Thiebault Geyer - Un bon barbecue
Face à l'echec, nos erreurs, notre culpabilité, une destinée qui semble brisée comment réagir ? Nous verrons l'histoire de Pierre …
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(Le mot de brasier ne se lit ailleurs dans le N. T. que dans l'évangile de Jean 18.18)
Mais faut-il, avec beaucoup d'interprètes, voir, dans ce fait assez simple un miracle ?
Les uns nous disent que Jésus avait créé le brasier et les aliments ; d'autres, qu'ils avaient été préparés par des anges. Puis au miracle, on ajoute l'allégorie : ces mets préparés sont, pour les uns, une image de la sainte cène ; pour d'autres, le symbole des grâces par lesquelles le Seigneur restaure et fortifie les siens qui travaillent dans son règne ; pour d'autres encore, un emblème du banquet céleste, promis aux bienheureux.
Dès qu'on s'écarte du texte on tombe dans l'arbitraire, en perdant de vue le fait historique. Ce que veut Jésus c'est, l'évangéliste nous l'a dit, (verset 1) se manifester à ses disciples, les convaincre complètement de sa résurrection ; et, pour cela, il entre avec eux dans des relations personnelles, dont la plus directe est d'avoir avec eux un repas, précisément comme il l'avait fait deux fois déjà ; (Luc 24.30,42) et tout cela en vue de l'important entretien qui suivra. (verset 15)
Quant aux éléments de ce repas, le texte ne nous dit point d'où ils provenaient mais était-il difficile de se procurer du poisson et du pain sur les bords d'un lac où il y avait toujours des pêcheurs ?
Les aliments préparés ne suffisant pas pour les huit personnes qui devaient prendre part au repas, (comparez verset 2) Jésus ordonne simplement aux disciples d'apporter de ces poissons qu'ils venaient de prendre.
Ne peut-on pas conclure avec M. Weiss que cet ordre donné par Jésus exclut le caractère miraculeux et symbolique attribué par quelques interprètes à ce repas ?