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Que tous sachent ce que tu as fait pour moi!
1
<> I said, "I will watch my ways, so that I don't sin with my tongue. I will keep my mouth with a bridle while the wicked is before me."
2
I was mute with silence. I held my peace, even from good. My sorrow was stirred.
3
My heart was hot within me. While I meditated, the fire burned: I spoke with my tongue:
4
"Yahweh, show me my end, what is the measure of my days. Let me know how frail I am.
5
Behold, you have made my days handbreadths. My lifetime is as nothing before you. Surely every man stands as a breath." Selah.
6
"Surely every man walks like a shadow. Surely they busy themselves in vain. He heaps up, and doesn't know who shall gather.
7
Now, Lord, what do I wait for? My hope is in you.
8
Deliver me from all my transgressions. Don't make me the reproach of the foolish.
9
I was mute. I didn't open my mouth, because you did it.
10
Remove your scourge away from me. I am overcome by the blow of your hand.
11
When you rebuke and correct man for iniquity, You consume his wealth like a moth. Surely every man is but a breath." Selah.
12
"Hear my prayer, Yahweh, and give ear to my cry. Don't be silent at my tears. For I am a stranger with you, a foreigner, as all my fathers were.
13
Oh spare me, that I may recover strength, before I go away, and exist no more."
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Que tous sachent ce que tu as fait pour moi!
1
Du répertoire du chef de chorale et du recueil de Yedoutoun. Psaume appartenant au recueil de David.
2
J’avais dit : « Je veux surveiller mes réactions, pour ne rien dire qui me mette en tort ; je veux garder comme un bâillon sur la bouche, tant que je suis en présence des méchants. »
3
Je suis donc resté muet, silencieux, j’ai renoncé à dire quelque chose. Mais ma souffrance n’a fait qu’augmenter.
4
Je bouillonnais intérieurement, chaque soupir était comme une brûlure. Alors j’ai fini par parler :
5
Seigneur, fais-moi savoir quand finira ma vie, oui, combien de temps j’ai à vivre ; que je connaisse la durée de mon sursis.
6
Quelques largeurs de main, c’est toute la mesure de ce que tu me donnes à vivre. Devant toi, mon existence est comme rien. Même bien vivant, l’homme n’est qu’un souffle.
7
Il va, il vient, mais ce n’est qu’un mirage ; il s’agite, mais ce n’est que du vent. Il amasse des biens, mais sans savoir qui les recueillera.
8
Alors, Seigneur, à quoi puis-je m’attendre ? Tu es le seul sur qui je puisse compter.
9
Délivre-moi de tous ceux qui me trahissent ; ne laisse pas les sots rire de moi.
10
Je reste donc muet, je ne proteste plus, puisque c’est toi qui m’as mis dans cet état.
11
Mais renonce à me frapper davantage, je n’en peux plus des coups que ta main me porte.
12
Tu corriges l’homme en punissant ses fautes ; comme un ver dans le fruit, tu ronges ce qu’il aime. L’homme : du vent, rien de plus. Pause
13
Seigneur, écoute ma prière, sois attentif à mon appel, ne reste pas indifférent à mes larmes, car je ne suis chez toi qu’un étranger, un homme sans droit, comme tous mes ancêtres.
14
Laisse-moi un peu de répit, pour que je retrouve le sourire avant de m’en aller et de n’être plus rien.
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Que tous sachent ce que tu as fait pour moi!
1
Au chef de chœur. A Yedoutoûn. Psaume de David.
2
Je disais : Je garderai mes voies De peur de pécher par ma langue ; Je garderai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi.
3
Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, éloigné du bonheur, Et ma douleur était extrême.
4
Mon cœur brûlait au-dedans de moi ; Dans mon gémissement, un feu s’allumait, Et la parole est venue sur ma langue :
5
Éternel, fais-moi connaître ma fin, Quelle est la mesure de mes jours ; Je reconnaîtrai combien je suis fragile.
6
Voici que tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et la durée (de ma vie) est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. Pause.
7
Oui, l’homme se promène comme une ombre, Il s’agite, mais c’est un souffle ! Il amasse et ne sait qui recueillera.
8
Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon attente.
9
Délivre-moi de tous mes crimes ! Ne m’expose pas au déshonneur de la part de l’insensé !
10
Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, Car c’est toi qui agis.
11
Écarte de moi tes coups ! Je succombe sous les attaques de ta main.
12
Tu châties l’homme en le punissant de sa faute, Tu ronges comme la teigne ce qu’il a de plus désirable. Oui, tout homme est un souffle. Pause.
13
Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas sourd à mes pleurs ! Car je suis un étranger chez toi, Un résident temporaire, comme tous mes pères.
14
Détourne de moi le regard et mon visage s’éclairera, Avant que je m’en aille et que je ne sois plus !
Il amasse... Ces richesses, qui provoquent tant de jalousies et de querelles, échappent comme tout le reste à celui qui les possède.
Quand nous sommes sous la main correctrice du Seigneur, nous devons tourner notre regard vers Dieu lui-même, qui ne gère toutes choses qu'en vue de notre bien. Nos voies et nos actes nous confrontent à différents problèmes et nous sommes frappés en retour par nos propres pratiques. Quelle bien piètre chose que la beauté ! Et quelle folie d'en être fier, alors qu'en fait, elle sera certainement et même rapidement bien vite flétrie !
Le corps de l'homme est, en quelque sorte, un sarment de l'âme. Le péché s'est infiltré dans ce sarment pour en extraire en premier lieu la beauté, puis la force, et finalement toute substance vitale. Celui qui a observé la progression lente d'une douleur ou celle de la solitude humaine ressentira bien vite la véracité d'une telle comparaison et verra bien que tout n'est que vanité. Les afflictions sont envoyées pour stimuler la prière. Si elles nous affectent réellement, nous pouvons vraiment espérer que Dieu écoutera nos cris. Le croyant, dans sa route vers le ciel, espère ne pas traverser la maladie ou l'épreuve ; il ne restera pas très longtemps dans cette illusion : marchant avec Dieu, par la foi, il va de l'avant sur sa route, n'étant ni dévié de sa course ni brisé par les difficultés qu'il pourrait rencontrer. Quelle bénédiction de ne pas prendre à cœur les choses de ce monde ; tandis que nous nous dirigeons vers la maison du Père, usons des choses d'ici-bas sans toutefois en abuser ! Puissions-nous toujours porter notre regard vers cette cité, créée et construite par Dieu.