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Peur de la mort ?

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Concernant votre santé

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    • Jean 11

      1 Dans le village de Béthanie vivaient deux sœurs, Marthe et Marie, ainsi que leur frère Lazare.
      2 Marie était cette femme qui avait répandu une huile parfumée sur les pieds du Seigneur et les avait essuyés avec ses cheveux. Lazare, son frère, tomba gravement malade.
      3 Les deux sœurs envoyèrent donc quelqu’un auprès de Jésus pour lui faire dire : — Seigneur, ton ami est malade.
      4 Quand Jésus apprit la nouvelle, il dit : — Cette maladie n’aboutira pas à la mort : elle servira à glorifier Dieu, elle est une occasion pour faire apparaître la gloire du Fils de Dieu.
      5 Or, Jésus, bien que très attaché à Marthe, à sa sœur et à Lazare,
      6 resta encore deux jours là où il se trouvait après avoir appris la maladie de Lazare.
      7 Alors seulement, il dit à ses disciples : — Retournons en Judée. —
      8 Maître, lui dirent-ils, il n’y a pas si longtemps, ceux de la Judée voulaient te tuer à coups de pierres, et maintenant tu veux retourner là-bas ? —
      9 N’y a-t-il pas douze heures dans la journée ? répondit Jésus. Si l’on marche pendant le jour, on ne bute pas contre les obstacles, parce qu’on voit clair.
      10 Mais si l’on se promène de nuit, on trébuche parce qu’il n’y a plus de lumière.
      11 Puis, après une pause, il ajouta : — Notre ami Lazare s’est endormi. Je vais aller le réveiller de son sommeil.
      12 Sur quoi, les disciples lui dirent : — Seigneur, s’il dort, il est déjà en voie de guérison.
      13 En fait, Jésus voulait dire que Lazare était mort, alors que les disciples avaient compris qu’il parlait du sommeil ordinaire.
      14 Il leur dit donc clairement : — Lazare est mort.
      15 Et je suis heureux, à cause de vous, de ce que je n’aie pas été là-bas à ce moment-là, car cela contribuera à votre foi. Mais maintenant, allons auprès de lui.
      16 Thomas, surnommé le jumeau, dit alors aux autres disciples : — Et nous aussi, allons-y pour mourir avec lui.
      17 À son arrivée, Jésus découvrit que, déjà depuis quatre jours, on avait enseveli Lazare dans son tombeau.
      18 Comme Béthanie était à moins de trois kilomètres de Jérusalem,
      19 beaucoup de gens étaient venus chez Marthe et Marie pour leur présenter leurs condoléances à l’occasion de la mort de leur frère.
      20 Quand Marthe entendit que Jésus s’approchait du village, elle alla à sa rencontre. Marie resta assise à la maison.
      21 Marthe dit à Jésus : — Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      22 Mais je sais que maintenant encore, tout ce que tu demanderas à Dieu, il te l’accordera. —
      23 Ton frère reviendra à la vie, lui dit Jésus. —
      24 Je sais bien, répondit Marthe, qu’il reviendra à la vie au dernier jour, lors de la résurrection des morts. —
      25 La résurrection, lui dit Jésus, c’est moi. Je suis la vie. Celui qui place en moi toute sa confiance vivra, même s’il meurt.
      26 Et tout homme qui vit dans cette foi en moi ne mourra jamais. Peux-tu croire cela ? —
      27 Oui, Seigneur, lui répondit-elle, je crois fermement que tu es le Christ, le Fils de Dieu, le Messie que le monde attendait et qui est venu ici-bas.
      28 Là-dessus, elle partit appeler sa sœur Marie et, l’ayant prise à part, elle lui dit : — Le Maître est là et il te demande de venir.
      29 Dès que Marie l’eut entendu, elle se leva précipitamment et courut au-devant de Jésus.
      30 Il n’était pas encore entré dans le village, étant resté à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
      31 Quand ceux qui étaient avec Marie dans la maison pour la consoler la virent se lever brusquement pour sortir, ils la suivirent, croyant qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
      32 Marie parvint à l’endroit où était Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit : — Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
      33 Quand Jésus la vit pleurer, ainsi que ceux qui étaient venus avec elle, il fut profondément bouleversé en son for intérieur et ne put dominer son émotion. —
      34 Où l’avez-vous enterré ? demanda-t-il. — Viens, Seigneur, lui répondirent-ils, tu verras.
      35 Jésus se mit à pleurer.
      36 Alors, les Juifs dirent : — Voyez comme il l’aimait.
      37 Quelques-uns faisaient remarquer : — Il a bien rendu la vue à l’aveugle, n’aurait-il pas pu empêcher la mort de Lazare ?
      38 Une fois de plus, Jésus fut intérieurement bouleversé. Il arriva au tombeau. C’était une grotte dont l’entrée était fermée par une pierre. —
      39 Enlevez la pierre, commanda Jésus. Marthe, la sœur du mort, objecta : — Seigneur, il doit déjà sentir mauvais. Cela fait quatre jours qu’il est là.
      40 Jésus lui répondit : — Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?
      41 On ôta donc la pierre. Jésus, tournant alors son regard vers le ciel, dit : — Père, je te remercie d’avoir exaucé ma prière.
      42 Pour moi, je sais bien que tu m’exauces toujours, mais je parle ainsi à cause de tous ces gens qui m’entourent, pour qu’ils croient que c’est bien toi qui m’as envoyé.
      43 Cela dit, il appela à pleine voix : — Lazare, sors de là et viens !
      44 Et voici que le mort apparaît, les pieds et les mains entourés de bandes, le visage recouvert d’un suaire. Jésus dit à ceux qui sont là : — Déliez-le de ces bandes et laissez-le marcher.
      45 En voyant ce que Jésus avait fait, beaucoup de ceux qui étaient venus auprès de Marie crurent en lui.
      46 Mais quelques autres s’en allèrent trouver les pharisiens et leur rapportèrent ce que Jésus avait fait.
      47 Alors, les chefs des prêtres et les pharisiens convoquèrent le Grand Conseil. — Qu’allons-nous faire ? disaient-ils. Cet homme accomplit trop de miracles.
      48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, les Romains viendront et c’en sera fini de notre temple et de notre existence nationale.
      49 L’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand-prêtre cette année-là, prit la parole : — Vous n’y entendez rien, leur dit-il.
      50 Vous ne voyez pas qu’il est dans notre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple, afin que toute la nation ne vienne pas à disparaître ?
      51 En fait, il ne parlait pas ainsi de son propre fond, mais en sa qualité de grand-prêtre en exercice à ce moment, il dit sous l’inspiration de Dieu qu’il fallait que Jésus meure pour son peuple.
      52 Et ce n’était pas seulement pour (sauver) son peuple qu’il devait mourir, c’était aussi pour rassembler tous les enfants de Dieu dispersés à travers le monde et les unir en un seul corps.
      53 C’est donc ce jour-là que les autorités juives prirent la décision de faire mourir Jésus.
      54 C’est pourquoi Jésus cessa d’aller et de venir librement parmi les Juifs et de se montrer en public. Il partit de là et se retira dans la région voisine du désert, dans une ville nommée Ephraïm. C’est là qu’il vécut avec ses disciples.
      55 Comme la Pâque juive approchait, beaucoup de gens de tout le pays montaient à Jérusalem avant la fête pour se soumettre aux cérémonies rituelles de purification.
      56 Ils cherchaient donc Jésus et se demandaient entre eux, en se rencontrant dans la cour du temple : — Qu’en pensez-vous ? Croyez-vous qu’il viendra à la fête ?
      57 Or, les chefs des prêtres et les pharisiens avaient donné des instructions : si quelqu’un savait où se trouvait Jésus, il devait les prévenir pour qu’on puisse l’arrêter.

      Jean 17

      1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et pria :
      — Ô mon Père, le moment est venu : fais apparaître la gloire de ton Fils, pour qu’à son tour, le Fils fasse connaître ta gloire,
      2 et qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as confiés puisque tu lui as donné autorité sur l’humanité entière.
      3 Or, la vie éternelle consiste pour les hommes à te connaître toi, le Dieu unique et véritable, et celui que tu as envoyé, Jésus le Christ.
      4 J’ai fait connaître ta grandeur et ta gloire sur la terre en menant à bonne fin la mission que tu m’avais confiée.
      5 Et maintenant, ô Père, revêts-moi de gloire en ta présence, rends-moi cette gloire que j’avais déjà auprès de toi avant le commencement du monde.
      6 J’ai montré qui tu étais aux hommes que tu as retirés du monde pour me les confier. Ils t’appartenaient, c’est pourquoi tu les as conduits vers moi, tu me les as donnés, ils ont gardé ta parole.
      7 Maintenant, ils savent que tout ce que tu m’as donné vient vraiment de toi,
      8 car je leur ai transmis fidèlement le message que tu m’avais confié, ils l’ont accepté et compris. Aussi ont-ils reconnu dans leurs cœurs, avec une absolue certitude, que je suis venu d’auprès de toi. Ils ont été convaincus que c’est toi qui m’as envoyé et ils ont cru.
      9 Je te prie pour eux. Je ne te prie pas pour le reste des hommes, mais pour ceux que tu m’as confiés parce qu’ils t’appartiennent.
      10 Car tout ce qui est à moi t’appartient, comme tout ce qui est à toi m’appartient. Ma gloire (divine) leur est apparue, elle rayonne en eux.
      11 Bientôt, je ne serai plus dans ce monde, je suis sur le point de retourner auprès de toi, mais eux, ils vont rester dans le monde. Père saint, maintiens-les attachés à ta personne dont tu m’as donné de partager les perfections, pour qu’ils soient un comme nous le sommes.
      12 Aussi longtemps que j’étais parmi eux, je les ai gardés attachés à ta personne dont tu m’as donné de partager les perfections. J’ai veillé sur eux, je les ai protégés et aucun d’eux ne s’est perdu, sauf celui qui devait se perdre, car ce que l’Écriture a prédit devait se réaliser.
      13 À présent, je retourne auprès de toi, et je dis tout cela pendant que je suis encore dans ce monde, pour qu’ils possèdent en eux cette joie qui est la mienne, et qu’elle remplisse tout leur être.
      14 Je leur ai transmis ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne lui appartiennent pas, ils lui sont étrangers comme je le suis moi-même.
      15 Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal.
      16 Ils n’appartiennent pas au monde, aussi peu que moi-même je lui appartiens.
      17 Fais qu’ils t’appartiennent entièrement : rends-les saints par la vérité. La vérité, c’est ta parole.
      18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi je les y envoie.
      19 Et je me consacre moi-même entièrement à toi, pour eux, pour qu’ils soient, à leur tour, vraiment consacrés à toi.
      20 Je ne te prie pas seulement pour eux, mais encore pour ceux qui croiront en moi grâce à leur message.
      21 Je te demande qu’ils soient tous un. Comme toi, Père, tu vis en moi et que je vis en toi, qu’ils constituent, eux aussi, une unité indissoluble dans la communion avec moi, pour que le monde reconnaisse que c’est toi qui m’as envoyé et qu’il y croie.
      22 Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme toi et moi nous sommes un.
      23 Je vis en eux comme tu vis en moi, afin qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse reconnaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les aimes comme tu m’aimes.
      24 Ô Père, mon désir est que ceux que tu m’as donnés soient avec moi là où je serai et qu’ils contemplent ma gloire, car c’est toi qui me l’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la création du monde.
      25 Ô Père, toi qui es saint et juste, le monde ne t’a pas reconnu, mais moi je t’ai connu, et mes amis ici ont compris que c’est toi qui m’as envoyé.
      26 Je leur ai révélé qui tu étais et je continuerai à te faire connaître, pour que l’amour que tu m’as témoigné les remplisse et que moi-même je vive en eux.

      2 Corinthiens 5

      1 Nous savons en effet que si notre corps, cette tente qui nous abrite sur terre, vient à être détruit, nous avons au ciel une demeure qui n’est pas l’œuvre de l’homme, une maison éternelle que Dieu nous a préparée.
      2 C’est là précisément ce qui nous fait soupirer aussi longtemps que nous habitons encore dans cette tente ; nous attendons, avec un ardent désir, d’entrer dans cette habitation céleste (ou, pour employer une autre image,) de revêtir l’habit céleste par-dessus l’autre.
      3 Car nous n’aimerions pas passer par la nudité, mais être immédiatement revêtus (de notre habit céleste).
      4 En effet, tant que nous vivons dans cette tente terrestre, nous nous sentons oppressés, accablés par nos fardeaux, et nous gémissons. Ce n’est pas que nous voulions nous dépouiller de ce vêtement actuel (qu’est notre corps), mais nous souhaiterions, sans avoir à le déposer au préalable, être revêtus de l’habit nouveau, (le corps céleste,) en sorte que ce qui est mortel en nous soit absorbé par la vie.
      5 C’est Dieu lui-même qui nous a préparés à un tel avenir, qui entretient en nous cette attente, et qui nous a donné son Esprit comme gage et garantie (de la gloire future).
      6 Quoi qu’il arrive, nous sommes donc, en tout temps, pleins de courage. Certes, nous savons que, tant que nous séjournons dans ce corps, nous vivons en exil, loin du Seigneur,
      7 car nous cheminons guidés par la foi, non par la vue.
      8 Nous avançons cependant sans crainte ; nos cœurs sont remplis de confiance et d’assurance. Si nous avions à choisir, nous préférerions même quitter ce corps pour aller rejoindre notre vraie patrie auprès du Seigneur.
      9 Ainsi donc, que nous devions rester encore dans ce corps ou le quitter, notre seule ambition est de plaire au Seigneur.
      10 Car, un jour, nous aurons tous à comparaître devant le Christ pour être soumis à son examen. Là, tout sera mis à découvert. Chacun recevra la récompense méritée, suivant sa conduite durant cette vie terrestre et les actions, bonnes ou mauvaises, qu’il aura accomplies dans son corps.
      11 C’est pénétrés de ce respect du Seigneur que nous marchons. Et parce que nous savons ce que signifie vivre en révérant Dieu, nous cherchons à persuader les hommes et à les gagner. Dieu nous connaît bien, nos vies sont comme un livre ouvert devant lui. J’espère que vous-mêmes aussi, dans vos consciences, vous nous connaissez tels que nous sommes.
      12 N’ayez crainte, nous ne recommençons pas à « faire notre propre éloge » devant vous, nous voulons seulement vous donner de bonnes raisons d’être fiers de nous et de vous placer résolument de notre côté. Ainsi, vous saurez comment répondre à ceux qui se vantent de leurs avantages tout extérieurs, mais qui n’ont certes pas à se vanter de leur vie intérieure.
      13 Nous avons été exaltés et hors de sens (disent certains) ? Soit ! Mais c’était pour Dieu, pour le servir. Il en tire sa gloire. Nous sommes trop réservés et raisonnables, (prétendent d’autres,) nous nous laissons guider par le bon sens. Mais alors c’est pour vous, et vous en profitez !
      14 Nous sommes subjugués par l’amour que le Christ nous a témoigné ; il nous étreint, nous presse et nous pousse en avant. La conviction à laquelle nous sommes arrivés et qui nous guide est celle-ci : si un seul homme est mort pour tous, il s’ensuit que tous sont morts.
      15 Et pourquoi est-il mort pour tous ? Pour que ceux qui ont été ressuscités à une vie (nouvelle) ne continuent pas à mener, selon leur gré, une petite vie égoïste, mais qu’ils vivent pour celui qui est mort à leur place et qui fut ressuscité pour leur salut.
      16 Ainsi, désormais nous ne jugeons plus personne d’après des critères purement extérieurs, à la manière du monde. Autrefois notre jugement sur le Christ lui-même se basait sur son apparence extérieure ; ce que nous pensions de lui s’inspirait des points de vue du monde, mais maintenant, nous le connaissons d’une tout autre manière.
      17 Si quelqu’un entre en communion vivante avec le Christ, il devient un homme nouveau, il est recréé. L’ancien état est dépassé. Ce qu’il était autrefois a disparu. La nouvelle création a déjà commencé ; voici : tout est devenu nouveau.
      18 Tout cela, du début à la fin, est l’œuvre de Dieu. Il nous a réconciliés avec lui-même par le Christ, et il nous a confié le ministère de la réconciliation.
      19 En effet, en Jésus-Christ, c’était Dieu en personne qui réconciliait le monde avec lui-même, ne tenant plus compte du péché des hommes. C’est ce message de réconciliation qu’il a mis sur nos lèvres et nous a chargés de proclamer publiquement.
      20 Puisque nous en avons reçu la mission, nous parlons donc en ambassadeurs du Christ. Par notre moyen, Dieu lui-même adresse son invitation aux hommes. C’est au nom du Christ que nous les supplions : laissez-vous réconcilier avec Dieu.
      21 Celui qui était innocent de tout péché, Dieu l’a chargé pour nous de tous les péchés du monde ; il est devenu comme une incarnation du péché pour que, dans sa communion, nous puissions être agréés, étant revêtus de la justice de Dieu.

      1 Jean 3

      1 Voyez combien le Père nous aime : il veut que nous soyons appelés enfants de Dieu ; plus que cela, nous le sommes ! Voilà pourquoi le monde ne nous comprend pas et refuse de reconnaître qui nous sommes ; il n’a pas non plus reconnu le Christ.
      2 Oui, mes chers amis, dès à présent nous sommes enfants de Dieu et ce que nous serons un jour n’a pas encore été révélé. Nous savons que lorsque le Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons alors tel qu’il est.
      3 Tous ceux qui portent dans leur cœur cette espérance fondée sur le Christ, veillent à leur pureté intérieure pour être purs comme lui.
      4 Celui qui commet le péché viole la loi de Dieu, car le péché, par définition, est la violation de cette loi.
      5 Or, vous le savez bien, Jésus n’a jamais péché et il a paru ici-bas pour ôter les péchés.
      6 Par conséquent, si quelqu’un demeure en communion avec lui, il ne continue pas à pécher. Celui qui s’adonne au péché prouve par là qu’il ne l’a jamais connu ni compris.
      7 Mes enfants, ne vous laissez égarer sur ce point par personne : est juste celui qui fait ce qui est juste (c’est-à-dire ce qui correspond à la volonté de Dieu), tout comme le Christ lui-même est juste (en accomplissant la volonté de son Père).
      8 Celui qui s’adonne au péché est un enfant du diable, car le diable est à l’origine du péché et il pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu est précisément venu sur la terre pour détruire l’œuvre du diable.
      9 Celui qui, par la nouvelle naissance, est devenu un enfant de Dieu, ne s’adonne pas au péché, car le principe de vie qui vient de Dieu a été implanté en lui et demeure en lui. Il est incapable de s’adonner au péché, puisqu’il est né de Dieu.
      10 C’est à ce signe que les enfants de Dieu et les enfants du diable se font reconnaître et qu’on peut les distinguer : celui qui ne fait pas ce qui est juste ne vient pas de Dieu, pas plus que celui qui n’aime pas son frère.
      11 En effet, quel est le message que vous avez entendu depuis le début ? Aimons-nous les uns les autres.
      12 Que personne ne suive donc l’exemple de Caïn. Il a agi sous l’instigation du diable, puisqu’il a égorgé son frère. Et savez-vous pourquoi il l’a tué ? Parce que ses actes étaient mauvais, alors que ceux de son frère étaient justes.
      13 Mes frères, ne vous étonnez donc pas si le monde vous déteste.
      14 Quant à nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que, maintenant, nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas se trouve encore dans le royaume de la mort.
      15 Car si quelqu’un a de la haine pour son frère, c’est un meurtrier. Or, vous savez que la vie éternelle ne demeure pas dans un meurtrier.
      16 Nous avons appris à connaître ce qu’est le véritable amour par celui qui a offert sa vie pour nous. C’est pourquoi nous devons, nous aussi, engager notre vie pour le bien de nos frères.
      17 Si un homme riche voit son frère dans le besoin et lui ferme son cœur, comment peut-on dire que l’amour de Dieu est présent en lui ?
      18 Mes enfants, ne nous payons pas de mots : il ne faut pas que notre amour consiste en quelques belles paroles ; s’il est véritable, il se traduit par des actes.
      19 Cela nous permet de reconnaître que nous sommes dans la voie de la vérité et nous pourrons nous sentir rassurés en présence de Dieu, même si notre cœur nous fait des reproches.
      20 Rappelons-nous : si notre cœur nous condamne d’une manière ou d’une autre, Dieu est plus grand que notre cœur et il discerne tout.
      21 Mes chers amis, si notre conscience ne nous reproche rien, nous sommes pleins d’assurance pour nous adresser à Dieu
      22 et il nous donne tout ce que nous lui demandons. Nous le recevons de lui parce que nous observons ses commandements et que nous agissons de manière à lui faire plaisir.
      23 Or, que nous commande-t-il ? Que nous placions notre confiance en son Fils Jésus-Christ et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a lui-même prescrit.
      24 Celui qui obéit à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. Et comment reconnaissons-nous qu’il demeure en nous ? À la présence, dans nos cœurs, de l’Esprit qu’il nous a donné.

      Apocalypse 14

      1 Alors, j’eus une autre vision : je vis l’Agneau qui se tenait debout sur la montagne de Sion, accompagné des cent quarante-quatre mille qui portaient son nom et le nom de son Père inscrits sur leur front.
      2 J’entendis, en même temps, un chœur céleste aux sonorités aussi puissantes que le bruit d’une grande cascade ou des vagues de l’océan, et le grondement d’un orage violent. Leurs voix me faisaient penser à un orchestre de harpistes jouant de leurs instruments.
      3 Ils entonnèrent tous devant le trône, devant les quatre animaux et devant les vieillards, un cantique nouveau que nul ne pouvait apprendre, excepté les cent quarante-quatre mille, les rachetés de la terre.
      4 Ils n’ont pas souillé leur âme par les soucis et les plaisirs du monde, ils l’ont gardée intacte et pure. Ils suivent l’Agneau partout où il les conduit. Ils ont été rachetés du milieu des hommes pour être offerts comme premiers fruits à Dieu et à l’Agneau.
      5 Jamais il ne s’est trouvé de mensonge dans leur bouche. Ils sont sans défaut et sans tache (comme les agneaux du sacrifice).
      6 Ensuite, je vis un autre ange volant au zénith. Il devait annoncer à tous les habitants de la terre, quelle que fût leur nation, leur langue, leur race ou leur peuple, un Évangile éternel.
      7 Il criait d’une voix éclatante : — Révérez Dieu et donnez-lui gloire, car l’heure où il va rendre son jugement a sonné. Prosternez-vous donc devant celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources !
      8 Un second ange le suivit, disant : — Elle est tombée, la puissante Babylone est tombée, celle qui avait enivré toutes les nations avec le vin brûlant de sa rage de plaisir et de son infidélité passionnée.
      9 Un troisième ange les suivit, proclamant d’une voix forte : — Celui qui adore la bête, se prosterne devant sa statue et accepte de recevoir sa marque sur le front et sur la main
      10 devra aussi boire du vin brûlant de la fureur divine. Celui-ci lui sera versé sans mélange dans la coupe de la colère divine, et il souffrira des tourments dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau.
      11 La fumée de leur supplice s’élèvera à perpétuité. Quiconque adore la bête et son image, se prosterne devant sa statue et accepte la marque de son nom, ne connaîtra jamais de repos ni de jour ni de nuit.
      12 C’est ici que se révèleront la patience et l’endurance des membres du peuple de Dieu qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent conformément à la foi en Jésus.
      13 Puis j’entendis une voix venant du ciel me demander d’écrire ceci : Ceux qui meurent en communion avec le Seigneur, jouissent dès maintenant d’un bonheur impérissable. Oui, confirme l’Esprit, heureux sont-ils, car ils se reposent de leurs peines, mais leurs œuvres les accompagnent.
      14 Lorsque je levai les yeux, j’aperçus tout à coup un nuage blanc sur lequel siégait quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme. Sa tête était ceinte d’une couronne d’or, il tenait à la main une faucille tranchante.
      15 Puis un autre ange sortit du temple, criant d’une voix sonore à celui qui était assis sur la nuée : — Lance ta faucille et commence à moissonner. Il en est temps, car la moisson que la terre a produite est mûre !
      16 Celui qui siégeait sur la nuée lança alors sa faucille sur la terre, et la terre fut moissonnée.
      17 Un autre ange sortit du sanctuaire céleste, tenant lui aussi une faucille tranchante.
      18 Puis un autre ange encore, l’ange préposé au feu, quitta l’autel et cria d’une voix forte à celui qui tenait la faucille tranchante : — Lance ta faucille tranchante et vendange les grappes de la vigne terrestre, car ses raisins sont arrivés à point.
      19 L’ange lança sa faucille sur la terre et vendangea la vigne de la terre. Il versa sa récolte dans la grande cuve de la colère de Dieu.
      20 On la sortit de la ville, on foula les raisins aux pieds. Le sang en sortit si abondamment qu’il atteignit le mors des chevaux sur une étendue de mille six cents stades.
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