La médisance révèle la méchanceté et l’hypocrisie qui
règnent dans le cœur ; elle nous empêche de tirer un réel profit
de la Parole de Dieu.Un enfant de Dieu a besoin d'une nourriture spirituelle qui lui
soit adaptée. Les enfants désirent du lait, et font tous les
efforts possibles pour en obtenir ; il doit en être de même pour
les désirs d'un chrétien : être nourri par la Parole de Dieu.
Notre Seigneur Jésus-Christ est très miséricordieux envers nous,
pécheurs misérables ; Il offre toute plénitude en Sa Grâce. Même
le meilleur des serviteurs de Dieu, ici-bas, n'a qu'un
avant-goût des consolations de Dieu. Dans ce texte, Christ est
appelé « la Pierre maîtresse », pour enseigner à Ses serviteurs
qu'Il est leur protection et leur sécurité, le fondement sur
lequel ils reposent.
Christ est précieux, par l'excellence de Sa nature, la dignité
de Sa fonction, et la gloire de Ses œuvres. Tous les véritables
croyants sont de « saints sacerdoces », consacrés à Dieu, devant
secourir leur prochain, et dotés de dons provenant du ciel et de
la Grâce.
Les sacrifices les plus spirituels, les meilleures prières et
louanges, ne peuvent être acceptés par Dieu qu’au travers de
Jésus-Christ. Ce Dernier est la « Pierre angulaire », qui unit la
totalité des croyants dans un « temple éternel » ; cette Pierre
porte le poids de la structure entière de l’édifice spirituel.
Elle a été choisie, pour devenir un fondement éternel. Elle est
plus précieuse que toute autre valeur. Être bâti « en Christ »
signifie croire en lui ; mais hélas, beaucoup se trompent
eux-mêmes, en ne réalisant pas la grandeur de Ses qualités divines,
ni la nécessité qu'il y a de bénéficier du salut qu’Il nous offre.
Même si la structure du monde se désagrégeait, l'homme qui
repose sur ce « fondement spirituel » peut rester sans crainte,
il ne sera jamais confus. Une âme pieuse se dirige invariablement
vers Christ ; elle ne trouvera jamais de raison pour quitter le
Seigneur.
Tous les véritables chrétiens sont une « génération choisie ; »
ils forment une famille spirituelle, un peuple distinct, séparé
du monde : ils sont unis par le même esprit, les mêmes principes,
et tiennent une conduite différente des impies ; jamais ils
n'auraient pu être ainsi s'ils n'avaient pas été « choisis en
Christ », sanctifiés par Son Esprit. Ils étaient auparavant dans
un terrible état de ténèbres spirituelles, mais ils sont désormais
appelés hors de cet abîme, dans la joie et l’abondance, afin
qu'ils puissent clamer les louanges du Seigneur, en témoignant de
la Vérité, par leur bonne conduite.
Les enfants de Dieu ont de grandes obligations envers Celui qui
a fait d'eux Son peuple, en leur prouvant Sa Miséricorde ! Ne
pas bénéficier de cette Dernière est un véritable malheur, même
si l’on disposait de tous les plaisirs du monde.
Rien n'amène autant à la repentance qu’une reconnaissance
sincère de la Miséricorde et de l'Amour de Dieu. Ne cherchons
pas à abuser, ni affronter la Grâce de Dieu, si nous n’avons pas
l'espoir d'être sauvés par Christ ; que tous ceux qui veulent
être trouvés parmi ceux qui obtiennent Sa Miséricorde, marchent
d’une manière digne de Son peuple !
Sans doute, par la première venue du Christ, la lumière a déjà lui dans les ténèbres, mais "les ténèbres ne l'ont pas reçue" (Jean 1.5,9 ; comparez Luc 1.78,79).
L'état dans lequel l'humanité est plongée encore aujourd'hui est bien la nuit, même là où le message de l'Evangile retentit depuis longtemps Cette image, qu'il ne faut d'ailleurs pas trop presser, correspond à celle du "sommeil" (v 11) qui, elle non plus, ne doit être prise dans un sens absolu. (1Thessaloniciens 5.4-8 ; Ephésiens 5.8-14)
Et voici la conclusion pratique à tirer de cette situation : Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Le péché et ses mille convoitises se trahissent comme œuvres de ténèbres déjà en ce que, littéralement ils fuient la lumière du jour. (Ephésiens 5.11) D'autre part, l'approche du jour invite le soldat à revêtir ses armes pour recommencer la lutte.
Le mot que nous traduisons par armes signifie aussi "instruments." Mais, d'après 1Thessaloniciens 5.8 ; Ephésiens 6.10-18, Paul lui donne plutôt le premier sens.