantie parce que les sens extérieurs peuvent nous tromper. Comme si notre sens intime ne dépendait pas du même système nerveux et n'était pas aussi, de ce chef, sujet à caution ! Ne suffit-il pas d'un jeûne prolongé, d'une crise hystérique, d'une influence hypnotique ou simplement d'une violente émotion pour mettre en désarroi notre vie subjective, lui faire prendre des fantômes pour des réalités ou des réalités pour des fantômes ? Au dehors comme au dedans, c'est, chez l'homme, la même fragilité, la même possibilité d'erreurs et d'illusions ; mais c'est aussi la même origine divine, et par conséquent la même faculté d'entrer en relation avec Dieu par les sens extérieurs comme par le sens intime. Au vrai, c'est perdre son temps que tenter de déterminer le mode des théophanies et d'opérer entre elles des discriminations pour accepter les unes et rejeter les autres, car nous ne savons proprement ni ce qu'est la matière, ni ce qu'est l'Esprit, ni de quelles ressources Dieu dispose.

La vraie question est de savoir si nous croyons que Dieu intervient personnellement et librement dans les affaires de ce monde. Si nous ne le croyons pas, tout entretien sur le sujet est oiseux ; si nous le croyons, il nous faut reconnaître que nous n'avons d'autre garantie de l'authenticité des théophanies, qu'elles soient objectives ou subjectives, que leur résultat pratique.

Ici comme partout, c'est le mot de Jésus qui seul compte : « On connaît l'arbre à son fruit. » Toute secousse qui pousse vers Dieu vient de Dieu ; tout appel qui rapproche de Dieu est une parole de Dieu ; toute manifestation qui lie l'homme à Dieu par le coeur et par les actes suppose à l'origine une théophanie.

Qu'ont fourni au patrimoine de l'humanité les théophanies des religions naturelles ? Des mythes pour les poètes, des images pour les philosophes, des moyens d'exploitation pour les sacerdoces, des excitations pour la sensualité des cultes orgiaques, et pour tous une occasion de superstition. L'homme, après, est comme avant, parfois même inférieur à ce qu'il était avant, parce que la superstition fausse le sens moral et débauche la volonté. Qu'ont apporté à Israël les théophanies de la Bible ? Une progressive rééducation où l'homme, par le contact effectif de Dieu, a retrouvé la ressemblance divine et la communion du Père céleste.

Les résultats des interventions surnaturelles de Dieu au sein du peuple élu sont attestés par trois réalités sans analogues :

les prophètes d'Israël, dont les oracles ont eu leur accomplissement ;

les chrétiens authentiques, dont les oeuvres sont le sel de la terre ;

le peuple juif, dont la survivance est un pur miracle.

Que peuvent contre ces réalités contrôlables les arguties de notre philosophie ? C'est, dirait de Bonald, comme si nous jetions des pierres contre une montagne. Celui qui explique le destin du peuple de Dieu en supprimant les manifestations de Dieu ne donne pas une leçon d'histoire mais une leçon à l'histoire, et fait parler les textes au lieu de les laisser parler.

Sans doute les documents bibliques nous montrent d'âge en âge un effort pour spiritualiser les théophanies, tout spécialement dans le judaïsme, qui est loin d'avoir rendu service à la notion de Dieu en éloignant toujours plus, sous prétexte de respect, la divinité de l'humanité ; mais la théophanie demeure d'un bout à l'autre de la Bible, et témoigne que la Bible se prête mal aux théories subjectives dont les interprétations symboliques et spiritualisantes ont exercé une si grande influence sur notre théologie, surtout vers la fin du siècle dernier. Leurs protagonistes, en enfermant la révélation biblique dans le domaine de l'émotion mentale, croyaient la rendre inattaquable ; en réalité, ils la livraient à l'ennemi, comme le général qui enferme son armée dans une place forte.

Une religion qui cesse de plonger dans la théophanie est une religion déracinée, qui a perdu ses points de résistance et ses moyens d'échapper à l'emprise de l'adversaire. Pour s'en rendre compte, il suffit de lire avec attention la Psychologie du mysticisme religieux de J.H. Leuba (1930), où l'auteur, après avoir ramené la religion biblique à la théologie d'Aug. Sabatier (Esquisse d'une philosophie de la religion), triomphe : « D'un bout à l'autre du monde protestant ces « expériences intérieures » constituent l'unique preuve sur laquelle on estime légitime d'appuyer la foi en un Dieu lié à l'homme par des rapports sentimentaux et intellectuels. Or, les pages qui suivent établiront que cette appréhension « immédiate », « intuitive » de Dieu, quelle qu'en soit la forme, n'est nullement soustraite à l'intervention des processus mentaux habituels, et qu'elle relève donc de la critique que la raison peut avoir à exercer sur elle. » (Ouvr. cit., p. 453.)

Naturellement, Leuba récuse aussi les théophanies. Tout cas est niable. Mais ici, on ne peut démontrer le bien-fondé de la négation. Une négation sans preuve est une négation sans force. Voilà pourquoi la théophanie laisse généralement chez ceux qui la nient un élément d'inquiétude, et comme une irritation dans la plaie.

Nous savons par ailleurs que la foi ne naît point d'un raisonnement de la sagesse humaine, ni d'une intuition, mais d'une rencontre avec Dieu, de ce que saint Paul appelle « une démonstration d'Esprit et de puissance » (1Co 2:4).

Sans doute, la Bible, plus que tout autre livre, insiste sur l'importance de l'expérience intérieure, mais jamais elle ne fait de cette expérience l'origine de la foi. Pour Israël, tout remonte au tête-à-tête du Sinaï. Pour le chrétien, l'objet de la foi c'est « l'homme, Jésus-Christ » (Ro 5:15), et Jésus lui-même propose comme preuve suprême de la vérité de son Évangile les oeuvres qu'il a accomplies devant tous, au grand soleil de la Palestine (Jn 5,10,14 et surtout Jn 15:24).

Fidèles à la doctrine de la révélation (Lu 10:19, Mr 16:17 et suivant), les disciples de Jésus, au seuil du grand combat où ils entrent pour convertir le monde, prient : « Maintenant, Seigneur... donne à tes serviteurs d'annoncer ta parole avec une entière assurance, en étendant ta main, pour opérer des guérisons, des miracles et des prodiges par la puissance de ton saint serviteur Jésus » ; et Dieu les exauça (Ac 4:29 5:12,16).

Le symbolisme perd aujourd'hui du terrain. La jeune génération en revient ; elle en revient au point qu'on a déjà pu écrire : « Nous sommes sur le chemin d'une nouvelle découverte de la Bible qui émerge des brouillards de la discussion comme le livre qui parle avec autorité. » Qui dira ce que perdrait cette autorité si l'on devait rayer des pages de la Bible toutes les manifestations où nous pouvons constater que Dieu a besogné dans le monde, non seulement par sa puissance inspiratrice, mais par ses interventions créatrices, sous toutes les formes appropriées aux résultats qu'il voulait obtenir ?

Ces manifestations extérieures--dans lesquelles il faut en dernière analyse inclure les miracles--ne sont pas seulement la preuve inaugurale de la réalité du Dieu personnel et tout-puissant, la preuve qu'il agit dans l'histoire et qu'il s'y porte au-devant de l'humanité. On peut y voir aussi, dans la pédagogie divine, une méthode de liberté. En effet, toutes les fois que Dieu se propose à l'homme de l'extérieur, l'homme a le choix de se déterminer pour ou contre lui ; tel, Jésus frappant du dehors à la porte, laisse l'habitant libre d'ouvrir ou de n'ouvrir point.

Il y a moins d'impertinence qu'on ne l'imagine dans l'objection populaire : « Je ne crois que ce que je vois. » L'homme n'est pas un pur esprit. Ses sens extérieurs lui ont été donnés comme organes de science et agents de certitude. Pour que les réalités éternelles lui soient assimilables, il faut qu'elles lui deviennent sensibles, que tout son être soit saisi et conquis. Dieu ne s'est imposé à l'homme qu'après s'être posé devant lui. Pour qu'un terrain porte une végétation, il faut qu'à l'origine une semence lui soit venue de l'extérieur.

Ainsi, dans la Bible, les incarnations du monde spirituel, les manifestations de Dieu dans l'histoire apparaissent dans tous les commencements : début de l'humanité, vocation d'Abraham, fondation de l'ancienne alliance, fondation de la nouvelle. Et qu'est-ce donc que Jésus-Christ, sinon la présence de Dieu rendue sensible, une apparition de Dieu ? N'est-il pas aussi très frappant de voir que la révélation du Christ rédempteur s'achève par une résurrection s'adressant aux sens aussi bien qu'à l'âme, afin d'emporter la conviction des disciples et de leur permettre de fonder leur prédication sur ce témoignage : « Ce que nous avons entendu, ce que nos yeux ont vu, ce que nos mains ont touché, nous vous l'annonçons..., nous sommes témoins de ces choses » ? (1Jn 1:1,3, Ac 2:32 5:32)

La descente du Saint-Esprit ne nous est-elle pas aussi présentée par trois fois comme un événement qui a frappé les sens avant d'agir sur l'être intime ? (Mr 1:10 parallèle Jn 1:32, Ac 2:2 4:31). Enfin le commencement de la mission qui devait gagner le monde païen à Jésus n'est-il pas dans une apparition du Christ sur le chemin de Damas ? Et depuis lors, à travers les siècles, l'histoire de l'Église ne produit-elle pas toute une lignée d' « enfants de Dieu » qui ont marché sur l'ordre d'apparitions surnaturelles, tels Catherine de Sienne, Pascal, Swedenborg, ou de voix célestes, comme Jeanne d'Arc ? Celui qui écrit ces lignes en a connu un cas très caractérisé. On croit se débarrasser du phénomène extérieur en traitant ces personnalités de mystiques hallucinés ; est-il certain que les « sages » et les « intelligents » qui les disqualifient d'un mot pourraient produire comme elles leurs lettres de créance ? Dès lors, l'attitude la plus scientifique ne serait-elle pas, tout en se gardant de la crédulité, de montrer dans ce domaine la simplicité de la foi ?

Entre les diverses formes de théophanies dont les conditions laissent l'âme humaine intacte, et les appels au for intérieur où Dieu influence nos facultés émotives et nous attire irrésistiblement, nous pouvons deviner toute une gamme d'actions divines pour atteindre le coeur de l'homme, l'éclairer, le gagner. Dans cette gamme s'exprime l'entière liberté de Dieu. Gardons-nous de légiférer ici, et surtout de poser des limites. Nous serions pris en flagrant délit d'expliquer des mystères dont Dieu a gardé le secret.

Il est certain que les formes les plus extérieures de la théophanie, nécessaires pour amorcer des rapports nouveaux entre Dieu et l'homme, ont toute raison de s'espacer lorsque l'oeuvre spirituelle que Dieu voulait accomplir s'est intégrée dans une collectivité humaine, si bien que la puissance de Dieu comme aussi la réalité de son action sont reconnaissables et justifiées dans la manière d'être de ses témoins. Le tort de Philippe (Jn 14) est de ne pas avoir su reconnaître Dieu dans le Christ ; le tort de Thomas (Jn 20) a été de n'avoir pas su reconnaître, dans l'attitude de ses condisciples, la preuve de la résurrection. Mais la théophanie, pour être transformée, n'en est pas supprimée pour cela.

Une observation attentive des manifestations de Dieu au sein de son peuple--qu'il s'agisse de l'ancien ou du nouvel Israël--, loin de nous amener à réduire le nombre des cas où Dieu nous atteint par l'extérieur, nous convie au contraire à l'étendre ; car, depuis l'Ange de l'Éternel qui se campe l'épée nue devant Josué (Jos 5:13) jusqu'au martyr obscur qui monte, désarmé, sur le bûcher de l'Inquisition, qu'avons-nous sous les yeux, sinon la série infiniment variée de théophanies par lesquelles Dieu s'extériorise, se rend visible à nous, et se glorifie sous nos yeux dans la personne de ses hérauts ?

Il faut aller jusqu'au bout, et reconnaître que toute personne qui, renouvelée par l'Esprit, vit devant nous une vie chrétienne authentique, est pour nous une théophanie. Par cette théophanie-là, aboutissement de toutes les théophanies, se poursuit au sein de l'humanité l'intervention de Dieu inaugurée par la Bible ; grâce à elle s'accompliront à la fin des temps les voeux de la création soupirante qui « attend, d'un ardent désir, la manifestation des fils de Dieu » (Ro 8:19 et suivants). Et ce sera la suprême théophanie : le retour de Christ (Mt 25:31) Voir Révélation.). Alex. W.

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      16 וַיִּשְׁכֹּ֤ן כְּבוֹד־יְהוָה֙ עַל־הַ֣ר סִינַ֔י וַיְכַסֵּ֥הוּ הֶעָנָ֖ן שֵׁ֣שֶׁת יָמִ֑ים וַיִּקְרָ֧א אֶל־מֹשֶׁ֛ה בַּיּ֥וֹם הַשְּׁבִיעִ֖י מִתּ֥וֹךְ הֶעָנָֽן׃

      Exode 33

      11 וְדִבֶּ֨ר יְהוָ֤ה אֶל־מֹשֶׁה֙ פָּנִ֣ים אֶל־פָּנִ֔ים כַּאֲשֶׁ֛ר יְדַבֵּ֥ר אִ֖ישׁ אֶל־רֵעֵ֑הוּ וְשָׁב֙ אֶל־הַֽמַּחֲנֶ֔ה וּמְשָׁ֨רְת֜וֹ יְהוֹשֻׁ֤עַ בִּן־נוּן֙ נַ֔עַר לֹ֥א יָמִ֖ישׁ מִתּ֥וֹךְ הָאֹֽהֶל׃
      20 וַיֹּ֕אמֶר לֹ֥א תוּכַ֖ל לִרְאֹ֣ת אֶת־פָּנָ֑י כִּ֛י לֹֽא־יִרְאַ֥נִי הָאָדָ֖ם וָחָֽי׃

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      Psaumes 26

      8 יְֽהוָ֗ה אָ֭הַבְתִּי מְע֣וֹן בֵּיתֶ֑ךָ וּ֝מְק֗וֹם מִשְׁכַּ֥ן כְּבוֹדֶֽךָ׃

      Ezéchiel 10

      4 וַיָּ֤רָם כְּבוֹד־יְהוָה֙ מֵעַ֣ל הַכְּר֔וּב עַ֖ל מִפְתַּ֣ן הַבָּ֑יִת וַיִּמָּלֵ֤א הַבַּ֙יִת֙ אֶת־הֶ֣עָנָ֔ן וְהֶֽחָצֵר֙ מָֽלְאָ֔ה אֶת־נֹ֖גַהּ כְּב֥וֹד יְהוָֽה׃

      Matthieu 3

      17 καὶ ἰδοὺ φωνὴ ἐκ τῶν οὐρανῶν λέγουσα· Οὗτός ἐστιν ὁ υἱός μου ὁ ἀγαπητός, ἐν ᾧ εὐδόκησα.

      Matthieu 17

      5 ἔτι αὐτοῦ λαλοῦντος ἰδοὺ νεφέλη φωτεινὴ ἐπεσκίασεν αὐτούς, καὶ ἰδοὺ φωνὴ ἐκ τῆς νεφέλης λέγουσα· Οὗτός ἐστιν ὁ υἱός μου ὁ ἀγαπητός, ἐν ᾧ εὐδόκησα· ἀκούετε αὐτοῦ.

      Matthieu 25

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      Marc 1

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      Marc 16

      17 σημεῖα δὲ τοῖς πιστεύσασιν ταῦτα παρακολουθήσει, ἐν τῷ ὀνόματί μου δαιμόνια ἐκβαλοῦσιν, γλώσσαις λαλήσουσιν καιναῖς,

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      Jean 1

      1 Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ λόγος.
      2 οὗτος ἦν ἐν ἀρχῇ πρὸς τὸν θεόν.
      3 πάντα δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ χωρὶς αὐτοῦ ἐγένετο οὐδὲ ἕν. ὃ γέγονεν
      4 ἐν αὐτῷ ζωὴ ἦν, καὶ ἡ ζωὴ ἦν τὸ φῶς τῶν ἀνθρώπων·
      5 καὶ τὸ φῶς ἐν τῇ σκοτίᾳ φαίνει, καὶ ἡ σκοτία αὐτὸ οὐ κατέλαβεν.
      6 Ἐγένετο ἄνθρωπος ἀπεσταλμένος παρὰ θεοῦ, ὄνομα αὐτῷ Ἰωάννης·
      7 οὗτος ἦλθεν εἰς μαρτυρίαν, ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός, ἵνα πάντες πιστεύσωσιν δι’ αὐτοῦ.
      8 οὐκ ἦν ἐκεῖνος τὸ φῶς, ἀλλ’ ἵνα μαρτυρήσῃ περὶ τοῦ φωτός.
      9 ἦν τὸ φῶς τὸ ἀληθινὸν ὃ φωτίζει πάντα ἄνθρωπον ἐρχόμενον εἰς τὸν κόσμον.
      10 Ἐν τῷ κόσμῳ ἦν, καὶ ὁ κόσμος δι’ αὐτοῦ ἐγένετο, καὶ ὁ κόσμος αὐτὸν οὐκ ἔγνω.
      11 εἰς τὰ ἴδια ἦλθεν, καὶ οἱ ἴδιοι αὐτὸν οὐ παρέλαβον.
      12 ὅσοι δὲ ἔλαβον αὐτόν, ἔδωκεν αὐτοῖς ἐξουσίαν τέκνα θεοῦ γενέσθαι, τοῖς πιστεύουσιν εἰς τὸ ὄνομα αὐτοῦ,
      13 οἳ οὐκ ἐξ αἱμάτων οὐδὲ ἐκ θελήματος σαρκὸς οὐδὲ ἐκ θελήματος ἀνδρὸς ἀλλ’ ἐκ θεοῦ ἐγεννήθησαν.
      14 Καὶ ὁ λόγος σὰρξ ἐγένετο καὶ ἐσκήνωσεν ἐν ἡμῖν, καὶ ἐθεασάμεθα τὴν δόξαν αὐτοῦ, δόξαν ὡς μονογενοῦς παρὰ πατρός, πλήρης χάριτος καὶ ἀληθείας·
      32 καὶ ἐμαρτύρησεν Ἰωάννης λέγων ὅτι Τεθέαμαι τὸ πνεῦμα καταβαῖνον ὡς περιστερὰν ἐξ οὐρανοῦ, καὶ ἔμεινεν ἐπ’ αὐτόν·

      Jean 5

      1 Μετὰ ταῦτα ἦν ἑορτὴ τῶν Ἰουδαίων, καὶ ἀνέβη Ἰησοῦς εἰς Ἱεροσόλυμα.
      2 ἔστιν δὲ ἐν τοῖς Ἱεροσολύμοις ἐπὶ τῇ προβατικῇ κολυμβήθρα ἡ ἐπιλεγομένη Ἑβραϊστὶ Βηθεσδά, πέντε στοὰς ἔχουσα·
      3 ἐν ταύταις κατέκειτο πλῆθος τῶν ἀσθενούντων, τυφλῶν, χωλῶν, ξηρῶν.
      5 ἦν δέ τις ἄνθρωπος ἐκεῖ τριάκοντα ὀκτὼ ἔτη ἔχων ἐν τῇ ἀσθενείᾳ αὐτοῦ·
      6 τοῦτον ἰδὼν ὁ Ἰησοῦς κατακείμενον, καὶ γνοὺς ὅτι πολὺν ἤδη χρόνον ἔχει, λέγει αὐτῷ· Θέλεις ὑγιὴς γενέσθαι;
      7 ἀπεκρίθη αὐτῷ ὁ ἀσθενῶν· Κύριε, ἄνθρωπον οὐκ ἔχω ἵνα ὅταν ταραχθῇ τὸ ὕδωρ βάλῃ με εἰς τὴν κολυμβήθραν· ἐν ᾧ δὲ ἔρχομαι ἐγὼ ἄλλος πρὸ ἐμοῦ καταβαίνει.
      8 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ἔγειρε ἆρον τὸν κράβαττόν σου καὶ περιπάτει.
      9 καὶ εὐθέως ἐγένετο ὑγιὴς ὁ ἄνθρωπος καὶ ἦρε τὸν κράβαττον αὐτοῦ καὶ περιεπάτει. Ἦν δὲ σάββατον ἐν ἐκείνῃ τῇ ἡμέρᾳ.
      10 ἔλεγον οὖν οἱ Ἰουδαῖοι τῷ τεθεραπευμένῳ· Σάββατόν ἐστιν, καὶ οὐκ ἔξεστίν σοι ἆραι τὸν κράβαττον.
      11 ὃς δὲ ἀπεκρίθη αὐτοῖς· Ὁ ποιήσας με ὑγιῆ ἐκεῖνός μοι εἶπεν Ἆρον τὸν κράβαττόν σου καὶ περιπάτει.
      12 ἠρώτησαν οὖν αὐτόν· Τίς ἐστιν ὁ ἄνθρωπος ὁ εἰπών σοι· Ἆρον καὶ περιπάτει;
      13 ὁ δὲ ἰαθεὶς οὐκ ᾔδει τίς ἐστιν, ὁ γὰρ Ἰησοῦς ἐξένευσεν ὄχλου ὄντος ἐν τῷ τόπῳ.
      14 μετὰ ταῦτα εὑρίσκει αὐτὸν ὁ Ἰησοῦς ἐν τῷ ἱερῷ καὶ εἶπεν αὐτῷ· Ἴδε ὑγιὴς γέγονας· μηκέτι ἁμάρτανε, ἵνα μὴ χεῖρόν σοί τι γένηται.
      15 ἀπῆλθεν ὁ ἄνθρωπος καὶ ἀνήγγειλεν τοῖς Ἰουδαίοις ὅτι Ἰησοῦς ἐστιν ὁ ποιήσας αὐτὸν ὑγιῆ.
      16 καὶ διὰ τοῦτο ἐδίωκον οἱ Ἰουδαῖοι τὸν Ἰησοῦν ὅτι ταῦτα ἐποίει ἐν σαββάτῳ.
      17 ὁ δὲ ἀπεκρίνατο αὐτοῖς· Ὁ πατήρ μου ἕως ἄρτι ἐργάζεται κἀγὼ ἐργάζομαι.
      18 διὰ τοῦτο οὖν μᾶλλον ἐζήτουν αὐτὸν οἱ Ἰουδαῖοι ἀποκτεῖναι ὅτι οὐ μόνον ἔλυε τὸ σάββατον, ἀλλὰ καὶ πατέρα ἴδιον ἔλεγε τὸν θεόν, ἴσον ἑαυτὸν ποιῶν τῷ θεῷ.
      19 Ἀπεκρίνατο οὖν ὁ Ἰησοῦς καὶ ἔλεγεν αὐτοῖς· Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, οὐ δύναται ὁ υἱὸς ποιεῖν ἀφ’ ἑαυτοῦ οὐδὲν ἐὰν μή τι βλέπῃ τὸν πατέρα ποιοῦντα· ἃ γὰρ ἂν ἐκεῖνος ποιῇ, ταῦτα καὶ ὁ υἱὸς ὁμοίως ποιεῖ.
      20 ὁ γὰρ πατὴρ φιλεῖ τὸν υἱὸν καὶ πάντα δείκνυσιν αὐτῷ ἃ αὐτὸς ποιεῖ, καὶ μείζονα τούτων δείξει αὐτῷ ἔργα, ἵνα ὑμεῖς θαυμάζητε.
      21 ὥσπερ γὰρ ὁ πατὴρ ἐγείρει τοὺς νεκροὺς καὶ ζῳοποιεῖ, οὕτως καὶ ὁ υἱὸς οὓς θέλει ζῳοποιεῖ.
      22 οὐδὲ γὰρ ὁ πατὴρ κρίνει οὐδένα, ἀλλὰ τὴν κρίσιν πᾶσαν δέδωκεν τῷ υἱῷ,
      23 ἵνα πάντες τιμῶσι τὸν υἱὸν καθὼς τιμῶσι τὸν πατέρα. ὁ μὴ τιμῶν τὸν υἱὸν οὐ τιμᾷ τὸν πατέρα τὸν πέμψαντα αὐτόν.
      24 Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι ὁ τὸν λόγον μου ἀκούων καὶ πιστεύων τῷ πέμψαντί με ἔχει ζωὴν αἰώνιον, καὶ εἰς κρίσιν οὐκ ἔρχεται ἀλλὰ μεταβέβηκεν ἐκ τοῦ θανάτου εἰς τὴν ζωήν.
      25 Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν ὅτι ἔρχεται ὥρα καὶ νῦν ἐστιν ὅτε οἱ νεκροὶ ἀκούσουσιν τῆς φωνῆς τοῦ υἱοῦ τοῦ θεοῦ καὶ οἱ ἀκούσαντες ζήσουσιν.
      26 ὥσπερ γὰρ ὁ πατὴρ ἔχει ζωὴν ἐν ἑαυτῷ, οὕτως καὶ τῷ υἱῷ ἔδωκεν ζωὴν ἔχειν ἐν ἑαυτῷ·
      27 καὶ ἐξουσίαν ἔδωκεν αὐτῷ κρίσιν ποιεῖν, ὅτι υἱὸς ἀνθρώπου ἐστίν.
      28 μὴ θαυμάζετε τοῦτο, ὅτι ἔρχεται ὥρα ἐν ᾗ πάντες οἱ ἐν τοῖς μνημείοις ἀκούσουσιν τῆς φωνῆς αὐτοῦ
      29 καὶ ἐκπορεύσονται οἱ τὰ ἀγαθὰ ποιήσαντες εἰς ἀνάστασιν ζωῆς, οἱ δὲ τὰ φαῦλα πράξαντες εἰς ἀνάστασιν κρίσεως.
      30 Οὐ δύναμαι ἐγὼ ποιεῖν ἀπ’ ἐμαυτοῦ οὐδέν· καθὼς ἀκούω κρίνω, καὶ ἡ κρίσις ἡ ἐμὴ δικαία ἐστίν, ὅτι οὐ ζητῶ τὸ θέλημα τὸ ἐμὸν ἀλλὰ τὸ θέλημα τοῦ πέμψαντός με.
      31 Ἐὰν ἐγὼ μαρτυρῶ περὶ ἐμαυτοῦ, ἡ μαρτυρία μου οὐκ ἔστιν ἀληθής·
      32 ἄλλος ἐστὶν ὁ μαρτυρῶν περὶ ἐμοῦ, καὶ οἶδα ὅτι ἀληθής ἐστιν ἡ μαρτυρία ἣν μαρτυρεῖ περὶ ἐμοῦ.
      33 ὑμεῖς ἀπεστάλκατε πρὸς Ἰωάννην, καὶ μεμαρτύρηκε τῇ ἀληθείᾳ·
      34 ἐγὼ δὲ οὐ παρὰ ἀνθρώπου τὴν μαρτυρίαν λαμβάνω, ἀλλὰ ταῦτα λέγω ἵνα ὑμεῖς σωθῆτε.
      35 ἐκεῖνος ἦν ὁ λύχνος ὁ καιόμενος καὶ φαίνων, ὑμεῖς δὲ ἠθελήσατε ἀγαλλιαθῆναι πρὸς ὥραν ἐν τῷ φωτὶ αὐτοῦ·
      36 ἐγὼ δὲ ἔχω τὴν μαρτυρίαν μείζω τοῦ Ἰωάννου, τὰ γὰρ ἔργα ἃ δέδωκέν μοι ὁ πατὴρ ἵνα τελειώσω αὐτά, αὐτὰ τὰ ἔργα ἃ ποιῶ, μαρτυρεῖ περὶ ἐμοῦ ὅτι ὁ πατήρ με ἀπέσταλκεν,
      37 καὶ ὁ πέμψας με πατὴρ ἐκεῖνος μεμαρτύρηκεν περὶ ἐμοῦ. οὔτε φωνὴν αὐτοῦ πώποτε ἀκηκόατε οὔτε εἶδος αὐτοῦ ἑωράκατε,
      38 καὶ τὸν λόγον αὐτοῦ οὐκ ἔχετε ἐν ὑμῖν μένοντα, ὅτι ὃν ἀπέστειλεν ἐκεῖνος τούτῳ ὑμεῖς οὐ πιστεύετε.
      39 Ἐραυνᾶτε τὰς γραφάς, ὅτι ὑμεῖς δοκεῖτε ἐν αὐταῖς ζωὴν αἰώνιον ἔχειν· καὶ ἐκεῖναί εἰσιν αἱ μαρτυροῦσαι περὶ ἐμοῦ·
      40 καὶ οὐ θέλετε ἐλθεῖν πρός με ἵνα ζωὴν ἔχητε.
      41 δόξαν παρὰ ἀνθρώπων οὐ λαμβάνω,
      42 ἀλλὰ ἔγνωκα ὑμᾶς ὅτι τὴν ἀγάπην τοῦ θεοῦ οὐκ ἔχετε ἐν ἑαυτοῖς.
      43 ἐγὼ ἐλήλυθα ἐν τῷ ὀνόματι τοῦ πατρός μου καὶ οὐ λαμβάνετέ με· ἐὰν ἄλλος ἔλθῃ ἐν τῷ ὀνόματι τῷ ἰδίῳ, ἐκεῖνον λήμψεσθε.
      44 πῶς δύνασθε ὑμεῖς πιστεῦσαι, δόξαν παρ’ ἀλλήλων λαμβάνοντες, καὶ τὴν δόξαν τὴν παρὰ τοῦ μόνου θεοῦ οὐ ζητεῖτε;
      45 μὴ δοκεῖτε ὅτι ἐγὼ κατηγορήσω ὑμῶν πρὸς τὸν πατέρα· ἔστιν ὁ κατηγορῶν ὑμῶν Μωϋσῆς, εἰς ὃν ὑμεῖς ἠλπίκατε.
      46 εἰ γὰρ ἐπιστεύετε Μωϋσεῖ, ἐπιστεύετε ἂν ἐμοί, περὶ γὰρ ἐμοῦ ἐκεῖνος ἔγραψεν.
      47 εἰ δὲ τοῖς ἐκείνου γράμμασιν οὐ πιστεύετε, πῶς τοῖς ἐμοῖς ῥήμασιν πιστεύσετε;

      Jean 10

      1 Ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὁ μὴ εἰσερχόμενος διὰ τῆς θύρας εἰς τὴν αὐλὴν τῶν προβάτων ἀλλὰ ἀναβαίνων ἀλλαχόθεν ἐκεῖνος κλέπτης ἐστὶν καὶ λῃστής·

      Jean 12

      28 πάτερ, δόξασόν σου τὸ ὄνομα. ἦλθεν οὖν φωνὴ ἐκ τοῦ οὐρανοῦ· Καὶ ἐδόξασα καὶ πάλιν δοξάσω.

      Jean 14

      1 Μὴ ταρασσέσθω ὑμῶν ἡ καρδία· πιστεύετε εἰς τὸν θεόν, καὶ εἰς ἐμὲ πιστεύετε.
      2 ἐν τῇ οἰκίᾳ τοῦ πατρός μου μοναὶ πολλαί εἰσιν· εἰ δὲ μή, εἶπον ἂν ὑμῖν ὅτι πορεύομαι ἑτοιμάσαι τόπον ὑμῖν·
      3 καὶ ἐὰν πορευθῶ καὶ ἑτοιμάσω τόπον ὑμῖν, πάλιν ἔρχομαι καὶ παραλήμψομαι ὑμᾶς πρὸς ἐμαυτόν, ἵνα ὅπου εἰμὶ ἐγὼ καὶ ὑμεῖς ἦτε.
      4 καὶ ὅπου ἐγὼ ὑπάγω οἴδατε τὴν ὁδόν.
      5 λέγει αὐτῷ Θωμᾶς· Κύριε, οὐκ οἴδαμεν ποῦ ὑπάγεις· πῶς δυνάμεθα τὴν ὁδὸν εἰδέναι;
      6 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ἐγώ εἰμι ἡ ὁδὸς καὶ ἡ ἀλήθεια καὶ ἡ ζωή· οὐδεὶς ἔρχεται πρὸς τὸν πατέρα εἰ μὴ δι’ ἐμοῦ.
      7 εἰ ἐγνώκειτέ με, καὶ τὸν πατέρα μου ἂν ᾔδειτε· ἀπ’ ἄρτι γινώσκετε αὐτὸν καὶ ἑωράκατε αὐτόν.
      8 Λέγει αὐτῷ Φίλιππος· Κύριε, δεῖξον ἡμῖν τὸν πατέρα, καὶ ἀρκεῖ ἡμῖν.
      9 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Τοσούτῳ χρόνῳ μεθ’ ὑμῶν εἰμι καὶ οὐκ ἔγνωκάς με, Φίλιππε; ὁ ἑωρακὼς ἐμὲ ἑώρακεν τὸν πατέρα· πῶς σὺ λέγεις· Δεῖξον ἡμῖν τὸν πατέρα;
      10 οὐ πιστεύεις ὅτι ἐγὼ ἐν τῷ πατρὶ καὶ ὁ πατὴρ ἐν ἐμοί ἐστιν; τὰ ῥήματα ἃ ἐγὼ λέγω ὑμῖν ἀπ’ ἐμαυτοῦ οὐ λαλῶ, ὁ δὲ πατὴρ ἐν ἐμοὶ μένων ποιεῖ τὰ ἔργα αὐτοῦ.
      11 πιστεύετέ μοι ὅτι ἐγὼ ἐν τῷ πατρὶ καὶ ὁ πατὴρ ἐν ἐμοί· εἰ δὲ μή, διὰ τὰ ἔργα αὐτὰ πιστεύετε.
      12 ἀμὴν ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ὁ πιστεύων εἰς ἐμὲ τὰ ἔργα ἃ ἐγὼ ποιῶ κἀκεῖνος ποιήσει, καὶ μείζονα τούτων ποιήσει, ὅτι ἐγὼ πρὸς τὸν πατέρα πορεύομαι·
      13 καὶ ὅ τι ἂν αἰτήσητε ἐν τῷ ὀνόματί μου τοῦτο ποιήσω, ἵνα δοξασθῇ ὁ πατὴρ ἐν τῷ υἱῷ·
      14 ἐάν τι αἰτήσητέ με ἐν τῷ ὀνόματί μου ἐγὼ ποιήσω.
      15 Ἐὰν ἀγαπᾶτέ με, τὰς ἐντολὰς τὰς ἐμὰς τηρήσετε·
      16 κἀγὼ ἐρωτήσω τὸν πατέρα καὶ ἄλλον παράκλητον δώσει ὑμῖν ἵνα ᾖ μεθ’ ὑμῶν εἰς τὸν αἰῶνα,
      17 τὸ πνεῦμα τῆς ἀληθείας, ὃ ὁ κόσμος οὐ δύναται λαβεῖν, ὅτι οὐ θεωρεῖ αὐτὸ οὐδὲ γινώσκει· ὑμεῖς γινώσκετε αὐτό, ὅτι παρ’ ὑμῖν μένει καὶ ἐν ὑμῖν ἔσται.
      18 Οὐκ ἀφήσω ὑμᾶς ὀρφανούς, ἔρχομαι πρὸς ὑμᾶς.
      19 ἔτι μικρὸν καὶ ὁ κόσμος με οὐκέτι θεωρεῖ, ὑμεῖς δὲ θεωρεῖτέ με, ὅτι ἐγὼ ζῶ καὶ ὑμεῖς ζήσετε.
      20 ἐν ἐκείνῃ τῇ ἡμέρᾳ γνώσεσθε ὑμεῖς ὅτι ἐγὼ ἐν τῷ πατρί μου καὶ ὑμεῖς ἐν ἐμοὶ κἀγὼ ἐν ὑμῖν.
      21 ὁ ἔχων τὰς ἐντολάς μου καὶ τηρῶν αὐτὰς ἐκεῖνός ἐστιν ὁ ἀγαπῶν με· ὁ δὲ ἀγαπῶν με ἀγαπηθήσεται ὑπὸ τοῦ πατρός μου, κἀγὼ ἀγαπήσω αὐτὸν καὶ ἐμφανίσω αὐτῷ ἐμαυτόν.
      22 λέγει αὐτῷ Ἰούδας, οὐχ ὁ Ἰσκαριώτης· Κύριε, τί γέγονεν ὅτι ἡμῖν μέλλεις ἐμφανίζειν σεαυτὸν καὶ οὐχὶ τῷ κόσμῳ;
      23 ἀπεκρίθη Ἰησοῦς καὶ εἶπεν αὐτῷ· Ἐάν τις ἀγαπᾷ με τὸν λόγον μου τηρήσει, καὶ ὁ πατήρ μου ἀγαπήσει αὐτόν, καὶ πρὸς αὐτὸν ἐλευσόμεθα καὶ μονὴν παρ’ αὐτῷ ποιησόμεθα.
      24 ὁ μὴ ἀγαπῶν με τοὺς λόγους μου οὐ τηρεῖ· καὶ ὁ λόγος ὃν ἀκούετε οὐκ ἔστιν ἐμὸς ἀλλὰ τοῦ πέμψαντός με πατρός.
      25 Ταῦτα λελάληκα ὑμῖν παρ’ ὑμῖν μένων·
      26 ὁ δὲ παράκλητος, τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον ὃ πέμψει ὁ πατὴρ ἐν τῷ ὀνόματί μου, ἐκεῖνος ὑμᾶς διδάξει πάντα καὶ ὑπομνήσει ὑμᾶς πάντα ἃ εἶπον ὑμῖν.
      27 εἰρήνην ἀφίημι ὑμῖν, εἰρήνην τὴν ἐμὴν δίδωμι ὑμῖν· οὐ καθὼς ὁ κόσμος δίδωσιν ἐγὼ δίδωμι ὑμῖν. μὴ ταρασσέσθω ὑμῶν ἡ καρδία μηδὲ δειλιάτω.
      28 ἠκούσατε ὅτι ἐγὼ εἶπον ὑμῖν· Ὑπάγω καὶ ἔρχομαι πρὸς ὑμᾶς. εἰ ἠγαπᾶτέ με ἐχάρητε ἄν, ὅτι πορεύομαι πρὸς τὸν πατέρα, ὅτι ὁ πατὴρ μείζων μού ἐστιν.
      29 καὶ νῦν εἴρηκα ὑμῖν πρὶν γενέσθαι, ἵνα ὅταν γένηται πιστεύσητε.
      30 οὐκέτι πολλὰ λαλήσω μεθ’ ὑμῶν, ἔρχεται γὰρ ὁ τοῦ κόσμου ἄρχων· καὶ ἐν ἐμοὶ οὐκ ἔχει οὐδέν,
      31 ἀλλ’ ἵνα γνῷ ὁ κόσμος ὅτι ἀγαπῶ τὸν πατέρα, καὶ καθὼς ἐνετείλατο μοι ὁ πατὴρ οὕτως ποιῶ. Ἐγείρεσθε, ἄγωμεν ἐντεῦθεν.

      Jean 15

      24 εἰ τὰ ἔργα μὴ ἐποίησα ἐν αὐτοῖς ἃ οὐδεὶς ἄλλος ἐποίησεν, ἁμαρτίαν οὐκ εἴχοσαν· νῦν δὲ καὶ ἑωράκασιν καὶ μεμισήκασιν καὶ ἐμὲ καὶ τὸν πατέρα μου.

      Jean 20

      1 Τῇ δὲ μιᾷ τῶν σαββάτων Μαρία ἡ Μαγδαληνὴ ἔρχεται πρωῒ σκοτίας ἔτι οὔσης εἰς τὸ μνημεῖον, καὶ βλέπει τὸν λίθον ἠρμένον ἐκ τοῦ μνημείου.
      2 τρέχει οὖν καὶ ἔρχεται πρὸς Σίμωνα Πέτρον καὶ πρὸς τὸν ἄλλον μαθητὴν ὃν ἐφίλει ὁ Ἰησοῦς, καὶ λέγει αὐτοῖς· Ἦραν τὸν κύριον ἐκ τοῦ μνημείου, καὶ οὐκ οἴδαμεν ποῦ ἔθηκαν αὐτόν.
      3 ἐξῆλθεν οὖν ὁ Πέτρος καὶ ὁ ἄλλος μαθητής, καὶ ἤρχοντο εἰς τὸ μνημεῖον.
      4 ἔτρεχον δὲ οἱ δύο ὁμοῦ· καὶ ὁ ἄλλος μαθητὴς προέδραμεν τάχιον τοῦ Πέτρου καὶ ἦλθεν πρῶτος εἰς τὸ μνημεῖον,
      5 καὶ παρακύψας βλέπει κείμενα τὰ ὀθόνια, οὐ μέντοι εἰσῆλθεν.
      6 ἔρχεται οὖν καὶ Σίμων Πέτρος ἀκολουθῶν αὐτῷ, καὶ εἰσῆλθεν εἰς τὸ μνημεῖον· καὶ θεωρεῖ τὰ ὀθόνια κείμενα,
      7 καὶ τὸ σουδάριον, ὃ ἦν ἐπὶ τῆς κεφαλῆς αὐτοῦ, οὐ μετὰ τῶν ὀθονίων κείμενον ἀλλὰ χωρὶς ἐντετυλιγμένον εἰς ἕνα τόπον·
      8 τότε οὖν εἰσῆλθεν καὶ ὁ ἄλλος μαθητὴς ὁ ἐλθὼν πρῶτος εἰς τὸ μνημεῖον, καὶ εἶδεν καὶ ἐπίστευσεν·
      9 οὐδέπω γὰρ ᾔδεισαν τὴν γραφὴν ὅτι δεῖ αὐτὸν ἐκ νεκρῶν ἀναστῆναι.
      10 ἀπῆλθον οὖν πάλιν πρὸς αὑτοὺς οἱ μαθηταί.
      11 Μαρία δὲ εἱστήκει πρὸς τῷ μνημείῳ ἔξω κλαίουσα. ὡς οὖν ἔκλαιεν παρέκυψεν εἰς τὸ μνημεῖον,
      12 καὶ θεωρεῖ δύο ἀγγέλους ἐν λευκοῖς καθεζομένους, ἕνα πρὸς τῇ κεφαλῇ καὶ ἕνα πρὸς τοῖς ποσίν, ὅπου ἔκειτο τὸ σῶμα τοῦ Ἰησοῦ.
      13 καὶ λέγουσιν αὐτῇ ἐκεῖνοι· Γύναι, τί κλαίεις; λέγει αὐτοῖς ὅτι Ἦραν τὸν κύριόν μου, καὶ οὐκ οἶδα ποῦ ἔθηκαν αὐτόν.
      14 ταῦτα εἰποῦσα ἐστράφη εἰς τὰ ὀπίσω, καὶ θεωρεῖ τὸν Ἰησοῦν ἑστῶτα, καὶ οὐκ ᾔδει ὅτι Ἰησοῦς ἐστιν.
      15 λέγει αὐτῇ Ἰησοῦς· Γύναι, τί κλαίεις; τίνα ζητεῖς; ἐκείνη δοκοῦσα ὅτι ὁ κηπουρός ἐστιν λέγει αὐτῷ· Κύριε, εἰ σὺ ἐβάστασας αὐτόν, εἰπέ μοι ποῦ ἔθηκας αὐτόν, κἀγὼ αὐτὸν ἀρῶ.
      16 λέγει αὐτῇ Ἰησοῦς· Μαριάμ. στραφεῖσα ἐκείνη λέγει αὐτῷ Ἑβραϊστί· Ραββουνι (ὃ λέγεται Διδάσκαλε).
      17 λέγει αὐτῇ Ἰησοῦς· Μή μου ἅπτου, οὔπω γὰρ ἀναβέβηκα πρὸς τὸν πατέρα· πορεύου δὲ πρὸς τοὺς ἀδελφούς μου καὶ εἰπὲ αὐτοῖς· Ἀναβαίνω πρὸς τὸν πατέρα μου καὶ πατέρα ὑμῶν καὶ θεόν μου καὶ θεὸν ὑμῶν.
      18 ἔρχεται Μαριὰμ ἡ Μαγδαληνὴ ἀγγέλλουσα τοῖς μαθηταῖς ὅτι Ἑώρακα τὸν κύριον καὶ ταῦτα εἶπεν αὐτῇ.
      19 Οὔσης οὖν ὀψίας τῇ ἡμέρᾳ ἐκείνῃ τῇ μιᾷ σαββάτων, καὶ τῶν θυρῶν κεκλεισμένων ὅπου ἦσαν οἱ μαθηταὶ διὰ τὸν φόβον τῶν Ἰουδαίων, ἦλθεν ὁ Ἰησοῦς καὶ ἔστη εἰς τὸ μέσον, καὶ λέγει αὐτοῖς· Εἰρήνη ὑμῖν.
      20 καὶ τοῦτο εἰπὼν ἔδειξεν τὰς χεῖρας καὶ τὴν πλευρὰν αὐτοῖς. ἐχάρησαν οὖν οἱ μαθηταὶ ἰδόντες τὸν κύριον.
      21 εἶπεν οὖν αὐτοῖς ὁ Ἰησοῦς πάλιν· Εἰρήνη ὑμῖν· καθὼς ἀπέσταλκέν με ὁ πατήρ, κἀγὼ πέμπω ὑμᾶς.
      22 καὶ τοῦτο εἰπὼν ἐνεφύσησεν καὶ λέγει αὐτοῖς· Λάβετε πνεῦμα ἅγιον·
      23 ἄν τινων ἀφῆτε τὰς ἁμαρτίας ἀφέωνται αὐτοῖς· ἄν τινων κρατῆτε κεκράτηνται.
      24 Θωμᾶς δὲ εἷς ἐκ τῶν δώδεκα, ὁ λεγόμενος Δίδυμος, οὐκ ἦν μετ’ αὐτῶν ὅτε ἦλθεν Ἰησοῦς.
      25 ἔλεγον οὖν αὐτῷ οἱ ἄλλοι μαθηταί· Ἑωράκαμεν τὸν κύριον. ὁ δὲ εἶπεν αὐτοῖς· Ἐὰν μὴ ἴδω ἐν ταῖς χερσὶν αὐτοῦ τὸν τύπον τῶν ἥλων καὶ βάλω τὸν δάκτυλόν μου εἰς τὸν τύπον τῶν ἥλων καὶ βάλω μου τὴν χεῖρα εἰς τὴν πλευρὰν αὐτοῦ, οὐ μὴ πιστεύσω.
      26 Καὶ μεθ’ ἡμέρας ὀκτὼ πάλιν ἦσαν ἔσω οἱ μαθηταὶ αὐτοῦ καὶ Θωμᾶς μετ’ αὐτῶν. ἔρχεται ὁ Ἰησοῦς τῶν θυρῶν κεκλεισμένων, καὶ ἔστη εἰς τὸ μέσον καὶ εἶπεν· Εἰρήνη ὑμῖν.
      27 εἶτα λέγει τῷ Θωμᾷ· Φέρε τὸν δάκτυλόν σου ὧδε καὶ ἴδε τὰς χεῖράς μου, καὶ φέρε τὴν χεῖρά σου καὶ βάλε εἰς τὴν πλευράν μου, καὶ μὴ γίνου ἄπιστος ἀλλὰ πιστός.
      28 ἀπεκρίθη Θωμᾶς καὶ εἶπεν αὐτῷ· Ὁ κύριός μου καὶ ὁ θεός μου.
      29 λέγει αὐτῷ ὁ Ἰησοῦς· Ὅτι ἑώρακάς με πεπίστευκας; μακάριοι οἱ μὴ ἰδόντες καὶ πιστεύσαντες.
      30 Πολλὰ μὲν οὖν καὶ ἄλλα σημεῖα ἐποίησεν ὁ Ἰησοῦς ἐνώπιον τῶν μαθητῶν, ἃ οὐκ ἔστιν γεγραμμένα ἐν τῷ βιβλίῳ τούτῳ·
      31 ταῦτα δὲ γέγραπται ἵνα πιστεύητε ὅτι Ἰησοῦς ἐστιν ὁ χριστὸς ὁ υἱὸς τοῦ θεοῦ, καὶ ἵνα πιστεύοντες ζωὴν ἔχητε ἐν τῷ ὀνόματι αὐτοῦ.

      Actes 2

      2 καὶ ἐγένετο ἄφνω ἐκ τοῦ οὐρανοῦ ἦχος ὥσπερ φερομένης πνοῆς βιαίας καὶ ἐπλήρωσεν ὅλον τὸν οἶκον οὗ ἦσαν καθήμενοι,
      32 τοῦτον τὸν Ἰησοῦν ἀνέστησεν ὁ θεός, οὗ πάντες ἡμεῖς ἐσμεν μάρτυρες.

      Actes 4

      29 καὶ τὰ νῦν, κύριε, ἔπιδε ἐπὶ τὰς ἀπειλὰς αὐτῶν καὶ δὸς τοῖς δούλοις σου μετὰ παρρησίας πάσης λαλεῖν τὸν λόγον σου,
      31 καὶ δεηθέντων αὐτῶν ἐσαλεύθη ὁ τόπος ἐν ᾧ ἦσαν συνηγμένοι, καὶ ἐπλήσθησαν ἅπαντες τοῦ ἁγίου πνεύματος, καὶ ἐλάλουν τὸν λόγον τοῦ θεοῦ μετὰ παρρησίας.

      Actes 5

      12 Διὰ δὲ τῶν χειρῶν τῶν ἀποστόλων ἐγίνετο σημεῖα καὶ τέρατα πολλὰ ἐν τῷ λαῷ· καὶ ἦσαν ὁμοθυμαδὸν ἅπαντες ἐν τῇ Στοᾷ Σολομῶντος·
      16 συνήρχετο δὲ καὶ τὸ πλῆθος τῶν πέριξ πόλεων Ἰερουσαλήμ, φέροντες ἀσθενεῖς καὶ ὀχλουμένους ὑπὸ πνευμάτων ἀκαθάρτων, οἵτινες ἐθεραπεύοντο ἅπαντες.
      32 καὶ ἡμεῖς ἐσμεν μάρτυρες τῶν ῥημάτων τούτων, καὶ τὸ πνεῦμα τὸ ἅγιον ὃ ἔδωκεν ὁ θεὸς τοῖς πειθαρχοῦσιν αὐτῷ.

      Actes 9

      4 καὶ πεσὼν ἐπὶ τὴν γῆν ἤκουσεν φωνὴν λέγουσαν αὐτῷ Σαοὺλ Σαούλ, τί με διώκεις;

      Romains 5

      15 Ἀλλ’ οὐχ ὡς τὸ παράπτωμα, οὕτως καὶ τὸ χάρισμα· εἰ γὰρ τῷ τοῦ ἑνὸς παραπτώματι οἱ πολλοὶ ἀπέθανον, πολλῷ μᾶλλον ἡ χάρις τοῦ θεοῦ καὶ ἡ δωρεὰ ἐν χάριτι τῇ τοῦ ἑνὸς ἀνθρώπου Ἰησοῦ Χριστοῦ εἰς τοὺς πολλοὺς ἐπερίσσευσεν.

      Romains 8

      19 ἡ γὰρ ἀποκαραδοκία τῆς κτίσεως τὴν ἀποκάλυψιν τῶν υἱῶν τοῦ θεοῦ ἀπεκδέχεται·

      1 Corinthiens 2

      4 καὶ ὁ λόγος μου καὶ τὸ κήρυγμά μου οὐκ ἐν πειθοῖ σοφίας ἀλλ’ ἐν ἀποδείξει πνεύματος καὶ δυνάμεως,

      Colossiens 1

      15 ὅς ἐστιν εἰκὼν τοῦ θεοῦ τοῦ ἀοράτου, πρωτότοκος πάσης κτίσεως,

      1 Timothée 6

      16 ὁ μόνος ἔχων ἀθανασίαν, φῶς οἰκῶν ἀπρόσιτον, ὃν εἶδεν οὐδεὶς ἀνθρώπων οὐδὲ ἰδεῖν δύναται· ᾧ τιμὴ καὶ κράτος αἰώνιον· ἀμήν.

      1 Jean 1

      1 Ὃ ἦν ἀπ’ ἀρχῆς, ὃ ἀκηκόαμεν, ὃ ἑωράκαμεν τοῖς ὀφθαλμοῖς ἡμῶν, ὃ ἐθεασάμεθα καὶ αἱ χεῖρες ἡμῶν ἐψηλάφησαν, περὶ τοῦ λόγου τῆς ζωῆς—
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