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YAHVÉ, JAHVÉ=JÉHOVAH

Définition biblique de Yahvé, Jahvé, Jéhovah :

Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15). 

Sommaire

I. ÉTYMOLOGIE. 

Dieu est désigné dans la Bible par deux noms principaux : Jéhovah et Élohim, ce dernier vocable accompagné généralement d'un adjectif possessif ou d'un complément. Ex : « Je suis Jéhovah, ton Élohim » (Ex 20:2), « l'Élohim de vos pères, l'Élohim d'Abraham, etc. » (Ex 3:15). Élohim est un nom générique ; comme notre mot français dieu, il est applicable à toutes les divinités. Jéhovah est le nom propre du Dieu d'Israël, l'Éternel, révélé dans la Bible. Voir Dieu [les noms de].

Sans vouloir discuter ici le problème de philologie, encore moins chercher à mettre d'accord les multiples théories en présence, nous nous bornerons à remarquer que l'étymologie du vocable Jéhovah ou Yahvé n'est obscure que pour ceux qui refusent à la révélation une part dans l'histoire d'Israël.

En effet, dans Ex 3, qui nous raconte la manifestation de Dieu à Moïse, le verset 14 (E) rattache le nom propre du dieu d'Israël à la racine hâvah, respirer, être animé (forme ancienne de la racine hâyàh, être), tout comme Ge 3:20 (J) rattache le nom d'Eve, la mère des vivants, à la racine khâvâh (=khâyâh, respirer, vivre ou faire vivre).

On est donc amené, par ce groupe de racines qui appartiennent au même tronc, à constater que ce qui différencie le dieu des Hébreux des divinités des religions naturelles c'est qu'il se présente comme le dieu qui est, qui vit, qui agit ; en d'autres termes : le Dieu réel, le seul Dieu. Moïse lui a demandé quel est son nom (Ex 3:13) ; n'oublions jamais que dans la Bible le « nom » (voir ce mot) et la « puissance » sont deux notions étroitement solidaires, voire, à l'occasion, interchangeables.

II. LA RÉVÉLATION A MOÏSE.

Moïse veut savoir d'où le dieu qui se manifeste à lui et qui le charge d'une mission écrasante tient sa puissance. Le dieu répond : du fait que moi j'existe, et que je me révèle le dieu vivant par mon action ; Èheyèh acher Èheyèh = « Je suis celui qui suis » (celui qui peut dire « Je suis » ; Vers. Syn. : Je suis celui qui dit « Je suis » ; Vers, des Rabbins : « Je suis l'Être invariable »). Les LXX traduisent : ho ôn, c-à-d. « Je suis celui qui est », ce qui rend la phrase correcte. Mais il y a ici plus qu'une question de grammaire.

Nous croyons que cette forme étrange : « Je suis celui qui suis », doit, pour livrer tout son sens, être rapprochée de l'expression analogue employée par Jésus lorsque les Juifs lui demandent qui il prétend être : « Avant qu'Abraham fût, je suis » (la grammaire voudrait ici « j'étais »). Ces deux « je suis », présents absolus, élèvent ceux qui les prononcent au-dessus du temps et dans un autre ordre que celui de l'humanité. (L'Apocalypse paraphrase : « Celui qui était, qui est et qui vient », c'est-à-dire Celui qui possède la vie dans sa plénitude et de qui tout ce qui existe la tient, Apo 1:4 Heb 13:8)

Il semble que dans cette expression mystérieuse « Je suis », incompréhensible à tout rationalisme, impénétrable aux recherches de la pure critique historique ou philosophique, Jéhovah et Jésus aient voulu résumer le fondement et la somme de la foi des fidèles au seuil de l'ancienne alliance comme au seuil de la nouvelle. On peut pousser plus avant, et voir dans la formule Ex 3:14 l'affirmation de la liberté de Jéhovah, qui n'a reçu la vie de personne, qui est ce qu'il est de sa propre détermination. Et par la liberté, on atteint à l'immutabilité ; Jéhovah, du fait de son absolue indépendance, demeure toujours libre de faire ce qu'il veut, c'est-à-dire de rester conséquent avec soi-même. A ce titre, on a bien fait de rapprocher Ex 3:14 de Ex 33:19 : « Je fais grâce à qui je fais grâce. »

Mais lorsqu'on invoque, comme on le fait quelquefois aujourd'hui, la similitude de ces deux tournures hébraïques pour en conclure que Jéhovah s'est dérobé quand Moïse lui a demandé son nom, et qu'il s'est borné à répondre énigmatiquement : « Je suis ce que je suis », on se met dans l'impossibilité de résoudre le problème religieux de l'Ancien Testament. Du même coup, on sort de la logique des textes ici rassemblés. Sans doute l'expression de Ex 3:14 est elliptique, et l'on pourra toujours se servir d'elle pour échafauder, en ne voulant connaître que le terrain grammatical, des hypothèses d'ailleurs réfutées par tout l'ensemble du jéhovisme ; mais déjà la fin du verset, v. 14b, éclaire suffisamment l'obscurité de v. 14a, lorsque Dieu ajoute pour calmer les appréhensions de Moïse : « Tu répondras ainsi aux enfants d'Israël : C'est « Je suis » qui m'a envoyé vers vous. » Au verset 15 le texte porte : « Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras aux enfants d'Israël : C'est « Jéhovah » (JHVH)... qui m'a envoyé vers vous. » Donc Jéhovah = « Je suis ».

Le dieu qui se révèle et se nomme Jéhovah a bien pour caractère propre de pouvoir dire : « Je suis » ; il se présente comme le dieu qui se distingue en ceci des autres Élohim, qu'il a la vie en soi-même (cf. Jn 5:26 1:4) et qu'il existe réellement avec toutes les prérogatives de la divinité ; d'un mot, il est Dieu.

On comprend sans peine qu'à cette révélation, à ce contact divin, Moïse ait été épouvanté, qu'il ait cherché d'abord dans sa petitesse à se dégager de l'étreinte, puis qu'il soit entré résolument appuyé sur Dieu dans la carrière, unique au monde, à laquelle Jéhovah l'appelait. Par contre, si Jéhovah a répondu par une fin de non recevoir : « Je suis ce que je suis », comment expliquer que dans cette mystification Moise ait puisé le courage d'aller affronter son peuple et trouvé le fondement de la religion qui devra transformer l'humanité en lui rendant Dieu, que depuis la chute elle cherchait à tâtons ?

Aussi bien, l'ensemble des textes bibliques où Jéhovah parle à travers l'histoire hébraïque s'en référera toujours à la manifestation inaugurale et reprendra sous de multiples formes l'expression de Dieu vivant (No 14:28, De 5:26,1Sa 17:36,2Ro 2:2 5:16, Eze 20:31 33:11, Ps 36:10, cf. De 5:26, Jos 3:10, Jer 23:36, etc. ; on jure par le Dieu « vivant » : est-il formule de serment plus redoutable pour les coupables et pour les hypocrites que la formule : Jéhovah vit ? Jer 4:2 5:2, etc.), jusqu'au moment où la lumière décisive poindra du sommet de la prophétie avec les oracles qui foudroyent les Élohim, chez Jérémie et dans Ésaïe 41-44 :

Jéhovah est le vrai Élohim ;

Il est l'Elohim vivant..

Ils disparaîtront, ces Elohim

Qui n'ont fait ni les cieux, ni la terre.

(Jer 10:10)

Plaidez votre cause, dit Jéhovah...

Dites ce qui arrivera plus tard,

Que nous sachions si vous êtes des Elohim

Oui, faites quelque chose de bien ou de mal !

Que nous le voyions !

Voici, vous n'êtes rien du tout,

Et votre oeuvre, c'est le néant !

Tous, ils ne sont rien ;

Leurs oeuvres n'existent pas,

Leurs idoles ne sont qu'un vain souffle.

(Esa 41:21)

Ils reculeront ; ils rougiront de honte,

Ceux qui se fient aux idoles,

Qui disent aux images de fonte :

Vous êtes nos Elohim !

(Esa 42:17)

Ainsi parle Jéhovah, roi d'Israël et son Rédempteur :

Je suis le premier et le dernier ;

Et hors de moi, il n'y a point d'Élohim.

(Esa 44:6)

III. LES ELOHIM.

Les Élohim, dont les prophètes éclairés par la révélation de Jéhovah dénoncent la pure inanité, ont pourtant, dans les premières étapes de la foi humaine, joué, en tant que notion, un rôle providentiel. Ils ont marqué les humbles commencements de la religion retrouvée. Ils ont été l'amorce qui a permis à Dieu de reprendre contact avec les hommes en dehors de toute magie, et de dire à Abraham : « Je serai ton Élohim. »

En effet, c'est dans cette notion des Élohim que l'humanité séparée de son Père céleste (voir Chute), et livrée à ses expériences sur le terrain qu'elle a librement choisi, avait manifesté sa conversion première, qui consiste à vouloir un dieu. Produit de l'imagination de l'homme et des intuitions de son coeur, l'Elohim est la projection sur le plan divin des conditions d'existence et des aspirations d'ici-bas.

Il faut à toute société humaine un chef, un protecteur : l'Elohim, représenté par une idole ( « Fais-nous des dieux qui marchent devant nous », Ex 32:1), est le céleste patron qui veille sur ses adorateurs depuis la région mystérieuse et redoutable de l'au-delà (voir Hénothéisme). Toutes les religions naturelles par lesquelles on adore les Élohim se ressemblent dans leurs cultes calqués sur les moeurs des cours terrestres : comme le roi--le terrestre Élohim--a son palais, son trône, ses cortèges de dignitaires, ses courtisans qui le flattent par des dons et l'exaltent par des louanges, l'Elohim--roi céleste--a son temple, son autel, ses processions, ses prêtres, ses sacrifices, ses litanies.

Jéhovah entre dans l'histoire sous la forme d'un Élohim. Prenant pour levier moral la soif de vivre qui tourmente les hommes, il s'offre à Abraham comme l'Élohim puissant pour protéger, puis il se révèle à Moïse comme le Dieu de l'alternative : le bien et la vie, ou le mal et la mort (De 30:15 et suivants) ; enfin il entreprend par les prophètes l'éducation du peuple élu, s'attachant siècle après siècle à dégager de la religion des dévotions extérieures et des rites magiques la religion de la conscience. Dieu unique et créateur, Jéhovah est le Dieu saint et sanctifiant qui ne recherche pas les cérémonies, les sacrifices (Ps 50:7 et suivants), et qui les tient pour rien, les regarde même comme offensants (Esa 1, Mic 6 etc.), s'ils ne sont pas l'expression de la piété du coeur et du culte en esprit. Sa religion, toute morale et spirituelle, a trouvé son complet épanouissement dans la révélation de Jésus-Christ.

Yahvisme, jahvisme =jéhovisme. Terme de théologie biblique désignant la doctrine du Dieu unique, vivant et saint, enseignée par Moïse, par les prophètes, et vécue par Jésus-Christ. Voir Prophète. Le jéhovisme, par ses révélations religieuses et par ses exigences éthiques, se distingue de l'élohisme où l'adorateur, qu'il soit juif ou paien, se préoccupe non du service moral de son Dieu, mais des moyens extérieurs par lesquels il pourra se le rendre favorable. Dans l'élohisme, le dieu est fait à l'image de l'homme ; dans le jéhovisme, c'est l'homme qui est fait à l'image de Dieu.

L'élohisme est particulariste ; le jéhovisme est universaliste (voir Universalisme). L'élohisme est la religion où l'on donne au dieu ; le jéhovisme est la religion où l'on se donne à Dieu. La première asservit, la seconde libère. La Bible n'a pas spéculé sur ces différences, et elle emploie indifféremment, pour indiquer le vrai Dieu, les vocables « Élohim d'Israël » ou « Jéhovah ». Mais dans la pratique, on y trouve fort bien opposées les deux tendances que nous rattachons ici aux deux noms de la divinité : le nom commun à tous les peuples et le nom révélé au peuple élu. Les prophètes (cf. De 4:7,9, Esa 1 à Esa 20, Esa 29:13 58:3,7, etc.) et Jésus (Mt 6 et Mt 7, Mr 7:1,23, etc.) n'ont cessé de combattre la notion élohiste de la religion, notion formaliste, ritualiste, qui multiplie les dévotions, mais élude le changement du coeur. Il serait aisé de faire voir que ces deux notions de la religion se retrouvent dans l'Église chrétienne et sont de siècle en siècle à l'origine de ses intimes conflits.

Yahviste, jahviste =jéhoviste. 1 ° Terme de critique biblique désignant l'auteur de la principale source de l'histoire sainte : J (voir Sources). 2° Tout croyant qui pratique le jéhovisme et dont la religion se résume dans l'obéissance à la volonté de Jéhovah. C'est parmi les jéhovistes que se sont recrutés les premiers disciples de Jésus, et que se recruteront toujours, dans les multitudes de l'Église, les imitateurs de Jésus-Christ. Alex. W.

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      Genèse 3

      20 L’homme donna à sa femme le nom d’Ève : car elle a été la mère de tous les vivants.

      Exode 3

      1 Moïse faisait paître le troupeau de Jéthro, son beau-père, sacrificateur de Madian ; il mena le troupeau au-delà du désert et se rendit à la montagne de Dieu, à Horeb.
      2 L’Ange de l’Éternel lui apparut dans une flamme de feu, au milieu d’un buisson. (Moïse) regarda, et voici que le buisson était tout en feu, mais que le buisson ne se consumait point.
      3 Moïse dit : Je vais faire un détour pour voir quel est ce spectacle extraordinaire, et pourquoi le buisson ne brûle pas.
      4 L’Éternel vit qu’il faisait un détour pour voir ; et Dieu l’appela de l’intérieur du buisson et dit : Moïse ! Moïse ! Il répondit : Me voici !
      5 (Dieu) dit : N’approche pas d’ici, ôte tes sandales de tes pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est une terre sainte.
      6 Et il ajouta : C’est moi le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses regards vers Dieu.
      7 L’Éternel dit : J’ai bien vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu son cri à cause de ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.
      8 Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays découlant de lait et de miel, dans la région (où habitent) les Cananéens, les Hittites, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Yebousiens.
      9 Maintenant le cri des Israélites est venu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens.
      10 Maintenant, va, je t’envoie vers le Pharaon ; fais sortir d’Égypte mon peuple, les Israélites.
      11 Moïse dit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers le Pharaon et pour faire sortir d’Égypte les Israélites ?
      12 Dieu dit : Je suis avec toi ; et voici quel sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne.
      13 Moïse dit à Dieu : J’irai donc vers les Israélites et je leur dirai : le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous. Mais, s’ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ?
      14 Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux Israélites : (Celui qui s’appelle) “ “Je suis”” m’a envoyé vers vous.
      15 Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux Israélites : l’Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. Voilà mon nom pour l’éternité, voilà comment je veux être invoqué de générations en générations.
      16 Va, rassemble les anciens d’Israël et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères, m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a dit : Je vous ai vraiment visités, (j’ai vu) ce qu’on vous fait en Égypte
      17 et j’ai dit : Je vous ferai monter de l’Égypte, où vous êtes dans la misère, vers le pays des Cananéens, des Hittites, des Amoréens, des Phéréziens, des Héviens et des Yebousiens, dans un pays découlant de lait et de miel.
      18 Ils écouteront ta voix, et tu iras, toi et les anciens d’Israël, auprès du roi d’Égypte, et vous lui direz : L’Éternel, le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous. Maintenant, accorde nous de faire trois journées de marche dans le désert, pour offrir des sacrifices à l’Éternel, notre Dieu.
      19 Je sais que le roi d’Égypte ne vous permettra pas d’aller, pas même sous l’emprise d’une main puissante.
      20 J’étendrai ma main et je frapperai l’Égypte par toutes sortes de miracles que je ferai au milieu d’elle. Après quoi, il vous laissera partir.
      21 Je ferai en sorte que ce peuple obtienne la faveur des Égyptiens, et quand vous partirez, vous ne partirez pas (les mains) vides.
      22 Chaque femme demandera à sa voisine et à celle qui séjourne dans sa maison des objets d’argent, des objets d’or et des vêtements, que vous mettrez sur vos fils et vos filles, et vous enlèverez cela aux Égyptiens.

      Exode 20

      2 Je suis l’Éternel, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.

      Exode 32

      1 Le peuple vit que Moïse tardait à descendre de la montagne ; alors le peuple s’assembla autour d’Aaron et lui dit : Lève-toi, fais-nous des dieux qui marchent devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons pas ce qui lui est arrivé.

      Exode 33

      19 (L’Éternel) répondit : Je ferai passer devant ta face toute ma bonté et je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et j’ai compassion de qui j’ai compassion.

      Lévitique 1

      14 Si son oblation à l’Éternel est un holocauste d’oiseaux, il offrira des tourterelles ou des jeunes pigeons.

      Nombres 14

      28 Dis-leur : Je suis vivant ! – oracle de l’Éternel –, je vous traiterai certainement selon ce que vous avez dit à mes oreilles.

      Josué 3

      10 Josué dit : A ceci vous reconnaîtrez que le Dieu vivant est au milieu de vous et qu’il dépossédera vraiment devant vous les Cananéens, les Hittites, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Yebousiens.

      1 Samuel 17

      36 C’est ainsi que ton serviteur a frappé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a lancé un défi aux troupes du Dieu vivant.

      Psaumes 36

      10 Car auprès de toi est la source de la vie ; Par ta lumière nous voyons la lumière.

      Psaumes 50

      7 Écoute, mon peuple ! et je parlerai, Israël ! et je témoignerai contre toi. Je suis Dieu, ton Dieu.

      Esaïe 1

      1 Vision d’Ésaïe, fils d’Amots sur Juda et Jérusalem, qu’il eut au temps d’Ozias, de Yotam, d’Ahaz, d’Ézéchias, rois de Juda.
      2 Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car l’Éternel parle. J’ai éduqué et j’ai élevé des fils, Mais ils se sont révoltés contre moi.
      3 Le bœuf connaît son possesseur, Et l’âne la crêche de ses maîtres ; Israël ne connaît (rien), Mon peuple ne comprend pas.
      4 Malheur à la nation pécheresse, Au peuple chargé de fautes, A la race des malfaiteurs, Aux fils corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, Ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière...
      5 Où donc vous frapper encore Quand vous multipliez vos rébellions ? La tête entière est malade, Et tout le cœur souffrant.
      6 De la plante du pied jusqu’à la tête, Rien n’est en bon état ; Blessures, contusions, plaies vives N’ont été ni pansées, ni bandées, Ni adoucies par l’huile.
      7 Votre pays est désolé ! Vos villes sont consumées par le feu, Des étrangers dévorent votre sol devant vous. C’est une désolation comme un bouleversement (causé par) des étrangers.
      8 Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée !
      9 Sans l’Éternel des armées Qui nous a conservé un faible reste, Nous serions comme Sodome, Nous ressemblerions à Gomorrhe !
      10 Écoutez la parole de l’Éternel, Chefs de Sodome ! Prête l’oreille à la loi de notre Dieu, Peuple de Gomorrhe !
      11 Qu’ai-je à faire de la multitude de vos sacrifices ? Dit l’Éternel. Je suis rassasié des holocaustes de béliers Et de la graisse des veaux ; Je ne prends pas plaisir Au sang des taureaux, des agneaux et des boucs.
      12 Quand vous venez vous présenter devant moi, Qui vous demande de fouler mes parvis ?
      13 Cessez d’apporter de vaines offrandes : L’encens me fait horreur ; Quant aux nouvelles lunes, aux sabbats et aux assemblées, Je ne puis (voir) le crime avec les solennités.
      14 Je hais vos nouvelles lunes et vos fêtes ; Elles me sont à charge ; Je suis las de les supporter.
      15 Quand vous étendez vos mains, Je détourne de vous mes yeux ; Quand bien même vous multipliez les prières, Je n’écoute pas : Vos mains sont pleines de sang.
      16 Lavez-vous, purifiez-vous, Otez de ma vue la méchanceté de vos actions, Cessez (de faire) le mal.
      17 Apprenez à faire le bien, Recherchez le droit, Ramenez l’oppresseur dans le bon chemin, Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve.
      18 Venez donc et plaidons Dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, Ils deviendront blancs comme la neige ; S’ils sont rouges comme l’écarlate, Ils deviendront comme de la laine.
      19 Si vous vous décidez pour l’obéissance, Vous mangerez les meilleures productions du pays ;
      20 Mais si vous refusez, si vous êtes rebelles, Vous serez dévorés par l’épée, Car la bouche de l’Éternel a parlé.
      21 Quoi donc ! la cité fidèle Est devenue une prostituée ! Elle était remplie de droiture, La justice y séjournait, Et maintenant ce sont des assassins !
      22 Ton argent s’est changé en scories, Ton vin a été coupé d’eau.
      23 Tes chefs sont rebelles Et complices des voleurs, Tous aiment les présents Et courent après les récompenses ; Ils ne font pas droit à l’orphelin, Et la cause de la veuve ne les préoccupe pas.
      24 C’est pourquoi, – oracle du Seigneur, L’Éternel des armées, Le Puissant d’Israël –, Ah ! je tirerai satisfaction de mes adversaires, Et je me vengerai de mes ennemis.
      25 J’étendrai de nouveau ma main sur toi, Je passerai au creuset tes scories, comme avec de la potasse, Et j’enlèverai toutes tes parcelles de plomb.
      26 Je ferai revenir tes juges Tels qu’ils étaient autrefois, Et tes conseillers tels qu’ils étaient au début. Après cela, on t’appellera Ville de la justice, Cité fidèle.
      27 Sion sera rachetée par le droit, Et ceux qui se convertiront par la justice.
      28 Mais le désastre (atteindra) Tous ensemble rebelles et pécheurs, Ceux qui abandonnent l’Éternel périront.
      29 Alors on aura honte des térébinthes, Objets de vos désirs, Et vous rougirez des jardins Que vous vous êtes choisis ;
      30 Car vous serez comme un térébinthe Au feuillage flétri, Comme un jardin qui n’a pas d’eau.
      31 Le puissant sera comme de l’étoupe, Et son œuvre comme une étincelle ; Ils brûleront tous deux ensemble, Il n’y aura personne pour éteindre.

      Esaïe 20

      1 L’année de son arrivée à Asdod, le Tartân envoyé par Sargon, roi d’Assyrie, combattit Asdod et s’en empara.
      2 C’était l’époque où l’Éternel avait parlé par l’intermédiaire d’Ésaïe, fils d’Amots. Il avait dit : Va, détache le sac de tes reins et ôte tes sandales de tes pieds. Il fit ainsi, marcha nu et déchaussé.
      3 L’Éternel dit : De même que mon serviteur Ésaïe a marché nu et déchaussé, ce sera pour trois ans un signe et un présage pour l’Égypte et pour l’Éthiopie –
      4 de même le roi d’Assyrie emmènera les captifs égyptiens et les déportés éthiopiens, les jeunes et les vieux, nus et déchaussés et le dos dévêtu, honte pour l’Égypte !
      5 Ainsi ils seront dans l’effroi et la honte à cause de l’Éthiopie, leur espoir, et de l’Égypte, leur parure ;
      6 les habitants de cette côte diront en ce jour : Voilà bien notre espoir, notre refuge pour être secourus, pour être délivrés du roi d’Assyrie ! Comment échapperons-nous ?

      Esaïe 29

      13 Le Seigneur dit : Ainsi quand ce peuple s’approche (de moi), Il me glorifie de la bouche et des lèvres ; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu’il a de moi N’est qu’un commandement de tradition humaine.

      Esaïe 41

      1 Îles, faites silence pour m’écouter ! Que les peuples renouvellent leur force, Qu’ils avancent et qu’ils parlent ! Comparaissons ensemble pour le jugement.
      2 Qui a suscité de l’orient Celui que la justice appelle à sa suite ? Qui lui a livré les nations Et assujetti des rois ? Son épée les réduit en poussière Et son arc en un chaume qui s’éparpille !
      3 Il les poursuit, il passe sans être atteint, Ses pieds ne touchent pas le sol.
      4 Qui a fait et exécuté (ces choses) ? C’est celui qui convoque Les générations dès le commencement, Moi l’Éternel qui suis le premier Et qui serai encore avec les derniers.
      5 Les îles le voient et sont dans la crainte. Les extrémités de la terre tremblent : Ils s’approchent, ils viennent.
      6 Ils s’aident l’un l’autre, Et chacun dit à son frère : Courage !
      7 L’artisan encourage le fondateur ; Celui qui polit au marteau (Encourage) celui qui frappe sur l’enclume ; Il dit de la soudure : Elle est bonne ! Et il fixe (l’idole) avec des clous, Pour qu’elle ne branle pas.
      8 Mais toi, Israël, mon serviteur, Jacob, que j’ai choisi, Race d’Abraham, mon ami !
      9 Toi, que j’ai saisi des extrémités de la terre Et que j’ai appelé de ses confins, A qui j’ai dit : Tu es mon serviteur, Je te choisis Et ne te rejette pas !
      10 Sois sans crainte, Car je suis avec toi ; N’ouvre pas des yeux inquiets, Car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite victorieuse.
      11 Voici qu’ils seront couverts de honte et de confusion, Tous ceux qui sont irrités contre toi ; Ils seront réduits à rien, ils périront, Ceux qui disputent contre toi.
      12 Tu les chercheras et ne les trouveras plus, Ceux qui te suscitaient querelle ; Ils seront réduits à rien, au néant, Ceux qui te faisaient la guerre.
      13 Car je suis l’Éternel, ton Dieu, Qui saisit ta main, Qui te dis : Sois sans crainte, Je viens à ton secours.
      14 Sois sans crainte, vermisseau de Jacob, Faibles mortels d’Israël ; Je viens à ton secours, – Oracle de l’Éternel, Ton rédempteur, le Saint d’Israël.
      15 Voici que je fais de toi Un traîneau aigu, tout neuf, Garni de pointes ; Tu écraseras, tu broieras les montagnes Et tu rendras les collines semblables à de la menue paille,
      16 Tu les vanneras, Le vent les emportera, Et un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, Tu te glorifieras dans le Saint d’Israël.
      17 Les malheureux et les pauvres Cherchent de l’eau, et il n’y en a point ; Leur langue est desséchée par la soif. Moi, l’Éternel, je les exaucerai ; (Moi), le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
      18 Je ferai jaillir des fleuves sur les dunes Et des sources au milieu des vallées ; Je changerai le désert en étang Et la terre aride en courants d’eau ;
      19 Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, Le myrte et l’olivier ; Je placerai dans la steppe Le cyprès, l’orme et le buis, tous ensemble ;
      20 Afin qu’ils voient, qu’ils reconnaissent, Qu’ils observent et comprennent ensemble Que la main de l’Éternel a fait ces choses, Que le Saint d’Israël les a créées.
      21 Présentez votre cause, Dit l’Éternel ; Produisez vos preuves, Dit le roi de Jacob.
      22 Qu’ils les produisent. Et qu’ils nous annoncent Ce qui doit arriver. Les événements du début, Déclarez-nous ce qu’ils ont été, Et nous y prêterons attention Pour en connaître la suite ; Ou bien, faites-nous entendre l’avenir.
      23 Annoncez les événements derniers, Et nous saurons que vous êtes des dieux ; Faites seulement quelque chose de bien ou de mal, Pour que nous ouvrions les yeux Et qu’ensemble nous le voyions.
      24 Voici : vous êtes moins que rien, Et votre œuvre est moins connue que le néant ; C’est une horreur que de vous choisir.
      25 Je l’ai suscité du nord, Et il est venu de l’orient, Il invoque mon nom ; Il piétine les dirigeants comme de la boue, Comme de l’argile que foule un potier.
      26 Qui l’a annoncé dès le commencement, Pour que nous le reconnaissions, Et (longtemps) d’avance, Pour que nous disions : C’est juste ? Nul ne l’annonce, Nul ne le fait entendre Et personne n’entend vos paroles.
      27 Le premier (arrivé) à Sion (dit) : Voici, les voici ! A Jérusalem, je donne un messager de bonheur.
      28 Je regarde, et il n’y a personne, Personne parmi eux qui donne un avis Et qui puisse répondre quelque chose si je l’interroge.
      29 Voici qu’ils ne sont tous qu’un rien, Leurs œuvres ne sont que néant, Leurs idoles du vent et du vide.

      Esaïe 42

      1 Voici mon serviteur auquel je tiens fermement, Mon élu, en qui mon âme se complaît. J’ai mis mon Esprit sur lui ; Il révélera le droit aux nations.
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