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    • Exode 7

      15 Va trouver le pharaon dès le matin ; il sortira pour aller près de l'eau et tu te présenteras devant lui au bord du fleuve. Tu prendras à la main le bâton qui a été changé en serpent
      16 et tu diras au pharaon : ‘L'Eternel, le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi pour te dire : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve dans le désert, et jusqu'à présent tu n'as pas écouté.
      17 Voici ce que dit l'Eternel : Cette fois, tu reconnaîtras que je suis l'Eternel. Je vais frapper l’eau du Nil avec le bâton qui est dans ma main et elle sera changée en sang.
      18 Les poissons qui sont dans le fleuve mourront, le fleuve deviendra infect et les Egyptiens renonceront à en boire l'eau.’ »
      19 L'Eternel dit à Moïse : « Ordonne à Aaron : ‘Prends ton bâton et tends ta main sur l’eau des Egyptiens, sur leurs rivières, leurs ruisseaux, leurs étangs et tous leurs réservoirs d'eau.’Elle deviendra du sang. Ainsi il y aura du sang dans toute l'Egypte, même dans les récipients en bois et en pierre. »
      20 Moïse et Aaron se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné. Aaron leva le bâton et frappa l’eau du Nil sous les yeux du pharaon et de ses serviteurs, et toute l’eau du fleuve fut changée en sang.
      21 Les poissons qui étaient dans le fleuve moururent, le fleuve devint infect, les Egyptiens ne purent plus en boire l'eau et il y eut du sang dans toute l'Egypte.
      22 Cependant, les magiciens d'Egypte en firent autant par leurs sortilèges. Le cœur du pharaon s'endurcit et il n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit.
      23 Le pharaon se détourna d’eux et rentra chez lui ; il ne prit même pas ces événements à cœur.
      24 Tous les Egyptiens creusèrent aux environs du fleuve pour trouver de l'eau à boire, car ils ne pouvaient pas boire de l'eau du Nil.
      25 Sept jours passèrent après que l'Eternel eut frappé le Nil.
      26 L'Eternel dit à Moïse : « Va trouver le pharaon et tu lui annonceras : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve.
      27 Si tu refuses de le laisser partir, je frapperai tout ton territoire par des grenouilles.
      28 Le fleuve pullulera de grenouilles ; elles en sortiront et pénétreront dans ta maison, dans ta chambre à coucher et dans ton lit, chez tes serviteurs et ton peuple, dans tes fours et tes pétrins.
      29 Les grenouilles grimperont sur toi, sur ton peuple et sur tous tes serviteurs.’ »

      Exode 8

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Dis à Aaron : ‘Tends la main, avec ton bâton, sur les rivières, les ruisseaux et les étangs, et fais-en monter les grenouilles sur l'Egypte.’ »
      2 Aaron tendit sa main sur les cours d’eau de l'Egypte et les grenouilles en sortirent et recouvrirent l'Egypte.
      3 Cependant les magiciens en firent autant par leurs sortilèges : ils firent monter les grenouilles sur l'Egypte.
      4 Le pharaon appela Moïse et Aaron et dit : « Priez l'Eternel afin qu'il éloigne les grenouilles de moi et de mon peuple, et je laisserai le peuple partir pour offrir des sacrifices à l'Eternel. »
      5 Moïse dit au pharaon : « A toi l'honneur de me fixer le moment où je dois prier pour toi, pour tes serviteurs et pour ton peuple afin que l’Eternel éloigne les grenouilles de toi et de tes maisons. Il n'en restera que dans le fleuve. »
      6 Il répondit : « Demain. » Moïse dit : « Cela se passera comme cela afin que tu saches qu’il n’y a personne qui soit pareil à l'Eternel, notre Dieu.
      7 Les grenouilles s'éloigneront de toi et de tes maisons, de tes serviteurs et de ton peuple. Il n'en restera que dans le fleuve. »
      8 Moïse et Aaron sortirent de chez le pharaon. Puis Moïse cria à l'Eternel à cause des grenouilles dont il avait frappé le pharaon.
      9 L'Eternel fit ce que demandait Moïse et les grenouilles moururent dans les maisons, les cours intérieures et les champs.
      10 On en fit des tas et des tas, et le pays fut infecté.
      11 Voyant qu'il y avait du répit, le pharaon rendit son cœur plus insensible encore et n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit.
      12 L'Eternel dit à Moïse : « Dis à Aaron : ‘Tends ton bâton et frappe la poussière de la terre.’Elle se changera en moustiques dans toute l'Egypte. »
      13 C’est ce qu’ils firent. Aaron tendit la main avec son bâton et frappa la poussière de la terre. Elle fut changée en moustiques sur les hommes et sur les animaux. Toute la poussière de la terre fut changée en moustiques, dans toute l'Egypte.
      14 Les magiciens employèrent leurs sortilèges pour produire les moustiques, mais ils n’y parvinrent pas. Les moustiques étaient sur les hommes et sur les animaux.
      15 Les magiciens dirent au pharaon : « C'est le doigt de Dieu ! » Le cœur du pharaon s'endurcit et il n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit.
      16 L'Eternel dit à Moïse : « Lève-toi de bon matin et présente-toi devant le pharaon ; il sortira pour aller près de l'eau. Tu lui annonceras : ‘Voici ce que dit l'Eternel : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve.
      17 Si tu ne laisses pas partir mon peuple, j’enverrai les mouches venimeuses contre toi, contre tes serviteurs, ton peuple et tes maisons. Les maisons des Egyptiens seront remplies de mouches et le sol en sera couvert.
      18 Cependant, ce jour-là, je traiterai de manière différente la région de Gosen où habite mon peuple : il n'y aura pas de mouches là-bas afin que tu saches que moi, l'Eternel, je suis présent dans cette région.
      19 Je placerai une séparation entre mon peuple et le tien. Ce signe sera pour demain.’ »
      20 C’est ce que fit l'Eternel. Une grande quantité de mouches venimeuses vint dans la maison du pharaon et de ses serviteurs, et toute l'Egypte fut dévastée par les mouches.
      21 Le pharaon appela Moïse et Aaron et dit : « Allez-y, offrez des sacrifices à votre Dieu dans le pays. »
      22 Moïse répondit : « Il n'est pas convenable d’agir ainsi. En effet, nous offririons à l'Eternel, notre Dieu, des sacrifices qui font horreur aux Egyptiens. Et si nous offrons sous les yeux des Egyptiens des sacrifices qui leur font horreur, ne nous lanceront-ils pas des pierres ?
      23 Nous ferons trois journées de marche dans le désert et alors nous offrirons des sacrifices à l'Eternel, notre Dieu, conformément à ce qu'il nous dira. »
      24 Le pharaon dit : « Je vous laisserai partir pour offrir des sacrifices à l'Eternel, votre Dieu, dans le désert. Seulement, vous ne vous éloignerez pas en y allant. Priez pour moi ! »
      25 Moïse répondit : « Dès que je serai sorti de chez toi, je prierai l'Eternel. Demain, les mouches s'éloigneront du pharaon, de ses serviteurs et de son peuple. Mais que le pharaon ne nous trompe plus en refusant de laisser le peuple partir pour offrir des sacrifices à l'Eternel ! »
      26 Moïse sortit de chez le pharaon et pria l'Eternel.
      27 L'Eternel fit ce que demandait Moïse et les mouches s'éloignèrent du pharaon, de ses serviteurs et de son peuple. Il n'en resta pas une.
      28 Cependant, cette fois encore, le pharaon rendit son cœur insensible et ne laissa pas partir le peuple.

      Exode 9

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Va trouver le pharaon et tu lui annonceras : ‘Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu des Hébreux : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve.
      2 Si tu refuses de le laisser partir et si tu le retiens encore,
      3 la main de l'Eternel frappera tes troupeaux dans les champs, les chevaux, les ânes, les chameaux, les bœufs et les brebis ; il y aura une mortalité très importante.
      4 L'Eternel traitera de manière différente les troupeaux d'Israël et ceux des Egyptiens : rien de tout ce qui appartient aux Israélites ne mourra.’ »
      5 L'Eternel fixa un moment précis en disant : « Demain, l'Eternel fera cela dans le pays »,
      6 et il agit ainsi dès le lendemain. Tous les troupeaux des Egyptiens moururent, tandis que pas une seule bête des troupeaux des Israélites ne mourut.
      7 Le pharaon s'informa de ce qui était arrivé et constata que pas une seule bête des troupeaux d'Israël n’était morte. Cependant, le cœur du pharaon resta insensible et il ne laissa pas partir le peuple.
      8 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron : « Remplissez vos mains de cendre de fourneau et que Moïse la jette vers le ciel sous les yeux du pharaon.
      9 Elle deviendra une poussière qui couvrira toute l'Egypte et dans toute l'Egypte elle produira, sur les hommes et sur les animaux, des ulcères formés par une éruption de pustules. »
      10 Ils prirent de la cendre de fourneau et se présentèrent devant le pharaon. Moïse la jeta vers le ciel et elle produisit sur les hommes et sur les animaux des ulcères formés par une éruption de pustules.
      11 Les magiciens furent incapables de se présenter devant Moïse à cause des ulcères. En effet, ils étaient couverts d’ulcères comme tous les Egyptiens.
      12 L'Eternel endurcit le cœur du pharaon et celui-ci n'écouta pas Moïse et Aaron. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit à Moïse.
      13 L'Eternel dit à Moïse : « Lève-toi de bon matin et présente-toi devant le pharaon. Tu lui annonceras : ‘Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu des Hébreux : Laisse partir mon peuple afin qu'il me serve.
      14 En effet, cette fois, je vais envoyer tous mes fléaux contre ton cœur, contre tes serviteurs et contre ton peuple, afin que tu saches qu’il n’y a personne qui soit pareil à moi sur toute la terre.
      15 Si j'étais intervenu pour te frapper de la peste, toi et ton peuple, tu aurais disparu de la terre.
      16 Mais *voilà pourquoi je t'ai suscité : c’est pour te montrer ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur toute la terre.
      17 Si tu t'attaques encore à mon peuple et ne le laisses pas partir,
      18 alors je ferai pleuvoir demain, à cette heure, une grêle si forte qu'il n'y en a pas eu de pareille en Egypte depuis le jour de sa fondation jusqu'à maintenant.
      19 Fais donc mettre en sécurité tes troupeaux et tout ce qui t’appartient dans les champs. La grêle tombera sur tous les hommes et sur tous les animaux qui se trouveront dans les champs et qui n'auront pas été rassemblés dans les maisons, et ils mourront.’ »
      20 Les serviteurs du pharaon qui prirent la parole de l'Eternel au sérieux mirent leurs serviteurs et leurs troupeaux à l’abri dans les maisons,
      21 tandis que ceux qui ne prirent pas la parole de l'Eternel à cœur laissèrent leurs serviteurs et leurs troupeaux dans les champs.
      22 L'Eternel dit à Moïse : « Tends ta main vers le ciel et qu'il tombe de la grêle dans toute l'Egypte. Qu’elle tombe sur les hommes, sur les animaux et sur toutes les herbes des champs en Egypte. »
      23 Moïse tendit son bâton vers le ciel et l'Eternel envoya des coups de tonnerre et de la grêle ; la foudre s’abattit sur la terre. L'Eternel fit pleuvoir de la grêle sur l'Egypte.
      24 Il tomba de la grêle accompagnée de foudre ; elle était tellement forte qu'il n'y en avait pas eu de pareille dans toute l'Egypte depuis qu'elle existe en tant que nation.
      25 Dans toute l'Egypte, la grêle frappa tout ce qui se trouvait dans les champs, hommes ou animaux ; elle frappa aussi toute la végétation et brisa tous les arbres.
      26 Ce fut seulement dans la région de Gosen, là où se trouvaient les Israélites, qu'il n'y eut pas de grêle.
      27 Le pharaon fit appeler Moïse et Aaron, et il leur dit : « Cette fois-ci, j'ai péché. C'est l'Eternel qui est juste, et mon peuple et moi nous sommes coupables.
      28 Priez l'Eternel pour qu'il n'y ait plus de coups de tonnerre ni de grêle et je vous laisserai partir, on ne vous retiendra plus. »
      29 Moïse lui dit : « Quand je sortirai de la ville, je lèverai les mains vers l'Eternel. Les coups de tonnerre cesseront et il n'y aura plus de grêle, afin que tu saches que la terre appartient à l'Eternel.
      30 Cependant, je sais que toi et tes serviteurs, vous ne craindrez pas encore l'Eternel Dieu. »
      31 Le lin et l'orge avaient été touchés parce que l'orge était déjà en épis et que c'était l’époque de la floraison du lin.
      32 Quant au blé et à l'épeautre, ils n'avaient pas été touchés parce qu'ils sont plus tardifs.
      33 Moïse sortit de chez le pharaon pour se rendre à l’extérieur de la ville, et il leva les mains vers l'Eternel. Les coups de tonnerre et la grêle s’arrêtèrent et la pluie ne tomba plus sur la terre.
      34 Voyant que la pluie, la grêle et les coups de tonnerre s’étaient arrêtés, le pharaon continua de pécher et rendit son cœur plus insensible encore, tout comme ses serviteurs.
      35 Le cœur du pharaon s'endurcit et il ne laissa pas partir les Israélites. Cela se passa comme l'Eternel l'avait dit par l'intermédiaire de Moïse.

      Exode 10

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Va trouver le pharaon, car j'ai moi-même rendu son cœur insensible, de même que celui de ses serviteurs, pour faire éclater mes signes miraculeux au milieu d'eux.
      2 C'est aussi pour que tu racontes à tes enfants et petits-enfants comment je suis intervenu contre les Egyptiens et quels signes miraculeux j'ai fait éclater au milieu d'eux. Vous saurez ainsi que je suis l'Eternel. »
      3 Moïse et Aaron allèrent trouver le pharaon et lui annoncèrent : « Voici ce que dit l'Eternel, le Dieu des Hébreux : Jusqu'à quand refuseras-tu de t'humilier devant moi ? Laisse partir mon peuple, afin qu'il me serve.
      4 Si tu refuses de laisser partir mon peuple, je ferai venir demain des sauterelles sur tout ton territoire.
      5 Elles recouvriront la surface du sol si bien que l'on ne pourra plus le voir. Elles dévoreront tout ce qui n’a pas encore été touché, ce que la grêle vous a laissé ; elles dévoreront tous les arbres qui poussent dans vos campagnes.
      6 Elles rempliront tes maisons ainsi que celles de tous tes serviteurs et celles de tous les Egyptiens. Tes parents et tes grands-parents n'auront rien vu de pareil depuis qu'ils existent jusqu'à aujourd’hui. » Moïse se détourna du pharaon et sortit de chez lui.
      7 Les serviteurs du pharaon lui dirent : « Jusqu'à quand cet homme sera-t-il un piège pour nous ? Laisse partir ces gens et qu'ils servent l'Eternel, leur Dieu ! Ne vois-tu pas encore que l'Egypte court à sa perte ? »
      8 On fit revenir Moïse et Aaron vers le pharaon : « Allez servir l'Eternel, votre Dieu, leur dit-il. Qui sont ceux qui partiront ? »
      9 Moïse répondit : « Nous partirons avec nos enfants et nos vieillards, avec nos fils et nos filles, avec notre petit et notre gros bétail, car c'est pour nous une fête en l'honneur de l'Eternel. »
      10 Le pharaon leur dit : « Que l'Eternel soit avec vous aussi sûrement que je vais vous laisser partir, vous et vos enfants ! Attention, car le malheur est devant vous !
      11 Non et non. Allez servir l'Eternel, mais seulement vous les hommes, puisque c'est ce que vous demandez. » Et on les chassa de chez le pharaon.
      12 L'Eternel dit à Moïse : « Tends ta main sur l'Egypte et que les sauterelles montent sur le pays. Qu'elles dévorent toute la végétation du pays, tout ce que la grêle a laissé. »
      13 Moïse tendit son bâton sur l'Egypte et l'Eternel fit souffler un vent d'est sur le pays toute cette journée-là et toute la nuit. Quand ce fut le matin, le vent d'est avait amené les sauterelles.
      14 Elles montèrent sur le pays et se posèrent sur tout le territoire de l'Egypte. Elles étaient en si grande quantité qu'il n'y avait jamais eu et qu'il n'y aura jamais rien de pareil.
      15 Elles recouvrirent toute la surface du sol au point que celui-ci fut obscurci. Elles dévorèrent toute la végétation du pays et tous les fruits des arbres, tout ce que la grêle avait laissé, et dans toute l'Egypte il ne resta aucune verdure, ni aux arbres ni à la végétation.
      16 Le pharaon se dépêcha d’appeler Moïse et Aaron et dit : « J'ai péché contre l'Eternel, votre Dieu, et contre vous.
      17 Cependant, pardonne mon péché pour cette fois encore et priez l'Eternel, votre Dieu, afin qu'il éloigne ce fléau mortel de moi. »
      18 Moïse sortit de chez le pharaon et pria l'Eternel.
      19 L'Eternel fit souffler un vent d’ouest très fort qui emporta les sauterelles et les précipita dans la mer des Roseaux. Il ne resta pas une seule sauterelle sur tout le territoire de l'Egypte.
      20 L'Eternel endurcit le cœur du pharaon et celui-ci ne laissa pas partir les Israélites.
      21 L'Eternel dit à Moïse : « Tends ta main vers le ciel et qu'il y ait des ténèbres sur l'Egypte, si fortes qu'on puisse les toucher. »
      22 Moïse tendit sa main vers le ciel et il y eut d'épaisses ténèbres dans toute l'Egypte pendant 3 jours.
      23 Les gens ne se voyaient pas les uns les autres et personne ne bougea de sa place pendant 3 jours. En revanche, il y avait de la lumière partout où habitaient les Israélites.
      24 Le pharaon appela Moïse et dit : « Allez servir l'Eternel. Seul votre petit et votre gros bétail restera, et même vos enfants pourront vous accompagner. »
      25 Moïse répondit : « Tu mettras toi-même entre nos mains de quoi faire les sacrifices et les holocaustes que nous offrirons à l'Eternel, notre Dieu.
      26 De plus, nos troupeaux partiront avec nous ; pas un sabot ne restera. En effet, c'est parmi eux que nous prendrons de quoi servir l'Eternel, notre Dieu, et nous ne saurons pas avant d’être arrivés là-bas ce que nous choisirons pour le service de l'Eternel. »
      27 L'Eternel endurcit le cœur du pharaon et celui-ci ne voulut pas les laisser partir.
      28 Il dit même à Moïse : « Sors de chez moi ! Veille bien à ne plus te présenter devant moi, car le jour où tu le feras, tu mourras. »
      29 « Tu l'as dit, répliqua Moïse, je ne me présenterai plus devant toi. »

      Exode 11

      1 L'Eternel dit à Moïse : « Je vais faire venir encore un fléau sur le pharaon et sur l'Egypte. Après cela, il vous laissera partir d'ici. Lorsqu'il vous laissera enfin partir, il vous chassera même d'ici.
      2 Dis au peuple de demander chacun à son voisin – et chacune à sa voisine – des objets en argent et en or. »
      3 L'Eternel gagna la faveur des Egyptiens au peuple. Du reste, Moïse lui-même était un homme très important en Egypte aux yeux des serviteurs du pharaon et du peuple.
      4 Moïse annonça : « Voici ce que dit l'Eternel : Vers le milieu de la nuit, je parcourrai l'Egypte
      5 et tous les premiers-nés mourront en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siège sur son trône jusqu'au fils aîné de la servante qui travaille à la meule et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      6 Il y aura dans toute l'Egypte de si grands cris qu'il n'y en a pas eu et qu'il n'y en aura plus de pareils.
      7 En revanche, chez les Israélites, pas même un chien ne grognera, ni contre un homme ni contre un animal. Vous saurez ainsi quelle différence l'Eternel fait entre l'Egypte et Israël.
      8 Alors tous tes serviteurs ici présents descendront vers moi et se prosterneront devant moi en disant : ‘Sors, toi et tout le peuple qui marche à ta suite !’Après cela, je sortirai. » Moïse sortit de chez le pharaon dans une ardente colère.
      9 L'Eternel avait dit à Moïse : « Le pharaon ne vous écoutera pas afin que mes miracles soient nombreux en Egypte. »
      10 Moïse et Aaron firent tous ces miracles devant le pharaon, et l'Eternel endurcit le cœur du pharaon et celui-ci ne laissa pas les Israélites partir de son pays.

      Exode 12

      1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron en Egypte :
      2 « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, vous le considérerez comme le premier des mois de l'année.
      3 Transmettez ces instructions à toute l'assemblée d'Israël : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille, un agneau pour chaque maison.
      4 Si la maison est trop peu nombreuse pour un agneau, on le partagera avec le plus proche voisin, en fonction du nombre de personnes. Vous estimerez le nombre de personnes pour l’agneau d'après la part que chacun peut manger.
      5 Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d'un an. Vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau.
      6 Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour de ce mois, où toute l'assemblée d'Israël le sacrifiera au coucher du soleil.
      7 On prendra de son sang et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera.
      8 Cette même nuit, on mangera sa viande rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 Vous ne le mangerez pas à moitié cuit et bouilli dans l'eau ; au contraire, il sera rôti au feu avec la tête, les pattes et l'intérieur.
      10 Vous n'en laisserez rien pour le matin ; si toutefois il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu.
      11 Quand vous le mangerez, vous aurez une ceinture à la taille, vos sandales aux pieds et votre bâton à la main. Vous le mangerez rapidement. C'est la Pâque de l'Eternel.
      12 » Cette nuit-là, je parcourrai l'Egypte et je tuerai tous les premiers-nés du pays, hommes ou animaux. Je mettrai ainsi à exécution mes jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel.
      13 Pour vous en revanche, le sang servira de signe sur les maisons où vous vous trouverez : je verrai le sang et je passerai par-dessus vous. Il n'y aura pas de fléau qui vous détruise quand je frapperai l'Egypte.
      14 Vous rappellerez le souvenir de ce jour en le célébrant par une fête en l'honneur de l'Eternel ; cette célébration sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations.
      15 Pendant 7 jours, vous mangerez des pains sans levain. Dès le premier jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé, du premier au septième jour, sera exclue d'Israël.
      16 Le premier jour, vous aurez une sainte assemblée, et le septième jour aussi. On ne fera aucun travail ces jours-là, vous pourrez seulement préparer la nourriture de chaque personne.
      17 Vous célébrerez la fête des pains sans levain, car c'est précisément ce jour-là que j'aurai fait sortir vos armées d'Egypte ; le respect de ce jour sera une prescription perpétuelle pour vous au fil des générations.
      18 Le quatorzième jour du premier mois, le soir, vous mangerez des pains sans levain jusqu'au soir du vingt et unième jour.
      19 Pendant 7 jours, on ne trouvera pas de levain dans vos maisons. En effet, toute personne qui mangera du pain levé sera exclue de l'assemblée d'Israël, qu’il s’agisse d’un étranger ou d’un Israélite.
      20 Vous ne mangerez pas de pain levé ; dans tous vos foyers, vous mangerez des pains sans levain. »
      21 Moïse appela tous les anciens d'Israël et leur dit : « Allez prendre une pièce de petit bétail pour vos familles et sacrifiez l'agneau pascal.
      22 Vous prendrez ensuite un bouquet de branches d'hysope, vous le tremperez dans le bassin contenant le sang de l’animal et vous toucherez le linteau et les deux poteaux de la porte avec ce sang. Aucun de vous ne sortira de sa maison jusqu'au matin.
      23 Quand l'Eternel passera pour frapper l'Egypte et qu’il verra le sang sur le linteau et sur les deux poteaux, il passera par-dessus la porte et ne permettra pas au destructeur d'entrer dans vos maisons pour frapper.
      24 Vous respecterez cela comme une prescription valable pour vous et pour vos enfants à perpétuité.
      25 Une fois entrés dans le pays que l'Eternel vous donnera conformément à sa promesse, vous observerez ce rite.
      26 Et lorsque vos enfants vous demanderont : ‘Que signifie ce rite pour vous ?’
      27 vous répondrez : ‘C'est le sacrifice de la Pâque en l'honneur de l'Eternel, qui est passé par-dessus les maisons des Israélites en Egypte, lorsqu'il a frappé l'Egypte et sauvé nos familles.’ » Le peuple s'inclina et adora.
      28 Les Israélites s'en allèrent et se conformèrent à ce que l'Eternel avait ordonné à Moïse et à Aaron ; c’est ainsi qu’ils agirent.
      29 Au milieu de la nuit, l'Eternel tua tous les premiers-nés en Egypte, depuis le fils aîné du pharaon qui siégeait sur son trône jusqu'au fils aîné du détenu dans sa prison et jusqu'à tous les premiers-nés des animaux.
      30 Le pharaon se leva en pleine nuit, ainsi que tous ses serviteurs et tous les Egyptiens. Il y eut de grands cris en Egypte, car il n'y avait pas une seule maison où il n'y ait pas un mort.
      31 La nuit même, le pharaon appela Moïse et Aaron et leur dit : « Levez-vous, sortez du milieu de mon peuple, vous et les Israélites. Allez servir l'Eternel comme vous l'avez dit.
      32 Prenez votre petit et votre gros bétail comme vous l'avez dit. Allez-y et bénissez-moi. »
      33 Les Egyptiens poussaient le peuple, ils étaient pressés de le renvoyer de leur pays car ils se disaient : « Nous allons tous mourir. »
      34 Le peuple emporta donc sa pâte avant qu'elle soit levée ; ils enveloppèrent les pétrins dans leurs vêtements et les portèrent sur leurs épaules.
      35 Les Israélites se conformèrent aux indications de Moïse et demandèrent aux Egyptiens des objets en argent et en or ainsi que des vêtements.
      36 L'Eternel gagna au peuple la faveur des Egyptiens, qui répondirent positivement à leur demande. Ils dépouillèrent ainsi les Egyptiens.
      37 Le nombre des Israélites qui partirent de Ramsès pour Succoth était d'environ 600'000 fantassins, sans compter les enfants.
    • Exode 7

      Exode 8

      1

      La plaie des grenouilles. (Exode 8:1-15)
      La plaie des poux. (Exode 8:16-19)
      La plaie des mouches venimeuses. (Exode 8:20-32)

      Pharaon est éprouvé par la plaie des grenouilles ; il y en avait tellement que cette plaie était particulièrement pénible. Dieu aurait pu éprouver l'Égypte avec des lions, des ours, des loups ou des oiseaux de proie, mais Il a décidé de réaliser cette plaie à l'aide de créatures méprisables. Il plait quelquefois à Dieu de rassembler les plus petites créatures de la terre pour nous éprouver. Dieu a ainsi humilié Pharaon. Les Égyptiens ne pouvaient ni manger, ni boire, ni dormir tranquillement ; quel que soit l'endroit où ils se trouvaient, ils étaient tourmentés par les grenouilles. La malédiction envoyée par Dieu contre un homme poursuit ce dernier n'importe où et le pénalise lourdement, quels que soient ses actes. Pharaon, après cette épreuve, a laissé entendre à Moïse et Aaron qu'il céderait : il promit de laisser aller le peuple.

      Ceux qui tentent de défier Dieu et la prière, s'apercevront tôt ou tard qu'ils sont délaissés par le ciel !

      Mais quand Pharaon vit que la plaie cessait, il endurcit son cœur. Tant que le cœur n'est pas régénéré par la grâce de Dieu, les pensées engendrées par l'affliction sont insupportables ; les meilleures convictions s'estompent et les promesses établies sont oubliées. À moins que les lois de l'atmosphère ne changent, ce qui fond au soleil gèlera de nouveau à l'ombre !

      16 Le texte nous dit que les poux provenaient de la transformation de la poussière de la terre ; en quelque lieu que ce soit, Dieu peut envoyer un fléau, en vue de corriger ceux qui se rebellent contre Lui. Même la poussière de la terre Lui obéit ! Ces poux étaient vraiment gênants et rendaient les Égyptiens honteux : les magiciens étaient obligés d'admettre qu'aucune vermine de ce type n'avait été encore trouvée en Égypte. Toutes les plaies infligées aux Égyptiens étaient en rapport avec l'horreur de leurs crimes, vis à vis des esclaves étrangers qui travaillaient pour eux. Les magiciens tentèrent bien d'imiter ce fléau, mais ils en étaient incapables. Cela les a forcés à confesser « c'est le doigt de Dieu » ! Cette incapacité restrictive venait probablement de la Puissance divine.

      Tôt ou tard, Dieu forcera Ses ennemis à reconnaître Sa toute Puissance. Pharaon, quant à lui, en dépit de ces faits, s'obstinait de plus en plus...

      20 Tôt le matin, Pharaon était occupé à ses vaines dévotions, près du fleuve. Qu'en est-il, pour notre part, de nos occupations matinales ? Sommes-nous encore endormis, alors qu'il y a tant à faire pour le Seigneur ?

      Les Égyptiens et les Hébreux auraient dû théoriquement subir, tous ensemble, la plaie des mouches venimeuses.

      Le Seigneur veut montrer que dans ce monde, et certainement dans l'au delà, Il a mis Son peuple à part. Pharaon, involontairement, s'engagea par une sorte de traité, avec Moïse et Aaron : il accepterait de laisser les Hébreux offrir des sacrifices à leur Dieu, à condition qu'ils restent en Égypte. Mais cela serait une abomination à Dieu qu'on Lui offre de tels holocaustes, d'origine égyptienne ; c'eût été aussi une autre abomination pour les Égyptiens de sacrifier à Dieu leurs veaux et leurs bœufs.

      Ceux qui offrent de réels sacrifices à Dieu, doivent se séparer des méchants et des profanes. Ils doivent, en quelque sorte, s'isoler du monde.

      Il était impossible aux Israélites de louer le Seigneur au milieu des fours à briques, en des lieux de servitude au pays d'Égypte. Ils devaient offrir ces sacrifices selon l'ordonnance des commandements divins, pas autrement. Malgré le fait que les enfants d'Israël étaient esclaves de Pharaon, ils devaient premièrement obéir aux commandements de Dieu. Pharaon consentit à laisser aller le peuple dans le désert, en stipulant qu'il ne devait pas trop s'éloigner, afin de pouvoir aller le rechercher.

      De même, certains pécheurs, hésitant entre leurs péchés et la repentance, sont réticents à s'éloigner du mal ; mais une fois cette incertitude passée, ils reviennent alors de nouveau vers les choses du monde.

      Moïse a promis de faire cesser la plaie. Mais Pharaon avait un cœur trompeur.

      N'éprouvez aucune déception, en lisant ce texte : on ne se moque pas de Dieu. Si nous pensons Le tromper avec une fausse repentance et une fausse soumission devant Lui, nous exposons alors nos âmes à une tricherie fatale. Pharaon endurcit son cœur. Les convoitises font rompre les engagements les plus solides et font faire aux hommes des promesses qu'ils ne peuvent tenir. Beaucoup laissent paraître un côté sérieux, alors qu'en fait, ils sont sujets à des penchants et à des péchés secrets. Ils ne veulent pas admettre qu'ils courent un danger : la perdition éternelle. Ils n'ont aucune retenue dans la pratique du péché ; ils s'investissent beaucoup, donnent sans restriction et même s'astreignent à des buts difficiles ! Ils sont tellement occupés qu'ils peuvent même en arriver à s'éloigner, pour un temps, de leur péché ! Ils sont par contre incapables de tourner leur esprit vers Christ, de porter Sa croix. Au lieu de trouver la sécurité spirituelle, ils préfèrent prendre des risques. Ils sont en fait, dans un triste état : ils s'écartent de Christ, déterminés à ne s'occuper que des choses du monde présent, voire du futur proche, alors qu'ils peuvent bénéficier d'un salut absolument gratuit ! Mais, à la longue, le pauvre pécheur est enlisé dans les voies de la perversion, et délaissé, sans espérance d'échapper aux conséquences de sa folie.

      Exode 9

      1

      La peste attaque le bétail. (Exode 9:1-7)
      La plaie de la poussière et des ulcères. (Exode 9:8-12)
      La menace de la grêle. (Exode 9:13-21)
      La plaie de la grêle est infligée. (Exode 9:22-35)

      Dieu veut qu'Israël soit délivré, Pharaon s'y oppose : Tel est l'objet de ce conflit qui n'en finit pas. La main du Seigneur attaque alors les troupeaux : beaucoup de bêtes succombent, victimes de cette plaie particulière. Ce dut être une grande perte pour les propriétaires égyptiens ; ils voulaient réduire Israël à la pauvreté, mais maintenant Dieu se charge de les anéantir personnellement !

      La main de Dieu doit être discernée en toutes circonstances, même dans l'affliction de voir du bétail mourir par la maladie ; car pas un passereau ne tombe à terre sans le consentement de notre Père.

      Aucune bête des enfants d'Israël ne périt ; le Seigneur a fait la sélection. Le bétail des Égyptiens, quant à lui, mourut ; c'était pour ce peuple un objet d'adoration. Il est normal que Dieu nous retire nos idoles. Ce tyran orgueilleux, ce cruel oppresseur méritait un châtiment infligé par le grand Juge de l'univers. Quiconque subissant une punition méritée, n'a aucun prétexte de pouvoir se plaindre. La dureté du cœur dénote un état d'esprit qu'aucune menace, ni jugement, ni miséricorde ne peuvent ébranler sérieusement. Nantis d'une conscience étouffée, d'un cœur rempli d'orgueil et de préjugés, ces personnes persistent dans l'incrédulité et la désobéissance. On dit souvent qu'elles ont un cœur de pierre ! Par contre, un cœur meurtri et contrit, est bien différent. Les pécheurs ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes car leur orgueil et leur impiété ne font qu'abuser de la bonté et de la patience divines. Quand parfois, le Seigneur endurcit le cœur des hommes, c'est toujours à cause de leurs péchés, commis préalablement.

      8 Les Égyptiens, ayant subi la mort de leur bétail et n'ayant pas compris l'avertissement divin, se trouvent maintenant confrontés à une nouvelle plaie qui attaque désormais directement leur corps. Quand des avertissements mineurs ne suffisent pas à convaincre les hommes, Dieu continue à en envoyer, mais cette fois, plus durs à supporter. Parfois Dieu révèle aux hommes leur péché, au moyen d'un châtiment.

      Les Égyptiens avaient auparavant fait souffrir Israël par la chaleur des fours à briques ; maintenant ils sont eux-mêmes torturés par la chaleur de la poussière ! Cette plaie était particulièrement affligeante. Les magiciens étaient eux-mêmes frappés par les ulcères ! Leur puissance était déjà anéantie ; mais ils continuaient quand même à résister à Moïse, en incitant Pharaon à rester incrédule, jusqu'au dernier moment. Pharaon, en effet, continuait à s'obstiner. Il avait encore fermé son cœur et Dieu lui donnait une juste rétribution de cette attitude, en permettant à Satan de l'aveugler et de l'endurcir davantage. Si les hommes détournent leurs yeux de la lumière, il est juste que Dieu les rende aveugles. C'est le jugement le plus terrible qu'un homme puisse recevoir, à part celui d'aller en enfer.

      13 Moïse reçoit l'ordre d'aller porter à Pharaon un terrible message. La Providence divine a bien dicté au patriarche ce que doit être son attitude : rester ferme et résolu dans sa demande à Pharaon ; tous les éléments de ce texte révèlent la Puissance de Dieu, destinée à humilier et à terrasser le plus arrogant de Ses ennemis.

      Quand la Justice divine menace d'envoyer un homme à la ruine, Sa Grâce, en même temps, montre le chemin du salut ! Dieu n'a pas fait seulement la différence entre les Égyptiens et les Israélites, mais aussi au sein des Égyptiens. Pharaon, en ne voulant pas se soumettre, attira en fait la jugement divin sur lui-même ; cependant, certains de ses sujets, prirent peur et se mirent à l'abri : ils crurent aux paroles annoncées par le patriarche. Ils mirent à l'abri leurs serviteurs et leur bétail et firent ainsi preuve d'une grande sagesse. Même dans l'entourage de Pharaon, on craignit la Parole de Dieu. Est-ce que tous les enfants d'Israël eurent la même attitude ? Le texte nous rapporte que ceux qui furent incrédules, laissèrent leurs troupeaux dans les champs. Ils s'obstinèrent et restèrent sourds aux avertissements les plus pressants et aux conseils les plus sages, étant ainsi redevables du sang de ceux qui périrent par leur faute.

      22 Que de ravages cette grêle a pu occasionner ! Elle a tué à la fois les hommes et le bétail. Les céréales des champs furent détruites et seuls les plants encore sous terre furent épargnés. Le Pays de Gossen fut préservé. Dieu, en effet, est tout à fait capable d'envoyer la pluie et la grêle sur une ville, tout en en épargnant une autre, selon Son bon vouloir ou Son jugement. Pharaon s'est humilié devant Moïse. Nulle autre personne n'aurait pu mieux l'avertir : il reconnut sa méchanceté tout en avouant que l'Éternel est juste.

      Dieu parle toujours, en toute Justice, bien qu'Il s'exprime parfois au moyen de tonnerre et d'éclairs. Mais le cœur de Pharaon s'endurcit une fois de plus. Moïse s'adressa à Dieu ; le patriarche avait des raisons de penser que Pharaon se repentirait de sa conduite : il était tenté de faire un pacte avec lui. Moïse sortit de la ville, étendant ses mains vers l'Éternel, pour que la pluie et la grêle s'arrêtent et ainsi libérer Pharaon et ses serviteurs.

      La paix avec Dieu protège les hommes de la colère des éléments célestes. Pharaon fut effrayé par ce jugement terrible, mais une fois la calamité passée, il oublia sa promesse. Ceux qui n'améliorent pas leur cœur quand ils sont confrontés aux jugements tombent dans une situation qui ne fait qu'empirer.

      Exode 10

      1

      La menace de plaie par les sauterelles ; Pharaon, influencé par ses conseillers, est enclin à laisser partir les Israélites. (Exode 10:1-11)
      La plaie des sauterelles. (Exode 10:12-20)
      La plaie des ténèbres épaisses. (Exode 10:21-29)

      Les plaies d'Égypte révèlent le climat d'iniquité qui régnait alors dans ce pays. Elles mirent en garde les hommes, pour qu'ils se tournent vers leur Créateur. Pharaon prétendit qu'il s'humilierait, mais en fait, ce ne fut qu'une mise en scène : il n'état pas sincère. La plaie des sauterelles était vraiment épouvantable. Elle a été la pire de toutes celles que le peuple d'Égypte avait connues. Les conseillers de Pharaon le persuadèrent d'en finir avec Moïse : il promit alors de laisser aller le peuple, en prétendant faussement céder à leur désir. Il jura aussi de laisser aller les petits enfants.

      Satan fait tout son possible pour retarder ceux qui servent Dieu : il cherche à les empêcher de Le servir. C'est une véritable vermine qui s'attaque à toute piété naissante. Quand nous faisons le bilan de toutes les circonstances qui entravent nos enfants, dans leur service rendu à Dieu, nous avons de bonnes raisons de penser que Satan y est pour quelque chose.

      Les jeunes ne doivent pas oublier ce conseil du Seigneur : « Souviens-toi de ton créateur pendant les jours de ta Jeunesse ». Un des buts de Satan consiste à laisser les enfants sous l'emprise du péché et du monde. Notez, au passage, la grande persuasion de ceux qui cherchent à retenir les hommes par les liens de l'affection : Pharaon voulait garder en otage les enfants et les femmes des Israélites. Satan ne cherche qu'à nous éloigner de notre devoir et du service pour le Seigneur, alors que ce dernier ne peut tolérer de tels compromis avec le monde.

      12 Dieu demanda à Moïse d'étendre ses mains : Les sauterelles surgirent. Aucune armée n'aurait pu occasionner autant de ravages que cette horde d'insectes. Qui peut prétendre pouvoir résister devant ce Dieu si grand ? Ces sauterelles couvrirent tout le pays et en mangèrent tous les fruits. La croissance de toute plante est au service des hommes ; il plut à Dieu de laisser piller cette richesse par les insectes et d'ôter ainsi, le pain de la bouche des Égyptiens.

      Que notre travail ne soit pas exclusivement consacré à l'habitat et à la nourriture, qui ne sont que des éléments périssables, mais plutôt à des valeurs éternelles ! Pharaon a demandé à Moïse et Aaron de supplier l'Éternel pour qu'Il arrête cette plaie. Certaines personnes en pleine détresse sont incapables de prier pour leur propre compte : elles recherchent l'appui de la prière des autres. Elles montrent ainsi qu'elles n'ont aucun amour pour Dieu, et n'espèrent aucune joie qui pourrait résulter de la communion avec Lui. Pharaon voulait seulement que ce fléau s'arrête, sans toutefois se préoccuper de ses péchés. Il voulait être libéré de cette épreuve des sauterelles et non pas de la dureté de son cœur, ce dernier état étant le plus dangereux ! Un vent d'Est apporta les insectes, puis un vent d'Ouest les balaya. Le vent, quelle que soit son orientation, ne fait qu'obéir aux ordres divins, selon le bon vouloir du Créateur. Ce vent soufflait là où il était prévu. Il respectait la volonté de Dieu, ce qu'hélas, nous ne faisons pas toujours ! Cette épreuve des sauterelles était un bon moyen pour provoquer la repentance des Égyptiens ; il faut savoir que dans de telles situations, Dieu est toujours prêt à pardonner et prompt à la Miséricorde. S'il accorde ces dons devant une attitude d'humiliation, combien ce serait encore meilleur s'Il rencontrait, en plus, un cœur sincèrement contrit.

      Oh ! Que la bonté de Dieu nous pousse à la repentance ! Pharaon revint sur sa première résolution : ne pas laisser aller le peuple. Ceux qui souvent étouffent leurs convictions de repentance, finissent par vouer leur vie entièrement à la convoitise de leur cœur.

      21 La plaie des ténèbres, qui s'abattit sur l'Égypte était terrible. Il s'agissait d'une obscurité « qu'on pouvait toucher », aussi dense qu'un épais brouillard. C'était à la fois étonnant et terrifiant, pendant trois jours : au total cela a représenté une durée de six nuits continues. Les palais les plus luxueux n'étaient que de lugubres donjons ! Maintenant, Pharaon avait tout le temps nécessaire pour essayer d'améliorer son sort.

      L'obscurité spirituelle est un véritable esclavage ; tant que Satan aveugle les hommes, ceux-ci ne peuvent rien voir ; Il lie ainsi leurs mains et leurs pieds, afin qu'ils ne puissent servir Dieu, ni se diriger vers le ciel. Ils siègent dans l'obscurité. Il est donc juste que Dieu les punisse. L'aveuglement de leur esprit les conduit dans les ténèbres ; aucune âme n'était aussi aveugle que celle de Pharaon, aucune atmosphère n'était aussi sombre que celle de l'Égypte en ces jours.

      Sachons redouter les conséquences du péché : si trois jours d'obscurité totale furent aussi terrifiants, comment seront alors les ténèbres éternelles ? Les enfants d'Israël, quant à eux, bénéficiaient de la lumière dans leurs demeures.

      Il ne faut pas penser que nous partageons systématiquement toutes les bénédictions octroyées par le ciel : nous devons donc, à chaque fois que nous sommes bénis, savoir remercier Dieu. Nous voyons dans ce texte, la faveur particulière qui a été faite au peuple d'Israël. Quel que soit l'endroit où se trouve un Israélite en ce monde de ténèbres, on rencontre de la lumière. Quand on voit Dieu faire ainsi le distinguo entre les enfants d'Israël et les Égyptiens, qui ne préfèrerait le modeste pays de Gossen, aux somptueux palais égyptiens ? Il y a une réelle différence entre la maison du « méchant », sujette à la malédiction, et celle du « juste », qui elle, est bénie.

      Pharaon a repris le dialogue avec Moïse et Aaron : il consentit à laisser partir le peuple d'Israël, avec ses enfants, sans toutefois qu'ils puissent prendre le bétail avec eux. Il est courant de voir des pécheurs marchander avec le Dieu Tout-Puissant ; ils ont alors tendance à se moquer de Lui, et en finale se trouvent toujours déçus. Quand les termes de réconciliation entre Dieu et les hommes sont annoncés, ces derniers cherchent toujours à en tirer quelques bénéfices supplémentaires ; en fait, ils ne peuvent plus rien modifier, ni améliorer quoi que ce soit. Nous devons nous plier aux requêtes de la volonté divine ; n'espérons pas que Dieu puisse satisfaire les désirs de notre convoitise. Nous devons, nous et nos enfants, consacrer tout ce que nous possédons ici-bas, au service de Dieu ; il ne nous appartient pas de connaître quel plan ce Dernier a prévu d'exécuter, par notre intermédiaire.

      Pharaon décida de rompre le dialogue brutalement et de cesser toute négociation avec Moïse. Avait-il oublié combien de fois il avait sollicité le patriarche pour que ce dernier intervienne auprès de l'Éternel, en vue d'arrêter les plaies précédentes ? Que de vaine malice ! Menacer Moïse de mort, alors que ce dernier avait montré, par l'intermédiaire de Dieu, quelle était sa puissance ! Que de délices, au contraire peuvent procurer un cœur contrit, tirant sa joie dans la lecture de la Parole de Dieu ! Après ces événements, Moïse ne devait plus se présenter devant Pharaon pour lui exposer ses requêtes, à moins qu'il n'y soit envoyé par Dieu.

      Quand les hommes s'appuient sur la Parole de Dieu, ce dernier les garde de toute désillusion.

      Exode 11

      1

      Les dernières instructions divines données à Moïse, relatives à Pharaon et aux Égyptiens. (Exode 11:1-3)
      Les premiers-nés, menacés de mort. (Exode 11:4-10)

      Une révélation secrète fut faite à Moïse, alors qu'il se trouvait encore en présence de Pharaon: Avant son départ, le patriarche devait annoncer le dernier jugement, un jugement terrifiant. Ce fut le dernier jour de servitude des enfants d'Israël ; ils étaient sur le point de partir. Leurs maîtres égyptiens, qui avaient jusqu'à présent, abusé d'eux, auraient dû logiquement les laisser partir complètement dépouillés ; mais Dieu veilla à ce qu'Israël ne perde pas le fruit de son travail d'esclavage : il fut ordonné aux Hébreux de demander aux familles égyptiennes tout le nécessaire, pour leur départ ; cette requête fut accordée.

      Dieu réhabilite ceux qui sont maltraités, en particulier ceux qui, en silence, placent leur confiance en Lui ; la patience dans l'épreuve est toujours bénéfique. Le Seigneur dirigea toutes choses pour que les enfants d'Israël soient en faveur auprès des Égyptiens. Il changea l'opinion de ces derniers vis-à-vis des Hébreux, de façon à provoquer un sentiment de pitié de la part de ces oppresseurs. Ceux qui honorent Dieu, en tirent toujours des bénédictions.

      4 La mort simultanée de tous les premiers-nés d'Égypte : cette dernière plaie fut la plus terrible. Remarquez ici, à quel point Dieu est en colère : cette plaie fut annoncée, le temps en fut déterminé ; tous ce premiers-nés ont vécu leur dernière nuit, une nuit mortelle : à minuit, ils réveillèrent leur famille. Les princes, dans leur dignité, n'échappèrent pas à ce fléau, ni les esclaves, dans leur situation de soumission.

      Pendant que les anges frappaient les Égyptiens, pas même un chien des enfants d'Israël n'osa aboyer. Il est frappant de voir, en ce jour, une telle différence de traitement divin, entre le peuple Hébreux et ses ennemis. Est-ce que les hommes de cette époque se sont réellement rendus compte de cette distinction faite par Dieu et ce, pour l'éternité : ceux qui servaient Dieu, ou non. La religion était-elle sans valeur, aux yeux des Égyptiens ? S'ils avaient pu connaître à l'avance, l'horreur de cette plaie, auraient-ils agi avec autant de négligence vis-à-vis des choses célestes ? Après que Moïse ait donné son avertissement, il quitta la cour du Pharaon, dans une grande colère, face à l'obstination des Égyptiens. Le patriarche était vraiment le plus humble des hommes.

      L'Écriture prédit l'incrédulité généralisée au sujet de ceux qui entendent l'évangile et en fait, la suite de cette histoire ne nous surprend guère, Romains 10:16. Ne pensons jamais que l'évangile de Christ soit incapable d'atteindre le cœur des hommes dédaigneux. Pharaon endurcit son cœur, bien qu'il se soit senti tenté de répondre favorablement à la demande pressante des Israélites : obtenir une complète liberté. D'une manière similaire, les enfants de Dieu trouveront que chaque lutte contre l'adversaire, accomplie avec la Puissance de Christ, chaque victoire contre l'ennemi, grâce au sang de l'Agneau et chaque expérience augmentant l'amour pour Jésus, seront récompensées par l'obtention de la liberté vis-à-vis de l'ennemi des âmes.

      Exode 12

      1

      Le début de l'année est défini, La Pâque est instituée. (Exode 12:1-20)
      Les instructions de la Pâque sont données au peuple. (Exode 12:21-28)
      La mort des premiers-nés Égyptiens, Les Israélites se hâtent de quitter l'Égypte. (Exode 12:29-36)
      Le premier voyage des Israélites à Succoth. (Exode 12:37-42)
      Ordonnances de la Pâque. (Exode 12:43-51)

      Le Seigneur rend toutes choses nouvelles, envers ceux qui sont délivrés de l'emprise de Satan : désormais, Son peuple Lui appartient. Au moment où ce changement s'opère, les siens sont au seuil d'une nouvelle vie. Dieu a marqué ce point de départ : la nuit où les Hébreux quittèrent l'Égypte, chaque famille devait tuer un agneau, ou à la rigueur, un agneau pouvait servir pour deux ou trois familles modestes. Cet agneau devait être mangé suivant la manière indiquée par Dieu et le sang devait être aspergé sur le linteau de la porte, afin de différencier les maisons des Israélites de celles des Égyptiens.

      Alors qu'ils tuaient les premiers-nés d'Égypte, les anges de l'Éternel devaient passer « au dessus » des maisons désignées par le sang de l'agneau : d'où le nom de cette fête ou de cette ordonnance*. La Pâque devait être célébrée chaque année, à la fois, à titre commémoratif de la préservation et de la délivrance du peuple d'Israël, mais aussi comme image remarquable de la personne de Christ. La sécurité dont ils bénéficièrent ne fut pas due à leur propre droiture : ce fut un don miséricordieux. Par ce rappel annuel, le peuple devait se souvenir que toutes les bénédictions proviennent de l'effusion et de l'aspersion du sang.

      Observons les points suivants : - L'agneau pascal était vraiment typique. Christ est notre Pâque, 1Corinthiens 5:7. Christ est l'Agneau de Dieu, Jean 1:29 ; il est souvent appelé dans l'Apocalypse, « l'Agneau ». Ce nom est de la première importance. Christ s'est offert Lui-même : il était conscient, en pleine force de l'âge et non pas un bébé, à Bethlehem. L'agneau de la Pâque devait être sans défaut ; le Seigneur Jésus était un Agneau sans taches : le Juge qui l'a condamné a déclaré qu'Il était innocent. L'agneau pascal devait être mis à part, pendant quatre jours ; le Seigneur Jésus, Lui aussi, destiné à devenir notre Sauveur, a été mis à part : c'était à la fois le but et l'objet de la Promesse divine. L'agneau pascal devait être préparé et rôti au feu, image des souffrances que devait endurer le Seigneur Jésus lors de Sa mort, Sa mort sur la croix. La colère divine est un feu ; Christ a été fait « malédiction » pour nous. Pas un des os de l'agneau ne devait être rompu : il en fut de même pour Christ, Jean 19:33, qui garda sa force intacte, jusqu'à la fin.

      - L'aspersion du sang était une pratique assez particulière. Le sang de l'agneau pascal devait être aspergé, tout comme les mérites de Christ, pour sauver nos âmes de la mort ; nous devons recevoir l'expiation, Romains 5:11. La foi en la branche d'hysope : similairement, nous pouvons nous appuyer sur les promesses divines, sur le bénéfice du sang de Christ versé pour nous. Le sang de l'agneau devait être aspergé sur le linteau et sur les poteaux de la porte : nous pouvons comparer cela à l'entrée que nous avons, dans le chemin de la foi, par notre Sauveur. Le sang de l'agneau ne devait pas être versé sur le seuil de la porte : soyons vigilants de ne pas « piétiner », par notre péché, le sang de l'alliance. Il s'agit d'un sang précieux, à cette époque celui de l'agneau, comme aujourd'hui, celui de Christ ! Ce sang aspergé, était pour les Israélites, un moyen d'être préservé de la main de l'ange exterminateur : ce dernier n'agissait pas dans les maisons qui avaient leur linteau de porte aspergé de ce sang. Le sang de Christ est la protection du croyant contre la colère et la malédiction divines et la damnation de l'enfer, Romains 8:1.

      - Le rite du repas solennel était un type d'obéissance à l'évangile de Christ. On ne devait pas seulement regarder l'agneau pascal, mais on devait le manger. Nous devons faire de même avec Christ, qui doit être complètement accepté ; nous devons recevoir de Lui toute force et toute nourriture spirituelles : lire Jean 6:53,55. L'agneau devait être mangé en entier ; ceux, qui par la foi, se nourrissent de Christ, doivent tout prendre du Sauveur ; ils doivent accepter Christ et son joug, Christ et sa croix, Christ et sa couronne. Rien ne devait être laissé, lors du repas de l'agneau. Aujourd'hui, Christ s'est offert pour nous : Il doit être accepté pendant qu'il en est encore temps, avant que nous ne passions vers l'au-delà. L'agneau devait être mangé avec des herbes amères, pour rappeler l'amertume de l'esclavage en Égypte. Nous devons nous nourrir de Christ avec un cœur contrit, dans le regret de la repentance, en souvenir de notre péché. Christ sera doux à notre palais, même si notre péché nous parait encore amer. Le repas devait être pris avec les reins ceints, un bâton à la main, comme prêts à partir. Quand nous nous nourrissons de Christ, par la foi, nous devons renoncer à la domination du péché ; nous devons tourner le dos au monde et à toutes ses convoitises ; nous devons tout abandonner pour Christ, et reconnaître le don merveilleux qu'Il nous a fait, Heb 13:13,14.

      - La fête des pains sans levain était vraiment une fête typique de la vie chrétienne, 1Corinthiens 5:7,8. Ayant reçu Jésus Christ, comme Seigneur, nous devons continuellement l'adorer. Durant cette fête, aucun ouvrage ne devait être accompli, et l'on ne devait pas faire ce qui était défendu, de façon à ne pas altérer la joie qui régnait pendant cette période. Les juifs respectaient strictement cette fête de la Pâque, aucun levain ne devait être trouvé dans leurs maisons. Ce festin devait se pratiquer avec amour, sans esprit de malice, en toute sincérité et sans hypocrisie. C'était une ordonnance perpétuelle; tant que nous sommes en vie, nous devons nous nourrir continuellement en Christ, toujours nous réjouir en Sa Personne, Le remerciant pour les merveilles qu'Il a accomplies pour nous.

      * Note du traducteur : cette phrase mentionne le terme anglais « Passover » (Littéralement « Passer au dessus ») ; il est traduit en français par le mot « Pâques ».

      21 En cette nuit, les premiers-nés des Égyptiens furent frappés ; aucun Israélite ne devait franchir la porte, jusqu'au moment prévu, du grand départ de l'Égypte. L'immunité des enfants d'Israël ne reposait que sur l'aspersion du sang, faite sur les portes de leur maison. S'ils voulaient se soustraire de cette protection, ils se mettaient en péril. Les Israélites devaient se tenir à l'intérieur de leurs maisons, en attendant leur salut : l'ordre de départ de l'Éternel ; ils avaient là une excellente attitude ! Plus tard, ils devaient soigneusement enseigner à leurs enfants la signification de cette institution rituelle. Il est bon que les enfants posent les questions qui concernent Dieu. Les fils d'Israël firent comme l'Éternel avait commandé. Le respect de cette fête annuelle solennelle amenait le peuple Hébreux à regarder dans deux direction :

      - Se remémorer les évènements passés, pour songer aux grandes choses accomplies par Dieu, pour eux-mêmes et leurs parents. Les miséricordes divines que nous avons reçues, nous et nos parents, doivent être l'objet de notre louange : cela affermira notre foi.

      - Regarder vers l'avenir, vers le sacrifice parfait de l'Agneau de Dieu. Christ, notre Pâque, a été sacrifié pour nous ; en Sa mort, nous avons la vie !

      29 Les Égyptiens endurèrent l'anxiété et l'horreur des ténèbres pendant trois jours et trois nuits ; ils subirent ensuite une calamité encore plus forte : la plaie s'attaqua aux premiers-nés : ceux-ci représentaient la joie et l'espérance des familles Égyptiennes. Ce peuple avait martyrisé les enfants Hébreux ; maintenant, Dieu s'attaque aux enfants d'Égypte.

      L'Éternel frappa en tous lieux : du trône, à la cour de Pharaon, aux endroits les plus secrets des prisons. Les princes comme les paysans subissaient tous, le même jugement divin. L'ange de destruction entra dans les demeures qui n'avaient pas le linteau de leur porte aspergé de sang, c'était le messager du malheur. Il accomplit inéluctablement sa course mortelle, ne laissant aucune maison sans un mort. Imaginez les cris qu'on pouvait entendre dans tout le pays d'Égypte : des cris d'agonie, sortant de chaque demeure.

      Il en sera de même, quand le Fils de l'homme viendra visiter les pécheurs, au jugement dernier. Les enfants de Dieu, Ses « premiers-nés », sont préservés de la destruction. Les hommes ont tout intérêt à se tourner vers Dieu, car quand ce Dernier les visitera, l'heure sera terrible.

      L'orgueil de Pharaon était maintenant réduit à néant : il était obligé de céder. La Parole de Dieu demeure : nous n'avons rien à gagner, en discutant les ordonnances divines et en tardant à obéir à Dieu.

      En ce moment de terreur, les Égyptiens eurent une pensée favorable envers les enfants d'Israël : ils les laissèrent s'en aller rapidement. L’Éternel prit soin de ne pas laisser partir le peuple, « les mains vides » : les Hébreux purent prendre des provisions pour le long voyage qui les attendait.

      37 Les enfants d'Israël se mirent en marche sans tarder. Ils formaient une multitude de toutes origines : certains Égyptiens les accompagnèrent, les uns voulant laisser leur pays dévasté par les plaies, d'autres, par pure curiosité ; ces derniers aimaient peut-être les Hébreux et leur religion.

      Il y a toujours eu parmi les Israélites, des étrangers voulant s'intégrer à ce peuple. C'est une image de ceux qui séjournent avec un esprit d'hypocrisie dans l'église. Ce grand départ historique eut lieu quatre cent trente ans après la promesse faite à Abraham : voir Galates 3:17. Durant l'exil en Égypte, cette promesse n'était pas encore accomplie. Bien que certains engagements divins tardent à s'accomplir, ils finissent toujours par avoir lieu, au temps marqué.

      Dans ce texte, nous en sommes à cette « nuit de l'Éternel », cette nuit toute particulière, qui devait être commémorée par toutes les générations à venir.

      Les grands évènements que Dieu accomplit pour Son peuple, ne doivent pas être l'objet d'un émerveillement passager : ce sont des faits exceptionnels, devant être commémorés d'âges en âges. Il en est ainsi tout spécialement de l'œuvre rédemptrice de Christ. La première nuit de la Pâque, était une nuit réservée pour l'Éternel, elle devait être particulièrement respectée ; la dernière nuit de la Pâque, quant à elle, celle où Christ a été trahi, a été une nuit célébrée par les cérémonies juives, mais elle fut, de plus, la nuit du Seigneur et en tant que telle, elle avait encore plus de signification. Durant cette nuit, un joug encore plus pesant fut ôté de notre cou, et une terre encore meilleure que celle de Canaan, a été placée devant nos yeux.

      C'est une rédemption qui doit être célébrée dans les cieux, pour l'éternité !

    • Exode 7

      15 Va donc le trouver au petit matin, au moment où il descend au bord du fleuve. Tu te tiendras devant lui sur la rive du Nil ; tu auras dans ta main le bâton qui a été transformé en serpent.
      16 Tu déclareras au roi : “Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, m’a envoyé te dire : ‘Laisse partir mon peuple pour qu’il puisse me rendre un culte dans le désert’. Mais toi, jusqu’à présent, tu n’as rien voulu entendre.
      17 C’est pourquoi le Seigneur déclare que, cette fois-ci, tu vas reconnaître qui il est. Au moyen de ce bâton, je vais frapper l’eau du Nil, et elle se transformera en sang.
      18 Les poissons crèveront et le fleuve deviendra si infect que les Égyptiens ne pourront plus en boire l’eau.” »
      19 Puis le Seigneur dit encore à Moïse : « Ordonne à Aaron de prendre son bâton et d’étendre le bras en direction de tous les cours d’eau d’Égypte, les rivières, les canaux, et même les étangs, afin que leur eau devienne du sang. Il y aura ainsi du sang dans tout le pays, jusque dans les récipients de bois ou de pierre. »
      20 Moïse et Aaron firent ce que le Seigneur leur avait ordonné : en présence du Pharaon et de son entourage, Aaron leva son bâton et frappa l’eau du Nil, et toute cette eau fut transformée en sang.
      21 Les poissons crevèrent et le fleuve devint si infect que les Égyptiens ne purent plus en boire l’eau. Partout dans le pays, il y avait du sang.
      22 Les magiciens égyptiens accomplirent le même prodige grâce à leur pouvoir. Alors, comme le Seigneur l’avait annoncé, le Pharaon, obstiné, ne tint pas compte de la requête de Moïse et d’Aaron.
      23 Il leur tourna le dos et rentra chez lui sans se préoccuper davantage de cette affaire.
      24 Tous les Égyptiens se mirent à creuser des trous aux abords du Nil pour trouver de l’eau potable, car l’eau du fleuve était imbuvable.
      25 Sept jours s’écoulèrent après que le Seigneur eut frappé le Nil de ce fléau.
      26 Ensuite le Seigneur dit à Moïse : « Va trouver le Pharaon et déclare-lui : “Le Seigneur t’ordonne de laisser partir son peuple pour qu’il puisse lui rendre un culte.
      27 Si tu refuses, il provoquera une invasion de grenouilles dans tout ton territoire :
      28 elles pulluleront dans le Nil, elles le quitteront pour entrer dans ton palais, dans ta chambre à coucher, dans ton lit même ; elles pénétreront chez les gens de ton entourage immédiat et chez tout ton peuple, elles envahiront les fours et les pétrins,
      29 elles iront jusqu’à grimper sur toi-même, sur les gens de ton entourage et sur tous les membres de ton peuple.” »

      Exode 8

      1 Le Seigneur dit encore à Moïse : « Ordonne à Aaron de tendre le bras et de diriger son bâton vers les rivières, les canaux et les étangs, afin que les grenouilles envahissent l’Égypte. »
      2 Aaron tendit son bras en direction des cours d’eau d’Égypte. Des grenouilles en sortirent et recouvrirent le pays.
      3 Les magiciens égyptiens accomplirent le même prodige grâce à leur pouvoir : eux aussi firent sortir des grenouilles partout dans le pays.
      4 Le Pharaon convoqua Moïse et Aaron et leur dit : « Implorez le Seigneur pour qu’il nous débarrasse de ces grenouilles, moi et mon peuple. Je laisserai ensuite les Israélites aller lui offrir des sacrifices. »
      5 Moïse lui répondit : « A toi l’honneur de fixer le moment où je dois prier Dieu pour toi, pour ton entourage et pour ton peuple ; je lui demanderai de vous débarrasser des grenouilles qui sont chez toi et dans tes palais. Il n’en restera dès lors que dans le Nil. » –
      6 « Fais-le demain », demanda le roi. « Bien ! dit Moïse. Je ferai comme tu le demandes, afin que tu saches que personne n’est comparable au Seigneur notre Dieu.
      7 Les grenouilles se retireront de chez toi, vous en serez débarrassés, toi, ton entourage et ton peuple. Il n’en restera que dans le Nil. »
      8 Moïse et Aaron quittèrent le Pharaon. Moïse pria le Seigneur de délivrer le Pharaon de l’invasion de grenouilles qu’il lui avait infligée.
      9 Le Seigneur fit ce que Moïse lui demandait : les grenouilles moururent dans les maisons, dans les cours et dans les champs.
      10 On en fit des tas innombrables, et le pays en fut infecté.
      11 Lorsque le Pharaon vit qu’il y avait un temps de répit, il s’entêta, comme le Seigneur l’avait annoncé, à ne pas tenir compte de la requête de Moïse et d’Aaron.
      12 Le Seigneur dit à Moïse : « Ordonne à Aaron d’étendre son bâton et de frapper la poussière du sol, afin qu’elle se transforme en moustiques dans toute l’Égypte. »
      13 Moïse et Aaron obéirent : Aaron étendit le bras et, de son bâton, frappa la poussière du sol ; celle-ci se changea en moustiques qui couvrirent hommes et bêtes. Partout dans le pays, la poussière fut transformée en moustiques.
      14 Les magiciens égyptiens recoururent à leur pouvoir pour chasser les moustiques, mais ils ne réussirent pas ; les moustiques continuèrent de s’attaquer aux hommes et aux bêtes.
      15 Alors les magiciens dirent au Pharaon : « C’est la puissance de Dieu qui est à l’œuvre ! » Pourtant, comme le Seigneur l’avait annoncé, le Pharaon, obstiné, ne tint pas compte de la requête de Moïse et d’Aaron.
      16 Le Seigneur dit à Moïse : « Demain, lève-toi de bon matin et va te présenter devant le Pharaon au moment où il descend au bord du fleuve. Tu lui diras : “Le Seigneur t’ordonne ceci : Laisse partir mon peuple, pour qu’il puisse me rendre un culte.
      17 Si tu ne le laisses pas partir, je provoquerai une invasion de mouches piquantes sur toi, sur ton entourage, sur ton peuple et dans tes palais. Elles rempliront les maisons d’Égypte et couvriront le sol du pays.
      18 Cependant, ce jour-là, je ferai une exception pour la région de Gochen où habite mon peuple : on n’y trouvera aucune de ces mouches piquantes. Ainsi tu reconnaîtras que moi, le Seigneur, je suis présent même dans ton pays.
      19 Je préserverai mon peuple du malheur qui frappera le tien. Ce miracle se réalisera demain.” »
      20 Le Seigneur agit comme il l’avait annoncé : des mouches piquantes envahirent en masse le palais du Pharaon, les maisons des gens de son entourage et toute l’Égypte. Le pays en fut ravagé.
      21 Le Pharaon convoqua Moïse et Aaron et leur dit : « Allez offrir des sacrifices à votre Dieu, mais faites-le dans le pays ! » –
      22 « Non, répondit Moïse, nous ne pouvons pas agir ainsi, car les sacrifices que nous offrons au Seigneur notre Dieu inspirent de l’horreur aux Égyptiens. S’ils nous voyaient offrir de tels sacrifices, à coup sûr ils nous lanceraient des pierres.
      23 Nous devons aller à trois jours de marche dans le désert, et là nous offrirons au Seigneur notre Dieu les sacrifices qu’il nous indiquera. » –
      24 « Bon, déclara le Pharaon, je vais vous laisser aller offrir vos sacrifices au Seigneur votre Dieu dans le désert. Mais n’allez pas trop loin, et priez pour moi. »
      25 Moïse reprit : « Dès que je t’aurai quitté, j’implorerai le Seigneur. Demain il vous débarrassera de ces mouches, toi, ton entourage et ton peuple. Seulement il ne faudra pas que tu te moques de nous et que tu empêches de nouveau les Israélites d’aller lui offrir des sacrifices. »
      26 Moïse quitta le Pharaon et implora le Seigneur.
      27 Le Seigneur fit ce que Moïse lui demandait : il débarrassa le Pharaon, son entourage et son peuple de toutes les mouches ; il n’en resta plus une seule.
      28 Alors, une fois de plus, le Pharaon s’entêta et refusa de laisser partir les Israélites.

      Exode 9

      1 Le Seigneur dit à Moïse : « Va trouver le Pharaon et déclare-lui : “Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, t’ordonne de laisser partir son peuple pour qu’il puisse lui rendre un culte.
      2 Si tu refuses, si tu persistes à le retenir,
      3 le Seigneur interviendra contre tes troupeaux qui paissent dans la campagne : une violente épidémie de peste s’abattra sur tes chevaux, tes ânes, tes chameaux, tes bœufs, tes moutons et tes chèvres.
      4 Mais le Seigneur saura distinguer entre les troupeaux des Israélites et ceux des Égyptiens ; aucune des bêtes appartenant aux Israélites ne mourra !” »
      5 De plus le Seigneur indiqua le moment fixé en disant : « C’est demain que je réaliserai ce prodige en Égypte. »
      6 Le lendemain donc, le Seigneur accomplit ce qu’il avait annoncé : tous les troupeaux des Égyptiens furent anéantis, mais aucune bête des Israélites ne mourut.
      7 Le Pharaon s’informa et apprit qu’il n’y avait pas une seule bête morte dans les troupeaux des Israélites. Malgré cela, il s’entêta et ne laissa pas partir les Israélites.
      8 Le Seigneur dit à Moïse et à Aaron : « Prenez quelques poignées de suie d’un fourneau. Moïse la lancera en l’air en présence du Pharaon.
      9 Cette suie retombera en poussière sur l’Égypte. Partout dans le pays, elle produira sur les hommes et les bêtes des furoncles évoluant en ulcères. »
      10 Moïse et Aaron prirent de la suie et allèrent trouver le Pharaon. Moïse la lança en l’air. Elle provoqua sur les hommes et les bêtes des furoncles évoluant en ulcères.
      11 Les magiciens égyptiens ne purent pas se présenter devant Moïse à cause de ces furoncles ; en effet, ils en étaient couverts, comme les autres Égyptiens.
      12 Le Seigneur poussa le Pharaon à s’obstiner ; comme le Seigneur l’avait annoncé à Moïse, le Pharaon ne tint pas compte de la requête de Moïse et d’Aaron.
      13 Le Seigneur dit à Moïse : « Demain, lève-toi de bon matin, va te présenter devant le Pharaon et déclare-lui : “Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, t’ordonne ceci : ‘Laisse partir mon peuple pour qu’il puisse me rendre un culte.
      14 En effet, cette fois-ci, je suis décidé à infliger toutes sortes de fléaux à toi, à ton entourage et à ton peuple, afin que tu saches que personne sur terre n’est comparable à moi.
      15 Si j’avais tendu le bras pour vous frapper de la peste, toi et ton peuple, vous auriez disparu de la surface de la terre.
      16 Mais je t’ai laissé subsister afin de te montrer ma puissance et pour que ma renommée se répande sur toute la terre.
      17 Malgré cela, tu continues de traiter mon peuple avec mépris, en refusant de le laisser partir.
      18 C’est pourquoi demain à pareille heure, je vais faire éclater un violent orage de grêle, tel qu’il n’y en a encore jamais eu depuis que l’Égypte existe.’
      19 Fais donc mettre à l’abri tes troupeaux et tout ce qui t’appartient dans la campagne. Si des gens ou des bêtes ne se mettent pas à l’abri, mais restent aux champs, ils mourront sous l’averse de grêle.” »
      20 Certaines personnes de l’entourage du roi prirent au sérieux l’avertissement du Seigneur et ordonnèrent à leurs serviteurs de se réfugier en lieu sûr avec les troupeaux.
      21 D’autres, au contraire, ne se soucièrent pas de cet avertissement et laissèrent leurs serviteurs dans les champs avec les troupeaux.
      22 Le Seigneur dit à Moïse : « Lève ton bras vers le ciel ! Que la grêle s’abatte sur toute l’Égypte, sur les hommes, sur les bêtes et sur toutes les cultures du pays. »
      23 Moïse leva son bâton vers le ciel. Le Seigneur déchaîna le tonnerre et la grêle : la foudre s’abattit d’abord sur le sol, puis le Seigneur envoya la grêle sur le pays.
      24 Dans toute leur histoire, les Égyptiens n’avaient jamais vu un si violent orage de grêle, accompagné d’une telle foudre.
      25 Dans l’ensemble du pays, la grêle frappa tous ceux qui se trouvaient dans les champs, hommes ou bêtes ; elle hacha les cultures et brisa les arbres.
      26 Seule la région de Gochen où habitaient les Israélites fut épargnée.
      27 Le Pharaon convoqua Moïse et Aaron et leur déclara : « Cette fois, j’ai eu tort. C’est mon peuple et moi qui sommes coupables ; le Seigneur, lui, agit avec justice.
      28 Implorez-le en ma faveur, pour que cessent le tonnerre et la grêle. Je vais vous laisser partir, je ne vous retiendrai plus. »
      29 Moïse lui répondit : « Dès que je serai sorti de la ville, je lèverai les mains vers le Seigneur pour le prier. Le tonnerre et la grêle cesseront, afin que tu saches que la terre appartient au Seigneur.
      30 Pourtant je sais que toi et ton entourage, vous ne respecterez pas encore l’autorité du Seigneur Dieu. »
      31 Le lin et l’orge avaient été anéantis, car l’orge était en épis et le lin en fleurs.
      32 Par contre le blé et l’épeautre, céréales plus tardives, n’avaient pas subi de dommages.
      33 Moïse quitta le Pharaon et sortit de la ville. Il leva les mains vers le Seigneur et le pria. Alors le tonnerre se tut, la grêle et la pluie cessèrent de tomber.
      34 Le Pharaon, voyant que la pluie, la grêle et le tonnerre avaient cessé, commit la même faute qu’auparavant : lui et son entourage s’entêtèrent de nouveau.
      35 Comme le Seigneur l’avait annoncé par l’intermédiaire de Moïse, le Pharaon refusa obstinément de laisser partir les Israélites.

      Exode 10

      1 Le Seigneur dit à Moïse : « Va chez le Pharaon. C’est moi qui ai rendu le roi et son entourage entêtés à ce point, afin de pouvoir réaliser toutes ces interventions spectaculaires au milieu d’eux.
      2 Ainsi tu pourras raconter à tes enfants et à tes petits-enfants comment j’ai traité les Égyptiens en accomplissant toutes ces interventions dans leur pays. Vous saurez de cette manière que je suis le Seigneur. »
      3 Moïse et Aaron allèrent trouver le Pharaon et lui dirent : « Le Seigneur, le Dieu des Hébreux, te demande : “Vas-tu longtemps encore refuser de te soumettre à moi ? Laisse partir mon peuple, afin qu’il puisse me rendre un culte !
      4 Si tu refuses, j’enverrai demain les sauterelles dans ton territoire :
      5 elles recouvriront complètement le sol, de sorte qu’on ne le verra plus ; elles dévoreront le peu de cultures que la grêle n’a pas anéanties, elles ne laisseront rien sur les arbres qui poussent dans la campagne.
      6 Elles rempliront tes palais, les maisons des gens de ton entourage et celles de tous les Égyptiens. Ce sera un fléau tel qu’on n’en a jamais vu depuis le temps de vos ancêtres jusqu’à ce jour.” » Moïse quitta alors le Pharaon et s’en alla.
      7 Les gens de l’entourage du roi lui dirent : « Jusqu’à quand cet individu va-t-il nous causer des malheurs ? Laisse donc partir les hommes d’Israël pour qu’ils aillent rendre un culte au Seigneur leur Dieu ! Ne comprends-tu pas encore que l’Égypte court à sa perte ? »
      8 On rappela Moïse et Aaron auprès du Pharaon, qui leur dit : « Vous pouvez aller rendre un culte au Seigneur votre Dieu. Mais quels sont ceux qui partiront ? »
      9 Moïse déclara : « Nous partirons tous, jeunes gens et vieillards, hommes et femmes, avec nos moutons, nos chèvres et nos bœufs, car nous devons célébrer une fête en l’honneur du Seigneur. »
      10 Le Pharaon répliqua avec ironie : « Que le Seigneur soit avec vous ! Je vais sûrement vous autoriser à partir avec vos familles ! Il est clair que vous avez de mauvaises intentions.
      11 Ce que vous proposez est inadmissible. Seuls les hommes iront rendre un culte au Seigneur, c’est tout ce que vous pouvez demander. » Et on les expulsa de chez le Pharaon.
      12 Le Seigneur dit alors à Moïse : « Étends ton bras sur l’Égypte pour y faire venir les sauterelles ; elles dévoreront toutes les plantes que la grêle a épargnées ! »
      13 Moïse étendit son bâton sur l’Égypte, et le Seigneur envoya sur le pays un vent d’est qui souffla tout le jour et toute la nuit. Au matin, le vent avait amené les sauterelles.
      14 Elles se répandirent dans toute l’Égypte et se posèrent partout. Elles étaient innombrables : jamais auparavant on n’en avait vu autant et jamais dans la suite on n’en reverra pareille quantité.
      15 Elles couvraient la surface du sol, qui paraissait tout sombre. Elles dévorèrent l’herbe et les fruits que la grêle avait épargnés, de sorte que dans tout le pays il ne resta aucune verdure, ni sur les arbres ni dans les champs.
      16 En toute hâte, le Pharaon convoqua Moïse et Aaron, et déclara : « Je suis coupable envers le Seigneur votre Dieu et envers vous-mêmes !
      17 Pardonnez-moi donc ma faute cette fois-ci encore, et priez le Seigneur votre Dieu qu’il veuille bien me préserver de cette terrible calamité. »
      18 Moïse quitta le Pharaon et pria le Seigneur.
      19 Le Seigneur fit alors souffler un violent vent d’ouest qui emporta les sauterelles et les jeta dans la mer des Roseaux. Il n’en resta pas une seule dans tout le territoire d’Égypte.
      20 Pourtant le Seigneur poussa le Pharaon à s’obstiner, de sorte qu’il ne laissa pas partir les Israélites.
      21 Le Seigneur dit à Moïse : « Lève ton bras vers le ciel ! Que l’obscurité se répande sur l’Égypte, une obscurité si épaisse qu’on puisse la toucher. »
      22 Moïse leva son bras vers le ciel. Alors une obscurité totale régna pendant trois jours sur l’Égypte.
      23 Durant ces trois jours, les Égyptiens furent incapables de se voir les uns les autres, si bien que personne ne bougea de chez soi. Par contre, il faisait clair dans la région où les Israélites habitaient.
      24 Le Pharaon convoqua Moïse et lui dit : « Vous pouvez aller rendre un culte au Seigneur. Vous pouvez même emmener vos familles. Seuls vos moutons, vos chèvres et vos bœufs doivent demeurer ici. » –
      25 « Pas du tout, déclara Moïse. Tu nous remettras toi-même des bêtes que nous pourrons offrir au Seigneur notre Dieu en sacrifices de communion et en sacrifices complets.
      26 En plus, nous emmènerons nos troupeaux ; pas une seule de nos bêtes ne restera ici. Nous devrons aussi en offrir un certain nombre au Seigneur notre Dieu, mais nous ne saurons pas lesquelles avant d’être arrivés sur place. »
      27 Le Seigneur poussa le Pharaon à s’obstiner, de sorte qu’il ne voulut pas les laisser partir.
      28 Il dit à Moïse : « Sors d’ici ! Prends garde de ne plus reparaître devant moi ! Si jamais tu reviens chez moi, tu mourras ! » –
      29 « Bien ! répondit Moïse. Comme tu l’as dit, je ne reparaîtrai plus devant toi. »

      Exode 11

      1 Le Seigneur dit à Moïse : « Je vais infliger un dernier fléau au Pharaon et aux Égyptiens. Après cela, il vous laissera partir, il vous chassera même définitivement d’ici.
      2 Parle donc aux Israélites, que chaque homme demande à son voisin, chaque femme à sa voisine, des objets d’or ou d’argent. »
      3 Le Seigneur amena les Égyptiens à considérer les Israélites avec faveur. D’ailleurs, Moïse lui-même était un personnage très respecté en Égypte, tant par l’entourage du Pharaon que par la population.
      4 Moïse dit au Pharaon : « Voici ce que déclare le Seigneur : “Vers minuit, je passerai à travers l’Égypte.
      5 Tous les premiers-nés de ce pays vont mourir, aussi bien ton fils aîné, à toi qui règnes, que le fils aîné de la servante qui moud le blé, et que les premiers-nés du bétail.
      6 Alors dans toute l’Égypte retentiront de grands cris, tels qu’on n’en a jamais entendu et qu’on n’en entendra plus jamais.
      7 Mais chez les Israélites on n’entendra même pas un chien gronder contre un homme ou une bête. Ainsi vous saurez que moi, le Seigneur, je fais la différence entre les Égyptiens et les Israélites.”
      8 A ce moment-là, continua Moïse, tous les gens de ton entourage, que voici, viendront se jeter à genoux devant moi et me diront : “Allez-vous-en, toi et ton peuple !” Je m’en irai aussitôt. » Et Moïse, très en colère, sortit de chez le Pharaon.
      9 Le Seigneur lui dit encore : « Si le Pharaon ne veut pas vous écouter, c’est pour que je puisse multiplier mes prodiges dans son pays. »
      10 Or Moïse et Aaron avaient déjà accompli un grand nombre de prodiges sous les yeux du Pharaon, mais le Seigneur l’avait rendu si obstiné qu’il n’avait pas laissé partir les Israélites de son pays.

      Exode 12

      1 Le Seigneur dit à Moïse et Aaron, en Égypte :
      2 « Ce mois-ci devra marquer pour vous le début de l’année, ce sera le premier mois.
      3 Allez dire à toute la communauté d’Israël : Le dixième jour de ce mois, procurez-vous un agneau ou un chevreau par famille ou par maison.
      4 Si une famille est trop petite pour consommer toute une bête, on s’entendra avec une famille voisine, selon le nombre de personnes qu’elle compte ; puis on choisira la bête d’après ce que chacun peut manger.
      5 L’agneau ou le chevreau qu’on prendra sera un mâle d’un an, sans défaut.
      6 On le gardera jusqu’au quatorzième jour du mois ; le soir de ce jour, dans l’ensemble de la communauté d’Israël, on égorgera la bête choisie.
      7 On prendra de son sang pour en mettre sur les deux montants et sur la poutre supérieure de la porte d’entrée, dans chaque maison où l’un de ces animaux sera mangé.
      8 On rôtira cette viande puis, pendant la nuit, on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères.
      9 On ne mangera pas de viande crue ou bouillie, seulement de la viande d’un animal rôti tout entier, avec tête, pattes et abats.
      10 On n’en gardera rien pour le lendemain. S’il en reste quelque chose le matin, on le brûlera.
      11 Voici dans quelle tenue on mangera ce repas : les vêtements serrés à la ceinture, les sandales aux pieds et le bâton à la main. On mangera rapidement. Telle sera la Pâque, célébrée pour moi, le Seigneur.
      12 « Pendant cette nuit, je passerai à travers l’Égypte et je ferai mourir tous les premiers-nés du pays, ceux des hommes comme ceux des bêtes. J’exécuterai ainsi ma sentence contre les dieux de l’Égypte, moi qui suis le Seigneur.
      13 Mais sur les maisons où vous vous tiendrez, le sang sera pour vous un signe protecteur ; je le verrai et je passerai sans m’arrêter chez vous. Ainsi vous échapperez au fléau destructeur, lorsque je punirai l’Égypte.
      14 « D’âge en âge vous commémorerez cet événement par une fête solennelle pour m’honorer, moi, le Seigneur : ce sera pour vous une règle irrévocable. »
      15 « Pendant sept jours, continua le Seigneur, vous mangerez du pain sans levain. Dès le premier jour, il ne doit plus y avoir de levain dans vos maisons. Si, du premier au septième jour, quelqu’un mange du pain levé, il sera exclu du peuple d’Israël.
      16 Le premier et le septième jour, vous vous réunirez en assemblée solennelle ; vous ne ferez alors aucun travail – vous préparerez seulement le repas de chacun de vous –.
      17 « Vous célébrerez cette fête des pains sans levain, rappel du jour précis où j’ai fait sortir votre peuple d’Égypte. Vous commémorerez cet événement d’âge en âge, c’est là une règle irrévocable :
      18 Dès le quatorzième jour du premier mois au soir, et jusqu’au soir du vingt et unième jour, vous mangerez des pains sans levain.
      19 Pendant sept jours, on ne devra pas trouver de levain dans vos maisons. Si quelqu’un, étranger ou Israélite, mange un aliment contenant du levain, il sera exclu de la communauté d’Israël.
      20 Vous ne devrez donc rien manger qui contienne du levain. Où que vous habitiez, vous mangerez du pain sans levain. »
      21 Moïse convoqua tous les anciens d’Israël et leur dit : « Allez vous procurer des agneaux ou des chevreaux pour vos familles et égorgez-les pour la fête de la Pâque.
      22 Prenez un bouquet de branches d’hysope, trempez-le dans le récipient contenant le sang de la victime, et mettez-en sur les deux montants et sur la poutre supérieure de la porte d’entrée. Dès lors, et jusqu’au matin, que personne ne sorte de sa maison.
      23 Le Seigneur va passer pour punir les Égyptiens, mais lorsqu’il verra le sang sur les montants et sur la poutre, il passera sans permettre au fléau destructeur de pénétrer dans vos maisons.
      24 Vous et vos descendants, vous observerez toujours ces prescriptions.
      25 Quand vous serez entrés dans le pays que le Seigneur a promis de vous donner, vous accomplirez cette cérémonie.
      26 Si vos enfants vous demandent ce qu’elle signifie,
      27 vous leur répondrez : “Il s’agit du sacrifice offert au Seigneur à l’occasion de la Pâque. Lorsque les Israélites étaient en Égypte, le Seigneur a porté la mort chez les Égyptiens, mais il a passé sans s’arrêter devant nos maisons, épargnant ainsi nos familles.” » Alors les Israélites s’inclinèrent jusqu’à terre pour adorer le Seigneur.
      28 Puis ils allèrent faire tout ce que le Seigneur avait ordonné à Moïse et à Aaron.
      29 Au milieu de la nuit, le Seigneur fit mourir tous les premiers-nés d’Égypte, aussi bien le fils aîné du Pharaon, roi d’Égypte, que le fils aîné du captif enfermé dans la prison, et que les premiers-nés du bétail.
      30 En cette nuit-là, le Pharaon, son entourage et tous les Égyptiens se levèrent, et il y eut de grands cris dans tout le pays, car il n’y avait pas une seule maison sans un mort.
      31 Le Pharaon, en pleine nuit, convoqua Moïse et Aaron et leur dit : « Quittez mon pays ! Partez, vous et vos Israélites ; allez rendre un culte au Seigneur, comme vous l’avez demandé.
      32 Prenez même tout votre bétail, comme vous l’avez dit, et allez-vous-en. Et puis demandez à votre Dieu de me bénir. »
      33 Les Égyptiens, croyant qu’ils allaient tous mourir, poussèrent les Israélites à quitter rapidement leur pays.
      34 C’est pour cette raison que les Israélites durent emporter leur pâte à pain avant qu’elle ait levé ; ils tenaient leur pétrin sur l’épaule, enveloppé dans leur manteau.
      35 Les Israélites avaient fait ce que Moïse leur avait dit : ils avaient demandé aux Égyptiens des objets d’or et d’argent et des vêtements.
      36 Le Seigneur avait amené les Égyptiens à les considérer avec faveur et à leur accorder ce qu’ils demandaient. C’est ainsi que les Israélites dépouillèrent les Égyptiens.
      37 Ensuite, de la ville de Ramsès, les Israélites se mirent en route pour Soukoth ; ils étaient environ six cent mille hommes, sans compter les femmes, les enfants et les vieillards.
    • Exode 7

      15 לֵ֣ךְ אֶל־פַּרְעֹ֞ה בַּבֹּ֗קֶר הִנֵּה֙ יֹצֵ֣א הַמַּ֔יְמָה וְנִצַּבְתָּ֥ לִקְרָאת֖וֹ עַל־שְׂפַ֣ת הַיְאֹ֑ר וְהַמַּטֶּ֛ה אֲשֶׁר־נֶהְפַּ֥ךְ לְנָחָ֖שׁ תִּקַּ֥ח בְּיָדֶֽךָ׃
      16 וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֗יו יְהוָ֞ה אֱלֹהֵ֤י הָעִבְרִים֙ שְׁלָחַ֤נִי אֵלֶ֙יךָ֙ לֵאמֹ֔ר שַׁלַּח֙ אֶת־עַמִּ֔י וְיַֽעַבְדֻ֖נִי בַּמִּדְבָּ֑ר וְהִנֵּ֥ה לֹא־שָׁמַ֖עְתָּ עַד־כֹּֽה׃
      17 כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה בְּזֹ֣את תֵּדַ֔ע כִּ֖י אֲנִ֣י יְהוָ֑ה הִנֵּ֨ה אָנֹכִ֜י מַכֶּ֣ה ׀ בַּמַּטֶּ֣ה אֲשֶׁר־בְּיָדִ֗י עַל־הַמַּ֛יִם אֲשֶׁ֥ר בַּיְאֹ֖ר וְנֶהֶפְכ֥וּ לְדָֽם׃
      18 וְהַדָּגָ֧ה אֲשֶׁר־בַּיְאֹ֛ר תָּמ֖וּת וּבָאַ֣שׁ הַיְאֹ֑ר וְנִלְא֣וּ מִצְרַ֔יִם לִשְׁתּ֥וֹת מַ֖יִם מִן־הַיְאֹֽר׃
      19 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה אֱמֹ֣ר אֶֽל־אַהֲרֹ֡ן קַ֣ח מַטְּךָ֣ וּנְטֵֽה־יָדְךָ֩ עַל־מֵימֵ֨י מִצְרַ֜יִם עַֽל־נַהֲרֹתָ֣ם ׀ עַל־יְאֹרֵיהֶ֣ם וְעַל־אַגְמֵיהֶ֗ם וְעַ֛ל כָּל־מִקְוֵ֥ה מֵימֵיהֶ֖ם וְיִֽהְיוּ־דָ֑ם וְהָ֤יָה דָם֙ בְּכָל־אֶ֣רֶץ מִצְרַ֔יִם וּבָעֵצִ֖ים וּבָאֲבָנִֽים׃
      20 וַיַּֽעֲשׂוּ־כֵן֩ מֹשֶׁ֨ה וְאַהֲרֹ֜ן כַּאֲשֶׁ֣ר ׀ צִוָּ֣ה יְהוָ֗ה וַיָּ֤רֶם בַּמַּטֶּה֙ וַיַּ֤ךְ אֶת־הַמַּ֙יִם֙ אֲשֶׁ֣ר בַּיְאֹ֔ר לְעֵינֵ֣י פַרְעֹ֔ה וּלְעֵינֵ֖י עֲבָדָ֑יו וַיֵּהָֽפְכ֛וּ כָּל־הַמַּ֥יִם אֲשֶׁר־בַּיְאֹ֖ר לְדָֽם׃
      21 וְהַדָּגָ֨ה אֲשֶׁר־בַּיְאֹ֥ר מֵ֙תָה֙ וַיִּבְאַ֣שׁ הַיְאֹ֔ר וְלֹא־יָכְל֣וּ מִצְרַ֔יִם לִשְׁתּ֥וֹת מַ֖יִם מִן־הַיְאֹ֑ר וַיְהִ֥י הַדָּ֖ם בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      22 וַיַּֽעֲשׂוּ־כֵ֛ן חַרְטֻמֵּ֥י מִצְרַ֖יִם בְּלָטֵיהֶ֑ם וַיֶּחֱזַ֤ק לֵב־פַּרְעֹה֙ וְלֹא־שָׁמַ֣ע אֲלֵהֶ֔ם כַּאֲשֶׁ֖ר דִּבֶּ֥ר יְהוָֽה׃
      23 וַיִּ֣פֶן פַּרְעֹ֔ה וַיָּבֹ֖א אֶל־בֵּית֑וֹ וְלֹא־שָׁ֥ת לִבּ֖וֹ גַּם־לָזֹֽאת׃
      24 וַיַּחְפְּר֧וּ כָל־מִצְרַ֛יִם סְבִיבֹ֥ת הַיְאֹ֖ר מַ֣יִם לִשְׁתּ֑וֹת כִּ֣י לֹ֤א יָֽכְלוּ֙ לִשְׁתֹּ֔ת מִמֵּימֵ֖י הַיְאֹֽר׃
      25 וַיִּמָּלֵ֖א שִׁבְעַ֣ת יָמִ֑ים אַחֲרֵ֥י הַכּוֹת־יְהוָ֖ה אֶת־הַיְאֹֽר׃
      26 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בֹּ֖א אֶל־פַּרְעֹ֑ה וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֗יו כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה שַׁלַּ֥ח אֶת־עַמִּ֖י וְיַֽעַבְדֻֽנִי׃
      27 וְאִם־מָאֵ֥ן אַתָּ֖ה לְשַׁלֵּ֑חַ הִנֵּ֣ה אָנֹכִ֗י נֹגֵ֛ף אֶת־כָּל־גְּבוּלְךָ֖ בַּֽצְפַרְדְּעִֽים׃
      28 וְשָׁרַ֣ץ הַיְאֹר֮ צְפַרְדְּעִים֒ וְעָלוּ֙ וּבָ֣אוּ בְּבֵיתֶ֔ךָ וּבַחֲדַ֥ר מִשְׁכָּבְךָ֖ וְעַל־מִטָּתֶ֑ךָ וּבְבֵ֤ית עֲבָדֶ֙יךָ֙ וּבְעַמֶּ֔ךָ וּבְתַנּוּרֶ֖יךָ וּבְמִשְׁאֲרוֹתֶֽיךָ׃
      29 וּבְכָ֥ה וּֽבְעַמְּךָ֖ וּבְכָל־עֲבָדֶ֑יךָ יַעֲל֖וּ הַֽצְפַרְדְּעִֽים׃

      Exode 8

      1 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָה֮ אֶל־מֹשֶׁה֒ אֱמֹ֣ר אֶֽל־אַהֲרֹ֗ן נְטֵ֤ה אֶת־יָדְךָ֙ בְּמַטֶּ֔ךָ עַל־הַ֨נְּהָרֹ֔ת עַל־הַיְאֹרִ֖ים וְעַל־הָאֲגַמִּ֑ים וְהַ֥עַל אֶת־הַֽצְפַרְדְּעִ֖ים עַל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      2 וַיֵּ֤ט אַהֲרֹן֙ אֶת־יָד֔וֹ עַ֖ל מֵימֵ֣י מִצְרָ֑יִם וַתַּ֙עַל֙ הַצְּפַרְדֵּ֔עַ וַתְּכַ֖ס אֶת־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      3 וַיַּֽעֲשׂוּ־כֵ֥ן הַֽחֲרְטֻמִּ֖ים בְּלָטֵיהֶ֑ם וַיַּעֲל֥וּ אֶת־הַֽצְפַרְדְּעִ֖ים עַל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      4 וַיִּקְרָ֨א פַרְעֹ֜ה לְמֹשֶׁ֣ה וּֽלְאַהֲרֹ֗ן וַיֹּ֙אמֶר֙ הַעְתִּ֣ירוּ אֶל־יְהוָ֔ה וְיָסֵר֙ הַֽצְפַרְדְּעִ֔ים מִמֶּ֖נִּי וּמֵֽעַמִּ֑י וַאֲשַׁלְּחָה֙ אֶת־הָעָ֔ם וְיִזְבְּח֖וּ לַיהוָֽה׃
      5 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֣ה לְפַרְעֹה֮ הִתְפָּאֵ֣ר עָלַי֒ לְמָתַ֣י ׀ אַעְתִּ֣יר לְךָ֗ וְלַעֲבָדֶ֙יךָ֙ וּֽלְעַמְּךָ֔ לְהַכְרִית֙ הַֽצֲפַרְדְּעִ֔ים מִמְּךָ֖ וּמִבָּתֶּ֑יךָ רַ֥ק בַּיְאֹ֖ר תִּשָּׁאַֽרְנָה׃
      6 וַיֹּ֖אמֶר לְמָחָ֑ר וַיֹּ֙אמֶר֙ כִּדְבָ֣רְךָ֔ לְמַ֣עַן תֵּדַ֔ע כִּי־אֵ֖ין כַּיהוָ֥ה אֱלֹהֵֽינוּ׃
      7 וְסָר֣וּ הַֽצְפַרְדְּעִ֗ים מִמְּךָ֙ וּמִבָּ֣תֶּ֔יךָ וּמֵעֲבָדֶ֖יךָ וּמֵעַמֶּ֑ךָ רַ֥ק בַּיְאֹ֖ר תִּשָּׁאַֽרְנָה׃
      8 וַיֵּצֵ֥א מֹשֶׁ֛ה וְאַהֲרֹ֖ן מֵעִ֣ם פַּרְעֹ֑ה וַיִּצְעַ֤ק מֹשֶׁה֙ אֶל־יְהוָ֔ה עַל־דְּבַ֥ר הַֽצְפַרְדְּעִ֖ים אֲשֶׁר־שָׂ֥ם לְפַרְעֹֽה׃
      9 וַיַּ֥עַשׂ יְהוָ֖ה כִּדְבַ֣ר מֹשֶׁ֑ה וַיָּמֻ֙תוּ֙ הַֽצְפַרְדְּעִ֔ים מִן־הַבָּתִּ֥ים מִן־הַחֲצֵרֹ֖ת וּמִן־הַשָּׂדֹֽת׃
      10 וַיִּצְבְּר֥וּ אֹתָ֖ם חֳמָרִ֣ם חֳמָרִ֑ם וַתִּבְאַ֖שׁ הָאָֽרֶץ׃
      11 וַיַּ֣רְא פַּרְעֹ֗ה כִּ֤י הָֽיְתָה֙ הָֽרְוָחָ֔ה וְהַכְבֵּד֙ אֶת־לִבּ֔וֹ וְלֹ֥א שָׁמַ֖ע אֲלֵהֶ֑ם כַּאֲשֶׁ֖ר דִּבֶּ֥ר יְהוָֽה׃
      12 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָה֮ אֶל־מֹשֶׁה֒ אֱמֹר֙ אֶֽל־אַהֲרֹ֔ן נְטֵ֣ה אֶֽת־מַטְּךָ֔ וְהַ֖ךְ אֶת־עֲפַ֣ר הָאָ֑רֶץ וְהָיָ֥ה לְכִנִּ֖ם בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      13 וַיַּֽעֲשׂוּ־כֵ֗ן וַיֵּט֩ אַהֲרֹ֨ן אֶת־יָד֤וֹ בְמַטֵּ֙הוּ֙ וַיַּךְ֙ אֶת־עֲפַ֣ר הָאָ֔רֶץ וַתְּהִי֙ הַכִּנָּ֔ם בָּאָדָ֖ם וּבַבְּהֵמָ֑ה כָּל־עֲפַ֥ר הָאָ֛רֶץ הָיָ֥ה כִנִּ֖ים בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      14 וַיַּעֲשׂוּ־כֵ֨ן הַחַרְטֻמִּ֧ים בְּלָטֵיהֶ֛ם לְהוֹצִ֥יא אֶת־הַכִּנִּ֖ים וְלֹ֣א יָכֹ֑לוּ וַתְּהִי֙ הַכִּנָּ֔ם בָּאָדָ֖ם וּבַבְּהֵמָֽה׃
      15 וַיֹּאמְר֤וּ הַֽחַרְטֻמִּים֙ אֶל־פַּרְעֹ֔ה אֶצְבַּ֥ע אֱלֹהִ֖ים הִ֑וא וַיֶּחֱזַ֤ק לֵב־פַּרְעֹה֙ וְלֹֽא־שָׁמַ֣ע אֲלֵהֶ֔ם כַּאֲשֶׁ֖ר דִּבֶּ֥ר יְהוָֽה׃
      16 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה הַשְׁכֵּ֤ם בַּבֹּ֙קֶר֙ וְהִתְיַצֵּב֙ לִפְנֵ֣י פַרְעֹ֔ה הִנֵּ֖ה יוֹצֵ֣א הַמָּ֑יְמָה וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֗יו כֹּ֚ה אָמַ֣ר יְהוָ֔ה שַׁלַּ֥ח עַמִּ֖י וְיַֽעַבְדֻֽנִי׃
      17 כִּ֣י אִם־אֵינְךָ֮ מְשַׁלֵּ֣חַ אֶת־עַמִּי֒ הִנְנִי֩ מַשְׁלִ֨יחַ בְּךָ֜ וּבַעֲבָדֶ֧יךָ וּֽבְעַמְּךָ֛ וּבְבָתֶּ֖יךָ אֶת־הֶעָרֹ֑ב וּמָ֨לְא֜וּ בָּתֵּ֤י מִצְרַ֙יִם֙ אֶת־הֶ֣עָרֹ֔ב וְגַ֥ם הָאֲדָמָ֖ה אֲשֶׁר־הֵ֥ם עָלֶֽיהָ׃
      18 וְהִפְלֵיתִי֩ בַיּ֨וֹם הַה֜וּא אֶת־אֶ֣רֶץ גֹּ֗שֶׁן אֲשֶׁ֤ר עַמִּי֙ עֹמֵ֣ד עָלֶ֔יהָ לְבִלְתִּ֥י הֱיֽוֹת־שָׁ֖ם עָרֹ֑ב לְמַ֣עַן תֵּדַ֔ע כִּ֛י אֲנִ֥י יְהוָ֖ה בְּקֶ֥רֶב הָאָֽרֶץ׃
      19 וְשַׂמְתִּ֣י פְדֻ֔ת בֵּ֥ין עַמִּ֖י וּבֵ֣ין עַמֶּ֑ךָ לְמָחָ֥ר יִהְיֶ֖ה הָאֹ֥ת הַזֶּֽה׃
      20 וַיַּ֤עַשׂ יְהוָה֙ כֵּ֔ן וַיָּבֹא֙ עָרֹ֣ב כָּבֵ֔ד בֵּ֥יתָה פַרְעֹ֖ה וּבֵ֣ית עֲבָדָ֑יו וּבְכָל־אֶ֧רֶץ מִצְרַ֛יִם תִּשָּׁחֵ֥ת הָאָ֖רֶץ מִפְּנֵ֥י הֶעָרֹֽב׃
      21 וַיִּקְרָ֣א פַרְעֹ֔ה אֶל־מֹשֶׁ֖ה וּֽלְאַהֲרֹ֑ן וַיֹּ֗אמֶר לְכ֛וּ זִבְח֥וּ לֵֽאלֹהֵיכֶ֖ם בָּאָֽרֶץ׃
      22 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֗ה לֹ֤א נָכוֹן֙ לַעֲשׂ֣וֹת כֵּ֔ן כִּ֚י תּוֹעֲבַ֣ת מִצְרַ֔יִם נִזְבַּ֖ח לַיהוָ֣ה אֱלֹהֵ֑ינוּ הֵ֣ן נִזְבַּ֞ח אֶת־תּוֹעֲבַ֥ת מִצְרַ֛יִם לְעֵינֵיהֶ֖ם וְלֹ֥א יִסְקְלֻֽנוּ׃
      23 דֶּ֚רֶךְ שְׁלֹ֣שֶׁת יָמִ֔ים נֵלֵ֖ךְ בַּמִּדְבָּ֑ר וְזָבַ֙חְנוּ֙ לַֽיהוָ֣ה אֱלֹהֵ֔ינוּ כַּאֲשֶׁ֖ר יֹאמַ֥ר אֵלֵֽינוּ׃
      24 וַיֹּ֣אמֶר פַּרְעֹ֗ה אָנֹכִ֞י אֲשַׁלַּ֤ח אֶתְכֶם֙ וּזְבַחְתֶּ֞ם לַיהוָ֤ה אֱלֹֽהֵיכֶם֙ בַּמִּדְבָּ֔ר רַ֛ק הַרְחֵ֥ק לֹא־תַרְחִ֖יקוּ לָלֶ֑כֶת הַעְתִּ֖ירוּ בַּעֲדִֽי׃
      25 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֗ה הִנֵּ֨ה אָנֹכִ֜י יוֹצֵ֤א מֵֽעִמָּךְ֙ וְהַעְתַּרְתִּ֣י אֶל־יְהוָ֔ה וְסָ֣ר הֶעָרֹ֗ב מִפַּרְעֹ֛ה מֵעֲבָדָ֥יו וּמֵעַמּ֖וֹ מָחָ֑ר רַ֗ק אַל־יֹסֵ֤ף פַּרְעֹה֙ הָתֵ֔ל לְבִלְתִּי֙ שַׁלַּ֣ח אֶת־הָעָ֔ם לִזְבֹּ֖חַ לַֽיהוָֽה׃
      26 וַיֵּצֵ֥א מֹשֶׁ֖ה מֵעִ֣ם פַּרְעֹ֑ה וַיֶּעְתַּ֖ר אֶל־יְהוָֽה׃
      27 וַיַּ֤עַשׂ יְהוָה֙ כִּדְבַ֣ר מֹשֶׁ֔ה וַיָּ֙סַר֙ הֶעָרֹ֔ב מִפַּרְעֹ֖ה מֵעֲבָדָ֣יו וּמֵעַמּ֑וֹ לֹ֥א נִשְׁאַ֖ר אֶחָֽד׃
      28 וַיַּכְבֵּ֤ד פַּרְעֹה֙ אֶת־לִבּ֔וֹ גַּ֖ם בַּפַּ֣עַם הַזֹּ֑את וְלֹ֥א שִׁלַּ֖ח אֶת־הָעָֽם׃

      Exode 9

      1 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בֹּ֖א אֶל־פַּרְעֹ֑ה וְדִבַּרְתָּ֣ אֵלָ֗יו כֹּֽה־אָמַ֤ר יְהוָה֙ אֱלֹהֵ֣י הָֽעִבְרִ֔ים שַׁלַּ֥ח אֶת־עַמִּ֖י וְיַֽעַבְדֻֽנִי׃
      2 כִּ֛י אִם־מָאֵ֥ן אַתָּ֖ה לְשַׁלֵּ֑חַ וְעוֹדְךָ֖ מַחֲזִ֥יק בָּֽם׃
      3 הִנֵּ֨ה יַד־יְהוָ֜ה הוֹיָ֗ה בְּמִקְנְךָ֙ אֲשֶׁ֣ר בַּשָּׂדֶ֔ה בַּסּוּסִ֤ים בַּֽחֲמֹרִים֙ בַּגְּמַלִּ֔ים בַּבָּקָ֖ר וּבַצֹּ֑אן דֶּ֖בֶר כָּבֵ֥ד מְאֹֽד׃
      4 וְהִפְלָ֣ה יְהוָ֔ה בֵּ֚ין מִקְנֵ֣ה יִשְׂרָאֵ֔ל וּבֵ֖ין מִקְנֵ֣ה מִצְרָ֑יִם וְלֹ֥א יָמ֛וּת מִכָּל־לִבְנֵ֥י יִשְׂרָאֵ֖ל דָּבָֽר׃
      5 וַיָּ֥שֶׂם יְהוָ֖ה מוֹעֵ֣ד לֵאמֹ֑ר מָחָ֗ר יַעֲשֶׂ֧ה יְהוָ֛ה הַדָּבָ֥ר הַזֶּ֖ה בָּאָֽרֶץ׃
      6 וַיַּ֨עַשׂ יְהוָ֜ה אֶת־הַדָּבָ֤ר הַזֶּה֙ מִֽמָּחֳרָ֔ת וַיָּ֕מָת כֹּ֖ל מִקְנֵ֣ה מִצְרָ֑יִם וּמִמִּקְנֵ֥ה בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֖ל לֹא־מֵ֥ת אֶחָֽד׃
      7 וַיִּשְׁלַ֣ח פַּרְעֹ֔ה וְהִנֵּ֗ה לֹא־מֵ֛ת מִמִּקְנֵ֥ה יִשְׂרָאֵ֖ל עַד־אֶחָ֑ד וַיִּכְבַּד֙ לֵ֣ב פַּרְעֹ֔ה וְלֹ֥א שִׁלַּ֖ח אֶת־הָעָֽם׃
      8 וַיֹּ֣אמֶר יְהוָה֮ אֶל־מֹשֶׁ֣ה וְאֶֽל־אַהֲרֹן֒ קְח֤וּ לָכֶם֙ מְלֹ֣א חָפְנֵיכֶ֔ם פִּ֖יחַ כִּבְשָׁ֑ן וּזְרָק֥וֹ מֹשֶׁ֛ה הַשָּׁמַ֖יְמָה לְעֵינֵ֥י פַרְעֹֽה׃
      9 וְהָיָ֣ה לְאָבָ֔ק עַ֖ל כָּל־אֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם וְהָיָ֨ה עַל־הָאָדָ֜ם וְעַל־הַבְּהֵמָ֗ה לִשְׁחִ֥ין פֹּרֵ֛חַ אֲבַעְבֻּעֹ֖ת בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      10 וַיִּקְח֞וּ אֶת־פִּ֣יחַ הַכִּבְשָׁ֗ן וַיַּֽעַמְדוּ֙ לִפְנֵ֣י פַרְעֹ֔ה וַיִּזְרֹ֥ק אֹת֛וֹ מֹשֶׁ֖ה הַשָּׁמָ֑יְמָה וַיְהִ֗י שְׁחִין֙ אֲבַעְבֻּעֹ֔ת פֹּרֵ֕חַ בָּאָדָ֖ם וּבַבְּהֵמָֽה׃
      11 וְלֹֽא־יָכְל֣וּ הַֽחַרְטֻמִּ֗ים לַעֲמֹ֛ד לִפְנֵ֥י מֹשֶׁ֖ה מִפְּנֵ֣י הַשְּׁחִ֑ין כִּֽי־הָיָ֣ה הַשְּׁחִ֔ין בַּֽחֲרְטֻמִּ֖ם וּבְכָל־מִצְרָֽיִם׃
      12 וַיְחַזֵּ֤ק יְהוָה֙ אֶת־לֵ֣ב פַּרְעֹ֔ה וְלֹ֥א שָׁמַ֖ע אֲלֵהֶ֑ם כַּאֲשֶׁ֛ר דִּבֶּ֥ר יְהוָ֖ה אֶל־מֹשֶֽׁה׃
      13 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה הַשְׁכֵּ֣ם בַּבֹּ֔קֶר וְהִתְיַצֵּ֖ב לִפְנֵ֣י פַרְעֹ֑ה וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֗יו כֹּֽה־אָמַ֤ר יְהוָה֙ אֱלֹהֵ֣י הָֽעִבְרִ֔ים שַׁלַּ֥ח אֶת־עַמִּ֖י וְיַֽעַבְדֻֽנִי׃
      14 כִּ֣י ׀ בַּפַּ֣עַם הַזֹּ֗את אֲנִ֨י שֹׁלֵ֜חַ אֶת־כָּל־מַגֵּפֹתַי֙ אֶֽל־לִבְּךָ֔ וּבַעֲבָדֶ֖יךָ וּבְעַמֶּ֑ךָ בַּעֲב֣וּר תֵּדַ֔ע כִּ֛י אֵ֥ין כָּמֹ֖נִי בְּכָל־הָאָֽרֶץ׃
      15 כִּ֤י עַתָּה֙ שָׁלַ֣חְתִּי אֶת־יָדִ֔י וָאַ֥ךְ אוֹתְךָ֛ וְאֶֽת־עַמְּךָ֖ בַּדָּ֑בֶר וַתִּכָּחֵ֖ד מִן־הָאָֽרֶץ׃
      16 וְאוּלָ֗ם בַּעֲב֥וּר זֹאת֙ הֶעֱמַדְתִּ֔יךָ בַּעֲב֖וּר הַרְאֹתְךָ֣ אֶת־כֹּחִ֑י וּלְמַ֛עַן סַפֵּ֥ר שְׁמִ֖י בְּכָל־הָאָֽרֶץ׃
      17 עוֹדְךָ֖ מִסְתּוֹלֵ֣ל בְּעַמִּ֑י לְבִלְתִּ֖י שַׁלְּחָֽם׃
      18 הִנְנִ֤י מַמְטִיר֙ כָּעֵ֣ת מָחָ֔ר בָּרָ֖ד כָּבֵ֣ד מְאֹ֑ד אֲשֶׁ֨ר לֹא־הָיָ֤ה כָמֹ֙הוּ֙ בְּמִצְרַ֔יִם לְמִן־הַיּ֥וֹם הִוָּסְדָ֖ה וְעַד־עָֽתָּה׃
      19 וְעַתָּ֗ה שְׁלַ֤ח הָעֵז֙ אֶֽת־מִקְנְךָ֔ וְאֵ֛ת כָּל־אֲשֶׁ֥ר לְךָ֖ בַּשָּׂדֶ֑ה כָּל־הָאָדָ֨ם וְהַבְּהֵמָ֜ה אֲשֶֽׁר־יִמָּצֵ֣א בַשָּׂדֶ֗ה וְלֹ֤א יֵֽאָסֵף֙ הַבַּ֔יְתָה וְיָרַ֧ד עֲלֵהֶ֛ם הַבָּרָ֖ד וָמֵֽתוּ׃
      20 הַיָּרֵא֙ אֶת־דְּבַ֣ר יְהוָ֔ה מֵֽעַבְדֵ֖י פַּרְעֹ֑ה הֵנִ֛יס אֶת־עֲבָדָ֥יו וְאֶת־מִקְנֵ֖הוּ אֶל־הַבָּתִּֽים׃
      21 וַאֲשֶׁ֥ר לֹא־שָׂ֛ם לִבּ֖וֹ אֶל־דְּבַ֣ר יְהוָ֑ה וַֽיַּעֲזֹ֛ב אֶת־עֲבָדָ֥יו וְאֶת־מִקְנֵ֖הוּ בַּשָּׂדֶֽה׃
      22 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁה נְטֵ֤ה אֶת־יָֽדְךָ֙ עַל־הַשָּׁמַ֔יִם וִיהִ֥י בָרָ֖ד בְּכָל־אֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם עַל־הָאָדָ֣ם וְעַל־הַבְּהֵמָ֗ה וְעַ֛ל כָּל־עֵ֥שֶׂב הַשָּׂדֶ֖ה בְּאֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      23 וַיֵּ֨ט מֹשֶׁ֣ה אֶת־מַטֵּהוּ֮ עַל־הַשָּׁמַיִם֒ וַֽיהוָ֗ה נָתַ֤ן קֹלֹת֙ וּבָרָ֔ד וַתִּ֥הֲלַךְ אֵ֖שׁ אָ֑רְצָה וַיַּמְטֵ֧ר יְהוָ֛ה בָּרָ֖ד עַל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      24 וַיְהִ֣י בָרָ֔ד וְאֵ֕שׁ מִתְלַקַּ֖חַת בְּת֣וֹךְ הַבָּרָ֑ד כָּבֵ֣ד מְאֹ֔ד אֲ֠שֶׁר לֹֽא־הָיָ֤ה כָמֹ֙הוּ֙ בְּכָל־אֶ֣רֶץ מִצְרַ֔יִם מֵאָ֖ז הָיְתָ֥ה לְגֽוֹי׃
      25 וַיַּ֨ךְ הַבָּרָ֜ד בְּכָל־אֶ֣רֶץ מִצְרַ֗יִם אֵ֚ת כָּל־אֲשֶׁ֣ר בַּשָּׂדֶ֔ה מֵאָדָ֖ם וְעַד־בְּהֵמָ֑ה וְאֵ֨ת כָּל־עֵ֤שֶׂב הַשָּׂדֶה֙ הִכָּ֣ה הַבָּרָ֔ד וְאֶת־כָּל־עֵ֥ץ הַשָּׂדֶ֖ה שִׁבֵּֽר׃
      26 רַ֚ק בְּאֶ֣רֶץ גֹּ֔שֶׁן אֲשֶׁר־שָׁ֖ם בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֑ל לֹ֥א הָיָ֖ה בָּרָֽד׃
      27 וַיִּשְׁלַ֣ח פַּרְעֹ֗ה וַיִּקְרָא֙ לְמֹשֶׁ֣ה וּֽלְאַהֲרֹ֔ן וַיֹּ֥אמֶר אֲלֵהֶ֖ם חָטָ֣אתִי הַפָּ֑עַם יְהוָה֙ הַצַּדִּ֔יק וַאֲנִ֥י וְעַמִּ֖י הָרְשָׁעִֽים׃
      28 הַעְתִּ֙ירוּ֙ אֶל־יְהוָ֔ה וְרַ֕ב מִֽהְיֹ֛ת קֹלֹ֥ת אֱלֹהִ֖ים וּבָרָ֑ד וַאֲשַׁלְּחָ֣ה אֶתְכֶ֔ם וְלֹ֥א תֹסִפ֖וּן לַעֲמֹֽד׃
      29 וַיֹּ֤אמֶר אֵלָיו֙ מֹשֶׁ֔ה כְּצֵאתִי֙ אֶת־הָעִ֔יר אֶפְרֹ֥שׂ אֶת־כַּפַּ֖י אֶל־יְהוָ֑ה הַקֹּל֣וֹת יֶחְדָּל֗וּן וְהַבָּרָד֙ לֹ֣א יִֽהְיֶה־ע֔וֹד לְמַ֣עַן תֵּדַ֔ע כִּ֥י לַיהוָ֖ה הָאָֽרֶץ׃
      30 וְאַתָּ֖ה וַעֲבָדֶ֑יךָ יָדַ֕עְתִּי כִּ֚י טֶ֣רֶם תִּֽירְא֔וּן מִפְּנֵ֖י יְהוָ֥ה אֱלֹהִֽים׃
      31 וְהַפִּשְׁתָּ֥ה וְהַשְּׂעֹרָ֖ה נֻכָּ֑תָה כִּ֤י הַשְּׂעֹרָה֙ אָבִ֔יב וְהַפִּשְׁתָּ֖ה גִּבְעֹֽל׃
      32 וְהַחִטָּ֥ה וְהַכֻּסֶּ֖מֶת לֹ֣א נֻכּ֑וּ כִּ֥י אֲפִילֹ֖ת הֵֽנָּה׃
      33 וַיֵּצֵ֨א מֹשֶׁ֜ה מֵעִ֤ם פַּרְעֹה֙ אֶת־הָעִ֔יר וַיִּפְרֹ֥שׂ כַּפָּ֖יו אֶל־יְהוָ֑ה וַֽיַּחְדְּל֤וּ הַקֹּלוֹת֙ וְהַבָּרָ֔ד וּמָטָ֖ר לֹא־נִתַּ֥ךְ אָֽרְצָה׃
      34 וַיַּ֣רְא פַּרְעֹ֗ה כִּֽי־חָדַ֨ל הַמָּטָ֧ר וְהַבָּרָ֛ד וְהַקֹּלֹ֖ת וַיֹּ֣סֶף לַחֲטֹ֑א וַיַּכְבֵּ֥ד לִבּ֖וֹ ה֥וּא וַעֲבָדָֽיו׃
      35 וַֽיֶּחֱזַק֙ לֵ֣ב פַּרְעֹ֔ה וְלֹ֥א שִׁלַּ֖ח אֶת־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֑ל כַּאֲשֶׁ֛ר דִּבֶּ֥ר יְהוָ֖ה בְּיַד־מֹשֶֽׁה׃

      Exode 10

      1 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה בֹּ֖א אֶל־פַּרְעֹ֑ה כִּֽי־אֲנִ֞י הִכְבַּ֤דְתִּי אֶת־לִבּוֹ֙ וְאֶת־לֵ֣ב עֲבָדָ֔יו לְמַ֗עַן שִׁתִ֛י אֹתֹתַ֥י אֵ֖לֶּה בְּקִרְבּֽוֹ׃
      2 וּלְמַ֡עַן תְּסַפֵּר֩ בְּאָזְנֵ֨י בִנְךָ֜ וּבֶן־בִּנְךָ֗ אֵ֣ת אֲשֶׁ֤ר הִתְעַלַּ֙לְתִּי֙ בְּמִצְרַ֔יִם וְאֶת־אֹתֹתַ֖י אֲשֶׁר־שַׂ֣מְתִּי בָ֑ם וִֽידַעְתֶּ֖ם כִּי־אֲנִ֥י יְהוָֽה׃
      3 וַיָּבֹ֨א מֹשֶׁ֣ה וְאַהֲרֹן֮ אֶל־פַּרְעֹה֒ וַיֹּאמְר֣וּ אֵלָ֗יו כֹּֽה־אָמַ֤ר יְהוָה֙ אֱלֹהֵ֣י הָֽעִבְרִ֔ים עַד־מָתַ֣י מֵאַ֔נְתָּ לֵעָנֹ֖ת מִפָּנָ֑י שַׁלַּ֥ח עַמִּ֖י וְיַֽעַבְדֻֽנִי׃
      4 כִּ֛י אִם־מָאֵ֥ן אַתָּ֖ה לְשַׁלֵּ֣חַ אֶת־עַמִּ֑י הִנְנִ֨י מֵבִ֥יא מָחָ֛ר אַרְבֶּ֖ה בִּגְבֻלֶֽךָ׃
      5 וְכִסָּה֙ אֶת־עֵ֣ין הָאָ֔רֶץ וְלֹ֥א יוּכַ֖ל לִרְאֹ֣ת אֶת־הָאָ֑רֶץ וְאָכַ֣ל ׀ אֶת־יֶ֣תֶר הַפְּלֵטָ֗ה הַנִּשְׁאֶ֤רֶת לָכֶם֙ מִן־הַבָּרָ֔ד וְאָכַל֙ אֶת־כָּל־הָעֵ֔ץ הַצֹּמֵ֥חַ לָכֶ֖ם מִן־הַשָּׂדֶֽה׃
      6 וּמָלְא֨וּ בָתֶּ֜יךָ וּבָתֵּ֣י כָל־עֲבָדֶיךָ֮ וּבָתֵּ֣י כָל־מִצְרַיִם֒ אֲשֶׁ֨ר לֹֽא־רָא֤וּ אֲבֹתֶ֙יךָ֙ וַאֲב֣וֹת אֲבֹתֶ֔יךָ מִיּ֗וֹם הֱיוֹתָם֙ עַל־הָ֣אֲדָמָ֔ה עַ֖ד הַיּ֣וֹם הַזֶּ֑ה וַיִּ֥פֶן וַיֵּצֵ֖א מֵעִ֥ם פַּרְעֹֽה׃
      7 וַיֹּאמְרוּ֩ עַבְדֵ֨י פַרְעֹ֜ה אֵלָ֗יו עַד־מָתַי֙ יִהְיֶ֨ה זֶ֥ה לָ֙נוּ֙ לְמוֹקֵ֔שׁ שַׁלַּח֙ אֶת־הָ֣אֲנָשִׁ֔ים וְיַֽעַבְד֖וּ אֶת־יְהוָ֣ה אֱלֹהֵיהֶ֑ם הֲטֶ֣רֶם תֵּדַ֔ע כִּ֥י אָבְדָ֖ה מִצְרָֽיִם׃
      8 וַיּוּשַׁ֞ב אֶת־מֹשֶׁ֤ה וְאֶֽת־אַהֲרֹן֙ אֶל־פַּרְעֹ֔ה וַיֹּ֣אמֶר אֲלֵהֶ֔ם לְכ֥וּ עִבְד֖וּ אֶת־יְהוָ֣ה אֱלֹהֵיכֶ֑ם מִ֥י וָמִ֖י הַהֹלְכִֽים׃
      9 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֔ה בִּנְעָרֵ֥ינוּ וּבִזְקֵנֵ֖ינוּ נֵלֵ֑ךְ בְּבָנֵ֨ינוּ וּבִבְנוֹתֵ֜נוּ בְּצֹאנֵ֤נוּ וּבִבְקָרֵ֙נוּ֙ נֵלֵ֔ךְ כִּ֥י חַג־יְהוָ֖ה לָֽנוּ׃
      10 וַיֹּ֣אמֶר אֲלֵהֶ֗ם יְהִ֨י כֵ֤ן יְהוָה֙ עִמָּכֶ֔ם כַּאֲשֶׁ֛ר אֲשַׁלַּ֥ח אֶתְכֶ֖ם וְאֶֽת־טַפְּכֶ֑ם רְא֕וּ כִּ֥י רָעָ֖ה נֶ֥גֶד פְּנֵיכֶֽם׃
      11 לֹ֣א כֵ֗ן לְכֽוּ־נָ֤א הַגְּבָרִים֙ וְעִבְד֣וּ אֶת־יְהוָ֔ה כִּ֥י אֹתָ֖הּ אַתֶּ֣ם מְבַקְשִׁ֑ים וַיְגָ֣רֶשׁ אֹתָ֔ם מֵאֵ֖ת פְּנֵ֥י פַרְעֹֽה׃
      12 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה נְטֵ֨ה יָדְךָ֜ עַל־אֶ֤רֶץ מִצְרַ֙יִם֙ בָּֽאַרְבֶּ֔ה וְיַ֖עַל עַל־אֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם וְיֹאכַל֙ אֶת־כָּל־עֵ֣שֶׂב הָאָ֔רֶץ אֵ֛ת כָּל־אֲשֶׁ֥ר הִשְׁאִ֖יר הַבָּרָֽד׃
      13 וַיֵּ֨ט מֹשֶׁ֣ה אֶת־מַטֵּהוּ֮ עַל־אֶ֣רֶץ מִצְרַיִם֒ וַֽיהוָ֗ה נִהַ֤ג ר֥וּחַ קָדִים֙ בָּאָ֔רֶץ כָּל־הַיּ֥וֹם הַה֖וּא וְכָל־הַלָּ֑יְלָה הַבֹּ֣קֶר הָיָ֔ה וְר֙וּחַ֙ הַקָּדִ֔ים נָשָׂ֖א אֶת־הָאַרְבֶּֽה׃
      14 וַיַּ֣עַל הָֽאַרְבֶּ֗ה עַ֚ל כָּל־אֶ֣רֶץ מִצְרַ֔יִם וַיָּ֕נַח בְּכֹ֖ל גְּב֣וּל מִצְרָ֑יִם כָּבֵ֣ד מְאֹ֔ד לְ֠פָנָיו לֹא־הָ֨יָה כֵ֤ן אַרְבֶּה֙ כָּמֹ֔הוּ וְאַחֲרָ֖יו לֹ֥א יִֽהְיֶה־כֵּֽן׃
      15 וַיְכַ֞ס אֶת־עֵ֣ין כָּל־הָאָרֶץ֮ וַתֶּחְשַׁ֣ךְ הָאָרֶץ֒ וַיֹּ֜אכַל אֶת־כָּל־עֵ֣שֶׂב הָאָ֗רֶץ וְאֵת֙ כָּל־פְּרִ֣י הָעֵ֔ץ אֲשֶׁ֥ר הוֹתִ֖יר הַבָּרָ֑ד וְלֹא־נוֹתַ֨ר כָּל־יֶ֧רֶק בָּעֵ֛ץ וּבְעֵ֥שֶׂב הַשָּׂדֶ֖ה בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      16 וַיְמַהֵ֣ר פַּרְעֹ֔ה לִקְרֹ֖א לְמֹשֶׁ֣ה וּֽלְאַהֲרֹ֑ן וַיֹּ֗אמֶר חָטָ֛אתִי לַיהוָ֥ה אֱלֹֽהֵיכֶ֖ם וְלָכֶֽם׃
      17 וְעַתָּ֗ה שָׂ֣א נָ֤א חַטָּאתִי֙ אַ֣ךְ הַפַּ֔עַם וְהַעְתִּ֖ירוּ לַיהוָ֣ה אֱלֹהֵיכֶ֑ם וְיָסֵר֙ מֵֽעָלַ֔י רַ֖ק אֶת־הַמָּ֥וֶת הַזֶּֽה׃
      18 וַיֵּצֵ֖א מֵעִ֣ם פַּרְעֹ֑ה וַיֶּעְתַּ֖ר אֶל־יְהוָֽה׃
      19 וַיַּהֲפֹ֨ךְ יְהוָ֤ה רֽוּחַ־יָם֙ חָזָ֣ק מְאֹ֔ד וַיִּשָּׂא֙ אֶת־הָ֣אַרְבֶּ֔ה וַיִּתְקָעֵ֖הוּ יָ֣מָּה סּ֑וּף לֹ֤א נִשְׁאַר֙ אַרְבֶּ֣ה אֶחָ֔ד בְּכֹ֖ל גְּב֥וּל מִצְרָֽיִם׃
      20 וַיְחַזֵּ֥ק יְהוָ֖ה אֶת־לֵ֣ב פַּרְעֹ֑ה וְלֹ֥א שִׁלַּ֖ח אֶת־בְּנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃
      21 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה נְטֵ֤ה יָֽדְךָ֙ עַל־הַשָּׁמַ֔יִם וִ֥יהִי חֹ֖שֶׁךְ עַל־אֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם וְיָמֵ֖שׁ חֹֽשֶׁךְ׃
      22 וַיֵּ֥ט מֹשֶׁ֛ה אֶת־יָד֖וֹ עַל־הַשָּׁמָ֑יִם וַיְהִ֧י חֹֽשֶׁךְ־אֲפֵלָ֛ה בְּכָל־אֶ֥רֶץ מִצְרַ֖יִם שְׁלֹ֥שֶׁת יָמִֽים׃
      23 לֹֽא־רָא֞וּ אִ֣ישׁ אֶת־אָחִ֗יו וְלֹא־קָ֛מוּ אִ֥ישׁ מִתַּחְתָּ֖יו שְׁלֹ֣שֶׁת יָמִ֑ים וּֽלְכָל־בְּנֵ֧י יִשְׂרָאֵ֛ל הָ֥יָה א֖וֹר בְּמוֹשְׁבֹתָֽם׃
      24 וַיִּקְרָ֨א פַרְעֹ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה וַיֹּ֙אמֶר֙ לְכוּ֙ עִבְד֣וּ אֶת־יְהוָ֔ה רַ֛ק צֹאנְכֶ֥ם וּבְקַרְכֶ֖ם יֻצָּ֑ג גַּֽם־טַפְּכֶ֖ם יֵלֵ֥ךְ עִמָּכֶֽם׃
      25 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֔ה גַּם־אַתָּ֛ה תִּתֵּ֥ן בְּיָדֵ֖נוּ זְבָחִ֣ים וְעֹל֑וֹת וְעָשִׂ֖ינוּ לַיהוָ֥ה אֱלֹהֵֽינוּ׃
      26 וְגַם־מִקְנֵ֜נוּ יֵלֵ֣ךְ עִמָּ֗נוּ לֹ֤א תִשָּׁאֵר֙ פַּרְסָ֔ה כִּ֚י מִמֶּ֣נּוּ נִקַּ֔ח לַעֲבֹ֖ד אֶת־יְהוָ֣ה אֱלֹהֵ֑ינוּ וַאֲנַ֣חְנוּ לֹֽא־נֵדַ֗ע מַֽה־נַּעֲבֹד֙ אֶת־יְהוָ֔ה עַד־בֹּאֵ֖נוּ שָֽׁמָּה׃
      27 וַיְחַזֵּ֥ק יְהוָ֖ה אֶת־לֵ֣ב פַּרְעֹ֑ה וְלֹ֥א אָבָ֖ה לְשַׁלְּחָֽם׃
      28 וַיֹּֽאמֶר־ל֥וֹ פַרְעֹ֖ה לֵ֣ךְ מֵעָלָ֑י הִשָּׁ֣מֶר לְךָ֗ אֶל־תֹּ֙סֶף֙ רְא֣וֹת פָּנַ֔י כִּ֗י בְּי֛וֹם רְאֹתְךָ֥ פָנַ֖י תָּמֽוּת׃
      29 וַיֹּ֥אמֶר מֹשֶׁ֖ה כֵּ֣ן דִּבַּ֑רְתָּ לֹא־אֹסִ֥ף ע֖וֹד רְא֥וֹת פָּנֶֽיךָ׃

      Exode 11

      1 וַיֹּ֨אמֶר יְהוָ֜ה אֶל־מֹשֶׁ֗ה ע֣וֹד נֶ֤גַע אֶחָד֙ אָבִ֤יא עַל־פַּרְעֹה֙ וְעַל־מִצְרַ֔יִם אַֽחֲרֵי־כֵ֕ן יְשַׁלַּ֥ח אֶתְכֶ֖ם מִזֶּ֑ה כְּשַׁ֨לְּח֔וֹ כָּלָ֕ה גָּרֵ֛שׁ יְגָרֵ֥שׁ אֶתְכֶ֖ם מִזֶּֽה׃
      2 דַּבֶּר־נָ֖א בְּאָזְנֵ֣י הָעָ֑ם וְיִשְׁאֲל֞וּ אִ֣ישׁ ׀ מֵאֵ֣ת רֵעֵ֗הוּ וְאִשָּׁה֙ מֵאֵ֣ת רְעוּתָ֔הּ כְּלֵי־כֶ֖סֶף וּכְלֵ֥י זָהָֽב׃
      3 וַיִּתֵּ֧ן יְהוָ֛ה אֶת־חֵ֥ן הָעָ֖ם בְּעֵינֵ֣י מִצְרָ֑יִם גַּ֣ם ׀ הָאִ֣ישׁ מֹשֶׁ֗ה גָּד֤וֹל מְאֹד֙ בְּאֶ֣רֶץ מִצְרַ֔יִם בְּעֵינֵ֥י עַבְדֵֽי־פַרְעֹ֖ה וּבְעֵינֵ֥י הָעָֽם׃
      4 וַיֹּ֣אמֶר מֹשֶׁ֔ה כֹּ֖ה אָמַ֣ר יְהוָ֑ה כַּחֲצֹ֣ת הַלַּ֔יְלָה אֲנִ֥י יוֹצֵ֖א בְּת֥וֹךְ מִצְרָֽיִם׃
      5 וּמֵ֣ת כָּל־בְּכוֹר֮ בְּאֶ֣רֶץ מִצְרַיִם֒ מִבְּכ֤וֹר פַּרְעֹה֙ הַיֹּשֵׁ֣ב עַל־כִּסְא֔וֹ עַ֚ד בְּכ֣וֹר הַשִּׁפְחָ֔ה אֲשֶׁ֖ר אַחַ֣ר הָרֵחָ֑יִם וְכֹ֖ל בְּכ֥וֹר בְּהֵמָֽה׃
      6 וְהָֽיְתָ֛ה צְעָקָ֥ה גְדֹלָ֖ה בְּכָל־אֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם אֲשֶׁ֤ר כָּמֹ֙הוּ֙ לֹ֣א נִהְיָ֔תָה וְכָמֹ֖הוּ לֹ֥א תֹסִֽף׃
      7 וּלְכֹ֣ל ׀ בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֗ל לֹ֤א יֶֽחֱרַץ־כֶּ֙לֶב֙ לְשֹׁנ֔וֹ לְמֵאִ֖ישׁ וְעַד־בְּהֵמָ֑ה לְמַ֙עַן֙ תֵּֽדְע֔וּן אֲשֶׁר֙ יַפְלֶ֣ה יְהוָ֔ה בֵּ֥ין מִצְרַ֖יִם וּבֵ֥ין יִשְׂרָאֵֽל׃
      8 וְיָרְד֣וּ כָל־עֲבָדֶיךָ֩ אֵ֨לֶּה אֵלַ֜י וְהִשְׁתַּֽחֲוּוּ־לִ֣י לֵאמֹ֗ר צֵ֤א אַתָּה֙ וְכָל־הָעָ֣ם אֲשֶׁר־בְּרַגְלֶ֔יךָ וְאַחֲרֵי־כֵ֖ן אֵצֵ֑א וַיֵּצֵ֥א מֵֽעִם־פַּרְעֹ֖ה בָּחֳרִי־אָֽף׃
      9 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֔ה לֹא־יִשְׁמַ֥ע אֲלֵיכֶ֖ם פַּרְעֹ֑ה לְמַ֛עַן רְב֥וֹת מוֹפְתַ֖י בְּאֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      10 וּמֹשֶׁ֣ה וְאַהֲרֹ֗ן עָשׂ֛וּ אֶת־כָּל־הַמֹּפְתִ֥ים הָאֵ֖לֶּה לִפְנֵ֣י פַרְעֹ֑ה וַיְחַזֵּ֤ק יְהוָה֙ אֶת־לֵ֣ב פַּרְעֹ֔ה וְלֹֽא־שִׁלַּ֥ח אֶת־בְּנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֖ל מֵאַרְצֽוֹ׃

      Exode 12

      1 וַיֹּ֤אמֶר יְהוָה֙ אֶל־מֹשֶׁ֣ה וְאֶֽל־אַהֲרֹ֔ן בְּאֶ֥רֶץ מִצְרַ֖יִם לֵאמֹֽר׃
      2 הַחֹ֧דֶשׁ הַזֶּ֛ה לָכֶ֖ם רֹ֣אשׁ חֳדָשִׁ֑ים רִאשׁ֥וֹן הוּא֙ לָכֶ֔ם לְחָדְשֵׁ֖י הַשָּׁנָֽה׃
      3 דַּבְּר֗וּ אֶֽל־כָּל־עֲדַ֤ת יִשְׂרָאֵל֙ לֵאמֹ֔ר בֶּעָשֹׂ֖ר לַחֹ֣דֶשׁ הַזֶּ֑ה וְיִקְח֣וּ לָהֶ֗ם אִ֛ישׁ שֶׂ֥ה לְבֵית־אָבֹ֖ת שֶׂ֥ה לַבָּֽיִת׃
      4 וְאִם־יִמְעַ֣ט הַבַּיִת֮ מִהְיֹ֣ת מִשֶּׂה֒ וְלָקַ֣ח ה֗וּא וּשְׁכֵנ֛וֹ הַקָּרֹ֥ב אֶל־בֵּית֖וֹ בְּמִכְסַ֣ת נְפָשֹׁ֑ת אִ֚ישׁ לְפִ֣י אָכְל֔וֹ תָּכֹ֖סּוּ עַל־הַשֶּֽׂה׃
      5 שֶׂ֥ה תָמִ֛ים זָכָ֥ר בֶּן־שָׁנָ֖ה יִהְיֶ֣ה לָכֶ֑ם מִן־הַכְּבָשִׂ֥ים וּמִן־הָעִזִּ֖ים תִּקָּֽחוּ׃
      6 וְהָיָ֤ה לָכֶם֙ לְמִשְׁמֶ֔רֶת עַ֣ד אַרְבָּעָ֥ה עָשָׂ֛ר י֖וֹם לַחֹ֣דֶשׁ הַזֶּ֑ה וְשָׁחֲט֣וּ אֹת֗וֹ כֹּ֛ל קְהַ֥ל עֲדַֽת־יִשְׂרָאֵ֖ל בֵּ֥ין הָעַרְבָּֽיִם׃
      7 וְלָֽקְחוּ֙ מִן־הַדָּ֔ם וְנָֽתְנ֛וּ עַל־שְׁתֵּ֥י הַמְּזוּזֹ֖ת וְעַל־הַמַּשְׁק֑וֹף עַ֚ל הַבָּ֣תִּ֔ים אֲשֶׁר־יֹאכְל֥וּ אֹת֖וֹ בָּהֶֽם׃
      8 וְאָכְל֥וּ אֶת־הַבָּשָׂ֖ר בַּלַּ֣יְלָה הַזֶּ֑ה צְלִי־אֵ֣שׁ וּמַצּ֔וֹת עַל־מְרֹרִ֖ים יֹאכְלֻֽהוּ׃
      9 אַל־תֹּאכְל֤וּ מִמֶּ֙נּוּ֙ נָ֔א וּבָשֵׁ֥ל מְבֻשָּׁ֖ל בַּמָּ֑יִם כִּ֣י אִם־צְלִי־אֵ֔שׁ רֹאשׁ֥וֹ עַל־כְּרָעָ֖יו וְעַל־קִרְבּֽוֹ׃
      10 וְלֹא־תוֹתִ֥ירוּ מִמֶּ֖נּוּ עַד־בֹּ֑קֶר וְהַנֹּתָ֥ר מִמֶּ֛נּוּ עַד־בֹּ֖קֶר בָּאֵ֥שׁ תִּשְׂרֹֽפוּ׃
      11 וְכָכָה֮ תֹּאכְל֣וּ אֹתוֹ֒ מָתְנֵיכֶ֣ם חֲגֻרִ֔ים נַֽעֲלֵיכֶם֙ בְּרַגְלֵיכֶ֔ם וּמַקֶּלְכֶ֖ם בְּיֶדְכֶ֑ם וַאֲכַלְתֶּ֤ם אֹתוֹ֙ בְּחִפָּז֔וֹן פֶּ֥סַח ה֖וּא לַיהוָֽה׃
      12 וְעָבַרְתִּ֣י בְאֶֽרֶץ־מִצְרַיִם֮ בַּלַּ֣יְלָה הַזֶּה֒ וְהִכֵּיתִ֤י כָל־בְּכוֹר֙ בְּאֶ֣רֶץ מִצְרַ֔יִם מֵאָדָ֖ם וְעַד־בְּהֵמָ֑ה וּבְכָל־אֱלֹהֵ֥י מִצְרַ֛יִם אֶֽעֱשֶׂ֥ה שְׁפָטִ֖ים אֲנִ֥י יְהוָֽה׃
      13 וְהָיָה֩ הַדָּ֨ם לָכֶ֜ם לְאֹ֗ת עַ֤ל הַבָּתִּים֙ אֲשֶׁ֣ר אַתֶּ֣ם שָׁ֔ם וְרָאִ֙יתִי֙ אֶת־הַדָּ֔ם וּפָסַחְתִּ֖י עֲלֵכֶ֑ם וְלֹֽא־יִֽהְיֶ֨ה בָכֶ֥ם נֶ֙גֶף֙ לְמַשְׁחִ֔ית בְּהַכֹּתִ֖י בְּאֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃
      14 וְהָיָה֩ הַיּ֨וֹם הַזֶּ֤ה לָכֶם֙ לְזִכָּר֔וֹן וְחַגֹּתֶ֥ם אֹת֖וֹ חַ֣ג לַֽיהוָ֑ה לְדֹרֹ֣תֵיכֶ֔ם חֻקַּ֥ת עוֹלָ֖ם תְּחָגֻּֽהוּ׃
      15 שִׁבְעַ֤ת יָמִים֙ מַצּ֣וֹת תֹּאכֵ֔לוּ אַ֚ךְ בַּיּ֣וֹם הָרִאשׁ֔וֹן תַּשְׁבִּ֥יתוּ שְּׂאֹ֖ר מִבָּתֵּיכֶ֑ם כִּ֣י ׀ כָּל־אֹכֵ֣ל חָמֵ֗ץ וְנִכְרְתָ֞ה הַנֶּ֤פֶשׁ הַהִוא֙ מִיִּשְׂרָאֵ֔ל מִיּ֥וֹם הָרִאשֹׁ֖ן עַד־י֥וֹם הַשְּׁבִעִֽי׃
      16 וּבַיּ֤וֹם הָרִאשׁוֹן֙ מִקְרָא־קֹ֔דֶשׁ וּבַיּוֹם֙ הַשְּׁבִיעִ֔י מִקְרָא־קֹ֖דֶשׁ יִהְיֶ֣ה לָכֶ֑ם כָּל־מְלָאכָה֙ לֹא־יֵעָשֶׂ֣ה בָהֶ֔ם אַ֚ךְ אֲשֶׁ֣ר יֵאָכֵ֣ל לְכָל־נֶ֔פֶשׁ ה֥וּא לְבַדּ֖וֹ יֵעָשֶׂ֥ה לָכֶֽם׃
      17 וּשְׁמַרְתֶּם֮ אֶת־הַמַּצּוֹת֒ כִּ֗י בְּעֶ֙צֶם֙ הַיּ֣וֹם הַזֶּ֔ה הוֹצֵ֥אתִי אֶת־צִבְאוֹתֵיכֶ֖ם מֵאֶ֣רֶץ מִצְרָ֑יִם וּשְׁמַרְתֶּ֞ם אֶת־הַיּ֥וֹם הַזֶּ֛ה לְדֹרֹתֵיכֶ֖ם חֻקַּ֥ת עוֹלָֽם׃
      18 בָּרִאשֹׁ֡ן בְּאַרְבָּעָה֩ עָשָׂ֨ר י֤וֹם לַחֹ֙דֶשׁ֙ בָּעֶ֔רֶב תֹּאכְל֖וּ מַצֹּ֑ת עַ֠ד י֣וֹם הָאֶחָ֧ד וְעֶשְׂרִ֛ים לַחֹ֖דֶשׁ בָּעָֽרֶב׃
      19 שִׁבְעַ֣ת יָמִ֔ים שְׂאֹ֕ר לֹ֥א יִמָּצֵ֖א בְּבָתֵּיכֶ֑ם כִּ֣י ׀ כָּל־אֹכֵ֣ל מַחְמֶ֗צֶת וְנִכְרְתָ֞ה הַנֶּ֤פֶשׁ הַהִוא֙ מֵעֲדַ֣ת יִשְׂרָאֵ֔ל בַּגֵּ֖ר וּבְאֶזְרַ֥ח הָאָֽרֶץ׃
      20 כָּל־מַחְמֶ֖צֶת לֹ֣א תֹאכֵ֑לוּ בְּכֹל֙ מוֹשְׁבֹ֣תֵיכֶ֔ם תֹּאכְל֖וּ מַצּֽוֹת׃
      21 וַיִּקְרָ֥א מֹשֶׁ֛ה לְכָל־זִקְנֵ֥י יִשְׂרָאֵ֖ל וַיֹּ֣אמֶר אֲלֵהֶ֑ם מִֽשְׁכ֗וּ וּקְח֨וּ לָכֶ֥ם צֹ֛אן לְמִשְׁפְּחֹתֵיכֶ֖ם וְשַׁחֲט֥וּ הַפָּֽסַח׃
      22 וּלְקַחְתֶּ֞ם אֲגֻדַּ֣ת אֵז֗וֹב וּטְבַלְתֶּם֮ בַּדָּ֣ם אֲשֶׁר־בַּסַּף֒ וְהִגַּעְתֶּ֤ם אֶל־הַמַּשְׁקוֹף֙ וְאֶל־שְׁתֵּ֣י הַמְּזוּזֹ֔ת מִן־הַדָּ֖ם אֲשֶׁ֣ר בַּסָּ֑ף וְאַתֶּ֗ם לֹ֥א תֵצְא֛וּ אִ֥ישׁ מִפֶּֽתַח־בֵּית֖וֹ עַד־בֹּֽקֶר׃
      23 וְעָבַ֣ר יְהוָה֮ לִנְגֹּ֣ף אֶת־מִצְרַיִם֒ וְרָאָ֤ה אֶת־הַדָּם֙ עַל־הַמַּשְׁק֔וֹף וְעַ֖ל שְׁתֵּ֣י הַמְּזוּזֹ֑ת וּפָסַ֤ח יְהוָה֙ עַל־הַפֶּ֔תַח וְלֹ֤א יִתֵּן֙ הַמַּשְׁחִ֔ית לָבֹ֥א אֶל־בָּתֵּיכֶ֖ם לִנְגֹּֽף׃
      24 וּשְׁמַרְתֶּ֖ם אֶת־הַדָּבָ֣ר הַזֶּ֑ה לְחָק־לְךָ֥ וּלְבָנֶ֖יךָ עַד־עוֹלָֽם׃
      25 וְהָיָ֞ה כִּֽי־תָבֹ֣אוּ אֶל־הָאָ֗רֶץ אֲשֶׁ֨ר יִתֵּ֧ן יְהוָ֛ה לָכֶ֖ם כַּאֲשֶׁ֣ר דִּבֵּ֑ר וּשְׁמַרְתֶּ֖ם אֶת־הָעֲבֹדָ֥ה הַזֹּֽאת׃
      26 וְהָיָ֕ה כִּֽי־יֹאמְר֥וּ אֲלֵיכֶ֖ם בְּנֵיכֶ֑ם מָ֛ה הָעֲבֹדָ֥ה הַזֹּ֖את לָכֶֽם׃
      27 וַאֲמַרְתֶּ֡ם זֶֽבַח־פֶּ֨סַח ה֜וּא לַֽיהוָ֗ה אֲשֶׁ֣ר פָּ֠סַח עַל־בָּתֵּ֤י בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵל֙ בְּמִצְרַ֔יִם בְּנָגְפּ֥וֹ אֶת־מִצְרַ֖יִם וְאֶת־בָּתֵּ֣ינוּ הִצִּ֑יל וַיִּקֹּ֥ד הָעָ֖ם וַיִּֽשְׁתַּחֲוּֽוּ׃
      28 וַיֵּלְכ֥וּ וַיַּֽעֲשׂ֖וּ בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֑ל כַּאֲשֶׁ֨ר צִוָּ֧ה יְהוָ֛ה אֶת־מֹשֶׁ֥ה וְאַהֲרֹ֖ן כֵּ֥ן עָשֽׂוּ׃
      29 וַיְהִ֣י ׀ בַּחֲצִ֣י הַלַּ֗יְלָה וַֽיהוָה֮ הִכָּ֣ה כָל־בְּכוֹר֮ בְּאֶ֣רֶץ מִצְרַיִם֒ מִבְּכֹ֤ר פַּרְעֹה֙ הַיֹּשֵׁ֣ב עַל־כִּסְא֔וֹ עַ֚ד בְּכ֣וֹר הַשְּׁבִ֔י אֲשֶׁ֖ר בְּבֵ֣ית הַבּ֑וֹר וְכֹ֖ל בְּכ֥וֹר בְּהֵמָֽה׃
      30 וַיָּ֨קָם פַּרְעֹ֜ה לַ֗יְלָה ה֤וּא וְכָל־עֲבָדָיו֙ וְכָל־מִצְרַ֔יִם וַתְּהִ֛י צְעָקָ֥ה גְדֹלָ֖ה בְּמִצְרָ֑יִם כִּֽי־אֵ֣ין בַּ֔יִת אֲשֶׁ֥ר אֵֽין־שָׁ֖ם מֵֽת׃
      31 וַיִּקְרָא֩ לְמֹשֶׁ֨ה וּֽלְאַהֲרֹ֜ן לַ֗יְלָה וַיֹּ֙אמֶר֙ ק֤וּמוּ צְּאוּ֙ מִתּ֣וֹךְ עַמִּ֔י גַּם־אַתֶּ֖ם גַּם־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵ֑ל וּלְכ֛וּ עִבְד֥וּ אֶת־יְהוָ֖ה כְּדַבֶּרְכֶֽם׃
      32 גַּם־צֹאנְכֶ֨ם גַּם־בְּקַרְכֶ֥ם קְח֛וּ כַּאֲשֶׁ֥ר דִּבַּרְתֶּ֖ם וָלֵ֑כוּ וּבֵֽרַכְתֶּ֖ם גַּם־אֹתִֽי׃
      33 וַתֶּחֱזַ֤ק מִצְרַ֙יִם֙ עַל־הָעָ֔ם לְמַהֵ֖ר לְשַׁלְּחָ֣ם מִן־הָאָ֑רֶץ כִּ֥י אָמְר֖וּ כֻּלָּ֥נוּ מֵתִֽים׃
      34 וַיִּשָּׂ֥א הָעָ֛ם אֶת־בְּצֵק֖וֹ טֶ֣רֶם יֶחְמָ֑ץ מִשְׁאֲרֹתָ֛ם צְרֻרֹ֥ת בְּשִׂמְלֹתָ֖ם עַל־שִׁכְמָֽם׃
      35 וּבְנֵי־יִשְׂרָאֵ֥ל עָשׂ֖וּ כִּדְבַ֣ר מֹשֶׁ֑ה וַֽיִּשְׁאֲלוּ֙ מִמִּצְרַ֔יִם כְּלֵי־כֶ֛סֶף וּכְלֵ֥י זָהָ֖ב וּשְׂמָלֹֽת׃
      36 וַֽיהוָ֞ה נָתַ֨ן אֶת־חֵ֥ן הָעָ֛ם בְּעֵינֵ֥י מִצְרַ֖יִם וַיַּשְׁאִל֑וּם וַֽיְנַצְּל֖וּ אֶת־מִצְרָֽיִם׃
      37 וַיִּסְע֧וּ בְנֵֽי־יִשְׂרָאֵ֛ל מֵרַעְמְסֵ֖ס סֻכֹּ֑תָה כְּשֵׁשׁ־מֵא֨וֹת אֶ֧לֶף רַגְלִ֛י הַגְּבָרִ֖ים לְבַ֥ד מִטָּֽף׃
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