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THESSALONICIENS (2° épître aux)

I Le contenu.

1.

ANALYSE ET PLAN. Bien que moins spontanée, plus doctrinale et de dessein plus arrêté que la 1 re, la 2 e lettre aux Thessaloniciens s'ordonne malaisément suivant un plan systématique. On y distingue cependant un développement eschatologique central, autour duquel on peut grouper le reste, en manière d'introduction, de conséquence et de conclusion.

INTRODUCTION (2Th 1:1-12).

La salutation, plus longue que celle de 1 Thess., mentionne Silas et Timothée (2Th 1:1). L'action de grâces est une occasion d'évoquer le passé de luttes, d'épreuves, de foi et de fidélité (verset 3) ; la récompense viendra pour ceux qui auront persévéré jusqu'au bout, le châtiment pour les persécuteurs (verset 5-10). L'apôtre intercède afin que Dieu parachève son oeuvre dans et par les Thessaloniciens ; qu'il les rende dignes de leur vocation, et qu'il glorifie le Seigneur en eux (verset 11).

I L'ENSEIGNEMENT CENTRAL (2Th 2:1-17) comprend une partie proprement didactique, et, incluse dans une double prière d'actions de grâces et d'intercession, une brève exhortation qui prélude à la partie parénétique.

A. Le développement eschatologique (verset 1,12) constitue le noyau de la lettre. Au verset 1, l'apôtre pose le problème de la parousie et de la réunion des fidèles avec le Seigneur. Au verset2, il indique le but de ses enseignements, but essentiel de l'épître : détruire des idées fausses, qui lui seraient attribuées, concernant l'imminence de la parousie. On fait rapporter habituellement hôs di'hêmôn (=comme passant par nous, comme venant de nous) au seul terme qui précède : épistolês (=lettre) ; mais on peut aussi bien adjoindre à ce terme logou et pneumatos (=parole et esprit) : au lieu de faire simplement allusion à la lettre d'un faussaire, Paul signalerait ou préviendrait une erreur ou une machination tendant à lui faire penser, dire ou écrire ce qui n'a jamais été dans son esprit.. Quoi qu'il en soit, l'apôtre va s'attaquer à une mentalité plutôt qu'à une doctrine, car son apocalyptique est encore celle de ses contemporains, transposée dans l'ordre chrétien. La construction proleptique du verset 26 fait image, et dépeint l'attitude de ceux qui, dans l'attente d'un événement qu'ils tiennent pour imminent, vivent comme s'il était déjà là. Or, cette imminence n'est pas certaine, car des signes précurseurs doivent se produire, qui ne sont pas encore apparus. Avant la parousie viendra l'apostasie, et l'homme d'iniquité, le fils de la perdition, l'adversaire, sera manifesté (2Th 2:3). Paul a donné cet enseignement aux Thessaloniciens lorsqu'il était avec eux (2Th 2:3). Il ajoute maintenant ce détail : le mystère d'iniquité, à l'oeuvre déjà, est contenu, pour le moment, par une puissance ou une personne qui lui tient lieu de frein (to katekhon, ho katekhôn). Quand ce frein lâchera, l'impie, l'inique (ho anomos), sera manifesté ; alors Jésus viendra et le détruira du souffle de sa bouche 2Th 2:6-12.

B. Une exhortation naturelle à la fermeté et a la fidélité, entre une prière d'actions de grâces et une intercession, vient clore ce développement central, et préluder à la parénèse (verset 13-17).

II LA PARTIE PARENETIQUE (2Th 3:1,15) groupe, sans ordre, un certain nombre de recommandations ; elles se rapportent naturellement à la situation qui a motivé les observations précédentes. Que les Thessaloniciens prient pour l'apôtre et pour son oeuvre (2Th 3:1). Le Seigneur est fidèle ; il les affermira, les dirigera, et leur donnera amour et patience (2Th 3:5). Qu'ils s'écartent de ceux qui ne savent pas régler leur conduite, et que leur vie soit ordonnée comme celle de l'apôtre ; qu'ils travaillent comme lui, car celui qui ne veut pas travailler ne doit pas non plus manger (2Th 3:9,13). Qu'ils ne se lassent pas de faire le bien, et qu'ils soient charitables pour ceux qui n'obéiraient pas à ces préceptes, mais avec fermeté (2Th 3:14).

LA CONCLUSION vient ici, dans une prière (2Th 3:16), et une salutation autographe destinée à garantir l'authenticité de la lettre (2Th 3:17).

Le passage apocalyptique (2Th 2:1-12) a donné lieu à nombre d'interprétations, dont la plupart ne s'embarrassent d'aucun souci critique, et font un extraordinaire mélange des lieux et des moments. Au temps des luttes religieuses, et, encore aujourd'hui, dans les sectes d'illuminés, les adversaires se lancent mutuellement ce passage à la tête, en s'accusant réciproquement d'être la manifestation du mystère d'iniquité, la personnification de l'Antéchrist, du fils de la perdition. C'est une triste histoire, où apparaissent les Pères, les scolastiques et l'hérésie, les papes et les réformateurs, l'Église et les sectes les plus diverses ; elle ne présente plus qu'un intérêt épisodique et symptomatique ; le souci d'une vérité objective, digne de la Parole du Dieu de vérité, n'y a qu'une faible part. Dans la recherche de cette vérité, la critique, il est vrai, n'a pas réalisé l'accord, tant s'en faut ; mais il était déjà beau et juste d'essayer. Au reste, il paraît indéniable que, dans leur divergence, les efforts désintéressés ont jeté sur un problème délicat des lumières successives et qui semblent maintenant converger.

On peut distinguer deux grandes catégories d'opinions critiques, avec de nombreux compromis.

(a) L'interprétation réaliste du passage apocalyptique a eu le plus grand nombre de partisans. Ils estiment que l'auteur vise directement des personnages et des événements historiques.

Les uns cherchent dans l'histoire romaine. L'antéchrist serait Caligula ; celui qui tient le frein (ho katekhôn), Vitellius, dont les sages conseils, inspirés de son expérience du gouvernement en Syrie, retiennent quelque temps l'empereur ; l'impiété, l'érection de la statue de Caligula dans le Temple de Jérusalem, le sanctuaire de Dieu (ho naos ton Theou). Telle est l'hypothèse de Grotius, reprise par Spitta. --Pour d'autres, l'antéchrist serait Titus. La plupart des auteurs de cette catégorie, et notamment les premiers partisans de l'école de Tubingue, pensent plutôt à Néron, avant, pendant, ou même après son règne, suivant la croyance populaire à son prochain retour (sur la légende de Nero redivivus, cf. Tacite, Hist., II, 8). Certains critiques (Kern, Schmiedel, Hilgenfeld), après avoir noté judicieusement les analogies entre ce développement eschatologique et certains passages de Daniel ou de l'Apocalypse, font du mystère d'iniquité l'hérésie gnostique menaçant le temple de Dieu, c'est-à-dire la chrétienté ; le frein serait l'empire romain.

D'autres auteurs cherchent dans l'histoire juive. Tertullien estimait déjà que l'antéchrist était un messie juif. Reprenant cette thèse, Schwedenburg cite les paroles de Jésus sur les pseudo-prophètes. Luthardt introduit l'idée d'incarnations successives (Antiochus Épiphane, Hérode, etc.), avant l'incarnation définitive de l'antéchrist dans un messie juif, ultime et suprême ennemi de Dieu ; le frein serait l'ordre moral. Reuss, Godet, Sabatier, B. Weiss, Green, etc. adoptent une interprétation analogue. B. Weiss précise : le mystère d'iniquité, c'est l'apostasie juive ; l'hostilité du peuple élu s'exaspère de plus en plus jusqu'au moment où paraîtra le pseudo-prophète, l'anti-messie blasphémateur qui, soutenu par Satan, fondera un royaume juif ; le frein, c'est la loi romaine ; et celui qui le tient, l'empereur.

On constate que le symbolisme prend une place appréciable dans certaines de ces hypothèses, et cela dans la mesure où les identifications sont plus imprécises et plus diluées. Aussi reparaît-il accru dans ces essais réalistes où les auteurs font un mélange de l'histoire juive et de l'histoire romaine. Ainsi, W. Luecken croit que l'auteur a caractérisé son antéchrist d'après plusieurs personnages historiques, notamment Antiochus Épiphane, Hérode le Grand, Caligula ; le frein, c'est la puissante administration romaine, dont Paul a su apprécier la valeur.

(b) L'interprétation symbolique du passage apocalyptique a recueilli des suffrages importants, bien que moins nombreux. Olshausen estime que l'antéchrist est une personnification figurée des puissances hostiles à Dieu. Il représente une série indéterminée d'êtres et d'événements, dont l'ensemble seul permettra de le définir. Olshausen ne craint pas de grouper sur sa liste des personnages et des faits aussi différents que Néron, Mahomet, les papes, la ruine de Jérusalem et la Révolution de 1789. Le frein, c'est la puissance encore prépondérante du christianisme qui s'oppose à l'apostasie. Martin Kahler rapproche cette péricope, de Daniel, de la petite apocalypse synoptique et de l'Apocalypse johannique. 11 trouve dans ces divers passages un enseignement commun, à savoir que le mal doit s'intensifier et s'exaspérer avant le jugement final. Ses remarques judicieuses doivent être complétées ; mais elles ne peuvent l'être que dans le cadre historique-religieux (voir Apocalypse).

(c) Sur la voie d'une solution rationnelle. La plupart des interprètes symbolistes ne nient point que les événements historiques aient pu avoir une influence sur les conceptions de Paul. Quelques-uns des interprètes réalistes faisaient au symbolisme une certaine place. Il y a là un terrain d'entente.

En fait, les conceptions eschatologiques de Paul ne sont nullement isolées. Non seulement, elles présentent de multiples rapports avec les apocalypses du temps, mais elles rentrent dans un grand cycle de croyances fort anciennes, qu'elles revêtent ainsi d'un manteau chrétien. A la fin des temps, une puissance mauvaise, vaincue et enchaînée depuis la création, recouvrera la liberté, et livrera au Créateur une lutte suprême qui se terminera par l'écrasement du Malin. Telle est la substance d'un mythe, dont on trouve l'expression la plus complète dans le mazdéisme, et des traces plus ou moins accusées dans la plupart des cultes, jusqu'aux élucubrations eschatologiques de quelques sectaires et illuminés d'aujourd'hui. Ce fonds commun constitue ce qu'on peut appeler : l'Évangile apocalyptique (cf. notre étude, avec renseignements bibliographiques : l'Evangile Apocalyptique, 1931). L'auteur de 2 Thess, a puisé dans ce fonds ; il y a donc, dans son tableau succinct, mais dont chaque détail, replacé dans le cadre historique-religieux, est singulièrement évocateur, un symbolisme évident. Il est possible cependant que, sans compter la part d'une formation chrétienne, certains événements importants, qui se déroulaient alors dans le monde, aient influé sur sa manière d'accueillir et de présenter les antiques symboles ; cela paraît même certain. L'infidélité d'Israël, sa haine de l'Évangile et son hostilité systématique, retenue seulement, dans ses desseins de destruction, par la puissance régulatrice de Rome, ont sans doute donné comme une forme historique à des traits séculaires.

Ainsi, toute apocalyptique a sa part d'archaïsme et d'actualité, de symbolisme antique et de réalisme contemporain.

2.

LE STYLE ET LES IDEES. La langue et le style des deux épîtres ne sont pas absolument identiques.

Les adversaires de l'authenticité en tirent argument. En réalité, rien de décisif ; des ressemblances indéniables, au point qu'en plusieurs passages la seconde épître a été considérée comme calquée sur la première (à tort, d'ailleurs, car il peut s'agir de simples réminiscences) ; des divergences, qui s'expliquent par la nécessité de termes différents pour exprimer des notions différentes ; mais surtout, en ce qui concerne le style, une dualité de tons. L'auteur n'est pas en confiance avec ses lecteurs, comme dans la première lettre : moins d'abandon, de naturel, de spontanéité (comp. 1Th 1:2 2Th 1:3) ; plus de gravité, de distance, et l'autorité du chef qui se tait sentir, au lieu de la cordialité de l'ami. (cf. 2Th 3:14)

Quant aux idées, l'analyse du passage apocalyptique a montré ce qu'elles ont de plus saillant, et qui caractérise l'épître par rapport à la précédente.

II L'authenticité et l'intégrité.

1.

LES TEMOIGNAGES DES PREMIERS SIECLES sont au moins aussi nombreux, et à peu près les mêmes, que pour la première épître. On peut y ajouter une utilisation probable de 3:15 par Polycarpe.

2.

L'AUTHENTICITE a été discutée plus anciennement et plus fréquemment que celle de 1Th Les attaques ont commencé au XVIII° siècle, avec Christian Schmidt. Elles ont repris, sans grandes modifications, avec l'école de Tubingue et, plus récemment, von Soden, Wrede, etc. L'argument de la langue et du style n'a pas grande valeur ; les uns se fondent sur les ressemblances, à les en croire, trop accusées ; d'autres, sur les divergences des deux épîtres. Sauf dans des situations bien tranchées, les objections de cette espèce relèvent de l'instinct, du sentiment, du goût ; elles n'entrent pas en ligne de compte. Un argument plus précis est tiré de la comparaison de 2Th 2:2 et 2Th 3:17. Au premier de ces versets, l'auteur fait allusion à une lettre apocryphe ; il s'agirait de 1 Thess., dont le faussaire chercherait ainsi à ruiner l'autorité. Dans le deuxième verset, le machiavélique personnage affirme avec une insistance maladroite que c'est lui qui est Paul. Ce raffinement imaginaire aurait eu, comme bien l'on pense, des résultats diamétralement opposés à ceux qui étaient recherchés. Un argument qui peut faire impression est fondé sur le passage apocalyptique, sur les notions qui s'y trouvent exprimées, ou sur les événements qu'il supposerait. L'examen de cette péricope a montré ce qu'il fallait penser des interprétations réalistes et symboliques ; la conséquence en est ici que l'on peut écarter l'argument soi-disant historique, lequel s'appuie sur de prétendues allusions à des faits qui seraient plus ou moins postérieurs à la vie de l'apôtre. Il est curieux de constater quelle variété de dates ont été ainsi proposées. Quant aux traits généraux de cette petite apocalypse, ils sont d'un archaïsme incontestable, mais qui se retrouve dans tous les essais de ce genre, à l'époque, et même de nos jours ; ils ne permettent aucune fixation de temps. D'autre part, aucun détail ne contredit absolument l'eschatologie de 1Th Il n'est même pas certain que le moment de la parousie soit reculé ; car 1 Thess, insiste sur la soudaineté plutôt que sur l'imminence de l'événement. Et s'il y a, ce que l'on croit, un écart de nuances entre les deux lettres, il pose un problème de composition plutôt que d'authenticité. Il faut en dire autant de la différence de ton et de situation. Spitta a cru nécessaire, pour l'expliquer, d'attribuer la composition de la lettre à Timothée, qui, après avoir écrit 1 Thess, sous la dictée de Paul, aurait écrit 2 Thess, sur son conseil ; d'où les ressemblances et les divergences ; l'attestation des derniers versets serait un simple témoignage de l'apôtre à son fidèle compagnon. Cette bizarre hypothèse ne résout aucune difficulté, et en crée de nouvelles. Pourquoi l'apôtre a-t-il voulu ce complément qui n'est pas de lui, et qu'il affirme être de lui ? La différence des situations impliquées par les deux lettres devient inexplicable quand on les fait adresser en même temps aux mêmes lecteurs. L'hypothèse traditionnelle admet un intervalle de quelques mois, ce qui permet d'en rendre compte.

3.

L'INTEGRITE a été sacrifiée par certains auteurs, notamment P. Schmidt, qui ont cru ne pouvoir sortir autrement d'embarras. Les passages difficiles seraient interpolés (2Th 1 5,12 2:3-12), ou remaniés (2Th 2 2,3,17). Cette solution paresseuse ne peut même invoquer l'argument littéraire, car aucun des textes incriminés ne porte trace de soudure. Il est donc raisonnable d'admettre, avec la majorité des critiques, la thèse traditionnelle de l'authenticité paulinienne intégrale.

III La composition.

1.

LES CIRCONSTANCES de la composition sont beaucoup moins claires que pour la 1 re épître. La situation respective de l'apôtre et de l'Église, surtout en regard de 1 Thess., est difficile à déterminer. Devant ces difficultés, certains des partisans de l'authenticité paulinienne ont jugé nécessaire de modifier l'ordre chronologique des deux lettres, ou de leur attribuer des destinataires différents.

2.

LE TEMPS, LE LIEU DE LA COMPOSITION. Hugo Grotius, au XVII e siècle, estimait la 2 e épître antérieure à la 1re ; son opinion a été suivie par divers critiques modernes, notamment Renan, J. Weiss, Hadorn. 3:17 serait l'indication que Paul écrit aux Thessaloniciens pour la première fois ; mais si l'apôtre attire l'attention sur son écriture, cela peut provenir du fait que des lettres apocryphes ont circulé sous son nom. 1Th 4:11, où l'apôtre rappelle ses recommandations, s'expliquerait par 2Th 3:6,12, où il les donne ; mais pourquoi pas aussi bien par un enseignement oral antérieur ? Les persécutions mentionnées au présent dans 2Th 1:4 le seraient au passé dans 1Th 2:14 3:1 ; mais pourquoi serait-ce les mêmes ? L'Église de 2 Thess, serait plus jeune, plus enthousiaste et plus instable dans son attente de la parousie ; mais n'a-t-il pas suffi parfois d'un illuminé pour transformer en quelques mois l'atmosphère d'une Église aux traditions anciennes ? Il convient, d'ailleurs, de distinguer, dans l'histoire des sociétés comme des individus, l'enfance et les retours anachroniques à une enfance qui a perdu son naturel, son charme et sa simplicité ; l'infantilisme apocalyptique en fournit de nombreux exemples.

--J. Weiss voit dans 2Th 3:1 et suivant, où il est question de méchants et de trublions, une allusion aux difficultés rencontrées à Athènes ; mais ces termes s'appliquent mieux au genre d'opposition que l'apôtre a éprouvé à Corinthe.

Enfin, entre autres arguments positifs, on peut invoquer, en faveur de l'ordre traditionnel, le fait que 1 Thess, commence par rappeler aux Thessaloniciens un passé encore proche, mentionne les efforts successifs de l'apôtre pour entrer en rapport avec l'Église qu'il a fondée, mais ne fait point allusion à une lettre.

Il reste donc. simplement à expliquer par un intervalle raisonnable, mais qui ne doit pas excéder quelques mois, le changement de situation impliqué par 2Th La parenté des deux lettres oblige, en effet, à les rapprocher suffisamment dans le temps. Quand Paul écrit la seconde, Silas et Timothée sont encore avec lui ; or, d'après les renseignements concordants des Actes et des épîtres, cela paraît avoir été le cas seulement à Corinthe, pendant le premier séjour, soit, d'après la chronologie qui paraît la plus sûre, de la fin de 50 jusque vers le milieu de 52. Si 1 Thess, est du début de 51, 2 Thess, pourrait être du courant de la même année, ou du début de l'année suivante.

3.

LES DESTINATAIRES. L'obscurité des circonstances par rapport à celles de 1 Thess, a incliné certains critiques à supposer des lecteurs différents ; d'autre part la similitude, exagérée, des deux lettres devient un argument de plus, en obligeant à leur assigner la même date de composition. Harnack a supposé que l'Église de Thessalonique était formée de deux partis concentriques plutôt qu'opposés : un petit noyau de judéo-chrétiens, les premiers convertis, constituant l'ecclesiola, dans la masse croissante des pagano-chrétiens, l'ecclesia. Cette formation originale a nécessité l'envoi simultané de deux lettres, 1 Thess, est adressée à l'ensemble de la communauté ; il est spécifié qu'elle doit être lue à tous les frères (5:27) ; mais, en réalité, elle est destinée surtout aux pagano-chrétiens, plus nombreux, pour lesquels Paul nourrit une affection particulière et payée de retour ; elle doit les mettre sur la voie d'une eschatologie dont ils ont besoin. 2 Thess., moins cordiale, plus distante, est adressée en même temps au petit groupe judéo-chrétien, que l'enseignement préparatoire de 1 Thess, risquait de troubler. Cette hypothèse, reprise par Lake, soulève beaucoup plus de difficultés qu'elle n'en résout. La situation décrite est une pure vue de l'esprit, de même que le manège de Paul, qui aurait naturellement été découvert, et lui aurait aliéné toutes les sympathies.

M. Goguel a présenté la même thèse générale avec plus de réserve, et sous une forme plus acceptable, en proposant comme destinataire de 2Th l'Église de Bérée. Cette Église, voisine de celle de Thessalonique, en est cependant assez différente. Elle a été recrutée en grande partie dans la synagogue (Ac 17:11 et suivants), tandis que les Thessaloniciens sont, pour la plupart, d'origine païenne. Une eschatologie plus développée que celle qui peut leur être offerte lui convient donc parfaitement. Il serait étrange que Paul n'eût pas écrit à l'Église de Bérée en même temps qu'à celle de Thessalonique. Quant à la confusion d'adresses, elle s'est produite de très bonne heure, et s'explique du fait que ces Églises voisines étaient en relations constantes, et se passaient des copies de leurs lettres.

--Cette hypothèse échappe à plusieurs des difficultés soulevées par celle de Harnack ; elle ne suppose pas une situation ecclésiastique, et des rapports avec l'apôtre, aussi peu vraisemblables. Mais il ne semble pas qu'elle évite l'objection principale, qui vient de l'attitude de Paul, donnant au même moment, à deux cercles voisins, et en fréquentes relations, deux enseignements différents sur des tons aussi différents. N'y aurait-il pas là, à peine atténués, le même détour et la même imprudence ? Ne saisit-on pas cet inconvénient dans la conjecture même par laquelle on cherche à résoudre une grave difficulté supplémentaire : l'abandon du témoignage unanime de la tradition concernant les destinataires de la 2 e épître ? La confusion supposée doit remonter aussi haut que possible, et s'expliquer par un échange habituel de lettres. Or, si l'échange s'est produit peu après la réception des épîtres par leurs destinataires, il réduit à néant les précautions de Paul.

D'autre part, la ressemblance des lettres est moindre qu'on ne dit et s'explique fort bien à quelque intervalle, sans même nécessiter la conjecture d'un brouillon de la première, que Paul aurait relu avant d'écrire la seconde (Zahn). Il est donc permis de s'en tenir à la thèse traditionnelle qui, malgré quelques difficultés, apparaît comme la plus simple et la plus raisonnable.

4.

LE BUT DE LA COMPOSITION ressort des circonstances et du contenu. Il paraît plus précis que celui de 1 Thess., sans exclure cependant des intentions variées. Paul veut essentiellement parer aux risques d'illuminisme et d'oisiveté pieuse, arrêter les désordres que menaçait de propager, après les avoir suscités, une fausse conception de la parousie. Dans ce dessein, il apporte à son enseignement eschatologique, avec des compléments, certaines retouches. Dans la 1re lettre, la soudaineté de la parousie pouvait faire croire à son imminence. L'apôtre s'est rendu compte du danger de cette confusion, et peut-être a-t-il dû modifier lui-même sa pensée au choc de l'expérience. Toujours est-il que son but principal est d'éclairer l'Église sur ce point, de calmer sa fièvre, et de lui rappeler, dans son illuminisme anti-social, cette loi rude mais salutaire : qui ne veut pas travailler ne doit pas non plus manger.

La liste des ouvrages sur les épîtres en général, et sur chacune en particulier, étant fort longue, même après sélection nécessaire, il y a lieu de consulter, pour une bibliographie à jour, comme pour les détails d'érudition, l'une des récentes Introd, au N.T. La plus complète, et la plus remarquable, en français, est certainement celle de M. Goguel, où l'on trouvera une mine de renseignements précieux. F. Godet, bien que déjà ancien (1897), reste toujours utile à mettre en parallèle. JL Cl.

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    • Lamentations 1

      1 Comment est-elle assise solitaire, la ville si peuplée ! Celle qui était grande entre les nations est devenue comme veuve ; la princesse parmi les provinces est devenue tributaire.
      2 Elle pleure, elle pleure pendant la nuit, et ses larmes sont sur ses joues ; de tous ses amants, il n'en est pas un qui la console ; tous ses amis ont agi perfidement envers elle, ils sont pour elle des ennemis.
      3 Juda est allé en captivité à cause de son affliction et de la grandeur de son esclavage ; il habite parmi les nations, il n'a pas trouvé de repos ; tous ses persécuteurs l'ont atteint dans ses lieux resserrés.
      4 Les chemins de Sion mènent deuil de ce qu'il n'y a personne qui vienne aux fêtes ; toutes ses portes sont désolées ; ses sacrificateurs gémissent, ses vierges sont dans la détresse ; elle-même est dans l'amertume.
      5 Ses adversaires dominent, ses ennemis prospèrent ; car l'Éternel l'a affligée à cause de la multitude de ses transgressions ; ses petits enfants ont marché captifs devant l'adversaire.
      6 Et toute la magnificence de la fille de Sion s'est retirée d'elle. Ses princes sont comme des cerfs qui ne trouvent pas de pâture, et ils s'en sont allés sans force devant celui qui les poursuit.
      7 Jérusalem, dans les jours de son affliction et de son bannissement, lorsque son peuple tombait dans la main de l'ennemi et qu'il n'y avait personne qui lui aidât, s'est souvenue de toutes les choses désirables qu'elle avait dans les jours d'autrefois ; les adversaires l'ont vue, ils se sont moqués de sa ruine.
      8 Jérusalem a grièvement péché, c'est pourquoi elle est rejetée comme une impureté ; tous ceux qui l'honoraient l'ont méprisée, car ils ont vu sa nudité : elle aussi gémit et s'est retournée en arrière.
      9 Son impureté était aux pans de sa robe, elle ne s'est pas souvenue de sa fin ; elle est descendue prodigieusement ; il n'y a personne qui la console ! Regarde, ô Éternel, mon affliction, car l'ennemi s'est élevé avec orgueil.
      10 L'ennemi a étendu sa main sur toutes ses choses désirables ; car elle a vu entrer dans son sanctuaire les nations, au sujet desquelles tu avais commandé qu'elles n'entreraient point dans ta congrégation.
      11 Tout son peuple gémit ; ils cherchent du pain ; ils ont donné leurs choses désirables contre des aliments pour restaurer leur âme. Regarde, Éternel, et contemple, car je suis devenue vile.
      12 N'est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s'il est une douleur comme ma douleur qui m'est survenue, à moi que l'Éternel a affligée au jour de l'ardeur de sa colère.
      13 D'en haut il a envoyé dans mes os un feu qui les a maîtrisés ; il a tendu un filet pour mes pieds, il m'a fait retourner en arrière ; il m'a mise dans la désolation, dans la langueur, tout le jour.
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      18 L'Éternel est juste ; car je me suis rebellée contre son commandement. Écoutez, je vous prie,, vous tous les peuples, et voyez ma douleur : mes vierges et mes jeunes gens sont allés en captivité.
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      20 Regarde, Éternel, car je suis dans la détresse ; mes entrailles sont agitées, mon coeur est bouleversé au dedans de moi, car je me suis grièvement rebellée : au dehors l'épée m'a privée d'enfants ; au dedans, c'est comme la mort.
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      Lamentations 2

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      4 Il a bandé son arc comme un ennemi ; il s'est tenu là avec sa droite comme un adversaire, et il a tué tout ce qui était agréable à l'oeil dans la tente de la fille de Sion ; il a versé, comme un feu, sa fureur.
      5 Le Seigneur a été comme un ennemi ; il a englouti Israël ; il a englouti tous ses palais, il a détruit ses forteresses, et il a multiplié chez la fille de Juda le gémissement et la plainte.
      6 Il a saccagé sa clôture comme un jardin ; il a détruit le lieu de son assemblée. L'Éternel a fait oublier dans Sion jour solennel et sabbat ; et, dans l'indignation de sa colère, il a méprisé roi et sacrificateur.
      7 Le Seigneur a rejeté son autel, il a répudié son sanctuaire ; il a livré en la main de l'ennemi les murs de ses palais ; on a poussé des cris dans la maison de l'Éternel comme au jour d'une fête solennelle.
      8 L'Éternel s'est proposé de détruire la muraille de la fille de Sion ; il a étendu le cordeau, il n'a pas retiré sa main pour cesser de détruire ; et il fait mener deuil au rempart et à la muraille : ils languissent ensemble.
      9 Ses portes sont enfoncées dans la terre ; il a détruit et brisé ses barres ; son roi et ses princes sont parmi les nations ; la loi n'est plus ; ses prophètes aussi ne trouvent pas de vision de la part de l'Éternel.
      10 Les anciens de la fille de Sion sont assis par terre, ils gardent le silence ; ils ont mis de la poussière sur leur tête, ils se sont ceints de sacs ; les vierges de Jérusalem baissent leur tête vers la terre.
      11 Mes yeux se consument dans les larmes, mes entrailles sont agitées, mon foie s'est répandu sur la terre, à cause de la ruine de la fille de mon peuple, parce que les enfants et ceux qui tettent défaillent dans les places de la ville.
      12 Ils disent à leurs mères : Où est le blé et le vin ? -défaillant dans les places de la ville comme des blessés à mort, et rendant l'âme sur le sein de leurs mères.
      13 Quel témoignage t'apporterai-je ? Que comparerai-je à toi, fille de Jérusalem ? Qui est-ce que j'égalerai à toi, afin que je te console, vierge, fille de Sion ? car ta ruine est grande comme la mer : qui te guérira ?
      14 Tes prophètes ont vu pour toi la vanité et la folie, et ils n'ont pas mis à découvert ton iniquité pour détourner ta captivité ; mais ils ont vu pour toi des oracles de vanité et de séduction.
      15 Tous ceux qui passent par le chemin battent des mains sur toi ; ils sifflent et branlent la tête sur la fille de Jérusalem : Est-ce ici la ville dont on disait : La parfaite en beauté, la joie de toute la terre ?
      16 Tous tes ennemis ouvrent la bouche sur toi ; ils sifflent et grincent des dents ; ils disent : Nous les avons engloutis ; oui, c'est ici le jour que nous attendions ! Nous l'avons trouvé, nous l'avons vu !
      17 L'Éternel a fait ce qu'il s'était proposé, il a accompli sa parole qu'il avait commandée dès les jours d'autrefois ; il a renversé et n'a point épargné, et il a fait que l'ennemi s'est réjoui sur toi ; il a élevé la corne de tes adversaires.
      18 Leur coeur a crié au Seigneur. Muraille de la fille de Sion, laisse couler des larmes jour et nuit, comme un torrent ; ne te donne pas de relâche, que la prunelle de tes yeux ne cesse point !
      19 Lève-toi, crie de nuit au commencement des veilles ; répands ton coeur comme de l'eau devant la face du Seigneur. Lève tes mains vers lui pour la vie de tes petits enfants qui défaillent de faim au coin de toutes les rues.
      20 Éternel, et considère à qui tu as fait ainsi ! Les femmes dévoreront-elles leur fruit, les petits enfants dont elles prennent soin ? Tuera-t-on le sacrificateur et le prophète dans le sanctuaire du Seigneur ?
      21 L'enfant et le vieillard sont couchés par terre dans les rues ; mes vierges et mes jeunes hommes sont tombés par l'épée : tu as tué au jour de ta colère, tu as égorgé, tu n'as point épargné !
      22 Tu as convoqué, comme en un jour de fête solennelle, mes terreurs de toutes parts ; et au jour de la colère de l'Éternel, il n'y a eu ni réchappé, ni reste : ceux dont j'avais pris soin et que j'avais élevés, mon ennemi les a consumés.

      Actes 17

      11 Or ceux-ci étaient plus nobles que ceux de Thessalonique ; et ils reçurent la parole avec toute bonne volonté, examinant chaque jour les écritures pour voir si les choses étaient ainsi.

      1 Thessaloniciens 1

      2 Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières,

      1 Thessaloniciens 2

      14 Car vous, frères, vous êtes devenus les imitateurs des assemblées de Dieu qui sont dans la Judée dans le Christ Jésus ; car vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes choses qu'elles aussi ont souffertes de la part des Juifs,

      1 Thessaloniciens 4

      11 et à vous appliquer à vivre paisiblement, à faire vos propres affaires et à travailler de vos propres mains, ainsi que nous vous l'avons ordonné,

      2 Thessaloniciens 1

      1 Paul, et Silvain, et Timothée, à l'assemblée des Thessaloniciens, en Dieu notre Père et dans le Seigneur Jésus Christ :
      2 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ !
      3 Nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères, comme il est juste, parce que votre foi augmente beaucoup et que l'amour de chacun de vous tous,
      4 l'un pour l'autre, abonde, en sorte que nous-mêmes nous nous glorifions de vous dans les assemblées de Dieu au sujet de votre patience et de votre foi dans toutes vos persécutions et dans les tribulations que vous supportez,
      5 lesquelles sont une démonstration du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez estimés dignes du royaume de Dieu pour lequel aussi vous souffrez ;
      6 si du moins c'est une chose juste devant Dieu que de rendre la tribulation à ceux qui vous font subir la tribulation,
      7 et que de vous donner, à vous qui subissez la tribulation, du repos avec nous dans la révélation du Seigneur Jésus du ciel avec les anges de sa puissance,
      8 en flammes de feu, exerçant la vengeance contre ceux qui ne connaissent pas Dieu, et contre ceux qui n'obéissent pas à l'évangile de notre Seigneur Jésus Christ ;
      9 lesquels subiront le châtiment d'une destruction éternelle de devant la présence du Seigneur et de devant la gloire de sa force,
      10 quand il viendra pour être, dans ce jour-là, glorifié dans ses saints et admiré dans tous ceux qui auront cru, car notre témoignage envers vous a été cru.
      11 C'est pour cela que nous prions aussi toujours pour vous, que notre Dieu vous juge dignes de l'appel, et qu'il accomplisse tout le bon plaisir de sa bonté et l'oeuvre de la foi en puissance,
      12 en sorte que le nom de notre Seigneur Jésus Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ.

      2 Thessaloniciens 2

      1 Or nous vous prions, frères, par la venue de notre Seigneur Jésus Christ et par notre rassemblement auprès de lui,
      2 de ne pas vous laisser promptement bouleverser dans vos pensées, ni troubler, ni par esprit, ni par parole, ni par lettre, comme si c'était par nous, comme si le jour du Seigneur était là.
      3 Que personne ne vous séduise en aucune manière, car ce jour-là ne viendra pas que l'apostasie ne soit arrivée auparavant et que l'homme de péché n'ait été révélé, le fils de perdition,
      4 qui s'oppose et s'élève contre tout ce qui est appelé Dieu ou qui est un objet de vénération, en sorte que lui-même s'assiéra au temple de Dieu, se présentant lui-même comme étant Dieu.
      5 Ne vous souvenez-vous pas que, quand j'étais encore auprès de vous, je vous disais ces choses ?
      6 Et maintenant vous savez ce qui retient pour qu'il soit révélé en son propre temps.
      7 Car le mystère d'iniquité opère déjà ; seulement celui qui retient maintenant, le fera jusqu'à ce qu'il soit loin.
      8 Et alors sera révélé l'inique, que le Seigneur Jésus consumera par le souffle de sa bouche et qu'il anéantira par l'apparition de sa venue ;
      9 duquel la venue est selon l'opération de Satan, en toute sorte de miracles et signes et prodiges de mensonge,
      10 et en toute séduction d'injustice pour ceux qui périssent, parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés.
      11 Et à cause de cela, Dieu leur envoie une énergie d'erreur pu qu'ils croient au mensonge,
      12 afin que tous ceux-là soient jugés qui n'ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice.
      13 Mais nous, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, frères aimés du Seigneur, de ce que Dieu vous a choisis dès le commencement pour le salut, dans la sainteté de l'Esprit et la foi de la vérité,
      14 à quoi il vous a appelés par notre évangile, pour que vous obteniez la gloire de notre Seigneur Jésus Christ.
      15 Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les enseignements que vous avez appris soit par parole, soit par notre lettre.
      16 Or notre Seigneur Jésus Christ lui-même, et notre Dieu et Père, qui nous a aimés et nous a donné une consolation éternelle et une bonne espérance par grâce,
      17 veuille consoler vos coeurs et vous affermir en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole.

      2 Thessaloniciens 3

      1 Au reste, frères, priez pour nous, afin que la parole du Seigneur coure et qu'elle soit glorifiée, comme elle l'est aussi chez vous ;
      5 Or que le Seigneur incline vos coeurs à l'amour de Dieu et à la patience du Christ !
      6 Mais nous vous enjoignons, frères, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, de vous retirer de tout frère qui marche dans le désordre, et non pas selon l'enseignement qu'il a reçu de nous.
      9 que nous n'en ayons pas le droit, mais afin de nous donner nous-mêmes à vous pour modèle, pour que vous nous imitiez.
      14 Et si quelqu'un n'obéit pas à notre parole qui vous est adressée dans cette lettre, notez-le et n'ayez pas de commerce avec lui, afin qu'il en ait de la honte ;
      16 Or le Seigneur de paix lui-même vous donne toujours la paix en toute manière. Le Seigneur soit avec vous tous !
      17 La salutation, de la propre main de moi, Paul ; ce qui est le signe dans chaque lettre : ainsi j'écris.
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