Au commencement était la Parole
Jean 1.1–3 : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle …
Christ apparaît à Ses disciples. (Jean 21:1-14)
Son discours avec Pierre. (Jean 21:15-19)
La déclaration de Christ, à propos de Jean. (Jean 21:20-24)
Conclusion. (Jean 21:25)
Il était encore un peu tôt, pour les disciples, d’entamer leur ministère. Ils devaient d’abord se concerter afin de ne pas être un fardeau pour leur entourage. Christ se fait connaître à Son peuple quand ce dernier est vraiment conscient de sa propre incapacité. Jésus connaît les besoins temporels des Siens, Il promet non seulement d’offrir pleinement Sa Grâce suffisante, mais aussi, une nourriture spirituelle appropriée !
La Providence divine s'exerce dans les moindres détails de notre vie ; ceux qui reconnaissent Dieu dans toutes leurs voies sont vraiment heureux. Quant aux humbles, à ceux qui s’appliquent dans leur devoir, à ceux qui sont patients, ils seront couronnés, même si leurs œuvres ici-bas sont entravées. Ils bénéficient parfois d’une vie relativement longue, de façon à voir leurs affaires prospérer, après les diverses luttes en ce monde. Tout est bénéfique si l'on observe les ordonnances de Christ ; comme ce texte en témoigne, il faut « lancer le filet sur le côté droit du bateau » !
Jésus se manifeste aux Siens, en accomplissant pour eux des actes que personne d’autre que Lui ne saurait faire, des actes que personne ne pourrait même envisager ! Le Seigneur prend soin de ceux qui Lui consacrent tout, Il ne veut pas qu'ils manquent de quoi que ce soit. Ses dernières volontés ici-bas furent de remémorer aux disciples les bénédictions qu’ils reçurent, comme celles de partager le pain tous ensemble avec Lui.
Le disciple que Jésus aimait fut le premier à s’exclamer : « c'est le Seigneur » ! Jean était resté le plus proche de son Maître lors de Sa souffrance, il a été aussi le premier à Le reconnaître. Pierre, de son côté, était le plus zélé, il rejoignit Christ le premier.
Les dispensations des dons divins sont vraiment variées ! Que de différences peut-on rencontrer entre les divers croyants, quant à leur manière d'honorer Christ ! Ce Dernier les accepte cependant tous !
D'autres disciples continuèrent à remonter leur filet dans le bateau, pour apporter le poisson à la côte : de telles personnes ne doivent pas être blâmées pour leur matérialisme ; là où elles se trouvent, elles servent Christ tout aussi réellement que les autres. Le Seigneur Jésus disposait encore de provisions pour Ses disciples. Il est inutile de nous demander d'où cela provenait : soyons simplement heureux pour tous les soins que Christ manifestait à l’égard de Ses disciples.
Bien qu'il y ait eu tant de grands poissons péchés, aucun ne fut perdu et les filets ne furent pas endommagés. Le « filet spirituel » de l'évangile a entouré des multitudes, il est cependant doté d’une solidité à toute épreuve pour amener les âmes à Dieu !
Ne soyons pas surpris de voir notre sincérité remise en question, quand nous elle a été ébranlée par nos actes. Chaque souvenir des péchés passés, même pardonnés, réactive la peine d'un véritable repentant.
Soucieux d'intégrité, Pierre fit solennellement appel à Christ, Celui qui connait tout, même les pensées secrètes du cœur. Il est bénéfique de voir nos chutes et nos erreurs nous pousser à l’humilité et à la vigilance. La véracité de notre amour envers le Seigneur doit être éprouvée de temps en temps ; il nous appartient alors de rester sincère avec nous-mêmes, en adressant une prière fervente à Dieu, et en nous examinant, de façon à voir si nous sommes capables de supporter cet examen.
Personne ne peut être apte à nourrir spirituellement les brebis et les agneaux de Christ s'il n'aime pas le bon Berger plus que tout. Quelle que soit la manière d’entrer dans l’au delà, un enfant de Dieu doit Le glorifier, lors de ce « passage » ; notre consécration ultime, n'est-elle pas de mourir pour le Seigneur, pour Sa Parole ?
Christ désire que Ses disciples s’appliquent à accomplir leur devoir, sans chercher, par curiosité, à connaître les événements futurs, que ces derniers les concernent ou non. Nous avons tendance à nous inquiéter rapidement au sujet de problèmes mineurs. Les affaires des autres ne nous concernent pas, nous ne devons pas nous en mêler ; consacrons nous plutôt à notre travail, l’esprit en paix.
On se pose beaucoup de questions au sujet de Dieu et du monde invisible ; nous avons tendance à nous demander : « qu'en sera-t-il de nous » ? Si nous nous appliquons à faire notre devoir convenablement, tout en suivant Christ, nous n’aurons pas le cœur, ni ne trouverons le temps de nous préoccuper de ce qui ne nous appartient pas.
Combien sont fragiles toutes les traditions de ce monde ! Puissions-nous interpréter correctement l'Écriture : Son évidence se démontre dans une grande mesure par Elle-même, Elle est la Lumière !
Il est facile de commettre des erreurs dans l’interprétation des paroles de Christ. Cependant Son langage est le canal le plus sûr pour manifester la Vérité ; ce sont Ses paroles que le Saint-Esprit enseigne, 1Corinthiens 2:13.
Ceux qui contestent en permanence les directives de ce monde, devraient plutôt chercher à se soumettre aux ordonnances qu’offre l'Écriture, et essayer à s'aimer les uns les autres !
Beaucoup de sujets mentionnés dans l’Écriture ne sont que survolés et rapidement oubliés ; de nombreux autres passages sont matière à de vaines polémiques... Nous pouvons, cependant, attendre avec impatience la joie que nous aurons dans le ciel, quand nous connaîtrons davantage d’informations relatives à la vie de Jésus ici-bas, quant à la conduite de Sa Providence et de Sa Grâce à l’égard des Siens : puisse cela nous rendre heureux !
Le contenu de la Parole a été rédigé pour que nous puissions croire que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu et que par Lui, en Son Nom, nous avons la vie, Jean 20:31 !
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Il faut remarquer le verbe au présent, rend témoignage (grec témoigne), faisant un contraste frappant avec cet autre verbe à l'aoriste : les a écrites.
Le premier montre que Jean vivait encore, le second certifie que, non seulement Jean 21, mais tout l'évangile a cet apôtre pour auteur : c'est lui qui a écrit ces choses.
En effet, cette attestation est beaucoup trop solennelle pour ne s'appliquer qu'aux quelques récits de l'appendice. Ainsi en jugent la plupart des exégètes.
On comprend dès lors de quel poids est cette solennelle déclaration de la vérité du témoignage que notre évangéliste a laissé à l'Eglise chrétienne pour tous les temps, en écrivant ce livre.
- Mais on a soulevé, au sujet de ce verset, une question qui est résolue en deux sens divers : qui rend ce témoignage à la vérité de notre évangile ? Plusieurs éminents interprètes (Tholuck, Brückner, Luthardt MM. Weiss, Godet) l'attribuent aux anciens de l'Eglise d'Ephèse qui entouraient l'apôtre et qui auraient été chargés par lui de publier et de répandre son évangile.
Cette opinion se fonde d'abord sur ce verbe au pluriel : nous savons, qui ne se retrouve pas ailleurs dans notre évangile et qui indique une pluralité dans ceux qui rendent ce témoignage ; elle se fonde, ensuite, sur une tradition très ancienne conservée par des Pères de l'Eglise et consignée dans le fragment de Muratori et selon laquelle Jean écrivit son évangile à la demande de ces mêmes anciens, auxquels il confia ensuite le soin de le publier.
Nous aurions donc ici leur important témoignage, le plus ancien de tous ceux qui confirment l'authenticité de notre évangile.
D'autres interprètes, frappés de la ressemblance de cette attestation et de l'affirmation Jean 19.35, (comparez 3Jean 1.12) soutiennent qu'elle est de Jean lui-même. (Ainsi Hengstenberg, Lange, Meyer et d'autres.)
S'il en est ainsi, nous aurions dans ce verset la confirmation par l'évangéliste du témoignage consigné au Jean 19.35, et la conclusion de tout son livre, qu'il aurait ajoutée après l'avoir achevé, à la conclusion précédente. (Jean 20.30)
De ces deux suppositions la première nous paraît cependant la mieux fondée.