227 - alethesvrai, réel authentique amour de la vérité, parler avec vérité, sincère
846 - autoslui-même, elle-même, eux-mêmes il, elle le même
1125 - graphoécrire, avec référence à la forme des lettres aligner ou former des lettres sur une …
1492 - eidovoir percevoir avec les yeux apercevoir par n'importe quel sens remarquer, discerner, découvrir voir tourner …
2076 - estitroisième personne du singulier du verbe « être »
2532 - kaiet, aussi, même, en effet, mais
3101 - mathetesun étudiant, un élève, un disciple
3140 - martureoêtre un témoin, porter témoignage, c.à.d affirmer ce que l'on a vu ou entendu ou …
3141 - marturiaun témoignage rôle affecté aux prophètes de témoigner en ce qui concerne les événements futurs …
3588 - hoce, cet, ces, etc.
3754 - hotique, parce que, puisque
3778 - houtosce, cet, cette, ces ...
4012 - periautour, concernant, à cause de, parce que, près de, ...
5023 - tautaces
5130 - toutonde celui-ci
5660Temps - Aoriste 5777 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 714
5723Temps - Présent 5774 Voix - Active 5784 Mode - Participe 5796 Nombre - 2549
5748Temps - Présent 5774 Voix - Pas de Voix indiquée 5799 Mode - Indicatif 5791 …
5758Temps - Parfait 5778 Voix - Active 5784 Mode - Indicatif 5791 Nombre - 516
Il faut remarquer le verbe au présent, rend témoignage (grec témoigne), faisant un contraste frappant avec cet autre verbe à l'aoriste : les a écrites.
Le premier montre que Jean vivait encore, le second certifie que, non seulement Jean 21, mais tout l'évangile a cet apôtre pour auteur : c'est lui qui a écrit ces choses.
En effet, cette attestation est beaucoup trop solennelle pour ne s'appliquer qu'aux quelques récits de l'appendice. Ainsi en jugent la plupart des exégètes.
On comprend dès lors de quel poids est cette solennelle déclaration de la vérité du témoignage que notre évangéliste a laissé à l'Eglise chrétienne pour tous les temps, en écrivant ce livre.
- Mais on a soulevé, au sujet de ce verset, une question qui est résolue en deux sens divers : qui rend ce témoignage à la vérité de notre évangile ? Plusieurs éminents interprètes (Tholuck, Brückner, Luthardt MM. Weiss, Godet) l'attribuent aux anciens de l'Eglise d'Ephèse qui entouraient l'apôtre et qui auraient été chargés par lui de publier et de répandre son évangile.
Cette opinion se fonde d'abord sur ce verbe au pluriel : nous savons, qui ne se retrouve pas ailleurs dans notre évangile et qui indique une pluralité dans ceux qui rendent ce témoignage ; elle se fonde, ensuite, sur une tradition très ancienne conservée par des Pères de l'Eglise et consignée dans le fragment de Muratori et selon laquelle Jean écrivit son évangile à la demande de ces mêmes anciens, auxquels il confia ensuite le soin de le publier.
Nous aurions donc ici leur important témoignage, le plus ancien de tous ceux qui confirment l'authenticité de notre évangile.
D'autres interprètes, frappés de la ressemblance de cette attestation et de l'affirmation Jean 19.35, (comparez 3Jean 1.12) soutiennent qu'elle est de Jean lui-même. (Ainsi Hengstenberg, Lange, Meyer et d'autres.)
S'il en est ainsi, nous aurions dans ce verset la confirmation par l'évangéliste du témoignage consigné au Jean 19.35, et la conclusion de tout son livre, qu'il aurait ajoutée après l'avoir achevé, à la conclusion précédente. (Jean 20.30)
De ces deux suppositions la première nous paraît cependant la mieux fondée.