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Philippiens 1.1

Paul and Timothy, servants of Jesus Christ; To all the saints in Christ Jesus who are at Philippi, with the overseers and servants :
Nous, Paul et Timothée, nous sommes les serviteurs du Christ Jésus. Nous écrivons à tous ceux qui appartiennent à Dieu grâce au Christ Jésus, à leurs responsables et à leurs diacres, et qui se trouvent tous à Philippes.
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    • Marc 13

      Jean 12

      Actes 1

      Actes 6

      1

      L'institution des diacres. (Actes 6:1-7)
      Étienne faussement accusé de blasphème. (Actes 6:8-15)

      Jusqu’à présent, les disciples étaient d'accord en tout ; cela a souvent été remarqué, et cette attitude les honore ; mais désormais, leur nombre augmentait et certains « murmures » commencèrent à surgir. La Parole de Dieu était suffisamment vaste pour accaparer toutes leurs pensées, leurs soucis et leur temps.

      Nous pouvons voir dans ce texte, que les personnes sélectionnées pour faire le service devaient être dûment qualifiées. Elles devaient posséder les dons et les grâces qu’apporte le Saint-Esprit, éléments essentiels pour gérer dignement ce genre de tâche ; ce devait être des hommes loyaux, détestant la cupidité.

      Tous ceux qui sont employés au service de l'église doivent être Recommandés, par les prières, à la Grâce divine. Les disciples bénirent ces hommes au Nom du Seigneur. La Parole et la Grâce de Dieu sont vraiment magnifiées lorsque l’on voit que ceux qui agissent par leur intermédiaire étaient précédemment les moindres dans l’église.

      Actes 9

      Actes 16

      1

      Paul prend Timothée comme assistant. (Actes 16:1-5)
      Paul continue son ministère en Macédoine. La conversion de Lydie. (Actes 16:6-15)
      Un esprit mauvais est chassé. Paul et Silas sont châtiés et emprisonnés. (Actes 16:16-24)
      La conversion du geôlier, à Philippes. (Actes 16:25-34)
      Paul et Silas sont relâchés. (Actes 16:35-40)

      Il est bon que les églises recherchent l’aide des jeunes serviteurs de Dieu, semblables à Timothée. Mais quand les hommes ne veulent se soumettre à aucune autorité ni aucune règle de conduite, tous les prémices du tempérament chrétien semblent être absents ; en de tels cas, il y a de bonnes raisons de croire que les doctrines et les préceptes de l’Évangile aient des difficultés à être semés.

      Les ordonnances établies par les anciens et les apôtres de Jérusalem disaient de mettre de côté la loi de cérémonie ainsi que ses ordonnances charnelles ; les croyants furent ainsi affermis dans la foi chrétienne, celle-ci indiquant un nouveau « chemin spirituel » pour le service du Seigneur, convenant à la fois à la sainteté de Dieu et à la nature humaine.

      C'est ainsi que l'église croissait en nombre chaque jour !

      Actes 20

      28 Si le Saint-Esprit a établi des serviteurs de Dieu, en tant que surveillants et bergers du troupeau (l’assemblée), ils doivent servir le Seigneur en toute confiance. De leur côté, ces ministres de l’Évangile doivent bien considérer à quel point leur Maître s’est soucié de bien constituer ce troupeau, qui est maintenant à leur charge. Christ a construit l'église avec Son propre sang. Bien qu’ayant revêtu l’apparence humaine, Il a, par ce sang, scellé de manière intime, l'union entre les deux natures : la corruptible et la divine ; c’était en fait véritablement le sang de Dieu car il provenait de Celui qui est Dieu Lui-même ! Cet état de fait a revêtu Christ d’une dignité et d’une valeur permettant de payer la rançon pour les iniquités des croyants, tout en les conduisant sur le chemin de la sanctification.

      Paul rappelle aux anciens d’Éphèse, toute l’affection et toute l’inquiétude qu’il ressentait pour eux. En fait, ils étaient soucieux pour leur avenir spirituel. L’apôtre les invite ensuite à lever les yeux vers Dieu, avec foi, il les recommande à la Parole de Sa Grâce, qui allait être, non seulement le fondement de leur espérance et la source de leur joie, mais aussi leur règle de conduite.

      Les chrétiens les plus avancés spirituellement sont vraiment capables de progresser, en se basant sur la Parole et la Grâce. Ceux qui ne se sont pas repentis de leurs fautes et ne sont donc pas sanctifiés par le Seigneur, ne peuvent être les bienvenus devant le Dieu trois fois Saint, et ne peuvent pas bénéficier des avantages célestes, à l’inverse de tous ceux qui sont nés de nouveau, et sur qui l'Image de Dieu est renouvelée, par Son pouvoir tout-puissant et par la Vérité éternelle.

      Paul recommande aux frères qu’il allait quitter, de ne pas rechercher à tout prix les attraits de ce monde ; ils devaient savoir compter sur l'aide du Seigneur pour les conduire ici-bas. En annonçant qu’il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir, l’apôtre voulait montrer que même sous une apparente difficulté de mise en pratique, cette vérité, annoncée par le Maître, était vraiment actuelle : ces paroles allaient souvent être appliquées par les disciples.

      L'opinion des « enfants de ce monde » est contraire à l’enseignement de ce dernier texte : ils ne cherchent pas à donner, sauf s'ils comptent obtenir du profit en retour ; seul l’appât du gain les motive. Christ nous annonce le bonheur qui résulte du don de soi, un bonheur excellent ! Cette attitude nous rapproche de l’image divine : Dieu donne à tous et n’a besoin de personne ; le Seigneur Jésus, est venu ici-bas pour faire le bien. Puisse cet état d’esprit, qui était en Lui, demeurer en nous également !

      Lorsque des amis se séparent, il est bon qu’ils prient ensemble. Ceux qui s'exhortent de la sorte et qui prient les uns pour les autres, peuvent connaître des moments de tristesse, mais ils doivent se réconforter par l’assurance qu’ils se rencontreront un jour devant le trône divin, pour ne plus jamais se quitter ! Quelle consolation pour ces disciples, de savoir que Christ allait d’une part accompagner Paul, tout en restant avec eux !

      Romains 1

      1

      En écrivant aux Romains, l'apôtre semblait vouloir adresser, par son enseignement, des éléments de réponse aux incrédules, tout en instruisant les croyants Juifs ; il voulait également affermir la foi des chrétiens et convertir les païens idolâtres ; de plus, l’écrivain désirait souligner l’égalité des « Gentils » et des Juifs, en ce qui concerne leur condition religieuse et leur place dans la faveur divine.

      Ces buts multiples sont présentés au lecteur, par le biais d’oppositions et de divers raisonnements, tant avec les Juifs, (incrédules ou non), qu’avec les « Gentils ».

      Le chemin de l'acceptation d'un pécheur par Dieu, c'est-à-dire Sa justification, simplement par la Grâce, est clairement affirmé au travers de la foi en la Justice de Christ, sans distinction de nations. Cette doctrine se distingue des objections soulevées par les chrétiens judaïques, partisans de créer des critères d'accession au salut, par un mélange de la loi et de l'Évangile, et pour priver les païens de toute participation aux bénédictions apportées par le Messie. Dans la conclusion de l’épitre, l’auteur incite à la sainteté, par le biais de nombreuses exhortations pratiques.

      * La mission de l'apôtre. (Romains 1:1-7) Il prie pour les saints à Rome, et désire les rencontrer. (Romains 1:8-15) Le chemin de l'Évangile et de la justification par la foi, tant pour les Juifs que pour les Gentils. (Romains 1:16,17) Les péchés des Gentils sont révélés. (Romains 1:18-32)

      Romains 1:1-7 La doctrine enseignée par l'apôtre Paul expose l'accomplissement des promesses faites par les prophètes : il s’agit en fait de Jésus-Christ, le Sauveur, le Messie promis, de la descendance de David, par sa nature humaine, mais déclaré Fils de Dieu, par le pouvoir Divin qui Le ressuscita des morts. La profession chrétienne n’est pas constituée d’une connaissance théorique des Écritures, ni d’un simple consentement à une idéologie, encore moins de vaines discussions, mais uniquement d'obéissance. Seuls ceux qui sont amenés à l'obéissance de la foi peuvent prétendre « appartenir à Jésus-Christ.

      Nous pouvons voir dans ce texte : 1- Le privilège des chrétiens : ils sont les bien-aimés de Dieu, et sont membres du « corps spirituel », lui aussi bien-aimé. 2- Le devoir des chrétiens : ils doivent être saints, (ils sont en effet appelés à le devenir).

      Au début de cette épitre, l'apôtre Paul salue les « bienaimés qui sont à Rome », leur souhaitant la Grâce pour sanctifier leur âme, et la Paix pour consoler leur cœur ; ces deux bénédictions émanent de la Miséricorde divine, du Père, réconcilié avec tous les croyants, par le biais du Seigneur Jésus-Christ !

      1 Corinthiens 1

      1

      L'église de Corinthe ne comportait que quelques Juifs, les païens (les gentils) étaient plus nombreux ; l'apôtre Paul devait lutter contre la superstition des uns et la conduite coupable des autres.

      La paix de cette église était compromise par de faux docteurs, qui sapaient l'influence de l'apôtre. Deux groupes se sont ainsi formés : l’un, qui s'opposait fermement aux cérémonies juives, et l'autre qui se plaisait dans les excès, contraires à l'Évangile, en particulier, le luxe, avec tous les déviations qui l’entouraient.

      Cette épître a été écrite pour réprimander toute conduite désordonnée, dont on avait informé l'apôtre, et pour que ce dernier donne, à la demande des Corinthiens, des conseils relatifs à quelques points particuliers.

      Ainsi le but était double : 1 - Appliquer les remèdes relatifs aux désordres et abus qui prédominaient dans cette église. 2 - Donner des réponses satisfaisantes à tous les points pour lesquels son avis avait été demandé.

      L'adresse et la douceur chrétienne des écrits de l'apôtre, accompagnées en même temps de fermeté, pour s'opposer directement aux erreurs et à la mauvaise conduite des Corinthiens, sont ici vraiment remarquables. Il affirme la Vérité et la volonté de Dieu sur divers points, avec une grande éloquence, et un style varié.

      * Salutations et actions de grâces. (1 Corinthiens 1:1-9) Exhortation à l'amour fraternel ; reproches au sujet des divisions dans l’église. (1 Corinthiens 1:10-16) La doctrine du Sauveur crucifié met en avant la Gloire de Dieu, (1 Corinthiens 1:17-25) et la faiblesse de la créature, devant Lui. (1 Corinthiens 1:26-31)

      1 Corinthiens 1:1-9 Tous les chrétiens, par leur baptême, témoignent de leur consécration et de leur dévouement à Christ ; ils reçoivent tous l’obligation impérative de rechercher leur sanctification.

      Dans l’église, nous trouvons tous ceux qui sont sanctifiés en Jésus-Christ, et qui sont appelés à être des « saints » ; ils se réfèrent à Christ, Celui que Dieu a manifesté dans la chair, pour l’obtention du salut de tous ! Ils Le reconnaissent et Lui obéissent, en tant que Sauveur et Seigneur. Ces rachetés forment un groupe qui exclut toute âme incrédule au message du salut.

      Les chrétiens se distinguent des profanes et des athées, parce qu'ils ne peuvent vivre sans la prière ; ils se distinguent des Juifs et des païens (des gentils), en ce qu'ils invoquent le Nom de Christ.

      Observez dans ce texte, la répétition de ces termes : « notre Seigneur Jésus-Christ ». L’apôtre semble ne pas craindre de les redire, ni d’exagérer tout honneur dû à son Seigneur. À tous ceux qui invoquent Jésus-Christ, l'apôtre présente ses salutations habituelles, demandant à leur égard, la Miséricorde, la Grâce et la paix réconfortantes de Dieu, en Jésus-Christ.

      Les pécheurs ne peuvent pas obtenir la paix de Dieu, si ce n'est par l’intermédiaire de Christ. Paul rend grâces pour la conversion des chrétiens de Corinthe, et leur foi dans le Seigneur ; cette grâce leur a été accordée par Jésus-Christ. Ils ont été enrichis par Lui et ont reçu tous les dons spirituels.

      L’apôtre mentionne le témoignage et la connaissance spirituelle des Corinthiens. Là où Dieu a accordé ces dons, Il a en même temps donné une grande capacité pour les mettre en pratique. Ces dons venaient du Saint-Esprit, pour montrer leur puissance aux apôtres.

      Ceux qui attendent la venue de notre Seigneur Jésus-Christ, seront gardés par ce Dernier, jusqu'à l’enlèvement de l’église ; ils seront alors trouvés innocents, transformés par la Grâce, riche et gratuite.

      Quelle gloire peut-on trouver dans une telle espérance, dans un tel privilège ? Être gardé du pouvoir de corruption et des tentations de Satan, par la Puissance de Christ !

      1 Corinthiens 16

      10 Timothée était là pour accomplir l'œuvre du Seigneur : le fait de lui causer de la peine équivalait à chagriner le Saint-Esprit ; en le méprisant, les Corinthiens risquaient de mépriser également Celui qui l'avait envoyé...

      Ceux qui accomplissent l'œuvre du Seigneur, doivent être ménagés et traités avec respect. Les fidèles serviteurs de Dieu n’éprouvent aucune jalousie mutuelle, il leur appartient de souligner la bonne réputation de leurs confrères, en exposant leurs compétences dans le ministère du Seigneur.

      2 Corinthiens 1

      1

      La deuxième épître aux Corinthiens a probablement été écrite un an après la première. Son contenu est de toute évidence étroitement lié à celui de la précédente.

      La manière avec laquelle la première lettre de Paul a été reçue, est particulièrement remarquable : elle poussait l'apôtre à témoigner prioritairement sa gratitude envers Dieu, ce qui le libérait quelque peu de ses différents devoirs envers les Corinthiens. Beaucoup, parmi ces derniers, avaient montré des signes de repentir et avaient corrigé leur conduite, alors que d'autres suivaient encore leurs faux docteurs ; comme l'apôtre tardait à les visiter, renonçant à les traiter avec sévérité, ils l'accusaient alors de légèreté, lui imputant une conduite instable. Ils avaient également tendance à le mépriser, le trouvant à la fois arrogant et sévère, et ne recherchant qu’une vaine gloire.

      Dans cette épître, comme dans la précédente, nous trouvons la même affection ardente, envers les disciples de Corinthe, la même hardiesse pour les réprimander et le même zèle pour l'honneur de l'Évangile. Les six premiers chapitres sont principalement orientés sur la pratique ; les autres mentionnent davantage l'état de l'église de Corinthe, et contiennent beaucoup de règles d'application générale.

      * L'apôtre bénit Dieu pour le réconfort et la délivrance, face à ses différents problèmes. (\\# 1-11\\) Il professe son intégrité envers ses compagnons d'œuvre. (2 Corinthiens 1:12-14) Il donne les raisons pour lesquelles il n'a pu venir chez eux. (#\\15-24\\)

      2 Corinthiens 1:1-11 Dans ce texte, nous sommes encouragés à nous approcher résolument du trône céleste, afin de pouvoir obtenir la Miséricorde divine, et trouver ainsi la Grâce qui nous aidera au moment opportun.

      Le Seigneur est capable d’accorder Sa Paix à toute conscience troublée, et de supprimer les diverses passions qui ravagent l'âme. C'est Lui qui accorde ces bénédictions, comme un Père, envers Sa famille rachetée. Celui qui annonce : « ne permets pas à ton cœur de se troubler » est véritablement notre Sauveur !

      Tous les réconforts spirituels proviennent de Dieu, même les plus subtils sont EN Lui. Il délivre Sa Paix à l’âme, en accordant la rémission des péchés ; Il la console par l'influence du Saint-Esprit et par les richesses de Sa Miséricorde et de Sa Grâce. Le Seigneur est capable de réconforter les cœurs brisés, de guérir les blessures les plus douloureuses, Il sait également redonner espoir et joie à ceux qui connaissent les plus grands chagrins.

      Les faveurs que Dieu nous accorde, doivent non seulement nous rendre heureux, mais elles doivent être également profitables aux autres. Il envoie de simples réconforts, tels que la confiance dans le ministère spirituel de Ses serviteurs. Quand nous sommes confrontés ici-bas au plus grand désespoir, nous pouvons alors nous tourner vers Dieu, le Seul qui puisse nous sauver de la mort.

      L’espérance et la confiance des Corinthiens n'étaient pas vaines ; il en est de même pour ceux qui éprouvent de la honte pour leur péché et qui s'appuient sur le Seigneur pour être pardonnés. Les expériences spirituelles encouragent la foi et l'espoir, elles nous placent dans l'obligation de nous confier en Dieu, quant à notre avenir.

      Nous devons non seulement intercéder par la prière, en faveur d’une personne, mais également louer le Seigneur et Lui adresser des actions de grâce, en tenant des propos à notre prochain, qui lui soient bénéfiques. Un tel amour et une telle miséricorde envers les autres ne pourront concourir en final qu’au bien de tous !

      Ephésiens 1

      1

      Cette épître a été écrite lorsque Paul était prisonnier à Rome. Il semble que le but de ce livre soit de fortifier les Éphésiens dans la foi en Christ, en soulignant la grandeur de l’Amour de Dieu, la dignité et l'excellence de Christ, ce qui ne pouvait qu’affermir leur esprit, quant au scandale de la croix.

      L’apôtre révèle aux Éphésiens qu'ils ont été sauvés par grâce ; bien qu'étant jadis misérables, ils avaient désormais les mêmes privilèges que les Juifs. Il les encourage à persévérer dans leur vocation chrétienne, et les invite à « marcher » d'une manière digne de leur profession de foi, décrivant fidèlement les devoirs inhérents à la piété, envers leur entourage, comme dans leur vie privée.

      * Salutation, et description des bénédictions spirituelles, préparées dans l'élection éternelle de Dieu, et acquises par le sang de Christ. (Ephésiens 1:1-8) Ces bénédictions se concrétisent dans la vocation spirituelle des Juifs, comme dans celle des Païens qui croient. (Ephésiens 1:9-14) L'apôtre remercie Dieu pour leur foi et leur amour ; il prie pour l’affermissement de leurs connaissances et l’espérance de « l'héritage céleste », par l'œuvre puissante que Dieu opère en eux. (Ephésiens 1:15-23)

      Ephésiens 1:1,2 Tous les chrétiens doivent être des « saints » ; s'ils ne parviennent pas à cet état ici-bas, ils ne le seront jamais devant la gloire du trône céleste.

      Ceux qui ne placent pas réellement leur confiance en Christ, n’ayant de ce fait qu’une relation spirituelle limitée avec leur Seigneur, ne peuvent être de véritables « saints ». Quand on mentionne la Grâce, il faut bien comprendre ce que représente l'Amour gratuit et immérité de Dieu, avec les bénédictions qui proviennent de l'Esprit ; quand on parle de la Paix que nous accorde le Seigneur, on inclut tous les soutiens qu’apporte la Providence, spirituels et matériels.

      Il n'y a aucune Paix sans la Grâce. Aucune des deux ne peut provenir autrement que de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ ; ceux qui pratiquent une piété vraiment fervente ont besoin de nourriture « fraîche », provenant des grâces de l'Esprit, ils désirent grandir spirituellement !

      15 Dieu nous a accordé de nombreuses bénédictions spirituelles en Son Fils, le Seigneur Jésus ; mais Il exige que nous les Lui demandions par la prière. Même les chrétiens les plus fervents ont besoin de prier dans ce sens : nous devons nous soucier du bien-être de nos frères dans le Seigneur et prier pour eux.

      Même les véritables croyants ont grandement besoin de la Sagesse céleste. Même le chrétien le plus fervent hésite parfois à se placer sous le joug du Seigneur, alors qu'il n'y aurait pas d'autre solution pour son âme, pour trouver le repos. Pour un modeste plaisir, ne renonçons-nous pas souvent à la Paix que Jésus nous offre ? Si nous nous disputions moins, si nous cherchions à prier davantage avec les autres et pour les autres, nous devrions voir quotidiennement l'espérance de notre vocation spirituelle et la richesse de la gloire Divine de notre héritage céleste !

      Nous devons désirer avec ardeur la puissance de la Grâce de Dieu, afin que « l'œuvre de la foi » puisse croître en notre âme. Il est difficile d'amener une personne à croire totalement en Christ, à tout « miser » sur Lui, et à baser son espérance de vie éternelle sur Sa justice. Nul autre pouvoir que celui du Tout-puissant ne peut initier cette œuvre en nous.

      Il est signifié dans ce texte que Christ est le Sauveur, Celui qui pourvoit aux nécessités de ceux qui placent leur confiance en Lui. Il accorde toutes Ses bénédictions, dans une grande abondance. En étant « participants » de Christ, nous sommes remplis de la plénitude de la Grâce et de Sa Gloire. Comment peut-on chercher la justice hors de Jésus-Christ ?

      Ce texte nous enseigne à venir à Christ. Si nous connaissions le résultat de notre « appel », et toutes les bénédictions que nous pouvons trouver en Lui, nous nous approcherions certainement plus rapidement pour en bénéficier !

      Lorsque nous ressentons notre faiblesse et le pouvoir de nos ennemis, nous percevons davantage la grandeur et la puissance qui résident dans chez le croyant qui est engagé dans la voie da la sanctification. Cette pensée nous contraindra, par amour pour notre Rédempteur, à vivre à Sa Gloire !

      Philippiens 1

      1

      Les Philippiens manifestèrent un intérêt très profond pour l'apôtre Paul.

      L'ensemble de cette épître a pour but d’affermir la foi des chrétiens de Philippes, de les encourager à marcher en conformité avec l'Évangile, de les avertir du danger que représentaient les professeurs du judaïsme, et d'exprimer de la gratitude pour leur générosité chrétienne.

      Cette épître est la seule, parmi celles écrites par l’apôtre Paul, dans laquelle on ne trouve aucun réel reproche. Une recommandation et une confiance totales, de la part de Paul envers les Philippiens, se retrouvent dans chaque partie de cette lettre ; ces derniers sont l'objet d'une affection particulière, que tout lecteur attentif peut percevoir.

      * L'apôtre, par la prière, exprime sa gratitude, pour l’œuvre fructueuse de la Grâce, opérée chez les Philippiens. (Philippiens 1:1-7) Il leur exprime son affection, et prie pour eux. (Philippiens 1:8-11) Il les fortifie afin qu'ils ne soient pas abattus par ses propres souffrances. (Philippiens 1:12-20) Paul, dans sa vie, comme par sa mort, se préparait à glorifier Christ. (Philippiens 1:21-26) Exhortations au zèle et à la constance à professer l'Évangile. (Philippiens 1:27-30)

      Philippiens 1:1-7 Le grand honneur des serviteurs de Dieu les plus éminents, est d'être à la disposition de ce Dernier.

      Ceux qui ne vivent pas véritablement dans la sainteté ici-bas, ne seront jamais des saints dans le ciel. Hors de Christ, les saints les meilleurs ne sont que des pécheurs, incapables de se présenter dignement devant Dieu.

      Il n'y a pas de paix sans la Grâce. La paix intérieure est l’objet d'une faveur divine. La Grâce et la Paix du cœur ne proviennent que de Dieu, notre Père : Il est la source et l'origine de toutes nos bénédictions !

      L'apôtre n'a pas constaté à Philippes tout le résultat qu'il escomptait trouver ; il ne vit en particulier que peu de fruits relatifs à son précédent travail ; cependant, la joie émane de lui, au souvenir de cette église.

      Nous devons remercier notre Dieu pour les grâces et les consolations qu’Il nous adresse et pour les dons qui nous sont offerts par nos frères spirituels : lorsque nous recevons de tels bienfaits, Dieu en reçoit toute la gloire !

      L'œuvre de la Grâce ne sera jamais achevée tant que Jésus-Christ ne sera pas réapparu ici-bas. Nous pouvons avoir confiance que Dieu accomplira toujours Son œuvre merveilleuse dans chaque âme, là où la régénération a déjà vraiment commencé à opérer ; ne plaçons pas notre confiance dans les vaines apparences extérieures, basons-nous plutôt sur ce qui mène à la sainteté.

      Ceux qui, dans leur ministère spirituel, bénéficient de nombreux bienfaits, réjouissent le cœur de ceux qui les ont amenés au Seigneur. Le fait de souffrir ensemble, pour la cause de Dieu, resserre les liens mutuels.

      Colossiens 1

      1

      Cette épître a été envoyée à cause de difficultés qui se sont élevées parmi les Colossiens, probablement à cause de faux docteurs, ce dont ils ont informé l'apôtre. Le but de l'épître est de montrer que toute l'espérance de la rédemption de l'homme est fondée sur Christ, en lui seul se trouve toute la plénitude, les perfections, et la suffisance. Les Colossiens sont mis en garde contre les manières des professeurs judaïsants, et aussi contre les notions de sagesse charnelle, contre les inventions et traditions humaines, comme non compatibles avec une pleine confiance en Christ. Dans les deux premiers chapitres l'apôtre leur dit ce qu'ils doivent croire, et dans les deux derniers ce qu'ils doivent faire; c'est la doctrine de la foi, et les préceptes de la vie pour le salut. * L'apôtre Paul salue les Colossiens, et bénit Dieu pour leur foi, leur amour, et leur espérance. (Colossiens 1:1-8) Il prie pour leur fertilité dans la connaissance spirituelle. (Colossiens 1:9-14) Il donne une vue glorieuse de Christ. (Colossiens 1:15-23) Et définit ses propres travaux, comme apôtre des Païens. (Colossiens 1:24-29)

      Tous les vrais chrétiens sont des frères l'un pour l'autre. La fidélité court à travers chaque caractère et relation de la vie chrétienne. La foi, l'espérance, et l'amour, sont les trois grâces principales de la vie chrétienne, et les matières les plus appropriées pour la prière et les actions de grâces. Le plus nous fixons nos espoirs sur la récompense dans l'autre monde, le plus libre nous sommes de faire le bien avec notre trésor terrestre. Un héritage a été mis en réserve pour les Colossiens, et nul ennemi ne peut les en priver. L'évangile est la parole de vérité, et nous pouvons faire reposer nos âmes sur lui. Et tous ceux qui entendent la parole de l'évangile, doivent apporter le fruit de l'évangile, y obéir, et avoir leurs principes et leurs vies en accord avec cet évangile. L'amour du monde s'élève, soit dans des vues d'intérêt, soit de ressemblance de manières; c'est un amour charnel, qui vient de l'appétit pour les plaisirs. Á cela, quelque chose de corrompu, égoïste, et vil est toujours attaché. Mais l'amour chrétien provient du Saint-Esprit, et il est plein de sainteté.

      1 Thessaloniciens 1

      1

      Cette épître est considérée généralement comme celle qui a été la première, écrite par l’apôtre Paul. L'occasion semble en avoir été le compte-rendu positif de la fermeté de l'église à Thessalonique, quant à sa foi en l'Évangile. Cette épître manifeste l'affection et la confiance, de l’apôtre envers les Thessaloniciens ; elle insiste davantage, par rapport à d’autres épîtres, sur la pratique de la piété et la consolation qui en découle (avec toutefois moins d’enseignement de doctrine.)

      La foi, l'amour, et la patience des Thessaloniciens, sont les signes évidents de leur « élection », manifestée dans la puissance avec laquelle l'Évangile est parvenu jusqu’à eux. (1 Thessaloniciens 1:1-5)
      Les effets puissants et exemplaires de l’Évangile agissent sur leur cœur et leur vie. (1 Thessaloniciens 1:6-10)

      Puisque toute bénédiction provient du ciel, nulle autre ne peut être espérée de la part des pécheurs, sauf quand elle est « agréée » par Dieu, en Christ.

      Les meilleures bénédictions peuvent être attendues de Dieu : Il est notre Père, Christ étant Son Fils. Nous devons prier, non seulement pour nous-même, mais également pour les autres, en nous souvenant d'eux, sans cesse. Quand on rencontre une foi véritable chez un enfant de Dieu, on constate toujours les fruits de cette dernière ; elle affectera à la fois le cœur et la vie de cette personne. La foi travaille avec l’amour : elle se révèle elle-même dans notre amour envers Dieu et notre prochain.

      Partout où se trouve une solide espérance de la vie éternelle, on voit apparaître parallèlement l'exercice de la patience ; cela traduit également une certaine sincérité de cœur dans tous nos actes, quand nous cherchons à être approuvés par Dieu. Nous pouvons reconnaître notre « élection spirituelle », si, non seulement nous témoignons des bénédictions divines, mais si nous ressentons également leur pouvoir dans notre cœur, anéantissant ainsi notre convoitise et nous sevrant du monde, en recherchant tout ce qui concerne le domaine céleste.

      Si l'Esprit divin ne s’associe à la lecture de la Parole de Dieu, Il ne sera pour nous qu’une lettre morte. Les Thessaloniciens ont profité de cette « onction spirituelle » : la puissance du Saint-Esprit. Ils étaient totalement convaincus de la Véracité des Écritures, sans être ébranlés par diverses objections de doctrine, voire des doutes ; ils étaient disposés à tout laisser pour Christ et à tout risquer pour le salut de leur âme, étant assurés d’avoir la vie éternelle, selon la révélation de l'Évangile !

      1 Thessaloniciens 2

      2 Thessaloniciens 1

      1

      La deuxième épître aux Thessaloniciens a été écrite peu de temps après la première. L'apôtre avait entendu dire, suite à quelques commentaires relatifs à sa première lettre, que beaucoup pensaient que la seconde venue de Christ était proche, et que le jour du jugement arriverait du temps de leur vivant...

      Quelques-uns négligeaient leurs devoirs sociaux. Paul leur écrit de nouveau pour corriger leur erreur d’interprétation, cette dernière pouvant restreindre la diffusion de l'Évangile. Il a écrit conformément aux paroles des prophètes de l'Ancien Testament, leur disant que de nombreuses décisions du Très-Haut doivent encore s’accomplir, avant que ne survienne le Jour du Seigneur ; étant persuadé de la véracité de ce futur événement, il souligne son imminence.

      Ce sujet conduit à une remarquable prédiction de certains événements futurs, devant avoir lieu au « temps de l'Église ; » cela renforce l'esprit prophétique que possédait l'apôtre.

      * L'apôtre bénit Dieu pour la croissance de l'amour et de la patience des Thessaloniciens. (2 Thessaloniciens 1:1-4) Il encourage ceux-ci à persévérer, malgré toutes leurs souffrances pour la cause de Christ ; il leur rappelle Sa présence au grand jour du jugement. (2 Thessaloniciens 1:5-12)

      2 Thessaloniciens 1:1-4 Quand on rencontre la Grâce véritable, on ne peut que constater Sa croissance en notre cœur !

      Le chemin du juste (ou du racheté) est comme une lumière brillante, luisant sans cesse et de plus en plus, jusqu'à son épanouissement parfait. Quand la Grâce croît sans cesse, Dieu doit en recevoir toute la gloire. Quand la foi grandit, l'amour abonde : elle ne peut d’ailleurs s’épanouir sans ce dernier. La foi et la patience peuvent être proposées en tant que modèles pour notre prochain, en particulier lorsque les épreuves, permises par Dieu, ainsi que les persécutions des hommes, manifestent la véracité de la Grâce : la patience et la foi, mentionnées par l'apôtre Paul, fortifient les rachetés, en leur permettant de supporter toutes les tribulations !

      1 Timothée 1

      1 Timothée 3

      1

      Les qualifications et la conduite des serviteurs de l'Évangile. (1 Timothée 3:1-7)
      Qualifications des diacres et de leurs épouses. (1 Timothée 3:8-13)
      Le motif de rédaction de ce texte, divers sujets relatifs à l'église. (1 Timothée 3:14-16)

      Si un homme aspire à la fonction pastorale, étant prêt à tout renier en lui-même par amour pour Christ et pour les âmes, et qu'il a été préparé à cet effet, il cherche à se rendre utile dans une bonne œuvre ; cet élan doit être approuvé, pour que cet homme soit qualifié dans cette fonction.

      Un serviteur de Dieu ne doit pas donner la moindre occasion d’être blâmé, de peur que son ministère n’en soit affecté. Il doit être sobre, pondéré, modéré dans toutes ses actions, et dans le réconfort qu’il procure à son troupeau. La sobriété et la vigilance vont de pair dans l'Écriture, elles s'assistent mutuellement. La famille des ministres de l’Évangile doit être un exemple pour toutes celles de son troupeau spirituel.

      Nous devons être vigilants quant à tout accès éventuel d’orgueil ; ce péché, à l’origine, a transformé certains anges en démons...

      Le dirigeant d’église doit avoir bonne réputation parmi son entourage, être irréprochable. Pour encourager de telles personnes, il y a une merveilleuse promesse de Christ, dans la Parole : « voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde, \\# Matthieu 28:20\\. Le Seigneur en effet fortifiera parfaitement Ses serviteurs dans l’exercice de leurs fonctions, Il leur fera traverser les difficultés en les réconfortant, Il récompensera leur fidélité !

      8 Les diacres avaient d'abord comme fonction de répandre la charité au sein de l'église, en gérant également les différents problèmes ; les pasteurs et les évangélistes faisaient partie de cette « équipe ».

      Les diacres bénéficiaient d’une grande confiance de la part de l’assemblée. Ils devaient être des hommes sérieux et prudents. Il n'est pas convenable d’accorder des responsabilités publiques à quelqu'un qui n'a pas prouvé sa capacité à les gérer, avec tous les résultats positifs que l'on attend de lui.

      Tous ceux qui sont en relation avec les serviteurs de Dieu doivent prendre grand soin de marcher comme le recommande l'Évangile de Christ !

      Tite 1

      1

      Cette épître contient principalement des directives adressées à Tite, relatives aux anciens de l'église et à la manière dont il doit instruire l’assemblée ; la dernière partie de cette lettre l'exhorte à se soumettre aux magistrats, à pratiquer de bonnes œuvres, à éviter les vaines discussions et à fuir les hérésies.

      Les instructions que l'apôtre a données dans ce texte sont claires. La religion chrétienne n'a pas été fondée pour répondre à des vues mondaines ou égoïstes, mais pour découvrir la sagesse et la puissance de Dieu !

      L'apôtre salue Tite. (Tite 1:1-8). Les qualifications d'un fidèle pasteur. (Tite 1:5-9) Le mauvais esprit et les vaines pratiques des faux docteurs. (Tite 1:10-16)

      Tite 1:1-4 Ne peuvent être des serviteurs de Dieu, que ceux qui ne sont esclaves, ni du péché, ni de Satan. Toute la vérité de l'Évangile réside dans la piété et l'enseignement de la crainte de Dieu. Le but de l'Évangile est de faire naître dans le cœur du croyant, l'espérance, aussi bien que la foi, afin de détacher son esprit du monde, pour se tourner vers les Cieux.

      Quelle excellence trouve-t-on dans l'Évangile, « l'objet » de la promesse divine, dès le commencement, et combien pouvons-nous remercier Dieu pour le privilège que nous avons de pouvoir en disposer librement !

      « La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu », (Romains 10:17)* ; quiconque est établi et appelé à servir le Seigneur, doit prêcher la Parole.

      La Grâce est la « faveur » gratuite de Dieu, notre adoption. La Grâce et la Miséricorde sont les fruits de la faveur divine, pour le pardon du péché, et la liberté, dans toutes les épreuves du temps présent, et à venir. La paix est le résultat et le fruit de la Miséricorde. Une paix avec Dieu, par le biais de Christ, « notre Paix », une Paix qui réside en notre cœur et avec tous ceux qui nous entourent.

      La Grâce est la source de toutes bénédictions, avec la Miséricorde, la Paix, et tous les biens, en découlent !

      * Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Hébreux 13

      Jacques 1

      1

      L’épître de Jacques est spirituellement l'un des écrits les plus instructifs du Nouveau Testament.

      Cette épître dénonçant principalement les erreurs particulières rencontrées parmi les chrétiens juifs de cette époque, elle n’a pas le même style doctrinal que les autres écrits du Nouveau Testament, mais présente néanmoins un résumé admirable des devoirs pratiques de tout croyant. On y trouve exposées les principales vérités du Christianisme ; si on les observe avec attention, elles sont en accord total avec les formulations de l’apôtre Paul, quant à la Grâce et à la Justification ; ces vérités comportent également de sérieuses exhortations à la patience, à l'espérance, à l'obéissance, à la foi et à l'amour, le tout entrecoupé d'avertissements, de reproches, et d'encouragements, appropriés à la personnalité des destinataires.

      Les vérités exposées dans ce texte sont pleines de sagesse, et doivent être impérativement observées et pratiquées, même de nos jours. On ne trouve en Christ aucune « branche morte », dépourvue de sève ; la foi n'est pas synonyme d’oisiveté ; où que ce soit, des fruits spirituels doivent se révéler dans les œuvres.

      * Comment rester fidèle à Dieu, au temps de l'épreuve ; comment tenir une bonne conduite dans la prospérité, comme dans les circonstances défavorables. (Jacques 1:1-11) Considérer tout mal, comme procédant de nous-même, et tout bien comme provenant de Dieu. (Jacques 1:12-18) Le devoir de veiller contre un tempérament irréfléchi, et de recevoir la Parole de Dieu avec humilité et soumission. (Jacques 1:19-21) Vivre en conformité à ces exhortations. (Jacques 1:22-25) La différence entre les vaines hypocrisies et la véritable piété. (Jacques 1:26,27)

      Jacques 1:1-11 Le christianisme enseigne aux hommes d’être joyeux dans l'adversité : de tels principes proviennent de l'Amour de Dieu ; les différentes épreuves rencontrées dans l’exercice du devoir, nous apporteront des bénédictions, puis contribueront à l’établissement de notre couronne, dans les cieux.

      Prenons soin, au temps d'épreuve, que ce soit la patience, et non la passion, qui nous anime : quoi qu'il soit dit ou fait, que ce soit la patience qui en soit l’origine. Quand l'œuvre de la patience sera accomplie, elle fournira tout ce qui est nécessaire à notre « course » chrétienne et à notre combat spirituel.

      Nous ne devons pas seulement prier pour que disparaisse toute affliction ; prions pour avoir la sagesse et en faire bon usage. Qui n'a pas besoin de sagesse pour le guider dans l’épreuve, à la fois pour apaiser son propre esprit et pour le diriger dans ses affaires ? Ce texte répond à tout découragement, quand nous allons vers Dieu, convaincus de notre propre faiblesse et de notre folie.

      Si quelqu'un pense de la sorte : « c'est peut être le cas pour d'autres, mais j'estime que cela ne me concerne pas », qu'il sache que la Parole contient cette promesse : « à tous ceux qui demandent, il sera donné. » Un esprit simple et clairvoyant, quant à son intérêt spirituel et éternel, résolu fermement à s’investir pour Dieu, grandira en sagesse, malgré les épreuves et les oppositions rencontrées, il continuera avec ferveur dans la dévotion.

      Quand notre foi s’affermit ou vacille, selon les aléas du moment, nos paroles et nos actes manquent de fermeté. Ceci n'expose pas nécessairement les hommes, au mépris du monde, mais de telles voies ne peuvent plaire à Dieu. Une telle condition de vie n'a pas sa pareille pour entraver toute réjouissance spirituelle en Dieu. Certaine personnes de condition modeste, peuvent se réjouir d’être « riches » dans la foi, convaincues d'hériter du Royaume de Dieu ; le riche peut également se réjouir de traverser des conditions difficiles, elle ne peuvent que le conduire sur le chemin de la piété. La richesse du monde se flétrit inéluctablement : que le riche se réjouisse en la Grâce de Dieu, Celui qui peut le garder dans l’humilité ; cette Grâce lui permettra de traverser les épreuves, et lui apprendra à rechercher la paix en Dieu, au lieu des plaisirs éphémères de ce monde.

      1 Pierre 2

      2 Pierre 1

      1

      Cette deuxième épître de Pierre est manifestement la suite de la précédente. L'apôtre, ayant auparavant annoncé aux chrétiens les bénédictions que Dieu leur a réservées, exhorte ceux qui ont reçu ces dons précieux, à s'efforcer de croître dans la Grâce et la sanctification.

      L’apôtre met les chrétiens en garde contre la méchanceté des faux docteurs, des imposteurs et des moqueurs, en réfutant leurs fausses assertions, 2 Pierre 3:1-7 ; il expose pourquoi le grand jour du retour de Christ semble tarder pour certains, en décrivant la gravité de cet événement et ses terribles conséquences ; diverses exhortations sont ensuite données, relatives l'assiduité et la sainteté.

      * Exhortations à bénéficier librement des diverses grâces spirituelles, en plus de celle de la foi. (2 Pierre 1:1-11). L'apôtre pressent son décès. (2 Pierre 1:12-15) Pierre confirme la Vérité de l'Évangile, en ce qui concerne la présence de Christ lors du Jugement. (2 Pierre 1:16-21)

      2 Pierre 1:1-11 La foi unit le croyant à Christ ; elle en fait un être revivifié, elle purifie et transforme son cœur ; chaque croyant sincère est justifié par sa foi, au regard de Dieu. La foi amène la piété, et produit des effets que nulle autre grâce ne peut produire dans l’âme.

      En Christ demeure toute plénitude, le pardon, la Paix, la Grâce, la connaissance, et de nombreux principes spirituels ; tous ces éléments sont accordés par l’intermédiaire du Saint-Esprit. Ces promesses sont faites à ceux qui sont « participants de la nature divine » ; elles nous pousseront à découvrir si nous sommes vraiment « renouvelés » spirituellement en profondeur ; convertissons toutes ces promesses en prières, par la grâce du Saint-Esprit, cette grâce qui transforme et qui purifie l’âme !

      Le croyant doit ajouter de la connaissance à sa vertu, pour croître dans toute la Vérité et la Volonté de Dieu. Nous devons ajouter à cette connaissance la modération, en ce qui concerne les vains attraits de ce monde ; ayons aussi de la patience, et une soumission joyeuse à la Volonté divine. La tribulation affermit la patience, grâce à laquelle nous portons toutes nos calamités et épreuves, en silence et en toute soumission.

      À la patience nous devons ajouter la piété : cette pensée inclut les saintes affections et dispositions que l'on trouve dans la véritable adoration de Dieu ; ayons une tendre affection pour tous nos frères chrétiens ; ils sont en fait enfants du même Père, serviteurs du même Maître, membres de la même famille, voyageurs vers le même pays, héritiers du même héritage.

      En conséquence, les chrétiens doivent œuvrer, afin d’atteindre le but de leur vocation et de leur élection, en croyant et en pratiquant le bien : ils pourront ainsi joindre tous leurs efforts et bénéficier pleinement de la Grâce et de la Miséricorde divines, de Celui qui les soutient et les empêche de chuter.

      Ceux qui se sont appliqués ici-bas dans l'exercice de la piété, connaîtront une entrée triomphante dans le Royaume éternel de Christ ; ils régneront avec Lui pour toujours ; le fait de pratiquer toute bonne œuvre ici-bas nous montre que nous sommes sur le chemin qui mène à l'entrée au ciel !

      Jude 1

      1

      Cette épître de Jude s’adresse à tous les croyants, désormais sous la dispensation de l’Évangile. Son but est de garder les enfants de Dieu, des faux docteurs qui avaient commencé à s'introduire dans l'église de l’époque, répandant de dangereuses doctrines et tentant de rabaisser l’ensemble du Christianisme en une simple croyance nominale, en une « profession » extérieure de l'Évangile.

      Ayant ainsi nié les obligations de sainteté personnelle, ces faux docteurs ont enseigné leurs disciples à vivre de manière coupable, en les flattant en leur faisant espérer la vie éternelle. Cette épître dénonce le caractère vil et la démarche honteuse de ces séducteurs, pour conclure ensuite par divers avertissements, exhortations et conseils aux croyants.

      * L'apôtre exhorte à la fermeté dans la foi. (Jude 1:1-4) La mauvaise influence des faux docteurs, et la punition épouvantable qui leur sera infligée, ainsi qu'à leurs partisans. (Jude 1:5-7) L’affreuse description de ces séducteurs et leur fin déplorable. (Jude 1:8-16) Les croyants sont mis en garde contre l’arrivée de tels trompeurs dans l’église naissante. (Jude 1:17-23) Conclusion de l'épître : doxologie d’encouragement et louanges diverses. (Jude 1:24,25)

      Jude 1:1-4 Les chrétiens sont appelés à demeurer spirituellement « séparés du monde », hors de sa nature et de son esprit mauvais : ils sont appelés à ne pas s’y intégrer, pour se tourner vers une destination plus élevée et meilleure, vers le ciel, pour connaître ce qui est pour l’instant invisible, mais éternel ; les croyants sont appelés à s’éloigner du péché, pour se rapprocher de plus en plus de Christ, ils doivent fuir toute vanité et impureté, pour se tourner vers la droiture et la sainteté : tout cela s’opère par la Grâce divine.

      Si le chrétien est sanctifié et glorifié, tout l'honneur et la gloire en reviennent à Dieu, à Lui seul. Du fait que ce Dernier initie l'œuvre de la Grâce dans le cœur de l’homme, Il le soutient également et le perfectionne dans la sanctification.

      Ne nous fions pas à nous-mêmes, ni dans le potentiel de Grâce déjà acquis, mais en Dieu, en Lui seul. La Miséricorde divine est la source de tout le bien dont nous disposons ou que nous espérons obtenir ; cette Miséricorde est accessible au misérable comme au coupable.

      Conjointement à la Miséricorde, nous trouvons la Paix et l’Amour qui en découlent : d’une part, l'amour de Christ envers nous, mais également, notre amour pour Lui ainsi que notre amour fraternel.

      L'apôtre prie, non seulement que les chrétiens puissent se contenter de peu, mais que leur âme et les églises soient imprégnées de ces pensées. Nul n'est exclu de l’offre et de l’invitation offertes par l’Évangile, sauf les pécheurs qui s’en écartent délibérément. La doctrine de l’Évangile s’applique aux croyants, uniquement à ceux qui désirent s’approcher de Christ. Elle s’adresse aussi bien aux faibles, qu’aux forts. Ceux qui ont reçu la doctrine du salut, doivent combattre pour sa cause, avec ferveur, mais sans débordement.

      Il est mauvais de mentir pour prôner la Vérité ! Il n'est pas bon non plus, de vouloir la défendre par la force. Ceux qui ont reçu la Vérité doivent combattre pour Elle, comme le faisaient les apôtres ; en souffrant avec patience et courage pour Sa cause, sans essayer de combattre ceux ne veulent pas L’admettre, ni partager notre foi.

      Nous devons de tout cœur, surmonter tout ce qui s’oppose à la foi, contrecarrer ceux qui voudraient la corrompre ou la dépraver, même de manière hypocrite, à notre insu. Opposons-nous aux impies invétérés, à ceux qui encouragent à pécher délibérément : ils refusent la Grâce divine qui abonde toujours merveilleusement et restent endurcis devant l'ampleur et la plénitude de la grâce de l'Évangile, dont le but est de délivrer les hommes du péché, pour les amener à Dieu.

      Apocalypse 1

      1

      Le Livre de l'Apocalypse de Jean est constitué principalement de deux parties.

      1. Il relate « les choses qui sont », c'est-à-dire l'état de l'église au temps présent : il contient les lettres de Jean aux sept églises, son récit de l'apparition du Seigneur Jésus, et les directives de ce Dernier, adressées à l'apôtre, pour qu’il mentionne ce qu'il a reçu, Apocalypse 1:9-20. L’Apocalypse contient également des messages (des lettres) adressés aux sept églises d'Asie. Cela fait indubitablement référence à l'état des églises respectives de cette époque, mais on y trouve aussi d’excellents préceptes, des exhortations, des recommandations, des reproches, des promesses et des menaces, tous nécessaires à l’instruction de l'église chrétienne de toute époque.

      2. Ce livre contient ensuite une prophétie sur « les choses qui seront après », et décrit l'état futur de l'église, à partir du temps où l'apôtre a reçu les visions qu'il a ici enregistrées.

      Le rôle de l’Apocalypse est d’améliorer notre spiritualité : il prévient le pécheur insouciant, il indique le chemin du salut à celui qui le recherche avec ferveur, il revivifie le croyant affaibli, il console l'affligé et le chrétien tenté ; de plus, nous pouvons également affirmer qu’il fortifie le martyr pour la cause de Christ, subissant les cruelles persécutions et les souffrances infligées par Satan et ses partisans.

      * L'origine divine, le concept, et l'importance de ce livre. (Apocalypse 1:1-3) L'apôtre Jean salue les sept églises d'Asie. (Apocalypse 1:4-8) Il déclare quand, où et comment, cette « révélation » lui a été donnée. (Apocalypse 1:9-11) La vision, dans laquelle il a vu apparaître Christ. (Apocalypse 1:12-20)

      Apocalypse 1:1-3 Ce livre est la Révélation de Jésus-Christ ; il en est ainsi pour toute la Bible, car en fait, toute révélation provient de Christ, et se rattache à Lui !

      Le principal objet de l’Apocalypse est de nous faire découvrir les desseins divins, en ce qui concerne l'église, avec les nations qui y sont liées, et ce, jusqu'à la fin du monde. Ces événements décrits, auront lieu inéluctablement ; ils doivent d’ailleurs commencer à se dérouler très prochainement !

      Bien que Christ soit Dieu Lui-même, et qu'Il ait la lumière et la vie en Lui, Il se trouve cependant placé, en tant que Médiateur, entre Dieu et l'homme, recevant ainsi des directives du Père. C'est à Lui que nous devons la connaissance de ce que nous pouvons attendre de Dieu, et de ce qu'Il attend de nous.

      Le sujet de cette révélation concerne « les choses qui doivent arriver bientôt ». Sur tous ceux qui lisent ou entendent les paroles de la prophétie, une bénédiction est prononcée. Ceux qui étudient sérieusement la Bible occupent très bien leur temps ! Il n'est pas suffisant que nous la lisions et que nous en entendions la lecture, mais nous devons « garder » ce qui est écrit : dans nos mémoires, dans nos esprits, nos affections et dans la pratique ; nous serons ainsi bénis dans tout ce que nous entreprenons.

      Les mystères et les difficultés inhérents à ce livre sont associés aux découvertes des attributs divins : toutes ces choses sont nécessaires pour sensibiliser l’esprit du lecteur, dans la crainte du Seigneur, et purifier son âme, bien qu'il ne puisse pas discerner immédiatement l’ensemble de la signification prophétique.

      Aucune autre partie de l'Écriture n'énonce plus complètement l'évangile, et ne prévient aussi bien contre le mal du péché.

      Apocalypse 2

      1

      Lettres aux églises d’Asie, comportant des avertissements et des encouragements : à l'église d'Éphèse ; (Apocalypse 2:1-7)
      à l’église de Smyrne ; (Apocalypse 2:8-11)
      à l’église de Pergame ; (Apocalypse 2:12-17)
      à l’église de Thyatire. (Apocalypse 2:18-29)

      Ces assemblées étaient dans des états si différents, quant à la pureté de la doctrine et la ferveur de la piété, que les paroles qui leur sont adressées par Christ, peuvent tout à fait convenir à toutes les autres églises, ainsi qu’à leurs dirigeants.

      Christ connaît et observe l’état de ces assemblées d’Asie : bien qu’étant au ciel, Il est cependant au milieu de Ses églises, ici-bas, observant leurs défauts et leurs besoins.

      L'église d'Éphèse est complimentée pour son assiduité à son devoir. Christ mémorise chaque heure passée par Ses serviteurs, dans l’exercice de leur tâche : ce travail « pour le Seigneur », ne sera pas vain. Il ne suffit pas d’être assidu dans ce ministère : il faut aussi avoir de la patience, à la fois de « supporter », mais aussi « d’attendre ». Bien que nous devions montrer de la douceur de caractère envers tous les hommes, nous devons cependant afficher un certain zèle à condamner leurs iniquités.

      Le péché que reproche Christ à cette église d’Éphèse, n'est pas d'avoir laissé et abandonné l’objet de son amour, mais d'avoir perdu la ferveur qu'elle avait d'abord manifestée. Tel est le reproche que Christ adresse à Son peuple, le voyant devenir négligent et froid envers Lui. Il est certain que cette mention relative à l'abandon, par les chrétiens, de leur premier amour, est un blâme pour ceux qui éprouvent le même sentiment, en toute insouciance, tentant d'excuser leur indifférence et leur manque de zèle à cet égard ; notre Sauveur culpabilise cette insouciance : ces âmes doivent s'en repentir ; elles doivent éprouver de la peine et de la honte, quant à leur déclin spirituel et coupable et le confesser humblement devant Dieu. Ces chrétiens doivent s'efforcer de retrouver leur zèle initial, leur tendresse et leur sérieux dans leur piété ; ils doivent prier avec ferveur, veiller aussi, avec diligence, de la même manière que lorsqu'ils firent leurs « premiers pas » vers Dieu. Si la présence de la Grâce de Christ et l'Esprit sont offensés, ils doivent s’attendre à être attristés.

      Une mention encourageante est néanmoins adressée à l’église d’Éphèse, au sujet de ses qualités. L'indifférence pour la vérité comme pour l'erreur, pour le bien comme pour le mal, peut être faussement appelée de la charité et de la douceur de caractère : c’est une erreur, et cela déplait à Christ.

      La vie chrétienne est une guerre contre le péché, contre Satan, contre le monde et la chair. Nous ne devons jamais céder à nos ennemis spirituels : nous connaîtrons alors un glorieux triomphe et une récompense dans le ciel. Tous ceux qui persévèrent « trouveront » tout en Christ : l'Arbre de vie, la perfection et la confirmation dans la sainteté et le bonheur, non pas ici-bas, mais dans le paradis céleste ! Ces termes ne sont pas fictifs, mais ils proviennent du récit du jardin d'Éden, dénotant les joies pures, satisfaisantes, et éternelles du ciel : nous pouvons les attendre en ce monde, par la foi, dans la communion avec Christ, avec les consolations du Saint-Esprit !

      Croyants, que votre « séjour » ici-bas, soit une véritable lutte : une vie de quiétude vous attend plus tard ; mais dans l’immédiat, la Parole de Dieu ne nous promet aucune tranquillité ni absence de conflits sur cette terre !

      8 Notre Seigneur Jésus est « le Premier », car c'est par Lui que toutes choses ont été faites ; Il était avant toutes choses, avec Dieu, et Il est Dieu lui-même. Il est aussi « le Dernier », car Il sera le Juge de tous. En tant que Premier et Dernier, Celui qui était mort et qui maintenant est vivant, est le Frère et l'Ami du croyant ; Il est riche dans la pauvreté la plus profonde, honorable dans l'humiliation la plus basse, et heureux sous la tribulation la plus lourde, comme l’était l'église de Smyrne.

      Beaucoup de riches ici-bas sont en fait des « pauvres » devant Dieu ; d’autres sont pauvres extérieurement, mais sont riches intérieurement : riches en la foi, en bonnes œuvres, libéraux pour octroyer des privilèges et des dons, et enfin, riches en espérance.

      Quand une âme jouit d’une spiritualité fervente, toute pauvreté extérieure éventuelle peut être très bien supportée ; quand le peuple de Dieu est pauvre en ce monde, mais qu’il dispose d’une bonne conscience envers Christ, ce Dernier fait abonder en eux la richesse spirituelle. Christ nous protège dans les difficultés que nous pouvons devoir subir. Il ne faut pas les appréhender ! Ne vous contentez pas « d'étouffer » toute crainte servile, mais subjuguez-la, en fortifiant votre âme, avec vigueur et courage ! Les problèmes surviennent pour nous éprouver, non pour nous détruire.

      Observez l’authenticité de la récompense, promise au verset Apocalypse 2:10* : « Je te donnerai » ; ces âmes recevront leur récompense de la propre main de Christ. On peut voir également ce qui lui est associé : « une couronne de vie » ; une existence passée au service du Seigneur, ou consacrée pour Sa cause, sera récompensée par une vie bien meilleure, une vie qui sera éternelle !

      La seconde mort est infiniment pire que la première : d’une part dans l’agonie, mais aussi parce qu’elle est éternelle ; il est déjà affreux de mourir, mais rester perpétuellement dans cet état...

      Si un homme est préservé de la seconde mort et de la colère divine, il peut patiemment endurer tout ce qu'il subira ici-bas !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      12 La parole de Dieu est une « épée », capable de tuer à la fois le péché et les pécheurs. Elle est capable de sévir en tous lieux ; le croyant, cependant, ne doit pas avoir peur de cette épée : il ne peut toutefois se placer sous sa protection, sans une entière obéissance à la Parole.

      Du fait que notre Seigneur remarque tous les avantages et les opportunités que nous pouvons avoir dans l’accomplissement de notre devoir, là où nous nous trouvons, Il est parfaitement capable de voir également nos tentations et nos découragements.

      Malgré cette situation d’épreuve, l'église de Pergame n'avait pas renié sa foi, ni par une apostasie manifeste, ni par un rejet du salut offert à la croix. Christ recommande aux membres de cette assemblée, une certaine fermeté, tout en réprouvant leurs échecs et leur culpabilité. Une mauvaise perception de la doctrine de l'évangile et de la liberté chrétienne était à l’origine de l'amertume qui avait provoqué les mauvaises pratiques de cette église.

      Le repentir est un devoir, au sein des assemblées, comme dans le cœur de chacun ; ceux qui ont commis un péché ensemble, doivent se repentir en commun. Nous trouvons dans ce texte une promesse, en faveur de ceux qui sont « vainqueurs ». Les influences et les consolations de l'Esprit de Christ descendent du ciel vers l'âme, en vue de réconforter cette dernière. Tout cela reste caché aux yeux du monde. Le nouveau nom, mentionné au verset Apocalypse 2:17*, est le nom d'adoption de la personne citée : quand le Saint-Esprit révèle Son action dans l'âme du croyant, le nouveau nom de ce dernier et son rôle véritable ici-bas sont alors parfaitement compris !

      *Référence ajoutée par le traducteur pour faciliter la compréhension du texte.

      Apocalypse 19

      Apocalypse 22

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