Jonathan Bersot - Le juste vivra par la foi (Romains 1.1-7)
Une prédication de l'Église de Pentecôte de Drummondville par le pasteur Jonathan Bersot dans le cadre de la série : …
L'apôtre recommande Phoebé à l'église de Rome ;
il salue plusieurs amis présents. (Romains 16:1-16)
Il met en garde l'église, contre ceux
qui provoquent des divisions. (Romains 16:17-20)
Salutations chrétiennes. (Romains 16:21-24)
L'épître se termine en rendant gloire à Dieu. (Romains 16:25-27)
Il appartient aux chrétiens de s'aider mutuellement dans leurs affaires, en particulier avec ceux qui sont éloignés ; nous ne savons pas toujours ce qui nous est vraiment nécessaire. L'apôtre Paul demande de l'aide pour quelqu'un qui a servi préalablement beaucoup de frères ; celui qui « arrose » sera lui-même également « arrosé ».
Bien que le souci de toutes les églises soit son lot quotidien, Paul pouvait cependant se souvenir de beaucoup de personnes ; il transmit ses salutations à chaque personne, en rappelant les particularités spécifiques les concernant. De peur que certains soient blessés, par oubli, l’apôtre les salue, en tant que frères et saints, sans les nommer expressément.
Il ajoute, pour conclure, une salutation générale, au nom des églises de Christ.
Quelles que soient les divergences relatives à l’interprétation de la doctrine des Écritures, elles ouvrent une porte aux divisions et à différents « heurts ». Si la Vérité est abandonnée, l'unité et la paix ne règneront guère ! Beaucoup appellent Christ, leur « Maître » et « Seigneur », en étant pourtant bien loin de Le servir. Ils servent en fait leurs intérêts personnels charnels, sensuels, et ceux du monde. Ils corrompent la tête de l’assemblée, en trompant leur cœur ; ils créent une partialité des jugements, en s'égarant eux-mêmes dans leurs faux penchants.
Nous avons grand besoin de garder notre cœur dans la plus grande fermeté. La politique commune à tous les séducteurs consiste à s'appuyer sur les faiblesses de convictions des autres. Il est profitable, pour un tempérament docile, d’être soumis à un bon conseil, mais il peut rapidement s’égarer, à l’écoute d’une fausse doctrine. Il faut être sage et vigilant pour ne pas être trompé, mais il faut avoir l’esprit fondamental et droit pour ne pas être trompeur.
Dans ce texte, nous voyons l'apôtre attendre cette bénédiction divine : la victoire sur Satan. Cette victoire inclut tous les desseins et manigances de Satan, contre les âmes, dans le but de les souiller, de les déstabiliser et de les anéantir ; cela rassemble toute ses tentatives pour nous écarter de la paix qu’offre le Seigneur, et de l’espérance du Royaume de Dieu.
Quand Satan semble prédominer et que nous sommes prêts à tout abandonner, alors le Dieu de paix s'interpose en notre faveur. Il faut donc garder jusqu'au bout de l’épreuve, la foi et la patience, car la victoire est pour bientôt ! Si la Grâce de Christ nous accompagne, qui peut alors prédominer sur nous ?
Il est vraiment réconfortant de constater la sainteté et le côté positif de notre fraternité dans l’église. Peu de puissants, peu de grands dignitaires connaissent le salut offert par Christ. Il est légitime pour les croyants d'avoir parfois une fonction civile et publique ; il serait toutefois souhaitable que tous ceux qui occupent les grands postes de l’état, en prétendant connaître Dieu et l’église, soient en fait de véritables chrétiens, prudents et stables.
La vie et l'immortalité sont mis en lumière par l'Évangile, le « Soleil de Justice », qui s'est levé sur le monde. Les écrits que les prophètes nous ont laissés dans la Parole n'ont pas seulement clarifié le « mystère du temps de la Grâce », mais par leur intermédiaire, ce dernier a été connu de tous. En effet, Christ y offre le salut à toutes les nations. L'Évangile est révélé, non pour être un sujet de débats, mais pour le salut des âmes, Il agit par l’action du Seigneur.
Les nations peuvent désormais avoir accès à la foi, grâce à la révélation apportée par la Parole et par la Grâce. L'homme déchu ne peut être accepté par Dieu que par l’intermédiaire du Seigneur Jésus. Nous ne pouvons que faire mention de Sa droiture ; Il est le Médiateur de toutes nos requêtes, de toutes nos louanges, aujourd’hui et éternellement !
Nous souvenant que nous sommes appelés à l'obéissance, par la foi, et que chaque degré de sagesse acquis, ne provient que de Dieu, rendons-Lui gloire, en paroles et en actions, au travers de Jésus-Christ ! Ainsi, la Grâce de notre Seigneur pourra être avec nous, aux siècles des siècles !
En cliquant sur le bouton « Accepter tous les cookies », vous acceptez que TopChrétien utilise des traceurs (comme des cookies ou l'identifiant unique de votre compte utilisateur) et traite vos données à caractère personnel (comme vos données de navigation et les informations renseignées dans votre compte utilisateur) dans les buts suivants :
La plupart entendent, par ces derniers mots, les écrits des prophètes de l'Ancienne Alliance, dont le sens profond se découvrait aux chrétiens. Mais le contraste entre aujourd'hui et autrefois est trop marqué pour que l'apôtre ait pensé à des écrits parus durant ces temps infinis où Dieu se taisait. Il s'agit d'écrits inspirés de la Nouvelle Alliance, dans lesquels les témoins du Christ exposent la révélation qu'ils ont reçue en leur Maître. Ces écrits sont, en tout cas, compris dans l'expression : écrits prophétiques. Paul comptait dans leur nombre, probablement, l'épître qu'il termine par ces mots. Il parle en termes semblables de son épître aux Ephésiens. (Ephésiens 3.3-5)
La publication du mystère a lieu selon l'ordre du Dieu éternel : l'apôtre l'appelle éternel en regard de ces temps infinis pendant lesquels le mystère avait été tenu secret, et parce que, de toute éternité, Dieu avait conçu le dessein de sauver les hommes.
"Il montre combien ce secret est haut quand il ajoute que, dès le commencement du monde, il a été caché par tant de siècles. Vrai est qu'il ne contient pas une sagesse qui soit enflée et brave, telle que les enfants de ce monde désirent, lesquels aussi l'ont pourtant en mépris : mais il nous déploie ces trésors inestimables de la sapience céleste, qui surmontent tout entendement ; lesquelles si les anges mêmes adorent en grande admiration, il n'y a certes celui d'entre les hommes qui les puisse considérer en assez grande révérence. Et ne faut point que cette sapience soit par nous moins estimée pour ce qu'elle est cachée sous une simplicité de paroles commune et contemptible ; car il a plu au Seigneur d'abattre ainsi l'orgueil de la chair." Calvin.