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    • Exode 12

      27 Alors vous répondrez : C'est le sacrifice de la Pâque à l'Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d'Israël en Égypte, quand il frappa l'Égypte et qu'il préserva nos maisons. Alors le peuple s'inclina et se prosterna.
      28 Et les enfants d'Israël s'en allèrent, et firent comme l'Éternel l'avait commandé à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi.
      29 Et il arriva qu'à minuit l'Éternel frappa tout premier-né dans le pays d'Égypte, depuis le premier-né de Pharaon, assis sur son trône, jusqu'aux premiers-nés des captifs qui étaient dans la prison, et tous les premiers-nés des bêtes.
      30 Et Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Égyptiens ; et il y eut un grand cri en Égypte, car il n'y avait point de maison où il n'y eût un mort.
      31 Il appela donc Moïse et Aaron, de nuit, et leur dit : Levez-vous ; sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël ; allez, servez l'Éternel, comme vous l'avez dit.
      32 Prenez aussi vos brebis et vos boeufs, comme vous l'avez dit ; allez, et bénissez-moi aussi.
      33 Et les Égyptiens pressèrent le peuple, pour le faire vite sortir du pays ; car ils disaient : Nous sommes tous morts !
      34 Le peuple prit donc sa pâte, avant qu'elle fût levée, avec leurs huches liées dans leurs vêtements sur leurs épaules.
      35 Or, les enfants d'Israël avaient fait selon la parole de Moïse, et avaient demandé aux Égyptiens des objets d'argent et d'or, et des vêtements.
      36 Et l'Éternel avait fait trouver grâce au peuple aux yeux des Égyptiens, qui les leur avaient prêtés ; et ils dépouillèrent les Égyptiens.
      37 Et les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Succoth, au nombre d'environ six cent mille hommes de pied, sans les petits enfants.
      38 Un grand nombre d'étrangers montèrent aussi avec eux, ainsi que des brebis et des boeufs, un bétail très considérable.
      39 Et ils firent cuire en gâteaux sans levain la pâte qu'ils avaient emportée d'Égypte, car elle n'était pas levée ; car ils avaient été chassés d'Égypte, sans pouvoir s'attarder, et ils ne s'étaient même préparé aucune provision.
      40 Or, le séjour que les enfants d'Israël firent en Égypte, fut de quatre cent trente ans.
      41 Il arriva donc, au bout de quatre cent trente ans, il arriva, en ce même jour, que toutes les armées de l'Éternel sortirent du pays d'Égypte.
      42 C'est une nuit qu'on doit observer en l'honneur de l'Éternel, pour les avoir retirés du pays d'Égypte. Cette nuit-là doit être observée, en l'honneur de l'Éternel, par tous les enfants d'Israël, d'âge en âge.
      43 Et l'Éternel dit à Moïse et à Aaron : Voici l'ordonnance de la Pâque : Nul étranger n'en mangera.
      44 Quant à tout esclave, homme acquis à prix d'argent, tu le circonciras, et alors il en mangera.
      45 L'habitant étranger et le mercenaire n'en mangeront point.
      46 Elle sera mangée dans une même maison ; tu n'emporteras point de la chair hors de la maison, et vous n'en briserez aucun os.
      47 Toute l'assemblée d'Israël fera la Pâque.
      48 Et quand un étranger séjournera chez toi, et voudra faire la Pâque à l'Éternel, que tout mâle qui lui appartient, soit circoncis ; et alors il s'approchera pour la faire, et il sera comme celui qui est né au pays ; mais nul incirconcis n'en mangera.
      49 Il y aura une même loi pour celui qui est né dans le pays et pour l'étranger séjournant au milieu de vous.
      50 Et tous les enfants d'Israël firent comme l'Éternel avait commandé à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi.
      51 Il arriva donc, en ce même jour-là, que l'Éternel retira du pays d'Égypte les enfants d'Israël selon leurs armées.

      Exode 13

      1 Et l'Éternel parla à Moïse, en disant :
      2 Consacre-moi tout premier-né, tout ce qui naît le premier parmi les enfants d'Israël, parmi les hommes et parmi les bêtes ; il est à moi.
      3 Et Moïse dit au peuple : Souvenez-vous de ce jour où vous êtes sortis d'Égypte, de la maison de servitude, car l'Éternel vous en a retirés à main forte ; et qu'on ne mange point de pain levé.
      4 Vous sortez aujourd'hui, au mois des épis.
      5 Quand donc l'Éternel t'aura introduit au pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Héviens, et des Jébusiens, qu'il a juré à tes pères de te donner, pays où coulent le lait et le miel, alors tu t'acquitteras, dans ce mois, de ce service.
      6 Pendant sept jours tu mangeras des pains sans levain, et au septième jour il y aura une fête à l'Éternel.
      7 On mangera des pains sans levain pendant sept jours ; et l'on ne verra point chez toi de pain levé, et l'on ne verra point chez toi de levain dans tout ton territoire.
      8 Et tu l'expliqueras à ton fils en ce jour-là, en disant : C'est à cause de ce que l'Éternel fit pour moi, lorsque je sortis d'Égypte.
      9 Et cela te sera comme un signe sur ta main, et comme un mémorial entre tes yeux, afin que la loi de l'Éternel soit dans ta bouche, car l'Éternel t'a retiré d'Égypte à main forte.
      10 Tu garderas donc cette ordonnance, en sa saison, tous les ans.
      11 Et quand l'Éternel t'aura introduit au pays des Cananéens, comme il l'a juré à toi et à tes pères, et qu'il te l'aura donné ;
      12 Alors tu présenteras à l'Éternel tout ce qui naît le premier, et tous les premiers-nés des bêtes que tu auras ; les mâles seront à l'Éternel.
      13 Mais tu rachèteras avec un agneau ou chevreau tout premier-né de l'âne ; et si tu ne le rachètes pas, tu lui rompras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né des hommes parmi tes enfants.
      14 Et quand ton fils t'interrogera un jour, en disant : Que signifie cela ? tu lui diras : Par sa main forte l'Éternel nous a retirés d'Égypte, de la maison de servitude.
      15 Et il arriva, quand Pharaon s'obstina à ne point nous laisser aller, que l'Éternel tua tout premier-né dans le pays d'Égypte, depuis le premier-né de l'homme jusqu'au premier-né du bétail ; c'est pourquoi, je sacrifie à l'Éternel tous les mâles qui naissent les premiers, et je rachète tout premier-né de mes fils.
      16 Et cela sera comme un signe sur ta main, et des fronteaux entre tes yeux, que l'Éternel nous a retirés d'Égypte à main forte.
      17 Or, quand Pharaon eut laissé aller le peuple, Dieu ne les conduisit point par le chemin du pays des Philistins, qui est le plus proche ; car Dieu dit : Il est à craindre que le peuple ne se repente, quand il verra la guerre, et qu'il ne retourne en Égypte.
      18 Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Et les enfants d'Israël montèrent en armes du pays d'Égypte.
      19 Et Moïse prit avec lui les os de Joseph ; car Joseph avait fait expressément jurer les enfants en disant : Dieu vous visitera certainement ; et vous transporterez mes os d'ici avec vous.
      20 Or, ils partirent de Succoth, et campèrent à Étham, au bout du désert.
      21 Et l'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée, pour les conduire par le chemin, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
      22 La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

      Exode 14

      1 Et l'Éternel parla à Moïse, en disant :
      2 Parle aux enfants d'Israël ; et qu'ils retournent et campent devant Pi-Hahiroth, entre Migdol et la mer, devant Baal-Tsephon ; vous camperez vis-à-vis de ce lieu, près de la mer.
      3 Et Pharaon dira des enfants d'Israël : Ils sont égarés dans le pays ; le désert les a enfermés.
      4 Et j'endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra ; mais je serai glorifié en Pharaon et dans toute son armée, et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel. Et ils firent ainsi.
      5 Or, on rapporta au roi d'Égypte que le peuple s'était enfui. Et le coeur de Pharaon et de ses serviteurs fut changé à l'égard du peuple, et ils dirent : Qu'est-ce que nous avons fait, que nous ayons laissé aller Israël, en sorte qu'il ne nous serve plus ?
      6 Alors il attela son char et il prit son peuple avec lui.
      7 Il prit six cents chars d'élite et tous les chars d'Égypte, et des combattants sur chacun d'eux.
      8 Et l'Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d'Égypte, et il poursuivit les enfants d'Israël. Or les enfants d'Israël étaient sortis à main levée.
      9 Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux des chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée les atteignirent, comme ils étaient campés près de la mer, près de Pi-Hahiroth, vis-à-vis de Baal-Tsephon.
      10 Et comme Pharaon approchait, les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens marchaient après eux. Alors les enfants d'Israël eurent une fort grande peur, et crièrent à l'Éternel.
      11 Et ils dirent à Moïse : Est-ce qu'il n'y avait pas de tombeaux en Égypte, que tu nous aies emmenés pour mourir au désert ? Qu'est-ce que tu nous a fait, de nous faire sortir d'Égypte ?
      12 N'est-ce pas ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens ; car il nous vaut mieux servir les Égyptiens, que de mourir au désert ?
      13 Et Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l'Éternel, qu'il vous accordera aujourd'hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd'hui, vous ne les reverrez jamais plus.
      14 L'Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles.
      15 Et l'Éternel dit à Moïse : Pourquoi cries-tu à moi ? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent.
      16 Et toi, élève ta verge, et étends ta main sur la mer, et fends-la ; et que les enfants d'Israël entrent au milieu de la mer, à sec.
      17 Et moi, voici, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, et ils y entreront après eux ; et je serai glorifié en Pharaon et en toute son armée, en ses chars et en ses cavaliers.
      18 Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand je serai glorifié en Pharaon, en ses chars et en ses cavaliers.
      19 Et l'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux, et se tint derrière eux ;
      20 Et elle vint entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Et elle fut d'un côté une nuée obscure ; mais, de l'autre, elle éclairait la nuit ; et ils ne s'approchèrent point les uns des autres de toute la nuit.
      21 Or, Moïse étendit la main sur la mer, et l'Éternel refoula la mer, toute la nuit, par un fort vent d'Orient ; et il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
      22 Et les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec ; et les eaux leur formaient une muraille à leur droite et à leur gauche.
      23 Et les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.
      24 Mais il arriva, sur la veille du matin, que l'Éternel, étant dans la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et le mit en déroute.
      25 Et il ôta les roues de leurs chars, et fit qu'on les menait pesamment. Alors les Égyptiens dirent : Fuyons de devant les Israélites, car l'Éternel combat pour eux contre les Égyptiens.
      26 Et l'Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur la mer, et les eaux retourneront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.
      27 Moïse étendit donc sa main sur la mer, et la mer retourna vers le matin dans son lit ; et les Égyptiens s'enfuyant la rencontrèrent, et l'Éternel jeta les Égyptiens au milieu de la mer.
      28 Les eaux retournèrent donc et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés après les Israélites dans la mer ; il n'en resta pas un seul.
      29 Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer ; et les eaux leur formaient une muraille à leur droite et à leur gauche.
      30 En ce jour-là l'Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit les Égyptiens morts, sur le rivage de la mer.
      31 Ainsi Israël vit la grande puissance que l'Éternel avait déployée contre les Égyptiens ; et le peuple craignit l'Éternel, et ils crurent en l'Éternel et en Moïse, son serviteur.

      Exode 15

      1 Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l'Éternel, car il s'est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier.
      2 L'Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l'exalterai.
      3 L'Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l'Éternel.
      4 Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l'élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge.
      5 Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
      6 Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l'ennemi.
      7 Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume.
      8 Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au coeur de la mer.
      9 L'ennemi avait dit : Je poursuivrai, j'atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s'assouvira sur eux, je tirerai l'épée, ma main les détruira.
      10 Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes.
      11 Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ?
      12 Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit.
      13 Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l'as dirigé par ta force vers ta sainte demeure.
      14 Les peuples l'entendent, et ils tremblent ; l'effroi saisit les habitants de la Palestine.
      15 Alors les princes d'Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent.
      16 La frayeur et l'épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu'à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu'à ce qu'il ait passé, le peuple que tu as acquis.
      17 Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi.
      18 L'Éternel régnera éternellement et à toujours.
      19 Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l'Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d'Israël ont marché à sec au milieu de la mer.
      20 Et Marie, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant.
      21 Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l'Éternel, car il s'est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier.
      22 Puis, Moïse fit partir les Israélites de la mer Rouge, et ils tirèrent vers le désert de Shur ; et ils marchèrent trois jours dans le désert, et ne trouvèrent point d'eau.
      23 Puis ils vinrent à Mara, mais ils ne purent boire des eaux de Mara, car elles étaient amères ; c'est pour cela que ce lieu fut appelé Mara (amertume).
      24 Alors le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ?
      25 Et Moïse cria à l'Éternel ; et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. C'est là qu'il lui imposa une ordonnance et un statut, et c'est là qu'il l'éprouva.
      26 Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t'infligerai aucune des maladies que j'ai infligées à l'Égypte ; car je suis l'Éternel qui te guérit.
      27 Puis ils vinrent à Élim ; et là il y avait douze sources d'eau et soixante et dix palmiers ; et ils campèrent là, près des eaux.

      Exode 16

      1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël, étant partie d'Élim, vint au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, au quinzième jour du second mois, après leur sortie du pays d'Égypte.
      2 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans ce désert contre Moïse et contre Aaron.
      3 Et les enfants d'Israël leur dirent : Ah ! que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel au pays d'Égypte, quand nous étions assis près des potées de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Car vous nous avez amenés dans ce désert, pour faire mourir de faim toute cette assemblée.
      4 Alors l'Éternel dit à Moïse : Voici, je vais vous faire pleuvoir des cieux du pain, et le peuple sortira, et ils en recueilleront chaque jour ce qu'il faut pour la journée, afin que je l'éprouve, pour voir s'il marchera, ou non, dans ma loi.
      5 Mais, le sixième jour, ils apprêteront ce qu'ils auront apporté, et il y en aura le double de ce qu'ils recueilleront chaque jour.
      6 Moïse et Aaron dirent donc à tous les enfants d'Israël : Ce soir vous saurez que c'est l'Éternel qui vous a retirés du pays d'Égypte ;
      7 Et au matin vous verrez la gloire de l'Éternel, parce qu'il a entendu vos murmures contre l'Éternel. Que sommes-nous, en effet, pour que vous murmuriez contre nous ?
      8 Et Moïse dit : Ce sera quand l'Éternel vous donnera ce soir de la chair à manger, et au matin du pain en abondance ; parce que l'Éternel a entendu vos murmures, que vous élevez contre lui. Que sommes-nous en effet ? Vos murmures ne sont pas contre nous, mais contre l'Éternel.
      9 Et Moïse dit à Aaron : Dis à toute l'assemblée des enfants d'Israël : Approchez-vous devant l'Éternel, car il a entendu vos murmures.
      10 Et comme Aaron parlait à toute l'assemblée des enfants d'Israël, ils se tournèrent vers le désert, et voici, la gloire de l'Éternel se montra dans la nuée ;
      11 Et l'Éternel parla à Moïse, en disant :
      12 J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël. Parle-leur, et leur dis : Entre les deux soirs vous mangerez de la chair, et au matin vous vous rassasierez de pain, et vous saurez que je suis l'Éternel votre Dieu.
      13 Le soir donc les cailles montèrent et couvrirent le camp, et au matin il y eut une couche de rosée à l'entour du camp.
      14 Et la couche de rosée s'évanouit, et voici il y avait sur la surface du désert une chose menue, perlée, menue comme le givre sur la terre.
      15 Quand les enfants d'Israël la virent, ils se dirent l'un à l'autre : Qu'est cela ? car ils ne savaient ce que c'était. Et Moïse leur dit : C'est le pain que l'Éternel vous a donné à manger.
      16 Voici ce que l'Éternel a commandé : Recueillez-en chacun en proportion de ce qu'il mange, un homer par tête, selon le nombre de vos personnes ; vous en prendrez chacun pour ceux qui sont dans sa tente.
      17 Les enfants d'Israël firent donc ainsi ; et ils recueillirent, l'un plus et l'autre moins.
      18 Et ils le mesurèrent par homer ; et celui qui en recueillait beaucoup, n'en eut pas trop, et celui qui en recueillait peu, n'en manqua pas ; ils en recueillirent chacun en proportion de ce qu'il mangeait.
      19 Et Moïse leur dit : Que personne n'en laisse de reste jusqu'au matin.
      20 Mais ils n'obéirent point à Moïse, et quelques-uns en laissèrent jusqu'au matin, et il s'y engendra des vers et une mauvaise odeur ; et Moïse se mit en colère contre eux.
      21 Ils en recueillirent donc tous les matins, chacun en proportion de ce qu'il mangeait ; et lorsque le soleil était chaud, cela fondait.
      22 Et le sixième jour, ils recueillirent du pain au double, deux homers pour chacun. Et tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse.
      23 Et il leur répondit : C'est ce que l'Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l'Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu'au matin.
      24 Ils le serrèrent donc jusqu'au matin, comme Moïse l'avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n'y eut point de vers.
      25 Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd'hui ; car c'est aujourd'hui le sabbat de l'Éternel ; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans les champs.
      26 Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point.
      27 Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n'en trouvèrent point.
      28 Alors l'Éternel dit à Moïse : Jusqu'à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ?
      29 Considérez que l'Éternel vous a donné le sabbat, c'est pourquoi il vous donne au sixième jour du pain pour deux jours ; que chacun demeure à sa place, et que personne ne sorte de son lieu le septième jour.
      30 Le peuple se reposa donc le septième jour.
      31 Et la maison d'Israël nomma cette nourriture, manne ; elle était comme de la semence de coriandre, blanche, et avait le goût de beignets au miel.
      32 Et Moïse dit : Voici ce que l'Éternel a commandé : Qu'on en remplisse un homer, pour le garder d'âge en âge, afin qu'on voie le pain que je vous ai fait manger au désert, quand je vous ai retirés du pays d'Égypte.
      33 Et Moïse dit à Aaron : Prends une cruche, et mets-y un plein homer de manne, et dépose-le devant l'Éternel, pour être gardé d'âge en âge.
      34 Comme le Seigneur l'avait commandé à Moïse, Aaron le déposa devant le Témoignage, pour qu'il fût gardé.
      35 Et les enfants d'Israël mangèrent la manne quarante ans, jusqu'à ce qu'ils fussent venus dans un pays habité ; ils mangèrent la manne, jusqu'à ce qu'ils fussent venus à la frontière du pays de Canaan.
      36 Or, le homer est la dixième partie de l'épha.

      Exode 17

      1 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, suivant leurs étapes, d'après le commandement de l'Éternel. Et ils campèrent à Réphidim ; et il n'y avait point d'eau à boire pour le peuple.
      2 Et le peuple contesta avec Moïse ; et ils dirent : Donnez-nous de l'eau ; que nous buvions. Et Moïse leur dit : Pourquoi me querellez-vous ? Pourquoi tentez-vous l'Éternel ?
      3 Le peuple eut donc soif dans ce lieu, faute d'eau ; et le peuple murmura contre Moïse, et dit : Pourquoi donc nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour nous faire mourir de soif, moi et mes enfants, et mes troupeaux ?
      4 Et Moïse cria à l'Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront.
      5 Et l'Éternel répondit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël, et prends en ta main la verge dont tu frappas le fleuve, et marche.
      6 Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d'Israël.
      7 Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d'Israël, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant : L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ?
      8 Alors Amalek vint et livra bataille à Israël à Réphidim.
      9 Et Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes ; sors, et combats contre Amalek ; demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec la verge de Dieu dans ma main.
      10 Et Josué fit comme Moïse lui avait dit, pour combattre contre Amalek. Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.
      11 Et il arrivait, lorsque Moïse élevait sa main, qu'Israël était le plus fort, mais quand il reposait sa main, Amalek était le plus fort.
      12 Et les mains de Moïse étant devenues pesantes, ils prirent une pierre et la mirent sous lui, et il s'assit dessus ; et Aaron et Hur soutinrent ses mains, l'un d'un côté et l'autre de l'autre ; et ses mains furent fermes jusqu'au coucher du soleil.
      13 Et Josué défit Amalek et son peuple par le tranchant de l'épée.
      14 Alors l'Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémoire dans le livre, et fais entendre à Josué que j'effacerai entièrement la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.
      15 Et Moïse bâtit un autel, et le nomma : l'Éternel mon étendard (Jéhovah-nissi).
      16 Et il dit : Parce qu'il a levé la main sur le trône de l'Éternel, l'Éternel a guerre avec Amalek d'âge en âge.

      Exode 18

      1 Or, Jéthro, sacrificateur de Madian, beau-père de Moïse, apprit tout ce que Dieu avait fait à Moïse et à Israël, son peuple, et que l'Éternel avait retiré Israël de l'Égypte.
      2 Et Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora, femme de Moïse, après son renvoi,
      3 Et ses deux fils, dont l'un s'appelait Guershom (étranger là), car, dit-il, j'ai séjourné dans un pays étranger ;
      4 Et l'autre Éliézer (Dieu aide), car le Dieu de mon père, dit-il, m'a été en aide, et m'a délivré de l'épée de Pharaon.
      5 Jéthro, beau-père de Moïse, vint donc vers Moïse, avec ses enfants et sa femme, au désert où il était campé, près de la montagne de Dieu.
      6 Et il fit dire à Moïse : Moi, Jéthro ton beau-père, je viens vers toi, avec ta femme et ses deux fils avec elle.
      7 Et Moïse sortit au-devant de son beau-père ; et il se prosterna, et le baisa ; et ils s'informèrent mutuellement de leur bien-être ; puis ils entrèrent dans la tente.
      8 Et Moïse raconta à son beau-père tout ce que l'Éternel avait fait à Pharaon et aux Égyptiens en faveur d'Israël, toute la peine qui leur était survenue par le chemin, et comment l'Éternel les avait délivrés.
      9 Et Jéthro se réjouit de tout le bien que l'Éternel avait fait à Israël, de ce qu'il l'avait délivré de la main des Égyptiens.
      10 Et Jéthro dit : Béni soit l'Éternel qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de Pharaon ; qui a délivré le peuple de la puissance des Égyptiens !
      11 Maintenant je connais que l'Éternel est plus grand que tous les dieux ; car lorsqu'ils se sont élevés avec orgueil, il l'a emporté sur eux.
      12 Et Jéthro, beau-père de Moïse, prit un holocauste et des sacrifices pour les offrir à Dieu ; et Aaron et tous les anciens d'Israël vinrent manger le pain avec le beau-père de Moïse, en la présence de Dieu.
      13 Il arriva, le lendemain, que Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant Moïse depuis le matin jusqu'au soir.
      14 Et le beau-père de Moïse, voyant tout ce qu'il faisait pour le peuple, lui dit : Qu'est-ce que tu fais à l'égard de ce peuple ? Pourquoi sièges-tu seul, et tout le peuple se tient-il devant toi, depuis le matin jusqu'au soir ?
      15 Et Moïse répondit à son beau-père : C'est que le peuple vient à moi pour consulter Dieu.
      16 Quand ils ont quelque cause, ils viennent à moi ; je juge entre l'un et l'autre, et je fais connaître les ordonnances de Dieu et ses lois.
      17 Mais le beau-père de Moïse lui dit : Ce que tu fais n'est pas bien.
      18 Certainement, tu succomberas, et toi et ce peuple qui est avec toi ; car cela est trop pesant pour toi, tu ne peux le faire toi seul.
      19 Maintenant écoute ma voix ; je te conseillerai, et que Dieu soit avec toi ! Sois pour le peuple devant Dieu ; et rapporte les causes à Dieu.
      20 Instruis-les des ordonnances et des lois, et fais-leur connaître la voie dans laquelle ils doivent marcher, et ce qu'ils doivent faire.
      21 Et choisis-toi d'entre tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes fidèles, haïssant le gain déshonnête, et établis-les sur eux comme chefs de milliers, chefs de centaines, chefs de cinquantaines, et chefs de dizaines ;
      22 Et qu'ils jugent le peuple en tout temps ; s'il y a de grandes affaires, qu'ils te les rapportent ; mais qu'ils jugent eux-mêmes toutes les petites causes. Allège ton fardeau, et qu'ils le portent avec toi.
      23 Si tu fais cela, et que Dieu te le commande, tu pourras subsister, et tout ce peuple arrivera heureusement en son lieu.
      24 Et Moïse obéit à la voix de son beau-père, et fit tout ce qu'il avait dit.
      25 Moïse choisit donc de tout Israël des hommes capables, et les établit chefs sur le peuple, chefs de milliers, chefs de centaines, chefs de cinquantaines, et chefs de dizaines,
      26 Qui devaient juger le peuple en tout temps ; ils devaient rapporter à Moïse les affaires difficiles, et juger eux-mêmes toutes les petites affaires.
      27 Puis Moïse laissa aller son beau-père, qui s'en retourna en son pays.
    • Exode 12

      27 vous répondrez : C'est le sacrifice de Pâque en l'honneur de l'Éternel, qui a passé par-dessus les maisons des enfants d'Israël en Égypte, lorsqu'il frappa l'Égypte et qu'il sauva nos maisons. Le peuple s'inclina et se prosterna.
      28 Et les enfants d'Israël s'en allèrent, et firent ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi.
      29 Au milieu de la nuit, l'Éternel frappa tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu'au premier-né du captif dans sa prison, et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      30 Pharaon se leva de nuit, lui et tous ses serviteurs, et tous les Égyptiens ; et il y eut de grands cris en Égypte, car il n'y avait point de maison où il n'y eût un mort.
      31 Dans la nuit même, Pharaon appela Moïse et Aaron, et leur dit : Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les enfants d'Israël. Allez, servez l'Éternel, comme vous l'avez dit.
      32 Prenez vos brebis et vos boeufs, comme vous l'avez dit ; allez, et bénissez-moi.
      33 Les Égyptiens pressaient le peuple, et avaient hâte de le renvoyer du pays, car ils disaient : Nous périrons tous.
      34 Le peuple emporta sa pâte avant qu'elle fût levée. Ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements, et les mirent sur leurs épaules.
      35 Les enfants d'Israël firent ce que Moïse avait dit, et ils demandèrent aux Égyptiens des vases d'argent, des vases d'or et des vêtements.
      36 L'Éternel fit trouver grâce au peuple aux yeux des Égyptiens, qui se rendirent à leur demande. Et ils dépouillèrent les Égyptiens.
      37 Les enfants d'Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d'environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants.
      38 Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux ; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de boeufs.
      39 Ils firent des gâteaux cuits sans levain avec la pâte qu'ils avaient emportée d'Égypte, et qui n'était pas levée ; car ils avaient été chassés d'Égypte, sans pouvoir tarder, et sans prendre des provisions avec eux.
      40 Le séjour des enfants d'Israël en Égypte fut de quatre cent trente ans.
      41 Et au bout de quatre cent trente ans, le jour même, toutes les armées de l'Éternel sortirent du pays d'Égypte.
      42 Cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel, parce qu'il les fit sortir du pays d'Égypte ; cette nuit sera célébrée en l'honneur de l'Éternel par tous les enfants d'Israël et par leurs descendants.
      43 L'Éternel dit à Moïse et à Aaron : Voici une ordonnance au sujet de la Pâque : Aucun étranger n'en mangera.
      44 Tu circonciras tout esclave acquis à prix d'argent ; alors il en mangera.
      45 L'habitant et le mercenaire n'en mangeront point.
      46 On ne la mangera que dans la maison ; vous n'emporterez point de chair hors de la maison, et vous ne briserez aucun os.
      47 Toute l'assemblée d'Israël fera la Pâque.
      48 Si un étranger en séjour chez toi veut faire la Pâque de l'Éternel, tout mâle de sa maison devra être circoncis ; alors il s'approchera pour la faire, et il sera comme l'indigène ; mais aucun incirconcis n'en mangera.
      49 La même loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger en séjour au milieu de vous.
      50 Tous les enfants d'Israël firent ce que l'Éternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; ils firent ainsi.
      51 Et ce même jour l'Éternel fit sortir du pays d'Égypte les enfants d'Israël, selon leurs armées.

      Exode 13

      1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      2 Consacre-moi tout premier-né, tout premier-né parmi les enfants d'Israël, tant des hommes que des animaux : il m'appartient.
      3 Moïse dit au peuple : Souvenez-vous de ce jour, où vous êtes sortis d'Égypte, de la maison de servitude ; car c'est par sa main puissante que l'Éternel vous en a fait sortir. On ne mangera point de pain levé.
      4 Vous sortez aujourd'hui, dans le mois des épis.
      5 Quand l'Éternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Héviens et des Jébusiens, qu'il a juré à tes pères de te donner, pays où coulent le lait et le miel, tu rendras ce culte à l'Éternel dans ce même mois.
      6 Pendant sept jours, tu mangeras des pains sans levain ; et le septième jour, il y aura une fête en l'honneur de l'Éternel.
      7 On mangera des pains sans levain pendant les sept jours ; on ne verra point chez toi de pain levé, et l'on ne verra point chez toi de levain, dans toute l'étendue de ton pays.
      8 Tu diras alors à ton fils : C'est en mémoire de ce que l'Éternel a fait pour moi, lorsque je suis sorti d'Égypte.
      9 Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l'Éternel soit dans ta bouche ; car c'est par sa main puissante que l'Éternel t'a fait sortir d'Égypte.
      10 Tu observeras cette ordonnance au temps fixé d'année en année.
      11 Quand l'Éternel t'aura fait entrer dans le pays des Cananéens, comme il l'a juré à toi et à tes pères, et qu'il te l'aura donné,
      12 tu consacreras à l'Éternel tout premier-né, même tout premier-né des animaux que tu auras : les mâles appartiennent à l'Éternel.
      13 Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l'âne ; et, si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque. Tu rachèteras aussi tout premier-né de l'homme parmi tes fils.
      14 Et lorsque ton fils te demandera un jour : Que signifie cela ? tu lui répondras : Par sa main puissante, l'Éternel nous a fait sortir d'Égypte, de la maison de servitude ;
      15 et, comme Pharaon s'obstinait à ne point nous laisser aller, l'Éternel fit mourir tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, depuis les premiers-nés des hommes jusqu'aux premiers-nés des animaux. Voilà pourquoi j'offre en sacrifice à l'Éternel tout premier-né des mâles, et je rachète tout premier-né de mes fils.
      16 Ce sera comme un signe sur ta main et comme des fronteaux entre tes yeux ; car c'est par sa main puissante que l'Éternel nous a fait sortir d'Égypte.
      17 Lorsque Pharaon laissa aller le peuple, Dieu ne le conduisit point par le chemin du pays des Philistins, quoique le plus proche ; car Dieu dit : Le peuple pourrait se repentir en voyant la guerre, et retourner en Égypte.
      18 Mais Dieu fit faire au peuple un détour par le chemin du désert, vers la mer Rouge. Les enfants d'Israël montèrent en armes hors du pays d'Égypte.
      19 Moïse prit avec lui les os de Joseph ; car Joseph avait fait jurer les fils d'Israël, en disant : Dieu vous visitera, et vous ferez remonter avec vous mes os loin d'ici.
      20 Ils partirent de Succoth, et ils campèrent à Étham, à l'extrémité du désert.
      21 L'Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu'ils marchassent jour et nuit.
      22 La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit.

      Exode 14

      1 L'Éternel parla à Moïse, et dit :
      2 Parle aux enfants d'Israël ; qu'ils se détournent, et qu'ils campent devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon ; c'est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer.
      3 Pharaon dira des enfants d'Israël : Ils sont égarés dans le pays ; le désert les enferme.
      4 J'endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra ; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel. Et les enfants d'Israël firent ainsi.
      5 On annonça au roi d'Égypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple. Ils dirent : Qu'avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n'aurons plus les services ?
      6 Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui.
      7 Il prit six cent chars d'élite, et tous les chars de l'Égypte ; il y avait sur tous des combattants.
      8 L'Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d'Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d'Israël. Les enfants d'Israël étaient sortis la main levée.
      9 Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi Hahiroth, vis-à-vis de Baal Tsephon.
      10 Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel.
      11 Ils dirent à Moïse : N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert ? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte ?
      12 N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte : Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert ?
      13 Moïse répondit au peuple : Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais.
      14 L'Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence.
      15 L'Éternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent.
      16 Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la ; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec.
      17 Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu'ils y entrent après eux : et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire.
      18 Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire.
      19 L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.
      20 Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit.
      21 Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Éternel refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
      22 Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
      23 Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.
      24 A la veille du matin, l'Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens.
      25 Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l'Éternel combat pour lui contre les Égyptiens.
      26 L'Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur la mer ; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.
      27 Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s'enfuirent à son approche ; mais l'Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer.
      28 Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël ; et il n'en échappa pas un seul.
      29 Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
      30 En ce jour, l'Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts.
      31 Israël vit la main puissante que l'Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l'Éternel, et il crut en l'Éternel et en Moïse, son serviteur.

      Exode 15

      1 Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Éternel. Ils dirent : Je chanterai à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
      2 L'Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai ; Il est le Dieu de mon père : je l'exalterai.
      3 L'Éternel est un vaillant guerrier ; L'Éternel est son nom.
      4 Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; Ses combattants d'élite ont été engloutis dans la mer Rouge.
      5 Les flots les ont couverts : Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
      6 Ta droite, ô Éternel ! a signalé sa force ; Ta droite, ô Éternel ! a écrasé l'ennemi.
      7 Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires ; Tu déchaînes ta colère : Elle les consume comme du chaume.
      8 Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.
      9 L'ennemi disait : Je poursuivrai, j'atteindrai, Je partagerai le butin ; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l'épée, ma main les détruira.
      10 Tu as soufflé de ton haleine : La mer les a couverts ; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.
      11 Qui est comme toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges ?
      12 Tu as étendu ta droite : La terre les a engloutis.
      13 Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple ; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.
      14 Les peuples l'apprennent, et ils tremblent : La terreur s'empare des Philistins ;
      15 Les chefs d'Édom s'épouvantent ; Un tremblement saisit les guerriers de Moab ; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance.
      16 La crainte et la frayeur les surprendront ; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets comme une pierre, Jusqu'à ce que ton peuple soit passé, ô Éternel ! Jusqu'à ce qu'il soit passé, Le peuple que tu as acquis.
      17 Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel ! Au sanctuaire, Seigneur ! que tes mains ont fondé.
      18 L'Éternel régnera éternellement et à toujours.
      19 Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l'Éternel a ramené sur eux les eaux de la mer ; Mais les enfants d'Israël ont marché à sec au milieu de la mer.
      20 Marie, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit à la main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.
      21 Marie répondait aux enfants d'Israël : Chantez à l'Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
      22 Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur ; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau.
      23 Ils arrivèrent à Mara ; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.
      24 Le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ?
      25 Moïse cria à l'Éternel ; et l'Éternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Éternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve.
      26 Il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens ; car je suis l'Éternel, qui te guérit.
      27 Ils arrivèrent à Élim, où il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau.

      Exode 16

      1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit d'Élim, et ils arrivèrent au désert de Sin, qui est entre Élim et Sinaï, le quinzième jour du second mois après leur sortie du pays d'Égypte.
      2 Et toute l'assemblée des enfants d'Israël murmura dans le désert contre Moïse et Aaron.
      3 Les enfants d'Israël leur dirent : Que ne sommes-nous morts par la main de l'Éternel dans le pays d'Égypte, quand nous étions assis près des pots de viande, quand nous mangions du pain à satiété ? car vous nous avez menés dans ce désert pour faire mourir de faim toute cette multitude.
      4 L'Éternel dit à Moïse : Voici, je ferai pleuvoir pour vous du pain, du haut des cieux. Le peuple sortira, et en ramassera, jour par jour, la quantité nécessaire, afin que je le mette à l'épreuve, et que je voie s'il marchera, ou non, selon ma loi.
      5 Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il s'en trouvera le double de ce qu'ils ramasseront jour par jour.
      6 Moïse et Aaron dirent à tous les enfants d'Israël : Ce soir, vous comprendrez que c'est l'Éternel qui vous a fait sortir du pays d'Égypte.
      7 Et, au matin, vous verrez la gloire de l'Éternel, parce qu'il a entendu vos murmures contre l'Éternel ; car que sommes-nous, pour que vous murmuriez contre nous ?
      8 Moïse dit : L'Éternel vous donnera ce soir de la viande à manger, et au matin du pain à satiété, parce que l'Éternel a entendu les murmures que vous avez proférés contre lui ; car que sommes-nous ? Ce n'est pas contre nous que sont vos murmures, c'est contre l'Éternel.
      9 Moïse dit à Aaron : Dis à toute l'assemblée des enfants d'Israël : Approchez-vous devant l'Éternel, car il a entendu vos murmures.
      10 Et tandis qu'Aaron parlait à toute l'assemblée des enfants d'Israël, ils se tournèrent du côté du désert, et voici, la gloire de l'Éternel parut dans la nuée.
      11 L'Éternel, s'adressant à Moïse, dit :
      12 J'ai entendu les murmures des enfants d'Israël. Dis-leur : Entre les deux soirs vous mangerez de la viande, et au matin vous vous rassasierez de pain ; et vous saurez que je suis l'Éternel, votre Dieu.
      13 Le soir, il survint des cailles qui couvrirent le camp ; et, au matin, il y eut une couche de rosée autour du camp.
      14 Quand cette rosée fut dissipée, il y avait à la surface du désert quelque chose de menu comme des grains, quelque chose de menu comme la gelée blanche sur la terre.
      15 Les enfants d'Israël regardèrent et ils se dirent l'un à l'autre : Qu'est-ce que cela ? car ils ne savaient pas ce que c'était. Moïse leur dit : C'est le pain que L'Éternel vous donne pour nourriture.
      16 Voici ce que l'Éternel a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu'il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes ; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente.
      17 Les Israélites firent ainsi ; et ils en ramassèrent les uns en plus, les autres moins.
      18 On mesurait ensuite avec l'omer ; celui qui avait ramassé plus n'avait rien de trop, et celui qui avait ramassé moins n'en manquait pas. Chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture.
      19 Moïse leur dit : Que personne n'en laisse jusqu'au matin.
      20 Ils n'écoutèrent pas Moïse, et il y eut des gens qui en laissèrent jusqu'au matin ; mais il s'y mit des vers, et cela devint infect. Moïse fut irrité contre ces gens.
      21 Tous les matins, chacun ramassait ce qu'il fallait pour sa nourriture ; et quand venait la chaleur du soleil, cela fondait.
      22 Le sixième jour, ils ramassèrent une quantité double de nourriture, deux omers pour chacun. Tous les principaux de l'assemblée vinrent le rapporter à Moïse.
      23 Et Moïse leur dit : C'est ce que l'Éternel a ordonné. Demain est le jour du repos, le sabbat consacré à l'Éternel ; faites cuire ce que vous avez à faire cuire, faites bouillir ce que vous avez à faire bouillir, et mettez en réserve jusqu'au matin tout ce qui restera.
      24 Ils le laissèrent jusqu'au matin, comme Moïse l'avait ordonné ; et cela ne devint point infect, et il ne s'y mit point de vers.
      25 Moïse dit : Mangez-le aujourd'hui, car c'est le jour du sabbat ; aujourd'hui vous n'en trouverez point dans la campagne.
      26 Pendant six jours vous en ramasserez ; mais le septième jour, qui est le sabbat, il n'y en aura point.
      27 Le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en ramasser, et ils n'en trouvèrent point.
      28 Alors l'Éternel dit à Moïse : Jusques à quand refuserez-vous d'observer mes commandements et mes lois ?
      29 Considérez que l'Éternel vous a donné le sabbat ; c'est pourquoi il vous donne au sixième jour de la nourriture pour deux jours. Que chacun reste à sa place, et que personne ne sorte du lieu où il est au septième jour.
      30 Et le peuple se reposa le septième jour.
      31 La maison d'Israël donna à cette nourriture le nom de manne. Elle ressemblait à de la graine de coriandre ; elle était blanche, et avait le goût d'un gâteau au miel.
      32 Moïse dit : Voici ce que l'Éternel a ordonné : Qu'un omer rempli de manne soit conservé pour vos descendants, afin qu'ils voient le pain que je vous ai fait manger dans le désert, après vous avoir fait sortir du pays d'Égypte.
      33 Et Moïse dit à Aaron : Prends un vase, mets-y de la manne plein un omer, et dépose-le devant l'Éternel, afin qu'il soit conservé pour vos descendants.
      34 Suivant l'ordre donné par l'Éternel à Moïse, Aaron le déposa devant le témoignage, afin qu'il fût conservé.
      35 Les enfants d'Israël mangèrent la manne pendant quarante ans, jusqu'à leur arrivée dans un pays habité ; ils mangèrent la manne jusqu'à leur arrivée aux frontières du pays de Canaan.
      36 L'omer est la dixième partie de l'épha.

      Exode 17

      1 Toute l'assemblée des enfants d'Israël partit du désert de Sin, selon les marches que l'Éternel leur avait ordonnées ; et ils campèrent à Rephidim, où le peuple ne trouva point d'eau à boire.
      2 Alors le peuple chercha querelle à Moïse. Ils dirent : Donnez-nous de l'eau à boire. Moïse leur répondit : Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Pourquoi tentez-vous l'Éternel ?
      3 Le peuple était là, pressé par la soif, et murmurait contre Moïse. Il disait : Pourquoi nous as-tu fait monter hors d'Égypte, pour me faire mourir de soif avec mes enfants et mes troupeaux ?
      4 Moïse cria à l'Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront.
      5 L'Éternel dit à Moïse : Passe devant le peuple, et prends avec toi des anciens d'Israël ; prends aussi dans ta main ta verge avec laquelle tu as frappé le fleuve, et marche !
      6 Voici, je me tiendrai devant toi sur le rocher d'Horeb ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l'eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens d'Israël.
      7 Il donna à ce lieu le nom de Massa et Meriba, parce que les enfants d'Israël avaient contesté, et parce qu'ils avaient tenté l'Éternel, en disant : L'Éternel est-il au milieu de nous, ou n'y est-il pas ?
      8 Amalek vint combattre Israël à Rephidim.
      9 Alors Moïse dit à Josué : Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek ; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main.
      10 Josué fit ce que lui avait dit Moïse, pour combattre Amalek. Et Moïse, Aaron et Hur montèrent au sommet de la colline.
      11 Lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort ; et lorsqu'il baissait sa main, Amalek était le plus fort.
      12 Les mains de Moïse étant fatiguées, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre ; et ses mains restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil.
      13 Et Josué vainquit Amalek et son peuple, au tranchant de l'épée.
      14 L'Éternel dit à Moïse : Écris cela dans le livre, pour que le souvenir s'en conserve, et déclare à Josué que j'effacerai la mémoire d'Amalek de dessous les cieux.
      15 Moïse bâtit un autel, et lui donna pour nom : l'Éternel ma bannière.
      16 Il dit : Parce que la main a été levée sur le trône de l'Éternel, il y aura guerre de l'Éternel contre Amalek, de génération en génération.

      Exode 18

      1 Jéthro, sacrificateur de Madian, beau-père de Moïse, apprit tout ce que Dieu avait fait en faveur de Moïse et d'Israël, son peuple ; il apprit que l'Éternel avait fait sortir Israël d'Égypte.
      2 Jéthro, beau-père de Moïse, prit Séphora, femme de Moïse, qui avait été renvoyée.
      3 Il prit aussi les deux fils de Séphora ; l'un se nommait Guerschom, car Moïse avait dit : J'habite un pays étranger ;
      4 l'autre se nommait Éliézer, car il avait dit : Le Dieu de mon père m'a secouru, et il m'a délivré de l'épée de Pharaon.
      5 Jéthro, beau-père de Moïse, avec les fils et la femme de Moïse, vint au désert où il campait, à la montagne de Dieu.
      6 Il fit dire à Moïse : Moi, ton beau-père Jéthro, je viens vers toi, avec ta femme et ses deux fils.
      7 Moïse sortit au-devant de son beau-père, il se prosterna, et il le baisa. Ils s'informèrent réciproquement de leur santé, et ils entrèrent dans la tente de Moïse.
      8 Moïse raconta à son beau-père tout ce que l'Éternel avait fait à Pharaon et à l'Égypte à cause d'Israël, toutes les souffrances qui leur étaient survenues en chemin, et comment l'Éternel les avait délivrés.
      9 Jéthro se réjouit de tout le bien que l'Éternel avait fait à Israël, et de ce qu'il l'avait délivré de la main des Égyptiens.
      10 Et Jéthro dit : Béni soit l'Éternel, qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de Pharaon ; qui a délivré le peuple de la main des Égyptiens !
      11 Je reconnais maintenant que l'Éternel est plus grand que tous les dieux ; car la méchanceté des Égyptiens est retombée sur eux.
      12 Jéthro, beau-père de Moïse, offrit à Dieu un holocauste et des sacrifices. Aaron et tous les anciens d'Israël vinrent participer au repas avec le beau-père de Moïse, en présence de Dieu.
      13 Le lendemain, Moïse s'assit pour juger le peuple, et le peuple se tint devant lui depuis le matin jusqu'au soir.
      14 Le beau-père de Moïse vit tout ce qu'il faisait pour le peuple, et il dit : Que fais-tu là avec ce peuple ? Pourquoi sièges-tu seul, et tout le peuple se tient-il devant toi, depuis le matin jusqu'au soir ?
      15 Moïse répondit à son beau-père : C'est que le peuple vient à moi pour consulter Dieu.
      16 Quand ils ont quelque affaire, ils viennent à moi ; je prononce entre eux, et je fais connaître les ordonnances de Dieu et ses lois.
      17 Le beau-père de Moïse lui dit : Ce que tu fais n'est pas bien.
      18 Tu t'épuiseras toi-même, et tu épuiseras ce peuple qui est avec toi ; car la chose est au-dessus de tes forces, tu ne pourras pas y suffire seul.
      19 Maintenant écoute ma voix ; je vais te donner un conseil, et que Dieu soit avec toi ! Sois l'interprète du peuple auprès de Dieu, et porte les affaires devant Dieu.
      20 Enseigne-leur les ordonnances et les lois ; et fais-leur connaître le chemin qu'ils doivent suivre, et ce qu'ils doivent faire.
      21 Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres, ennemis de la cupidité ; établis-les sur eux comme chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix.
      22 Qu'ils jugent le peuple en tout temps ; qu'ils portent devant toi toutes les affaires importantes, et qu'ils prononcent eux-mêmes sur les petites causes. Allège ta charge, et qu'ils la portent avec toi.
      23 Si tu fais cela, et que Dieu te donne des ordres, tu pourras y suffire, et tout ce peuple parviendra heureusement à sa destination.
      24 Moïse écouta la voix de son beau-père, et fit tout ce qu'il avait dit.
      25 Moïse choisit des hommes capables parmi tout Israël, et il les établit chefs du peuple, chefs de mille, chefs de cent, chefs de cinquante et chefs de dix.
      26 Ils jugeaient le peuple en tout temps ; ils portaient devant Moïse les affaires difficiles, et ils prononçaient eux-mêmes sur toutes les petites causes.
      27 Moïse laissa partir son beau-père, et Jéthro s'en alla dans son pays.
    • Exode 12

      29 Les Égyptiens endurèrent l'anxiété et l'horreur des ténèbres pendant trois jours et trois nuits ; ils subirent ensuite une calamité encore plus forte : la plaie s'attaqua aux premiers-nés : ceux-ci représentaient la joie et l'espérance des familles Égyptiennes. Ce peuple avait martyrisé les enfants Hébreux ; maintenant, Dieu s'attaque aux enfants d'Égypte.

      L'Éternel frappa en tous lieux : du trône, à la cour de Pharaon, aux endroits les plus secrets des prisons. Les princes comme les paysans subissaient tous, le même jugement divin. L'ange de destruction entra dans les demeures qui n'avaient pas le linteau de leur porte aspergé de sang, c'était le messager du malheur. Il accomplit inéluctablement sa course mortelle, ne laissant aucune maison sans un mort. Imaginez les cris qu'on pouvait entendre dans tout le pays d'Égypte : des cris d'agonie, sortant de chaque demeure.

      Il en sera de même, quand le Fils de l'homme viendra visiter les pécheurs, au jugement dernier. Les enfants de Dieu, Ses « premiers-nés », sont préservés de la destruction. Les hommes ont tout intérêt à se tourner vers Dieu, car quand ce Dernier les visitera, l'heure sera terrible.

      L'orgueil de Pharaon était maintenant réduit à néant : il était obligé de céder. La Parole de Dieu demeure : nous n'avons rien à gagner, en discutant les ordonnances divines et en tardant à obéir à Dieu.

      En ce moment de terreur, les Égyptiens eurent une pensée favorable envers les enfants d'Israël : ils les laissèrent s'en aller rapidement. L’Éternel prit soin de ne pas laisser partir le peuple, « les mains vides » : les Hébreux purent prendre des provisions pour le long voyage qui les attendait.

      37 Les enfants d'Israël se mirent en marche sans tarder. Ils formaient une multitude de toutes origines : certains Égyptiens les accompagnèrent, les uns voulant laisser leur pays dévasté par les plaies, d'autres, par pure curiosité ; ces derniers aimaient peut-être les Hébreux et leur religion.

      Il y a toujours eu parmi les Israélites, des étrangers voulant s'intégrer à ce peuple. C'est une image de ceux qui séjournent avec un esprit d'hypocrisie dans l'église. Ce grand départ historique eut lieu quatre cent trente ans après la promesse faite à Abraham : voir Galates 3:17. Durant l'exil en Égypte, cette promesse n'était pas encore accomplie. Bien que certains engagements divins tardent à s'accomplir, ils finissent toujours par avoir lieu, au temps marqué.

      Dans ce texte, nous en sommes à cette « nuit de l'Éternel », cette nuit toute particulière, qui devait être commémorée par toutes les générations à venir.

      Les grands évènements que Dieu accomplit pour Son peuple, ne doivent pas être l'objet d'un émerveillement passager : ce sont des faits exceptionnels, devant être commémorés d'âges en âges. Il en est ainsi tout spécialement de l'œuvre rédemptrice de Christ. La première nuit de la Pâque, était une nuit réservée pour l'Éternel, elle devait être particulièrement respectée ; la dernière nuit de la Pâque, quant à elle, celle où Christ a été trahi, a été une nuit célébrée par les cérémonies juives, mais elle fut, de plus, la nuit du Seigneur et en tant que telle, elle avait encore plus de signification. Durant cette nuit, un joug encore plus pesant fut ôté de notre cou, et une terre encore meilleure que celle de Canaan, a été placée devant nos yeux.

      C'est une rédemption qui doit être célébrée dans les cieux, pour l'éternité !

      43 À l'avenir, toute la congrégation d'Israël se devait d'observer la Pâque. Toutes les bénédictions divines reçues doivent être l'objet de reconnaissance et de louanges à Dieu.

      La Pâque du Nouveau Testament (le souper du Seigneur), personne ne doit la négliger. Les étrangers, à condition qu'ils soient circoncis, avaient également la possibilité de partager le repas de la Pâque. Nous trouvons ici une disposition précoce, en faveur des « gentils ». Tous ces faits soulignent que les Juifs forment une nation favorisée par Dieu, non pas uniquement à cause de leur descendance d'Abraham, mais parce qu'ils constituent une entité quant à leurs privilèges.

      Christ, notre « Pâque », a été sacrifié pour nous, 1Corinthiens 5:7 ; Son sang est la seule rançon pour nos âmes ; sans effusion de ce sang, il ne peut y avoir de rémission des péchés ; sans aspersion de ce sang, il ne peut y avoir de salut.

      Avons-nous, par la foi, par le sang qui nous a racheté, préservé notre âme de la vengeance qui l'attend ? Est-ce que nous nous tenons sous cette protection, ne dépendant que de ce sang ? Est-ce que nous professons notre foi dans le Rédempteur, notre obligation envers Lui : annoncer aux autres à qui nous appartenons ? Sommes-nous préparés à Son service, prêts à marcher dans Ses voies et à nous séparer de Ses ennemis ?

      Toutes ces questions revêtent une grande importance pour l'âme ; que le Seigneur puisse diriger notre conscience honnêtement pour y répondre !

      Exode 13

      1

      Le premier-né est sanctifié pour Dieu. La célébration de la Pâque est instituée. (Exode 13:1-10)
      Les premiers-nés des bêtes, mis à part. (Exode 13:11-16)
      Les os de Joseph transportés par les Israélites; Ces derniers arrivent à Étham. (Exode 13:17-20)
      Dieu guide les Israélites par une colonne de nuée et de feu. (Exode 13:21,22)

      En commémoration de l'anéantissement des premiers-nés d'Égypte, (des hommes comme du bétail), et de la délivrance des Israélites de leur esclavage, les premiers-nés mâles du peuple hébreux devaient être consacrés à l'Éternel. Cette institution a été instaurée pour que la vie du peuple d'Israël soit préservée, au travers de cette expiation qui était faite pour les péchés. Les Hébreux devaient aussi considérer à quel point ils avaient échappé à la mort, en sorte que désormais ils se devaient de se consacrer au service de Dieu. Les parents hébreux ne devaient pas considérer qu'ils avaient des droits absolus sur leurs enfants premiers-nés, tant qu'ils ne les avaient pas présentés devant l'Éternel, afin de les Lui consacrer.

      Ce qui nous est accordé selon une grâce toute particulière doit être l'objet d'une grande louange à Dieu ; cette bénédiction doit être l'objet d'une reconnaissance, matérialisée par des œuvres de piété et de charité.

      La commémoration de la sortie d'Égypte devait être observée chaque année par les Hébreux. Le jour de la résurrection de Christ doit aussi être célébré, car en ce jour, nous avons été libérés des liens de la mort. La Parole ne nous dit pas exactement en quel jour de l'année, Christ à été ressuscité ; par contre, Elle spécifie bien de quel jour de la semaine il s'agissait ; ce fut une délivrance importante, donc elle devait être remémorée chaque semaine.

      Les Israélites devaient célébrer la fête des pains sans levain. Sous le régime de l'évangile, nous devons nous rappeler non seulement de Christ, mais aussi observer la célébration de la sainte cène. Faites ceci en mémoire de Lui !

      De plus, il faut enseigner soigneusement la signification de cet acte aux enfants, pour leur connaissance des choses de Dieu. C'est un vieux principe du catéchisme ! Il est grandement utile d'enseigner aux enfants les histoires de la Bible. Ceux qui possèdent Dieu dans leur cœur, l'expriment aussi par leurs paroles : Ils parlent souvent de l'Éternel à ces enfants, pour les persuader et pour les enseigner.

      11 Les premiers-nés des bêtes non destinées aux sacrifices, devaient être consacrés à servir de rachat pour d'autres animaux, sinon, ils étaient éliminés. Nos âmes sont soumises à la Justice divine et à moins qu'elles ne soient rachetées par le sacrifice de Christ, elles sont destinées à périr. Ces préceptes, ordonnés aux Hébreux, leur rappelaient continuellement quels étaient leurs devoirs : aimer et servir l'Éternel. D'une manière similaire, le baptême et le repas du Seigneur, s'ils sont accomplis en toute connaissance de cause, nous rappellent et témoignent aux autres, notre profession de foi, au service du Seigneur.
      17 Il y avait deux chemins pour se rendre d'Égypte en Canaan. L'un d'entre eux ne demandait que quelques jours de Voyage ; l'autre chemin était beaucoup plus long, traversant des régions désertiques : c'est celui-ci que l'Éternel choisit pour conduire le peuple d'Israël. Les Égyptiens allaient bientôt être noyés dans la mer Rouge ; les Israélites, quant à eux, allaient devoir traverser le désert et être humiliés.

      Les chemins divins sont des chemins de droiture, malgré leurs apparences, qui parfois nous déroutent. Si nous pensons que Dieu ne conduit pas Son peuple par le plus court chemin, soyons persuadés qu'Il le conduit au mieux, ce qui se vérifie à la fin du voyage. Les Philistins étaient des ennemis puissants ; il était nécessaire que les Israélites fussent préparés, pour faire la guerre en Canaan : ils devaient traverser les difficultés de la route dans le désert. Dieu envoie des épreuves à Son peuple, qui sont toujours proportionnelles à sa force, 1Corinthiens 10:13. Les Israélites partirent en bon ordre, par groupes de cinq ; ils étaient militairement bien rangés, ce qui leur donnait un certain potentiel. Ils prirent avec eux les os de Joseph. C'était un encouragement pour leur foi et leur espérance : cela signifiait bien que Dieu devait, par leur intermédiaire, conduire ces os en Canaan, au travers du désert.

      21 L'Éternel se tenait devant les Israélites, sous la forme d'une colonne de nuée ou de feu, symbole de Sa divine majesté. Il y a ici similitude avec Christ, présent dans l'église qui traverse le désert, 1Corinthiens 10:9.

      Quand Dieu nous fait subir des difficultés, Il ne nous laisse pas errer sur place, Il ne nous perd pas, mais Il prend soin de nous conduire. Par cette colonne, Moïse et les Israélites pieux étaient réconfortés, certains d'être guidés par Dieu. Ceux qui savent compter sur Dieu et qui règlent leur vie sur Sa Parole, se trouvent guidés par l'Esprit et la Providence divine, persuadés que le Seigneur les précède dans leur marche ici-bas, bien qu'ils ne puissent Le voir de leurs yeux : c'est ainsi que nous devons marcher par la foi. Quand les Israélites marchaient, la colonne divine les précédait ; elle indiquait également les lieux de campement, selon Sa Sagesse. Cette colonne protégeait le peuple, le jour, et lui donnait la lumière durant la nuit. La Bible est une lampe à nos pieds, une lumière sur notre sentier ; c'est le Seigneur, qui dans son Amour, nous révèle le contenu de Sa Parole. Elle atteste l'existence de Christ. Elle représente pour nous la même chose que la colonne de nuée des Israélites dans le désert. Écoutez cette voix qui crie : « Je suis la Lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie », Jean 8:12.

      Recommandons nos âmes à Jésus-Christ, comme le conseillent la Parole et le Saint-Esprit, en réponse à nos prières ; car Il est le Chemin, la Vérité et la vie, Jean 14:16

      Exode 14

      1

      Dieu conduit les Israélites à Pi-Hahiroth, Pharaon les poursuit. (Exode 14:1-9)
      Les Israélites émettent des craintes, Moïse les réconforte. (Exode 14:10-14)
      Dieu donne Ses instructions à Moïse, Les ténèbres séparent les Israélites des Égyptiens. (Exode 14:15-20)
      Les Israélites franchissent la mer Rouge, Les Égyptiens sont noyés. (Exode 14:21-31)

      Pharaon pensait bien que les enfants d'Israël se perdraient dans le désert, faisant ainsi de ce peuple une proie facile à détruire. Mais Dieu dit qu'Il serait glorifié par le biais de Pharaon.

      Tous ceux qui contribuent à la Gloire du Créateur, le font parfois à leur insu. D'une manière analogue, ceux qui tentent de ruiner l'église, sont souvent renversés et courent, de ce fait, à leur perte.

      Alors que Pharaon échafaudait avec perversité sa vengeance, il participait en fait à l'élaboration du plan divin : il allait devoir capituler devant Israël. Bien que Pharaon ait laissé partir librement les Hébreux, à présent, il le regrettait amèrement. Dieu transforme l'envie et la rage qu'ont les hommes à l'égard de Son peuple, en un terrible tourment. Ceux qui tournent leur face vers les cieux et qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ, doivent s'attendre à rencontrer des épreuves et des tentations, envoyées par Satan. Ce dernier ne fera aucune concession envers ceux qui veulent être au service du Seigneur.

      10 Il n'y avait aucune autre échappatoire pour Israël, qu'aller de l'avant : c'était sa seule chance de salut. Nous pouvons, tout en accomplissant notre devoir et en ayant les yeux tournés vers le ciel, être attaqués de tous côtés.

      Certains Hébreux crièrent à l'Éternel ; leur frayeur les a conduits à prier, ce fut une bonne réaction. Dieu nous conduit parfois dans des impasses, de façon à nous amener à fléchir les genoux devant Lui. D'autres, parmi le peuple d'Israël, se rebellèrent contre Moïse ; la frayeur les poussait à murmurer contre Dieu, estimant que ce Dernier était incapable d'accomplir des miracles. Ils reprochaient à Moïse de les avoir fait quitter l'Égypte ; ils étaient aussi en colère contre Dieu, malgré la grande bonté que Celui-ci avait exercée à leur égard ; c'est le type même d'absurdité que l'on peut rencontrer chez les incrédules. Moïse avait bien dit : « Ne craignez rien ».

      Il est toujours profitable, face aux épreuves, de surmonter nos Craintes : il en va de notre intérêt ; nos prières et nos efforts peuvent être affectés, par contre notre foi et notre espérance doivent rester intactes. Comme nous le dit Moïse : « Restons en place » ; ne cherchons pas à nous sauver par nos propres forces, en combattant ou en fuyant ; sachons attendre les ordres divins, sachons nous y soumettre. Soyons animés, dans la confiance en Dieu, de la paix que peut procurer la perspective d'une grande délivrance qu'Il nous a préparée. Si Dieu a conduit les Hébreux dans cette impasse, Il en a aussi prévu l'échappatoire !

      15 La prière silencieuse de Moïse était bien plus pertinente que les cris de frayeur des enfants d'Israël. La colonne de feu et de ténèbres se tenait derrière eux, à l'endroit où ils devaient être protégés ; c'était en sorte, un mur, les séparant de leurs ennemis.

      La Parole et la Providence divines ont parfois un aspect bien ténébreux, au vu des pécheurs ; par contre, elles sont brillantes et agréables aux yeux des enfants de Dieu. Celui qui a séparé la lumière des ténèbres, Ge 1:4, envoya des ténèbres aux Égyptiens, et de la lumière aux Israélites.

      Quelle différence entre l'héritage des saints, au milieu de la lumière, et les ténèbres complètes réservées, à jamais, aux hypocrites.

      21 La division des eaux de la mer Rouge fut, plus tard, un sujet de terreur pour les habitants de Canaan, Jos 2:9 ; ce miracle fut par contre pour les Israélites, un sujet de louange et de triomphe, Psaume 114:3;106:9;136:13. Ce prodige fut aussi une image du baptême, 1Corinthiens 10:1,2. Ce passage d'Israël au travers de la mer, était un symbole de la conversion des âmes, Esa 11:15 ; quant à la noyade des Égyptiens, elle représente la ruine finale des pécheurs incrédules. Dieu révèle Sa Toute Puissance en ouvrant un passage de plusieurs kilomètres à travers les eaux. Il peut conduire Son peuple à travers les plus grandes difficultés, Il est capable de créer un chemin, là où cela paraît impossible. C'est un exemple de Son merveilleux Amour pour Israël.

      Le peuple entra dans la mer : il marcha sur le sec, au milieu des flots ! Ce miracle eut lieu pour encourager le peuple de Dieu à Lui faire confiance d'âge en âge, lors des moments les plus difficiles. Quel acte serait impossible à Celui qui a accompli un tel prodige ? Que ne pourrait Il faire pour ceux qui L'aiment et qui Le craignent, au vu de ce qu'Il a déjà fait pour le peuple d'Israël, incrédule et toujours en train de murmurer ? Ce dernier n'a pu que se soumettre à la juste et Toute Puissante colère divine, contre ses ennemis égyptiens.

      La ruine des pécheurs n'arrive qu'à cause de leur entêtement et de leur présomption. Les Égyptiens auraient très bien pu laisser partir les enfants d'Israël : ils tentèrent de les en empêcher ; c'est alors qu'ils essayèrent d'échapper à la noyade, mais il était trop tard.

      Les hommes ne sont jamais convaincus, jusqu'au moment où ils franchissent le point de non retour : ceux qui osent « toucher » au peuple de Dieu finissent par courir à leur perte. L'ordre fut donné à Moïse d'étendre sa main sur la mer ; les eaux regagnèrent leur place et engloutirent tous les Égyptiens. Pharaon et ses serviteurs, le cœur endurci par le péché, furent noyés tous ensemble : personne ne put s’échapper. Les enfants d'Israël virent les Égyptiens, morts sur le sable. Ce tableau les impressionna vivement.

      Quand les hommes remarquent les œuvres divines, quand ils en constatent les conséquences, ils se mettent alors à craindre Dieu et Lui accordent leur confiance. Qu'il serait bon, dans des cas semblables, de nous tenir dans un même état d'esprit !

      Contemplons avec espérance l'avenir qui est réservé au croyant : ses ennemis sont puissants et l'entourent ; mais s'il s'appuie sur Dieu, il pourra passer au travers des vagues, en toute sécurité, gardé par la Puissance de son Sauveur, qui combattra ses ennemis spirituels.

      Les ennemis de l'âme, que le croyant voit aujourd'hui, disparaîtront à jamais.

      Exode 15

      1

      Le cantique de Moïse, au sujet de la délivrance d'Israël. (Exode 15:1-21)
      Les eaux amères de Mara, les Israélites arrivent à Élim. (Exode 15:22-27)

      Ce cantique est le plus ancien que nous connaissions. Ce chant exprime la sainteté, l'honneur de Dieu ; il exalte Son Nom, il Lui rend gloire, à Lui seul, afin de ne reconnaître aucune notoriété aux hommes. La Sainteté du Seigneur fait partie intégrante de Sa personne. Cette Sainteté est particulière, Elle provoquera la destruction prophétique finale des ennemis de l'Église. Heureux les peuples dont l'Éternel est le Seigneur ! Ces hommes ont plusieurs tâches en perspective : Lutter contre la tentation, supporter les afflictions, tout en étant convaincus de leur faiblesse ; mais la Grâce est là et leur donne toutes forces nécessaires. S'ils traversent l'épreuve, ils trouvent en Dieu tout le réconfort ; Il est l'objet de leur louange. Le péché, la mort et l'enfer peuvent les menacer, mais c'est dans l'Éternel qu'ils trouveront leur salut.

      Le Seigneur est un Dieu Tout Puissant, Il maudit ceux qui se rebellent contre Lui, le Créateur ! Il est un Dieu d'une incomparable perfection ; Il est glorieux dans toute Sa Sainteté ; cette Sainteté représente Sa Gloire. Elle lutte contre le péché et Sa colère attaque les pécheurs endurcis. Cette Sainteté est la délivrance d'Israël, Ses promesses sont infaillibles. Cette Sainteté fait l'objet de toutes les louanges des serviteurs de l'Éternel, Elle est terrible quand Ses ennemis la subissent. Elle fait des merveilles, Elle accomplit des choses surnaturelles ; cette Sainteté confond par Sa puissance, ceux qui placent en Elle leur confiance, tout en étant convaincus d'être indignes d'en bénéficier. Ce cantique de Moïse souligne les merveilles de Sa Puissance et de Sa Grâce ; dans tout cela, Dieu doit être adoré, en toute humilité !

      22 Dans le désert de Shur, les Israélites n'avaient pas d'eau. Sur le site de Mara, ils en avaient, mais elle était amère ; il leur était donc impossible de boire !

      Dieu peut rendre amères certaines de nos convoitises ; Il le fait lorsque nous traversons le « désert » de ce monde, de façon à détourner nos regards de nos désirs charnels, créatures que nous sommes, vers le Créateur, le Seul à pouvoir nous apporter le réconfort nécessaire.

      Dans sa détresse, Israël était inquiet, il se querellait avec Moïse. Les hypocrites peuvent témoigner d'une certaine affection et faire preuve d'un zèle relatif dans l'exercice de la piété, mais lors de la tentation, ils tombent.

      Même les croyants sincères, lors d'une sévère épreuve, peuvent être inquiets, se méfier de tout et murmurer. Dans chaque expérience de ce type, nous devons placer notre confiance dans le Seigneur et Lui dévoiler le contenu de nos cœurs. Nous pourrons ainsi constater qu'une volonté soumise, une conscience paisible et le réconfort du Saint-Esprit rendront tolérable, voire même positive, la plus amère des épreuves. Dans ce texte, Moïse fit ce que le peuple aurait dû faire : il s'adressa à l’Éternel. Ce dernier, dans Sa Grâce, répondit favorablement à cette requête. Dieu ordonna à Moïse de prendre un bois et de le jeter dans les eaux, ce qui les rendit douces instantanément.

      Certains assimilent ce bois à une image de la croix, qui seule peut adoucir les eaux amères de nos afflictions et peut nous rendre joyeux quand nous traversons l'épreuve. Mais les Israélites rebelles ne s'en tirèrent pas mieux que les Égyptiens incrédules ! Là où un problème apparaît, se trouve toujours une Promesse pour le résoudre. Dieu est le grand Médecin. Si nous nous portons bien, c'est grâce à Lui ! C'est Lui qui nous fait vivre et qui nous donne la force de tous les jours. N'oublions pas que nous avons été préservés de la destruction et délivrés de nos ennemis, en vue de servir le Seigneur.

      Sur le site d'Élim, les enfants d'Israël trouvèrent de l'eau potable en quantité suffisante. Bien que Dieu ait ordonné pour un temps, au peuple, de camper près des eaux amères de Mara, ce n'était pas leur destination finale. Ne soyons pas déprimés lors de l'épreuve !

      Exode 16

      1

      Les Israélites arrivent au désert de Sin. Ils se plaignent de ne pas avoir de nourriture, Dieu leur promet le pain du ciel. (Exode 16:1-12)
      Dieu envoie des cailles et la manne. (Exode 16:13-21)
      Ordonnances particulières au sujet de la manne. (Exode 16:22-31)
      Un omer de manne doit être préservé. (Exode 16:32-36)

      Au second mois qui suivit leur départ, les provisions qu'Israël avait emportées d'Égypte, furent épuisées : les Hébreux murmuraient. Les plus grandes injures du peuple ne pouvaient rien apporter de plus. Incapables de discerner à quel point ils avaient été délivrés, les enfants d'Israël auraient préféré rester en Égypte ; par la main divine, les plaies ont en fait réduit à néant les Égyptiens. On n'est pas en droit de supposer que les Hébreux vivaient dans l'abondance en Égypte, ni qu'ils craignaient de mourir en errant dans le désert, alors qu'ils avaient à leur disposition du bétail et des troupeaux : il n'y rien de plus absurde que d'avoir contesté comme ils l'ont fait. Quand nous commençons à nous inquiéter, nous devrions considérer à quel point Dieu écoute nos « murmures » !

      Dans ce texte, Dieu promit d'envoyer une réponse rapide et durable, à condition que les enfants d'Israël Lui accordent leur confiance et soient satisfaits quotidiennement par cette nourriture qu'Il leur donnait. L'Éternel désirait être servi par Son peuple, malgré son ingratitude. Quand Il a envoyé les plaies sur l'Égypte, Il désirait qu'Israël sache qu'Il était vraiment leur Seigneur ; maintenant que l'Éternel nourrissait Son peuple, Il voulait que ce dernier Le reconnaisse, en tant que son Dieu.

      13 Le soir, survinrent les cailles ; les enfants d'Israël en prirent en quantité suffisante. La manne vint également, sous forme de rosée. Les Hébreux l'appelèrent « manne », ce qui signifie : « Qu'est-ce que cela » ? « C'est la part que l'Éternel nous a allouée, prenons-la et soyons Reconnaissants » ! C'était une nourriture au goût agréable. La manne tombait du ciel, comme de la pluie ; elle apparaissait avec la rosée, sous forme de petits grains ronds, comme de la gelée, semblables à des graines de coriandre, de la même couleur que des perles. La manne apparaissait seulement six jours par semaine, et le sixième jour, la quantité doublait ; si on la conservait plus d'une journée, elle se gâtait et les vers la rongeaient, à l'exception du jour du sabbat. Le peuple n'avait jamais vu cela auparavant. Les enfants d'Israël pouvaient moudre la manne dans un moulin ou la piler dans un mortier, pour cuire des gâteaux.

      Ce miracle a duré pendant quarante ans, tant que les Israélites furent dans le désert ; il cessa quand ils arrivèrent en Canaan. Tout cela arriva pour bien montrer que la vie des enfants d'Israël serait maintenant différente, par rapport à leur passé. Ils devaient récolter la manne chaque matin.

      Le texte précise : - Qu'il fallait bien observer les instructions relatives à la manne, en tant que nourriture pour chaque famille ; le travail devait être paisiblement accompli, chacun devait manger la quantité de pain impartie ; ce ne devait pas être le pain de « la paresse » ou de la « déception ». Dieu, dans Sa bonté, donne toujours le temps nécessaire à l'homme, pour accomplir son devoir ; il en était ainsi, quand la manne apparaissait, chaque matin ; les Hébreux ne devaient pas en consommer avant de l'avoir complètement récoltée.

      - Qu'il fallait se contenter de la quantité allouée. Ceux qui en avaient récolté davantage, ne disposaient en final que du nécessaire pour leur subsistance. Ceux qui n'en avaient pas suffisamment, prenaient le surplus des autres ; ainsi, quelles que soient les quantités de manne récoltées, les familles n'avaient pas trop de nourriture, ni trop peu. Il n'y avait aucune disproportion du niveau de vie de chacun des enfants d'Israël.

      - Les Hébreux étaient dépendants de la Providence divine : ils devaient rester sereins, malgré le fait de ne disposer d'aucune provision de pain dans leurs maisons ou dans le camp : ils devaient placer leur confiance en Dieu, de jour en jour, sachant qu'Il leur donnerait leur pain quotidien. Ils devaient tirer leur nourriture des greniers de l'Éternel, étant garantis de sa fraîcheur et bonne qualité et non pas de leurs stocks personnels. Remarquez la folie de ceux qui ont voulu en mettre de côté : ils pensaient qu'en agissant ainsi, ils feraient preuve de sagesse, de bonne organisation, aux yeux de leurs voisins; en fait cette crainte de manquer de pain ne se concrétisait que par de la pourriture et de la vermine. Cela démontre que « mettre de côté », dans un esprit de cupidité, n'est pas louable. Les richesses acquises de cette façon ne sont que corruption, Jacques 5:2,3. Par contre, la sagesse, la puissance et la bonté qui découlaient de cette récolte journalière de la manne dans le désert, dénuée de toute ressemblance avec les récoltes naturelles, doivent nous faire méditer sur toutes les richesses que Dieu nous dispense.

      22 Dans ce texte, il est fait mention du septième jour, du sabbat. Cette ordonnance ne fut pas donnée sur le mont Sinaï seulement : elle fut instituée avant le départ d'Égypte et même au tout début, Ge 2:3. La mise à part du septième jour de la semaine, réservé à la piété et au repos, à été instituée par Dieu lorsqu'Il créa la terre : c'est une des plus anciennes lois divines. En instituant ce repos hebdomadaire, Dieu prit soin de ne pas pénaliser les tâches prévues au préalable : il n'y a rien à perdre à servir l'Éternel ! En ce jour particulier, les enfants d'Israël devaient récolter assez de manne pour les deux jours suivants.

      Cela nous enseigne à diriger notre famille : nous devons faire un minimum d'ouvrage le jour de sabbat. Seuls les tâches domestiques nécessaires peuvent être accomplies ; d'ailleurs, il est souhaitable, dans la mesure du possible, de préparer un maximum de choses avant ce septième jour ; c'est en quelque sorte une image de notre préparation, vers l'avenir qui nous est réservé. Quand les enfants d'Israël récoltaient la manne le septième jour, celle-ci se gâtait ; par contre lorsqu'ils la ramassaient dans la période recommandée, elle avait le goût d'un gâteau de miel ; toute consigne divine est sanctifiée par la Parole de Dieu et par la prière.

      Le septième jour, Dieu n'envoya pas la manne : Israël ne devait pas espérer en récolter ni sortir pour voir s'il y en avait. Tout cela montre que cette nourriture était bien produite miraculeusement.

      32 Après que Dieu ait commencé à fournir la manne, la nourriture pour Son peuple dans le désert, Moïse ordonna qu'un omer, à titre commémoratif, soit préservé par Israël. Nous devons prendre avec considération le pain que nous consommons.

      Les grâces et les miracles divins doivent être mémorisés. La Parole de Dieu est la manne qui nourrit nos âmes, Matthieu 4:4. Les réconforts que procure l'Esprit, sont une manne cachée, Apocalypse 2:17. Tous ces dons proviennent du ciel, tout comme la manne ; ils constituent le support de la vie spirituelle de l'âme, alors que nous traversons le désert de ce monde. Christ, dans la Parole, s'adresse à l'âme, nous devons jouir de cette Grâce. Chacun de nous doit savoir saisir les opportunités et rassembler de quoi vivre, pour les siens, quand il est encore dans la force de l'âge ; si nous négligeons les occasions, il peut être parfois trop tard. Les enfants d'Israël ne devaient pas faire de provisions de manne, ils devaient simplement la consommer au jour le jour ; ceux qui ont reçu Christ dans leur cœur, doivent vivre en Lui, par la foi ; ils ne doivent pas recevoir la Grâce en vain. La manne était en quantité suffisante pour tout le peuple, chacun pouvait en disposer, personne n'en avait de trop ; de même, en Christ, si nous disposons de tout le nécessaire, nous n'avons aucun surplus. Ceux qui mangeaient de la manne, murmuraient sans cesse et finissaient par mourir : beaucoup d'entre les Hébreux n'avaient pas la faveur divine ; ceux qui vivent par la foi en Christ, ne doivent jamais contester avec le ciel : ils auront la vie éternelle et ils auront la faveur divine.

      Recherchons avec zèle la Grâce du Saint Esprit, enrichissons notre connaissance par la doctrine de Christ crucifié, nourrissons spirituellement nos âmes par notre foi et notre amour envers Lui.

      Exode 17

      1

      À Rephidim, les Israélites réclament pour avoir de l'eau, Dieu fait sortir de l'eau du rocher. (Exode 17:1-7)
      Le combat d'Amalek, les prières de Moïse. (Exode 17:8-16)

      Les enfants d'Israël se déplaçaient, suivant l'ordre de l'Éternel, conduits par la colonne de nuée et de feu : ils arrivèrent dans un endroit où il n'y avait pas d'eau à boire.

      Bien que nous puissions être sur le droit chemin, nous pouvons très bien rencontrer des épreuves envoyées par la Providence, pour éprouver notre foi et pour louer Dieu par la délivrance qu'Il nous accorde ensuite. Les Hébreux commencèrent par se demander si Dieu était vraiment avec eux. Cela s'appelle : « Tenter Dieu », c'est-à-dire ne pas Lui faire confiance, malgré toutes les démonstrations de Puissance et de Bonté qu'Il avait opérées. Moïse tenta de les calmer. C'est de la folie de répondre à des attaques coléreuses, par des réponses du même type ; cela ne peut que faire empirer la situation. Dieu, dans sa grâce, prit les dispositions pour leur venir en aide. Avec quelle merveilleuse patience Dieu supporte la provocation des pécheurs ! Il est tout aussi capable de révéler Sa Puissance, comme Sa pitié, capable de faire un miracle miséricordieux : du rocher, Il fit couler de l'eau pour Son peuple. Dieu peut ouvrir des fontaines, là où nous nous y attendons le moins.

      Ceux qui dans le désert, restent sur les chemins tracés par Dieu, peuvent être assurés qu'Il leur assurera toute protection. Le récit de ce texte nous enseigne également à ne dépendre que de la Grâce de Christ. Les apôtres annonçaient que ce rocher était Christ, 1Corinthiens 10:4, un rocher spirituel. Alors que la malédiction divine pourrait, en toute justice, punir nos âmes rebelles, ayons les yeux fixés sur le Fils de Dieu. Demandons et nous recevrons. L'eau de ce rocher coulait en abondance. Pour les nombreux croyants que nous sommes, l'esprit de Christ est plus que suffisant. L'eau du rocher jaillissait dans le désert : elle donnait à Israël le moyen de subsister, pour se rendre en Canaan ; cette eau provenait de Christ ; par Sa Parole, nos âmes peuvent se rafraîchir, dans ce monde stérile, en attendant de voir Sa gloire, dans le futur. Un nom fut donné à ce lieu, non pour rappeler l'obtention de cette eau providentielle, mais pour souligner le péché d'avoir contesté avec Dieu : « Massa », la tentation, car les enfants d'Israël tentèrent Dieu ; « Meriba », la lutte, car ils reprochèrent à Moïses de les avoir laissés dans cette situation.

      Le péché laisse toujours des traces...

      8 Le peuple d'Israël, pour se défendre, a combattu contre Amalek. Dieu a donné toutes les capacités nécessaires à Son peuple, pour combattre ; il en va de même aujourd'hui, où chacun est appelé à contribuer à différents services, pour le bien de l'église. Josué combattait; Moïse, quant à lui priait : deux ministères au sein d'Israël. La verge était dressée, telle une bannière, pour encourager les soldats. Elle était aussi dirigée vers Dieu, pour qu'Il entende l'appel d'Israël. Moïse était fatigué. Le plus vigoureux des bras tendus, finit toujours par fléchir, au bout d'un moment ; seule la main de Dieu est capable de tenir et de rester bien tendue. Nous ne pensons pas que les mains de Josué fussent pesantes, lors du combat, mais celles de Moïse devaient l'être, quand il priait ; plus un service spirituel est actif, plus nous sommes enclins à faillir et à ne pas l'accomplir correctement. Pour convaincre Israël de l'efficacité des mains « spirituelles » de Moïse, qui auparavant, exerçaient la discipline du camp, il fallait montrer qu'elles étaient plus efficaces que ses propres mains physiques, que sa verge était plus active que son épée : l'avantage sur l'adversaire était directement lié à la position des bras du patriarche. La cause de l'église est plus ou moins victorieuse, selon la vigueur de la foi de ses membres, selon la ferveur de leurs prières. Moïse, l'homme de Dieu, est heureux d'avoir ainsi ses bras soutenus. Nous ne devrions pas avoir honte de demander de l'aide aux autres, ni d'ailleurs, de leur offrir la nôtre. Les bras de Moïse, ainsi dressés, devaient rester dans cette position jusqu'au coucher du soleil.

      Ce fut un grand encouragement pour le peuple, de voir Josué les précéder sur le champ de bataille, tout en apercevant Moïse, au dessus d'eux, sur la colline. Christ représente ces deux hommes à la foi : Il est notre Josué, le Capitaine de notre salut, qui monte au combat, mais également notre Moïse, qui vit éternellement, faisant des intercessions au ciel, pour que notre foi ne défaille pas. Les armes dressées contre Israël, le peuple de Dieu, ne pouvaient résister bien longtemps et devaient tôt ou tard être anéanties. Moïse devait faire le récit de ces évènements : tout ce qu'Amalek avait fait contre Israël et à quel point il éprouvait une haine amère contre les Hébreux ; le patriarche devait aussi décrire la fin du combat : la cruelle défaite d'Amalek ; ces faits ne devaient pas être oubliés. Tout ce que Dieu a accompli pour Israël : sauver Son peuple de l'emprise d'Amalek. Le patriarche devait écrire tout cela : Amalek, devait finir complètement ruiné et dépouillé.

      Cette destruction d'Amalek est une image typique de la destruction de tous les ennemis de Christ et de son Royaume.

      Exode 18

      1

      Jéthro, accompagné de la femme et des deux fils de Moïse, rencontre ce dernier. (Exode 18:1-6)
      Moïse partage un repas avec Jéthro. (Exode 18:7-12)
      Jéthro conseille Moïse. (Exode 18:13-27)

      Jéthro, accompagné de la femme et des enfants de Moïse, rencontre ce dernier et partage sa joie, concernant les dernières nouvelles du peuple d'Israël. Moïse devait garder sa famille à ses côtés, en vue d'être un bon exemple aux yeux du peuple, quant à la conduite de sa maison, 1Ti 3:5.
      7 Les conversations relatant les merveilles divines sont toujours bonnes et édifiantes. Jéthro ne s'est pas réjoui uniquement de l'honneur acquis par son gendre, mais aussi de toutes les bontés que Dieu a accordées au peuple d'Israël. Les témoins de ces faveurs divines étaient plus touchés que les Hébreux eux-mêmes, pourtant bénéficiaires directs. Jéthro rendit gloire au Dieu d'Israël. Quelle que soit la joie qui nous anime, Dieu doit être le premier objet de notre louange.

      Les deux patriarches offrirent conjointement un sacrifice de reconnaissance. L'amitié mutuelle est sanctifiée par l'adoration commune. Il est vraiment profitable à ceux qui entretiennent des relations amicales, de se réunir sous le regard de Christ, afin d'offrir un sacrifice spirituel, de prière et de louange. Dans ce texte, le festin en question était relativement modeste : ils consommèrent du pain et de la manne. Jéthro devait goûter à ce pain descendant du ciel ; en tant que « gentil », il était le bienvenu à ce repas : les « gentils » sont également les bienvenus en Christ, le pain de vie.

      13 Nous voyons ici tout le zèle et le dur labeur qu'avait Moïse, dans son rôle de magistrat. Ayant fait sortir Israël de la maison de servitude, il est en quelque sorte, une image de Christ : il légiférait et réglait, en tant que juge, les affaires du peuple. Si parmi les enfants d'Israël, certains se querellaient, malgré le fait qu'ils étaient directement sous le regard de Dieu, il ne fait aucun doute que l'affaire finissait par remonter jusqu'à Moïse, qui réglait le différend, ne faisant en cela, que remplir le rôle pour lequel il avait été appelé. Il apparaît qu'il assumait soigneusement cette tâche, avec zèle. Même le plus misérable des israélites était accueilli favorablement, afin de pouvoir plaider sa cause devant le patriarche. Ce dernier s'adonnait à cette tâche du matin jusqu'au soir. En conséquence, Jéthro pensait que c'était trop de travail sur les épaules d'un seul homme. Moïse devait aussi régler auprès du peuple, les affaires de justice les plus ennuyeuses.

      Même dans l'exercice du bien, on assume parfois trop de travail ! Il est bon de faire preuve de sagesse lorsqu'on dirige des affaires, de façon à exercer au moins ce que nous dicte notre devoir, sans aller au-delà de nos forces. C'est pourquoi Jéthro suggéra à Moïse une meilleure stratégie.

      Les grands responsables ne doivent pas uniquement être attentifs à accomplir leurs tâches, ils doivent aussi savoir les déléguer aux autres, pour valoriser ces derniers. Un grand soin doit être pris, dans le choix de telles personnes. Elles doivent faire preuve de bon sens, être aptes à comprendre les différentes affaires, être non sujettes à mauvaise réputation, ni à la corruption. Il en va de même pour les hommes qui veulent exercer la piété et le ministère religieux ; ils doivent craindre Dieu, accomplir leur devoir aux yeux de tous, sans cacher quoi que ce soit. La crainte de Dieu fortifiera l'homme soumis à la tentation, à l'injustice. Moïse n'a pas dédaigné le conseil de son beau-père. Il n'y a que les insensés qui refusent constamment de suivre le conseil des autres !

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